A n. m. inv.
1. Première lettre et première voyelle de l’alphabet français. Un A majuscule. Un a minuscule.
2. phon. A présente trois degrés d’articulation : a moyen, comme dans pas, hasard ; a bref, comme dans patte, chatte ; a long et plus grave, comme dans pâte, pâle, lâche. A ne se prononce pas dans août, dans Saône.
3. Emplois conventionnels. La lettre A, majuscule ou minuscule, sert de symbole ou d’abréviation, seule ou avec d’autres lettres. alg. a désigne une quantité connue : a + b. – géom. A désigne un point sur une ligne ou dans une figure. La ligne AB. L’angle A ou l’angle BAC. Le point d’intersection A. – phys. A, symbole de l’ampère ; Å, symbole de l’angström. – chim. Ag, symbole de l’argent ; Al, symbole de l’aluminium ; Ar, symbole de l’argon ; Au, symbole de l’or, etc. – biol. A et AB désignent des groupes sanguins. – mus. A désigne la note la dans la notation grégorienne et encore aujourd’hui en Allemagne et en Angleterre. A sert aussi à désigner l’alto. – mesures agraires. a est l’abréviation d’are ; ha, celle d’hectare.
A désigne ce qui est classé premier dans une série, une succession. L’équipe A. L’escalier A. Le bâtiment A.
4. Expr. Ne savoir ni A ni B, ne pas savoir lire et, par ext., ignorer jusqu’aux rudiments d’une science, d’un art, d’une activité quelconque. L’ABC d’une science, ses premiers éléments. L’ABC de la lecture, ou le B-A, BA d’une science. De A à Z, du commencement à la fin. Il a débité sa fable de A à Z sans la moindre erreur. Prouver par a + b, avec une grande rigueur, comme en mathématiques.
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*I. A- (variantes : ac‑, ad‑, af‑, al‑, am‑, ar‑, as‑, at‑). Du préverbe latin ad‑, exprimant la direction vers, l’approche et le commencement d’une action.
Préfixe marquant la direction, le but à atteindre.
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*II. A- (variante : an‑ devant voyelle ou h muet). Emprunté du préfixe grec a‑ (an‑ devant consonne), dit privatif, qui, en composition, exprime l’idée d’absence, de négation.
Préfixe exprimant l’idée d’absence, de privation, souvent dit : a privatif, qu’on trouve dans les termes amoral, asocial, analphabète, anhydre, etc.
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À prép. ixe siècle. De la préposition latine ad, « dans la direction de, vers », d’où « en vue de, pour ; à l’image de, selon », qui, en latin populaire, s’est substituée au datif, pour exprimer le complément d’attribution, ainsi qu’au génitif pour marquer la possession, et, par extension, a servi à introduire le complément instrumental. Mais, dans des emplois comme à droite, à est issu de la préposition a(b), exprimant la séparation (a dextra).
Devant un nom masculin singulier commençant par une consonne ou un h aspiré, À se combine avec l’article défini le pour former l’article contracté au. Devant un nom au pluriel, À se combine avec l’article défini les pour former l’article contracté aux. Je parle à l’homme, à la femme, mais : Je parle au chef, au héros, aux hommes, aux femmes.
La préposition À introduit un complément rattaché à un verbe, à un nom, à un adjectif ou à un adverbe ; un complément de phrase (complément circonstanciel ou infinitif à valeur de gérondif). Selon qu’elle vient notamment des prépositions latines ab ou ad, ou qu’elle prend le sens d’autres prépositions (en, avec, chez…), la préposition À sert à marquer : I. Le lieu ; II. La provenance, l’origine, le point de départ ; III. Le moment, le temps, la durée ; IV. La possession, l’appartenance ; V. La cause effective ou hypothétique ; le moyen ou l’agent ; VI. La manière ; VII. Le terme d’un changement, la conséquence, le résultat ; VIII. La destination, la capacité et la nécessité, l’obligation ; IX. Le point d’aboutissement d’un acte, d’une parole, d’une pensée ; X. La comparaison ; XI. Une évaluation de grandeur, de mesure, de prix.
La préposition À entre dans la formation de nombreuses locutions qui sont définies au mot principal.
I. À introduit un complément désignant un lieu : 1. Le lieu vers lequel il y a mouvement, vers lequel on va. Je vais à Rome. J’irai jusqu’à Marseille. Porter une lettre à la poste. Jeter au feu. Je rentre à la maison. Envoyer à l’école. Retournez à votre place. Descendre à la cave. Le retour au pays natal. Un pèlerinage à Lourdes.
2. Par anal. Une direction avec ou sans mouvement. Lever les bras, les yeux au ciel. Tourner à droite, à gauche. La façade donne au nord. Parallèle au sol.
3. Le lieu où l’on est. Dîner à l’auberge. Demeurer à Paris. Nous passons l’été à la montagne. Notaire à Paris. Un séjour à Londres. Des vacances à la mer. Une résidence à la campagne. Se construisent ainsi (le plus souvent) : – les noms de monuments. À Notre-Dame, aux Invalides ; – les noms de villes et villages. À Orléans, au Havre, aux Baux ; – les noms de certaines îles. À Oléron, à Chypre, à la Martinique, aux Açores ; – les noms de pays quand ils sont masculins et commencent par une consonne. Au Brésil, au Canada, au Japon, au Maroc.
4. Par ext. Sont assimilés à des lieux proprement dits : – les parties du corps. Une bague au doigt. La larme à l’œil. Un sourire aux lèvres. L’injure à la bouche. Parler à l’oreille. Se blesser à la jambe ; – des objets. S’accouder au balcon. Être à table. Mettre la main à la pâte. Baïonnette au canon. Frapper à la porte ; – plus rarement des êtres vivants. Il vient à nous. Par ext. Revenir au Dieu de ses pères. Passer à l’ennemi. Allez au diable ! et, ellipt., Au diable ! – des institutions. Professeur au Collège de France. Avocat à la cour d’appel. Travailler aux Postes ; – spécialt., des enseignes. Au Lion d’Or. Au Chien qui fume. Aux armes de Lorraine.
5. À sert à établir, à préciser une relation spatiale quelconque. À gauche de la place. À ma gauche. Au pied du mur. Aux portes de la ville. Un hameau extérieur au village. L’étage supérieur au vôtre. En corrélation avec de. De Paris à Orléans, la route était très encombrée. De chez moi à la mairie, il n’y a qu’un pas. Fig. Il y a loin de la coupe aux lèvres.
Spécialt. À sert à indiquer : – l’adhérence, la proximité, l’adjonction, l’association. Une affiche collée à un panneau. Le clou tient au mur. Un hangar attenant à la maison. Fig. Joindre l’utile à l’agréable ; – une contiguïté entre objets semblables. Coude à coude. Face à face. Vis-à-vis. Bout à bout. Un combat corps à corps ; – la distance envisagée dans l’espace ou la durée. À quelques kilomètres de Nancy. À quatre pas d’ici ou, ellipt., à cent pas. À cinq minutes de l’Opéra. À portée de fusil. Fig. J’aurais voulu être à cent lieues d’ici.
II. À introduit un complément désignant l’origine, la provenance, le point de départ d’un mouvement réel ou mental. 1. L’origine, la provenance. Puiser de l’eau à la fontaine. Allumer sa cigarette à un briquet. Acheter une robe à sa couturière. Un recours aux documents originaux. C’est bien aimable à vous, de votre part. C’était gentil à lui de nous accueillir. Expr. fam. Repartir à zéro.
Par ext. La dépossession. Ôter le pain à quelqu’un. Arracher des enfants à leur mère. Enlever la ville aux ennemis.
Spécialt. En liaison avec de, suivi d’un infinitif, introduit la personne qui doit accomplir une action. C’est à vous de choisir. Il revient au peuple de désigner ses élus. Aux membres du gouvernement de prendre leurs responsabilités ! C’est à toi de jouer et, ellipt., À toi de jouer ! ou, plus simplement, À toi !
2. Le point de vue à partir duquel on examine, on étudie, on décide ; l’angle sous lequel on envisage quelque chose. Un plan, une vue à vol d’oiseau. À vue de nez, à vue d’œil. Une couleur à votre choix, à votre convenance. Qu’il en fasse à sa guise, à son idée. Agir à l’exemple de son père. Vivre à son gré, à sa fantaisie. À ce que je crois, à ce qu’on dit, à mon sens. À voir les choses de sang-froid. À vous entendre. À parler franc. Par ext. Coupable aux yeux de la loi. À ce compte-là, nous serions tous fautifs.
III. À introduit un complément donnant une indication de temps. 1. Une précision chronologique passée, présente ou future, qui peut être une heure, une date, une saison, une fête, un évènement ou toute autre relation temporelle. Se lever à six heures. Arriver à l’heure exacte. Ils sont partis à la même heure. Je rentre à l’instant. Une attaque à l’aube. Le 7 avril au soir. Nous partirons au printemps. Elle s’est mariée à l’âge de vingt ans ou, ellipt., à vingt ans. Nous nous reverrons à Noël. L’échéance est reportée au 31 décembre. Le procès est remis à huitaine, renvoyé au mois suivant. À la première occasion, je lui dirai son fait. Une réception aura lieu à l’issue de la cérémonie. Le report de la discussion à une session ultérieure. Un manuscrit antérieur à 1250. La période postérieure à la Révolution. Antérieurement à son mariage. Expr. À ce soir. À demain. À dimanche. À bientôt. À plus tard. Spécialt. De… à, pour donner les deux repères chronologiques entre lesquels se situe l’action. Du jour au lendemain. De mai à novembre. D’ici à demain, nous aurons le temps. Ouverture de dix heures à midi.
2. Une durée. Travailler à la journée, à temps complet. Louer au mois, à l’année. Être payé à l’heure, à la semaine, au mois. Un travail à temps partiel. Une pension à vie. Cent kilomètres à l’heure. Expr. À longueur d’année. À la longue. Au fil des ans.
3. Des actions ou situations répétitives. Buter à chaque pas. Se tromper à chaque fois. Réussir à tout coup. Intervenir à tout bout de champ. Parler à son tour. Une longue attente à chaque changement de train. Des applaudissements à tout moment, à maintes reprises. Spécialt. En répétant le même mot, pour indiquer une succession régulière. Pas à pas, goutte à goutte. Économiser sou à sou. Progresser peu à peu, petit à petit. Chanter tour à tour. Arriver deux à deux. Une démolition pierre à pierre. Une défense pied à pied.
4. À, signifiant : en train de, relie deux faits concomitants, deux situations simultanées :
Devant un infinitif. Nous étions nombreux à regarder le spectacle. Les voici tous à courir, à chercher. Je suis resté ici à l’attendre. Elle peut passer des heures à lire.
Devant un substantif, pour indiquer la situation, l’état du sujet. Être à son travail, à ses affaires. Rester à jeun. Il est au chômage. Être à l’agonie, à la mort. Être aux prises avec quelque chose. Un jardin laissé à l’abandon. Expr. Être à quai, voir Quai.
IV. À introduit un complément indiquant la possession, l’appartenance. 1. Le possesseur, le propriétaire, le détenteur :
Après le verbe être ou un verbe de possession. Ce livre est à lui, à sa mère. Ces terrains appartiennent à la ville. À qui est cette voiture ? Expr. proverbiale. L’avenir est à Dieu.
Après un substantif et précédant un pronom personnel ou indéfini pour marquer une insistance particulière. Voilà bien une idée à lui. Elle a un style à elle, bien à elle. Avoir une maison à soi. Notre devoir à tous est de tenir bon. Fam. Un ami à moi.
Entre deux substantifs. Cette construction n’est plus en usage, sauf dans des expressions figées. Une bête à bon Dieu. Un fils à papa.
2. Le bénéficiaire d’une action, celui à qui est destiné un objet. Donner une bague à sa femme. J’ai prêté ce livre à mon frère. Donner aux pauvres. On ne prête qu’aux riches. Vendre son blé à la coopérative. Acheter un jouet à son fils. Rendre à un ami ce qu’il vous a prêté. Elle doit de l’argent à ses fournisseurs. Il a légué sa fortune à l’Académie. Par anal. Créer des ennuis à sa famille. Donner une gifle à quelqu’un.
Après un nom. Un prêt à son voisin. Un don au musée du Louvre. La remise des prix aux lauréats.
Spécialt. À qui désigne le gagnant éventuel d’un concours, d’un tirage au sort, d’une compétition. Savoir à qui ira le prix. Jouer à qui perd gagne. Par ext. Ils criaient à qui mieux mieux.
3. Ce qui appartient, par essence ou par accident, à l’être ou à l’objet dont on parle. L’île aux mouettes. Un serpent à sonnette. Un oiseau au plumage éclatant. Un tissu à ramages. Une voiture à deux roues. Une armoire à glace. Un verre à pied. Un vieillard à barbe blanche. Fig. La servante au grand cœur. Un homme à poigne. Par ext. À introduit une épithète de nature. Achille aux pieds légers. Dans des titres d’œuvres littéraires ou artistiques. La Dame aux camélias. Le Chevalier à la rose. Spécialt. À désigne un ingrédient ou composant caractéristique. Du café au lait. Un gâteau au chocolat. Un souper au champagne. Un parfum à la lavande. Fig. Un roman à l’eau de rose. Un pamphlet au vitriol.
V. À introduit un complément indiquant une cause effective ou hypothétique, désignant le moyen ou l’agent d’une action. 1. Une cause physique ou morale. Les feuilles volent au vent. La terre se fendille à la chaleur. Ce tissu a rétréci au lavage. Une couleur qui passe au soleil. La porte cédait aux coups. Succomber à la fatigue, à la tâche. Se mettre en colère au moindre prétexte. Reprendre une pièce à la demande générale. Il était triste à l’idée de partir. Pour indiquer une cause hypothétique, la condition. Elle pleure à la moindre contrariété. À cette idée, il perd son calme. À raconter ses malheurs, il se sentait soulagé. À boire de la sorte, à force de boire, vous tomberez malade.
2. Le moyen, l’instrument employé pour une action ; ce qui assure un fonctionnement. Suivre le gibier à la trace. Reconnaître quelqu’un à sa voix. Repérer au son, aux lueurs. Travailler à l’aiguille. Broder à la main, à la machine. Dessiner à la plume. Mesurer à l’aune, au mètre. Le minerai est passé au crible. Se battre au pistolet. Pêcher à la ligne. Sauter à la corde. Couper l’herbe à la tondeuse. J’y vais à bicyclette. Une gravure au burin. Un duel à l’épée. Une descente à ski. Une charrette à bras. Des patins à roulettes. Une voiture à pédales. Un bateau à voiles, à moteur. Un avion à hélice. Des freins à disque. Un moulin à vent. Un poêle à bois. Un moteur à essence. Lavable à l’eau froide. Un astre visible à l’œil nu, observable au télescope.
3. L’agent d’une action. Un vêtement mangé aux mites. Du bois rongé aux vers. Le plus souvent après un verbe factitif. Je fais réciter ses leçons à ma fille. Elle laisse tout faire à sa sœur. Faire avouer sa faute à un coupable. Spécialt. Pour indiquer le nombre d’agents participant à la même action. À moi seul, je ne puis soulever ce sac. Venir à deux, à trois. Attaquer à dix contre un. Louer une maison à plusieurs. Ils vivent à quatre dans une pièce. À nous tous, nous y parviendrons. Être à deux de jeu.
VI. À introduit un complément indiquant la manière. Il dessine à la perfection. Elle danse à merveille. Il pleut à verse. Marcher à tâtons, à reculons. Traverser une rivière à gué. Chasser à courre. Tirer au jugé. Naviguer à vue, à l’estime. Vendre à la criée. S’entendre à demi-mot. Souvent avec un nom accompagné d’un participe ou d’un adjectif. Cuire à feu doux. Frapper à coups redoublés. Juger à huis clos. Voter à main levée. S’entendre à mots couverts. Lutter à armes égales. Être reçu à bras ouverts. Un ciseau à froid. Une colle à chaud. Un nettoyage à sec. Un vendeur à la sauvette. Un saut à pieds joints. Une opération à cœur ouvert. Des élections à la représentation proportionnelle.
À cet emploi se rattachent des locutions adverbiales telles que : Au pas. Au ralenti. À la hâte. À fond de train. À longs traits. À loisir. À l’arraché. À la volée. À la légère. À la diable. À l’improviste, etc. Spécialt. À la, en suivant une recette déterminée. Un œuf à la coque. Le poulet à la diable. Des tripes à la mode de Caen. Par anal. Un habit à la française. Être coiffée à la Jeanne d’Arc. Une toiture à l’ancienne. Même devant un nom masculin. Des pommes de terre à la maître d’hôtel. Un toit à la Mansart. Une scène à la Pagnol.
VII. À introduit un complément désignant le terme d’un changement, marquant le résultat, la conséquence. 1. Le terme d’un changement. Ce vin tourne à l’aigre. La solution vire au rouge. Réduire à rien. Revenir à de meilleurs sentiments. J’en arrive à le mépriser. La situation a tourné à son avantage. Le retour à la normale. Une réduction au tiers.
2. Le résultat ou la conséquence. Elle fut poussée à bout. Battre à mort. Atteindre à la perfection. Souffrir à en crier. Courir à perdre haleine. Rire à s’en décrocher la mâchoire. Geler à pierre fendre. Il est bête à manger du foin. Amoureux à la folie. Ennuyeux à mourir. Une histoire à dormir debout.
3. Une différence quantitative, le terme d’une évolution. En corrélation avec de. Réduire l’effectif de douze à huit. Ramener l’escompte de dix à huit pour cent. Le thermomètre est passé de sept à quinze degrés. Une augmentation du simple au double. Passer de la tristesse à la joie, du rire aux larmes. Spécialt. Pour marquer la différence entre deux concurrents. Ils ont gagné par six à quatre. Ellipt. tennis. 15 à, 30 à, 40 à, pour quinze à quinze, trente à trente, quarante à quarante.
VIII. À introduit un complément indiquant la destination, la capacité, la nécessité, l’obligation. 1. L’usage qu’on fait d’un objet ; sa destination habituelle. Le marteau sert à frapper, le couteau à couper. Du bois à brûler. Une chambre à coucher. Un fer à repasser, à souder. Du coton à repriser. Une machine à coudre, à écrire, à calculer. Des cartes à jouer. Une planche à dessiner. De la cire à cacheter. Une brosse à dents, à habits. Une cuiller à café, à soupe. Une tasse à thé. Des patins à glace. Des pièges à loups. Une terre à blé. De la canne à sucre. Une vache à lait. Le marché aux bestiaux. Des cabanes à lapins. L’armoire à linge. Une boîte à ordures. Un ciseau à bois.
Par ext. Après un adjectif qualificatif. Une eau bonne à boire. Un mélange agréable au goût. Du tissu doux au toucher. Un problème facile à résoudre. Un texte impossible à déchiffrer. Un endroit favorable à la méditation. Un tissu long à sécher.
2. L’aptitude, la compétence d’une personne ; ce à quoi elle est prédisposée ou destinée. Maître à danser. Bonne à tout faire. Un propre à rien. Elle est habile à broder. Nous sommes tous sujets à faillir. Un homme apte au service, au commandement. Sujet à la colère. Adroit au tir. Par ext. Son habileté au dessin. Son adresse à manier l’aiguille.
3. Une possibilité, une capacité occasionnelle. Je n’ai pas le cœur à plaisanter aujourd’hui. C’est une affaire à vous attirer des ennuis. Une discussion à n’en plus finir. Une place à prendre. Tu as mille francs à dépenser. Avoir quelque chose à dire, à répondre. N’avoir rien à répliquer. Verser quelque chose à boire et, ellipt., verser à boire. Donner à manger.
4. À suivi d’un infinitif peut indiquer une destination nécessaire, une obligation permanente ou temporaire. Un livre à lire et à relire. Un spectacle à voir. La marche à suivre. Prix à débattre. Une personne à récompenser. L’homme à abattre. Votre travail est à refaire. Avoir trois enfants à nourrir. Avoir quelque chose à faire et, ellipt., avoir à faire. Il n’en est que plus à estimer. Ce n’est pas à dédaigner. C’est à prendre ou à laisser.
IX. À introduit un complément désignant, d’une façon plus générale, la personne, l’objet vers lesquels tend, auxquels aboutit l’acte, la parole, la pensée, etc. 1. Le destinataire d’une parole, d’un écrit, d’une communication, d’un ordre. Je m’adresse à vous. Mentir à son père. Ne parlez pas au conducteur. Téléphoner à sa mère. Il a avoué sa faute au tribunal. Écrire à un ami. Enseigner la géographie à un enfant. Rendre compte à ses supérieurs. Elle cache ses projets à tout le monde. Signifier à quelqu’un ce qu’il doit faire. Commander un habit à son tailleur. Imposer sa volonté à ses collaborateurs. Avis à la population. La communication du dossier à l’intéressé. Un discours aux électeurs. Une requête au tribunal. Entrée réservée au personnel. Expr. À bon entendeur, salut.
Spécialt. Le destinataire d’un hommage, d’une dédicace, d’une consécration. Gloire à Dieu ! Une église dédiée à Notre-Dame. Élever un temple à la Sagesse. Un hymne à Vénus. Un monument aux morts. Expr. À la mémoire de, à l’attention de, à l’intention de…
2. La personne qui est en cause dans une relation, le destinataire d’un comportement. Elle veut plaire, complaire à ses parents. Obéir à son père. Se soumettre au vainqueur. Nuire à autrui. Il résiste à son entourage. Succéder à son patron. Faites attention aux enfants. Elle recourut à lui. Secours aux noyés. Non-assistance à personne en danger. Faire tort, grief, crédit, confiance à quelqu’un. Tenir tête à ses contradicteurs. Relation de maître à esclave, de supérieur à inférieur. Une dissimulation au fisc. Une allusion à sa famille. Accessible à tous. Infidèle à son conjoint. Fidèle à ses amis. Par méton. Sourd aux prières, aux supplications. Fermé à toutes les influences. Ellipt., pour exprimer un appel, un avertissement. À moi ! Au voleur ! À l’assassin !
3. L’objet vers lequel se porte la pensée, qui constitue le but visé, la fin poursuivie. Il demande à sortir. Ils conspirent à lui nuire. Il n’aspire qu’à vous plaire. Inviter à dîner. Apprendre à lire et à écrire. Pensez à votre avenir. Son acharnement à vous prendre. Quel empressement à le servir ! Travailler, concourir au bien public. Tenir à sa réputation. Parer, pourvoir au plus pressé. La chasse aux perdreaux. Une incitation à la débauche. Une tendance à la sévérité. Décidé à réussir. Âpre au gain. Porté à l’indulgence.
Pour exprimer un avertissement, une alarme, Au feu ! ou un appel pressant, Au secours ! Aux armes ! ou un souhait, À votre santé ! Pour indiquer le sort que l’on veut infliger à quelqu’un. À l’eau ! Au poteau ! Au cachot ! À mort !
4. D’une façon générale, l’objet en cause, auquel se réfère, auquel aboutit la pensée, l’acte, le comportement, etc. :
Devant un nom, un pronom. Croire à l’existence de Dieu. Renoncer à tout espoir. Vaquer à ses affaires. S’adonner au jeu. Substituer un objet à un autre. Prenez garde à la peinture. Se fier à son intuition. Attenter à sa vie. Il consent à vos exigences. Je compatis à votre douleur. Je crois à un dénouement rapide. L’affaire échappe à ma compétence. Un attentat à la pudeur. L’acquiescement à une demande. L’obéissance aux lois. Après un adjectif qualificatif ou un adverbe. Être allergique à une substance. Sensible à la beauté. Fidèle à ses promesses. Relativement à sa gestion.
Devant un infinitif. Il aime à flâner. Je m’amuse à jardiner. Autoriser ses enfants à sortir le soir. Répugner, tarder à payer ses impôts. Je l’obligerai à vous répondre. Enclin à paresser.
X. À introduit un complément désignant la personne, l’objet constituant le terme d’une comparaison, d’un rapprochement. Elle ressemble à sa mère. Il s’égale aux plus grands. Préférer Corneille à Racine. Cela convient à mon âge. Comparer, confronter la copie à l’original. Son récit ne correspond pas à la réalité. Égale à elle-même. Il est supérieur à ses rivaux. Elle porte une robe pareille à la vôtre. Un exemple identique au précédent. Conformément, contrairement à la volonté de son père.
XI. À introduit un complément donnant une évaluation de grandeur, de mesure, de prix. 1. L’évaluation d’une quantité, d’un prix. Le thermomètre est à zéro. Une brûlure au second degré. Un dîner à cent francs. Placer ses fonds à dix pour cent. Vendre à bon compte. Vivre à peu de frais. Estimer quelqu’un à sa juste valeur. Une robe à bon marché. Un placement à gros intérêt. Un associé à part entière. Par anal. Par allusion à une référence particulière. Boire à sa soif. Manger à sa faim. Marcher à son rythme. Un habit à ma taille. Loc. adv. Au moins, au plus. Au mieux, au pis. Au minimum, au maximum. À peu près. À peu de chose près.
2. Avec une valeur distributive, la répartition d’une quantité sur une autre quantité, d’après une échelle donnée. Payer trois francs au kilo, mille francs à la tonne. Consommer dix litres d’essence aux cent kilomètres et, ellipt., dix litres aux cent. Il est minuit à l’heure française.
3. À, seul ou en corrélation avec de, exprime un nombre approximatif. Vingt à trente personnes. Dix à douze kilomètres. Quinze à vingt francs. Un enfant de six à huit ans. Avancer de vingt à trente milles par jour. Un monument vieux de dix à douze siècles.
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ABAISSANT, ‑ANTE adj. xixe siècle. Participe présent d’abaisser.
Qui avilit. Une démarche abaissante.
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ABAISSE n. f. xve siècle. Déverbal d’abaisser.
cuis. Morceau de pâte aminci à l’aide d’un rouleau à pâtisserie.
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* ABAISSE-LANGUE n. m. inv. xixe siècle. Composé d’abaisse, forme verbale d’abaisser, et de langue.
Instrument utilisé en médecine pour l’examen de la gorge.
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ABAISSEMENT n. m. xiie siècle. Dérivé d’abaisser.
1. Action de faire descendre, d’abaisser ; résultat de cette action. L’abaissement d’un store, d’une manette. géom. L’abaissement d’une perpendiculaire.
2. Action de diminuer la grandeur, la hauteur, la quantité, l’intensité, la valeur de quelque chose ; le fait qu’une grandeur, hauteur, intensité, etc., diminue ; l’état qui en résulte. L’abaissement du mur nous permettra de jouir du paysage. La sècheresse a provoqué l’abaissement du niveau des eaux. L’abaissement de la colonne de mercure dans un baromètre. On prévoit un abaissement sensible de la température au cours de la semaine. L’abaissement des prix, du niveau de vie, de l’âge de la retraite. Constater l’abaissement du taux de natalité. Spécialt. L’abaissement d’une équation. Class. Le fait d’affaiblir. Louis XI travailla à l’abaissement de la maison de Bourgogne.
3. Rare. Le fait de s’abaisser, de s’humilier volontairement ; l’état qui en résulte. Se tenir dans l’abaissement devant Dieu.
4. Avilissement, déchéance. L’abaissement des mœurs, des valeurs morales. D’abaissement en abaissement, il perdra tout sens de l’honneur.
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ABAISSER v. tr. et pron. xiie siècle. Dérivé de baisser.
I. V. tr. 1. Faire descendre, tirer vers le bas. Abaisser un store, le rideau de fer d’une boutique, une barrière. En cas de danger, abaissez la manette. arithm. Abaisser un chiffre, dans une division, transcrire au niveau du reste une partie du dividende. – géom. Abaisser une perpendiculaire, tracer une perpendiculaire à une droite ou à un plan par un point extérieur à cette droite ou à ce plan.
Par ext. Incliner et diriger vers le bas. Abaisser son fusil. Abaissez votre regard sur la vallée.
2. Diminuer la hauteur, la dimension, le volume, la valeur, etc., d’une chose ; placer plus bas. Abaisser un mur. Abaisser la barre dans une épreuve de saut. Abaisser la voix. Abaisser une pâte au rouleau, l’amincir. Abaisser les prix. Les barrières douanières vont être abaissées. L’âge limite d’admission à cette école a été abaissé. Spécialt. Abaisser un morceau de musique, un accord, le transposer dans un ton plus bas. alg. Abaisser le degré d’une équation, la réduire à un degré inférieur.
3. Class. Affaiblir. Richelieu s’est employé à abaisser les grands. Les conflits intérieurs ont contribué à abaisser cette puissance. Chercher à abaisser ses rivaux, ses concurrents.
4. Avilir, déshonorer. Une telle démarche vous abaisserait. Ces méthodes abaissent ceux qui y recourent.
II. V. pron. 1. Descendre, être baissé. La barrière du passage à niveau s’est abaissée normalement. Cette vitre peut s’abaisser facilement.
2. Se diriger vers un niveau plus bas, s’incliner. Ce terrain s’abaisse en pente douce vers la rive. Le soleil s’abaisse à ou sur l’horizon.
3. Diminuer d’intensité, de volume, s’affaiblir. La température s’abaisse graduellement. Sa voix s’abaissa jusqu’à devenir inaudible.
4. S’avilir, se déshonorer. Je ne m’abaisserai pas à me justifier. Il sait se montrer conciliant sans jamais s’abaisser. Il s’abaisse devant l’argent, le pouvoir. S’abaisser à des compromissions.
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ABAISSEUR, ‑EUSE adj. xvie siècle. Dérivé d’abaisser.
anat. Qui sert à abaisser. Les muscles abaisseurs ont pour antagonistes les muscles élévateurs. Subst. L’abaisseur de l’œil, de la lèvre.
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ABAJOUE n. f. xviiie siècle. Issu de la bajoue.
Poche que certains animaux, tels que les singes et les rongeurs, ont entre les joues et la mâchoire, et où ils tiennent des aliments en réserve.
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ABANDON n. m. xiie siècle. Issu de (mettre) a bandon, « au pouvoir, à disposition de », de l’ancien français bandon, « pouvoir, autorité », d’origine germanique.
1. Le fait de renoncer à quelque chose pour le mettre à la disposition d’autrui. droit. Renonciation à la possession, à la jouissance d’un bien. Faire l’abandon ou faire abandon de sa fortune, de ses droits, de sa part d’héritage. Abandon de biens, acte par lequel un débiteur renonce à ses biens en faveur de ses créanciers.
2. Par ext. Le fait de renoncer à quelque chose. L’abandon d’un projet. L’abandon des hostilités, leur cessation. Un abandon de pouvoir. Une politique d’abandon, une politique faite de concessions. L’abandon des recherches, de la recherche. L’abandon des locomotives à vapeur sur le réseau ferroviaire français.
sports. Le fait de renoncer à poursuivre une compétition. La chaleur entraîna l’abandon de nombreux coureurs, de nombreux abandons. Un boxeur vaincu par abandon.
3. Le fait de quitter quelque chose ou quelqu’un. Abandon de poste, de service. Souffrir de l’abandon d’une femme. droit. L’abandon du domicile conjugal, de la résidence familiale peut entraîner le divorce.
4. Le fait de délaisser quelque chose ou quelqu’un. droit. Abandon de famille, délit par lequel on se soustrait à certaines obligations précises envers ses enfants, son conjoint ou ses ascendants. L’abandon d’enfant ou d’incapable est passible de la réclusion criminelle.
Par méton. État d’une personne ou d’une chose délaissée. Ce vieillard vit dans le plus complet abandon. Cette maison est dans un déplorable état d’abandon. Un terrible sentiment d’abandon.
Loc. À l’abandon, sans soin ou sans protection. Un jardin, une maison, des enfants laissés à l’abandon.
5. Le fait de se laisser aller sans appréhension, en toute liberté. Un élan d’abandon. Un gracieux abandon. Une pose pleine d’abandon. Parler avec abandon, avec confiance. Parfois péj. Relâchement. Un instant d’abandon qu’on regrettera plus tard.
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* ABANDONNÉ, ‑ÉE adj. xiie siècle. Participe passé d’abandonner.
1. Qu’on a laissé ou délaissé, qui est sans protection ou sans soin. Une maison, une terre abandonnée. Un chien abandonné. Des enfants abandonnés.
2. Que l’on a quitté. Une femme abandonnée.
3. Qui n’est plus utilisé. Un sentier abandonné. Un mot, un sens, un usage abandonné.
4. Qui se présente sans affectation ni apprêt ; sans retenue. Un visage détendu, abandonné. Une pose abandonnée.
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ABANDONNEMENT n. m. xiiie siècle. Dérivé d’abandonner.
Vieilli. 1. droit. Attribution, à chacune des parties qui sont dans l’indivision, de certains biens ou de certaines valeurs pour les remplir de leurs droits dans le partage ou dans la liquidation.
2. État d’une personne abandonnée. Il souffre moins de sa misère que de son abandonnement.
3. Le fait de se laisser aller. On était sensible au charme de ses abandonnements.
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ABANDONNER v. tr. et pron. xie siècle, au sens de « laisser à la merci ». Dérivé d’abandon.
I. V. tr. 1. Laisser ou mettre à la disposition, à la discrétion d’autrui. Abandonner sa fortune, sa part d’héritage. Abandonner tous ses biens à ses créanciers. Abandonner à un notaire la gestion de ses biens. Je vous abandonne les fruits du jardin. Nous avons abandonné cette pièce aux enfants.
2. Par ext. Renoncer à. Abandonner le pouvoir. Abandonner une charge, une fonction. Il a fini par abandonner ce projet irréalisable. La police a abandonné les recherches. Sans résultat tangible, nous abandonnerons la partie. Il veut tout abandonner. Ce genre d’article ne se vend plus, nous l’avons abandonné. Fig. et litt. Je vous abandonne ce point, je vous le concède. sports. Abandonner une course, un combat ou, absolt., abandonner. Ce coureur cycliste a abandonné au pied des Alpes.
3. Quitter quelque chose ou quelqu’un. Abandonner son poste, sa maison. Abandonner le domicile conjugal. Abandonner sa maîtresse. Fig. et par méton. Ses forces l’abandonnent. Tout son courage l’a abandonné.
4. Laisser ou délaisser. Il a abandonné son chien en pleine campagne. Abandonner une voiture au bord d’une route. Abandonner ses parents dans la misère. Par exag. Fam. Négliger quelqu’un, cesser de lui rendre visite. Depuis quelque temps, tu m’abandonnes.
5. Exposer, livrer à. Abandonner une ville au pillage. Abandonner une barque au courant. Abandonner son esprit à la rêverie. Abandonner quelqu’un à son triste sort. Fig. Abandonner son âme à Dieu, la lui confier sans réserve.
6. Laisser aller, ne pas retenir. Abandonner sa main dans celle de son amie. Abandonner les rênes d’un attelage et, fig., les rênes du pouvoir. fauconnerie. Abandonner un oiseau, le lâcher dans la campagne pour lui permettre de se détendre.
II. V. pron. 1. Se laisser aller à un sentiment, une sensation, une idée, à un phénomène physique, etc. S’abandonner à la douleur, à la tristesse, à la colère. S’abandonner à des idées de grandeur. S’abandonner au sommeil. S’abandonner au rythme lancinant des vagues, au bercement du navire. S’abandonner au bras de quelqu’un.
2. Cesser de résister. Le malade est perdu s’il s’abandonne. Elle se laissa aller entre ses bras et s’abandonna.
3. S’en remettre à. Il prit le parti de s’abandonner à la Providence.
4. Se confier sans réserve, s’épancher. Dans l’intimité, il s’abandonne volontiers.
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ABAQUE n. m. xiie siècle. Emprunté du latin abacus, « tablette », du grec abax, abakos, « table à calcul, table de jeu ».
1. Dans l’Antiquité, table de jeu se rapprochant des damiers et des échiquiers actuels.
2. Planchette rectangulaire garnie de rangées de boules et servant à calculer (on dit aussi Boulier).
3. math. Représentation graphique d’une famille de courbes, utilisée pour connaître, par simple lecture, les valeurs approchées de solutions d’équations dont la résolution théorique est longue ou difficile. L’abaque a de nombreuses applications en physique, en chimie, en astronomie, etc. (On dit aussi Nomogramme.)
4. archit. Partie supérieure d’un chapiteau de colonne supportant l’architrave.
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* ABASIE n. f. xixe siècle. Dérivé du grec basis, « action de marcher », avec le préfixe privatif.
pathol. Impossibilité de marcher, en l’absence de déficit de la force musculaire et des mécanismes nerveux élémentaires de la marche.
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ABASOURDIR v. tr. xviie siècle. Dérivé de basourdir, « tuer », altération argotique de basir, « tuer », dans l’argot des coquillards.
Étourdir par un grand bruit. Ce vacarme, ces criailleries perpétuelles, nous abasourdissent. Fig. et fam. Frapper de stupeur, consterner. Il a été abasourdi de sa disgrâce. La nouvelle l’a laissé tout abasourdi.
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* ABASOURDISSANT, ‑ANTE adj. xixe siècle. Participe présent d’abasourdir.
Fig. et fam. Qui abasourdit. Une nouvelle abasourdissante.
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ABAT n. m. xve siècle, d’abord au sens de « viande d’un animal abattu » ; xvie siècle, au sens d’« action d’abattre (les arbres) ». Déverbal d’abattre.
1. Vieilli. Action d’abattre ou de s’abattre. Un abat d’arbres, de maisons. Un abat d’animaux. Pluie d’abat, averse soudaine et violente.
2. Au pluriel. Abats, certaines parties des animaux abattus pour la consommation (pieds, rognons, foie, cœur, cervelle, gras-double).
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ABÂTARDIR v. tr. xiie siècle. Dérivé de bâtard.
1. Altérer le type primitif. Des croisements malencontreux ont abâtardi cette race bovine. Une espèce abâtardie. Pron. Cette vigne s’est abâtardie.
2. Fig. et litt. Corrompre, affaiblir. Les talents les plus heureux s’abâtardissent dans l’oisiveté.
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ABÂTARDISSEMENT n. m. xve siècle. Dérivé du radical du participe présent d’abâtardir.
Le fait d’abâtardir, de s’abâtardir ; l’état qui en résulte. L’abâtardissement d’une race d’animaux. Fig. et litt. L’abâtardissement des esprits, des caractères.
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ABAT-FOIN n. m. inv. xixe siècle. Composé d’abat, forme verbale d’abattre, et de foin.
Trappe disposée dans une étable, généralement au-dessus d’un râtelier, par où l’on fait descendre le foin ou la paille.
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ABAT-JOUR n. m. inv. xviie siècle, au sens 1. Composé d’abat, forme verbale d’abattre, et de jour.
1. archit. Ouverture percée obliquement dans un mur pour permettre un meilleur passage de la lumière. Les fenêtres des églises sont d’ordinaire taillées en abat-jour. Un soupirail en abat-jour.
Par ext. Volet incliné ou persienne que l’on pose à l’extérieur d’une fenêtre, d’une ouverture, pour la masquer ou la protéger du soleil. Les fenêtres de cette prison sont munies d’abat-jour.
2. Vieilli. Visière protégeant les yeux du trop vif éclat de la lumière. Se protéger les yeux du soleil en mettant les mains en abat-jour.
3. Dispositif adapté à une lampe pour en rabattre ou en adoucir la lumière. Un abat-jour en parchemin. Des abat-jour de soie.
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ABAT-SON n. m. inv. xixe siècle. Composé d’abat, forme verbale d’abattre, et de son.
archit. Ensemble de lames disposées dans les baies d’un clocher pour diriger le son des cloches vers le bas.
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ABATTAGE n. m. xiiie siècle. Dérivé d’abattre.
1. Action de couper des arbres sur pied. On commencera l’abattage des pins en novembre. Abattage à la scie, à la cognée.
2. mines. Action de détacher la houille, le minerai de la veine, la pierre de la carrière. Avoir de l’abattage, se dit d’un mineur, d’un ouvrier, qui accomplit beaucoup de travail dans une journée.
Par anal. théâtre. Autorité, prestance et entrain nécessaires à un acteur pour jouer et s’imposer dans son rôle. Avoir de l’abattage, ne pas manquer d’abattage.
Spécialt. Pop. Faire de l’abattage, se livrer à la prostitution de manière fort active. Maison d’abattage, maison de prostitution.
3. Action de tuer des animaux en vue de la consommation ou par mesure de précaution. L’abattage des bœufs au merlin ou au maillet. L’abattage des chiens enragés.
4. Fig. et fam. Violente réprimande, forte semonce. Il a reçu un de ces abattages !
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ABATTANT n. m. xviie siècle. Participe présent substantivé d’abattre.
Partie d’un meuble, d’un siège qu’on peut abaisser ou relever à volonté.
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* ABATTÉE n. f. xviie siècle. Dérivé d’abattre, terme de marine.
marine. Mouvement d’un navire dont le cap s’éloigne du lit du vent, par opposition à Auloffée ; amplitude de ce mouvement.
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ABATTEMENT n. m. xiie siècle, au sens d’« action de tuer ». Dérivé d’abattre.
1. Défaillance momentanée des forces physiques ou morales. Cette mauvaise nouvelle l’a jeté dans l’abattement. Les périodes d’euphorie succédaient aux périodes d’abattement.
2. finances. Déduction faite sur une somme à payer. Faire un abattement de dix pour cent. Spécialt. Abattement à la base, fraction de la matière imposable exemptée de l’impôt.
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ABATTEUR n. m. xiiie siècle. Dérivé d’abattre.
Celui qui travaille à l’abattage dans les mines, les carrières, les forêts. Ce bûcheron est un grand abatteur de bois. Fam. Un abatteur de besogne, un homme qui travaille beaucoup et avec courage. Expr. C’est un grand abatteur de quilles, un homme adroit au jeu de quilles et, fig. et fam., un homme qui a fait des choses extraordinaires ou qui se vante de ses prouesses amoureuses.
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ABATTIS n. m. xiie siècle. Dérivé d’abattre.
1. Action d’abattre ; résultat de cette action. Faire un abattis, un grand abattis de gibier. On a fait dans cette forêt un grand abattis de chênes ou, ellipt., un grand abattis. milit. Retranchement artificiel formé d’arbres abattus pour faire obstacle à la progression de l’ennemi.
2. Au pluriel. Abats de volailles. Par ext. Dans des expressions populaires. Les bras et les jambes d’une personne. Tu peux numéroter tes abattis, ou Numérote tes abattis ! formule dont on use pour menacer une personne d’une correction. Cet emploi est très vulgaire.
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ABATTOIR n. m. xixe siècle. Dérivé d’abattre.
Établissement où sont abattus les animaux destinés à la consommation. Abattoir municipal. Par anal. Fam. Envoyer des hommes à l’abattoir, lancer des soldats dans une attaque inutile et meurtrière.
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ABATTRE v. tr. et pron. (se conjugue comme Battre). xie siècle. Du latin populaire *abbat(u)ere, de battuere, « battre, frapper » (voir Battre).
I. V. tr. 1. Jeter à terre, faire tomber. Abattre un mur, des maisons, des arbres. Il abattit son adversaire d’un coup de poing. La tempête a abattu les lignes électriques. Il a abattu toutes les quilles d’un seul coup. Abattre un avion. Abattre des noix avec une gaule et, fig. et fam., Comme une corneille qui abat des noix, de façon bruyante et désordonnée. Abattre son jeu, ses cartes, les étaler devant les autres joueurs et, fig., dévoiler ses intentions. Abattre une carte, un atout, jeter cette carte, cet atout, sur la table. archit. Abattre les angles d’un édifice, abattre une arête, les arrondir. – mines. Détacher d’un massif rocheux. Ces mineurs ont abattu une grande quantité de minerai. Par anal. Abattre de la besogne, de l’ouvrage, du travail, expédier en peu de temps beaucoup d’affaires, de travail. Fig. et fam. Ils ont abattu trois bouteilles de vin, ils les ont bues en peu de temps. Un auteur qui abat ses vingt pages par jour.
Prov. Petite pluie abat grand vent, la pluie, même fine, peut calmer la tempête et, fig., il suffit parfois de peu de chose pour apaiser une grande querelle ou mettre fin à une situation de crise.
2. Spécialt. Mettre sur le côté, coucher. fauconnerie. Abattre l’oiseau, l’immobiliser pour lui passer les jets. – marine. Abattre un navire, l’abattre en carène, le coucher sur un bord pour le réparer dans ses œuvres vives. Absolt. Abattre, se laisser dériver, ou abattre sur tribord, sur bâbord, changer de direction en virant sur tribord, sur bâbord, effectuer une abattée.
3. Avec pour complément un nom d’animal. Tuer en faisant tomber d’un coup mortel. Ce chien était enragé : il a fallu l’abattre. Abattre des veaux. Par ext. Abattre quelqu’un, l’assassiner. On l’a abattu d’une balle dans le dos alors qu’il rentrait chez lui.
4. Fig. Faire tomber, réduire, anéantir. Abattre un ennemi. Abattre la résistance de l’ennemi. Abattre l’arrogance d’un adversaire. Par affaibl. Diminuer les forces physiques ou morales de quelqu’un. Cette forte fièvre l’a abattu. Il ne s’est pas laissé abattre par ce coup du sort.
II. V. pron. 1. Tomber brusquement et, souvent, brutalement. Son cheval s’est abattu sous lui. Sous le choc, il s’abattit comme une masse. Le mât s’est abattu sur le pont. Spécialt. S’abattre sur, se laisser tomber ou tomber sur quelqu’un ou quelque chose en provoquant un dommage. L’épervier s’abattit sur sa proie. Une grosse pluie d’orage s’abattit sur les moissons. Fig. Le malheur s’est abattu sur cette famille.
2. Tomber, s’affaiblir brusquement. Le vent, la tempête devraient s’abattre avec la nuit.
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* ABATTU, ‑UE adj. xviie siècle. Participe passé d’abattre.
1. Qui a perdu ses forces. Le malade est très abattu.
2. Découragé. Abattu, il renonce à son projet.
3. Loc. adv. À bride abattue, au grand galop. Franchir une étape à bride abattue.
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ABATTURE n. f. xive siècle. Dérivé d’abattre.
1. Action d’abattre les fruits des arbres, et particulièrement les glands.
2. Au pluriel. vèn. Traces, foulures laissées par un cerf dans les broussailles ou les taillis.
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ABAT-VENT n. m. inv. xive siècle. Composé d’abat, forme verbale d’abattre, et de vent.
1. Assemblage de lames inclinées et parallèles garantissant des intempéries, et particulièrement du vent, les ouvertures d’un édifice, sans gêner la circulation de l’air.
2. Appareil en terre ou en tôle coiffant le sommet des cheminées pour empêcher le vent d’y pénétrer et de rabattre la fumée.
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ABAT-VOIX n. m. inv. xixe siècle. Composé d’abat, forme verbale d’abattre, et de voix.
Dais placé au-dessus d’une chaire pour rabattre vers l’auditoire la voix du prédicateur.
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ABBATIAL, ‑ALE (ti se prononce ci) adj. (pl. Abbatiaux, ‑ales). xve siècle. Emprunté du latin médiéval abbatialis, dérivé de abbas (voir Abbé).
Qui appartient, qui a rapport à l’abbé, à l’abbesse ou à l’abbaye. Les droits abbatiaux. La dignité, la mense abbatiale. La maison abbatiale, le logis abbatial. Recevoir la bénédiction abbatiale. Une église abbatiale ou, subst., une abbatiale.
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ABBAYE (aye se prononce é-i) n. f. xe siècle. Du latin chrétien abbatia, « charge d’abbé », dérivé de abbas (voir Abbé).
1. Monastère d’hommes dirigé par un abbé ; monastère de femmes dirigé par une abbesse. L’abbaye royale de Saint-Denis. Visiter l’abbaye de Lérins. Une abbaye cistercienne. Fonder une abbaye. Tenir une abbaye en commende, voir Commende. Par méton. Les bâtiments du monastère. Le cloître de l’abbaye. Une abbaye dont il ne reste plus que des ruines. Spécialt. L’abbaye de Thélème, communauté laïque et mixte, imaginée par Rabelais, dont la seule règle était : « Fais ce que voudras. »
2. Anciennt. Bénéfice attaché au titre d’abbé. Certains prélats possédaient plusieurs abbayes.
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ABBÉ n. m. xie siècle, abed. Emprunté du latin chrétien abbas, ‑atis, lui-même emprunté, par l’intermédiaire du grec, de l’araméen abba, « père ».
1. Supérieur d’une abbaye. Élire un abbé. Bénir un abbé. Abbé de l’ordre de Cîteaux. Anciennt. Abbé crossé et mitré, abbé portant les mêmes insignes d’autorité qu’un évêque. Abbé commendataire, clerc ou laïc qui tenait une abbaye en commende. Abbé de cour, titulaire d’une abbaye où il ne résidait pas et, par ext., ecclésiastique menant une vie mondaine.
2. Titre donné par courtoisie à un ecclésiastique séculier. J’en parlerai à monsieur l’abbé. Monsieur l’abbé Untel.
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ABBESSE n. f. xiie siècle. Emprunté du latin chrétien abbatissa, dérivé de abbas (voir Abbé).
Supérieure d’un monastère de femmes érigé en abbaye.
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* ABBEVILLIEN, ‑IENNE adj. xxe siècle. Dérivé du nom d’une ville de la Somme, Abbeville.
préhist. Qui se rapporte à l’époque la plus ancienne de l’ère quaternaire. Subst. L’Abbevillien. (On dit aussi Chelléen.)
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ABC (se prononce abécé) n. m. inv. xiie siècle. Mot formé des trois premières lettres de l’alphabet.
1. Syn. d’Abécédaire.
2. Fig. Rudiments d’un art, d’une science. C’est l’ABC du calcul. Cette maxime est l’ABC de la politique.
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ABCÈS n. m. xvie siècle. Emprunté du latin abscessus, participe passé substantivé de abscedere, « s’éloigner, quitter ; se former en abcès ».
Amas de pus collecté dans une cavité formée aux dépens des tissus voisins. Abcès du poumon, du foie. Vider un abcès. L’abcès a percé, a crevé. Fig. Crever, vider l’abcès, intervenir vigoureusement, employer des moyens énergiques pour clarifier une situation troublée.
Spécialt. Abcès de fixation, méthode aujourd’hui abandonnée, qui consistait à provoquer un abcès sous-cutané dans l’espoir de localiser une infection générale. Fig. Tactique consistant à laisser des troubles sociaux se développer sur certains points où l’on peut les contrôler plus facilement.
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ABDICATION n. f. xve siècle. Emprunté du latin abdicatio, dérivé de abdicatum, supin de abdicare (voir Abdiquer).
Renonciation à un pouvoir que l’on détenait jusque-là. L’abdication de Napoléon Ier. Fig. Le fait de renoncer à une valeur, à un sentiment, à une faculté. L’abdication de l’autorité, de la volonté.
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ABDIQUER v. tr. xve siècle. Emprunté du latin abdicare, « renier, se refuser à reconnaître » et « se démettre de ».
1. Renoncer à l’exercice d’une autorité souveraine par un acte solennel et public. Abdiquer la royauté, la couronne. Absolt. Devant l’émeute, Charles X abdiqua. Abdiquer en faveur de, transmettre le pouvoir à une personne désignée.
2. Renoncer à exercer un pouvoir, une faculté. Abdiquer les honneurs, sa dignité. Les parents de cet enfant ont abdiqué toute autorité. Par ext. Abdiquer toute pudeur, toute fierté, toute dignité. Absolt. Renoncer à agir, se déclarer vaincu. Le pouvoir a abdiqué. Il abdique devant les difficultés.
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ABDOMEN (n se prononce) n. m. xvie siècle. Emprunté du latin abdomen, ‑inis.
1. anat. Cavité viscérale circonscrite en haut par le diaphragme, en bas par le bassin, en arrière par les vertèbres lombaires, en avant par des aponévroses et des muscles, et contenant la presque totalité de l’appareil digestif, de l’appareil urinaire et, chez la femme, de l’appareil génital. Un abdomen ballonné.
2. zool. Partie postérieure du corps des Arthropodes.
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ABDOMINAL, ‑ALE adj. et n. (pl. Abdominaux, ‑ales). xviie siècle. Dérivé d’abdomen.
1. Adj. Qui se rapporte à l’abdomen. Région abdominale. Douleurs abdominales. zool. Segments abdominaux, anneaux formant l’abdomen des Arthropodes.
2. N. m. pl. Les abdominaux, les muscles abdominaux.
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ABDUCTEUR adj. m. xvie siècle. Dérivé savant du latin abductum, supin de abducere, « emmener ; éloigner ».
1. anat. Muscle abducteur, muscle permettant à une partie du corps ou à un organe de s’écarter du plan médian. Subst. L’abducteur du pouce, du gros orteil.
2. chim. Tube abducteur, tube permettant de recueillir les gaz qui se dégagent au cours d’une réaction chimique.
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ABDUCTION n. f. xvie siècle. Emprunté du latin abductio, « action d’emmener ».
1. logique. Syllogisme dont la majeure est certaine et la mineure seulement probable.
2. physiol. Mouvement qui écarte un organe, un membre ou un segment de membre de la ligne médiane du corps ; position qui résulte de ces mouvements. Maintenir le bras en abduction.
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ABÉCÉDAIRE adj. et n. m. xvie siècle. Emprunté du bas latin abecedarius, « relatif à l’abc ».
1. Adj. Vieilli. Qui concerne l’alphabet. L’ordre abécédaire (aujourd’hui, on dit Alphabétique).
2. N. m. Livre où l’on apprend les rudiments de la lecture à partir des lettres de l’alphabet (on dit aussi ABC).
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ABECQUER (le e de becq se prononce é) v. tr. xiiie siècle. Dérivé de bec.
Nourrir un oiseau en lui donnant la becquée.
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ABÉE n. f. xve siècle, au sens d’« écluse, vanne ». Issu de l’ancien français bee, participe passé féminin de baer, beer, « ouvrir ».
Ouverture réglant l’arrivée de l’eau qui actionne la roue d’un moulin (on dit aussi Bée).
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ABEILLE n. f. xive siècle. Emprunté de l’ancien provençal abelha, du latin apicula, diminutif de apis, « abeille ».
1. Insecte hyménoptère de la famille des Apidés qui, le plus souvent, vit en société et produit la cire et le miel. Abeille butineuse, industrieuse. Abeille ouvrière, reproductrice. Le bourdonnement de l’abeille. Une piqûre d’abeille. Un essaim, une ruche d’abeilles. Élever des abeilles. Étudier le langage des abeilles. Vous êtes laborieux comme une abeille. hérald. Meuble figurant une abeille vue de dos, ailes entrouvertes.
2. Loc. En nid d’abeilles, dont la disposition évoque les alvéoles des rayons d’une ruche. Un tissu, des serviettes en nid d’abeilles ou, ellipt., un tissu, des serviettes nid d’abeilles.
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* ABER (r se prononce) n. m. xviiie siècle. Mot breton signifiant « embouchure, estuaire ».
En Bretagne, basse vallée d’un fleuve côtier envahie par la mer.
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* ABERRANCE n. f. xxe siècle. Dérivé d’aberrant.
stat. Caractère d’une grandeur qui s’écarte nettement de la valeur moyenne.
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* ABERRANT, ‑ANTE adj. xixe siècle. Participe présent du verbe aberrer, « s’égarer, se tromper », emprunté du latin aberrare (voir Aberration).
1. Qui s’écarte de la règle, de la raison ou de la logique. Une conduite aberrante. Tenir des raisonnements aberrants.
2. Qui présente des caractères anormaux. Des espèces aberrantes, des individus aberrants. Cette forme grammaticale est aberrante. stat. Qui présente une aberrance. Une fréquence aberrante.
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ABERRATION n. f. xviie siècle, au sens 1. Emprunté du latin aberratio, dérivé de aberratum, supin de aberrare, « errer loin de, s’écarter de ; se tromper ».
Le fait de s’écarter de ce qui est considéré comme normal.
1. Égarement du jugement ou de l’imagination. Un moment d’aberration. Sombrer dans l’aberration. Par méton. Comportement aberrant ; idée aberrante. C’est une véritable aberration. Ce livre est un tissu d’aberrations.
2. opt. Défaut d’un système optique se traduisant par une déformation ou un manque de netteté des images. Aberration de sphéricité, de courbure de champ. Aberration chromatique, qui fait que les images des objets ont leurs bords irisés.
3. astron. Déplacement apparent d’un astre, résultant de la combinaison du mouvement de la Terre avec la vitesse finie de propagation de la lumière.
4. biol. Anomalie d’un individu, qui le différencie du type de son espèce. Aberration chromosomique, anomalie dans le nombre ou la disposition des chromosomes.
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ABÊTIR v. tr. xive siècle. Dérivé de bête.
Rendre sot ; abrutir. Une telle éducation finira par l’abêtir. Pron. Il s’abêtit dans l’oisiveté.
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* ABÊTISSANT, ‑ANTE adj. xixe siècle. Participe présent d’abêtir.
Propre à rendre stupide. Rien de plus abêtissant que de telles lectures.
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* ABÊTISSEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’abêtir.
Action d’abêtir ou de s’abêtir ; résultat de cette action. Un complet abêtissement.
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ABHORRER v. tr. xve siècle. Emprunté du latin abhorrere, « s’écarter avec horreur de », de horrere, « avoir horreur de ».
Avoir en horreur, éprouver de l’aversion ou de la répulsion pour quelque chose ou quelqu’un. Il abhorre la solitude. Abhorrer le vice. Abhorrer un régime politique. Pron. Depuis leur procès, ils s’abhorrent.
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* ABIÉTACÉES n. f. pl. xixe siècle. Dérivé savant du latin abies, ‑etis, « sapin ».
bot. Famille de conifères résineux. Les pins, les mélèzes, les sapins font partie des Abiétacées. Au sing. L’épicéa est une abiétacée. (On dit aussi Abiétinées.)
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* ABIÉTINÉES n. f. pl. xixe siècle. Dérivé savant du latin abies, ‑etis, « sapin ».
Syn. d’Abiétacées.
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ABÎME n. m. xiie siècle. Du latin populaire *abismus, altération du latin chrétien abyssus, « profondeur de l’enfer », emprunté du grec abussos, « sans fond ».
1. Gouffre profond et qui paraît sans fond. La route côtoyait un abîme. Il fut précipité dans l’abîme. Au pluriel. Class. Les abîmes de l’océan, de la mer. La mer ouvrit ses abîmes et engloutit toute la flotte. La terre s’ouvrit jusqu’au fond de ses abîmes. Spécialt. L’enfer. Les anges rebelles furent précipités dans l’abîme. L’abîme infernal.
Fig. Le gouffre matériel ou moral où l’on tombe, où l’on se perd. Aller à l’abîme, vers l’abîme. Il court à l’abîme. Il est au bord de l’abîme. Toucher le fond de l’abîme. Creuser un abîme sous les pas de quelqu’un, travailler à le perdre.
2. Ce qui semble insondable, sans limites. Un abîme de misère, de perplexité. Tomber dans un abîme de difficultés.
3. Ce qui dépasse la compréhension, ce qui constitue une énigme, un mystère. L’infini est un abîme pour l’esprit humain.
4. Ce qui sépare, divise profondément. Il y a un abîme entre ces deux conceptions. Entre nous, ce n’est pas un fossé, c’est un abîme.
5. hérald. En abîme (rare), en abyme ou en abysme, se dit de ce qui est situé au milieu de l’écu. Les armes de sa famille étaient en abîme dans celles de son époux. – littérature. bx-arts. Mise en abyme, construction en abyme ou (rare) en abîme, procédé par lequel on intègre dans un récit, dans un tableau, un élément signifiant de ce récit ou de ce tableau, qui entretient avec l’ensemble de l’œuvre une relation de similitude.
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ABÎMER v. tr. et pron. xiiie siècle. Dérivé d’abîme.
I. V. tr. 1. Class. Engloutir. La tempête abîma le vaisseau.
2. Endommager, détériorer. Ces longues pluies ont abîmé les blés. N’abîme pas ce livre. Mettre au rebut les marchandises abîmées. Fig. et fam. Abîmer quelqu’un, dire du mal de lui.
II. V. pron. 1. S’engloutir, être englouti. Ils virent l’équipage s’abîmer dans les flots. L’avion s’est abîmé dans la mer. Par anal. Le soleil s’abîme à l’horizon.
2. Fig. et litt. S’enfoncer profondément, se plonger. S’abîmer dans ses pensées, sa douleur. S’abîmer dans la contemplation des merveilles de la nature.
Par ext. S’anéantir. S’abîmer devant Dieu.
3. Subir des dommages. Ne laissez pas les meubles s’abîmer dans la cave.
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AB INTESTAT loc. adj. xve siècle. Emprunté d’une formule du latin juridique formée de ab, « de la part de », et intestato, « qui n’a pas fait de testament ».
droit. En l’absence de testament. Héritier ab intestat, héritier de biens qui n’ont pas fait l’objet d’un testament. Une succession ab intestat.
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* ABIOTIQUE adj. xixe siècle. Dérivé savant, avec le préfixe privatif, du grec biôtikos, dérivé de bios, « vie ».
biol. Qui ne permet pas la vie. Un milieu abiotique. Des facteurs abiotiques.
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AB IRATO loc. adv. xviiie siècle. Abréviation de la formule du latin juridique testamentum ab irato (homine) factum, « testament fait par un homme en colère ».
Dans un état de colère, sous l’influence de la colère. Une satire écrite ab irato. Il a pris cette résolution ab irato.
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ABJECT, ‑ECTE (c et t se prononcent) adj. xve siècle. Emprunté du latin abjectus, participe passé de abjicere, « laisser, rejeter, mépriser ».
Qui inspire le dégoût et le mépris. Un personnage abject. Une attitude abjecte. Des sentiments abjects. Je trouve ce spectacle abject. Un langage abject.
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* ABJECTEMENT adv. xve siècle. Dérivé d’abject.
D’une manière vile, qui inspire dégoût et mépris. Se conduire abjectement envers les faibles.
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ABJECTION n. f. xive siècle. Emprunté du latin abjectio, « découragement », d’où, en latin chrétien, « renoncement », puis « abaissement volontaire ».
État d’extrême abaissement moral qui attire le mépris et inspire le dégoût. Vivre, se vautrer dans l’abjection. Par ext. L’abjection de sa conduite, de son langage. Par méton. Action, chose abjecte. Ce livre est une abjection.
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ABJURATION n. f. xve siècle. Emprunté du bas latin abjuratio, dérivé de abjuratum, supin de abjurare (voir Abjurer).
Action d’abjurer ; résultat de cette action. Abjuration publique, solennelle. Recevoir l’abjuration de quelqu’un. L’abjuration d’Henri IV. L’Inquisition exigeait des hérétiques l’abjuration de leurs erreurs. Par ext. Cette abjuration de ses anciens principes lui a fait beaucoup d’ennemis.
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ABJURER v. tr. xve siècle. Emprunté du latin abjurare, « nier avec serment ».
Renoncer, par un acte solennel ou un serment, à une religion, à une doctrine. Il refuse d’abjurer la foi de ses pères. Absolt. Henri IV abjura en 1593. Par ext. Abandonner une idée, une conduite, une attitude. Abjurer le marxisme. Abjurer ses erreurs. Il a fini par abjurer tout principe.
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ABLATIF n. m. xive siècle. Emprunté du latin ablativus (casus), terme de grammaire, dérivé de ablatum, supin de auferre, « enlever, entraîner au loin ».
gramm. Dans certaines langues à flexion, cas marquant l’éloignement, l’agent, la circonstance. En latin, les compléments d’instrument, de cause, de manière se mettent à l’ablatif. Ablatif absolu, voir Absolu.
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ABLATION n. f. xive siècle. Emprunté du bas latin ablatio, « enlèvement ».
méd. Opération consistant à enlever, par voie chirurgicale, une tumeur, une partie du corps, un organe. Ablation des amygdales, d’un rein, de la prostate.
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ABLE n. m. xive siècle. Du latin albula, « petit poisson », forme féminine substantivée de albulus, diminutif de albus, « blanc ».
zool. Nom donné à divers poissons blancs de la famille des Cyprinidés. L’ablette, le chevesne, le gardon sont des ables.
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ABLÉGAT n. m. xviiie siècle. Dérivé de légat, avec le préfixe latin ab‑ exprimant le point de départ, l’origine.
relig. cathol. Ablégat apostolique, envoyé extraordinaire, autrefois chargé par le pape de certaines missions, aujourd’hui chargé par lui de remettre en son nom la barrette à un cardinal nouvellement nommé et qui se trouve éloigné de Rome.
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ABLERET n. m. xive siècle, ableré ; xvie siècle, ableret. Dérivé d’able.
pêche. Voir Carrelet.
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ABLETTE n. f. xvie siècle. Diminutif d’able.
zool. Petit poisson d’eau douce, de la famille des Cyprinidés, aux écailles argentées.
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ABLUTION n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin chrétien ablutio, « action de laver pour purifier ».
1. Purification religieuse du corps ou d’une partie du corps avec de l’eau avant ou après certaines prières ou certains actes liturgiques. Les adeptes de l’hindouisme font leurs ablutions dans les fleuves sacrés. liturg. cathol. Le prêtre catholique fait l’ablution de ses mains après l’offertoire. L’ablution des doigts après la communion. Spécialt. Purification du calice après la communion. Par méton. Au pluriel. L’eau et le vin utilisés pour la purification du calice. Prendre les ablutions.
2. Fam. Action de se laver. Faire ses ablutions.
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ABNÉGATION n. f. xive siècle. Emprunté du latin chrétien abnegatio, « action de refuser ».
Renoncement, sacrifice volontaire. Je fais abnégation de mon intérêt, de tout sentiment personnel. Il a fait preuve de beaucoup d’abnégation.
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ABOI n. m. xiie siècle, abai. Déverbal d’aboyer.
1. Vieilli. Cri du chien, aboiement.
2. vèn. Au pluriel. Les abois, les cris de la meute qui entoure la bête et, par méton., le moment où le cerf poursuivi arrête sa course. Fig. Être aux abois, avoir épuisé toutes ses ressources et se trouver dans une situation désespérée. L’ennemi est aux abois.
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ABOIEMENT n. m. xiiie siècle, abaiement, abeiement. Dérivé d’aboyer.
1. Cri du chien et de certains animaux ; action d’aboyer. On entendait les aboiements lointains de la meute. L’aboiement du chacal.
2. Fig. et péj. Invective, menace. Les aboiements d’un garde-chiourme. Paroles ou écrits violents. Les aboiements de la critique.
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ABOLIR v. tr. xive siècle. Emprunté du latin abolere, de même sens.
1. Vieilli. Détruire complètement. Abolir une civilisation. Fig. Abolir le passé, le hasard.
2. Supprimer, abroger. Abolir une loi. Abolir l’esclavage, la peine de mort. Abolir d’anciennes coutumes. Pron. De tels usages s’abolissent peu à peu.
3. Faire disparaître. Certains médicaments abolissent les réflexes. Fig. Effacer. L’avion abolit les distances.
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ABOLITION n. f. xive siècle, au sens de « remise, grâce ». Emprunté du latin abolitio, dérivé de abolitum, supin de abolere, « abolir ».
Action d’abolir ; résultat de cette action. L’abolition des privilèges. L’abolition de l’esclavage. Fig. L’abolition du passé.
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* ABOLITIONNISME n. m. xixe siècle. Emprunté de l’anglo-américain abolitionism, dérivé de abolition, emprunté du français.
Doctrine favorable à l’abolition de l’esclavage. Au xixe siècle, l’abolitionnisme a vivement combattu l’esclavage et la traite. Par ext. Mouvement d’opinion tendant à supprimer une institution, une loi, une coutume et, spécialt., la peine de mort.
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* ABOLITIONNISTE adj. xixe siècle. Emprunté de l’anglo-américain abolitionist, dérivé de abolition, emprunté du français.
Qui est partisan de l’abolitionnisme ; relatif à l’abolitionnisme. Un discours, un pamphlet abolitionniste. Subst. Un, une abolitionniste.
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ABOMINABLE adj. xiie siècle. Emprunté du latin chrétien abominabilis, du latin classique abominari, « repousser comme un mauvais présage », d’où « s’écarter avec horreur », puis « profaner, souiller ».
1. Class. Que l’on doit repousser comme un mauvais présage.
2. Qui inspire l’horreur, la répulsion. Un crime abominable. Un abominable individu. Des paroles abominables. C’est une abominable calomnie. Cette tuerie était un spectacle abominable. Fam. et par exag. Mauvais à l’extrême. Voyager par un temps abominable.
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ABOMINABLEMENT adv. xive siècle. Dérivé d’abominable.
D’une manière abominable. Il s’est conduit abominablement. Fam. et par exag. Elle chante abominablement.
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ABOMINATION n. f. xiie siècle. Emprunté du latin chrétien abominatio, « horreur éprouvée devant ce qui est impie ».
1. Horreur mêlée de répulsion. Avoir en abomination le mensonge, la guerre. Il est en abomination à tous les gens de bien (vieilli).
2. Par méton. Ce qui suscite l’horreur. Cette calomnie est une abomination. Par exag. Ce tableau est une abomination. Expr. L’abomination de la désolation, citation biblique (Matthieu, XXIV, 15) désignant les plus grands excès du péché et du crime et, par ext., les plus grands désordres.
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ABOMINER v. tr. xiie siècle. Emprunté du bas latin abominare ou du latin classique abominari (voir Abominable).
Rare. Avoir en horreur. Abominer le mensonge, le vice. Par exag. Détester. Il abomine la campagne.
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ABONDAMMENT adv. xiie siècle, abundantmant. Dérivé d’abondant.
D’une manière abondante. Boire abondamment. Ses larmes coulaient abondamment. Fig. Amplement, longuement. Discuter abondamment d’une question. Il s’en est abondamment expliqué dans ses ouvrages.
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ABONDANCE n. f. xiie siècle. Emprunté du latin abundantia, « affluence ».
1. Grande quantité. Une abondance de fruits, de biens. Avoir abondance de toutes choses. Prov. Abondance de biens ne nuit pas. Absolt. Profusion des biens de la terre. Ce fleuve répand l’abondance dans les régions qu’il traverse. Un pays, une année d’abondance. Vivre dans l’abondance, disposer de ressources considérables. Spécialt. Corne d’abondance, motif ornemental représentant une corne remplie de fruits et de fleurs, symbole de la richesse. bot. Corne d’abondance, syn. de Craterelle.
2. Fig. Facilité à s’exprimer, à trouver des tours heureux. Ce qui plaît chez cet auteur, c’est son abondance. Parler d’abondance, improviser. Parler avec abondance, avec facilité.
3. Spécialt. Boisson faite d’un peu de vin mélangé avec beaucoup d’eau, qu’on servait aux repas des communautés, des internats.
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ABONDANT, ‑ANTE adj. xiie siècle. Emprunté du latin abundans, ‑antis, participe présent de abundare (voir Abonder).
1. Qui est en grande quantité, copieux. D’abondantes récoltes. Une pêche abondante. Une nourriture saine et abondante. Par ext. Très fourni, très développé. Une chevelure abondante. Fig. Une imagination abondante. Un style abondant, caractérisé par une richesse parfois excessive du vocabulaire. Par méton. Souvent péj. Un auteur abondant, qui produit ou a produit un grand nombre d’ouvrages.
2. Abondant, abondante en, qui a en abondance. Une mer abondante en poissons.
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ABONDER v. intr. xiie siècle. Emprunté du latin abundare, « déborder ».
1. Être en grande quantité. Les champignons abondent cette année. Le gibier abondait.
2. Abonder en, avoir en abondance, être particulièrement riche en. La région abonde en eaux vives. La rivière abonde en carpes et brochets. Abonder en biens, en richesses. Ce pays abonde en vestiges romains. Fig. Cet ouvrage abonde en anecdotes piquantes.
3. Expr. Abonder dans le sens de quelqu’un, apporter des arguments qui renforcent son opinion. Spécialt. J’abonde dans votre sens, je vous approuve entièrement.
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* ABONNÉ, ‑ÉE adj. xixe siècle. Participe passé d’abonner.
Qui a contracté un abonnement. Une famille abonnée à la Comédie-Française. Subst. Un abonné, une abonnée. L’annuaire des abonnés au téléphone. Les abonnés d’une revue.
Fig. et fam. Qui se trouve à maintes reprises dans la même situation. Cet élève semble abonné à la place de dernier.
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ABONNEMENT n. m. xiiie siècle, abonement, « terre produisant un revenu fixe » ; xixe siècle, au sens actuel. Dérivé d’abonner.
Convention entre un fournisseur et un client destinée à assurer à celui-ci un service régulier ou la livraison d’une marchandise. Prendre, renouveler, suspendre, prolonger un abonnement. Abonnement au gaz, à l’électricité, au téléphone. Abonnement à un périodique. Un abonnement à l’essai. Un abonnement de six mois, d’un an. Une carte d’abonnement.
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ABONNER v. tr. xiiie siècle, au sens de « fixer une limite » ; xive siècle, au sens de « soumettre à une redevance régulière » ; xviie siècle, au sens actuel. Dérivé de l’ancien français bonne, « limite », variante de bodne (voir Borne).
Payer pour quelqu’un le prix d’un abonnement. Je vous ai abonné à ce journal. Pron. S’abonner à une revue.
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ABONNIR v. tr. xiie siècle. Dérivé de bon.
Améliorer la qualité de. Les caves fraîches abonnissent le vin. Pron. Ce vin s’abonnira peut-être en vieillissant.
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ABORD n. m. xve siècle. Déverbal d’aborder.
1. Vieilli. Action d’accoster un rivage et, par ext., de parvenir en un lieu.
2. Accès. L’abord de cette montagne est plus facile par la face ouest. Un huissier surveillait l’abord des bureaux. Fig. Accueil. Son abord était avenant, plein d’égards. Il est d’un abord glacial.
3. Au pluriel. Environs immédiats. Les abords verdoyants d’une ville. Surveiller les abords d’un ministère. Spécialt. La bordure pavée des écuries. Vous balaierez les abords.
4. Loc. adv. D’abord, en premier lieu. Il faut d’abord savoir de quoi il s’agit. Souvent en opposition à Puis ou à Ensuite. Il vit d’abord Pierre, puis Jacques et ses frères. Fam. Introduit une riposte vive. D’abord, ce n’est pas à toi que je parle. Tout d’abord, au premier abord, de prime abord, dès l’abord, à première vue, dès le premier instant. J’ai cru tout d’abord qu’il voulait me flatter. Au premier abord, cette question paraît facile. De prime abord, il m’a paru sympathique. Dès l’abord, j’ai senti que je devais me défier de lui.
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ABORDABLE adj. xvie siècle. Dérivé d’aborder.
Qui est accessible ; où il est facile d’aborder. Cette côte n’est abordable que pour les petites embarcations. Fig. D’un accès facile. Depuis quelques jours, il n’est guère abordable. Un texte abordable pour des élèves de seconde. Fam. Un prix abordable, qui n’est pas trop élevé. Par ext. D’un prix modique. Ces fruits ne sont pas abordables en hiver.
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ABORDAGE n. m. xvie siècle. Dérivé d’aborder.
marine. 1. Manœuvre permettant à une embarcation d’approcher aussi près que possible d’un rivage ou d’un navire. Un abordage délicat.
2. Autrefois, assaut donné par l’équipage d’un navire à un vaisseau ennemi. Tenter, manquer l’abordage. Sauter, monter à l’abordage. Hache d’abordage. À l’abordage !
3. Collision accidentelle entre deux navires. Le brouillard est responsable de nombreux abordages.
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ABORDER v. intr. et tr. xive siècle. Dérivé de bord, au sens de « bordage ».
I. V. intr. Arriver au bord de. Aborder dans une île. Aborder après des manœuvres difficiles. Nous aborderons à Malte demain matin.
II. V. tr. 1. Accoster ; toucher en approchant. Aborder un rivage. On ne peut aborder cette côte. Le canot aborda l’aviso. Spécialt. Aborder un vaisseau ennemi, autrefois, se placer bord à bord avec lui et lui donner l’assaut. Aborder un bateau, le heurter accidentellement. Le cargo aborda le pétrolier par l’arrière.
Par ext. Aborder quelqu’un, l’approcher pour lui parler. Il m’aborda et me demanda du feu.
2. Accéder à un lieu. Les alpinistes abordaient la paroi nord. Il a abordé le carrefour, le virage à trop vive allure.
Fig. S’approcher d’un état, d’une situation. Aborder la vieillesse avec sérénité. En venir à quelque chose. Aborder un problème. Il n’a même pas abordé la question. L’assemblée aborde le dernier article du projet.
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ABORDEUR n. m. xviiie siècle. Dérivé d’aborder.
Navire qui en aborde un autre, qui entre en collision avec lui. Adjt. Le navire abordeur battait pavillon étranger.
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ABORIGÈNE adj. et n. xve siècle. Emprunté, sous l’influence d’indigène, du latin aborigines, désignant les premiers habitants du Latium.
1. Adj. Qui est originaire du pays où il vit. La flore aborigène. Les éléments aborigènes d’une population.
2. N. Le plus souvent au pluriel. Les premiers habitants, les naturels d’un pays, par opposition à ceux qui sont venus s’y établir. En arrivant dans le Nouveau Monde, les Européens dépossédèrent les aborigènes. Les aborigènes d’Australie.
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ABORNEMENT n. m. xviie siècle. Dérivé d’aborner.
Vieilli. Action d’aborner ; résultat de cette action.
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ABORNER v. tr. xvie siècle. Dérivé de borne.
Vieilli. Délimiter un terrain au moyen de bornes.
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ABORTIF, ‑IVE adj. xive siècle. Emprunté du latin abortivus, « avorté ; qui fait avorter ».
1. Venu avant terme et qui n’a pu acquérir son entier développement. Fruit abortif. Fœtus abortif. Par ext. Qui s’interrompt avant le terme ordinaire. Une maladie abortive.
2. Qui provoque l’expulsion avant terme de l’embryon. Manœuvres abortives. Substances abortives. Subst. Un abortif.
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ABOUCHEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé d’aboucher.
Action d’aboucher ou de s’aboucher. On avait ménagé un abouchement entre eux (très vieilli). techn. Jonction bout à bout d’un conduit à un autre. L’abouchement de deux tuyaux. – méd. Jonction de deux vaisseaux, de deux conduits (voir Anastomose).
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ABOUCHER v. tr. xiiie siècle, au sens d’« approcher la bouche » ; xvie siècle, au sens 1. Dérivé de bouche.
1. Mettre en rapport deux ou plusieurs personnes en provoquant leur rencontre. On l’avait abouché avec des représentants du parti adverse (très vieilli). Pron. Entrer en relation avec quelqu’un en vue d’un accord. Ils s’abouchèrent avec un trafiquant. Ils s’abouchèrent pour provoquer la hausse des denrées.
2. techn. Faire communiquer ; mettre bout à bout. – méd. Joindre deux vaisseaux, deux conduits (on dit plutôt Anastomoser).
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ABOULIE n. f. xixe siècle. Emprunté du grec aboulia, « irréflexion, imprudence ».
pathol. Altération de la volonté aboutissant à la difficulté ou à l’incapacité de prendre une décision ou d’agir. Être atteint d’aboulie. Aboulie intellectuelle.
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ABOULIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’aboulie.
pathol. Atteint d’aboulie. Un malade aboulique. Subst. Un, une aboulique.
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ABOUT n. m. xiiie siècle. Déverbal d’abouter.
techn. Extrémité d’une pièce de bois, de métal, destinée à être jointe à une autre.
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ABOUTAGE ou ABOUTEMENT n. m. xixe siècle. Dérivés d’abouter.
Action d’abouter ; le fait d’être abouté. marine. Action de joindre les bouts de deux cordages.
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ABOUTER v. tr. xiiie siècle. Dérivé de bout.
Joindre bout à bout. Abouter deux tuyaux.
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ABOUTIR v. intr. xive siècle. Dérivé de bout.
1. Toucher par un bout. La route aboutit à la mer. Riquet fit aboutir à Sète le canal du Midi. L’escalier aboutit au grenier. Cette rue aboutit au carrefour. Par ext. En parlant d’une personne. Parvenir à. En suivant cette route, vous aboutirez au carrefour.
2. Avoir pour résultat, pour conséquence. La controverse aboutit à la plus grande confusion. Cela n’aboutit à rien. Cela n’aboutira qu’à sa perte.
3. Obtenir le résultat souhaité. Je souhaite que votre démarche aboutisse. Il n’a pas abouti dans ses démarches. J’ai enfin abouti. Faire aboutir un projet.
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ABOUTISSANT n. m. xvie siècle. Participe présent substantivé d’aboutir.
1. Ce à quoi quelque chose aboutit. C’est l’aboutissant de toute une vie. (On dit plutôt Aboutissement.)
2. Au pluriel. Limites d’une propriété dans le sens de la longueur. Un relevé topographique avec les tenants et les aboutissants. Par méton. Terres limitrophes d’une propriété dans le sens de la longueur. Surtout employé au figuré dans l’expression Les tenants et les aboutissants d’une affaire, toutes les circonstances et tous les détails s’y rapportant.
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ABOUTISSEMENT n. m. xiiie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’aboutir.
Action d’aboutir ; résultat de cette action. L’aboutissement d’un projet. C’est l’aboutissement de nombreux efforts. Il annonce pour demain l’aboutissement de son enquête.
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AB OVO loc. adv. xviie siècle. Expression latine signifiant proprement « dès l’œuf ».
À partir de l’origine. Prendre un fait, un récit ab ovo.
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ABOYANT, ‑ANTE adj. xvie siècle. Participe présent d’aboyer.
Qui aboie. Une meute aboyante.
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ABOYER v. intr. (se conjugue comme Broyer). xiie siècle, abaier. Dérivé du radical baï, variante de bau‑, d’origine onomatopéique.
1. En parlant du chien et d’autres animaux du même genre. Pousser son cri. Les chiens aboyaient à la lune. Aboyer à la mort. Les chacals aboyaient dans le désert. Une chienne qui aboie après tous les passants. Prov. Les chiens aboient, la caravane passe, il faut suivre son plan en dépit des critiques. Chien qui aboie ne mord pas, ceux qui font le plus de bruit ne sont pas les plus redoutables.
2. Fig. Poursuivre de ses invectives ou de ses menaces. Ses créanciers aboyaient après lui, lui aboyaient aux chausses, le poursuivaient de leurs cris et de leurs réclamations.
3. Transt. Fig. et fam. Aboyer des ordres, donner des ordres d’une voix furieuse.
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ABOYEUR, ‑EUSE n. xive siècle, abayeur, au sens 1 (au propre et au figuré). Dérivé d’aboyer.
1. vèn. Chien qui aboie à la vue du sanglier, sans s’en approcher. Fig. Personne qui harcèle de criailleries ou d’injures. Ce polémiste n’est qu’un méchant aboyeur.
2. N. m. Fam. Crieur professionnel placé à la porte d’un spectacle, dans une vente publique, une réception, etc. Un aboyeur de foire. L’aboyeur répétait à haute voix les enchères. L’aboyeur annonçait les noms des invités, appelait les voitures.
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ABRACADABRA n. m. xvie siècle. Emprunté du grec abrakadabra, formé à partir d’abraxas (voir ce mot).
Mot magique auquel on attribuait anciennement le pouvoir de guérir de la fièvre et d’écarter les dangers.
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ABRACADABRANT, ‑ANTE adj. xixe siècle. Dérivé d’abracadabra.
Extraordinaire, invraisemblable, incohérent. Tenir des propos abracadabrants.
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* ABRASER v. tr. xxe siècle. Dérivé du radical d’abrasion.
User par frottement pour obtenir une surface lisse.
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* ABRASIF, ‑IVE adj. xxe siècle. Dérivé du radical d’abrasion.
Qui use ou polit par frottement. Un produit abrasif ou, subst., un abrasif. Le diamant est un abrasif naturel.
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* ABRASION n. f. xviie siècle. Emprunté du latin abrasio, dérivé de abrasum, supin de abradere, « enlever en rasant, raser ».
Action d’abraser ; résultat de cette action. L’abrasion dentaire, l’usure de la couronne d’une dent contre la dent antagoniste. méd. Ablation ou prélèvement par raclage de certains tissus ou de certaines formations superficielles. – géol. Abrasion glaciaire, marine, usure des roches par l’action mécanique des matériaux transportés par un glacier, par la mer.
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ABRAXAS (s se prononce) n. m. xviiie siècle, au sens d’« amulette ». Mot grec, transcription altérée d’un cryptogramme d’origine hébraïque.
Mot mystérieux utilisé par le gnostique Basilide et dont les lettres, traduites en nombres, désignent les trois cent soixante-cinq émanations divines. Par méton. Amulette portant le mot Abraxas.
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* ABRÉACTION n. f. xxe siècle. Dérivé de réaction, avec le préfixe latin ab‑, « hors de ».
psychan. Réaction émotionnelle, spontanée ou provoquée, qui, en s’extériorisant, permet au sujet de se libérer d’un refoulement affectif.
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ABRÉGÉ n. m. xive siècle, abrégié. Participe passé substantivé d’abréger.
1. Écrit ou discours dans lequel on condense ce qui est ou pourrait être plus développé. Un abrégé d’histoire de France. Indiquez-moi un bon abrégé d’astronomie.
2. Litt. Raccourci, réduction. Cette mésaventure est un abrégé de sa vie. L’homme est un abrégé de l’univers.
3. Loc. adv. En abrégé, sommairement, en peu de mots. Dites-moi l’affaire en abrégé. Écrire en abrégé, en usant d’abréviations.
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* ABRÈGEMENT n. m. xiiie siècle. Dérivé d’abréger.
Le fait d’abréger ou de s’abréger. L’abrègement d’un délai. L’abrègement des vacances. linguist. Réduction de la durée d’émission d’un son. L’abrègement d’une voyelle est dû au déplacement de l’accent tonique sur une voyelle voisine.
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ABRÉGER v. tr. (se conjugue comme Alléger). xiie siècle. Du bas latin abbreviare, dérivé de brevis, « bref ».
1. Rendre plus court. Les malheurs auront abrégé sa vie. Abrégeons les adieux, les présentations. Abréger une narration, un discours. Abréger une procédure. Les formalités d’usage en seront considérablement abrégées. Absolt. Je sais déjà tout cela ; abrégez !
2. Fig. Faire paraître moins long. La conversation a abrégé le chemin du retour.
3. linguist. Abréger une syllabe, lui faire subir un abrègement. Abréger un mot, lui faire subir une abréviation. Pron. S’abréger, se réduire. Le mot télévision s’abrège souvent en « télé ».
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ABREUVER v. tr. xiie siècle, abevrer. Du latin populaire *abbiberare, « faire ou mener boire », dérivé de bibere, « boire », en latin classique.
1. Faire boire les chevaux, le bétail, en mettant l’eau à leur portée. Abreuver les troupeaux. Pron. Boire. L’heure où les animaux viennent s’abreuver à la source. Par anal. et iron. Abreuver ses convives.
2. Imbiber en profondeur, saturer. La pluie a abreuvé la terre. Fig. et litt. La terre s’abreuve du sang des hommes. techn. Abreuver une paroi, la mouiller pour faciliter l’adhérence de l’enduit que l’on va y appliquer. Abreuver un panneau de bois, y appliquer de l’enduit pour en boucher les pores. Abreuver des tonneaux, des cuves, les remplir d’eau pour en faire gonfler le bois et assurer leur étanchéité. Abreuver les cuirs, les couvrir d’eau et de tan dans les fosses où ils doivent séjourner.
3. Fig. Accabler de. Abreuver quelqu’un de coups, d’humiliations, d’injures.
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ABREUVOIR n. m. xiiie siècle. Dérivé d’abreuver.
Lieu où l’on mène boire les bêtes ; récipient mettant l’eau à leur portée. Conduire les bœufs à l’abreuvoir. Un vieil abreuvoir de pierre.
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ABRÉVIATEUR, ‑TRICE n. xive siècle. Emprunté du bas latin abbreviator, « rédacteur d’abrégé ».
Très vieilli. Auteur, personne qui abrège un texte. Justin fut l’abréviateur de Trogue Pompée.
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ABRÉVIATIF, ‑IVE adj. xve siècle. Dérivé d’abréviation.
Qui sert à abréger ; qui signale une abréviation. Signe abréviatif. Formule abréviative.
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ABRÉVIATION n. f. xive siècle. Emprunté du bas latin abbreviatio, dérivé de abbreviatum, supin de abbreviare (voir Abréger).
1. Réduction d’un mot, d’une suite de mots, à certains de leurs éléments ; réduction d’une expression à l’initiale des mots qui la composent. On écrit par abréviation M., Mme, Mlle, au lieu de monsieur, madame, mademoiselle. Société nationale des chemins de fer français s’écrit par abréviation S.N.C.F.
2. Mot, suite de lettres résultant de cette réduction. Fam. est l’abréviation de familier.
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ABRI n. m. xiie siècle. Déverbal de l’ancien verbe abrier, « abriter », issu du bas latin apricare, « chauffer par le soleil », altération de apricari, « se chauffer au soleil ».
1. Lieu où l’on peut se mettre à couvert, se protéger du mauvais temps ou d’un danger. Chercher un abri. Cet espace est trop découvert pour offrir un abri, pour servir d’abri. Cette rade fournira un abri sûr contre la tempête.
2. Construction mise en place à cet effet. Se faire, se construire un abri pour la nuit. Les alpinistes se sont réfugiés dans l’abri. Aller sous l’abri attendre l’autobus. milit. Installation destinée à protéger des projectiles ennemis. Quitter un abri pour contre-attaquer. Abri souterrain. Abri antiatomique.
3. météor. Enceinte en forme de caissette, montée sur socle, exposée au nord, et contenant divers instruments de mesure. Abri météorologique. Il faisait hier –10 degrés sous abri.
4. Loc. adv. À l’abri, à couvert. Se mettre à l’abri sous un auvent, sous un arbre. Rester prudemment à l’abri. Fig. En sûreté. Vos capitaux ne sont pas à l’abri dans cette banque.
Loc. prép. À l’abri de. Protégé contre. À l’abri du mauvais temps, des regards et, fig., des soupçons, du besoin, du malheur. Ne pas être à l’abri d’une erreur. Protégé par. Être à l’abri d’un bois, d’une muraille. Fig. Se sentir en sûreté à l’abri des lois.
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ABRICOT n. m. xvie siècle. Emprunté, par le portugais ou l’espagnol, de l’arabe al-barqûq, qui remonte au latin praecoquum, « (fruit) précoce ».
Fruit de l’abricotier, à noyau, de couleur jaune orangé. Des abricots d’espalier. Confiture d’abricots. En apposition. Couleur abricot ou, ellipt., abricot. Des rideaux abricot.
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ABRICOTIER n. m. xvie siècle. Dérivé d’abricot.
Arbre fruitier de la famille des Rosacées, à fleurs blanc rosé, qui produit des abricots.
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ABRITER v. tr. xve siècle, attestation isolée ; de nouveau au xviiie siècle. Dérivé d’abri.
1. Mettre à l’abri, protéger. Abriter des outils sous un hangar. Cette colline abrite la maison du vent du nord. Abriter ses soldats derrière un talus. Un port abrité des vents. Pron. S’abriter derrière un mur.
2. Procurer un domicile à ; recevoir, accueillir. Cette cité ouvrière abrite trois mille personnes. Ce bâtiment abrite les services administratifs.
3. Fig. Cacher, dissimuler. Cette façade abrite des entreprises peu avouables. Pron. S’abriter derrière quelqu’un, lui faire assumer la responsabilité d’une décision. S’abriter derrière ses chefs. S’abriter derrière le règlement.
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* ABRIVENT n. m. xviiie siècle. Composé d’abri et de vent.
Construction qui protège les cultures du vent. Ce mur, cette palissade fera un excellent abrivent.
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* ABROGATIF, ‑IVE ou ABROGATOIRE adj. xixe siècle. Dérivés du radical d’abrogation.
droit. Qui abroge ou vise à abroger.
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ABROGATION n. f. xive siècle. Emprunté du latin abrogatio, dérivé de abrogatum, supin de abrogare (voir Abroger).
droit. Action d’abroger ; résultat de cette action. L’abrogation d’une loi, d’un rite, d’une cérémonie. Abrogation expresse, tacite.
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* ABROGEABLE adj. xixe siècle. Dérivé d’abroger.
droit. Qui peut être abrogé.
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ABROGER v. tr. (se conjugue comme Bouger). xive siècle. Emprunté du latin abrogare, « enlever ».
droit. Annuler explicitement ou implicitement un texte législatif ou règlementaire par un texte nouveau. Une loi ne peut être abrogée que par une autre loi.
Par ext. Rendre nul ou caduc. Ces usages ont été abrogés par le temps.
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ABROUTI, ‑IE adj. xvie siècle. Participe passé de l’ancien verbe abroutir, « brouter les jeunes pousses », dérivé de brout, « rejeton ».
sylvic. En parlant des premières pousses de rameaux. Qui a été brouté par le bétail ou le gibier.
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ABRUPT, ‑UPTE (p et t se prononcent) adj. xvie siècle. Du latin abruptus, « escarpé, coupé brusquement ».
1. Dont la pente est très escarpée, comme taillée à pic. Un rocher abrupt. Une falaise, une montagne abrupte. Subst. Un abrupt, une pente très raide.
2. Fig. Rude, non policé. Un caractère abrupt. Des manières un peu abruptes.
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* ABRUPTEMENT (p et t se prononcent) adv. xive siècle. Dérivé d’abrupt.
D’une manière abrupte. Le chemin descendait abruptement vers la vallée. Fig. D’une manière brusque, inopinée. Il lui posa abruptement des questions sur ses opinions politiques.
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* ABRUTI, ‑IE adj. xixe siècle. Participe passé d’abrutir.
1. Dont les facultés intellectuelles sont émoussées, amoindries. Abruti de travail, de fatigue. Un peuple abruti par la propagande.
2. Stupide. Cet individu est complètement abruti. Par méton. Un air, un regard abruti. Subst. Un abruti, une abrutie.
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ABRUTIR v. tr. xvie siècle. Dérivé de brute.
1. Amoindrir les facultés intellectuelles. Les rigueurs du froid l’abrutissaient. La boisson l’avait abruti.
2. Rendre incapable de réflexion personnelle, abêtir. La propagande avait fini par les abrutir, par abrutir les esprits.
3. Fatiguer, étourdir. Le bruit de ce marteau-piqueur l’abrutissait. Abrutir ses élèves de travail. Pron. Il s’est abruti de travail.
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ABRUTISSANT, ‑ANTE adj. xviie siècle. Participe présent d’abrutir.
Qui abrutit. Une besogne abrutissante. Un bruit abrutissant.
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ABRUTISSEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’abrutir.
Le fait de dégrader l’intelligence ; état d’une personne abrutie. L’abrutissement d’un individu par l’alcool. On n’arrivait pas à le tirer de son abrutissement.
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ABSCISSE n. f. xviiie siècle. Emprunté du latin des mathématiciens (linea) abscissa, « (ligne) coupée », forme féminine du participe passé de abscindere, « séparer en coupant ».
math. L’une des deux coordonnées permettant de repérer, par rapport à une origine, la position d’un point dans un plan. Porter une grandeur en abscisse et une autre en ordonnée.
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ABSCONS, ‑ONSE adj. xve siècle. Emprunté du latin absconsus, « caché », participe passé de abscondere, « dérober à la vue, dissimuler ».
Obscur, difficile à comprendre. Une théorie absconse. Un philosophe abscons.
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ABSENCE n. f. xiie siècle. Emprunté du latin absentia, dérivé de absens, ‑entis (voir Absent).
1. Le fait d’être absent ; l’état qui en résulte. On a profité de leur absence pour les cambrioler. En cas d’absence, sonnez en face. Votre absence nous peinerait. Son absence fut très remarquée. Faire constater l’absence de quelqu’un. Fam. et iron. Briller par son absence. Loc. En son absence, nous ne pouvons prendre aucune décision. En l’absence de la mère, c’est l’aînée qui tenait la maison.
2. Période pendant laquelle quelqu’un s’absente. Faire de fréquentes absences. Une longue, une courte absence. Une absence prolongée. Spécialt. Les absences répétées d’un élève. Le registre des absences.
3. droit. État d’une personne dont la disparition prolongée peut faire douter qu’elle soit encore en vie. L’absence ne rompt pas les liens du mariage. Présomption d’absence.
4. Le fait de manquer ; le manque. L’absence de pluie depuis plusieurs saisons. Il y a dans cet ouvrage une absence totale de fantaisie. L’observation de cette planète a permis d’y constater l’absence d’atmosphère. Loc. En l’absence de preuves, il fut acquitté.
5. Suspension brusque et passagère de la conscience. Par ext. Défaillance momentanée de la mémoire ou de l’attention. Être sujet à des absences.
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ABSENT, ‑ENTE adj. xiie siècle, ausent. Emprunté du latin absens, ‑entis, participe présent de abesse, proprement « être loin de ».
1. Qui se trouve hors de son lieu habituel de résidence, de sa demeure. Il est absent de Paris. Il est absent de chez lui pour huit jours. J’étais absent lors de sa venue.
2. Qui n’est pas dans le lieu où sa présence était escomptée. Noter le nom des élèves absents. Il est absent du bureau jusqu’à dix heures. Absent pour congé, pour maladie. Il a été porté absent, signalé comme absent. Subst. Pointer les absents. La liste des absents. Dire du mal des absents. Expr. proverbiale. Les absents ont toujours tort, leurs droits, leurs points de vue ne sont pas défendus.
3. droit. Disparu ; dont l’existence est juridiquement incertaine. Les personnes présumées absentes. Subst. Les biens de l’absent sont mis sous séquestre.
Par euphémisme. Pleurer un absent, pleurer un mort.
4. Qui manque, qui fait défaut. L’accentuation et la ponctuation sont absentes de ce devoir.
5. Distrait, sujet à des rêveries. Durant notre conversation, il est resté absent. Avoir l’air absent.
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* ABSENTÉISME n. m. xixe siècle. Emprunté de l’anglais absenteeism, dérivé de absentee, « absent », de to absent, désignant la pratique des grands propriétaires de vivre hors de leurs terres.
Irrégularité répétée et non justifiée dans la fréquentation des lieux de travail. L’absentéisme scolaire. On constate dans cette entreprise un fort taux d’absentéisme.
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ABSENTER (S’) v. pron. xive siècle. Emprunté du bas latin absentare, « rendre absent ».
Quitter un lieu momentanément ou d’une façon durable. Il s’est absenté du bureau pour une heure. Il s’absente tous les huit jours. Fig. Se retirer en soi-même. Il s’absente dans de longues rêveries.
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* ABSIDAL, ‑ALE ou ABSIDIAL, ‑IALE adj. (pl. Absidaux, ‑dales ; ‑diaux, ‑diales). xixe siècle, absidat ; xxe siècle, absidial. Dérivés d’abside.
Relatif à une abside. Un plan absidal ou absidial. Qui se trouve dans l’abside d’une église. Une chapelle absidale ou absidiale.
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ABSIDE n. f. xvie siècle. Emprunté du bas latin absida, en latin classique absis, ‑idis, du grec hapsis, « arc, voûte ».
1. Construction en forme d’hémicycle ou de polygone qui constitue, derrière le chœur, l’extrémité d’une église.
2. Par ext. La partie extérieure de l’abside, le chevet et les chapelles des transepts ou du rond-point.
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* ABSIDIOLE n. f. xixe siècle. Dérivé d’abside.
Une des petites chapelles en hémicycle construites autour de l’abside ou sur les bras du transept d’une église.
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ABSINTHE n. f. xiiie siècle, absince. Emprunté du latin absinthium, du grec apsinthion.
1. bot. Variété d’armoise, plante vivace de la famille des Composées, amère et aromatique.
2. Liqueur alcoolisée, de couleur verte, à base de feuilles d’absinthe. L’absinthe était appelée au xixe siècle la fée verte. La fabrication et la vente d’absinthe sont interdites en France.
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ABSOLU, ‑UE adj. et n. xie siècle, asolu. Emprunté du latin absolutus, « achevé », participe passé de absolvere, « se délier de, s’acquitter de », d’où « achever, parfaire ».
I. Adj. 1. Qui ne dépend que de soi ; souverain, sans limite et sans contrôle. Pouvoir absolu. Monarchie absolue, par opposition à Monarchie constitutionnelle. Souverain, monarque absolu. Maître absolu. Le caractère absolu de la puissance divine.
Par ext. Impérieux, entier. Une personne absolue dans ses jugements. Un caractère absolu. Parler d’un ton absolu, péremptoire. C’est un ordre absolu.
2. Sans restriction, sans réserve ; intégral, complet. Une confiance, une discrétion absolue. Une absolue certitude. Un remède d’une absolue innocuité. Je suis dans l’absolue nécessité de me passer de vos services. J’exige de vous une obéissance absolue, un silence absolu. Il vit dans une solitude absolue. Son désintéressement est absolu. Défense absolue de fumer. Loc. En règle absolue, selon une règle qui ne devrait comporter aucune exception.
3. phil. Qui ne comporte, qui n’admet aucune condition. Nécessité absolue. Les vérités absolues.
Par ext. Parfait, pur, sans mélange. L’Être absolu. L’amour absolu. Une passion absolue. Donner à un mot son sens absolu, son sens fort, plein.
4. Que l’on considère en soi, indépendamment de toute comparaison. Le Vrai, le Beau absolu.
5. Spécialt. droit. Majorité absolue, égale à la moitié des suffrages exprimés plus un, par opposition à Majorité relative. – math. Valeur absolue, valeur d’une expression ou d’un nombre algébrique sans considération de son signe algébrique. – chim. Alcool absolu, alcool contenant moins de 1 % d’eau. – phys. Température absolue, qui s’exprime en kelvins (symb. K) à partir du zéro absolu correspondant à la température de –273,15 degrés Celsius (symb. C) de l’échelle légale. Mouvement absolu, celui d’un corps envisagé par rapport à un repère fixe, immobile. – gramm. Superlatif absolu, par opposition à Superlatif relatif. Dans « Ce spectacle est très beau », « très beau » est un superlatif absolu. Emploi absolu d’un verbe, son emploi sans complément d’objet. Dans la phrase « Depuis qu’il boit, c’est une épave », l’emploi du verbe « boire » est absolu. En grammaire grecque et latine. Ablatif, génitif absolu, cas que ne régit aucun des mots exprimés dans la proposition. Proposition participiale absolue, équivalant à une circonstancielle, mais seulement juxtaposée ou incise.
II. N. m. 1. Ce qui ne dépend de rien, dont tout dépend et qui porte en soi-même sa raison d’être. Passer du relatif à l’absolu. Les alchimistes étaient à la recherche de l’Absolu, de l’élément unique d’où tout découle.
Par ext. Idéal de perfection. Un jeune homme épris d’absolu. Un esprit en quête d’absolu. Certains ont fait de l’œuvre d’art un absolu.
Titre célèbre : La Recherche de l’absolu, d’Honoré de Balzac (1834).
2. Loc. adv. Dans l’absolu, indépendamment de toute circonstance ou de toute condition. Raisonner dans l’absolu. Juger quelque chose dans l’absolu.
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ABSOLUMENT adv. xiiie siècle. Dérivé d’absolu.
1. Souverainement, sans limite ni contrôle. Le monarque entendait gouverner absolument. Il commande absolument.
Par ext. De manière impérieuse, péremptoire. Il aime à trancher absolument de toutes choses. On eut beau lui dire qu’il ne devait pas partir, il le voulut absolument. Son père lui défendit absolument de la revoir.
2. Entièrement, tout à fait ; sans réserve ni restriction ; résolument, rigoureusement. C’est absolument exclu. Cela n’est pas absolument exact. Je désapprouve absolument cette initiative. Il nia absolument le fait. Cela m’est absolument égal. Je n’y comprends absolument rien. Elle dispose absolument de tout dans la maison. Il s’en remet absolument à vous. Il est absolument libre de ses mouvements. phil. Sans condition. Dieu est absolument. Loc. Absolument pas, pas du tout. Nous n’avions absolument pas l’intention de vous blesser. Par affaibl. et abusivt. « Vous parlez sérieusement ? – Absolument. »
3. Absolument parlant, à s’en tenir à la chose elle-même, sans considérer les circonstances. Absolument parlant, c’est interdit. Cette raison n’est pas mauvaise, absolument parlant.
4. De toute nécessité, impérativement ; à tout prix. Il faut absolument que vous partiez. Vous devez absolument prendre du repos. J’ai absolument besoin de le rencontrer. Il tient absolument à avoir le dernier mot. Par affaibl. Il faut absolument lire ce livre.
5. gramm. Sans complément. Prendre, employer un verbe absolument.
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ABSOLUTION n. f. xiie siècle. Emprunté du latin absolutio, « acquittement, délivrance ».
Action d’absoudre.
1. droit. Sentence rendue par un tribunal qui, sans nier la culpabilité d’un accusé, reconnaît qu’elle ne donne lieu à l’application d’aucune peine. Le fait incriminé n’étant pas prévu dans la loi pénale, le tribunal a prononcé l’absolution.
2. relig. chrétienne. Action par laquelle un ministre du culte remet les péchés, au nom de Dieu, en prononçant une formule sacramentelle. Donner l’absolution. Il était à l’article de la mort lorsqu’il a reçu l’absolution. Par ext. Pardon accordé. Les services qu’il a rendus lui ont valu l’absolution de ses fautes passées.
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ABSOLUTISME n. m. xviiie siècle. Dérivé d’absolu, d’après le latin absolutus (voir Absolu).
1. Théorie ou pratique d’un gouvernement exerçant une autorité absolue. L’absolutisme de Pierre le Grand. Les désordres sociaux ont parfois, par réaction, conduit à l’absolutisme.
2. Par ext. Manière d’être d’une personne intransigeante dans ses idées ou n’admettant pas de limitation à ses volontés.
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ABSOLUTISTE adj. xixe siècle. Dérivé d’absolutisme.
Partisan de l’absolutisme ; relatif à l’absolutisme. Théorie absolutiste. Subst. Un, une absolutiste.
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ABSOLUTOIRE adj. xive siècle. Emprunté du latin absolutorius, dérivé de absolutum, supin de absolvere (voir Absolu).
droit. Qui entraîne l’absolution de la faute. Faire valoir une excuse absolutoire.
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ABSORBANT, ‑ANTE adj. xive siècle. Participe présent d’absorber.
1. Qui absorbe. Un tissu absorbant. Poudre, ouate absorbante. Le pouvoir absorbant d’une substance, sa capacité d’absorber des liquides, des gaz, des radiations et de les retenir. Subst. Un absorbant.
2. Fig. Qui s’empare de l’esprit et l’occupe tout entier. Un jeu absorbant. Des occupations, des pensées absorbantes.
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* ABSORBÉ, ‑ÉE adj. xviiie siècle. Participe passé d’absorber au sens d’« occuper tout entier ».
Dont l’esprit est tout entier occupé à quelque chose. Elle semblait absorbée dans ses pensées. Par méton. Il avait l’air absorbé et ne voulait pas être dérangé.
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ABSORBER v. tr. xie siècle, assorber, « engloutir ». Emprunté du latin absorbere, « avaler ».
1. Faire ou laisser pénétrer en soi et retenir un liquide, un gaz, une radiation. L’éponge absorbe l’eau. Les plantes absorbent par leurs racines des éléments nutritifs. Le gaz carbonique est absorbé par la chlorophylle des feuilles. Le noir absorbe la lumière. Pron. Disparaître par absorption. Les pluies s’absorbent dans le sable.
2. Boire, se nourrir de, ingérer. Absorber du lait, de la nourriture. Le malade n’a rien absorbé depuis trois jours.
3. Consumer entièrement. Les frais ont absorbé une grande partie de la succession. Cette dépense a absorbé toutes ses économies.
4. Intégrer par fusion ou annexion. Cette société a rapidement absorbé les petites entreprises de la région.
5. Occuper tout entier. Ses fonctions l’absorbent jour et nuit. C’est un travail qui vous absorbera pendant plusieurs mois. Pron. S’absorber dans ses réflexions, dans la lecture.
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ABSORPTION n. f. xvie siècle. Emprunté du latin chrétien absorptio, « engloutissement », variante de absorbitio, dérivé de absorbitum, supin de absorbere (voir Absorber).
1. Action d’absorber ; résultat de cette action. L’absorption de la pluie par un terrain sablonneux. phys. Diminution totale ou partielle de l’énergie d’un rayonnement traversant une substance ou un milieu déterminé. Absorption des rayons solaires par la couche atmosphérique. – chim. Rétention par certaines substances d’un gaz ou d’un liquide qui pénètre à l’intérieur de celles-ci. Absorption d’un colorant par une fibre. Absorption de gaz par le charbon. – physiol. Passage, dans le sang et la lymphe, de l’eau, des sels minéraux, des produits de la digestion. Absorption intestinale du glucose. – bot. Absorption d’eau et de sels minéraux par les racines.
2. Action de boire ou de manger. L’absorption excessive d’alcool lui est nuisible. Par ext. Action d’avaler ou de respirer une substance nocive. Il a failli mourir d’une absorption excessive de tranquillisants.
3. Disparition par fusion ou annexion. L’absorption de l’individu dans la masse. L’absorption d’une entreprise par une autre.
4. État d’un esprit absorbé dans un travail, une lecture, une rêverie.
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ABSOUDRE v. tr. (j’absous, il absout, nous absolvons ; j’absolvais, nous absolvions ; pas de passé simple ; j’absoudrai ; j’absoudrais ; absous, absolvons ; que j’absolve ; pas d’imparfait du subjonctif ; absolvant ; absous , absoute). xe siècle. Du latin absolvere au sens de « délier de, acquitter » (voir Absolu).
1. droit. Exempter un accusé d’une peine, non parce qu’il est innocent, mais parce que la loi ne permet pas de le punir. Selon la loi, l’amnistie ou la prescription permet d’absoudre un coupable.
2. relig. chrétienne. Remettre les péchés à. Absoudre un pénitent. Par ext. Pardonner, excuser. Je vous absous pour cette fois.
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ABSOUTE n. f. xive siècle, absolte. Forme féminine substantivée du participe passé d’absoudre.
liturg. cathol. Anciennt. Absolution publique donnée le Jeudi saint avant la messe. Auj. Prières dites par le prêtre au terme de la liturgie des défunts.
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* ABSTÈME adj. xvie siècle. Du latin abstemius, « sobre ».
Rare. Qui s’abstient totalement de l’usage du vin et, par ext., de toute boisson alcoolisée. La religion islamique exige que les fidèles soient abstèmes. Subst. Un, une abstème.
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ABSTENIR (S’) v. pron. (se conjugue comme Tenir). xie siècle, (s’)astenir. Emprunté, avec adaptation d’après tenir, du latin abstinere, « (se) tenir à l’écart de ».
1. S’interdire de faire quelque chose ou se priver de l’usage de quelque chose. S’abstenir de certains aliments. S’abstenir de vin, de tabac. Elle s’est abstenue d’applaudir. S’abstenir de tout commentaire.
2. Ne pas agir, renoncer à agir. Dans ce cas, le mieux est de s’abstenir. Expr. proverbiale. Dans le doute, abstiens-toi.
Spécialt. Ne pas prendre part à un vote, à une délibération ; ne pas exprimer son opinion au cours d’un vote ou d’une délibération. Les électeurs se sont abstenus massivement.
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ABSTENTION n. f. xiie siècle, astensïum, au sens d’« abstinence ». Emprunté du bas latin abstentio, dérivé de abstentum, supin de abstinere (voir Abstenir).
Action de s’abstenir de l’exercice d’un droit, d’une fonction, d’un usage ; résultat de cette action. Sur cette question, il penchait pour l’abstention. Spécialt. Refus de prendre part à un vote ou d’apporter sa voix dans une délibération. Pour ce projet de loi, l’opposition prônait l’abstention. Un taux d’abstention relativement stable. Par méton. Absence volontaire de vote. Il y eut dix votes favorables, un contre, et une abstention.
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* ABSTENTIONNISME n. m. xixe siècle. Dérivé d’abstention.
Attitude de ceux qui, dans un corps électoral, manifestent leur indifférence ou leur opposition en ne prenant pas part au vote. Par ext. Phénomène social qui traduit l’éloignement d’un nombre croissant de citoyens par rapport à l’enjeu des luttes électorales. L’aggravation de l’abstentionnisme annonce souvent le déclin des démocraties.
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* ABSTENTIONNISTE adj. xixe siècle. Dérivé d’abstention.
Qui s’abstient de participer à une élection, à un scrutin. Les électeurs abstentionnistes. Subst. Un, une abstentionniste.
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ABSTINENCE n. f. xiie siècle. Emprunté du latin abstinentia, « action de s’abstenir ».
Renonciation partielle ou totale, par principe, hygiène ou pénitence, à la consommation de certains aliments, à la satisfaction d’un besoin, d’un désir. S’astreindre à une abstinence prolongée. Abstinence de boissons fortes. Jours d’abstinence, jours où l’Église catholique interdit de consommer de la viande. Aujourd’hui, l’abstinence est de règle le Mercredi des Cendres, les vendredis de carême et le Vendredi saint.
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ABSTINENT, ‑ENTE adj. xiie siècle. Emprunté du latin abstinens, ‑entis, participe présent de abstinere (voir Abstenir).
Qui renonce à l’usage de certains aliments, de certaines boissons, de certains plaisirs, soit par obéissance aux prescriptions de sa religion, soit par souci d’éthique ou d’hygiène.
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ABSTRACTEUR n. m. xvie siècle. Emprunté du latin médiéval abstractor, terme d’alchimie, dérivé de abstractus (voir Abstrait).
Seulement dans l’expression Abstracteur de quintessence. Anciennt. Alchimiste qui extrayait la partie la plus subtile d’un corps. Auj. Fig. Celui qui se complaît dans les idées abstraites et les subtilités excessives. Ellipt. C’est un abstracteur. En apposition. Un esprit abstracteur.
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ABSTRACTION n. f. xiiie siècle. Emprunté du bas latin abstractio, dérivé de abstractum, supin de abstrahere (voir Abstraire).
1. Action d’abstraire, d’isoler dans un objet un caractère pour le considérer séparément. L’homme est capable d’abstraction et de généralisation. Expr. Faire abstraction de, écarter par la pensée, ne pas prendre en considération. Pour bien juger des hommes, il faut ne considérer que leur mérite et faire abstraction de leur fortune. Abstraction faite de la langue, souvent incorrecte, cet ouvrage n’est pas sans mérite.
2. Idée, représentation, qualité, propriété isolée par la pensée. Le point géométrique est une abstraction. Les concepts de couleur, de forme, de volume sont des abstractions. Par ext. Idée abstraite, par opposition aux faits concrets, à la réalité vécue. Pour qui habite ce faubourg, la misère n’est pas une abstraction.
3. Péj. Vue de l’esprit qui néglige la réalité, les faits. C’est un esprit chimérique : il se perd dans des abstractions.
4. bx-arts. Procédé ou doctrine de l’art abstrait ; ensemble d’œuvres répondant aux critères de l’art abstrait.
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ABSTRAIRE v. tr. (se conjugue comme Traire). xive siècle. Emprunté du latin abstrahere, « enlever en tirant, retirer, arracher », et « isoler par la pensée ».
1. Séparer par l’esprit un ou plusieurs caractères d’un être, d’un objet, d’une notion. Abstraire les accidents de la substance.
2. Pron. S’abstraire, s’isoler du milieu environnant pour concentrer sa pensée sur l’objet de sa méditation. Il a une telle faculté de s’abstraire qu’il peut travailler au milieu du bruit.
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ABSTRAIT, ‑AITE adj. xive siècle. Emprunté du latin abstractus, « isolé (de la matière) par la pensée », participe passé de abstrahere (voir Abstraire).
1. Qui est le résultat d’une abstraction. Terme abstrait, désignant une qualité, par opposition à Terme concret. Blancheur, noirceur, pureté sont des termes abstraits. Nombre abstrait, considéré seulement comme faisant partie d’une collection d’unités indépendamment de l’espèce réelle de ces unités, par opposition à Nombre concret. Subst. Ce qui est abstrait, par opposition à Concret. Se perdre dans l’abstrait. Raisonner dans l’abstrait.
2. Qui use d’abstractions, qui opère sur des relations. La pensée abstraite. L’algèbre, la géométrie sont des sciences abstraites.
3. Péj. Qui se perd dans les abstractions. Ce discours est trop abstrait. Une argumentation abstraite.
4. bx-arts. Se dit d’un art qui combine lignes, couleurs ou formes pour leur valeur esthétique ou émotionnelle, en s’affranchissant des contraintes de la représentation. L’art abstrait ou, ellipt., l’abstrait est aussi appelé art non figuratif. Par méton. Un peintre abstrait ou, ellipt., un abstrait.
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ABSTRAITEMENT adv. xvie siècle. Dérivé d’abstrait.
D’une manière abstraite. S’exprimer abstraitement. Raisonner abstraitement.
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ABSTRUS, ‑USE adj. xvie siècle. Emprunté du latin abstrusus, participe passé de abstrudere, « cacher profondément ».
Difficile à saisir par l’esprit. Un raisonnement abstrus. Une pensée abstruse.
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ABSURDE adj. et n. m. xiiie siècle, absorde. Emprunté du latin absurdus, « discordant, dissonant, hors de propos ».
1. Adj. Qui va contre la raison, la logique, le sens commun. Un raisonnement absurde. C’est une idée absurde. Il est absurde d’agir comme vous le faites. Une conduite absurde. Une supposition absurde. Ce que vous dites là est absurde.
2. N. m. Ce qui viole les normes de la logique, ce qui est contradictoire, déraisonnable. Tomber dans l’absurde. Raisonnement par l’absurde, consistant à démontrer qu’une proposition est vraie par l’énoncé des conséquences qui découlent de la proposition contradictoire. Démonstration par l’absurde. Spécialt. L’absurde, l’abîme entre les aspirations de l’homme et son expérience vécue ; l’absence de fins dernières. Le sentiment de l’absurde. La philosophie, le théâtre de l’absurde.
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ABSURDEMENT adv. xvie siècle. Dérivé d’absurde.
D’une façon absurde. Raisonner, parler absurdement.
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ABSURDITÉ n. f. xive siècle. Emprunté du latin chrétien absurditas, « dissonance, discordance ».
1. Caractère de ce qui est contraire à la raison, à la logique, au bon sens. L’absurdité d’une assertion, d’un raisonnement, d’une conduite. Spécialt. L’absurdité de l’existence, le fait qu’elle est perçue comme précaire, contingente, injustifiable.
2. Parole, idée, action dénuée de sens, de bon sens. Il nous a débité mille absurdités. Ce projet est une absurdité.
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ABUS n. m. xive siècle. Emprunté du latin abusus, de abuti, « user complètement de, détourner de son usage, mésuser ».
1. Usage mauvais ou excessif de quelque chose. L’abus qu’il a fait de ses richesses, de ses forces, de son autorité, de sa santé. L’abus de l’alcool, du tabac. Faire des abus de nourriture. L’abus de la force. L’abus des épithètes dans une description. Spécialt. Abus de langage, le fait d’employer, sciemment ou par erreur, un mot dans un sens qui n’est pas le sien. C’est par abus de langage que le mot « achalandé » a pris le sens de « bien fourni en marchandises ».
2. Usage établi dans une société à l’avantage des uns et généralement au détriment des autres. Un abus manifeste. Tolérer, réformer les abus. La chasse aux abus.
3. droit. Abus d’autorité, contrainte morale exercée sur une personne pour lui faire accomplir un acte juridique. Abus de pouvoir, le fait, pour un fonctionnaire, d’outrepasser les droits liés à sa fonction. Abus de confiance, délit consistant à détourner ou à dissiper des objets, valeurs ou documents remis en vertu d’un contrat. Abus de droit, faute commise par le titulaire d’un droit qui utilise ce droit en le détournant de son but. Abus de jouissance, le fait de dégrader ou de laisser dépérir le fonds dont on a l’usage ou l’usufruit. Abus de biens sociaux, délit commis par les dirigeants d’une société par actions ou d’une société à responsabilité limitée, qui ont utilisé les biens ou le crédit de la société à des fins personnelles.
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ABUSER v. tr. et intr. xive siècle. Dérivé d’abus.
1. V. tr. Tromper, duper. Abuser l’ennemi par ses manœuvres. Il l’a abusée par de fausses promesses. Pron. C’était hier, si je ne m’abuse.
2. V. intr. Faire usage de quelque chose avec excès, sans mesure. Abuser du vin, des somnifères. Abuser de ses forces. Abuser des métaphores, des citations. Par ext. Tirer un profit excessif. Vous abusez de ma patience, de ma bonté. Il abuse de son crédit pour imposer une injustice. Ils ont abusé de notre crédulité. Abuser de quelqu’un, user avec excès de sa complaisance, de sa bonté ou de sa naïveté. Ces enfants abusent sans vergogne de leur père. Spécialt. Abuser d’une femme, la violer.
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ABUSIF, ‑IVE adj. xive siècle. Emprunté du bas latin abusivus, dérivé de abusum, supin de abuti (voir Abus).
1. Qui constitue un abus ; qui est contraire aux lois, aux règles. Procédure abusive. Privilège abusif. Pouvoir abusif. L’emploi abusif d’un mot.
2. Excessif. L’emploi abusif des médicaments. Vendre à un prix abusif.
3. Spécialt. Père abusif, mère abusive, qui, par égoïsme, veut l’affection sans partage d’un enfant. Veuve abusive, qui exploite dans son propre intérêt la mémoire de son mari.
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ABUSIVEMENT adv. xive siècle. Dérivé d’abusif.
1. D’une façon qui outrepasse les droits conférés par la loi ou les règlements. Cet homme a été emprisonné abusivement.
2. D’une façon impropre. Le mot « errement », qui signifie « manière habituelle d’agir », est abusivement employé pour « erreur ».
3. Avec excès. Il mange et boit abusivement.
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* ABYME ou ABYSME n. f.
Seulement dans la locution En abyme, en abysme. Voir Abîme.
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ABYSSAL, ‑ALE adj. (pl. Abyssaux, ‑ales). xvie siècle, en théologie, dans amour abyssal ; xixe siècle, au sens actuel. Dérivé savant du latin chrétien abyssus (voir Abysse).
Relatif aux grandes profondeurs marines. La faune, la flore abyssale. Les poissons abyssaux sont souvent munis d’organes lumineux. Fig. et fam. Immense, insondable. Il est d’une stupidité abyssale.
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ABYSSE n. m. xixe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin chrétien, du grec abussos, « sans fond ».
Région sous-marine très profonde. Certains abysses dépassent dix mille mètres.
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ACABIT n. m. xve siècle, au sens d’« accident », attestation isolée ; xviie siècle, au sens actuel. De l’ancien provençal *acabit, restitué d’après le verbe cabir, caber, « employer ».
1. Vieilli. Qualité bonne ou mauvaise d’une denrée, d’une marchandise. Des fruits de bon acabit.
2. Fig., fam. et le plus souvent péj. En parlant des personnes. Genre, catégorie. Il ne fréquente que des gens de son acabit, du même acabit. Il faut se méfier des individus de cet acabit.
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ACACIA n. m. xive siècle, acacie. Emprunté du latin acacia, du grec akakia.
Arbre ou arbrisseau de la famille des Mimosacées dont il existe de nombreuses espèces. Deux espèces d’acacias fournissent l’une la gomme arabique, l’autre la gomme du Sénégal.
Spécialt. Faux acacia ou, improprement, acacia, variété de robinier à rameaux épineux et à fleurs blanches et odorantes, disposées par grappes. Du miel d’acacia.
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ACADÉMICIEN, ‑IENNE n. xvie siècle, au sens 1 ; xviie siècle, au sens 2. Dérivé savant du latin academicus (voir Académique).
1. N. m. Philosophe de l’école platonicienne dite Académie.
2. N. Personne qui fait partie d’une compagnie de gens de lettres, de savants ou d’artistes, nommée Académie. Les quarante académiciens de l’Académie française. Les académiciens della Crusca. Une nouvelle académicienne.
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ACADÉMIE n. f. xvie siècle. Emprunté de l’italien ac(c)ademia, lui-même, par l’intermédiaire du latin Academia, du grec Akadêmia, proprement « jardin d’Akadémos ».
1. À Athènes, jardin où Platon enseigna au début du ive siècle av. J.-C. Par méton. L’école de Platon et de ses disciples.
2. Société composée de personnes qui se sont distinguées principalement dans les lettres, les sciences, les arts ; lieu où ces personnes se réunissent. L’académie des Jeux floraux est considérée comme la plus ancienne de France. Les académies se recrutent par cooptation. L’Académie de médecine. L’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. L’Académie della Crusca, à Florence. L’Académie française, l’Académie des inscriptions et belles-lettres, l’Académie des sciences, l’Académie des beaux-arts, l’Académie des sciences morales et politiques forment l’Institut de France. Sans complément. Un discours de réception à l’Académie, à l’Académie française. Le Dictionnaire de l’Académie. Les quarante de l’Académie.
Par anal. Litt. Cercle de personnes liées par des goûts, des buts communs. Une académie de beaux esprits. Une académie de gastronomes.
3. Lieu où l’on s’exerce à la pratique d’un art. Académie de dessin et de peinture. Académie de danse. L’Académie nationale de musique et de danse, le théâtre de l’Opéra.
4. enseign. Circonscription universitaire dirigée par un recteur qui administre les trois degrés d’enseignement. L’académie de Strasbourg, de Bordeaux. Inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’Éducation nationale.
5. bx-arts. Figure entière, isolée, peinte ou dessinée d’après un modèle nu, et servant d’étude. Dessiner une académie. Fam. Forme du corps nu. Elle a une belle académie.
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ACADÉMIQUE adj. xvie siècle, au sens 1. Emprunté du latin academicus, dérivé de Academia (voir Académie).
1. Propre à la philosophie platonicienne.
2. Relatif à une académie. Une séance, une élection, un discours académique.
3. Conforme aux règles, aux usages, au point d’être conventionnel. Style académique. Peinture académique. Un art académique. Par méton. Un peintre académique.
4. enseign. Qui a rapport à une académie, circonscription universitaire placée sous l’autorité d’un recteur. Les bureaux de l’inspection académique. Spécialt. Les Palmes académiques, décoration conférée au titre de l’Éducation nationale. Chevalier, officier, commandeur des Palmes académiques.
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ACADÉMISME n. m. xixe siècle. Dérivé d’académie au sens 3.
Observation stricte des règles et des procédés enseignés dans les académies.
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* ACADIEN, ‑IENNE adj. xixe siècle. Dérivé d’Acadie.
Relatif à l’Acadie, région orientale du Canada où s’installèrent des colons français au xviie siècle. Les populations acadiennes. Subst. Un Acadien, une Acadienne. Les Acadiens exilés en Louisiane au milieu du xviiie siècle et leurs descendants sont appelés cadjins. L’acadien, le parler français des Acadiens.
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ACAGNARDER v. tr. et pron. xvie siècle. Dérivé de cagnard I, « fainéant comme un chien couché ».
1. V. tr. Vieilli. Amollir, rendre paresseux.
2. Auj. V. pron. Rester oisif, paresser. S’acagnarder auprès du feu, dans un fauteuil.
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ACAJOU n. m. xvie siècle, acaïou, « anacarde » ; xviie siècle, au sens actuel. Emprunté du portugais acaju, fruit du cajueiro, arbre du Brésil.
Arbre exotique de la famille des Méliacées dont une variété fournit un bois dur, rougeâtre, employé dans l’ébénisterie, la tabletterie, etc. Par méton. Ce bois lui-même. Un secrétaire d’acajou. En apposition. Couleur acajou ou, ellipt., acajou, d’un brun rougeâtre. Des cheveux acajou.
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ACANTHE n. f. xve siècle. Emprunté du latin acanthus, du grec akanthos, de akantha, « épine ».
1. Plante à très grandes feuilles dont une espèce est remarquable par la beauté de ses feuilles découpées en lobes profonds.
2. archit. Feuille d’acanthe, ornement imité de la feuille de l’acanthe. Le chapiteau corinthien est orné de feuilles d’acanthe.
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* A CAPPELLA loc. xixe siècle. Emprunté de l’italien a cappella, locution formée de la préposition a, « à », et de cappella, « chapelle ».
mus. Sans accompagnement instrumental. Chanter a cappella.
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ACARIÂTRE adj. xve siècle, au sens de « fou ». Dérivé, sous l’influence du latin acer, « aigre », du français Achaire, nom d’un saint qui passait pour guérir la folie.
D’une humeur aigre et querelleuse. Un voisin acariâtre. Une femme acariâtre. Par méton. Un caractère acariâtre.
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* ACARIENS n. m. pl. xixe siècle. Dérivé d’acarus.
zool. Ordre d’Arachnides de petite taille, souvent parasites de l’homme, d’animaux et de plantes. Les sarcoptes, les tiques appartiennent à l’ordre des Acariens. Au sing. Le trombidion est un acarien.
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ACARUS (s se prononce) n. m. xviiie siècle. Emprunté du latin scientifique acarus, du grec akari, « ciron ».
zool. Sarcopte de la gale.
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ACAULE adj. xixe siècle. Dérivé savant du grec kaulos, « tige », avec le préfixe a‑ privatif.
bot. Dont la tige est si courte qu’elle est à peine visible.
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ACCABLANT, ‑ANTE adj. xviie siècle. Participe présent d’accabler.
1. Qui fait plier sous son poids. Porter un fardeau accablant.
2. Qui enlève toute possibilité de réagir, de se défendre. Une chaleur, une moiteur accablante. Fig. Un témoignage accablant. Une preuve accablante. Ce fut pour eux une défaite accablante.
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ACCABLEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé d’accabler.
État d’une personne accablée par la maladie, l’affliction, la souffrance, etc. L’accablement de la fièvre. L’accablement du chagrin. Cette nouvelle l’a plongé dans l’accablement le plus profond.
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ACCABLER v. tr. xive siècle, au sens d’« abattre des arbres ». Dérivé du normand cabler, « abattre », qui remonte au latin populaire *catabola, « catapulte ».
1. Faire plier sous le poids. Accabler un mulet sous la charge. Par anal. Faire plier un adversaire. Les défenseurs du fort étaient accablés sous le nombre.
2. Faire supporter à quelqu’un une charge pénible, qui excède ses forces, ses capacités de réaction ou de défense. Accabler quelqu’un de travail. Accabler le peuple d’impôts, de corvées. Fig. La douleur l’accable. Il est accablé de chagrin, de fatigue. Il a l’air accablé. Spécialt. Les témoignages accablent l’accusé.
3. Attaquer, assaillir. Accabler quelqu’un de reproches, d’injures. Par exag. Cet enfant m’accable de questions. Par antiphrase. Fournir en abondance, combler de. On l’a accablé de cadeaux. Elle fut accablée de compliments.
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ACCALMIE n. f. xviiie siècle. Dérivé de calmir.
1. Calme momentané succédant à un coup de vent. Une brève accalmie. Le navire a profité d’une accalmie pour entrer dans le port.
2. Fig. Moment de calme, de repos, faisant suite à une période d’agitation, de crise. Sa souffrance ne connaît pas d’accalmie. Une période d’accalmie. Les transactions commerciales ont connu ces derniers temps une soudaine accalmie. Une courte accalmie suivit le pilonnage de nos positions par l’artillerie ennemie.
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ACCAPAREMENT n. m. xviiie siècle. Dérivé d’accaparer.
Action d’accaparer ; résultat de cette action. L’accaparement des blés, des farines. Fig. L’accaparement des moyens d’expression.
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ACCAPARER v. tr. xviie siècle. Emprunté de l’italien accaparrare, « retenir une marchandise en donnant des arrhes », dérivé de caparra, « arrhes ».
1. Acheter ou retenir en quantité considérable une denrée, une marchandise, pour la rendre plus chère en la rendant plus rare. Accaparer des denrées de première nécessité. Il était accusé d’avoir accaparé tous les blés de la province.
2. Prendre pour soi, capter au détriment d’autrui. Accaparer les places, les honneurs, les faveurs. Fig. Accaparer la conversation. Accaparer l’attention du public.
3. Occuper exclusivement. Son travail l’accapare. Elle est accaparée par ses enfants.
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ACCAPAREUR, ‑EUSE n. xviiie siècle. Dérivé d’accaparer.
Personne qui achète ou retient une marchandise afin de la raréfier et d’en faire monter le prix. Un accapareur de sucre.
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* ACCASTILLAGE n. m. xviie siècle. Dérivé d’accastiller.
marine. Anciennt. Ensemble constitué par les gaillards d’avant et d’arrière ; partie supérieure des œuvres mortes, généralement recouverte de décorations et de sculptures. Un accastillage orné de moulures.
Désigne aujourd’hui les constructions et les équipements présents sur la superstructure d’un bateau. Les capots, le rouf, la timonerie font partie de l’accastillage. Spécialt. Petit accastillage ou, simplement, accastillage, l’ensemble des appareils utilisés sur le pont d’un bâtiment de plaisance, en particulier ceux qui servent à manœuvrer les cordages, les chaînes et les voiles. L’accastillage comprend les cabestans, les manilles, les poulies, les feux de route.
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* ACCASTILLER v. tr. xviie siècle. Emprunté de l’espagnol acastillar, « fortifier », puis de même sens, lui-même dérivé de castillo, « château ».
marine. Pourvoir un navire de son accastillage. Surtout au participe passé, adjt. Ce voilier est à vendre tout accastillé.
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ACCÉDER v. intr. (se conjugue comme Céder). xiiie siècle, au sens 1 ; xviiie siècle, au sens 3. Emprunté du latin accedere, « s’approcher de, parvenir à ».
1. Avoir accès. On accédait à cette terrasse par quelques marches. Par ext. Accéder à des dossiers confidentiels, pouvoir en prendre connaissance.
2. Parvenir à une dignité, à une fonction élevée, à un état ou à un niveau supérieur. Accéder au trône, à la magistrature suprême, à un poste important. Accéder aux honneurs. Accéder à l’indépendance. Par ext. Accéder à la propriété, à la culture.
3. Répondre favorablement, acquiescer. Accéder à un désir, à une prière.
4. chancellerie. Vieilli. Se joindre à d’autres en adhérant à. Accéder à une convention.
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ACCÉLÉRATEUR, ‑TRICE adj. et n. xviie siècle. Dérivé d’accélérer.
I. Adj. Qui accroît la vitesse. Force accélératrice.
II. N. m. 1. techn. Dans un moteur, organe qui, en réglant l’admission des gaz, permet d’accroître ou de réduire la vitesse de rotation. Par méton. Dans une voiture automobile, pédale commandant cet organe. Appuyer sur l’accélérateur.
2. chim. Substance destinée à rendre plus rapide la vitesse d’une réaction. Accélérateur de durcissement du béton. Accélérateur de prise. Accélérateur photographique.
3. phys. Accélérateur de particules, appareil utilisant des forces électriques et magnétiques pour communiquer de hautes énergies à des particules chargées électriquement sur des trajectoires déterminées. Le cyclotron est un accélérateur de particules.
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ACCÉLÉRATION n. f. xive siècle. Emprunté du latin acceleratio, dérivé de acceleratum, supin de accelerare (voir Accélérer).
Augmentation de la vitesse. L’accélération du rythme cardiaque après un effort ou dans certaines maladies. L’accélération d’une réaction chimique. En physique, l’accélération est égale à la variation de la vitesse par unité de temps. L’accélération d’un corps en chute libre. L’accélération des travaux permettrait d’achever le gros œuvre avant l’hiver. Absolt. Cette voiture a une bonne accélération. Loc. fig. L’accélération de l’Histoire, la rapidité accrue que certains observateurs croient constater dans la succession des évènements.
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* ACCÉLÉRÉ, ‑ÉE adj. et n. xviie siècle, comme adjectif. Participe passé d’accélérer.
1. Adj. Qui a une vitesse accrue par rapport à la normale. Marcher d’un pas accéléré. Travailler à une cadence accélérée. Une respiration accélérée. Un pouls accéléré. mécan. Mouvement uniformément accéléré, dont la vitesse s’accroît d’une quantité constante à chaque unité de temps.
2. N. m. cinéma. Procédé permettant d’obtenir, à la projection, un mouvement plus rapide que dans la réalité. Représenter en accéléré la métamorphose d’un papillon, l’éclosion d’une rose.
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ACCÉLÉRER v. tr. (se conjugue comme Céder). xive siècle. Emprunté du latin accelerare, de celer, « rapide », avec le préfixe ad‑, « vers, à ».
Rendre plus rapide. Accélérer le pas, la marche. Il faut accélérer les travaux. Pron. Le pouls s’accélère en cas de fièvre. Fig. Rendre plus prompt. Accélérer la prise d’une décision. Accélérer des démarches administratives.
Absolt. Augmenter la vitesse de rotation d’un moteur et, par méton., appuyer sur l’accélérateur d’un véhicule. Dans la ligne droite, il accéléra.
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ACCENT n. m. xiiie siècle, comme terme de phonétique. Emprunté du latin accentus, « intonation ».
1. phon. Élévation du ton, de la voix sur une syllabe déterminée à l’intérieur d’un mot ou d’un groupe de mots. Accent tonique. Accent d’intensité, qui frappe avec plus de force une syllabe. Accent de hauteur, qui rend une syllabe plus élevée, plus aiguë. Accent d’insistance, déplacement de l’accent tonique par emphase. – gramm. Signe graphique placé sur une voyelle pour en indiquer la valeur ou pour distinguer un mot de ses homonymes. L’accent aigu, l’accent grave, l’accent circonflexe. C’est par un accent grave qu’on distingue « à, là, où » de la forme verbale « a », de l’article « la » et de la conjonction « ou ».
2. Intonation et articulation particulières à une nation, aux habitants d’une région ou à un groupe social. Un étranger qui parle le français sans accent. L’accent corse, marseillais, auvergnat. L’accent d’Oxford. L’accent faubourien. Il a perdu, il a conservé son accent. Ellipt. Avoir l’accent, l’accent du Midi de la France.
3. Inflexion de la voix traduisant une émotion, un sentiment. Des accents plaintifs. Un accent de sincérité, de conviction. Un accent de tristesse, de réprobation. Les accents de la passion. Par anal. Son expressif. Les accents guerriers de la trompette. Défiler aux accents d’une marche militaire. Fig. et litt. Il y a dans cette épopée des accents élégiaques. L’accent de sincérité de son témoignage.
4. Insistance apportée à une touche, à une ligne dans un dessin, une peinture, afin de leur donner plus d’expression ; l’effet ainsi obtenu. Ce tableau manque d’accent. Expr. fig. Mettre l’accent sur, insister sur, mettre en lumière. Le gouvernement a mis l’accent sur les problèmes économiques.
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ACCENTUATION n. f. xvie siècle. Dérivé d’accentuer.
1. gramm. Le fait de placer un accent sur une voyelle. Une accentuation correcte. Ce texte est rempli de fautes d’accentuation.
2. phon. Manière de prononcer les mots en respectant la place de l’accent tonique. Une accentuation nette, négligée.
3. Mise en relief d’un élément dans un ensemble, intensification. L’accentuation du trait chez Daumier.
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ACCENTUER v. tr. xive siècle. Emprunté du latin médiéval accentuare, dérivé de accentus (voir Accent).
1. Disposer les accents dans un texte écrit. On a oublié d’accentuer ce mot. « À », accentué, est une préposition. Absolt. Il accentue correctement. Pron. à sens passif. « Été » s’accentue avec deux accents aigus.
2. Prononcer un mot, des paroles, en observant l’intensité ou la hauteur de la syllabe tonique. En français, la syllabe accentuée est la dernière syllabe non muette.
3. Prononcer un mot, une phrase distinctement ou en lui donnant une valeur expressive. Dans cette fable, accentuez bien : « Ô dieux hospitaliers ! » Absolt. Accentuez davantage ! mus. Renforcer sur une note le son de la voix ou d’un instrument. Accentuez le trille sur le ré.
4. Souligner, mettre en relief. Accentuer une ressemblance. Son élocution accentuait l’emphase de son récit. bx-arts. Donner une intensité particulière à un trait de dessin, à une touche de couleur. Par anal. Un visage aux traits accentués.
5. Intensifier. L’ennemi accentue sa pression sur nos troupes. Accentuer son opposition. Pron. La résistance s’accentue de jour en jour.
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* ACCEPTABILITÉ n. f. xixe siècle. Dérivé d’acceptable.
Caractère de ce qui est acceptable. linguist. L’acceptabilité d’une phrase, ce qui la rend acceptable pour la syntaxe et pour le sens.
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ACCEPTABLE adj. xiie siècle. Emprunté du latin chrétien acceptabilis, de acceptare (voir Accepter).
Qui peut être accepté. Des conditions d’armistice acceptables. Fam. Correct, passable. Ce devoir est tout juste acceptable.
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ACCEPTATION n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin acceptatio, dérivé de acceptatum, supin de acceptare (voir Accepter).
1. Le fait de donner un agrément. Un projet de loi soumis à l’acceptation du Parlement. droit. Approbation des clauses d’un contrat, d’un legs, d’une succession. Acceptation simple. Acceptation sous bénéfice d’inventaire. – banque. Engagement de payer une lettre de change à son échéance. L’acceptation, une fois donnée, ne peut plus être révoquée.
2. Le fait de se résigner à ce qui est imposé. L’acceptation de son sort. L’acceptation de conditions de paix humiliantes.
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ACCEPTER v. tr. xiie siècle. Emprunté du latin acceptare, fréquentatif de accipere, « recevoir, accueillir ».
1. Consentir à recevoir quelque chose ; agréer ce qui est proposé, offert. Accepter un cadeau, un legs. Accepter des honneurs. Accepter un emploi, une charge. J’ai accepté leur invitation. Il vient d’accepter l’offre qu’on lui a faite. Les ennemis ont accepté la trêve. J’accepte vos conditions. Absolt. Il n’accepta que contraint et forcé. On lui a proposé la place, mais qui sait s’il acceptera ? droit. Accepter une donation, une succession, un contrat, en agréer les conditions. Par ext. Consentir à. Accepter le combat. Accepter le débat, la discussion.
2. Class. Admettre auprès de soi, agréer. Accepter quelqu’un pour gendre, pour époux.
3. Admettre, tolérer ; accueillir avec faveur. Il a su se faire accepter. Je ne puis accepter cette excuse. Il était résolu à tout accepter d’elle. Nous n’acceptons pas vos insinuations. J’ai accepté ses excuses. Je n’accepte pas qu’on mette ma parole en doute. Acceptes-tu qu’il vienne chez toi ? Il accepte de vous rencontrer. Expr. J’en accepte l’augure, voir Augure I.
Par ext. Approuver. Le projet de loi a été accepté. banque. Accepter une traite, une lettre de change, prendre l’engagement de la payer à échéance en faisant précéder sa signature du mot Accepté.
4. Supporter avec résignation. Accepter un échec, l’adversité, la mort. Accepter son destin.
5. Pron. Il a fini par s’accepter tel qu’il est ou, ellipt., par s’accepter, par assumer ses qualités et ses défauts.
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ACCEPTEUR n. m. xive siècle, au sens de « celui qui approuve, qui reçoit ». Emprunté du bas latin acceptor, dérivé de accipere (voir Accepter).
1. banque. Celui qui prend l’engagement de payer une lettre de change, une traite à son échéance.
2. chim. Corps capable de fixer un autre corps. Les accepteurs d’hydrogène ont un rôle vital dans la respiration cellulaire. Accepteur d’électrons, atome capable de recevoir un ou plusieurs électrons supplémentaires.
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ACCEPTION n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin acceptio, « action de recevoir quelque chose », puis « signification ».
1. Préférence qu’on a pour une personne au préjudice d’une autre. S’emploie surtout dans les locutions Faire acception de ou Sans acception de. Rendre la justice sans acception de personnes. La justice ne fait pas acception des personnes, ou ne fait acception de personne. Par ext. Sans acception de qualités, de fortune, de parti, sans tenir compte des qualités d’une personne, de sa fortune, du parti auquel elle appartient.
2. Sens dans lequel on prend un mot. Ce verbe a plusieurs acceptions. Acception propre, figurée, détournée. Dans toute l’acception du terme, en lui donnant son sens plein.
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ACCÈS n. m. xiiie siècle. Emprunté du latin accessus, « arrivée » et « accès de maladie », participe passé substantivé de accedere (voir Accéder).
1. Possibilité d’atteindre un lieu ou d’y pénétrer. Le portail donne accès au jardin. L’accès au chantier est interdit. Cette côte, cette île est d’un accès difficile. Par méton. Passage permettant d’atteindre un lieu ou d’y pénétrer. Les accès d’une citadelle. La garde défendait l’accès du palais. Les accès de l’immeuble sont surveillés.
2. Possibilité d’accéder à, de parvenir à. L’accès au pouvoir. Les femmes ont désormais accès à cette carrière. Ce concours donne accès à des emplois administratifs. Avoir accès à l’éducation, à la culture.
3. Possibilité d’approcher quelqu’un ; facilité avec laquelle une personne se laisse approcher. Avoir libre accès auprès du ministre. Le directeur est d’un accès difficile. Par ext. Avoir accès aux dossiers confidentiels. Fig. Une œuvre d’un accès difficile.
4. inform. Procédure qui permet d’atteindre des informations dans une mémoire d’ordinateur. L’accès à certaines données est protégé par un code.
5. pathol. Crise morbide qui, dans certaines affections, peut revenir par intermittence. Un accès de toux, de fièvre. Avoir un accès de folie. Par ext. Mouvement intérieur brusque et passager sous l’empire duquel on agit. Un accès de colère, de désespoir, de fou rire.
Loc. adv. Par accès, d’une manière irrégulière. Il souffre de la goutte par accès. Il travaille par accès.
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ACCESSIBILITÉ n. f. xviie siècle. Dérivé d’accessible.
1. Qualité de ce qui est accessible. L’accessibilité d’un lieu.
2. Faculté d’avoir accès. L’accessibilité de tous les citoyens aux emplois publics.
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ACCESSIBLE adj. xive siècle. Emprunté du bas latin accessibilis, dérivé de accedere (voir Accéder).
1. En parlant d’un lieu. Que l’on peut atteindre. Leur maison est accessible par un sentier étroit. Un sommet difficilement accessible. Par ext. Un emploi accessible aux bacheliers. Fig. Qui est à la portée de. C’est une œuvre accessible au plus grand nombre. Sa musique est accessible au profane.
2. En parlant d’une personne. Qui se laisse approcher ; accueillant. Un homme accessible à tous. Fig. Qui est sensible à, ouvert à. Il est accessible à la pitié. Il n’est guère accessible aux idées nouvelles.
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ACCESSION n. f. xiie siècle. Emprunté du latin accessio, dérivé de accedere (voir Accéder).
1. Le fait de parvenir à un état ou à un niveau supérieur. Accession au trône, à la magistrature suprême, à un poste honorifique, à un grade. Par ext. L’accession d’un peuple à l’indépendance. L’accession à la propriété.
2. chancellerie. Vieilli. Adhésion à un traité, à une convention ; acte par lequel un État déclare accepter ses dispositions. – droit civil. Extension du droit de propriété à ce que produit un bien ou à ce qui peut venir s’y incorporer. Les fruits de la terre, les arbres plantés, le croît des animaux, les alluvions appartiennent au propriétaire par droit d’accession.
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ACCESSIT (t se prononce) n. m. xviie siècle. Mot latin issu de la formule accessit proxime, « il s’est approché de très près (du prix) ».
Récompense qui, dans un palmarès, vient immédiatement après les prix. Remporter, mériter un accessit. Il a obtenu le second prix de version grecque et le premier accessit de physique au Concours général.
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ACCESSOIRE adj. et n. m. xiiie siècle, comme adjectif. Emprunté du latin juridique médiéval accessorius, dérivé de accedere au sens de « venir en outre, par surcroît, s’ajouter à » (voir Accéder).
I. Adj. Qui constitue une dépendance ou une annexe du principal. C’est un développement accessoire. Les clauses accessoires d’un contrat. Subst. Il convient de distinguer le principal et l’accessoire.
Par ext. Considéré comme secondaire, mineur, négligeable. Dans la pièce, cet acteur a un rôle accessoire.
II. N. m. 1. spectacles. Objet qui complète le décor ou que les acteurs utilisent en scène, lors d’une prise de vue. Un accessoire de comédie. Le magasin des accessoires. La coupe de poison est le principal accessoire du dénouement dans bien des drames romantiques.
2. bx-arts. Vieilli. Partie secondaire d’une œuvre d’art. Les accessoires d’un tableau complètent la composition.
3. techn. Pièce, instrument, etc., qui, en s’ajoutant à une machine, à un appareil, contribue à son fonctionnement. Un accessoire indispensable. Des accessoires pour automobiles. Un aspirateur et ses accessoires. Par anal. Élément, tel que le sac, le foulard, etc., qui complète une toilette.
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ACCESSOIREMENT adv. xive siècle. Dérivé d’accessoire.
En second rang, en plus de ce qu’on juge essentiel. Il ajouta accessoirement bien d’autres griefs. J’insisterai sur cette preuve et je ne donnerai les autres qu’accessoirement.
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* ACCESSOIRISTE n. xxe siècle. Dérivé d’accessoire, substantif.
spectacles. Personne responsable des accessoires. Une équipe d’accessoiristes.
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ACCIDENT n. m. xiie siècle. Emprunté du latin accidens, participe présent substantivé de accidere, « tomber vers, sur, arriver par hasard ».
1. Class. Évènement qui arrive de manière imprévue, en bien ou en mal. Un heureux accident, un funeste accident. La vie humaine est sujette à bien des accidents. Les accidents de la fortune. Loc. adv. Par accident, par hasard. J’ai fait cette découverte par accident.
2. Fait accessoire, secondaire. phil. Ce qui peut apparaître ou disparaître sans entraîner la destruction ou l’altération du sujet, de la substance.
3. Évènement fortuit et fâcheux. Son échec n’aura été qu’un accident. Accident de parcours, fait imprévu qui perturbe passagèrement le cours normal d’une action, d’une opération, d’une carrière. Loc. adv. Sauf accident, il réussira.
4. Évènement soudain pouvant entraîner des dommages plus ou moins graves. Un accident de la route, de chemin de fer. Il est mort dans un accident d’avion. Un accident a endeuillé la course. Un accident de montagne. Accident du travail, survenu par le fait du travail, au cours du travail. Prendre une assurance contre les accidents. pathol. Accident cardiaque. Accidents secondaires, tertiaires de la syphilis, symptômes apparaissant durant l’évolution de cette maladie.
5. Spécialt. Accident de terrain, inégalité du relief. Utiliser les accidents de terrain pour organiser les défenses d’une place forte. mus. Signe placé devant une note pour l’élever ou l’abaisser en complétant ou en modifiant les altérations constitutives. Le bécarre est un accident qui ramène au ton naturel une note précédemment altérée par un dièse ou un bémol.
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ACCIDENTÉ, ‑ÉE adj. xviie siècle ; rare avant le xixe siècle. Dérivé d’accident.
1. Qui présente des inégalités de relief. Un terrain, un chemin accidenté. Ils vivent dans une région accidentée.
2. Qui comporte des évènements multiples et divers ; mouvementé. Une carrière accidentée.
3. Fam. et abusivt. Qui a été victime d’un accident, qui a subi un accident. Un piéton accidenté sur la voie publique. Un camion accidenté. Subst. Les accidentés du travail.
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ACCIDENTEL, ‑ELLE adj. xiiie siècle, au sens 3. Emprunté du bas latin accidentalis, dérivé de accidens, ‑entis (voir Accident).
1. Qui survient en dehors du cours régulier et prévisible des évènements. Une circonstance purement accidentelle. Son retard est accidentel.
2. Qui survient du fait d’un accident. Une chute accidentelle. Une mort accidentelle.
3. phil. Qui n’appartient pas à l’essence d’un sujet et dont celui-ci pourrait se passer sans changer de nature.
4. mus. Qui se rencontre dans le cours d’un morceau, et non à l’armature. Altérations accidentelles, par opposition à Altérations constitutives. Un dièse, un bémol accidentel.
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ACCIDENTELLEMENT adv. xve siècle. Dérivé d’accidentel.
1. Par suite d’un concours fortuit de circonstances. Il n’est qu’accidentellement impliqué dans cette affaire. Je me suis trouvé là accidentellement. phil. D’une manière accidentelle. S’oppose à Substantiellement, à Essentiellement ou à Nécessairement.
2. Par suite d’un accident. Il est décédé accidentellement.
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* ACCIPITRIDÉS n. m. pl. xixe siècle. Dérivé d’accipitre, « groupe des oiseaux de proie », du latin accipiter, ‑tris, « épervier, faucon ; oiseau de proie ».
zool. Famille d’oiseaux rapaces diurnes, aux serres puissantes et au bec fortement recourbé. Les aigles, les buses, les éperviers, les milans font partie des Accipitridés. Au sing. Le busard est un accipitridé. Adjt. Rapace accipitridé.
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ACCISE n. f. xvie siècle. Emprunté du moyen néerlandais accijs, « impôt de consommation », d’origine latine.
Nom ancien d’un impôt indirect sur les boissons et autres objets de consommation, encore en vigueur dans certains pays, notamment en Belgique.
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ACCLAMATION n. f. xvie siècle. Emprunté du latin acclamatio, « cri collectif ».
1. Cri d’enthousiasme ou d’approbation poussé par une foule ou une assemblée. Il fut salué par les acclamations du peuple. Le tribun s’avançait au milieu des acclamations de ses partisans. Loc. adv. Par acclamation, tout d’une voix, sans recours au scrutin. Il fut élu, nommé par acclamation. La proposition fut adoptée par acclamation.
2. liturg. chrétienne. Formule brève exprimant la foi, la louange, un souhait, etc. « Amen », « Alléluia », « Deo gratias » sont des acclamations liturgiques.
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ACCLAMER v. tr. xvie siècle. Emprunté du latin acclamare, de clamare, « appeler, pousser des cris, proclamer », avec le préfixe ad‑, « vers, à ».
1. Saluer par des cris d’enthousiasme. La foule, debout, acclama le vainqueur. Il se fit longuement acclamer.
2. Nommer, élever une personne à une dignité, à un poste, par acclamation. Les prétoriens l’acclamèrent empereur.
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ACCLIMATATION n. f. xixe siècle. Dérivé d’acclimater.
Action d’acclimater des plantes, des animaux ; résultat de cette action. Nous devons aux Grecs l’acclimatation du faisan et du paon. Spécialt. Jardin d’acclimatation, jardin zoologique et botanique destiné à présenter au public des espèces exotiques et rares.
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ACCLIMATEMENT n. m. xixe siècle. Dérivé d’acclimater.
Adaptation naturelle et totale d’un être vivant à un climat, à un milieu nouveau.
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ACCLIMATER v. tr. xviiie siècle. Dérivé de climat.
Habituer un être vivant à un climat, à un milieu nouveau. On a acclimaté le vison en France. Pron. Le tabac, la pomme de terre et la tomate se sont bien acclimatés en Europe. Fig. Il s’acclimate mal à la vie de province.
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ACCOINTANCE n. f. xiie siècle. Dérivé d’accointer.
1. Class. Fréquentation habituelle d’une personne, liaison familière.
2. Surtout au pluriel. Relation suivie. Il a des accointances dans le monde de la finance, au ministère. Péj. Il a des accointances avec le milieu.
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ACCOINTER (S’) v. pron. xiie siècle. Du latin populaire *accognitare, tiré de accognitus, « reconnu, ami », participe passé de accognoscere, « reconnaître ».
Class. Péj. Se lier intimement avec quelqu’un. Il s’est accointé avec des gens peu recommandables.
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ACCOLADE n. f. xvie siècle. Réfection de l’ancien français accolée, dérivé d’accoler, « serrer quelqu’un dans ses bras ».
1. Action d’embrasser quelqu’un en mettant les bras autour de son cou. Une accolade fraternelle. Il distribue facilement des accolades. moyen âge. Embrassade et coup donné du plat de l’épée sur l’épaule du chevalier nouvellement adoubé. Aujourd’hui, à la remise d’une décoration, geste ébauchant une embrassade. Donner, recevoir l’accolade.
2. Signe typographique en forme de crochet à double courbure ({ ou }, accolade supérieure ou accolade inférieure) servant à grouper certains éléments selon des analogies. Mettre, réunir sous une même accolade. L’accolade s’emploie souvent dans les comptes et se place, suivant le besoin, horizontalement ou verticalement. On joint par une accolade les portées correspondant aux diverses parties des instruments de musique qui jouent ensemble.
3. archit. Arc d’ornement constitué de courbes et contre-courbes symétriques dont la rencontre, au sommet de l’axe, forme une pointe aiguë. Un arc en accolade. L’accolade est une caractéristique du gothique flamboyant.
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ACCOLAGE n. m. xviiie siècle. Dérivé d’accoler.
Action de fixer des pousses, des rameaux, des sarments sur un tuteur pour les soutenir.
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ACCOLEMENT n. m. xiiie siècle, acolement, « action de serrer dans ses bras ». Dérivé d’accoler.
Rapprochement, réunion de deux éléments que l’on place côte à côte ; état de ce qui est accolé. L’accolement d’une épithète à un substantif.
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ACCOLER v. tr. xie siècle, acoler, au sens 1. Dérivé de col, forme ancienne de cou.
1. Class. Étreindre quelqu’un en jetant les bras autour de son cou. Il accola affectueusement son camarade. Pron. En se revoyant, ils s’accolèrent longuement. Par anal. Accoler une outre, la prendre dans ses bras pour boire. Accoler une bouteille, boire au goulot.
2. Placer côte à côte, assembler, joindre. Accoler des pièces de bois dans une charpente. Accoler une aile à un bâtiment. Accoler un préfixe à un verbe. Deux mots accolés. arbor. vitic. Fixer des rameaux, des sarments à un support. Par méton. Accoler la vigne, la relever et la lier à l’échalas. – hérald. Deux losanges accolés, se touchant dans le champ de l’écu. Les écus de France et de Navarre étaient ordinairement accolés, placés l’un à côté de l’autre. – numism. Têtes accolées, dont les profils se superposent partiellement, sur un camée, une médaille ou une pièce de monnaie.
3. Réunir par une accolade ; rassembler sous une même rubrique. Accoler deux articles d’un même compte.
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ACCOMMODABLE adj. xvie siècle. Dérivé d’accommoder.
Qui peut s’achever par un arrangement. Cette querelle est accommodable avec un peu de diplomatie.
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ACCOMMODANT, ‑ANTE adj. xvie siècle. Participe présent d’accommoder.
1. Facile à satisfaire. Un client accommodant. Elle est d’un caractère accommodant.
2. Tolérant, conciliant ; complaisant. C’est un adversaire plutôt accommodant. Un mari accommodant. Par ext. Une morale accommodante, souple, peu sévère.
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* ACCOMMODATEUR, ‑TRICE adj. xixe siècle. Dérivé d’accommoder.
ophtalm. Qui permet l’accommodation. Muscle accommodateur, muscle ciliaire qui entoure le cristallin et provoque, en se contractant, le phénomène d’accommodation.
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ACCOMMODATION n. f. xvie siècle, au sens général de « action d’accommoder à quelque chose ». Emprunté du latin accommodatio, « appropriation ».
1. Adaptation d’un organisme aux modifications du milieu où il vit.
2. ophtalm. Modification de l’œil lui permettant de mettre au point l’image des objets qu’il examine ; cette mise au point elle-même. L’accommodation est rendue possible grâce aux modifications de la courbure du cristallin sous l’action du muscle ciliaire.
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ACCOMMODEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé d’accommoder.
1. Règlement à l’amiable d’une querelle, d’un différend, d’un procès ; l’accord qui en résulte. Être en voie d’accommodement. Voilà un bon moyen d’accommodement. J’espère conclure sur un accommodement. Il refuse tout accommodement. Expr. proverbiale. Un mauvais accommodement vaut mieux qu’un bon procès.
2. Expédient pour biaiser avec les exigences de la morale, satisfaire sa conscience, faire taire des scrupules. Des accommodements avec sa conscience, avec le ciel.
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ACCOMMODER v. tr., intr. et pron. xive siècle. Emprunté du latin accommodare, « adapter ».
I. V. tr. 1. Bien disposer, aménager, arranger, mettre en bon état (vieilli ou litt.). Elle a accommodé sa maison avec goût. Il a bien accommodé son jardin. Accommoder sa coiffure, sa toilette. Iron. Vous voilà accommodé d’étrange façon. Par antiphrase. Malmener en paroles et en actes. Il s’est fait accommoder de belle manière. Fig. Il accommode la vérité à sa façon. cuis. Apprêter un mets en l’assaisonnant, le garnissant de, etc. Accommoder du veau avec de la crème et des morilles. Un poisson accommodé à la provençale. L’art d’accommoder les restes.
2. Class. Terminer une contestation par un arrangement amiable ; concilier des intérêts opposés, des points de vue différents. Accommoder une querelle, un désaccord. Dans cette affaire, vous pourriez accommoder sa position et la vôtre.
3. Litt. Approprier, mettre en conformité, adapter. Accommodez vos actes à vos paroles. Accommoder son langage aux circonstances.
II. V. intr. ophtalm. Mettre au point. Votre cristallin accommode mal. Depuis peu, j’ai du mal à accommoder sur les objets rapprochés.
III. V. pron. 1. Class. S’entendre avec quelqu’un. Il s’est accommodé avec ses créanciers. Nous parviendrons à nous accommoder. S’ils ne s’accommodent pas, ils se ruineront en procès.
2. S’accommoder à, s’adapter à. Il faut s’accommoder au milieu où l’on vit.
3. S’accommoder de, se satisfaire de, se contenter de, accepter. Il a fini par s’accommoder du poste qu’on lui a offert. Il n’est pas difficile, il s’accommode de tout. Fig. et litt. L’ambition s’accommode mal de l’inaction.
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ACCOMPAGNATEUR, ‑TRICE n. xviie siècle, au sens 1. Dérivé d’accompagner.
1. mus. Personne qui, dans l’exécution d’un morceau, soutient sur un instrument la mélodie ou la partie principale. La cantatrice fit son entrée avec son accompagnateur.
2. Personne responsable d’un groupe qu’elle accompagne dans une visite, une excursion, un voyage, etc. L’accompagnatrice d’un voyage organisé.
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ACCOMPAGNEMENT n. m. xiiie siècle, accompaignement, terme de droit, « action de pariage » ; xvie siècle, au sens 1. Dérivé d’accompagner.
1. Action d’accompagner. Il fut chargé de l’accompagnement du convoi.
2. Ce qui accompagne. Ce chef d’État n’avait qu’une petite escorte pour tout accompagnement.
3. Ce qui est considéré comme un accessoire nécessaire, soit pour la commodité, soit pour l’ornement. La figure principale de ce tableau aurait besoin de quelques accompagnements. hérald. Pièce placée hors de l’écu (supports, cimier, lambrequins, etc.). Porter des armoiries sans aucun accompagnement. – cuis. Un rôti avec ou sans accompagnement de légumes (on dit aussi Garniture).
Fig. Le bonheur n’est pas toujours l’accompagnement de la vertu.
4. mus. Soutien harmonique et rythmique à une ou plusieurs parties prédominantes, vocales ou instrumentales. Un accompagnement au piano. Chanter sans accompagnement. Chœur sans accompagnement, a cappella. Une sonate pour violon avec accompagnement de piano.
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ACCOMPAGNER v. tr. xiie siècle, acompaigner. Dérivé de l’ancien français compain, cas sujet de compagnon.
1. Aller de compagnie avec quelqu’un. Il l’accompagnera durant tout le voyage. Je vous accompagne jusqu’au bout de la rue. Ils m’ont accompagné à la gare. Elle est venue accompagnée. Par méton. Litt. Accompagner les pas de quelqu’un. Par ext. Accompagner quelqu’un du regard, le suivre des yeux. Fig. Les humiliations qui accompagnent la défaite. Sa sortie fut accompagnée de nombreux coups de sifflet. Pron. à sens passif. La guerre s’accompagne souvent d’un cortège d’atrocités. Il n’est pas rare que la passion s’accompagne d’aveuglement.
2. Escorter quelqu’un par déférence, pour le guider, le protéger ou pour le surveiller. Accompagner un hôte jusqu’à sa voiture. Accompagner un chef d’État. Elle ne sort qu’accompagnée. Il arriva accompagné d’une suite nombreuse. Elle accompagne son fils à l’école. Accompagner un groupe de touristes en Grèce. Nous l’accompagnerons à sa dernière demeure. Fig. Ma bénédiction, mes prières, mes vœux vous accompagnent.
3. Agrémenter, assortir ; compléter. Il accompagna son présent d’un mot aimable. Il avait accompagné ses reproches de menaces. Elle avait accompagné le jambon d’une sauce madère.
Par ext. Un excellent bordeaux accompagnait le rôti. Cette garniture accompagne bien la robe, va bien avec elle. Un regard accompagné d’un sourire. Pron. à sens passif. Ses plaintes s’accompagnent de vifs reproches.
4. mus. Soutenir par un accompagnement. Accompagner un chanteur au piano. L’orchestre l’accompagnait en sourdine. Il chante en s’accompagnant à la guitare. Récitatif accompagné, où la voix est soutenue par l’orchestre. Absolt. Elle accompagnera au piano.
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* ACCOMPLI, ‑IE adj. xiie siècle. Participe passé d’accomplir.
1. Exécuté, entièrement achevé. Mission accomplie. Elle a le sentiment du devoir accompli. Expr. Mettre quelqu’un devant le fait accompli, agir de façon qu’on ne puisse plus revenir sur ce qui a été fait ou décidé.
2. En parlant d’un espace de temps. Écoulé, révolu. Son fils a dix ans accomplis.
3. Très proche de la perfection ; parfait en son genre. C’est un cavalier accompli. Une comédienne accomplie. C’est une œuvre d’art accomplie. Cette abbaye est un des monuments les plus accomplis de l’architecture cistercienne. Iron. Un gredin accompli. Par méton. Une femme d’une beauté accomplie.
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ACCOMPLIR v. tr. xiiie siècle, acomplir. Dérivé de l’ancien français complir, « achever (un acte) », du latin complere, « remplir ».
1. Mener à son terme, achever entièrement. Accomplir le temps de son apprentissage, de son noviciat. Accomplir son service militaire. Accomplir sa journée de travail. Accomplir une mission. Accomplir son mandat. Les temps sont accomplis, révolus. Spécialt. Réaliser pleinement. Que vos vœux s’accomplissent. Jésus-Christ a accompli les Écritures, il a réalisé ce qu’elles annonçaient. Pron. Trouver son achèvement, sa perfection. Il s’est accompli dans une vie de prière.
2. Mettre à exécution ce qui a été envisagé, promis, décidé, prescrit. Accomplir sa promesse. Accomplir ses obligations, son devoir. Accomplir un projet, un programme. Accomplir les conditions d’un traité.
3. Faire, exécuter. Accomplir un travail, une besogne. C’est un exploit qu’il vient d’accomplir. Accomplir une mauvaise action, un forfait, un crime. Il a su accomplir de grandes œuvres.
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ACCOMPLISSEMENT n. m. xiiie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’accomplir.
Le fait d’accomplir ; l’état qui en résulte. L’accomplissement des prophéties. L’accomplissement de toute une vie. L’accomplissement de soi. L’accomplissement des clauses d’un traité. L’accomplissement d’un vœu, d’un serment. L’accomplissement d’une tâche, d’une œuvre.
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* ACCON n. m. Voir Acon.
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* ACCONAGE n. m. Voir Aconage.
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* ACCONIER n. m. Voir Aconier.
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ACCORD n. m. xiie siècle, acort. Déverbal d’accorder.
1. Communion de pensées, de sentiments, de volontés ; entente qui en résulte. Ils ont toujours vécu en complet accord, dans un accord parfait. L’accord ne règne guère dans cette famille. Être d’accord avec quelqu’un, partager ses vues. Être en accord avec quelqu’un et, par anal., être en accord avec soi. Tomber d’accord avec quelqu’un, se ranger à ses vues. Mettre des gens d’accord. Se mettre d’accord. Décider d’un commun accord. Vivre en bon accord avec ses voisins. Par anal. Vivre en accord avec la nature.
2. Consentement, assentiment. Donner, refuser son accord à une décision. Un accord de principe, qui ne comporte pas d’engagement définitif. Obtenir l’accord de quelqu’un. D’accord avec quelqu’un, avec son assentiment. Loc. fam. D’accord, c’est entendu, j’y consens, j’en conviens.
3. Concordance, convenance, harmonie, juste rapport de plusieurs choses ensemble. Il faut mettre vos actions en accord avec vos principes. L’accord des couleurs dans un tableau. L’accord des voix et des instruments.
4. Arrangement, convention. Négocier un accord. Passer un accord avec un fournisseur. Aboutir à un accord. Les parties ont respecté les accords qu’elles ont signés. Dans ce conflit, il sera difficile de parvenir à un accord. Un accord préalable, à l’amiable.
5. mus. Émission simultanée de plusieurs sons ayant des rapports de fréquence numériquement définie. Plaquer un accord. Un accord parfait, majeur, mineur. Des accords consonants, dissonants. Des accords arpégés. Mettre un instrument à l’accord, lui donner le ton juste. Ce piano tient bien l’accord, il reste bien accordé. Au pluriel. Litt. Sons mélodieux. Les accords de la lyre, de la harpe.
6. gramm. Dans une proposition ou une phrase, modification de genre, de nombre, de personne ou de cas imposée par un ou plusieurs termes à d’autres termes. L’accord de l’adjectif avec le nom. L’accord du verbe avec son sujet. Les règles d’accord du participe passé. N’oubliez pas de faire les accords.
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ACCORDABLE adj. xiie siècle, acordable. Dérivé d’accorder.
Qui peut être accordé. Ces plaideurs ne sont pas accordables. Nos points de vue ne sont guère accordables. mus. Votre vieux piano n’est plus accordable.
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ACCORDAGE n. m. xixe siècle. Dérivé d’accorder, terme de musique.
Action de mettre un instrument de musique au ton voulu.
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ACCORDAILLES n. f. pl. xvie siècle. Dérivé d’accorder au sens de « fiancer ».
Class. Réunion, cérémonie au cours de laquelle étaient signés les articles du contrat de mariage. Par ext. Fiançailles. Par méton. Temps compris entre la promesse de mariage et le mariage.
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ACCORDÉ, ‑ÉE n. xvie siècle. Participe passé d’accorder.
Vieilli. Celui, celle qu’engage une promesse de mariage ; fiancé, fiancée. Les accordés seront mariés dans quelques semaines.
Titre célèbre : L’Accordée de village, tableau de Greuze (1761).
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ACCORDÉON n. m. xixe siècle. Emprunté de l’allemand Akkordion, formé sur Akkord, emprunté du français.
1. Instrument à vent, portatif, à anches mises en vibration par un soufflet et commandées par des touches de clavier. L’accordéon diatonique n’a qu’un clavier, l’accordéon chromatique en a deux. Danser au son de l’accordéon.
2. Par anal. Loc. adj. En accordéon, formant de nombreux plis. Une guirlande de papier en accordéon. Des pantalons en accordéon.
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* ACCORDÉONISTE n. xixe siècle. Dérivé d’accordéon.
Musicien qui joue de l’accordéon.
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ACCORDER v. tr. xie siècle, acorder. Du latin populaire *accordare, issu du latin classique concordare, « s’accorder, mettre d’accord », avec, pour le sens musical, l’influence de c(h)orda, « boyau, corde d’un instrument de musique ».
I. Mettre en accord. 1. Établir une communauté de décisions, de vues, de sentiments entre des personnes. Accorder les parties dans un différend. Nous tâcherons de les accorder. Par méton. Accorder les cœurs, les esprits.
Pron. Ils s’accordent tous pour me tromper, pour me perdre. Ils sont de même humeur, ils s’accorderont bien ensemble. Expr. proverbiale. Ils s’accordent comme chien et chat, voir Chat.
2. Mettre en concordance, en harmonie. Accorder ses paroles et ses actes, ou à ses actes, ou avec ses actes. Accorder ses opinions avec celles de son milieu. Il croit pouvoir accorder les contraires. Il n’est pas facile d’accorder les deux témoignages. Pron. à sens passif. Ce que vous dites aujourd’hui ne s’accorde pas avec ce que vous disiez hier. Ces deux couleurs s’accordent mal. Ces voix s’accordent parfaitement.
3. mus. Établir un juste rapport entre les sons d’un instrument et le diapason ; mettre au même diapason les instruments d’un orchestre. Accorder un piano. Les musiciens de l’orchestre accordent leurs instruments. Pron. à sens passif. Les instruments s’accordent sur le « la » donné par le hautbois. Expr. fig. et fam. Accordez vos violons ! mettez-vous d’accord avant de parler ou d’agir.
4. gramm. Faire, entre les mots d’une même phrase, les accords prescrits par la syntaxe. Accorder l’adjectif avec le nom. Le verbe s’accorde en nombre et en personne avec son sujet.
II. Accepter de donner quelque chose à quelqu’un. 1. Vieilli. Donner son assentiment à. Je vous accorde qu’il le fasse, j’accepte qu’il le fasse.
2. Attribuer, octroyer, concéder. Accorder un privilège, une grâce, une faveur. Il vous accordera son pardon. Accorder un congé, une autorisation, un délai. Le ministre lui a accordé une audience. Il a accordé sa protection à ses subordonnés. Le roi accordait des pensions à certains écrivains. Accordez-moi cinq minutes de réflexion. Vous accordez trop d’importance à ses propos. Nous vous accorderons la plus grande attention. Je n’accorde aucun crédit à ses affirmations. Pron. Il s’est accordé un délai de réflexion, un moment de repos.
Expr. vieillie. Accorder une jeune fille en mariage, la promettre à celui qui la demande pour épouse.
3. Consentir à reconnaître pour vrai. Je vous accorde ces prémisses. C’est un brave homme, je vous l’accorde. Je vous accorde qu’il a eu tort de se mettre en colère.
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ACCORDEUR n. m. xive siècle, comme terme juridique ; xviiie siècle, au sens actuel. Dérivé d’accorder.
Celui dont la profession est de redonner le ton juste aux instruments de musique à clavier. Accordeur d’orgues, de pianos.
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ACCORDOIR n. m. xviie siècle. Dérivé d’accorder, terme de musique.
Outil de luthier, de facteur ou d’accordeur, servant à rectifier la tension des cordes d’un instrument.
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*I. ACCORE adj. xviiie siècle, escore. Emprunté du moyen néerlandais schor, « escarpé ».
En parlant d’un rivage, d’un écueil. Qui est escarpé et plonge à pic dans une mer profonde. Subst. Un accore, l’escarpement d’un récif.
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II. ACCORE n. m. xive siècle, escore ; xviie siècle, accore. Emprunté du moyen néerlandais schore, « étai ».
marine. Étai de soutien d’un bateau en construction ou en réparation.
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ACCORT, ‑ORTE adj. (ne s’emploie guère qu’au féminin). xive siècle, acort, « avisé, adroit ». Emprunté de l’italien accorto, « avisé, prudent ».
Se dit d’une personne qui a quelque chose d’avenant, d’aimable et d’enjoué. Une jolie servante, vive et accorte. Par méton. Des manières accortes.
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ACCOSTABLE adj. xiiie siècle, au sens d’« accessible (en parlant d’un inanimé) » ; xixe siècle, comme terme de marine. Dérivé d’accoster.
Où il est possible d’accoster. Une île accostable.
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* ACCOSTAGE n. m. xvie siècle. Dérivé d’accoster, terme de marine.
Action d’accoster ; résultat de cette action.
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ACCOSTER v. tr. xiie siècle, acoster, « longer une côte » ; xviie siècle, au sens 2. Dérivé de l’ancien français coste, « côte, flanc ».
1. Approcher aussi près que possible ; approcher bord à bord. Accoster un quai. Accoster un navire. Absolt. On leur cria d’accoster.
2. Aborder quelqu’un pour lui parler, lier conversation avec lui. Il fut accosté par un importun. Dans la foule en liesse, on s’accostait, on se parlait entre inconnus.
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ACCOTEMENT n. m. xvie siècle, au sens d’« étai, support » ; xviiie siècle, au sens 1. Dérivé d’accoter, au sens 2.
1. p. et ch. Espace qui sépare la chaussée du fossé sur une route. Il est interdit de stationner sur l’accotement. Un accotement stabilisé.
2. ch. de fer. Partie du ballast qui se trouve à droite et à gauche des rails.
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ACCOTER v. tr. xiie siècle, (s’)acoter, « s’étendre en prenant appui sur les coudes ». Du bas latin accubitare, « être étendu sur le lit de table (en s’appuyant sur les coudes) ».
Class. 1. Appuyer latéralement. Le jardinier accota sa bêche au tronc d’un arbre. Accotez votre bicyclette contre le mur ! Pron. S’accoter contre une muraille.
2. Étayer, caler. Accoter un mur incliné. Accoter une barrique.
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ACCOTOIR n. m. xve siècle, féminin, acoutouere ; xve siècle, masculin, accotouer, « appui ». Dérivé d’accoter.
Partie d’un siège qui sert à appuyer, à poser les avant-bras ou la tête. Les accotoirs d’un fauteuil. Ce coussin vous servira d’accotoir.
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ACCOUCHÉE n. f. xive siècle. Forme féminine substantivée du participe passé d’accoucher.
Femme qui vient de mettre un enfant au monde. Rendre visite à une accouchée.
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ACCOUCHEMENT n. m. xiie siècle, acochement, au sens propre ; xviie siècle, accouchement, au sens figuré. Dérivé d’accoucher.
Le fait de mettre un enfant au monde. Un heureux accouchement. Un accouchement prématuré, qui survient avant le terme prévu. Accouchement sans douleur, qui est l’objet d’une préparation destinée à diminuer les douleurs de l’enfantement. Le travail de l’accouchement. En parlant d’un médecin ou d’une sage-femme. Faire un accouchement, aider à la naissance d’un enfant. C’est le médecin qui a procédé à l’accouchement.
Fig. et fam. L’accouchement de ce roman a été laborieux.
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ACCOUCHER v. intr. et tr. xiie siècle, acouchier, au sens 1 et au sens général de « se coucher, s’aliter » ; xviie siècle, comme transitif. Dérivé de coucher.
1. V. intr. Enfanter, mettre un enfant au monde. Accoucher d’un garçon, de jumelles, de triplés. Absolt. Accoucher avant terme, à terme. Elle accouchera bientôt. Expr. iron. C’est la montagne qui accouche d’une souris, se dit pour souligner le contraste entre les grands moyens employés et le maigre résultat obtenu. Fig. et fam. Créer non sans peine un ouvrage de l’esprit. Accoucher d’un médiocre drame historique.
2. V. tr. Aider une femme à mettre un enfant au monde, procéder à un accouchement. C’est ce chirurgien qui l’a accouchée. Fig. et litt. Socrate disait qu’il accouchait les esprits.
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ACCOUCHEUR, ‑EUSE n. xviie siècle. Dérivé d’accoucher.
1. Personne dont la profession est de faire des accouchements. En apposition. Médecin accoucheur. Au lieu d’Accoucheuse, on dit plutôt Sage-femme. Fig. et litt. Celui qui amène quelqu’un à découvrir les idées, les sentiments qui se trouvent en lui. Un accoucheur des intelligences, des âmes.
2. En apposition. zool. Crapaud accoucheur, voir Alyte.
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ACCOUDER (S’) v. pron. xiie siècle. Dérivé de coude.
S’appuyer du coude. S’accouder sur la table. Elle restait accoudée au balcon.
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ACCOUDOIR n. m. xive siècle, accouldouer. Dérivé d’accouder.
1. Élément d’un siège ou complétant un siège, sur lequel on peut s’accouder. Les accoudoirs d’une bergère. Un siège avec accoudoirs. Par ext. Les accoudoirs d’une automobile.
2. archit. Couronnement d’une balustrade, d’un mur à hauteur d’appui. L’accoudoir d’un balcon.
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ACCOUPLE n. f. xive siècle, accouple, « attache », attestation isolée ; de nouveau au xviiie siècle. Déverbal d’accoupler.
vèn. Lien servant à attacher les chiens les uns aux autres.
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ACCOUPLEMENT n. m. xiiie siècle, accouplement, « conjonction d’astres », attestation isolée ; de nouveau au xvie siècle, au sens d’« action d’atteler ensemble deux animaux » ; xviie siècle, au sens 2. Dérivé d’accoupler.
1. Réunion, assemblage par couple. Un accouplement de bœufs pour tirer la charrue, de chiens pour tirer un traîneau. Un accouplement de piles, de générateurs électriques. Fig. Rapprochement d’éléments divers, et parfois opposés. Voilà un étrange accouplement de mots.
2. En parlant des animaux. Union du mâle et de la femelle. Le mulet résulte de l’accouplement d’un âne et d’une jument.
3. archit. Accouplement de colonnes, arrangement de colonnes disposées deux à deux. – mus. Combinaison de deux ou plusieurs claviers de l’orgue. – techn. Mécanisme servant à relier deux pièces et à les rendre solidaires. Accouplement à chaînes, à disque. Barre d’accouplement. Bielle d’accouplement.
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ACCOUPLER v. tr. xiie siècle, acoupler, au sens 1 ; xviie siècle, au sens 2. Dérivé de coupler, d’emploi analogue en ancien français.
1. Unir de façon à former une ou plusieurs paires ; joindre ensemble. Accoupler des bœufs. Accoupler des mots par antonymie, d’après leur sonorité. Fig. Ces deux personnes sont mal accouplées, ne paraissent pas faites l’une pour l’autre.
Spécialt. sculpt. Têtes accouplées, deux têtes réunies en sens opposé, sur le même buste, le même socle. – archit. Colonnes accouplées, jumelées. – mus. Claviers d’orgues accouplés. – techn. Lier deux pièces de façon à coordonner leur mouvement.
2. Mettre en présence un mâle et une femelle d’une espèce animale en vue de la reproduction. Accoupler l’étalon et la jument. Accoupler des pigeons, des tourterelles. Pron. C’est durant la pariade que les oiseaux s’accouplent.
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ACCOURCIR v. tr. xiie siècle. Dérivé de l’ancien français acorcie, forme féminine du participe passé d’acorcier, « raccourcir », du latin populaire *adcurtiare.
Vieilli. Rendre plus court. Accourcir une robe, un manteau. Accourcir une scène, un ouvrage, un discours. Pron. Les jours commençaient à s’accourcir. (On dit plutôt Raccourcir.)
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ACCOURCISSEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’accourcir.
Vieilli. Diminution de longueur ou de durée. L’accourcissement des jours. (On dit plutôt Raccourcissement.)
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ACCOURIR v. intr. (se conjugue comme Courir, mais admet, aux temps composés, l’un ou l’autre des verbes auxiliaires : j’ai accouru ; je suis accouru). xie siècle, acorre ; xive siècle, accourre. Du latin accurrere, dérivé de currere, « courir », avec un changement de conjugaison dû à courir.
Venir en hâte en un lieu ou auprès de quelqu’un. Ses amis ont accouru ou sont accourus pour le féliciter. Accourir au bruit. La foule accourut. Accourir en foule. Accourir au secours de quelqu’un. Il accourait vers nous les bras tendus. Vous m’appelez, j’accours. Par ext. Litt. La tempête accourt.
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ACCOURSE n. f. xviiie siècle. Déverbal d’accourser, « prendre sa course », dérivé de course.
archit. Voir Coursière.
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ACCOUTREMENT n. m. xve siècle, accoustrement, « manière de se vêtir, costume » ; xviiie siècle, accoutrement, au sens 1. Dérivé d’accoutrer.
1. Vieilli. Habillement. L’accoutrement des simples ouvriers. Un bel accoutrement. Un riche accoutrement.
2. Péj. Habillement ridicule. Quel accoutrement !
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ACCOUTRER v. tr. xiie siècle, acoutrer, « disposer, mettre en place » ; xvie siècle, au sens de « préparer, orner » ; xviie siècle, au sens 2. Probablement dérivé de coutre. Du sens de « équiper d’un soc » est issu, par extension, celui de « équiper, préparer, disposer ».
1. Vieilli. Vêtir. On les avait magnifiquement accoutrés. Iron. On l’a joliment accoutré. Expr. fig. Il est accoutré de toutes pièces, on a dit beaucoup de mal de lui, il a été fort maltraité.
2. Habiller quelqu’un d’une façon étrange ou ridicule. Comme elle accoutre ses enfants ! Vous voilà curieusement accoutré. Pron. S’accoutrer de vêtements d’un autre âge.
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ACCOUTUMANCE n. f. xiie siècle, acostomance. Dérivé d’accoutumer.
Habitude que l’on prend de faire ou de supporter quelque chose. L’accoutumance au travail, à l’altitude, au froid. Spécialt. Processus biologique permettant à l’organisme de s’adapter à certaines substances. L’accoutumance aux antibiotiques, aux tranquillisants, aux stupéfiants. Le phénomène d’accoutumance.
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* ACCOUTUMÉ, ‑ÉE adj. xiie siècle. Participe passé d’accoutumer.
Habituel, ordinaire. Faire sa sieste accoutumée. Tout rentra dans l’ordre accoutumé. À l’heure accoutumée. Loc. adv. À l’accoutumée, à l’ordinaire. Il en a usé à l’accoutumée. Il est arrivé en retard, comme à l’accoutumée.
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ACCOUTUMER v. tr. xiie siècle, d’abord acostumer. Dérivé de coutume.
1. Amener à prendre une habitude. Accoutumer un enfant à la propreté. Leurs parents les avaient accoutumés à l’obéissance. Accoutumer quelqu’un à la fatigue, à la sobriété, l’y entraîner. Accoutumer un cheval à l’amble. Accoutumer des conscrits à marcher au pas. Pron. Ils se sont accoutumés à vivre à la campagne. Par ext. S’habituer à quelqu’un. Nous nous sommes accoutumés à nos nouveaux voisins.
2. Class. Avoir accoutumé de, avoir l’habitude de. Elle avait accoutumé de se lever le matin à sept heures. L’automne n’a pas accoutumé d’être si pluvieux.
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* ACCRÉDITATION n. f. xixe siècle. Dérivé d’accréditer.
droit international. Procédure par laquelle un État désigne un agent diplomatique pour qu’il le représente auprès d’un autre État. L’accréditation d’un ambassadeur, d’un délégué permanent.
Par ext. L’accréditation d’un journaliste auprès d’un ministère. Une carte d’accréditation.
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* ACCRÉDITEMENT n. m. xxe siècle. Dérivé d’accréditer.
banque. Le fait d’accréditer, d’être accrédité.
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ACCRÉDITER v. tr. xvie siècle, acrediter, au sens 1. Emprunté de l’espagnol acreditar, d’abord pronominal, « obtenir la confiance, le crédit de quelqu’un », puis, transitif, « mettre quelqu’un en crédit ».
1. Rendre digne de confiance, mettre en crédit. Sa compétence l’a vite accrédité parmi les experts.
2. droit international. Donner qualité à une personne pour représenter un État auprès d’un autre État ou auprès d’une organisation internationale. Accréditer un ambassadeur auprès du Saint-Siège.
Par ext. Accréditer un journaliste. Recevoir les journalistes accrédités.
3. Donner quelque chose comme digne de foi. Les vestiges archéologiques accréditent les récits d’Homère. Accréditer une nouvelle, la garantir de son autorité personnelle ou en invoquant l’autorité d’un autre. Accréditer une calomnie, lui donner cours.
4. banque. Donner ordre à une agence d’ouvrir un crédit à un client.
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* ACCRÉDITEUR n. m. xixe siècle. Dérivé d’accréditer.
banque. Personne qui donne sa garantie, sa caution en faveur d’un tiers.
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* ACCRÉDITIF n. m. xxe siècle. Dérivé d’accréditer.
banque. Document remis par une banque à son client pour lui permettre de disposer d’un crédit sur une autre place. L’accréditif évite le transport d’espèces bancaires ou de devises. Par méton. Le crédit lui-même. Adjt. Lettre accréditive.
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* ACCRÉTION n. f. xviiie siècle, au sens d’« accroissement » ; xxe siècle, en astronomie. Emprunté du latin accretio, « accroissement, augmentation ».
astron. En parlant d’une étoile. Le fait d’accroître sa masse, par suite de l’attraction qu’elle exerce sur les gaz et les poussières qui l’entourent.
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ACCROC (c final ne se prononce pas) n. m. xvie siècle, acroq, « croc, crochet » ; xviie siècle, accroc, au sens 1. Dérivé régressif d’accrocher.
1. Déchirure faite dans un tissu par quelque chose de pointu ou de crochu. Il a fait un accroc à son veston. Au billard, le premier accroc coûtait vingt francs.
2. Infraction à une norme, atteinte à l’intégrité de quelque chose. C’est un accroc au règlement. Voilà qui fera un sérieux accroc à sa réputation.
3. Fam. Incident fâcheux dans le déroulement d’une affaire. Un léger accroc a retardé la signature du contrat. Le voyage s’est terminé sans le moindre accroc.
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ACCROCHAGE n. m. xvie siècle, au sens d’« action de s’accrocher » ; repris au xixe siècle. Dérivé d’accrocher.
1. Action de lier un objet à un support ou de relier des objets entre eux ; résultat de cette action. L’accrochage d’une tapisserie au mur. L’accrochage des tableaux dans une galerie. L’accrochage d’un lustre, d’une lanterne. L’accrochage d’un wagon à une locomotive.
2. Heurt sans gravité entre véhicules. Une carrosserie abîmée par plusieurs accrochages.
3. milit. Bref engagement entre des éléments avancés. Il y eut un accrochage entre deux patrouilles. Par ext. Il y eut de nombreux accrochages entre les manifestants et les forces de l’ordre.
4. Fig. Brève dispute, altercation, querelle. Un accrochage entre voyageurs. Nous avons eu un léger accrochage avec nos voisins.
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ACCROCHE-CŒUR n. m. (pl. Accroche-cœurs). xixe siècle. Composé d’accroche, forme verbale d’accrocher, et de cœur.
Petite mèche de cheveux lissée en boucle plate sur le front ou sur les tempes.
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ACCROCHER v. tr., intr. et pron. xiie siècle, acrocer. Dérivé de croc.
I. V. tr. 1. Suspendre à un crochet, lier à un support, attacher. Accrocher son chapeau, son parapluie au portemanteau. Accrocher un vêtement à une patère. Accrocher un tableau au mur. Les jambons étaient accrochés à une solive.
Relier, fixer ensemble deux ou plusieurs éléments par des crochets, des ligatures, etc. Accrocher des wagons. Accrocher une remorque à une voiture.
Fig. Elle est accrochée à ses idées, à ses illusions, elle ne peut s’en déprendre. Litt. La maison est accrochée à la montagne, à flanc de coteau. Fam. Être très accroché, très épris. Avoir le cœur, l’estomac bien accroché, supporter sans émotion excessive un spectacle qui heurte la sensibilité.
2. Saisir, retenir avec un crochet. Accrocher une embarcation avec une gaffe. Accrocher un noyé. Accrocher une branche d’arbre avec une gaule. marine. Accrocher un vaisseau, jeter des grappins et des crocs pour l’immobiliser et venir à l’abordage. Le corsaire accrocha la frégate ennemie.
Par anal. Dans sa course, des branches accrochèrent sa veste. Spécialt. Déchirer un vêtement, y faire un accroc. Elle a accroché sa jupe à la grille du jardin. Un clou qui dépassait du banc a accroché son pantalon.
Fig. Accrocher une faveur, un emploi, réussir à l’obtenir.
3. Arrêter, retenir, retarder. Il m’a accroché quand je sortais de chez moi. J’ai été accroché par un importun. Expr. Accrocher la lumière, en capter et en retenir l’éclat. Accrocher l’œil, le regard de quelqu’un, réussir à capter son attention. Dès les premières images, ce film accroche le spectateur. Absolt. Une publicité, un titre qui accroche, qui retient l’attention.
milit. Accrocher une unité ennemie, engager par surprise une action limitée afin d’en retarder ou d’en empêcher le mouvement. L’arrière-garde a été sévèrement accrochée.
4. En parlant d’un véhicule. Heurter au passage. Cette voiture vient d’accrocher un cycliste. Il s’est fait accrocher par une motocyclette. Un camion a accroché l’aile de ma voiture à la sortie du garage. Par méton. Fam. J’ai accroché un vélomoteur au carrefour.
II. V. intr. 1. En parlant d’une chose. Être arrêté, freiné dans son mouvement, retenu par quelque aspérité. La plume accroche sur le papier. La clé accroche dans la serrure ou, par méton., La serrure accroche. Par anal. Quelque chose accroche dans la discussion, l’empêche d’aboutir. Par ext. Il accroche souvent dans ce passage difficile, dans cet arpège, il hésite, s’y arrête et, par ext., il l’exécute mal. Elle accroche toujours à la même mesure.
2. Expr. fam. Entre nous, cela n’accroche pas du tout, nous n’avons pu parvenir à une entente, à une estime réciproque.
III. V. pron. 1. En parlant d’une personne. Se retenir énergiquement, se cramponner, se suspendre à quelque chose. S’accrocher de toutes ses forces. L’alpiniste s’accroche aux moindres saillies de la paroi. Pour ne pas tomber, elle devait s’accrocher à la rampe de l’escalier. Accrochez-vous solidement à mon bras ! L’enfant s’accrochait au cou de sa mère ou, par méton., à sa mère. Par anal. Il s’accroche à la maison où il a vécu son enfance, il ne peut se résoudre à la quitter. Il s’accroche à sa famille, il ne peut se détacher d’elle. En dépit de tout, il s’accroche encore à cette femme. Spécialt. S’accrocher à quelqu’un, s’attacher à lui par intérêt, l’importuner pour en obtenir une aide, un soutien. Inutile de vous accrocher à lui, il ne fera rien pour vous. Il s’accroche tout le temps à moi, il ne cesse de s’attacher à mes pas.
Fig. Faire tous ses efforts pour conserver ce à quoi l’on tient. S’accrocher au pouvoir, à ses privilèges. S’accrocher à ses souvenirs, à de vains espoirs. Il s’accroche désespérément à la vie. S’accrocher à son travail, s’y acharner. Fam. S’il s’accroche, cet élève réussira. Il faut vraiment s’accrocher pour ne pas céder au découragement. Iron. J’ai dû m’accrocher pour suivre son histoire jusqu’au bout. Accroche-toi ! se dit pour encourager quelqu’un qui s’est lancé dans une entreprise difficile.
2. En parlant d’une chose. Se pendre, se fixer à un objet qui retient comme ferait un crochet. Son manteau s’est accroché dans la portière. Des algues se sont accrochées à l’hélice du canot. Par ext. Se fixer, s’attacher de manière à adhérer. Les ronces s’accrochent au talus. Les fruits du grateron s’accrochent aux vêtements. Le lierre s’accroche au vieux mur du jardin.
Par anal. milit. Le bataillon s’accrochait au terrain et le défendait pied à pied.
3. En parlant de deux ou plusieurs véhicules. Se heurter au passage, se rencontrer en entraînant un heurt réciproque. Plusieurs voitures se sont accrochées à la sortie de l’autoroute.
milit. Des éléments avancés se sont accrochés à la frontière. Par ext. Les manifestants et les forces de l’ordre se sont brièvement accrochés.
Par anal. En parlant de deux ou plusieurs personnes. Marquer son désaccord, s’opposer ; se prendre de querelle. Les deux associés se sont accrochés sur la conception de ce projet. Ils s’accrochent fréquemment pour des riens.
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* ACCROCHEUR, ‑EUSE adj. xviie siècle, accrocheur de procès, « celui qui retarde le déroulement d’un procès » ; xixe siècle, adjectif, au sens actuel. Dérivé d’accrocher.
Fam. 1. Qui cherche à attirer l’attention. Un titre accrocheur. Une affiche accrocheuse.
2. Qui lutte avec opiniâtreté ; tenace, combatif. Un tempérament accrocheur. Subst. C’est un accrocheur.
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ACCROIRE v. tr. xiie siècle, faire acreire, puis faire acroire. Du latin accredere, « ajouter foi à quelque chose (qui, en général, n’est pas vrai) ».
N’est usité qu’à l’infinitif précédé des verbes Faire ou Laisser. Class. Faire accroire, faire croire ce qui n’est pas, tromper sciemment. On lui fait accroire tout ce qu’on veut. S’en laisser accroire, se laisser tromper. S’en faire accroire, présumer trop de soi-même, s’abuser sur ses propres capacités. Il a quelques mérites, mais il s’en fait accroire. Plus souvent dans l’expression En faire accroire. Ce n’est pas un homme à qui l’on puisse en faire accroire.
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* ACCROIRES n. m. pl. xviie siècle. Emploi substantivé du verbe accroire.
Se dit au Canada pour désigner des fables, des mensonges. Il raconte des accroires à son petit frère : il lui a dit que les poissons parlaient.
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ACCROISSEMENT n. m. xiie siècle, acreissement, au sens 1. Dérivé du radical du participe présent d’accroître.
1. Développement, augmentation en taille, en volume, en nombre, etc. L’accroissement du débit d’une source. L’accroissement de la population. L’accroissement des richesses, des biens. L’accroissement des échanges entre deux pays. L’accroissement des charges.
2. alg. Accroissement d’une fonction dans un intervalle, différence algébrique entre les valeurs de cette fonction aux bornes de cet intervalle.
3. droit. Droit par lequel une chose vient accroître un héritage, une propriété, un fonds. Les alluvions d’un cours d’eau reviennent aux riverains par droit d’accroissement.
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ACCROÎTRE v. tr. et pron. (j’accrois, il accroît, nous accroissons ; j’accroissais, nous accroissions ; j’accrus ; j’accroîtrai ; j’accroîtrais ; accrois, accroissons ; que j’accroisse ; que j’accrusse ; accroissant ; accru). xiie siècle, acreistre. Du latin accrescere, « aller en s’accroissant, s’ajouter à ».
1. V. tr. Agrandir, augmenter en étendue, en nombre, en intensité, etc. Il accroîtra son bien, ses terres. Il sut accroître ses richesses. Accroître ses connaissances. Son autorité s’en est trouvée considérablement accrue. Accroître sa puissance, sa gloire, sa réputation. Accroître la confusion. Un nombre accru de mécontents. Des responsabilités accrues. Une chaleur accrue.
2. V. pron. En parlant d’une chose. Aller en augmentant. Leur fortune s’accroissait de jour en jour. Son anxiété s’accroît d’heure en heure. S’accroître de, s’augmenter de. Sa propriété s’est accrue de plusieurs hectares.
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ACCROUPIR (S’) v. pron. xiie siècle, s’acropir (en parlant d’un animal) ; xive siècle, acroupir (en parlant de l’homme). Dérivé de croupe.
S’asseoir sur les talons, les jambes pliées. S’accroupir auprès du feu. La position, la station accroupie. Le Scribe accroupi. La Vénus accroupie.
En parlant d’un animal. Se pelotonner, se baisser ; s’asseoir sur l’arrière-train. Le dromadaire s’accroupit et sommeilla. Le chien s’est accroupi au pied de l’arbre. hérald. Se dit des animaux assis. Lion accroupi.
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ACCROUPISSEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’accroupir.
Le fait de s’accroupir ; position d’une personne accroupie, d’un animal accroupi.
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ACCRUE n. f. xiiie siècle. Forme féminine substantivée du participe passé d’accroître.
1. Accroissement de la surface d’un terrain par le retrait des eaux ou par atterrissement.
2. Extension d’un bois, d’une forêt par la croissance des rejets, par ensemencement spontané.
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ACCUEIL n. m. xiie siècle. Déverbal d’accueillir.
1. Réception que l’on fait à quelqu’un qui arrive ou que l’on rencontre. J’ai été enchanté de l’accueil qu’ils m’ont réservé. Un accueil chaleureux, enthousiaste. Un accueil distant, froid, glacial. Faire accueil (vieilli), bon accueil, un bon accueil à quelqu’un. Il fait accueil à tous ceux qui se présentent chez lui. Fig. Réaction à une proposition, à l’annonce d’une nouvelle, etc. Ce projet de loi a reçu un accueil favorable. Son roman a reçu le meilleur accueil.
2. Ensemble des dispositions prises pour recevoir une ou plusieurs personnes. L’accueil d’un invité. Recevoir un accueil triomphal. Prononcer quelques mots d’accueil. Centre d’accueil. Comité d’accueil. Service, bureau d’accueil et, ellipt., accueil. Hôtesse d’accueil. Spécialt. Terre d’accueil, nation qui accorde l’hospitalité aux réfugiés, aux exilés, aux apatrides (on dit aussi Pays d’accueil).
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ACCUEILLANT, ‑ANTE adj. xiiie siècle. Participe présent d’accueillir.
1. Qui reçoit avec aménité. Une hôtesse accueillante. Je ne l’ai pas trouvé très accueillant. Par méton. Un air, un sourire accueillant. Une mine accueillante. Une oreille accueillante, attentive et bienveillante.
2. Où l’on est bien accueilli. Une auberge accueillante. Votre maison est très accueillante.
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ACCUEILLIR v. tr. (se conjugue comme Cueillir). xie siècle, acoillir, « pousser », aquallir, « assaillir » ; xiie siècle, accuillir, au sens 2. Du latin populaire accolligere, dérivé de colligere, « réunir, rassembler, ramasser », d’où « recueillir ».
1. Aller au-devant de quelqu’un à son arrivée. Je vais accueillir mon cousin à la gare. Accueillir un chef d’État.
2. Recevoir de telle ou telle manière. Il nous a accueillis froidement, chaleureusement. Vous serez accueilli à bras ouverts. Il a été accueilli par des sifflets. Ils m’ont accueilli comme un frère. Spécialt. Admettre quelqu’un au sein d’une assemblée, d’une association. Accueillir un nouveau venu dans une société savante.
Par ext. Réserver tel ou tel accueil. L’assemblée accueillit plutôt mal cette proposition. On a accueilli son projet avec sympathie, sans enthousiasme. Cette nouvelle a été accueillie avec scepticisme.
3. Donner l’hospitalité à quelqu’un. Ils nous ont accueillis chez eux durant trois semaines. Ce centre accueille les réfugiés, les indigents. Par ext. Recevoir, admettre. Ce service hospitalier accueille les victimes d’accident de tout le département.
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ACCUL (l ne se prononce pas) n. m. xvie siècle. Déverbal d’acculer.
1. Class. Lieu sans issue, où l’on est acculé.
2. chasse. Fond du terrier, dernier refuge des lapins, des renards, des blaireaux, etc.
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ACCULER v. tr. xiiie siècle, au sens de « s’appuyer, s’asseoir contre quelque chose », puis de « pousser à la dernière extrémité, ruiner » ; xvie siècle, au sens propre. Dérivé de cul.
Pousser dans un lieu sans issue, dans un endroit où aucun recul n’est plus possible. L’ennemi avait acculé notre armée à la mer. Les chiens ont acculé le renard au fond du ravin. Le blaireau était acculé dans son terrier. Par anal. En parlant d’une chose. La caler contre, la bloquer. Acculer un canon à un tertre. Acculer un véhicule.
Fig. Acculer quelqu’un à la faillite. Être acculé au désespoir, au suicide. Se sentant acculé, il avoua. Expr. Acculer quelqu’un dans ses derniers retranchements (on dit plutôt Pousser).
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* ACCULTURATION n. f. xxe siècle. Emprunté de l’anglo-américain acculturation, dérivé de culture, « culture ».
Adoption progressive par un groupe humain de la culture et des valeurs d’un autre groupe humain qui se trouve, relativement à lui, en position dominante. Par ext. Adaptation d’un individu à une culture étrangère. L’acculturation des étrangers dans un pays d’accueil.
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ACCUMULATEUR n. m. xvie siècle, au sens de « celui qui accumule » ; xixe siècle, comme terme technique. Dérivé d’accumuler.
techn. Dispositif emmagasinant de l’énergie, sous forme d’électricité, de chaleur, pour la restituer au fur et à mesure des besoins. Accumulateur hydraulique, électrique. Un accumulateur à vapeur, à eau chaude. Un accumulateur au plomb, au fer, au cobalt. La batterie d’accumulateurs d’une voiture. Recharger ses accumulateurs, reconstituer leurs réserves d’énergie électrique et, fig. et fam., reprendre des forces.
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ACCUMULATION n. f. xive siècle. Dérivé d’accumuler.
1. Action d’amasser en grande quantité, d’entasser ; résultat de cette action. Accumulation de matériaux, de marchandises, de denrées. L’accumulation du capital. Fig. Accumulation de charges, d’honneurs. L’accusé a dû faire face à l’accumulation des preuves. Son article n’est qu’une accumulation de citations.
2. rhétor. Figure par laquelle on réunit en une même phrase, une même période, un grand nombre de termes destinés à donner de la force et du relief à l’idée exprimée.
3. techn. Procédé permettant d’emmagasiner de l’énergie pour l’utiliser par la suite. Chauffage par accumulation.
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ACCUMULER v. tr. xive siècle. Du latin accumulare, dérivé de cumulare, « entasser », d’où « augmenter, grossir, accroître ».
Amasser en grande quantité, entasser. Accumuler des marchandises dans un entrepôt. Il accumule les dossiers sur son bureau. Accumuler des richesses. Absolt. Il ne songe qu’à accumuler, à thésauriser. Pron. Il laisse s’accumuler les arrérages de ses rentes. Les nuages s’accumulaient au loin.
Fig. Elle accumule les connaissances. Il a accumulé les honneurs, les diplômes. Cet enfant accumule les sottises. Accumuler des preuves contre quelqu’un. Pron. Les charges s’accumulaient contre lui. Les années se sont accumulées.
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ACCUSABLE adj. xvie siècle. Dérivé d’accuser.
Qui peut être accusé.
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ACCUSATEUR, ‑TRICE n. et adj. xive siècle. Emprunté du latin accusator, dérivé de accusare (voir Accuser).
1. N. Personne qui dénonce un crime, une faute, un défaut. Confondre ses accusateurs. Dans l’Antiquité, à Athènes et à Rome, tout particulier pouvait être accusateur auprès des tribunaux. hist. Accusateur public, pendant la Révolution française, magistrat chargé du ministère public près d’un tribunal révolutionnaire.
2. Adj. Qui témoigne de la culpabilité de quelqu’un ; qui désigne une personne comme coupable. Des traces accusatrices. Des rumeurs accusatrices. Un regard, un doigt, un ton accusateur.
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ACCUSATIF n. m. xiie siècle, acusatif. Emprunté du latin accusativus (casus), terme de grammaire, transcription du grec aitiatikê (ptôsis), « (cas de) ce qui est causé, accusatif ».
gramm. Dans les langues à flexion, cas servant principalement à indiquer le complément d’objet direct. Accusatif singulier, pluriel. En latin, les prépositions indiquant le mouvement vers un lieu se construisent avec l’accusatif.
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ACCUSATION n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin accusatio, dérivé de accusare (voir Accuser).
1. Imputation qu’on fait à une personne d’un acte répréhensible, d’une faute, d’une erreur. Une accusation justifiée, mal fondée. Des accusations malveillantes, calomnieuses. Les graves accusations portées contre lui. Une accusation de négligence.
2. droit. Action de déférer quelqu’un en justice pour une infraction, un délit, un crime. Accusation de trahison, de forfaiture, de meurtre. Abandonner l’accusation. Chambre d’accusation, section de la cour d’appel qui défère devant les assises une personne présumée coupable d’un crime. Arrêt de mise en accusation, décision de la chambre d’accusation renvoyant une personne mise en examen devant la cour d’assises. Anciennt. Acte d’accusation, acte rédigé par le procureur général, mentionnant la nature du délit ou du crime, les circonstances où il a été commis, et ce qui en atténue ou en aggrave le caractère. Chef d’accusation, chacun des éléments d’une action en justice groupés dans une même procédure. Par méton. L’accusation, le ministère public qui requiert contre l’accusé. Dans le réquisitoire, l’accusation apportera la preuve de votre complicité.
3. relig. cathol. L’accusation des péchés, l’aveu par le pénitent des fautes qu’il a commises.
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* ACCUSATOIRE adj. xive siècle. Emprunté du latin accusatorius, « qui se rapporte à l’accusateur ».
droit. Se dit d’une procédure dans laquelle les parties ont l’initiative de l’instance, de son déroulement, de son instruction, par opposition à Inquisitoire. La procédure accusatoire est en vigueur dans les pays anglo-saxons. Dans le système accusatoire, le rôle du juge ou du jury est celui d’un arbitre impartial entre l’accusation et la défense, qui s’affrontent de façon orale, contradictoire et publique.
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* ACCUSÉ, ‑ÉE n. et adj. xiiie siècle. Participe passé d’accuser.
I. N. 1. Personne à qui on impute une infraction, un délit, un crime et qui est traduite devant une juridiction pénale pour être jugée. L’accusé a bénéficié des circonstances atténuantes. Le banc des accusés. Accusé, levez-vous !
2. Accusé de réception, pièce justificative signée par le destinataire d’un envoi pour attester qu’il l’a bien reçu. Expédier une lettre recommandée avec accusé de réception. Par ext. Il m’a envoyé un simple accusé de réception, un simple mot en réponse à un envoi, à une lettre.
II. Adj. Accentué, qui ressort nettement. Les traits accusés d’un visage. Un goût accusé pour les pâtisseries.
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ACCUSER v. tr. xe siècle, acuser. Emprunté du latin accusare, « intenter une action en justice, porter plainte », d’où « incriminer, accuser ».
1. droit. Déférer quelqu’un à la justice en lui imputant une infraction, un délit, un crime. Le ministère public l’a accusé de vol, de concussion, de prévarication. Il a été accusé d’homicide volontaire. Il fut accusé d’intelligences avec l’ennemi.
2. Présenter comme fautif, comme coupable. On l’accuse de négliger son travail, de négligence dans son travail. Vous l’avez accusé à tort. On vous accuse d’être l’auteur de ce pamphlet. Pron. Je m’accuse d’avoir menti. Il s’est accusé d’un crime qu’il n’avait pas commis. Les enfants s’accusaient les uns les autres de cette maladresse. Spécialt. S’accuser en confession ou, par méton., accuser ses péchés, les avouer en confession. Il faut s’accuser de tous ses péchés.
Par ext. Servir de preuve, d’indice contre quelqu’un. Ce fait, cet écrit vous accuse. Tout vous accuse. Son trouble l’accusait.
Prov. Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage, on trouve toujours quelque chose à alléguer pour justifier une mesure prise contre quelqu’un.
Titre célèbre : J’accuse, article d’Émile Zola paru dans le quotidien L’Aurore, le 13 janvier 1898.
3. Tenir pour responsable ; incriminer, blâmer. Quand ses projets échouent, il en accuse le ciel. On l’accuse de tous les maux. J’accusais sa lenteur, sa paresse.
4. Révéler, rendre manifeste. Le tremblement de ses mains accusait sa nervosité. Son accent accusait son origine méridionale. Ses traits tirés accusaient la fatigue. Elle accuse bien son âge. Fig. et fam. Accuser le coup, laisser paraître, par ses réactions, qu’on a été sérieusement touché ou affecté.
Spécialt. Accuser réception d’une lettre, d’un paquet, etc., attester par un avis qu’on l’a bien reçu.
5. Accentuer par effet de contraste, mettre en relief, faire ressortir. Sa robe sombre accusait sa pâleur. Sa coiffure accuse son profil aquilin. Pron. Les rides du front s’accusent avec l’âge. Depuis peu, leur ressemblance s’accuse.
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* ACÉDIE n. f. xvie siècle, acedie. Emprunté, par l’intermédiaire du latin chrétien acedia, « nonchalance, dégoût, paresse spirituelle », du grec akêdia, « indifférence, négligence », et, en particulier, « négligence dans les soins apportés aux morts », lui-même dérivé de kêdos, « soin, souci ».
théol. État de paresse spirituelle, d’abord observé dans la vie érémitique et monastique, qui se traduit, même et surtout chez les âmes les plus avancées, par un relâchement de l’ascèse et conduit au découragement, à la tristesse et au dégoût de Dieu. Dans les listes modernes des péchés capitaux, le terme d’« acédie » est parfois remplacé par celui de « paresse ». Au chant VII de l’« Enfer » de Dante, certains pécheurs sont coupables d’acédie.
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ACÉPHALE adj. et n. m. xive siècle, adjectif au sens figuré ; xviiie siècle, au sens propre. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec akephalos, dérivé, avec le préfixe privatif, de kephalê, « tête ».
1. Adj. Qui n’a pas de tête. Mollusque acéphale. Monstre acéphale. Statue acéphale. Fig. Qui n’a pas ou ne se reconnaît pas de chef, qui rejette l’autorité légitime. Gouvernement acéphale. Concile acéphale. Secte acéphale.
2. N. m. zool. Animal de la classe des Lamellibranches, caractérisé par l’absence de tête apparente. Les moules, les coquilles Saint-Jacques, les huîtres sont des acéphales.
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ACÉPHALIE n. f. xixe siècle. Dérivé d’acéphale.
tératologie. Absence de tête.
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* ACÉRACÉES n. f. pl. xixe siècle. Dérivé savant du latin acer, ‑eris, « érable ».
bot. Famille d’arbres angiospermes pourvus de feuilles opposées à nervures palmées. Les Acéracées comptent plusieurs espèces ornementales. Au sing. L’érable est une acéracée. Adjt. Plante acéracée.
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ACERBE adj. xiie siècle, au sens 2. Emprunté du latin acerbus, « aigre, hostile, pénible ».
1. Class. Âpre et astringent. Des fruits acerbes. Un vin au goût acerbe.
2. Fig. Dur et mordant. Un critique acerbe. Une parole, une remarque acerbe. Un ton acerbe.
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* ACÉRÉ, ‑ÉE adj. xiie siècle, au sens de « garni d’acier (en parlant de l’extrémité d’une lame) » ; xvie siècle, au sens 1 ; xviiie siècle, au sens 2. Dérivé d’acer, forme ancienne d’acier.
1. En parlant d’une arme, d’un objet métallique. Dont la pointe a été rendue aiguë ou dont le tranchant a été affilé. Une flèche acérée. La lame acérée d’un couteau. Par anal. Tranchant, pointu. Des griffes acérées. Les dents acérées d’un requin.
2. Fig. Mordant, blessant. Une plume, une langue acérée. Un style acéré. Avoir l’esprit vif et acéré. Les traits acérés de la satire.
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ACÉRER v. tr. (se conjugue comme Céder). xive siècle, acherer, puis aserrer, « garnir d’acier ». Dérivé d’acer, forme ancienne d’acier.
Rare. Rendre aigu, affilé. Acérer un couteau, un burin, un hachoir. Fig. et litt. Acérer une épigramme. Acérer sa plume.
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ACESCENCE n. f. xviiie siècle. Dérivé savant d’acescent.
Disposition d’une substance à devenir acide. L’acescence des vins, de la bière.
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ACESCENT, ‑ENTE adj. xviiie siècle. Emprunté du latin acescens, participe présent de acescere, « devenir aigre, acide ».
Qui s’aigrit, qui devient acide. Une bière acescente.
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ACÉTATE n. m. xviiie siècle. Dérivé savant du latin acetum, « vinaigre », de acere, « être aigre ».
chim. Sel ou ester de l’acide acétique. Acétate d’ammonium, de cuivre, de mercure.
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* ACÉTIFICATION n. f. xviiie siècle. Dérivé savant du latin acetum, « vinaigre ».
chim. Transformation de certaines substances organiques en acide acétique.
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ACÉTIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé savant du latin acetum, « vinaigre » (voir Acétate).
Qui se rapporte au vinaigre. Odeur acétique. chim. Acide acétique, acide de formule CH3COOH auquel le vinaigre doit sa saveur. Fermentation acétique, transformation de l’alcool éthylique en acide acétique par certaines bactéries.
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* ACÉTONE n. f. xixe siècle. Dérivé savant du latin acetum, « vinaigre » (voir Acétate).
chim. Liquide incolore, de formule CH3COCH3, volatil et inflammable. L’acétone est utilisée comme solvant dans l’industrie.
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* ACÉTONÉMIE n. f. xixe siècle. Composé d’acétone, et de l’élément suffixal ‑émie, tiré du grec haima, « sang ».
pathol. Présence de cétones dans le sang.
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* ACÉTONURIE n. f. xixe siècle. Composé d’acétone, et de ‑urie, du grec ouron, « urine ».
pathol. Présence de cétones dans les urines (on dit aussi Cétonurie).
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ACÉTYLÈNE n. m. xixe siècle. Emprunté de l’anglais acetylene, formé à l’aide du latin acetum, « vinaigre » et du grec hulê, « matière, substance ».
chim. Hydrocarbure non saturé, de formule C2H2, gazeux dans les conditions normales, dont la molécule comporte deux atomes d’hydrogène et deux atomes de carbone unis par une triple liaison. Une lampe, un chalumeau à acétylène.
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* ACHAINE (ch se prononce k) n. m.
bot. Vieilli. Voir Akène.
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ACHALANDAGE n. m. xixe siècle. Dérivé d’achalander.
Vieilli. 1. Le fait d’attirer la clientèle.
2. La clientèle elle-même. Céder son fonds avec l’achalandage.
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* ACHALANDÉ, ‑ÉE adj. xive siècle, au sens 1 ; xxe siècle, au sens 2. Participe passé d’achalander.
1. Fréquenté par de nombreux clients. Un magasin bien achalandé. Par méton. Un marchand bien achalandé.
2. Par ext. et par abus de langage. Bien approvisionné en marchandises, abondant en produits très divers.
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ACHALANDER v. tr. xive siècle. Dérivé de chaland II.
Vieilli. Attirer les chalands, la clientèle. Un bon accueil achalande une boutique. Pron. Ce magasin commence à s’achalander.
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* ACHALER v. tr. xxe siècle. Mot issu des dialectes du Nord-Ouest et de l’Ouest de la France, au sens d’« échauffer », d’où « agacer », dérivé de chaler, variante de l’ancien français chaloir, « chauffer ».
Au Canada. 1. En parlant de la chaleur. Accabler, incommoder.
2. Par ext. Contrarier, importuner.
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* ACHARDS n. m. pl. xvie siècle, achar. Emprunté, par l’intermédiaire du portugais, du malais achar, « confit dans du vinaigre et du sel », lui-même d’origine persane.
Condiment composé de légumes et de fruits macérés dans du vinaigre.
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* ACHARNÉ, ‑ÉE adj. xiie siècle, acharné sor, « qui s’attaque violemment à quelqu’un (lors d’un combat) » ; xive siècle, au sens d’« à qui on a donné le goût de la chair ». Participe passé d’acharner.
Qui agit avec ardeur, opiniâtreté, animosité. Un joueur acharné. C’est un travailleur acharné. Un rival acharné à la perte de son adversaire. Par méton. Elle a fait preuve d’un courage acharné. Par ext. Où il entre de l’acharnement. Un combat acharné. Une résistance acharnée.
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ACHARNEMENT n. m. xviie siècle. Dérivé d’acharner.
1. En parlant d’un animal. Le fait de s’acharner sur une proie. L’acharnement d’un loup, d’un carnassier.
2. Fureur opiniâtre dans un combat. Se battre avec acharnement. L’ennemi défendait le terrain avec acharnement.
3. Ardeur opiniâtre. Mettre de l’acharnement à confondre un accusé. Critiquer, censurer avec acharnement. L’acharnement au jeu, au travail, ou à jouer, à travailler.
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ACHARNER v. tr. et pron. xiie siècle, au participe passé ; xive siècle, comme transitif, au sens 1. Dérivé de l’ancien français charn, « chair ».
1. V. tr. vèn. Donner le goût de la viande à un chien de chasse, à un oiseau de proie.
2. V. pron. Attaquer, poursuivre avec fureur, avec opiniâtreté. Le tigre s’acharne sur sa proie. Les deux coqs s’acharnaient l’un contre l’autre. Par anal. Les garnements se sont acharnés sur leur souffre-douleur. Le sort s’acharne sur lui. Par affaibl. S’attacher avec opiniâtreté. Il s’acharne à résoudre le problème. Il s’acharne à l’étude, au travail. Elle s’acharnera à prouver son innocence. Malgré ses échecs, il s’acharne.
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ACHAT n. m. xiie siècle. Déverbal d’achater, forme ancienne d’acheter.
1. Acquisition à prix d’argent. Faire achat de marchandises. Faire ses achats pour la semaine. Des achats avantageux, coûteux. Achat au comptant, à crédit, à terme. Prix d’achat. Donner un ordre d’achat. Centrale d’achat. Coopérative d’achat.
Spécialt. Pouvoir d’achat, ensemble des marchandises et des services que l’on peut se procurer avec l’argent dont on dispose. Augmenter le pouvoir d’achat des retraités.
2. Objet d’une telle acquisition. Venez voir mon dernier achat.
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ACHE n. f. xiie siècle. Du latin apia, pluriel de apium, « ache, persil ».
bot. Plante de la famille des Ombellifères ressemblant au persil et dont une espèce cultivée est le cèleri. Dans certains jeux de la Grèce, on donnait une couronne d’ache au vainqueur.
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* ACHÉEN, ‑ENNE (ch se prononce k) adj. xviiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec Akhaios.
antiq. grecq. 1. Qui est relatif à la population de l’ensemble de la Grèce avant les invasions doriennes. Le monde achéen.
2. Qui appartient à la province d’Achaïe, dans le Péloponnèse. La ligue achéenne.
3. Subst. Un Achéen, une Achéenne, personne qui habite l’Achaïe ou qui est originaire de cette province. L’achéen, dialecte grec parlé en Achaïe à l’époque classique.
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* ACHÉIROPOÏÈTE (chéi se prononce ké-i) adj. xviiie siècle. Emprunté du grec akheiropoiêtos, de même sens, lui-même composé du préfixe a‑ privatif, de kheir, « main », et de poiêtos, participe passé de poieîn, « faire ».
Didact. Se dit d’une image, notamment de celles du Christ et de la Vierge Marie, qui n’a pas été créée par la main de l’homme. Le visage du Christ sur le voile de Véronique est considéré comme la première image achéiropoïète. Le portrait du Christ de l’église Saint-Jean-de-Latran à Rome, ébauché par saint Luc et supposé achevé par les anges, est dit achéiropoïète. L’image achéiropoïète du corps du Christ sur le saint suaire.
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ACHEMINEMENT n. m. xve siècle, au sens d’« action d’avancer par étapes » (vers un lieu) ; xvie siècle, au sens actuel. Dérivé d’acheminer.
1. Action de conduire vers une destination. L’acheminement des troupes vers le front. L’acheminement du courrier par bateau, par avion.
2. Fig. Évolution progressive vers un but, un état. Un lent acheminement vers la gloire.
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ACHEMINER v. tr. xie siècle, s’acheminer. Dérivé de chemin.
1. Faire parvenir à une destination précise. Acheminer des secours. Les denrées seront acheminées par camion, par la route.
2. Fig. Faire avancer vers un but, vers un certain résultat. Ces négociations peuvent nous acheminer vers la paix. Chaque jour nous achemine vers la mort.
3. Pron. Aller, avancer. L’homme s’acheminait vers le village. Nous nous acheminions de concert. Fig. Il s’achemine à grands pas vers la ruine.
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* ACHÈNE (ch se prononce k) n. m.
bot. Vieilli. Voir Akène.
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* ACHETABLE adj. xive siècle. Dérivé d’acheter.
Qui peut être acheté. Cet homme passait pour achetable.
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ACHETER v. tr. (j’achète, nous achetons ; j’achetais, nous achetions ; j’achetai ; j’achèterai ; j’achèterais ; achète, achetons ; que j’achète ; que j’achetasse ; achetant ; acheté). xie siècle, acheder, achater, « procurer, obtenir ». Du latin populaire *accaptare, « prendre », d’où « procurer », puis « acheter », dérivé de captare (voir Capter).
1. Acquérir à prix d’argent. Acheter des livres à un libraire. Il vient d’acheter du bois, un terrain. Acheter à terme. Acheter au comptant, argent comptant, comptant. Nos meubles ont été achetés à tempérament, à crédit. Des marchandises achetées en gros, au détail, en solde. Je l’ai acheté cher, à prix d’or. Je l’ai acheté pour rien et, fam., pour une bouchée de pain, pour un morceau de pain. Elle s’est acheté une voiture. J’ai acheté une montre à mon fils, je l’ai acquise pour la lui offrir. Absolt. Les prix ont baissé, c’est le moment d’acheter. Elle achète par correspondance.
Expr. fig. Acheter chat en poche, sans même examiner ce que l’on acquiert. Acheter les yeux fermés, en toute confiance. Fam. Il s’est acheté une conduite, il a racheté ses errements passés et a mis de l’ordre dans sa vie.
2. S’assurer, à prix d’argent ou contre quelque avantage, des services qui ne doivent pas se vendre. Acheter le silence de quelqu’un. Acheter des suffrages, des voix, des consciences. Par méton. C’est un témoin acheté, qui s’est laissé suborner.
3. Fig. et litt. Obtenir au prix de sacrifices. C’est une dignité qu’il a achetée au prix de son sang.
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ACHETEUR, ‑EUSE n. xiie siècle, achatiere. Dérivé d’acheter.
1. Personne qui fait ou qui désire faire une acquisition. J’ai trouvé un acheteur pour ma maison. Y a-t-il des acheteurs dans la salle ? J’ai acheteur à ce prix. Je suis acheteur. Adj. Pays acheteur. Société acheteuse.
2. commerce. Personne dont le métier est de faire des achats pour des correspondants ou pour une entreprise qui l’emploie.
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* ACHEULÉEN, ‑ENNE adj. et n. m. xixe siècle. Dérivé de Saint-Acheul, nom d’une localité de la Somme.
préhist. Relatif à une des périodes interglaciaires du Paléolithique en Europe.
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* ACHEVÉ, ‑ÉE adj. xvie siècle, au sens 2. Participe passé d’achever.
1. Terminé entièrement. Il exige un travail achevé. Subst. édition. L’achevé d’imprimer, la formule placée à la fin d’un volume et qui comporte le nom et l’adresse de l’imprimeur, la date de la fin du tirage, le numéro et la date du dépôt légal.
2. Parfait en son genre ; extrême. Une beauté achevée. C’est un sot, un scélérat achevé. Ce projet est d’un ridicule, d’un grotesque achevé.
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ACHÈVEMENT n. m. xiiie siècle. Dérivé d’achever.
1. Exécution totale ou dernière phase d’une exécution. Surveiller l’achèvement des travaux.
2. Perfection ; le point le plus élevé que l’on puisse atteindre. Cet ouvrage est arrivé à son dernier degré d’achèvement. Conduire à son achèvement la formation d’un jeune homme.
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ACHEVER v. tr. (se conjugue comme Amener). xie siècle. Probablement dérivé de l’ancien français a chief, « à bout de, à bonne fin », composé de la préposition a, « à », et de chief, forme ancienne de chef, au sens de « fin, bout ».
1. Finir ce qui a été commencé, le mener à son terme. Achever une lettre. Les maçons ont achevé de construire la maison. Vous achèverez ce travail pour demain. Achever un portrait. Achever ses études. Achever sa vie dans la misère. Absolt. À peine eut-il achevé que la salle se vida. Laissez-le achever. Pron. Les vacances vont s’achever. La fête s’acheva sous la pluie.
2. Porter à son point extrême, à son comble. La faillite de cette banque achèvera votre ruine, achèvera de vous ruiner.
3. Tuer en portant le coup mortel. Achever un blessé. Fig. Cette trahison m’achève. Voilà de quoi l’achever, de quoi consommer sa perte. Par exag. Ces émotions m’ont achevé, m’ont épuisé.
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ACHILLÉE (ch se prononce k, les deux l se prononcent sans mouillure) n. f. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec akhilleios, « l’herbe d’Achille », avec laquelle Achille guérit la blessure qu’il avait infligée à Télèphe.
bot. Plante de la famille des Composées, à fleurs radiées et disposées en corymbe.
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ACHOPPEMENT n. m. xiie siècle, acopement, « ce qui fait obstacle à quelque chose ». Dérivé d’achopper.
Le fait de buter contre un obstacle, de trébucher en marchant. Ne s’emploie plus guère que dans la locution Pierre d’achoppement, obstacle, difficulté qui peut faire échouer une entreprise. L’affaire sera bientôt conclue si nous ne rencontrons pas quelque pierre d’achoppement.
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ACHOPPER v. intr. xiie siècle, açoper, au sens propre. Dérivé de chopper au sens vieilli de « buter contre ».
Faire un faux pas, trébucher. Achopper sur une pierre. Absolt. Le chemin est si mal entretenu qu’on risque à chaque instant d’achopper. Ne s’emploie plus guère qu’au figuré. Se heurter à un obstacle. Les pourparlers ont achoppé sur une question de forme. Pron. La difficulté à laquelle nous nous achoppons.
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ACHROMATIQUE (ch se prononce k) adj. xviiie siècle, au sens 1. Dérivé de chromatique, avec le préfixe privatif.
1. opt. Qui laisse passer la lumière sans la décomposer. Verres achromatiques. Objectif achromatique.
2. biol. Peu sensible aux colorants. Fuseau achromatique. Des constituants cellulaires achromatiques.
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ACHROMATISME (ch se prononce k) n. m. xixe siècle. Dérivé d’achromatique.
opt. Qualité d’un système optique achromatique. L’achromatisme d’un objectif évite les franges irisées de l’image.
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* ACHRONIQUE (ch se prononce k) adj. xxe siècle. Dérivé, avec le préfixe privatif, du grec khronos, « temps ».
Rare. Qui ne tient pas compte du temps.
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ACIDE adj. et n. m. xvie siècle, comme adjectif ; xviie siècle, comme substantif. Emprunté du latin acidus, dérivé de acere, « être aigre ».
1. Adj. Qui a une saveur aigre, piquante. Un fruit acide. Ces pommes sont bien acides. Un vin légèrement acide. Par anal. Un vert acide. Fig. Aigre, incisif et désagréable. Une plaisanterie acide. Une remarque, une critique acide.
2. N. m. chim. Composé apte à céder un proton à un autre composé appelé base. Acide fort, qui s’ionise totalement en solution aqueuse. L’acide sulfurique et l’acide chlorhydrique sont des acides forts. Acide faible, qui s’ionise partiellement en solution aqueuse. L’acide acétique est un acide faible. Les acides font virer au rouge la teinture de tournesol. En apposition. Sel acide. Fonction acide.
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* ACIDIFIABLE adj. xviiie siècle. Dérivé d’acidifier.
chim. Qui peut être rendu acide. Substance acidifiable.
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* ACIDIFICATION n. f. xviiie siècle. Dérivé d’acidifier.
chim. Action d’acidifier ; passage à l’état acide.
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* ACIDIFIER v. tr. (se conjugue comme Crier). xviiie siècle. Dérivé d’acide.
chim. Rendre acide. Acidifier avec du vinaigre.
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* ACIDIMÉTRIE n. f. xixe siècle. Composé d’acidi‑, tiré d’acide, et de ‑métrie, du grec metron, « mesure ».
chim. Détermination de la concentration d’un acide dans une solution.
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ACIDITÉ n. f. xvie siècle. Emprunté du bas latin aciditas, dérivé du latin classique acidus, « aigre, acide ».
1. Saveur aigre et piquante. L’acidité de l’oseille, des agrumes, du verjus. Fig. L’acidité d’une critique, d’un propos.
2. chim. Qualité de ce qui est acide, exprimée quantitativement à l’aide d’une échelle dite de pH (potentiel hydrogène). L’acidité d’une substance, d’une solution.
3. physiol. Acidité gastrique, résultat de la production d’acide chlorhydrique dans l’estomac. – pathol. Au pluriel. Acidités, réactions que produisent dans l’estomac des liquides ou des gaz acides au cours d’une digestion difficile (on dit plus couramment Aigreurs).
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* ACIDOPHILE adj. xixe siècle. Composé à l’aide d’acide et de ‑phile, tiré du grec philos, « ami ».
1. écologie. Se dit d’une espèce végétale qui ne se développe que sur un sol acide. Les bruyères sont des plantes acidophiles. Par méton. Une chênaie acidophile.
Par ext. Qui vit sur un substrat, dans un environnement acide. Une bactérie, un champignon acidophile.
2. histol. Qui fixe les colorants acides, en particulier l’éosine. L’hémoglobine est acidophile. Leucocyte acidophile, globule blanc polynucléaire dont les granulations cytoplasmiques sont colorées en orange par l’éosine (on dit plutôt Leucocyte éosinophile).
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* ACIDOSE n. f. xxe siècle. Dérivé d’acide.
pathol. État défini par un excès d’acidité dans le sang. L’équilibre acide du sang est rompu au cours de l’acidose diabétique.
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* ACIDULÉ, ‑ÉE adj. xixe siècle. Participe passé d’aciduler.
Légèrement acide. Un goût acidulé. Des bonbons acidulés. La senteur acidulée des feuilles de citronnelle. Fig. Une voix acidulée.
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ACIDULER v. tr. xviiie siècle. Dérivé d’acidule, « acidulé », emprunté du latin acidulus, diminutif de acidus, « aigre ».
Rendre légèrement acide.
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ACIER n. m. xie siècle, acer ; xiiie siècle, acier. Du bas latin aciarium, dérivé de acies, ‑ei, « pointe, tranchant (d’un instrument, d’une arme) ; fer tranchant ».
1. Alliage de fer et d’une faible proportion de carbone, susceptible d’acquérir un grand degré de dureté. Selon la teneur croissante en carbone, on distingue l’acier extra-doux, doux, mi-dur, extra-dur. Tremper de l’acier, le porter au rouge, puis le refroidir brusquement en le plongeant dans un bain d’huile ou d’eau, de manière à le rendre plus dur. Acier de bonne trempe. Acier chromé. Acier inoxydable. Des lames, des ressorts d’acier ou en acier. On détrempe l’acier par un recuit au rouge suivi d’un refroidissement lent.
2. Fig. Se dit de ce qui est comparable à l’acier par sa couleur, sa résistance, sa dureté, etc. Des muscles d’acier. Un caractère, un cœur d’acier.
En apposition. Couleur acier ou, ellipt., acier. Une peinture couleur acier. Des yeux d’un bleu acier ou, ellipt., bleu acier. Une moquette gris acier.
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ACIÉRAGE n. m. xviiie siècle. Dérivé d’aciérer.
Action d’aciérer ; résultat de cette action. L’aciérage du fer, de la fonte, leur transformation en acier. L’aciérage permet de rendre certains alliages plus durs. L’aciérage des plaques de cuivre gravées rend les surfaces d’impression plus résistantes.
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ACIÉRER v. tr. (se conjugue comme Céder). xve siècle. Dérivé d’acier.
1. Convertir en acier. Aciérer le fer par carburation dans un creuset. Pron. La fonte s’acière, se transforme en acier.
2. Doter de certaines propriétés de l’acier. Aciérer un alliage pour améliorer ses caractéristiques mécaniques. Fonte aciérée, fonte grise obtenue par adjonction d’acier.
3. Garnir d’acier ; recouvrir de fer ou d’acier. Aciérer par soudure un fer à cheval, le garnir de crampons d’acier. Aciérer par galvanoplastie une plaque de gravure, la recouvrir d’une mince couche de fer.
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ACIÉRIE n. f. xviiie siècle. Dérivé d’acier.
1. Usine où l’on fabrique de l’acier.
2. Fabrication de l’acier. Les nouveaux procédés de l’aciérie électrique.
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* ACINUS (s se prononce) n. m. (pl. Acini ). xixe siècle. Emprunté du latin acinus, « petite baie, grain de raisin ».
histol. Dans une glande, petite unité sécrétrice de forme sphérique qui s’ouvre dans un canal excréteur. Les acini de la thyroïde.
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* ACMÉ n. f. xviiie siècle, au sens 2 ; xxe siècle, au sens 1. Emprunté du grec akmê, proprement « partie aiguë, pointe », d’où « point culminant, vigueur ».
1. Litt. Point de plus haut développement atteint par un art, un style, une doctrine, une pensée, etc. C’est sous les Tang que la poésie chinoise connut son acmé, son apogée.
2. méd. Point culminant d’un phénomène et, en particulier (vieilli), d’un état pathologique.
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ACNÉ n. f. xixe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire de l’anglais et du latin, du grec aknê, faute de copiste pour akmê (voir Acmé).
pathol. Affection cutanée, définie par l’infection des follicules pilo-sébacés, qui apparaît surtout sur le visage et durant l’adolescence. Acné juvénile.
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* ACŒLOMATE ( se prononce ) n. m. xixe siècle. Dérivé, avec le préfixe privatif, de cœlome.
zool. Animal dépourvu de cœlome. Les méduses sont des acœlomates.
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* ACOLYTAT n. m. xviie siècle. Dérivé d’acolyte.
relig. cathol. Anciennement, le quatrième et dernier des ordres mineurs ; depuis le concile de Vatican II, ministère laïque qui, avec le lectorat, est confié par l’évêque à un fidèle et consiste en une participation progressive au ministère du diacre. Avec le lectorat, l’acolytat est une condition préalable à l’ordination diaconale.
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ACOLYTE n. m. xiie siècle, acolite, au sens 1 ; xviiie siècle, au sens 2. Emprunté, par l’intermédiaire du latin chrétien, du grec akolouthos, « suivant, compagnon, serviteur ».
1. relig. cathol. Qui a reçu de l’évêque le ministère de l’acolytat.
2. Par ext. et souvent péj. Compagnon, complice, subalterne qu’une personne traîne toujours à sa suite. Où qu’il aille, on le voit toujours escorté de ses deux acolytes.
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ACOMPTE n. m. xviiie siècle. Composé d’à et de compte.
Paiement partiel à valoir sur une somme due. Demander un acompte sur son salaire. Payer un acompte pour la location d’une villa.
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* ACON n. m. xviie siècle. Terme poitevin, probablement emprunté de l’anglo-saxon naca, « barque ».
1. Chaland à fond plat du Midi de la France, servant au chargement et au déchargement des navires de commerce.
2. Barque à fond plat utilisée dans les parcs à moules (on écrit aussi Accon).
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* ACONAGE n. m. xxe siècle. Dérivé d’acon.
1. Chargement ou déchargement d’un navire au moyen d’acons.
2. Manutention des marchandises à bord d’un navire (on écrit aussi Acconage).
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* ACONIER n. m. xixe siècle. Dérivé d’acon.
Patron d’un acon, ou entrepreneur assurant la manutention des marchandises des navires de commerce (on écrit aussi Acconier).
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ACONIT (t se prononce) n. m. xiie siècle. Emprunté du latin aconitum, du grec akoniton.
bot. Plante très vénéneuse de la famille des Renonculacées. Teinture d’aconit.
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* ACONITINE n. f. xixe siècle. Dérivé d’aconit.
Alcaloïde extrait de l’aconit. Très toxique, l’aconitine n’est employée que rarement et à faibles doses en thérapeutique.
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* A CONTRARIO loc. adv. xxe siècle. Locution du latin scolastique et juridique, signifiant « par la raison des contraires ».
Par inférence du contraire, en sens contraire, inversement. droit. En considérant qu’un texte exclut implicitement de son champ d’application les objets et les personnes qu’il ne mentionne pas de façon explicite. Tous ceux qui satisfont à certaines conditions étant électeurs, a contrario les autres ne le sont pas. – logique. En concluant d’une opposition dans les hypothèses à une opposition dans les conséquences. Raisonner a contrario est parfois une façon subtile de se tromper. Adjt. Des arguments a contrario.
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ACOQUINANT, ‑ANTE adj. xviiie siècle. Participe présent d’acoquiner.
Fam. Qui acoquine.
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* ACOQUINEMENT n. m. xixe siècle. Dérivé d’acoquiner.
Vieilli. Relation ou liaison peu honorable.
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ACOQUINER v. tr. et pron. xvie siècle. Dérivé de coquin.
1. V. tr. Fam. et vieilli. Attacher par une habitude mauvaise ou excessive. La sollicitude de ses proches l’acoquinait à son hypocondrie, dans son hypocondrie. Absolt. L’oisiveté acoquine.
2. V. pron. Péj. Nouer des relations répréhensibles. Il s’est acoquiné à des voyous, avec des gens peu recommandables.
Spécialt. Prendre pour concubin, pour concubine. Elle s’est acoquinée avec un fainéant, à une brute. Absolt. Elle n’a pas tardé à s’acoquiner, à vivre en concubinage.
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* ACORE n. m. xvie siècle. Emprunté du latin acorum, « iris jaune des marais », lui-même emprunté du grec akoron.
bot. Genre de plantes aromatiques de la famille des Aracées, originaires d’Asie et stériles en Europe. L’acore odorant est également appelé iris jaune, lis des marais ou jonc odorant.
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* À-CÔTÉ n. m. (pl. À-côtés). xxe siècle. Emploi substantivé de la locution adverbiale à côté.
1. Point ou aspect accessoire, secondaire. Cette question n’est qu’un à-côté du problème. Il ne s’intéresse qu’aux à-côtés de l’histoire.
2. Fam. Ce qui s’ajoute à la somme principale. Avec les à-côtés, il arrive à doubler son salaire. Un budget de voyage doit permettre de faire face à tous les à-côtés, aux dépenses accessoires.
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À-COUP n. m. (pl. À-coups). xixe siècle. Composé d’à et de coup.
Secousse rompant la continuité d’un mouvement. Accélérer progressivement, freiner doucement pour éviter les à-coups. Avancer par à-coups, sans à-coup. Fig. Cet élève ne travaille que par à-coups. Par anal. Incident qui perturbe le déroulement régulier d’un processus. L’entreprise a connu quelques à-coups dans son fonctionnement. Ce travail a été mené à bien sans à-coup ou sans à-coups, sans heurts.
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* ACOUPHÈNE n. m. xxe siècle. Composé à partir du grec akouein, « entendre », et phainesthai, « paraître ».
pathol. Sensation auditive incommodante qu’une personne perçoit en l’absence de tout stimulus sonore. Les acouphènes peuvent prendre la forme de bourdonnements, de sifflements, de tintements.
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* ACOUSTICIEN, ‑IENNE n. xixe siècle. Dérivé d’acoustique.
Physicien ou technicien spécialiste de l’acoustique.
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ACOUSTIQUE adj. et n. f. xviiie siècle. Emprunté du grec akoustikos, « qui concerne l’ouïe ».
I. Adj. 1. Relatif à l’ouïe ; qui permet ou améliore la perception des sons. Nerf acoustique, nerf auditif. Cornet acoustique, appareil à pavillon, captant et amplifiant les sons, qu’utilisaient les sourds. Tuyau, tube acoustique, conduit transmettant les sons entre deux lieux. Dans les théâtres antiques, des vases acoustiques en terre ou en bronze amplifiaient la voix des acteurs.
2. Relatif au son ; du domaine de l’acoustique. Phénomènes acoustiques. Ondes acoustiques, sonores. L’isolation acoustique, ou phonique, d’un logement. Spécialt. Phonétique acoustique, qui étudie les caractéristiques physiques des sons de la parole, par opposition à Phonétique articulatoire. Microscope acoustique, qui utilise les ultrasons, par opposition à Microscope optique et à Microscope électronique.
II. N. f. 1. phys. Partie de la physique qui étudie la nature, l’émission, la propagation et la réception des ondes sonores. Un traité d’acoustique. Acoustique physiologique, musicale, qui étudie les sons en relation avec la physiologie, la musique. Spécialt. Acoustique de la parole ou, ellipt., acoustique, syn. de Phonétique acoustique.
2. Ensemble des techniques permettant d’assurer une bonne propagation du son ou une bonne isolation phonique. Acoustique architecturale, urbaine. Acoustique de l’environnement.
Par ext. Ensemble des qualités relatives à la sonorité. L’acoustique d’une salle de concert. L’acoustique de cet amphithéâtre est excellente.
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ACQUÉREUR n. m. xive siècle. Dérivé d’acquérir.
Personne physique ou morale qui acquiert ou souhaite acquérir un droit, un bien, en particulier un bien immobilier. Avez-vous trouvé un acquéreur pour votre voiture ? Y a-t-il acquéreur ? Se rendre acquéreur d’un appartement, l’acheter. Elle s’est portée acquéreur de cette terre, elle a fait connaître sa volonté de l’acheter. Un acquéreur de bonne foi. Tiers acquéreur, voir Tiers.
Prov. Il y a plus de fous acquéreurs que de fous vendeurs.
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ACQUÉRIR v. tr. (j’acquiers, nous acquérons ; j’acquérais, nous acquérions ; j’acquis ; j’acquerrai ; j’acquerrais ; acquiers, acquérons ; que j’acquière ; que j’acquisse ; acquérant ; acquis). xive siècle. Réfection de l’ancien français acquerre, du latin populaire *acquaerere, altération de acquirere, « ajouter à ».
I. Obtenir pour soi. 1. Obtenir par transfert de propriété. Acquérir un immeuble, un droit de chasse à titre onéreux, l’acheter. Acquérir un bois par achat. Acquérir un terrain à titre gratuit, par succession, par donation. L’État acquerra peut-être ce domaine. Par anal. La France acquit la Franche-Comté en 1678 par le traité de Nimègue. Absolt. La manie d’acquérir, d’accumuler des possessions. Le droit d’acquérir et de vendre. Pron. à sens passif. Un legs s’acquiert à titre universel ou à titre particulier, peut être acquis en totalité, passif compris, ou en partie.
Prov. Bien mal acquis ne profite jamais, on ne peut jouir en paix de richesses malhonnêtement obtenues.
2. Obtenir par son action, ses soins, ses efforts. Acquérir de l’autorité, de l’expérience. Acquérir de vastes connaissances, de bonnes habitudes. Acquérir son indépendance, commencer à être indépendant. Acquérir des preuves, réussir à les obtenir par ses recherches. Acquérir la certitude d’un fait. Acquérir de la gloire. Il acquit bientôt une solide notoriété. Pron. à sens passif. La souplesse s’acquiert à force d’exercices.
II. Procurer, assurer. 1. En parlant d’une personne. Rare. Mazarin acquit le Roussillon à la France. Il peut vous acquérir cette situation, vous la procurer, ou vous aider à l’obtenir, par ses efforts soutenus. Cet éditeur a acquis à sa maison l’exclusivité des droits de traduction de ce roman, les lui a assurés par son action personnelle.
2. En parlant d’une chose. Son travail lui a acquis de grands biens. L’aisance que ses efforts lui ont acquise. Fig. Ses qualités lui ont acquis l’estime de tous ses collègues. Son dévouement lui acquit la reconnaissance de ses concitoyens.
III. Gagner. 1. En parlant d’une personne. Class. Acquérir quelqu’un, se le gagner. Acquérir une femme, gagner sa faveur ou ses faveurs. Auj. Acquérir l’affection, la sympathie d’autrui. Acquérir quelqu’un à un projet. Pron. Il s’est acquis quantité d’amis, il se les est attachés. Il s’est acquis le respect de tous. Iron. Il s’acquiert peu à peu la haine de ses subordonnés.
2. En parlant d’une chose. Ce domaine acquiert chaque jour de la valeur, gagne en valeur. Son esprit acquiert de la force, devient plus fort. Cette doctrine acquiert de l’importance, commence à prendre de l’importance. Son jugement acquiert du poids.
3. Absolt. Vieilli. S’améliorer. Cet enfant a beaucoup acquis, depuis quelque temps. Ce vin acquiert en vieillissant, se bonifie.
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ACQUÊT n. m. xiie siècle. Du latin populaire acquaesitum, participe passé substantivé de *acquaerere (voir Acquérir).
1. Vieilli. Action d’acheter.
2. Chose achetée. Il a fait un bel acquêt (vieilli). droit. Acquêt de communauté. Au pluriel. Les acquêts, les biens acquis pendant le mariage par l’un ou l’autre des époux, et qui tombent dans la communauté, par opposition aux biens propres, qui restent la propriété exclusive de l’un des époux. Les acquêts et les propres. Communauté réduite aux acquêts.
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ACQUIESCEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé d’acquiescer.
Action d’acquiescer ; consentement, assentiment. Un entier acquiescement aux volontés de quelqu’un. On ne peut refuser son acquiescement à une proposition si bien démontrée. L’acquiescement aux volontés de Dieu. Hocher la tête en signe d’acquiescement. Donner son acquiescement à un jugement rendu, aux requêtes de la partie adverse. Acquiescement exprès, implicite, conditionnel.
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ACQUIESCER v. intr. (se conjugue comme Avancer). xive siècle. Emprunté du latin acquiescere, « se reposer », puis « se reposer sur, avoir confiance en » et « consentir ».
1. Consentir pleinement, donner son assentiment. Acquiescer aux désirs de quelqu’un. Ils acquiescèrent à ce qu’on souhaitait d’eux. Acquiescer aux sentiments, aux volontés d’autrui. Absolt. Approuver, accepter, dire oui, manifester son accord. Il étudia la proposition qu’on lui faisait et acquiesça. Elle acquiesça d’un signe de tête.
2. droit. Se soumettre aux prétentions de la partie adverse, ou au jugement rendu contre soi. Acquiescer à une sentence en renonçant aux voies de recours ouvertes par la loi.
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* ACQUIS, ‑ISE adj. xviie siècle. Participe passé d’acquérir.
1. Obtenu par l’action, l’habitude, l’éducation, l’influence du milieu. Une gloire vite acquise et éphémère. Des connaissances difficilement acquises, mais solides. Se fonder sur l’expérience acquise. Subst. Cet étudiant a déjà de bons acquis, de bonnes connaissances. Avoir de l’acquis, de l’expérience. Spécialt. biol. Caractère acquis, caractère qui n’a pas été transmis à l’individu par hérédité, mais est apparu sous l’influence du milieu. Maladie acquise, survenue après la naissance et sans prédisposition héréditaire. Subst. L’acquis et l’inné. – phys. Vitesse acquise, vitesse atteinte par un mobile, qu’il conserve quand aucune force n’agit plus sur lui.
2. Assuré, indiscutablement établi. Une situation acquise, bien assise. Les droits acquis, reconnus de façon sûre. Les privilèges acquis. Subst. Les acquis des luttes, les avantages, droits, etc., obtenus grâce à des actions, des luttes, politiques ou syndicales.
Fig. Prouvé et admis sans contestation. C’est acquis, c’est un fait acquis. Tenir une conclusion pour acquise. Ce point étant acquis, nous pouvons poursuivre la discussion. Subst. Les acquis de la science, les connaissances scientifiques définitivement assurées.
3. Gagné de façon ferme et sûre. Il vous est acquis et absolument fidèle. Je vous suis tout acquis, tout dévoué. À présent, leur sympathie nous est acquise. Nos amis sont acquis à ce projet et impatients de passer à l’action.
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ACQUISITION n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin acquisitio, « action d’augmenter ».
1. Action d’acquérir ; résultat de cette action. Il vient de faire l’acquisition d’une maison. L’acquisition de Nice et de la Savoie à la France par Napoléon III. L’acquisition du langage chez l’enfant. L’acquisition des habitudes. La lente acquisition du savoir par l’humanité.
2. Chose acquise. Cette statuette est ma dernière acquisition. Les acquisitions des musées nationaux. Fig. L’imprimerie est l’acquisition capitale du xve siècle. Évaluer les acquisitions d’un enfant, les savoirs et le savoir-faire qu’il a acquis.
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ACQUIT n. m. xiie siècle, acuit, « paiement d’une dette » ; xviie siècle, au sens actuel. Déverbal d’acquitter.
Reconnaissance écrite, datée et signée d’un paiement. Je vous signe tout de suite votre acquit. Pour acquit, formule qu’une personne inscrit au bas d’une facture, au dos d’un chèque, etc., en la faisant suivre de la date et de sa signature, pour attester qu’elle en a reçu le paiement. billard. Premier coup, par lequel on ne fait que placer sa bille, sur laquelle l’adversaire doit jouer. Donner un bon acquit, un mauvais acquit. À vous, donnez votre acquit !
Expr. Par acquit de conscience ou, vieilli, pour l’acquit de sa conscience, seulement pour ne pas avoir à se faire de reproche, pour ne pas charger sa conscience. Je l’ai mis en garde par acquit de conscience. Par manière d’acquit, négligemment et parce qu’on ne peut s’en dispenser. Il s’est résolu à faire cette démarche par manière d’acquit.
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ACQUIT-À-CAUTION n. m. (pl. Acquits-à-caution). xviiie siècle.
Titre délivré par une administration fiscale, qui doit accompagner jusqu’à leur destination certaines marchandises règlementées ou circulant en franchise. Par abréviation. Un acquit.
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ACQUITTEMENT n. m. xiiie siècle, au sens de « délivrance (d’une prison) » ; xive siècle, au sens 1 ; xviiie siècle, au sens 2. Dérivé d’acquitter.
Action d’acquitter.
1. Règlement, paiement. L’acquittement des frais de succession. L’acquittement d’une facture.
2. droit pénal. Renvoi d’un accusé déclaré non coupable. Prononcer l’acquittement.
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ACQUITTER v. tr. et pron. xiie siècle. Dérivé de l’adjectif quitte, issu du latin médiéval et juridique quitus, altération de quietus, « tranquille ».
I. V. tr. 1. Rendre quitte. Acquittez-moi de cette dette, je vous en prie, libérez-m’en. Fig. Il les acquitta de leur promesse (vieilli). Acquitter sa conscience.
droit pénal. Acquitter un accusé, le déclarer non coupable du crime ou du délit qui lui était imputé. Le jury acquitta l’accusé à l’unanimité. Subst. Les acquittés peuvent demander réparation des torts subis.
2. Se rendre quitte de. Acquitter une facture, une note, des droits, les payer entièrement. Il a acquitté toutes ses dettes, il s’en est libéré. Acquitter un contrat, une obligation. Fig. Class. Acquitter un serment, le remplir. Acquitter sa parole.
3. Revêtir de la mention « Pour acquit », dater et signer. Acquitter une lettre de change, un billet à ordre, un chèque.
II. V. pron. S’acquitter, se rendre quitte. S’acquitter de tout ce qu’on doit. Il s’est acquitté de vingt mille francs. S’acquitter d’une taxe, la régler. Fig. S’acquitter d’une promesse. S’acquitter de ses obligations envers quelqu’un. S’acquitter envers quelqu’un, lui rendre service pour service. S’acquitter d’un devoir. Spécialt. S’acquitter d’une mission, la remplir. S’acquitter d’une tâche, la mener à bien. Il s’acquitte de ses fonctions à la satisfaction générale.
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* ACRA ou ACRAT n. m. xxe siècle. Emprunté de akara, « beignet de haricots », en yoruba.
Sorte de beignet appartenant à la cuisine créole. Des acras de légumes, des acras de morue.
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ACRE n. f. xie siècle. Emprunté de l’anglais acre, proprement « champ labouré en un jour ».
Mesure agraire valant autrefois, en France, environ 52 ares, et auj., au Canada, 4 840 verges carrées. Il a cédé quelques acres de forêt à son voisin. Par ext. Nom donné en français aux mesures agraires équivalant à peu près à un demi-hectare, utilisées dans divers pays.
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ÂCRE adj. xviie siècle. Emprunt savant du latin acer, acris, proprement « pointu, perçant ».
Piquant, irritant pour le nez, la gorge, le palais. Une fumée âcre. Le suc du yucca est âcre. Par méton. Une odeur âcre. La saveur âcre de l’arsenic. Fig. Mordant, blessant et traduisant un sentiment d’amertume. Il y a toujours quelque chose d’âcre dans ses propos. D’âcres reproches.
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* ÂCREMENT adv. xixe siècle. Dérivé d’âcre.
Fig. et litt. De façon mordante, blessante, avec acrimonie. Répliquer âcrement à la moindre objection.
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ÂCRETÉ n. f. xvie siècle. Dérivé d’âcre.
Caractère de ce qui est âcre, irrite le nez, prend à la gorge. L’âcreté des vapeurs de soufre. Par méton. L’âcreté de cette odeur le surprit. Fig. L’âcreté d’une critique.
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* ACRIDIENS n. m. pl. xixe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec akris, akridos, « sauterelle ».
entom. Groupe d’insectes de l’ordre des Orthoptères, dont font partie les criquets. Intensifier la lutte contre les Acridiens. Adjt. Relatif aux criquets. Une invasion acridienne, une invasion de criquets.
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ACRIMONIE n. f. xvie siècle. Emprunté du latin acrimonia, dérivé de acer (voir Âcre).
Humeur âcre, aigreur des sentiments et du langage. Des remarques pleines d’acrimonie. Parler sans acrimonie.
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* ACRIMONIEUSEMENT adv. xixe siècle. Dérivé d’acrimonieux.
D’une manière acrimonieuse, avec acrimonie. Se plaindre acrimonieusement.
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ACRIMONIEUX, ‑EUSE adj. xviie siècle. Dérivé d’acrimonie.
Chargé d’acrimonie. Un ton acrimonieux. Une critique acrimonieuse.
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* ACRO- Emprunté du grec akro‑, en composition, tiré de akros, « le plus haut, extrême », ou de akron, « sommet ».
Élément de composition marquant une relation avec les extrémités d’un organisme, ou la localisation dans les parties extrêmes ou élevées d’une chose.
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ACROBATE n. xviiie siècle. Emprunté du grec akrobatos, dérivé de akrobatein, « marcher sur la pointe des pieds ».
Artiste de cirque, de music-hall, de foire, qui se livre à d’audacieux exercices d’équilibre ou de voltige. Cette acrobate est d’une adresse prodigieuse. L’acrobate se lançait d’un trapèze à l’autre. Par anal. Personne qui fait preuve d’une agilité extraordinaire. Ce cambrioleur est un véritable acrobate. Fig. et parfois péj. Un acrobate du calcul mental. Un acrobate de la finance.
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ACROBATIE (tie se prononce cie) n. f. xixe siècle. Dérivé d’acrobate.
Exercice corporel exécuté par un acrobate. Le spectacle commençait par des acrobaties. Par anal. Exercice difficile exigeant beaucoup d’audace et d’habileté. Des acrobaties aériennes. Fig. et parfois péj. Des acrobaties de langage. Des acrobaties financières.
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ACROBATIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’acrobate.
Relatif à l’acrobatie. Un exercice acrobatique. Par anal. Qui exige audace et habileté. Il faut une virtuosité acrobatique pour exécuter ce concerto. Fig. et parfois péj. Des comptes acrobatiques.
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* ACROCÉPHALE adj. xixe siècle. Composé d’acro‑ et de ‑céphale, du grec kephalê, « tête ».
Atteint d’acrocéphalie. Un enfant acrocéphale. Subst. Un, une acrocéphale.
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ACROCÉPHALIE n. f. xixe siècle. Dérivé d’acrocéphale.
pathol. Malformation crânienne congénitale donnant à la tête l’aspect pointu d’un pain de sucre.
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* ACROCYANOSE n. f. xixe siècle. Composé d’acro‑ et de cyanose.
pathol. Cyanose des extrémités du corps. Acrocyanose occasionnelle, acrocyanose chronique.
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* ACROLÉINE n. f. xixe siècle. Composé formé à l’aide du latin acer, acris (voir Âcre) et olere, « avoir une odeur ».
chim. Aldéhyde volatil, suffocant, provenant de la décomposition de la glycérine ou de l’oxydation du propylène. Les graisses et les huiles chauffées dégagent des vapeurs d’acroléine. (On dit aussi Aldéhyde acrylique.)
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* ACROMÉGALIE n. f. xixe siècle. Composé d’acro‑ et de ‑mégalie, tiré du grec megas, megalê, « grand ».
pathol. Excès de croissance des extrémités, en particulier des membres et du maxillaire inférieur, dû à un déséquilibre hormonal.
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* ACROMION n. m. xvie siècle. Emprunté du grec akrômion, « pointe de l’épaule, crête de l’omoplate ».
anat. Apophyse de l’omoplate qui s’articule à la clavicule.
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* ACRONYME n. m. xxe siècle. Emprunté de l’anglais acronym, composé de acro‑ et ‑onym, du grec onoma, « nom ».
Sigle prononcé comme un mot ordinaire. O.N.U. (prononcé o-enne-u) devient ONU (prononcé o-nu), acronyme d’Organisation des Nations unies. CAPES est l’acronyme de certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré. SIDA est l’acronyme de syndrome d’immuno-déficience acquise.
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* ACROPHOBIE n. f. xixe siècle. Composé d’acro‑ et de phobie.
Phobie des lieux élevés. L’acrophobie s’accompagne souvent de vertige.
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ACROPOLE n. f. xvie siècle, acropolis ; xviiie siècle, acropole. Emprunté du grec akropolis, « ville haute, citadelle ».
antiq. grecq. Partie la plus élevée d’une cité grecque, servant de citadelle. L’acropole de Corinthe portait le nom d’Acrocorinthe. Absolt. L’Acropole, celle d’Athènes. Par ext. Citadelle antique ou lieu élevé pouvant servir de refuge.
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ACROSTICHE n. m. xvie siècle. Emprunté du grec akrostikhis, proprement « vers dont l’extrémité a un rôle particulier ».
Courte pièce de vers dont les lettres initiales lues de haut en bas forment un nom de personne ou de chose, dédicace ou mot clef. En apposition. Un sonnet acrostiche.
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ACROTÈRE n. m. xvie siècle. Emprunté du latin acroteria, ‑orum, lui-même du grec akrôtêrion, « toute partie saillante ou supérieure ».
archit. 1. Sommet d’un édifice.
2. Prolongement d’un mur de façade au-dessus d’un toit en terrasse.
3. Socle des ornements dressés aux extrémités ou au sommet d’un fronton. Par ext. Ces ornements eux-mêmes.
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* ACRYLIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’acryle, composé à l’aide du latin acer, « aigre, acide », et du grec hulê, « substance, matière ».
chim. Relatif au plus simple des acides à liaison éthylénique et à ses dérivés. Un tissu en fibres acryliques ou, subst., en acrylique. Une peinture acrylique. Aldéhyde acrylique, voir Acroléine.
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ACTE n. m. xive siècle, comme terme de droit ; xvie siècle, au sens général. Emprunté du latin acta, pluriel de actum, participe passé substantivé de agere, « agir ». Au sens 4 (xvie siècle), emprunté du latin actus, ‑us, proprement « action scénique », d’où « représentation théâtrale ».
I. Action d’un être capable d’intention. 1. Action considérée essentiellement en tant que fait accompli. Consommer un acte, accomplir un acte. On ne vous demande pas des paroles, mais des actes. Ses promesses se traduisent rarement par des actes. Jugez les hommes sur leurs actes, non sur leurs intentions. Il est enfin passé aux actes. Spécialt. Action remarquable en bonne ou mauvaise part, considérée dans ses résultats. Un acte méritoire, glorieux, déshonorant, infamant. Action considérée dans sa nature. Un acte criminel. Un acte héroïque. Un acte inqualifiable. Un acte hostile. Action considérée dans sa forme. Un acte élémentaire, simple, complexe, habile, maladroit. phil. Ce qui réalise activement l’essence d’un être, par opposition à la capacité virtuelle d’agir qu’on appelle Puissance. Passer de la puissance à l’acte. Être en puissance ; être en acte. Par ext. Acte pur, état de l’être qui ne comporte aucune puissance, qui est tout entier réalisé. Dieu, selon Aristote, est acte pur. – psychol. Passage à l’acte, conduite impulsive, le plus souvent violente, par laquelle se manifeste un désir ou un fantasme jusque-là réprimé ou refoulé. Passer à l’acte, passer de l’intention réprimée ou refoulée à la réalisation.
2. Action considérée essentiellement selon sa causalité ou sa finalité. Un acte calculé, prémédité, préparé, réfléchi, délibéré. Un acte impulsif, inattendu, imprévisible. Un acte insensé. Un acte gratuit, commis sans raison ou sans mobile apparent. Spécialt. Action engageant la responsabilité d’une autorité dans la limite de ses attributions, en vertu de sa compétence. Acte militaire, judiciaire, législatif, administratif, préfectoral, gouvernemental. Par anal. Acte médical, toute intervention médicale ou chirurgicale. Acte chirurgical, acte opératoire, intervention chirurgicale.
Loc. Acte de. Faire acte de. Acte de générosité, action exprimant cette qualité à un degré remarquable, et déterminée par elle. Un acte de vertu, de piété. Un acte de scélératesse, d’ingratitude. Un acte de folie, de démence, un acte causé par la folie. Faire acte d’indulgence, manifester cette qualité dans une circonstance donnée. Un acte de courage. Faire acte de courage. Un acte de volonté. Se retenir d’agir est parfois faire acte de volonté. Acte d’hostilité, acte d’agression, par lequel un gouvernement, un parti se met en état de guerre, de conflit contre un autre. Commettre un acte d’agression. Faire acte d’hostilité. Acte d’autorité, action par laquelle on use de son autorité, de son pouvoir. Cet acte d’autorité révolta tout le monde. Il fallait un acte d’autorité pour étouffer la rébellion. Faire acte d’autorité. Acte de bonne volonté, démarche que l’on fait sans en espérer de succès, uniquement pour prouver l’intérêt que l’on prend à quelqu’un ou à quelque chose. On pouvait espérer de lui un acte de bonne volonté. Je n’obtiendrai pas ce qu’il demande, mais je veux faire acte de bonne volonté. Acte de soumission, action par laquelle on témoigne qu’on se soumet. Cet acte de soumission ne suffit pas à lui obtenir le pardon de son suzerain. Faire acte de soumission. Acte de complaisance, démarche à laquelle on n’est pas obligé, et dont on ne s’acquitte que par bonté ou par indulgence. C’est un acte de pure complaisance. Il n’a jamais fait un acte de complaisance. Faire acte de présence, se présenter en un endroit, pour satisfaire à un devoir, ou par pure civilité. Après avoir fait acte de présence, il se retira. Faire acte de candidature, se porter candidat. Faire acte de bon citoyen, se comporter en bon citoyen. droit. Faire acte de tuteur. Faire acte d’héritier, agir comme héritier. Quand on fait acte d’héritier, on est engagé aux dettes.
Spécialt. neurophysiologie. Acte réflexe, mouvement indépendant de la volonté, qui est causé par l’excitation de la racine sensitive d’un nerf. Actes réflexes chez les mollusques. – psychan. Acte manqué, action ou conduite imprévue qui exprime le conflit de deux intentions, un désir inconscient refoulé venant perturber un projet ou un comportement visé consciemment par le sujet. Gestes involontaires, erreurs, oublis, maladresses et lapsus constituent pour Freud autant d’actes manqués à interpréter. – relig. Mouvement délibéré de l’âme vers Dieu. Faire un acte de foi. Un acte d’espérance, de charité, d’humilité. Par méton. Prière exprimant un de ces sentiments religieux. Réciter son acte de contrition. Vous trouverez dans ce livre de prières l’acte de foi. – linguist. Acte de parole, énoncé effectivement produit par une personne dans une situation donnée. – droit maritime. Acte de Dieu, syn. vieilli de Cas de force majeure.
II. droit. 1. Acte instrumentaire ou, simplement, acte, écrit nécessaire à la validité ou à la preuve d’un fait, d’une situation. Un acte de vente. Passer, signer un acte devant notaire. Un acte notarié. Actes publics, solennels, authentiques, pièces qui émanent d’officiers publics ou dans lesquelles interviennent des officiers publics agissant dans l’exercice de leurs fonctions. Acte sous seing privé, établi par les parties elles-mêmes. Un acte faux, nul. Acte de souscription. Acte en brevet ; acte en minute. Acte exécutoire. Acte public. Acte de l’état civil, dressé par l’officier de l’état civil ou sous sa responsabilité et destiné à prouver l’état des personnes. Les actes de naissance, de mariage, de décès sont les principaux actes de l’état civil. Acte de notoriété, dressé par un officier public ou un magistrat et faisant état des déclarations de plusieurs personnes attestant des faits notoirement connus. Expr. Demander acte, demander la constatation légale d’un fait. Donner acte, constater légalement un fait. Prendre acte, constater publiquement un fait afin de s’en prévaloir à l’occasion et, par ext., en prendre bonne note. Dont acte, formule finale d’un acte et, par ext., formule mettant un terme à une discussion.
2. Acte juridique ou, simplement, acte, manifestation de la volonté publique ou privée, destinée à produire des effets de droit. Acte administratif, décision unilatérale d’une autorité administrative. Acte d’administration, ayant pour but la gestion normale d’un patrimoine. Acte conservatoire, mesure prise en vue de la sauvegarde d’un droit. Acte arbitraire, acte d’autorité qui n’est fondé sur aucune loi. Acte déclaratif. Acte de disposition. Acte de pure faculté, de simple tolérance.
III. Au pluriel. Recueil de documents, de procès-verbaux, de décisions, etc., émanant d’une autorité. 1. Relation d’évènements historiques, principalement dans le domaine de l’histoire religieuse. Les Actes des Apôtres, livre canonique du Nouveau Testament, rédigé par saint Luc, contenant l’histoire de l’Église depuis l’ascension du Christ jusqu’au premier séjour de saint Paul à Rome. Les Actes des martyrs, récits relatant les procès et les supplices des martyrs. Les Actes des saints, collection de documents et de notices hagiographiques entreprise par le jésuite Jean Bolland.
2. Documents d’une chancellerie, d’une assemblée délibérante, etc. Actes diplomatiques. Actes publics. Les Actes des conciles, recueil des décisions et des décrets conciliaires. Les Actes du Saint-Siège, documents émanant du pape ou de la curie romaine et comportant des décisions d’ordre doctrinal, liturgique ou disciplinaire ; ces documents ont pris un caractère officiel depuis 1909 sous l’appellation Actes du siège apostolique. Les actes de catholicité, les registres paroissiaux fixant la situation canonique de chaque fidèle au sein de l’Église : baptême, confirmation, mariage, réception des ordres sacrés, profession religieuse.
3. Mémoires, communications. Actes d’une société savante, d’un colloque. Publier les actes d’un congrès. Spécialt. Faire un acte, soutenir un acte, soutenir une thèse de doctorat (très vieilli). Salle des actes, salle où se soutiennent encore les thèses, dans certaines universités. La salle des actes de la Sorbonne.
IV. théâtre. 1. Chacune des grandes divisions d’une pièce, d’un opéra, pouvant elle-même être subdivisée en tableaux, en scènes. À la représentation, chaque acte est séparé du suivant par un baisser de rideau ou par un simple temps d’arrêt, l’entracte. La tragédie classique comporte d’ordinaire cinq actes.
2. Pièce en un acte ou, ellipt., acte, qui précède ou suit le plus souvent une pièce plus longue. Il a écrit une série de petits actes et de saynètes.
3. Fig. Épisode important d’une époque de la vie, d’une suite d’évènements formant un ensemble. Sa mort violente fut le dernier acte d’une vie mouvementée. Cet incident fut le premier acte du conflit.
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* ACTÉE n. f. xviiie siècle. Emprunté du latin actaea, « actée en épi ».
bot. Genre de plantes vivaces de la famille des Renonculacées, que l’on trouve dans les bois humides. L’actée, commune dans les régions tempérées froides de l’Europe, donne des baies noires vénéneuses.
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* ACTÉON n. m. xixe siècle, au sens 1. Emprunté du latin Actaeon, pris pour Aethon, du grec Aithôn, nom d’un des chevaux du soleil. Au sens 2 (xixe siècle), emprunté du grec aktaion, « qui vit près du rivage ».
zool. 1. Papillon, vulgairement nommé Satyre-actéon.
2. Mollusque gastéropode marin de la sous-classe des Opisthobranches, dont la coquille est en forme de spirale, et qui est répandu dans toutes les mers.
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* ACTER v. tr. xiiie siècle, au sens de « dater convenablement les actes ». Dérivé d’acte.
droit. 1. Absolt. Vieilli. Faire un acte juridique, diplomatique.
2. Noter, consigner, exprimer dans un acte juridique, un protocole, etc. Acter une clause, une décision.
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ACTEUR, ‑TRICE n. xiiie siècle, au sens d’« auteur (d’un livre) » ; xviie siècle, au sens actuel. Emprunté du latin actor, proprement « celui qui fait, exécuteur ».
1. Comédien ou comédienne de profession qui joue des rôles de façon habituelle ou fréquente, à la scène ou à l’écran. Un acteur de premier plan, de second rang. Une actrice tragique, dramatique, comique. Dans ce film, le réalisateur a associé aux acteurs des interprètes recrutés parmi les habitants du village. Spécialt. Acteur de complément, figurant. Fig. Elle a su feindre l’indignation en grande actrice.
2. Personne qui, volontairement ou non, participe à la conduite ou à l’exécution d’une affaire. Il aura été un des principaux acteurs de la négociation. De spectateur, il devint acteur malgré lui.
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I. ACTIF, ‑IVE adj. xiie siècle. Emprunté du latin activus, adjectif, dérivé de actum, supin de agere, « agir ».
I. Qui a de l’activité. 1. En parlant d’une personne. Qui manifeste de l’activité, de l’énergie, qui est capable d’agir. Une bibliothécaire active et compétente. Dans cette affaire, il s’est montré très actif. Malgré son grand âge, il reste toujours aussi actif. Par méton. Un esprit actif, une intelligence active.
Spécialt. Un homme actif ou, subst., un actif, un homme qui recherche les occasions d’agir et au besoin les crée. Par méton. Tempérament actif, caractère actif, où domine la tendance à s’épanouir dans des tâches, des entreprises, des activités extérieures.
2. En parlant d’une chose. Qui a de l’efficacité, qui agit avec force. Un remède actif, énergique. Un poison actif, violent. phil. Cause active, cause qui agit effectivement. Principe actif, capable d’agir. – finances. Capitaux actifs, capitaux qui produisent des intérêts. – chim. Corps actif, apte à entrer en réaction. État actif d’un élément, état dans lequel il agit effectivement. Métal actif, sous une forme qui le rend particulièrement apte aux opérations de catalyse. Le platine en mousse, le fer spongieux sont des métaux actifs. Charbon actif ou, mieux, activé, carbone très pur qui a subi un traitement augmentant ses propriétés absorbantes. – phys. Syn. de Radioactif. – électr. Puissance active, puissance moyenne pour un circuit parcouru par un courant alternatif. – astron. Se dit d’un phénomène transitoire affectant telle ou telle observation du Soleil ou d’une étoile. Les étoiles jeunes sont perturbées par des phénomènes actifs. Les protubérances, les éruptions et les facules sont des phénomènes actifs de la chromosphère solaire.
II. Qui est en activité. Membre actif, personne qui participe à la gestion d’une association. Anciennt. Citoyen actif, jouissant du droit de vote. Par méton. La vie active, la partie de la vie pendant laquelle l’individu peut exercer une activité productive. démogr. La population active ou, subst., les actifs, l’ensemble des personnes exerçant une activité professionnelle et des demandeurs d’emploi. – milit. L’armée active ou, subst., l’active, par opposition à l’armée de réserve, l’ensemble des militaires de carrière et du contingent sous les drapeaux en temps de paix, en service actif. Officier d’active, du cadre actif, du cadre des officiers de carrière en service actif, par opposition à Officier de réserve et à Officier en retraite. – géophysique. Par opposition à Éteint ou Au repos. Volcan actif, en activité. – gramm. Voix active, ensemble des formes verbales indiquant que le sujet est considéré comme agissant. Dans la phrase : « L’enfant joue », « jouer » est un verbe actif. L’actif d’un verbe, l’ensemble de ses formes actives. Conjuguer un verbe à l’actif et au passif. Un verbe comme « dormir » ne se conjugue qu’à l’actif.
III. Qui implique de l’activité. Des recherches actives, menées avec énergie. La période la plus active de son existence. Guerre active, résistance active. Un marché actif, où ont lieu de nombreuses transactions.
Spécialt. Service actif. adm. Temps de service donnant droit à la retraite. – milit. Partie du service militaire passée sous les drapeaux. – relig. La vie active, vouée aux œuvres de charité et à l’apostolat, dans le monde, à la différence de la vie contemplative et, par ext., consacrée à l’action, par opposition à la vie sédentaire ou la vie intellectuelle. – psychol. pédagogie. Qui fait appel à l’activité, réclame une participation effective des intéressés. École active. Méthodes actives. Pédagogie active.
Expr. Avoir, prendre une part active à une action, une entreprise, etc., s’y consacrer personnellement avec énergie.
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*II. ACTIF n. m. xviiie siècle. Emploi substantivé du mot précédent avec une spécialisation de sens.
Ensemble des biens mobiliers et immobiliers, des créances et sommes d’argent que possède une personne, une entreprise. L’actif de cette succession est très important. Inscrire une créance à l’actif d’une société. Adjt. Dettes actives, sommes dont on est créancier.
Fig. Mettre à l’actif de quelqu’un, reconnaître à son avantage. Il faut mettre à son actif le désintéressement, le courage dont il a fait preuve.
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* ACTINE n. f. xixe siècle. Dérivé du grec akti, « rayon ».
physiol. Protéine qui concourt au maintien ou à la modification de la structure d’une cellule et qui, associée à la myosine dans une fibre musculaire, permet la contraction du muscle. Une mutation du gène de l’actine peut être à l’origine de myopathies congénitales.
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* ACTINIDE n. m. xxe siècle. Dérivé savant du grec aktis, ‑inos, « rayon ».
chim. Élément d’une famille de corps radioactifs naturels ou artificiels dont le premier, dans la classification périodique des éléments, est l’actinium. Le berkélium est un actinide.
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* ACTINIE n. f. xviiie siècle. Dérivé savant du grec aktis, ‑inos, « rayon ».
zool. Polype anthozoaire de l’embranchement des Cnidaires, pourvu de nombreux tentacules, fixé à un support par un pédoncule. L’actinie est communément appelée anémone de mer.
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* ACTINIQUE adj. xixe siècle. Dérivé savant du grec aktis, ‑inos, « rayon ».
phys. En parlant d’une radiation. Qui exerce une action chimique. L’effet actinique des rayons ultraviolets.
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* ACTINIUM (um se prononce ome) n. m. xixe siècle. Dérivé savant du grec aktis, ‑inos, « rayon ».
chim. Métal qui se rencontre associé aux minerais d’uranium et qui constitue une source puissante de rayons alpha (symb. Ac ; no at. 89).
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* ACTINOTHÉRAPIE n. f. xxe siècle. Composé d’actino‑, tiré du grec aktis, ‑inos, « rayon », et de thérapie.
méd. Méthode thérapeutique utilisant les radiations du spectre solaire, notamment les rayons ultraviolets.
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I. ACTION n. f. xiie siècle. Emprunté du latin actio, dérivé de actum, supin de agere, « agir ».
Opération d’un agent quelconque ; résultat de cette opération. Action de entre dans la définition des substantifs dont le sens correspond à celui d’un verbe ; le même substantif exprimant en général l’opération, le processus et le résultat de l’action considérée, on précise : « Action de ; résultat de cette action ».
1. Exercice effectif de la faculté d’agir, par opposition à Rêverie, Inertie, Intention, Spéculation, Contemplation, Hésitation. Philosophie de l’action. Préférer l’action au repos. Un homme d’action, porté à avoir une grande activité, tourné vers les réalisations concrètes plutôt que vers la méditation ou la réflexion. Un rêveur impropre à l’action. Passer à l’action. Se jeter dans l’action. Garder sa liberté d’action. Étendre son champ d’action. Quels sont vos moyens d’action ? Programme d’action. Class. Véhémence, chaleur que l’on apporte à ce qu’on dit ou fait. Parler avec action. Mettre de l’action dans tout ce qu’on entreprend. équit. Ce cheval a de l’action, il a de l’ardeur et des allures brillantes.
Spécialt. gramm. Verbe d’action ou de procès, par opposition à Verbe d’état. « Courir, descendre » sont des verbes d’action ; « sembler, paraître » sont des verbes d’état.
Loc. En action. Mettre en action, mettre en mouvement ou en pratique. Mettre une machine en action, la faire fonctionner. Mettre un plan en action, le mettre à exécution. Ellipt. C’est de la morale en action, mise en pratique. Entrer en action, commencer à agir. Être en action, être en train d’agir. Par anal. Le laminoir entra en action. La grue était en action.
2. Production d’un effet ou manière d’agir sur quelque chose ou quelqu’un. Action matérielle, action morale. Action physique, chimique, électrique. L’action d’un remède, d’un acide. L’égalité de l’action et de la réaction. La gravitation est une action à distance. La dilatation des métaux sous l’action de la chaleur. L’action du feu sur le bois, sur les métaux. L’action du soleil, de la lumière sur les plantes. L’action du levier sur une masse. L’action de l’âme sur le corps, de la pensée sur la conduite des hommes.
3. Manifestation extérieure de la faculté d’agir ; ce qu’on fait. Accomplir une bonne, une mauvaise action. Une action d’éclat. Une action audacieuse, condamnable. Une action bénéfique, généreuse. L’homme est capable de grandes, de belles actions.
Spécialt. Mouvement collectif ; participation à ce mouvement. Action de masse. Action directe, voir Direct. L’action sociale, syndicale, patronale. Une journée d’action, en vue de faire connaître les revendications d’un groupe. Unité d’action, entente de groupements politiques ou syndicaux pour atteindre un but commun.
relig. Action de grâces, remerciement, témoignage de reconnaissance à Dieu. Un Te Deum fut chanté en action de grâces. – milit. Combat, engagement limité entre des troupes ennemies. L’action devint générale. La journée a été marquée par plusieurs actions. L’action a été chaude. Par ext. J’avais beaucoup de travail et, dans le feu de l’action, j’ai oublié de vous téléphoner.
4. Succession d’évènements, de péripéties constituant l’intrigue d’un roman, d’une pièce de théâtre, d’un film. L’action est conduite avec art. L’action rebondit au quatrième acte. L’unité d’action de la tragédie classique. L’action se passe en Chine. Un film d’action.
5. droit. Recours au pouvoir judiciaire pour faire reconnaître un droit contesté ou faire respecter un droit violé. Action au civil, au criminel, devant les juridictions civiles ou pénales. Action personnelle, tendant à la reconnaissance ou au droit personnel. Action réelle, tendant à la protection d’un droit réel, le plus souvent sur un immeuble.
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II. ACTION n. f. xviie siècle. Probablement emploi spécialisé du mot précédent, d’après actif, terme de finance, le sens propre étant « part de l’actif ».
finances. Titre négociable représentant une participation au capital social d’une société anonyme. Une société par actions. La valeur nominale d’une action. Un portefeuille d’actions et d’obligations. Des actions cotées en Bourse. Des actions en hausse, en baisse. Fig. et fam. Ses actions sont en baisse, sa popularité, son influence a diminué.
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ACTIONNAIRE n. xviie siècle. Dérivé d’action II.
finances. Personne physique ou morale propriétaire, sous forme d’une ou de plusieurs actions, d’une part du capital d’une société industrielle ou commerciale. Un gros, un petit actionnaire. Le principal actionnaire.
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* ACTIONNARIAT n. m. xxe siècle. Dérivé d’actionnaire.
finances. 1. Le fait d’être ou de devenir actionnaire. L’actionnariat de l’État. Actionnariat ouvrier, système permettant aux ouvriers de devenir propriétaires d’une partie des actions de l’entreprise qui les emploie.
2. Ensemble des actionnaires. Cette entreprise souhaite élargir son actionnariat.
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ACTIONNER v. tr. xive siècle. Dérivé d’action I.
Mettre en mouvement. Actionner une pompe. L’hélice est actionnée par un moteur.
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* ACTIVATION n. f. xxe siècle. Dérivé d’activer.
Action d’activer ; résultat de cette action. L’activation des travaux. biol. Éveil de l’activité d’un organisme ou d’un organe jusqu’alors au repos. L’activation de l’ovule après l’insémination. – chim. Action par laquelle on fait passer une molécule, un atome ou un ion de leur structure fondamentale à une structure sous laquelle ils entrent plus facilement en réaction. Activation électrique, thermique. – phys. Action par laquelle certains éléments contenus dans une substance sont rendus radioactifs. Activation par un flux de neutrons.
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ACTIVEMENT adv. xive siècle. Dérivé d’actif I.
D’une manière active. L’affaire a été conduite activement. La police recherche activement les auteurs du crime.
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ACTIVER v. tr. xve siècle, activer à, « pousser à » ; rare avant le xixe siècle. Dérivé d’actif I.
Rendre plus actif, plus vif ; mener plus vite à l’aboutissement. Activer le feu. Activer la maturation des fruits. Activer la cadence de travail. Ce remède activera la digestion. Pron. Le cuisinier s’active devant ses fourneaux. Fam. Activez le mouvement ! Activez-vous ! ou Activez ! agissez plus promptement, pressez-vous.
chim. Provoquer l’activation de. Activer une substance. Du charbon activé. – phys. Rendre radioactif. Activer un alliage afin d’en étudier la composition.
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* ACTIVISME n. m. xxe siècle. Dérivé d’actif I.
1. phil. Sorte de pragmatisme donnant la primauté aux exigences de la vie et de l’action.
2. polit. Attitude de ceux qui préconisent l’action directe et la violence pour faire aboutir leurs revendications et imposer leurs idées.
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* ACTIVISTE adj. xxe siècle. Dérivé d’actif I.
Relatif à l’activisme philosophique ou politique. Pensée activiste, thèses activistes. Politique activiste. Les milieux activistes. Subst. Un, une activiste, partisan de l’activisme.
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ACTIVITÉ n. f. xve siècle. Emprunté du latin médiéval activitas, dérivé de activus (voir Actif).
1. Faculté d’agir ; exercice de cette faculté. L’activité d’un acide, d’un médicament, d’une levure. L’activité humaine, l’activité des hommes. Activité réflexe ; activité volontaire. L’activité de la mémoire, de l’imagination. L’activité créatrice. Sphère d’activité, champ d’action, étendue des entreprises, des travaux d’une personne. L’immense sphère d’activité de Goethe.
Spécialt. biol. Activité d’un organisme, d’une glande. Activité respiratoire. – géol. Activité volcanique. – astron. L’activité du Soleil, d’une étoile, l’ensemble des phénomènes qui affectent les aspects observables de l’astre. Le Soleil a un cycle d’activité d’environ onze années. – phys. nucl. Nombre des désintégrations d’un noyau radioactif par unité de temps.
2. Vivacité dans l’action, promptitude. Elle déployait une activité débordante. Il est d’une grande activité. Il poursuit ses travaux avec beaucoup d’activité. Une activité fébrile régnait les jours de marché.
3. Occupation d’une personne, d’un groupe (souvent au pluriel). J’ignore tout de ses activités. Il mène de front plusieurs activités. Quelle est votre principale activité ? Ce n’est pas une de mes activités habituelles. Quand pourra-t-il reprendre son activité ? Il a dû réduire ses activités. Par ext. Ensemble des opérations, des travaux d’une entreprise, d’une institution, etc. L’activité d’un commerce, d’une usine, d’une branche de l’industrie. Ce secteur connaît un regain d’activité. Le centre culturel a-t-il déjà publié le programme de ses activités ? Activité économique, ensemble des échanges de biens et de services dans un pays, dans une région. L’accroissement, le ralentissement de l’activité économique. Par anal. L’activité d’une ruche.
4. Loc. En activité, qui exerce son activité ou ses activités. Fonctionnaire en activité, qui exerce effectivement ses fonctions. Un professeur en activité. Elle a été maintenue en activité. milit. Position du militaire de carrière qui occupe un emploi de son grade. Officier en activité.
Par anal. Entreprise en activité, en fonctionnement. Une exploitation en pleine activité. Volcan en activité, par opposition à Volcan éteint ou Volcan en sommeil.
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ACTUAIRE n. xviiie siècle, au sens 1. Dérivé d’acte, d’après le latin actuarius, dérivé de actum (voir Acte). Au sens 2 (xixe siècle), emprunté de l’anglais actuary, « notaire, teneur de livres », lui-même du latin.
1. antiq. rom. Scribe rédigeant certains actes ; intendant militaire.
2. Spécialiste des calculs appliqués aux questions d’assurances, de finances et aux prévisions sociales.
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* ACTUALISATION n. f. xixe siècle. Dérivé d’actualiser.
1. phil. Passage de la puissance à l’acte, de la virtualité à la réalisation. L’actualisation de la volonté. Par ext. Le fait de rendre actuel. L’actualisation d’un souvenir sous l’effet d’une sensation.
2. Le fait de mettre à jour en tenant compte de l’évolution présente. L’actualisation des connaissances, des techniques.
3. finances. Méthode permettant de calculer et de comparer des flux monétaires, des prix, etc., à diverses époques ; application de cette méthode. Taux d’actualisation.
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* ACTUALISER v. tr. xviie siècle, attestation isolée ; de nouveau au xixe siècle. Dérivé d’actuel.
1. phil. Faire passer de la puissance à l’acte. Pour Leibniz, Dieu a actualisé ce monde-ci, entre tous les mondes possibles. Par ext. Rendre actuel.
2. Mettre à jour. Actualiser une règlementation.
3. finances. Calculer la valeur actuelle d’un flux monétaire, d’une série de prix, d’une estimation, etc., dont on prévoit la réalisation à diverses échéances.
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ACTUALITÉ n. f. xiiie siècle, au sens 1 ; xixe siècle, aux autres sens. Emprunté du latin scolastique actualitas, « force opérante, qualité de ce qui est en acte », dérivé de actualis (voir Actuel), pour le sens 1 ; dérivé du radical de actualis au sens de « qui met en application », pour les autres sens.
1. phil. Qualité de ce qui, de virtuel qu’il était, est devenu actuel, existe en acte.
2. Caractère de ce qui est actuel, de ce qui appartient au moment présent. L’actualité d’un sujet, d’un problème. Par ext. Caractère de ce qui correspond aux préoccupations du moment. L’actualité d’un roman. Cette question n’est plus d’actualité. Un sujet d’actualité.
3. Ensemble des faits qui retiennent l’attention du public à un moment donné. L’actualité politique, littéraire, sportive. Il s’intéresse peu à l’actualité.
4. Au pluriel. Les actualités, les informations données à la radio ou à la télévision. Les actualités régionales. Spécialt. Dans les cinémas, bande projetée en début de séance, qui évoquait en images les évènements les plus marquants de la semaine précédente.
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* ACTUARIAT n. m. xixe siècle. Dérivé d’actuaire.
Profession de l’actuaire.
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* ACTUARIEL, ‑IELLE adj. xxe siècle. Dérivé d’actuaire.
Relatif à l’activité et à la profession des actuaires ou aux méthodes de travail employées par eux.
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ACTUEL, ‑ELLE adj. xiiie siècle, au sens d’« efficace, agissant (en parlant d’un inanimé) » ; xvie siècle, au sens d’« actif (en parlant d’une personne) ». Emprunté du bas latin actualis, « actif, agissant », spécialisé en latin scolastique, dérivé de actum, supin de agere, « agir ».
1. phil. Qui est en acte, et non en puissance ou virtuel ; qui se réalise en passant de la puissance à l’acte. L’énergie actuelle s’oppose à l’énergie potentielle.
2. Qui existe ou se produit au moment présent, par opposition à Passé et à Futur. L’époque actuelle. Dans les circonstances actuelles… L’actuel gouvernement. théol. Qui relève d’un acte personnel. Péché actuel, par opposition à Péché originel. Qui nous est donné au moment même d’un acte. La grâce actuelle, pour la distinguer de la grâce habituelle.
Par ext. Qui occupe les esprits au moment dont on parle. Une question actuelle. Ces controverses sont toujours très actuelles.
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ACTUELLEMENT adv. xive siècle, au sens 1 ; xve siècle, au sens 2. Dérivé d’actuel.
1. phil. En acte. Par ext. Vieilli. Réellement.
2. Présentement. On juge actuellement mon procès. Il demeure actuellement à tel endroit.
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ACUITÉ n. f. xiiie siècle, au sens de « saveur aigre » ; xive siècle, au sens 1. Du bas latin acuitas, dérivé de acutus, « aigu ».
1. Qualité de ce qui est aigu. L’acuité d’une lame. L’acuité d’un son. Par anal. L’acuité de la douleur l’empêchait de dormir. L’acuité d’un chagrin, d’une peine. L’acuité d’un conflit. L’acuité d’un problème.
2. Finesse de la sensibilité, grand pouvoir de discrimination. L’acuité sensorielle s’émousse souvent avec l’âge. Acuité auditive, visuelle. Par méton. L’acuité du regard. Par anal. L’acuité de l’esprit, de l’intelligence.
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* ACULÉATES n. m. pl. xxe siècle. Emprunté du latin scientifique moderne aculeata, du latin aculeatus, « pourvu d’un aiguillon ».
entom. Sous-ordre d’Hyménoptères dont l’extrémité postérieure de l’abdomen porte un aiguillon. Les abeilles, les guêpes font partie des Aculéates. Au sing. La fourmi est un aculéate.
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ACUMINÉ, ‑ÉE adj. xviiie siècle. Emprunté du latin acuminatus, « en pointe ».
bot. Dont l’extrémité est en pointe allongée. Les feuilles acuminées du cornouiller.
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* ACUPONCTEUR ou ACUPUNCTEUR (un se prononce on) n. m. xixe siècle. Dérivé d’acuponcture.
Spécialiste de l’acuponcture.
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ACUPONCTURE ou ACUPUNCTURE (un se prononce on) n. f. xviiie siècle, mais rare avant le xxe siècle. Du latin médical acupunctura, composé de acus, « aiguille », et punctura, « piqûre ».
Méthode thérapeutique d’origine chinoise consistant à pratiquer en certains points du corps des piqûres intradermiques avec de très fines aiguilles. Analgésie obtenue par acuponcture.
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ACUTANGLE adj. xviiie siècle. Composé à l’aide du radical du latin acutus, « aigu », et d’angle.
géom. Se dit d’un triangle dont les trois angles sont aigus.
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* ACYCLIQUE adj. xxe siècle. Dérivé de cycle avec le préfixe privatif.
Qui ne présente pas de caractère cyclique. Phénomènes géologiques acycliques.
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I. ADAGE n. m. xvie siècle. Emprunté du latin adagium.
Maxime de portée pratique, largement répandue, empruntée au droit ancien coutumier ou écrit. « Le mort saisit le vif » est un adage toujours valable. Selon l’adage connu : « Nul n’est censé ignorer la loi. » (voir Brocard I.)
Par ext. Proverbe ancien. « Qui aime bien châtie bien » est un adage. La sagesse des nations s’exprime volontiers par adages.
Expr. Ne parler que par adage, affecter un ton sentencieux.
Titre célèbre : Adages, d’Érasme (1500 et 1508), recueil de plus de quatre mille proverbes tirés des auteurs de l’antiquité grecque et latine.
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*II. ADAGE n. m. xxe siècle. Emprunté de l’italien adagio (voir ce mot).
chorégr. Série de pas et mouvements lents, exécutés adagio. L’adage est un exercice excellent pour parfaire l’équilibre des danseurs. Classe d’adage ou de pas de deux. Par méton. Première partie du pas de deux (on dit aussi Adagio).
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ADAGIO (gio se prononce djio ou jio) adv. (abréviation adgo). xviiie siècle. Emprunté de l’italien adagio, « à son aise », d’où « lentement, en douceur », composé de ad, « à », et agio, « aise ».
1. mus. Indication de tempo. Plus lentement qu’andante, moins lentement que largo. Ce morceau doit être joué adagio. Subst. Œuvre ou partie d’œuvre qui doit être exécutée dans ce tempo. Les adagios de Beethoven. En règle générale, l’adagio est le deuxième ou le troisième mouvement d’une sonate, d’une symphonie.
2. chorégr. Syn. d’Adage.
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* ADAMANTIN, ‑INE adj. xvie siècle. Emprunté du latin adamantinus, lui-même du grec adamantinos, « dur comme l’acier » (voir Aimant II).
1. Qui a l’éclat ou la dureté du diamant. Une pierre adamantine. Fig. Style adamantin.
2. Relatif à la substance qui forme l’émail des dents.
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* ADAMIQUE adj. xviie siècle. Dérivé d’Adam, nom donné dans la Genèse au premier homme.
Relatif à Adam, le premier homme, ou qui rappelle son état d’innocence avant le péché. Pureté adamique.
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* ADAPTABILITÉ n. f. xxe siècle. Dérivé d’adaptable.
Qualité de ce qui est adaptable. L’adaptabilité d’une espèce à un nouveau milieu.
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* ADAPTABLE adj. xviiie siècle. Dérivé d’adapter.
Qui peut être adapté, s’adapter. Un appuie-tête adaptable à tous les sièges de voiture automobile.
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* ADAPTATEUR, ‑TRICE n. xixe siècle, au sens 1 ; xxe siècle, au sens 2. Dérivé d’adapter.
1. Personne qui adapte un ouvrage de l’esprit. Madame Dacier a été l’adaptatrice plutôt que la traductrice d’Homère. Cet adaptateur a porté plusieurs romans à l’écran.
2. N. m. techn. Dispositif permettant d’utiliser un appareil dans des conditions nouvelles ou particulières. Un adaptateur vous permettrait de brancher votre poste de radio sur le secteur.
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ADAPTATION n. f. xvie siècle. Emprunté du latin médiéval adaptatio, dérivé de adaptatum, supin de adaptare (voir Adapter).
1. Action d’adapter ou de s’adapter ; résultat de cette action. L’adaptation d’un appareil électrique grâce à un transformateur. L’adaptation scolaire d’un enfant. Un long effort d’adaptation. biol. Propriété commune aux êtres vivants d’acquérir ou de développer les organes ou les fonctions qui leur permettent de vivre et de se reproduire dans différents milieux. L’adaptation d’un organisme à la vie aquatique. L’adaptation des sagittaires au milieu terrestre.
2. Action de transposer une œuvre pour lui donner une nouvelle destination ; la nouvelle œuvre qui en résulte. Faire l’adaptation d’un roman au théâtre, au cinéma. Cette adaptation pour la jeunesse de « Notre-Dame de Paris » est une pure trahison.
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ADAPTER v. tr. xiiie siècle. Emprunté du latin adaptare, « ajuster à ».
1. Réunir, raccorder, rattacher sans modifier. Adapter un tuyau de caoutchouc à un robinet. Quand il eut adapté le manche au fer de la pioche, il le fixa par un clou. Pron. Ce couvercle s’adapte bien à cette boîte.
2. Approprier, accorder, ajuster. Adapter un véhicule à une utilisation militaire. Cet écrou n’est pas adapté à ce pas de vis. Cette tenue n’est guère adaptée ou, pron., ne s’adapte guère à la circonstance. biol. Les diverses espèces s’adaptent plus ou moins bien aux variations de leur milieu. L’organisme doit s’adapter aux conditions climatiques. Un organe adapté à sa fonction.
Fig. Adapter les moyens aux fins. Adapter son activité, ses vues, ses idées à une situation nouvelle. Adapter son discours à son auditoire. Pron. S’adapter à un travail, à des conditions de vie, à quelqu’un. Sans complément. Il sait s’adapter, se montrer souple.
Spécialt. Modifier une œuvre de l’esprit afin qu’elle convienne à un autre emploi, à une autre technique, à un autre public. « Le Neveu de Rameau » a été adapté à la scène. Adapter un roman au cinéma, pour la télévision. Un film adapté d’un opéra. Adapter un cantique en air profane. Adapter pour la jeunesse les « Voyages de Gulliver ».
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* ADDENDA (en se prononce in) n. m. inv. xviiie siècle. Emprunté du latin addenda, proprement « choses à ajouter », neutre pluriel de l’adjectif verbal de addere, « ajouter ».
Liste d’additions placée à la fin d’un ouvrage pour le compléter ou réparer des omissions.
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* ADDICTIF, ‑IVE adj. xxe siècle. Dérivé d’addiction.
psychopathol. Relatif à l’addiction ; qui entraîne une addiction. Un comportement addictif. La nicotine est une substance addictive.
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* ADDICTION n. f. xxe siècle. Emprunté de l’anglais addiction, de même sens, lui-même dérivé du latin addictus, « qui s’adonne à ».
psychopathol. État de dépendance à l’égard d’une drogue, d’un produit nocif et, par ext., d’une activité dont la pratique à l’excès est nuisible. Addiction à la cocaïne, à l’héroïne. Une addiction à l’alcool. Addiction aux jeux de hasard, aux jeux vidéo.
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* ADDITIF, ‑IVE adj. et n. xixe siècle. Emprunté du bas latin additivus, « qui se joint à ».
I. Adj. math. Qualifiant une valeur ou une quantité. Qui doit être ajouté. Les termes additifs sont souvent précédés du signe +.
II. N. m. 1. droit. Complément au corps d’un article. Un additif au budget. Cet additif au contrat est-il légal ?
2. Substance ajoutée à un produit. Certains additifs augmentent la viscosité des huiles de graissage. Additifs alimentaires. Ce plat cuisiné est dépourvu de tout additif.
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ADDITION n. f. xiiie siècle, au sens 3 ; xve siècle, au sens 2. Emprunté du latin additio, « action d’ajouter ».
1. Le fait d’ajouter. L’addition de sucre à une potion.
2. math. Une des quatre opérations de l’arithmétique ou de l’algèbre consistant à ajouter un nombre à un autre. Addition de nombres arithmétiques, algébriques, décimaux, complexes. L’addition de 3 et 5 donne 8. Par ext. Loi de composition interne des éléments d’un ensemble déterminé.
3. Ce qui est ajouté. Il a fait à son livre d’importantes additions.
4. Note indiquant le total à payer dans un restaurant, un hôtel. Demander, régler l’addition. L’addition, s’il vous plaît ! Fig. Après toutes ces dépenses, il faudra finir par régler l’addition.
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ADDITIONNEL, ‑ELLE adj. xvie siècle, comme terme de droit ; xviiie siècle, au sens général. Dérivé d’addition.
Qui s’ajoute. Facteur additionnel. Article additionnel à la loi. Clause additionnelle à un contrat. Centimes additionnels, assis naguère sur les contributions directes, remplacés aujourd’hui par la majoration du taux de l’impôt appliqué aux valeurs locatives.
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ADDITIONNER v. tr. xvie siècle, au sens 2 ; xviie siècle, au sens 1. Dérivé d’addition.
1. Ajouter les unes aux autres plusieurs quantités, plusieurs grandeurs, plusieurs choses de même nature. Si l’on additionne son salaire et ses autres revenus, on voit qu’il n’est pas dans la misère. math. Procéder à l’addition de. Additionner des chiffres, des nombres, des fractions.
Fig. Additionner les inconvénients. Additionner les expériences, les connaissances, les accumuler.
2. Enrichir ou modifier une substance en lui ajoutant un élément d’une autre nature. Additionner un aliment de colorants. Boire du thé additionné de miel.
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ADDUCTEUR adj. m. xviie siècle, comme terme d’anatomie. Emprunté du bas latin adductor, « celui qui amène, qui conduit ».
1. anat. Se dit de différents muscles dont la fonction est de rapprocher de l’axe du corps ou d’un membre les parties auxquelles ils sont attachés. Muscles adducteurs. Subst. Les adducteurs de la cuisse. L’adducteur du pouce, du petit doigt.
2. trav. publ. Un canal adducteur ou, subst., un adducteur, un canal qui achemine les eaux en un point donné. La destruction de l’adducteur a privé la ville d’eau.
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ADDUCTION n. f. xvie siècle, comme terme d’anatomie ; xixe siècle, au sens 2. Emprunté du latin adductio, dérivé de adductum, supin de adducere, « conduire vers ».
1. anat. Mouvement par lequel un membre ou un segment de membre est rapproché de l’axe du corps ou du membre ; position qui en résulte. L’adduction s’oppose à l’abduction.
2. trav. publ. Acheminement des eaux jusqu’aux lieux d’utilisation. L’adduction en eau potable de cette ville est assurée par des aqueducs couverts.
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* ADÉNINE n. f. xixe siècle. Dérivé savant du grec adên, « glande ».
biochimie. Une des bases azotées constitutives des acides nucléiques. Dans une molécule d’A.D.N., une adénine est toujours associée à une thymine.
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ADÉNITE n. f. xixe siècle. Dérivé savant du grec adên, « glande ».
pathol. Inflammation des ganglions lymphatiques. Adénite aiguë, adénite chronique.
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ADÉNOÏDE adj. xvie siècle. Emprunté du grec adenoeïdês, composé de adên, « glande », et de eidos, « forme, apparence ».
anat. Dont la forme et la structure rappellent celles d’un ganglion lymphatique. Végétations adénoïdes.
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* ADÉNOME n. m. xixe siècle. Dérivé savant du grec adên, « glande ».
pathol. Tumeur bénigne se développant aux dépens d’une glande. Adénomes sébacés de la face.
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* ADÉNOPATHIE n. f. xixe siècle. Composé à l’aide du grec adên, « glande », et pathos, « souffrance ».
pathol. Altération pathologique des ganglions lymphatiques.
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* ADENT n. m. xvie siècle. Dérivé de dent.
techn. Entaille ou partie saillante exécutée sur les parties correspondantes de deux ou plusieurs pièces de charpente, afin qu’elles s’assemblent exactement. Les adents se taillent dans l’épaisseur des pièces.
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ADEPTE n. xviie siècle, au sens 1. Emprunté du latin des alchimistes adeptus, proprement « celui qui a atteint ». Au sens 2 (xviiie siècle), sous l’influence de l’anglais adept, « initié ».
1. alch. Personne initiée au grand œuvre. Par ext. Personne initiée à une doctrine ésotérique, aux secrets d’une science, d’un art.
2. Membre d’une secte, d’un groupe plus ou moins fermé ; personne qui adopte une religion, une doctrine. Un adepte du bouddhisme zen. Par ext. Partisan d’une idée, d’une idéologie, d’un système. Les adeptes du stoïcisme. Un fervent adepte de la peinture abstraite. Elle est adepte du végétarisme.
Expr. Faire des adeptes, gagner des membres, des partisans.
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ADÉQUAT, ‑ATE (qua se prononce coua ; au masculin, t ne se prononce pas) adj. xviiie siècle. Emprunté du latin adaequatus, participe passé de adaequare, « rendre égal à ».
Qui rend compte de son objet de façon parfaite et exhaustive. Notion adéquate. Une définition, pour être adéquate, doit convenir à l’objet défini tout entier et ne convenir qu’à lui seul. Par ext. Qui est exactement adapté. Une réponse adéquate à la question posée.
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* ADÉQUATION (qua se prononce coua) n. f. xixe siècle. Dérivé d’adéquat.
Qualité de ce qui est adéquat. L’adéquation d’une notion à son objet. L’adéquation de la proposition avec la chose. L’adéquation des moyens et des fins.
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ADHÉRENCE n. f. xive siècle, au sens 2 ; xve siècle, au sens d’« adhésion ». Emprunté du bas latin adhaerentia, « ce qui adhère ».
1. Liaison étroite entre deux corps solides. L’adhérence d’un coquillage au rocher. Les pneus usés ne présentent plus qu’une faible adhérence au sol.
2. pathol. Accolement congénital, pathologique ou accidentel, de deux organes ou de deux tissus contigus normalement indépendants. Adhérence entre plèvre et diaphragme. Des adhérences postopératoires. Présenter des adhérences.
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ADHÉRENT, ‑ENTE adj. et n. xive siècle. Du latin adhaerens, ‑entis, participe présent substantivé de adhaerere (voir Adhérer).
1. Adj. En parlant d’un corps solide. Qui adhère. L’épiderme adhérent au derme. Une fleur adhérente à la tige.
2. N. Un adhérent, une adhérente, un membre d’un groupe, d’une organisation. Les adhérents d’une association, d’un parti. Renouveler sa carte d’adhérent.
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ADHÉRER v. intr. (se conjugue comme Céder). xiiie siècle, ahérer, « être aux côtés de (quelqu’un) ». Du latin adhaerere, « être attaché à ».
1. En parlant de choses. Tenir à quelque chose par un contact étroit et ferme. Le lierre adhère au chêne. La suie adhérait à la cheminée.
2. droit. En parlant de personnes. Donner son adhésion. La cour, adhérant aux conclusions du procureur général… Tous les créanciers ont adhéré au concordat. Plusieurs États ont adhéré à cette convention monétaire.
3. Se dit également d’une personne qui s’inscrit à un parti, à une association. Adhérer à un syndicat, à une ligue. Par ext. Approuver. J’adhère sans réserve à vos propos.
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ADHÉSIF, ‑IVE adj. et n. m. xvie siècle, attestation isolée ; de nouveau au xixe siècle. Emprunté du latin médiéval adhaesivus, dérivé de adhaerere (voir Adhérer), ou dérivé du radical d’adhésion.
1. Adj. En parlant de choses. Qui adhère ou peut adhérer. Un emplâtre adhésif. Un ruban adhésif. Une vignette adhésive.
2. N. m. Papier, toile fine ou pellicule de matière plastique, enduits d’un produit ayant la propriété de tenir fortement à une surface par simple pression et sans mouillage. Adhésif double face, dont les deux faces sont enduites.
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ADHÉSION n. f. xive siècle. Emprunté du latin adhaesio, dérivé de adhaesum, supin de adhaerere (voir Adhérer).
1. droit international. Acte par lequel un État non partie à un traité se place sous l’empire de ses dispositions. Le pacte des Nations unies a recueilli l’adhésion de nombreux États.
2. Le fait d’adhérer à un groupe, à une organisation. Ne recueillir que peu d’adhésions. Les adhésions de nouveaux membres compensent les décès. Par ext. Approbation. Ses idées ont rencontré une adhésion massive, unanime. Donner son adhésion à un projet.
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AD HOC loc. adj. xviiie siècle. Locution latine formée de ad, « pour, en vue de », et hoc, « cela ».
À cette fin, pour cet objet précis.
1. droit. En parlant d’une personne. Qui est nommé spécialement pour une affaire donnée. Un tuteur, un curateur ad hoc. Par ext. Qui convient parfaitement, expert en la matière. C’est l’homme ad hoc pour traiter cette question.
2. En parlant d’une chose. Qui est destiné expressément à tel usage précis ; parfaitement adapté. Il n’existe pas d’instrument ad hoc. Une réponse, un argument ad hoc.
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AD HOMINEM (em se prononce ème) loc. adj. xviiie siècle. Locution latine formée de ad, « vers, contre », et hominem, accusatif de homo, ‑inis, « homme ».
Seulement dans l’expression Argument ad hominem, argument qui vise personnellement un adversaire, qui doit sa valeur particulière aux actes, aux déclarations de la personne visée.
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* ADIABATIQUE adj. xixe siècle. Dérivé du grec adiabatos, « qu’on ne peut traverser ».
phys. Relatif à toute transformation qui s’opère sans échange de chaleur avec le milieu extérieur. Détente adiabatique d’un gaz.
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ADIANTE ou ADIANTUM (um se prononce ome) n. m. xvie siècle. Emprunté du latin adiantum, du grec adianton, neutre substantivé de l’adjectif adiantos, « non mouillé ».
bot. Plante appartenant à une famille de fougères utilisée autrefois en médecine. Les fins pétioles de l’adiante lui font donner le nom de cheveu-de-Vénus.
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ADIEU interj. et n. m. xiie siècle, adeu ; xve siècle, comme substantif. Composé de la préposition à et de Dieu, par réduction de la formule Je vous recommande à Dieu.
I. Interj. 1. Formule de politesse employée afin de prendre congé pour toujours ou pour longtemps. Adieu, monsieur ! Adieu donc ! Je ne vous dis pas adieu, car j’espère vous revoir. Adieu, à l’été prochain ! Dire adieu à quelqu’un. Par ext. et fam. Au revoir. Adieu, à demain !
2. En s’adressant à ce qu’on quitte ou à ce qu’on a quitté pour toujours. Fig. et litt. Adieu mon enfance ! Adieu nos beaux projets !
Fam. Si les enfants jouent ici, adieu mes porcelaines ! Expr. Adieu paniers, vendanges sont faites, se dit quand on arrive trop tard. Pouvoir dire adieu à, devoir renoncer à. Vous pouvez dire adieu à vos brillants projets.
II. N. m. Le fait de quitter quelqu’un ou quelque chose. Un adieu déchirant. Je viens vous faire mes adieux. Les adieux de Fontainebleau, en 1814. Un dernier, un éternel adieu, prononcé au moment de la mort ou d’une séparation définitive. théâtre. Les adieux ou la représentation d’adieux d’un acteur, représentation où, en principe pour la dernière fois, cet acteur se produit devant le public.
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* à Dieu va ! ou à Dieu vat ! (t se prononce) interj. xviie siècle, au sens 1. Composé de la préposition à, de Dieu, et de va(t), impératif d’aller.
1. marine. Ancien commandement de virement de bord vent devant, manœuvre délicate qui justifiait cette invocation. Remplacé aujourd’hui par Vire ! Virez ! ou Envoie ! Envoyez !
2. Fam. À la grâce de Dieu ! Advienne que pourra !
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ADIPEUX, ‑EUSE adj. xvie siècle. Dérivé savant du latin adeps, adipis, « graisse ».
anat. De nature graisseuse. Cellules adipeuses, cellules chargées de lipides. Tissu adipeux, tissu conjonctif où prédominent les cellules adipeuses. Par ext. Péj. Envahi de graisse. Un visage bouffi et adipeux.
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* ADIPOSE n. f. xxe siècle. Dérivé du radical d’adipeux.
méd. État pathologique dû à un excès de graisse dans les tissus. Adipose douloureuse.
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* ADIPOSITÉ n. f. xxe siècle. Dérivé savant d’adipeux.
anat. État de ce qui est adipeux ; accumulation de graisse dans les tissus, généralement localisée dans certaines parties du corps. Adiposité normale, adiposité pathologique.
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ADIRÉ, ‑ÉE adj. xiie siècle. Participe passé de l’ancien verbe adirer, formé à partir de la locution ancienne estre a dire, « manquer ».
Vieilli. droit. Égaré, perdu. Un document adiré.
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ADITION n. f. xive siècle, au sens de « facilité d’accès ». Emprunté du latin aditio, « action de se porter héritier ».
droit. Acceptation. Terme employé seulement dans la locution Adition d’hérédité, acceptation expresse d’une succession.
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ADJACENT, ‑ENTE adj. xive siècle. Emprunté du latin adjacens, participe présent de adjacere, « être situé auprès ».
Contigu, voisin, attenant. La rue adjacente. Deux maisons adjacentes. Le bois adjacent à un pré. géom. Angles adjacents, angles qui ont le même sommet, un côté commun, et qui sont situés de part et d’autre de ce côté.
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ADJECTIF n. m. et adj. xive siècle. Emprunté, pour traduire le grec epitheton, « ajouté à », du bas latin adjectivum (nomen), emploi spécialisé du neutre de adjectivus, « qui s’ajoute ».
1. N. m. gramm. Mot dont la fonction essentielle est de s’ajouter aux noms ou aux pronoms pour les qualifier ou les déterminer. L’adjectif qualificatif peut être épithète, attribut ou apposé au nom. Adjectif verbal, qualificatif issu d’une forme verbale. Dans les expressions suivantes : « une école payante, un thé dansant, une chaleur suffocante », « payante, dansant, suffocante » sont des adjectifs verbaux. L’adjectif substantivé joue le rôle d’un nom : « le bon, le beau, le vrai ; les riches et les pauvres ». L’adjectif s’emploie parfois adverbialement : « Il porte beau. Il parle fort ». Les adjectifs déterminatifs peuvent être numéraux, possessifs, démonstratifs, relatifs, interrogatifs, exclamatifs ou indéfinis.
2. Adj. (féminin adjective). Locution adjective, qui tient dans la phrase le rôle d’un adjectif. Dans les expressions suivantes : « des murs blanc cassé », « des bas couleur fraise », « un homme bien sous tous rapports », « blanc cassé, couleur fraise, bien sous tous rapports » sont des locutions adjectives.
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* ADJECTIVAL, ‑ALE adj. (pl. Adjectivaux, ‑ales). xixe siècle. Dérivé d’adjectif.
gramm. Relatif à la catégorie de l’adjectif. Un emploi adjectival. Locution adjectivale, qui tient dans la phrase le rôle d’un adjectif. « Ci-joint », « honoris causa » ou « d’outre-tombe » sont des locutions adjectivales. (On dit aussi, moins souvent, Adjectif, ‑ive.)
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ADJECTIVEMENT adv. xve siècle. Dérivé d’adjectif.
Avec la valeur d’un adjectif. Un substantif employé adjectivement : « un enfant colère ». Un adverbe employé adjectivement : « un monsieur très bien ».
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* ADJECTIVER v. tr. xixe siècle. Dérivé d’adjectif.
Donner à un mot la valeur d’un adjectif. Une forme participiale adjectivée.
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ADJOINDRE v. tr. (se conjugue comme Joindre). xiie siècle, au sens 2. Du latin adjungere, « joindre à, unir ».
1. Associer une personne comme auxiliaire pour une tâche déterminée. On l’a adjoint au directeur. S’adjoindre un nouveau collaborateur.
2. Ajouter une chose à une autre en les unissant étroitement. Adjoindre une aile à un château. Adjoindre une épithète à un nom.
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ADJOINT, ‑OINTE adj. et n. xixe siècle. Participe passé d’adjoindre.
1. Adj. Qui seconde, en parlant d’une personne ; qui est ajouté, en parlant d’une chose. Directeur général adjoint d’une banque. Intendant militaire adjoint. Les pièces adjointes au dossier.
2. N. Personne placée auprès d’une autre pour l’assister ou la suppléer dans ses fonctions. C’est mon adjoint. On lui a donné une adjointe. Adjoint au maire, conseiller municipal élu par ses collègues pour aider le maire dans certaines de ses fonctions. Adjoint aux finances, aux écoles, aux travaux publics.
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ADJONCTION n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin adjunctio, dérivé de adjunctum, supin de adjungere (voir Adjoindre).
Action d’adjoindre ; résultat de cette action. L’adjonction de ce nouveau collaborateur nous a été d’un grand profit. L’adjonction d’un appentis à un hangar. Les bâtiments d’origine et les adjonctions. Spécialt. Addition. Il faudra vérifier les adjonctions faites à ce texte.
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ADJUDANT n. m. xviie siècle, adjudan, « aide canonnier » ; xviiie siècle, adjudant, « aide de camp ». Emprunté de l’espagnol ayudante, « aide, officier subordonné ».
milit. Sous-officier qui, dans la hiérarchie des grades, se situe au-dessus du sergent-chef et au-dessous de l’adjudant-chef. Adjudant de quartier, de semaine. On vient de le nommer adjudant. Employé en interpellation par un subordonné. Oui mon adjudant ! Adjudant-chef, grade le plus élevé dans la hiérarchie des sous-officiers. Par ext. Péj. et souvent iron. Petit chef autoritaire, borné et tatillon. Le chef de rayon est un véritable adjudant.
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ADJUDICATAIRE n. xixe siècle. Dérivé du radical d’adjudication.
Personne bénéficiaire d’une adjudication. Se rendre adjudicataire d’un immeuble, d’un marché de fournitures.
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ADJUDICATEUR, ‑TRICE n. xixe siècle. Dérivé du radical d’adjudication.
Personne chargée d’une adjudication. En apposition. Notaire, greffier adjudicateur.
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ADJUDICATION n. f. xive siècle. Emprunté du latin juridique adjudicatio, dérivé de adjudicatum, supin de adjudicare (voir Adjuger).
droit. Action d’adjuger légalement ; résultat de cette action.
1. Mise en vente aux enchères d’un bien meuble ou immeuble ; attribution au plus offrant du bien ainsi vendu. L’adjudication aura lieu à 15 heures à l’hôtel des ventes. Une procédure d’adjudication peut être volontaire ou forcée sur saisie.
2. Attribution d’un marché de travaux ou de fournitures à celui des entrepreneurs, des fournisseurs qui consent à l’administration le prix le plus avantageux. Une adjudication de travaux publics. Adjudication ouverte, à laquelle tous les entrepreneurs peuvent être candidats, sans restriction. Adjudication restreinte, réservée aux seuls entrepreneurs présentant les garanties techniques et financières exigées.
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ADJUGER v. tr. et pron. (se conjugue comme Bouger). xiie siècle, ajugier, « juger ». Du latin chrétien adjudicare, « juger ». Le sens moderne (xve siècle) de « attribuer par jugement » est repris de celui du latin classique.
I. V. tr. droit. Attribuer au terme d’une procédure formelle. 1. Attribuer par autorité de justice un bien dont la propriété était contestée. Adjuger un terrain, un legs. Par ext. Adjuger au demandeur ses conclusions, rendre un jugement conforme aux prétentions du demandeur.
2. Attribuer dans une vente aux enchères. On adjuge au plus offrant le bien mis à l’encan. Adjuger des meubles, des bijoux. J’adjuge ! Les biens adjugés. Ellipt. Une fois, deux fois, trois fois, adjugé ! Par ext. et par plaisanterie. Si personne ne veut ce gâteau, adjugé ! Je le prends.
3. Attribuer après un appel d’offres. Adjuger un marché de travaux ou de fournitures, arrêter son choix sur un soumissionnaire. Adjuger un marché au moins-disant. Adjuger la construction d’une école, d’une autoroute.
4. Par anal. Accorder, attribuer. On lui adjugea une excellente note. Adjuger un prix, le décerner.
II. V. pron. S’attribuer quelque chose de façon plus ou moins indue ou arbitraire. Elle s’était adjugé la meilleure place.
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ADJURATION n. f. xve siècle. Emprunté du latin chrétien adjuratio, en latin classique, « action de jurer ».
1. relig. Le fait d’adjurer. Spécialt. Formule d’exorcisme dans l’Église catholique.
2. Par ext. Prière instante. Il finit par céder à nos adjurations.
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ADJURER v. tr. xiiie siècle, ajurer. Emprunté du latin chrétien adjurare, « sommer au nom de Dieu », et, en latin classique, « affirmer, promettre par serment ».
1. relig. Ordonner au nom de Dieu. Je vous adjure par le Dieu vivant. Je t’adjure de dire la vérité. Spécialt. Dans l’Église catholique. Sommer le démon de sortir du corps d’un possédé.
2. Par ext. Demander avec instance. Elle l’adjurait en vain d’abandonner ce projet.
3. Class. Prendre à témoin solennellement. Adjurer les cieux.
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ADJUVANT, ‑ANTE adj. et n. xvie siècle, comme adjectif ; xixe siècle, comme substantif. Emprunté du latin adjuvans, participe présent de adjuvare, « aider, seconder ».
1. Adj. Qui aide, renforce une action. Une médication adjuvante.
2. N. m. Produit chimique qui, ajouté à certaines substances ou certains matériaux, modifie ou renforce leurs propriétés. Adjuvants pharmaceutiques. Adjuvants de blanchissement. Fig. Stimulant. La confiance en soi est le meilleur adjuvant dans la lutte.
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AD LIBITUM (um se prononce ome) loc. adv. xviiie siècle. Locution latine moderne formée de ad, « selon, suivant », et libitum, participe passé substantivé de libere, « plaire ».
Au choix. Prenez le parti qui vous plaira, c’est ad libitum. mus. Sur une partition (abréviation ad lib.), mention indiquant que la partie de tel ou tel instrument, de telle ou telle voix, peut être supprimée, ou bien que l’exécutant est libre du choix du mouvement.
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ADMETTRE v. tr. (se conjugue comme Mettre). xiie siècle, ametre, « mettre à charge, imputer ». Emprunté du latin admittere, « laisser venir vers ; permettre l’accès », d’où « permettre, laisser faire ».
I. Accepter de recevoir. Admettre quelqu’un dans un lieu, dans un groupe. Admettre quelqu’un à sa table. Admettre un malade à l’hôpital, dans une clinique, l’y accueillir. Admettre dans une société savante, dans un parti. Admettre au nombre de ses amis. Admettre un État dans une fédération, dans une organisation internationale. Les chiens ne sont pas admis dans les magasins d’alimentation. Spécialt. Admettre un candidat à un examen ou à un concours, le déclarer reçu. Admettre un élève dans une classe ou dans une école. Le jury a admis fort peu de candidats. Elle a été admise avec la mention bien. Il a été admis à titre étranger. Subst. Un admis. Afficher la liste des admis.
Par ext. Pouvoir contenir. Cette salle n’admet que deux cents spectateurs. Permettre le passage de. Cette voie n’admet pas les véhicules d’une largeur excessive.
II. Autoriser. Être admis à faire valoir ses droits à la retraite. Admettre un étudiant à suivre les cours en auditeur libre. Elle n’a pas été admise à se présenter à ce concours. Admettre quelqu’un à se justifier, l’autoriser à exposer ses arguments pour sa défense. droit. Admettre quelqu’un à faire preuve, à la preuve.
III. Reconnaître comme acceptable. 1. À titre de vérité d’évidence, en s’inclinant devant la raison, l’expérience, le bon sens. Admettre une thèse. Admettre pour vrai. Admettre l’exactitude d’une théorie, le bien-fondé d’un point de vue, la valeur d’un raisonnement. C’est une vérité communément admise. Spécialt. Concéder. J’admets que j’ai commis une erreur. Il admet s’être trompé.
2. À titre de croyance. Admettre un dogme, un article de foi.
3. À titre de simple hypothèse ; sous réserve d’examen, ou à titre de concession, par esprit de conciliation. Admettons un instant que les animaux ne soient que des machines. J’admets que vous ayez vos raisons. Admettons ! formule d’assentiment teintée de scepticisme (on dit aussi, fam., Mettons !).
4. droit. Prendre en considération. Admettre une requête. Admettre un pourvoi, le déclarer recevable.
IV. Permettre, tolérer, souffrir. On ne peut admettre une telle négligence. Il n’admet pas de s’être si gravement trompé, il ne se le pardonne pas. Elle n’a pas admis son échec. Je n’admets pas que vous me parliez sur ce ton. Admettre une tenue, un comportement. Cette règle n’admet aucune exception. Ce mot admet plusieurs sens.
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ADMINISTRATEUR, ‑TRICE n. xiie siècle. Emprunté du latin administrator, dérivé de administratum, supin de administrare (voir Administrer).
Personne chargée de la gestion d’affaires privées ou publiques. Il a confié ses domaines à un administrateur. Les administrateurs d’une société. L’administrateur du Collège de France, du Théâtre-Français. Un bon administrateur, une administratrice prudente. Administrateur diocésain, ecclésiastique exerçant le gouvernement du diocèse pendant la vacance du siège épiscopal. Spécialt. Administrateur civil, fonctionnaire de rang élevé appartenant à un corps à vocation interministérielle. Elle est administrateur civil. droit. Administrateur judiciaire, mandataire de justice chargé de gérer une société ou un bien en cas d’empêchement ou de défaillance des organes compétents. Administrateur légal, personne qui gère les biens d’un mineur.
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ADMINISTRATIF, ‑IVE adj. xviiie siècle. Dérivé du radical d’administration.
Relatif à l’administration, propre à l’administration. La fonction administrative. Une cité administrative, où sont rassemblés divers services publics. Préparer un concours administratif. Un acte administratif. Une décision administrative. Langue administrative, style administratif. Le droit administratif. Les tribunaux administratifs. Une circonscription administrative. Les divisions administratives de la France sont les régions, les départements, les arrondissements, les cantons et les communes. Spécialt. Chargé des tâches d’administration. Le directeur administratif d’une banque. Le personnel administratif de l’Éducation nationale. Les services administratifs d’une entreprise industrielle.
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ADMINISTRATION n. f. xiie siècle, aministration, au sens 2. Emprunté du latin administratio, dérivé de administratum, supin de administrare (voir Administrer).
1. Action d’administrer, de fournir, d’appliquer quelque chose à quelqu’un. L’administration de ce remède lui a fait du bien. relig. L’administration des sacrements, l’action de les conférer.
2. Gestion d’un bien privé ou public. Le syndic assure l’administration des immeubles. La voirie communale relève de l’administration du maire. Un conseil d’administration. Administration légale, pouvoir de gestion d’un patrimoine ou d’un ensemble de biens appartenant à un mineur. Spécialt. Manière de conduire les affaires. Une administration éclairée, habile, tatillonne, négligente.
3. Service public et ensemble du personnel qui l’assure. L’administration de la Poste. L’administration centrale, régionale, départementale. L’administration des Domaines. L’École nationale d’administration ou ENA. Avec une majuscule. L’Administration, l’ensemble des services publics. Entrer dans l’Administration. Le point de vue de l’Administration.
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ADMINISTRATIVEMENT adv. xixe siècle. Dérivé d’administratif.
Du point de vue de l’administration ; par la voie administrative. Régler une affaire administrativement.
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* ADMINISTRÉ, ‑ÉE adj. et n. xviiie siècle. Participe passé d’administrer.
1. Adj. Géré, gouverné. Une fortune, une affaire, une ville bien administrée.
2. N. Toute personne considérée dans ses rapports avec une administration. Ce maire est populaire parmi ses administrés. « Messieurs et chers administrés. »
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ADMINISTRER v. tr. xiie siècle, amenistrer, « prendre soin » ; xiiie siècle, au sens 1. Emprunté du latin administrare, proprement « servir ; prêter son aide ».
1. Donner, fournir, conférer. Administrer la preuve de ce qu’on avance, le prouver. Fam. Administrer une volée de coups de bâton, une sévère correction.
Spécialt. méd. Administrer un remède. Ce médicament s’administre par voie buccale. – relig. Administrer les sacrements, les conférer. Par méton. Administrer un malade, lui donner, naguère, l’extrême-onction, aujourd’hui, le sacrement des malades. On l’administra une heure avant sa mort. – droit. Vieilli. Administrer la justice, rendre la justice.
2. Gérer des affaires privées ou publiques. Administrer sa fortune, les biens d’une mineure. Le maire, assisté du conseil municipal, administre la commune. Pron. Ce pays s’administre malaisément. Absolt. C’est un homme qui sait administrer.
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ADMIRABLE adj. xiie siècle, amirable, ammirable, au sens 2 ; xvie siècle, au sens d’« étonnant ». Emprunté du latin admirabilis, dérivé de admirari (voir Admirer).
1. Class. Étonnant. Un évènement admirable, une nouvelle admirable. Cet admirable revirement de la fortune des armes. Auj., ne s’emploie plus guère que par ironie. Je vous trouve admirable avec vos prétentions ! Subst. L’admirable, c’est qu’il n’ait rien su de cette intrigue.
2. Qui provoque l’admiration ; digne d’admiration. Un admirable acte de dévouement. Une mère admirable. Un livre admirable. Par ext. Excellent, splendide. Une admirable journée de printemps.
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ADMIRABLEMENT adv. xve siècle. Dérivé d’admirable.
De manière admirable. Cet ouvrage est admirablement écrit. Elle joue admirablement de la harpe.
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ADMIRATEUR, ‑TRICE n. xvie siècle. Emprunté du latin admirator, dérivé de admirari (voir Admirer).
Personne qui éprouve un sentiment d’admiration. Vous pouvez la compter parmi vos admiratrices. Les admirateurs du temps passé.
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ADMIRATIF, ‑IVE adj. xive siècle, au sens 1. Emprunté du bas latin admirativus, dérivé de admirari (voir Admirer).
1. Pénétré d’admiration. Un auditoire admiratif.
2. Qui exprime l’admiration. Un regard, un ton admiratif.
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ADMIRATION n. f. xiie siècle, ammiration. Emprunté du latin admiratio, « étonnement ».
1. Class. Étonnement, surprise. Cette singulière aventure le frappa d’admiration.
2. Sentiment d’enthousiasme qu’on éprouve devant ce qui est beau, grandiose. Un cri d’admiration. Une admiration muette. Être saisi, rempli, transporté d’admiration. Être en admiration devant un tableau. Faire, susciter l’admiration de tous.
3. Personne ou objet qui provoque un tel sentiment. Racine est une de ses admirations. On se souvient avec attendrissement de certaines admirations de jeunesse.
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ADMIRER v. tr. xive siècle, amirer ; xvie siècle, admirer. Emprunté du latin admirari, « s’étonner ».
1. Class. Trouver étonnant, étrange. J’admire sa candeur. J’admire qu’il ait embrouillé ce point une affaire aussi simple.
2. Considérer avec émerveillement. Admirer la sérénité d’une nuit étoilée. J’admire le talent de ce sculpteur.
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ADMISSIBILITÉ n. f. xviiie siècle. Dérivé d’admissible.
1. Le fait d’être admissible. L’admissibilité de tous les citoyens aux emplois publics. L’admissibilité d’une hypothèse.
2. Le fait de pouvoir se présenter à la seconde série des épreuves d’un examen ou d’un concours. L’admissibilité aux épreuves orales.
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ADMISSIBLE adj. xve siècle. Dérivé savant du latin admissus, participe passé de admittere (voir Admettre).
1. Qui peut être admis. Énoncer une théorie admissible sur l’origine de la vie. Cette excuse n’est pas admissible. Il n’est pas admissible que vous me répondiez sur ce ton. Cette tenue n’est pas admissible dans une société aussi élégante.
2. Dans un examen ou un concours. Qui a satisfait à la première série d’épreuves. Les candidats admissibles devront se présenter à l’oral. Subst. Un, une admissible. La liste des admissibles.
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ADMISSION n. f. xvie siècle. Emprunté du latin admissio, dérivé de admissum, supin de admittere (voir Admettre).
1. Action d’admettre ; le fait d’être admis, reçu. L’admission d’un candidat à un concours. Il a passé l’examen d’admission. Il sollicite son admission dans notre société. droit. Action d’admettre en justice. Un arrêt d’admission de pourvoi. – finances. Admission à la cote, introduction en Bourse d’une valeur mobilière. – douanes. Admission temporaire, introduction en franchise d’une marchandise destinée à être réexportée.
2. mécan. Premier temps du cycle d’un moteur à explosion, pendant lequel les gaz pénètrent dans le cylindre. Soupape d’admission, ouverture ménagée pour l’entrée des gaz dans le cylindre d’un moteur.
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ADMONESTATION n. f. xiiie siècle, amonestation, attestation isolée ; de nouveau au xixe siècle. Dérivé d’admonester.
Autrefois, remontrance faite par une autorité de justice à une personne coupable d’une faute qui ne méritait pas une grande punition, pour l’avertir qu’elle serait condamnée en cas de récidive. La cour se contenta d’une admonestation. Auj. Semonce, réprimande accompagnée d’une menace de sanctions. Il a fait l’objet d’une admonestation à la suite de ses absences.
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ADMONESTER v. tr. xiie siècle. Du latin populaire *admonestare, issu du croisement de admonitus, participe passé de admonere, « avertir », avec l’adjectif molestus, « pénible ».
Blâmer, avertir en menaçant d’une sanction. Admonester un écolier pour sa paresse.
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ADMONITION n. f. xiie siècle. Emprunté du latin admonitio, dérivé de admonitum, supin de admonere, « faire souvenir ; avertir », d’où « rappeler à l’ordre ».
Litt. Avertissement, mise en garde. De sages, de salutaires admonitions. Il a fait fi de toutes les admonitions.
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ADOLESCENCE n. f. xiiie siècle. Du latin adolescentia, dérivé de adolescens (voir Adolescent).
Période de la vie où l’être humain, parvenant à la puberté, mûrit jusqu’à l’âge adulte. La durée de l’adolescence varie suivant le sexe et le climat. Une adolescence difficile, précoce, prolongée. À l’entrée, au sortir de l’adolescence. Par méton. L’adolescence, les adolescents. Par anal. Le monde était encore dans son adolescence.
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ADOLESCENT, ‑ENTE n. xive siècle. Du latin adolescens, participe présent substantivé de adolescere, « grandir, se développer ».
Jeune garçon, jeune fille, à l’âge de l’adolescence. Un adolescent encore imberbe. C’était une gracieuse adolescente. Un adolescent timide, turbulent. Adjt. Elle s’est mariée encore adolescente.
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ADONIEN ou ADONIQUE adj. xvie siècle. Dérivé savant du latin adonius, « relatif à Adonis ».
pros. grecq. et lat. Se dit d’un vers qui est composé d’un dactyle et d’un spondée. Le vers adonique ou, subst., l’adonique sert de clausule à la strophe saphique.
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ADONIS (s se prononce) n. xviie siècle, comme terme de botanique. Emprunté du latin Adonis, du grec Adônis, « Adonis », héros mythologique célèbre par sa beauté.
I. N. m. 1. Jeune homme d’une remarquable beauté. C’est un véritable adonis. Il n’a jamais été un adonis. Par ext., souvent iron. Jeune homme d’une coquetterie excessive et qui tire vanité de sa beauté.
2. entom. Papillon diurne aux ailes d’un bleu éclatant.
II. N. f. bot. Renonculacée dont les fleurs sont rouges ou jaunes selon les espèces.
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ADONISER v. tr. xve siècle. Dérivé du nom du héros Adonis.
Vieilli. Parer avec une recherche excessive. Pron. S’adoniser afin de paraître plus jeune.
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ADONNER (S’) v. pron. xiie siècle. Du latin populaire *addonare, dérivé de donare, « faire don de ».
S’appliquer particulièrement à une activité, par goût, par inclination. S’adonner à la lecture, à la peinture, à des recherches archéologiques. Péj. S’abandonner, céder. Il s’adonne au jeu, à la boisson.
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* ADOPTABLE adj. xixe siècle. Dérivé d’adopter.
Qui peut être adopté. Enfants déclarés adoptables.
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ADOPTANT, ‑ANTE adj. xviiie siècle. Participe présent d’adopter.
droit. Qui adopte légalement. Le couple adoptant. Subst. L’adopté et les adoptants.
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* ADOPTÉ, ‑ÉE adj. xixe siècle. Participe passé d’adopter.
droit. Légalement adopté. Un enfant adopté. Subst. Un adopté, une adoptée.
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ADOPTER v. tr. xive siècle. Emprunté du latin juridique adoptare, proprement « prendre par choix ».
1. droit. Choisir, prendre quelqu’un pour fils ou pour fille et lui en donner les droits civils. Adopter un enfant de l’Assistance publique. Auguste adopta Tibère. Par ext. Traiter comme son propre enfant ; accueillir comme un des siens. Elle a aussitôt adopté la nouvelle amie de sa fille. Il s’est fait adopter par la population du village. Par anal. Une louve adopta Romulus et Rémus. Adopter un chien abandonné.
2. Admettre, recevoir comme sien. Les Romains vainqueurs adoptèrent les coutumes grecques. Adopter un emblème, un insigne. À ce congrès, la langue adoptée fut le français. Adopter une nouvelle patrie. Adopter un système de défense, une méthode de travail, une ligne de conduite.
3. Accepter en approuvant par un vote. Le Parlement a adopté ce projet de loi. L’amendement fut adopté à main levée. Cette proposition est adoptée. Ellipt. Adopté !
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ADOPTIF, ‑IVE adj. xiie siècle. Emprunté du latin juridique adoptivus, dérivé de adoptare (voir Adopter).
droit. 1. Qui a été adopté. Fils adoptif. Fille adoptive.
2. Qui a adopté. Père adoptif.
3. Qui a rapport à l’adoption. À titre adoptif.
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ADOPTION n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin juridique adoptio, dérivé de optio, « libre choix ».
1. droit. Action d’adopter ; résultat de cette action. L’adoption n’est permise que pour de justes motifs. Le jugement d’adoption. Le droit français distingue l’adoption plénière de l’adoption simple, qui laisse subsister des liens avec la famille d’origine.
Par anal. L’adoption d’un chat, d’un chien perdu.
2. Action d’admettre, de recevoir comme sien. L’adoption d’une coutume, de mots étrangers, d’un nouveau genre de vie. Terre, patrie d’adoption, pays d’accueil où l’on se sent chez soi. La France est pour beaucoup d’étrangers un pays d’adoption. Par méton. Un Parisien d’adoption, qui, sans être né à Paris, s’y sent chez lui.
3. Approbation acquise par un vote. L’adoption d’un projet de loi par l’Assemblée et par le Sénat. L’adoption d’une nouvelle unité monétaire.
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ADORABLE adj. xive siècle, au sens de « porteur d’adoration », attestation isolée ; de nouveau au xviie siècle, au sens 1. Emprunté du bas latin adorabilis, dérivé de adorare (voir Adorer).
1. relig. Digne d’être adoré. Dieu seul est adorable.
2. Par ext. Qui provoque des sentiments d’admiration, d’amour, de tendresse. Une femme adorable, un être adorable. Un enfant adorable. Elle a une voix adorable. Une grâce, une gentillesse adorable.
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* ADORABLEMENT adv. xixe siècle. Dérivé d’adorable.
D’une manière exquise. Elle parlait d’une voix adorablement douce.
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ADORATEUR, ‑TRICE n. xiiie siècle. Emprunté du latin chrétien adorator, dérivé de adoratum, supin de adorare (voir Adorer).
1. Personne qui adore, qui rend un culte à. Les adorateurs du vrai Dieu. Des adorateurs du soleil, du feu. Adjt. Une congrégation de religieuses adoratrices. Par anal. Les adorateurs de l’argent, du pouvoir.
2. Personne qui éprouve des sentiments de vive admiration. Elle ne pouvait vivre sans une cour d’adorateurs. Ce comédien a de nombreuses adoratrices. Adjt. Rare. La foule adoratrice.
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ADORATION n. f. xive siècle. Emprunté du latin adoratio, dérivé de adoratum, supin de adorare (voir Adorer).
1. relig. chrétienne. Acte par lequel l’homme reconnaît avec humilité et confiance la puissance, la gloire et la sainteté de Dieu. Un geste d’adoration. L’adoration perpétuelle du saint sacrement et, absolt., l’adoration perpétuelle.
Anciennt. Adoration du pape, acte d’obédience des cardinaux à l’égard d’un pape nouvellement élu.
bx-arts. Œuvre représentant une scène d’adoration. « L’Adoration des bergers », par Georges de La Tour. « L’Adoration des Mages », de Léonard de Vinci.
2. Le fait de rendre un culte à. L’adoration des idoles, des images. Par anal. L’adoration de l’argent, des honneurs.
3. Amour passionné, attachement extrême. Aimer jusqu’à l’adoration, avec adoration. Être en adoration devant une femme.
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ADORER v. tr. xe siècle. Emprunté du latin adorare, « prier ».
1. relig. chrétienne. Rendre à Dieu le culte qui lui est dû, par la prière individuelle ou dans la prière liturgique. Il ne faut adorer que Dieu. Adorer Jésus-Christ dans l’Eucharistie. Par ext. Anciennt. Adorer la croix, se disait d’une cérémonie du Vendredi saint (on dit aujourd’hui Vénérer la croix). Adore ce que tu as brûlé et brûle ce que tu as adoré, paroles attribuées à saint Remi lors du baptême de Clovis.
2. Rendre un culte à. Les Incas adoraient le soleil. Les Guèbres adorent le feu. Par anal. Adorer le luxe, les honneurs, le pouvoir. Adorer le Veau d’or, adorer Mammon, avoir le culte de l’argent.
3. Aimer avec passion. J’adore les enfants. Un enfant adoré de ses parents. Ils s’adorent comme aux premiers jours. Elle adore la musique.
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ADOS n. m. xiie siècle, au sens figuré de « appui, soutien moral » ; xviie siècle, au sens actuel. Déverbal d’adosser.
Talus de terre protégeant les cultures. Les ados s’emploient pour cultiver les primeurs. Par anal. L’ados d’un fossé, son talus.
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ADOSSEMENT n. m. xve siècle. Dérivé d’adosser.
État de ce qui est adossé. L’adossement d’une maison à un coteau, contre un coteau.
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ADOSSER v. tr. xie siècle. Dérivé de dos.
1. Avec un nom de personne pour complément. Placer, debout ou assis, le dos appuyé. Adosser un enfant contre un mur pour mesurer sa taille. Pron. Il s’était adossé à la porte pour en interdire l’accès. S’adosser contre un arbre. Par anal. Adosser une troupe à une colline.
2. Avec un nom de chose pour complément. Mettre, placer, comme si la partie arrière s’appuyait. Adosser un appentis contre le hangar. L’échoppe était adossée ou, pron., s’adossait à la basilique. Une maison adossée à la montagne. Spécialt. Disposer dos à dos. bx-arts. Adosser deux statues. – hérald. Au participe passé, adjt. De gueules à deux lions adossés.
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* ADOUBEMENT n. m. xiie siècle, au sens 2 ; xiiie siècle, au sens 1. Dérivé d’adouber.
moyen âge. 1. Cérémonie militaire et religieuse au cours de laquelle on faisait chevalier un jeune noble en lui remettant ses armes.
2. Ensemble des pièces d’habillement qui protégeaient le chevalier.
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ADOUBER v. tr. xie siècle. Probablement de l’ancien bas francique *dubban, « frapper » ; car le futur chevalier recevait lors de l’adoubement la « paumée » ou « collée », fort coup du plat de la main administré par le parrain sur la nuque.
1. moyen âge. Armer un chevalier ; l’équiper de ses armes pour la première fois. François Ier fut adoubé par Bayard au soir de Marignan.
2. marine. Vieilli. Réparer, raccommoder. Adouber une voile.
3. jeu d’échecs. Toucher une pièce pour la remettre en place et non pour la jouer en prononçant les mots : J’adoube.
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ADOUCIR v. tr. xiie siècle. Dérivé de doux.
1. Rendre plus doux au goût, aux autres sens. Adoucir un jus de citron avec du sucre. Adoucir une sauce en y ajoutant de la crème. Cette lumière voilée adoucissait les couleurs trop vives. La température s’est adoucie. Adoucir la peau avec une pommade.
2. Rendre moins rude, plus supportable. Adoucir un refus par un sourire. Si quelque chose pouvait adoucir ma peine ! Son caractère s’est adouci avec l’âge. À la fin de l’entretien, il s’est adouci. Adoucir une expression, l’atténuer. Prov. La musique adoucit les mœurs.
3. archit. Atténuer un angle, une arête vive, par un chanfrein, un cavet, etc. – peint. sculpt. Adoucir les couleurs, les contours, les formes, diminuer ce qu’ils ont de trop marqué. Adoucir les traits d’une figure, les rendre plus délicats, plus aimables. – phon. Adoucir une consonne, la remplacer par la sonore correspondante. Le « f » final s’adoucit en « v » au féminin : naïf, naïve. – chim. Rendre moins dur. Adoucir un acier en diminuant sa teneur en carbone. Adoucir un alliage pour le rendre plus malléable. Adoucir l’eau, en éliminer le calcaire. – techn. Débarrasser de ses aspérités. Adoucir une glace, un métal, en les polissant.
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* ADOUCISSAGE n. m. xviiie siècle, au sens 2. Dérivé du radical du participe présent d’adoucir.
techn. 1. Polissage d’une glace, d’une pierre de taille, d’un marbre.
2. Traitement destiné à rendre moins vives les couleurs des tissus.
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ADOUCISSANT, ‑ANTE adj. xviie siècle. Participe présent d’adoucir.
Qui adoucit ; que l’on utilise pour l’adoucissement ou pour l’adoucissage. Produits adoucissants pour le lavage des tissus. Substances adoucissantes utilisées en miroiterie. pharm. Capable de diminuer la douleur ou l’irritation. Élixir adoucissant. Tisane, pommade adoucissante. Subst. Un adoucissant.
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ADOUCISSEMENT n. m. xve siècle. Dérivé du radical du participe présent d’adoucir.
1. Le fait d’adoucir, de s’adoucir ; l’état qui en résulte. L’adoucissement de la température, du climat. L’adoucissement d’une consonne sourde. L’adoucissement d’un alliage, d’un acier, de l’eau. archit. L’adoucissement d’une arête.
2. Le fait de soulager, de rendre moins pénible. L’adoucissement d’une souffrance. Ce sera un adoucissement à votre peine. Un adoucissement éphémère, durable. Apporter des adoucissements au sort des prisonniers.
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* ADOUCISSEUR n. m. xxe siècle. Dérivé du radical du participe présent d’adoucir.
Appareil ou produit servant à rendre l’eau moins dure.
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AD PATRES (es se prononce esse) loc. adv. xvie siècle. Locution latine formée de ad, « vers, auprès de », et patres, accusatif pluriel de pater, ‑tris, « père, ancêtre ».
Fam. Vers ses ancêtres. Il est allé ad patres, il est mort. Ce traitement l’a envoyé ad patres.
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ADRAGANTE adj. f. xvie siècle. Altération de tragacanthe, emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec tragakantha, proprement « épine (akantha) de bouc (tragos) ».
Ne s’emploie que dans l’expression Gomme adragante, gomme s’écoulant de la tige de divers arbustes, utilisée comme excipient en pharmacie et comme solvant dans l’industrie.
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AD REM (em se prononce ème) loc. adv. xviiie siècle. Locution latine, formée de ad, « vers, à », et rem, accusatif de res, « chose ».
À la chose. Répondre ad rem, répondre exactement à la question posée.
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* ADRÉNALINE n. f. xxe siècle. Emprunté de l’anglo-américain adrenalin, dérivé de renal, « du rein ».
Hormone sécrétée par les capsules surrénales. L’adrénaline est un accélérateur du rythme cardiaque.
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I. ADRESSE n. f. xiie siècle, adrece, au sens de « chemin droit » ; xiiie siècle, au sens de « bon chemin » ; xive siècle, au sens de « conseil, renseignement » ; xviie siècle, au sens 1. Déverbal d’adresser.
1. Désignation du lieu où l’on peut joindre quelqu’un. Donnez-moi votre adresse. Connaissez-vous son adresse de vacances ? Il m’a donné une fausse adresse. Se présenter à l’adresse indiquée. Partir sans laisser d’adresse. Un carnet d’adresses. Les bonnes adresses, liste de fournisseurs éprouvés et recommandés. Par ext. inform. Indicatif désignant l’emplacement qu’occupe une information mise en mémoire dans un ordinateur.
Fig. Il a parlé à leur adresse, à leur intention.
2. Écrit ou discours présenté à une autorité par une assemblée. Un projet d’adresse. Une adresse de félicitations.
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II. ADRESSE n. f. xiie siècle, adrece, « chemin droit, bonne direction » ; xvie siècle, aux sens actuels. Déverbal d’adresser.
1. Dextérité dans les exercices, les mouvements du corps. Exercer son adresse au tir. Son métier exige beaucoup d’adresse. Tour d’adresse, manipulation destinée à étonner, à intriguer le spectateur. Ce prestidigitateur excelle dans les tours d’adresse. Jeu d’adresse, jeu faisant appel à la précision des mouvements du joueur. Le billard est un jeu d’adresse.
2. Finesse et subtilité d’esprit dans l’action ou la conduite. Dans cette affaire, il faut user d’adresse. Il a tiré son épingle du jeu avec beaucoup d’adresse.
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ADRESSER v. tr. xiie siècle, adrecer, d’abord au sens de « relever, mettre debout, ériger (un monument) ». Dérivé de dresser, du latin populaire *directiare, dérivé de directus, « droit ».
1. Diriger quelqu’un vers une personne, un organisme. Il m’a adressé à un spécialiste. Pron. En cas d’absence, s’adresser au concierge. Par ext. Ce film s’adresse au grand public, il lui est destiné.
Prov. Il vaut mieux s’adresser au bon Dieu qu’à ses saints, avoir recours à l’autorité supérieure plutôt qu’aux subalternes (on dit aussi : Il vaut mieux avoir affaire à Dieu qu’à ses saints).
2. Acheminer un envoi en y inscrivant les indications nécessaires. Vous m’adresserez mon courrier à la campagne. Adresser un colis en port dû.
3. Exprimer ses sentiments, ses opinions, etc., à l’égard de quelqu’un. Adresser des reproches, des vœux de nouvel an. On lui a adressé des critiques, des compliments, des félicitations. Adresser des prières à Dieu. Par ext. Adresser la parole à quelqu’un, lui parler. Pron. À qui s’adresse cette allusion ? C’est à vous que ce discours s’adresse.
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* ADRET n. m. xxe siècle. De l’ancien provençal adreg, « le bon côté », dérivé de l’adjectif adreg, adreit, « qui est juste, bon ».
Dans une vallée, le versant exposé au soleil. L’adret s’oppose à l’ubac.
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ADROIT, ‑OITE adj. xiie siècle. Dérivé de droit.
1. Habile dans ses mouvements. Un artisan, un chirurgien adroit. Une main adroite. Il est adroit comme un singe. Par méton. Un geste adroit.
Expr. fam. Il est adroit de ses mains comme un cochon de sa queue.
2. Qui fait preuve de finesse, d’intelligence, d’esprit. Adroit à manier les idées. Un homme adroit en affaires. Par méton. Un moyen adroit, un conseil adroit. Une manœuvre, une réponse adroite. Ce qu’il a fait là n’est pas très adroit.
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ADROITEMENT adv. xiie siècle. Dérivé d’adroit.
D’une manière adroite. Agir adroitement. Éluder adroitement les questions embarrassantes. Mener adroitement un débat. Il a su se tirer d’affaire adroitement.
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* ADSORBER v. tr. xxe siècle. Dérivé du radical d’absorber.
phys. chim. Fixer par adsorption. Le charbon de bois adsorbe les gaz toxiques.
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* ADSORPTION n. f. xxe siècle. Dérivé d’adsorber, sur le modèle d’absorption.
phys. chim. Phénomène par lequel un corps retient à sa surface des molécules à l’état solide, liquide ou gazeux. Purification des eaux par adsorption.
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ADULATEUR, ‑TRICE n. xive siècle. Emprunté du latin adulator, de adulari (voir Aduler).
Personne qui adule. Il est grisé par les louanges de ses adulateurs. Adjt. Un discours adulateur.
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ADULATION n. f. xiie siècle. Emprunté du latin adulatio, de adulari (voir Aduler).
Action d’aduler. Une lâche adulation pour le tyran. Un prince trop sensible à l’adulation des courtisans. Cet enfant est victime de l’adulation de ses parents. On imagine mal l’adulation dont le public entourait cette chanteuse.
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ADULER v. tr. xive siècle. Emprunté du latin adulari, « faire des caresses, flatter ».
1. Flatter avec servilité. Aduler les gens en place.
2. Traiter avec une tendresse aveugle. Elle était adulée de son mari. Un enfant adulé par sa mère.
3. Combler de témoignages d’admiration. Un virtuose adulé.
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ADULTE adj. xive siècle. Du latin adultus, participe passé adjectivé de adolescere, « se développer, grandir » (voir Adolescent).
Parvenu au terme de sa croissance. Une plante, un animal adulte. Un homme adulte. Fig. Quand sera-t-il enfin adulte ? Par méton. L’âge adulte. Subst. Des cours du soir pour les adultes. Film réservé aux adultes.
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ADULTÉRATION n. f. xvie siècle. Emprunté du latin adulteratio, « altération ».
Action d’adultérer ; l’état qui en résulte. Adultération de produits alimentaires. Adultération des monnaies.
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ADULTÈRE adj. et n. m. xiie siècle. Emprunté du latin adulter, proprement « qui altère », et, en latin chrétien, « qui viole la foi jurée ». Au sens 2 (xiie siècle), emprunté du substantif adulterium, dérivé de adulterare (voir Adultérer).
1. Adj. Qui a des relations sexuelles avec une personne autre que son conjoint légitime. Un mari adultère. La femme adultère de l’Évangile. Par méton. Des relations adultères. Subst. Un, une adultère, un homme, une femme adultère.
2. N. m. Violation de la foi conjugale ; union sexuelle avec une personne autre que son conjoint légitime. Commettre un adultère. Vivre en état d’adultère. Surpris en flagrant délit d’adultère. Un constat d’adultère. L’adultère est un motif de divorce. Un double adultère, celui que commettent ensemble deux personnes mariées.
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ADULTÉRER v. tr. (se conjugue comme Céder). xive siècle, au sens de « commettre l’adultère ». Emprunté du latin adulterare, « altérer, corrompre », d’où « séduire une femme mariée ».
Altérer par addition la pureté d’une substance ; falsifier un produit. Adultérer du vin avec des produits chimiques. Fig. Adultérer la vérité par des commentaires tendancieux.
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ADULTÉRIN, ‑INE adj. xive siècle. Emprunté du latin adulterinus, dérivé de adulterare (voir Adultère).
Né d’un adultère. Un enfant adultérin. Une fille adultérine.
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* AD USUM DELPHINI (um se prononce ome) loc. adj. xixe siècle. Locution latine signifiant « à l’usage (ad usum) du Dauphin (Delphini) ».
Expurgé de tout passage scabreux, par allusion aux éditions faites pour l’éducation du Dauphin sous Louis XIV.
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* AD VALOREM (em se prononce ème) loc. adj. xixe siècle. Locution latine formée de ad, « vers, à ; selon », et valorem, accusatif de valor, ‑oris, « valeur ».
Selon la valeur, proportionnel à la valeur, en parlant d’un droit payé sur une marchandise. Les droits ad valorem s’opposent aux droits spécifiques.
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* ADVECTION n. f. xxe siècle. Emprunté du latin advectio, « transport ».
Déplacement horizontal d’une masse d’air. L’advection de l’air maritime tiède au-dessus du continent.
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ADVENIR v. intr. (se conjugue comme Tenir ; usité seulement à l’infinitif et à la troisième personne du singulier et du pluriel). xiiie siècle. Réfection de l’ancien français avenir, « arriver ; convenir ; atteindre », du latin advenire, « arriver ».
Arriver par accident, par surprise. Il advint que… Il adviendra ce que Dieu voudra. Je me demande quel malheur a pu leur advenir. J’ignore ce qui est advenu depuis. Que serait-il advenu s’il avait persisté ? De telles choses adviennent parfois. Le cas advenant, le cas échéant. Advienne que pourra ! expression marquant qu’on accepte les conséquences d’un fait, d’un acte, quelles qu’elles soient. Prov. Fais ce que dois, advienne que pourra.
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ADVENTICE adj. xviiie siècle. Emprunté du latin adventicius, proprement « qui vient du dehors », « supplémentaire ».
Qui provient d’une action ou d’une circonstance accidentelle. phil. Vieilli. Qui a une origine extérieure. Idées adventices, par opposition à Idées innées. – anat. Tunique adventice ou, subst., adventice, tunique externe d’un vaisseau ou d’un conduit. – bot. Plante adventice, venue dans un lieu sans y avoir été semée.
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ADVENTIF, ‑IVE adj. xiie siècle, au sens d’« étranger ». Réfection de l’ancien français aventiz, emprunté du latin adventicius (voir Adventice).
1. bot. Qui se développe en un point de la plante où l’on ne trouve pas normalement d’organe de cette nature. Racines adventives. Bourgeons adventifs.
2. géol. Cône adventif, cône annexe apparaissant sur les pentes d’un volcan.
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* ADVENTISTE n. xxe siècle. Emprunté de l’anglo-américain adventist, dérivé de Advent, « (second) avènement du Christ » (voir Avent).
Membre d’un mouvement évangélique, d’origine américaine, qui attend le prochain retour du Christ sur terre. Les adventistes du septième jour. Adjt. L’Église adventiste.
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ADVERBE n. m. xiiie siècle, averbe ; xve siècle, adverbe. Emprunté du latin adverbium, composé de ad, « auprès de », et verbum, « verbe ».
gramm. Mot invariable qui détermine ou modifie le sens d’un verbe, d’un adjectif, d’un autre adverbe, d’une préposition. D’un verbe : il travaille mal. D’un adjectif : il est très doué. D’un autre adverbe : il parle trop rapidement. D’une préposition : s’arrêter juste avant la rivière. « Doucement », « fortement » sont des adverbes de manière, « ici », « là », des adverbes de lieu, « aujourd’hui », « demain », « bientôt », des adverbes de temps, « beaucoup », « peu », des adverbes de quantité. « Assurément » est un adverbe d’affirmation, « nullement », un adverbe de négation, « peut-être », un adverbe de doute. « Combien » peut s’employer comme adverbe exclamatif : « combien je serais heureux de vous revoir ! » ; « quand », comme adverbe interrogatif : « quand reviendrez-vous ? »
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ADVERBIAL, ‑ALE adj. (pl. Adverbiaux, ‑ales). xvie siècle. Emprunté du latin adverbialis, dérivé de adverbium, « adverbe ».
Qui a rapport à l’adverbe. « ‑ment » est un suffixe adverbial permettant de former des adverbes à partir de nombreux adjectifs. L’emploi adverbial de l’adjectif se rencontre dans des expressions telles que : chanter faux, boire sec, aller droit. Locution adverbiale, ensemble de mots équivalant à un adverbe. « Tout à l’heure », « en vain » sont des locutions adverbiales.
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ADVERBIALEMENT adv. xve siècle. Dérivé d’adverbial.
Avec la valeur d’un adverbe. Dans : « elle parle bas », l’adjectif « bas » est employé adverbialement.
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ADVERSAIRE n. xiie siècle, aversaire. Emprunté du latin adversarius, dérivé de adversus (voir Adverse).
1. Personne opposée à une autre dans une lutte, une compétition, un procès. Un adversaire loyal, implacable, déclaré. Elle a trouvé une adversaire à sa taille. Cette avocate est un redoutable adversaire. Ménager, désarmer, écraser ses adversaires. L’emporter sur son adversaire. Par ext. Avec un sens collectif. Un adversaire supérieur en nombre.
2. Personne hostile à une idée, à une doctrine. Un adversaire politique. Les adversaires de ce projet l’ont fait écarter.
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ADVERSATIF, ‑IVE adj. xvie siècle, aversatif. Emprunté du bas latin adversativus.
linguist. Qui marque une opposition. « Mais », « au lieu que » sont des conjonctions adversatives ; « néanmoins », « cependant », « toutefois », des adverbes adversatifs.
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ADVERSE adj. xie siècle, averse. Emprunté du latin adversus, participe passé adjectivé de advertere, « tourner vers ou contre ».
1. Litt. Hostile. La fortune adverse, le sort contraire.
2. Opposé. L’équipe adverse. Le parti adverse. Les nations adverses. Déjouer les manœuvres adverses. droit. La partie adverse, contre laquelle on plaide. Donner la parole à la partie adverse.
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ADVERSITÉ n. f. xiie siècle, aversité ; xive siècle, adversité. Emprunté du latin adversitas, dérivé de adversus (voir Adverse).
1. Litt. Sort contraire, fortune adverse. Être aux prises avec l’adversité. Faire face à l’adversité. Être accablé par l’adversité.
2. Situation malheureuse due à une suite de revers. Une période d’adversité.
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ADYNAMIE n. f. xviiie siècle. Emprunté du grec adunamia, dérivé, avec le préfixe a‑ privatif, de dunamis, « force ».
Vieilli. pathol. Extrême faiblesse avec abattement profond et difficulté du mouvement. L’adynamie est un des symptômes des fièvres typhoïdes graves.
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ADYNAMIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’adynamie.
Vieilli. pathol. Qui a le caractère de l’adynamie. État adynamique.
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* AÈDE n. m. xixe siècle. Emprunté du grec aoidos, « chanteur, chantre », d’où « poète ».
antiq. grecq. Poète qui, comme Homère, composait des œuvres épiques et les chantait dans les fêtes.
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* ÆGIPAN n. m. xviiie siècle. Emprunté du grec Aigipan, « Pan aux pieds de chèvre ».
myth. Sorte de faune (on écrit aussi Égipan).
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AÉRAGE n. m. xixe siècle. Dérivé d’aérer.
Autrefois. Renouvellement spontané de l’air dans un lieu clos. marine. Manche d’aérage, destinée à aérer les cales (on dit plutôt Aération). Auj. Circulation de l’air, renouvelé, assaini et réfrigéré, dans les galeries souterraines (on dit aussi Ventilation). Tuyau, cheminée d’aérage. L’aérage d’une galerie de mine.
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* AÉRATEUR n. m. xixe siècle. Dérivé d’aérer.
Appareil, dispositif servant à l’aération.
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AÉRATION n. f. xixe siècle. Dérivé d’aérer.
Action d’aérer ; résultat de cette action. Une galerie d’aération dans un tunnel. L’aération de cette pièce est insuffisante. L’aération du blé dans un silo. Assurer l’aération des sols par des labours fréquents.
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AÉRER v. tr. (se conjugue comme Céder). xive siècle. Dérivé savant du latin aer, aeris, « air », lui-même emprunté du grec aêr.
1. Exposer à l’air, assainir en renouvelant l’air. Aérer une pièce, une salle de spectacle, un sous-sol. Cet escalier s’aère difficilement. Une chambre mal aérée. Fam. Je vais m’aérer à la campagne.
2. Ménager des espaces vides pour rendre un ensemble moins touffu, moins compact. Aérer une ville en créant des jardins. Aérer une plantation de jeunes sapins. Aérer une page d’impression en y ménageant des blancs.
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AÉRIEN, ‑IENNE adj. xiie siècle, au sens 2. Dérivé savant du latin aer, aeris, « air ».
1. Qui est formé d’air ou contient de l’air. Souffles aériens, courants aériens. biol. Vaisseaux, conduits aériens, par lesquels l’air est transporté. Fig. et litt. Léger, insaisissable comme l’air. On donnait le nom de sylphes à des esprits aériens. Les fils aériens d’une toile d’araignée. Une architecture, une musique aérienne.
2. Dont l’air constitue le milieu ambiant. Le peuple aérien (litt.), les oiseaux. Les racines aériennes de l’orchidée. Le cyclone est un phénomène aérien. Câble aérien, pont aérien, suspendu dans les airs. Une ligne téléphonique aérienne. Le métro aérien.
3. Relatif aux aéronefs. Navigation, ligne aérienne. Une catastrophe aérienne. Une base aérienne. Établir un pont aérien, une liaison continue assurée par la voie des airs. Les forces aériennes d’un État. Défense, attaque aérienne. Bombardement aérien. Une photographie aérienne, prise depuis un aéronef. Un combat aérien. Le droit aérien, concernant la navigation aérienne. Espace aérien, voir Espace I.
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* AÉRIUM (um se prononce ome) n. m. xxe siècle. Dérivé savant du latin aer, aeris, « air », sur le modèle de sanatorium.
Établissement sanitaire destiné aux enfants délicats, aux convalescents ayant besoin de grand air. Les aériums du Jura.
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* AÉRO- Emprunté du grec aêr, aeros, « air ».
Élément de composition évoquant tout ce qui a trait à l’air.
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AÉROBIE adj. xixe siècle. Composé d’aéro‑ et de l’élément suffixal ‑bie, du grec bios, « vie ».
1. biol. En parlant d’un microorganisme. Qui ne peut vivre et croître qu’en présence d’air ou d’oxygène libre. Aux bactéries aérobies s’opposent les anaérobies. Subst. Un aérobie, un organisme aérobie.
2. techn. En parlant d’un propulseur. Qui ne fonctionne qu’en empruntant l’oxygène atmosphérique.
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AÉRODROME n. m. xixe siècle. Composé d’aéro‑ et de l’élément suffixal ‑drome, du grec dromos, « course ».
Terrain aménagé pour l’atterrissage, le stationnement, l’entretien et le décollage habituels des aéronefs. Les pistes, la tour de contrôle d’un aérodrome. Les hangars, les aires de stationnement de l’aérodrome. Un aérodrome de dégagement, sur lequel un avion peut se poser en cas de nécessité.
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AÉRODYNAMIQUE n. f. et adj. xixe siècle. Composé d’aéro‑ et de dynamique.
1. N. f. phys. Partie de la mécanique des fluides étudiant les phénomènes liés aux mouvements relatifs de l’air et des corps qui s’y trouvent plongés. Aérodynamique théorique, expérimentale. Aérodynamique subsonique, supersonique.
2. Adj. Qui concerne des forces s’exerçant sur un mobile plongé dans un écoulement d’air et les réactions de ce mobile. Forces aérodynamiques. Comportement aérodynamique d’un appareil. Échauffement aérodynamique. Résistance aérodynamique d’un véhicule. Un profil aérodynamique. Soufflerie, tunnel aérodynamique.
Spécialt. Frein aérodynamique ou aérofrein, dispositif utilisant la compression de l’air pour ralentir brusquement la vitesse d’un avion.
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* AÉRODYNAMISME n. m. xxe siècle. Composé d’aéro‑ et de dynamisme.
Ensemble des qualités d’un véhicule qui permettent de réduire la résistance opposée à l’air et à son mouvement.
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* AÉROGARE n. f. xxe siècle. Composé d’aéro‑ et de gare.
Ensemble des bâtiments destinés aux voyageurs et aux marchandises empruntant la voie aérienne. L’aérogare d’Orly.
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* AÉROGASTRIE n. f. xxe siècle. Composé d’aéro‑ et de ‑gastrie, tiré du grec gastêr, gastros, « estomac ».
pathol. Présence d’un excès d’air dans l’estomac.
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* AÉROGLISSEUR n. m. xxe siècle. Composé d’aéro‑ et de glisseur.
Véhicule qui se déplace en glissant sur un coussin d’air. Aéroglisseur marin, aéroglisseur terrestre, aéroglisseur amphibie.
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AÉROLITHE n. m. xixe siècle. Composé d’aéro‑ et de ‑lithe, tiré du grec lithos, « pierre ».
Masse minérale qui tombe du ciel. Les aérolithes viennent des espaces situés au-delà de notre atmosphère.
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AÉROMANCIE n. f. xive siècle, aerimancie. Emprunté du bas latin aeromantia, du grec aeromanteia, composé de aêr, aeros, « air », et manteia, « divination ».
Divination par l’observation de l’air et des phénomènes atmosphériques.
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AÉROMÈTRE n. m. xviiie siècle. Dérivé d’aérométrie.
Instrument qui sert à mesurer la densité de l’air.
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AÉROMÉTRIE n. f. xviiie siècle. Composé d’aéro‑ et de ‑métrie, du grec metron, « mesure ».
Science qui a pour objet la mesure des propriétés physiques de l’air.
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AÉRONAUTE n. xviiie siècle. Composé d’aéro‑ et de ‑naute, tiré du grec nautês, « matelot ».
Personne qui pratique la navigation aérienne.
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AÉRONAUTIQUE adj. et n. f. xviiie siècle. Composé d’aéro‑ et de nautique.
1. Adj. Relatif à la navigation aérienne. La construction aéronautique. L’industrie aéronautique.
2. N. f. Ensemble des sciences et des techniques ayant trait à la navigation aérienne. Un ingénieur de l’aéronautique. Aéronautique navale, voir Aéronavale.
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* AÉRONAVAL, ‑ALE adj. et n. f. (pl. Aéronavals, ‑ales). xixe siècle, comme adjectif ; xxe siècle, comme substantif. Composé d’aéro‑ et de naval.
1. Adj. Relatif à l’aviation au service de la marine. Les forces aéronavales. Des combats aéronavals.
2. N. f. L’ensemble des forces aériennes de la marine militaire. S’engager dans l’aéronavale.
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AÉRONEF n. m. xixe siècle. Composé d’aéro‑ et de nef.
Véhicule capable d’évoluer dans l’air, quel que soit son mode de propulsion et de sustentation. Les ballons, les planeurs, les hélicoptères, les avions sont des aéronefs.
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* AÉRONOMIE n. f. xxe siècle. Composé d’aéro‑ et de l’élément suffixal ‑nomie, tiré du grec nomos, « loi ».
Science dont l’objet est la connaissance de l’état physique de l’atmosphère terrestre et des lois qui la gouvernent.
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AÉROPHAGIE n. f. xixe siècle. Composé d’aéro‑ et de ‑phagie, tiré du grec phageîn, « manger ».
pathol. Introduction d’air dans les voies digestives au cours de la déglutition. L’aérophagie provoque des dilatations d’estomac.
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AÉROPLANE n. m. xixe siècle. Composé d’aéro‑ et de (forme) plane.
Syn. vieilli d’Avion.
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* AÉROPORT n. m. xxe siècle. Composé d’aéro‑ et de port.
Ensemble englobant l’aérogare, les pistes d’envol et d’atterrissage ainsi que les installations et services nécessaires au trafic aérien. La douane, les boutiques, les services techniques de l’aéroport.
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* AÉROPORTÉ, ‑ÉE adj. xxe siècle. Composé d’aéro‑ et de porté, participe passé de porter.
milit. Transporté par voie aérienne.
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* AÉROSOL (s se prononce ss) n. m. xxe siècle. Composé d’aéro‑ et de sol, emprunté de l’anglais, abréviation de solution.
Dispersion de certaines substances en fines particules dans un gaz. On administre certains médicaments sous forme d’aérosols. Par méton. Appareil produisant cette dispersion.
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* AÉROSONDAGE (s se prononce ss) n. m. xxe siècle. Composé d’aéro‑ et de sondage.
Sondage des hautes couches de l’atmosphère terrestre au moyen de ballons.
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* AÉROSPATIAL, ‑ALE adj. et n. f. (pl. Aérospatiaux, ‑ales). xxe siècle. Composé d’aéro‑ et de spatial.
1. Adj. Relatif à l’aéronautique et à l’astronautique ; qui peut évoluer à la fois dans l’atmosphère terrestre et en dehors de celle-ci. Recherche, industrie aérospatiale. Engin aérospatial.
2. N. f. Ensemble des sciences et des techniques ayant trait à la navigation aéronautique et astronautique. Un ingénieur de l’aérospatiale.
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AÉROSTAT n. m. xviiie siècle. Composé d’aéro‑ et de l’élément suffixal ‑stat, tiré du grec statos, « stable, soutenu ».
Aéronef plus léger que l’air. Les premières ascensions en aérostat.
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AÉROSTATION n. f. xviiie siècle. Dérivé d’aérostat.
Technique de construction et de manœuvre des aérostats.
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AÉROSTATIQUE adj. et n. f. xviiie siècle. Dérivé d’aérostat.
1. Adj. Qui a rapport à l’aérostation. Machine aérostatique.
2. N. f. Partie de la physique traitant de la statique des gaz.
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AÉROSTIER n. m. xviiie siècle. Contraction d’aérostatier, dérivé d’aérostat.
Personne qui pilote ou manœuvre un aérostat, qui utilise un aérostat pour des missions d’observation.
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AFFABILITÉ n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin affabilitas, dérivé de affabilis (voir Affable).
Qualité d’une personne affable. Recevoir avec affabilité. Son affabilité couvre une profonde indifférence.
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AFFABLE adj. xive siècle. Emprunté du latin affabilis, « à qui on peut parler ».
Bienveillant dans son accueil et ses propos (se dit surtout d’un supérieur). Se montrer affable envers un solliciteur. Un ton affable. Des propos, des manières affables.
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* AFFABLEMENT adv. xvie siècle. Dérivé d’affable.
Rare. D’une manière affable. Il m’a répondu affablement.
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AFFABULATION n. f. xviiie siècle. Emprunté du bas latin affabulatio, d’abord « morale d’une fable ».
Trame d’un récit ou d’une pièce. Par ext. Construction de l’intrigue dans une œuvre d’imagination. Voici en deux mots l’affabulation de ce roman.
On emploie souvent à tort ce terme au sens de Fabulation.
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* AFFABULER v. tr. xxe siècle. Dérivé du radical d’affabulation.
Agencer l’intrigue d’une œuvre d’imagination. Affabuler un récit. Ce verbe est souvent employé à tort pour Fabuler.
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AFFADIR v. tr. xiiie siècle, au sens d’« affaiblir » ; xvie siècle, au sens actuel. Dérivé de fade.
Rendre fade, insipide. Affadir une sauce, un ragoût. Fig. Priver de sa saveur, de son mordant. Cette traduction a affadi l’original. La pièce s’affadissait vers le dénouement.
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AFFADISSANT, ‑ANTE adj. xviie siècle. Participe présent d’affadir.
Qui rend fade.
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AFFADISSEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’affadir.
Le fait de devenir fade ; état qui en résulte. L’affadissement de la cuisine. Fig. Perte de la vigueur originelle. L’affadissement d’un genre littéraire.
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AFFAIBLIR v. tr. xiie siècle. Dérivé de faible.
1. Diminuer la force ou les forces de. Ce régime vous affaiblit. Un malade affaibli. La dernière campagne a beaucoup affaibli notre armée. Pron. Ce ressort s’est affaibli à l’usage.
2. Diminuer l’intensité, l’efficacité, etc., de. Un son, un écho affaibli. Le temps affaiblira sa passion. Ces rumeurs affaiblissaient son crédit. Pron. Sa vue s’affaiblissait de jour en jour.
3. Pron. phon. En parlant d’une consonne, passer à une articulation plus faible. Le « p » du latin « lupam » s’affaiblit en « v » dans le français « louve ».
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AFFAIBLISSANT, ‑ANTE adj. xviie siècle. Participe présent d’affaiblir.
Qui diminue la vigueur, les forces. Un régime affaiblissant.
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AFFAIBLISSEMENT n. m. xiiie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’affaiblir.
1. Diminution de la force ou des forces. Affaiblissement progressif, anormal, inquiétant. Affaiblissement de la voix, de la vue, des muscles. Par anal. L’affaiblissement des amortisseurs d’une voiture.
2. Diminution de l’intensité, de l’efficacité, etc. L’affaiblissement d’un parti politique.
3. phon. L’affaiblissement d’une consonne. – linguist. Affaiblissement de sens, diminution de la valeur expressive d’un mot. Les mots « ennui », « étonner » ont subi un grand affaiblissement de sens depuis le xviie siècle.
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AFFAIRE n. f. xiie siècle. Dérivé de faire.
I. Ce qui est à faire ; occupation, obligation. 1. Ce que l’on doit faire, ce qu’on fait, d’une manière générale. Une affaire agréable, sérieuse, urgente, importante. J’ai souvent affaire dans ce quartier. Excusez-moi, j’ai affaire (ou à faire).
Expr. Toute affaire cessante, toutes affaires cessantes, en interrompant tout ce qu’on avait entrepris pour faire face à une situation plus pressante. Il faut préparer la publication de ce texte toute affaire cessante.
2. Chose qui concerne particulièrement une personne, des personnes. La basse-cour, c’est l’affaire de la fermière. La protection de la nature est l’affaire de tous. C’est mon affaire, cela ne regarde que moi, ou cela ne peut compromettre, léser, exposer que moi seul. Ne vous occupez pas de cela, c’est mon affaire. C’est mon affaire, ce sont ses affaires, cela ne concerne que lui. Occupez-vous de vos affaires. Connaître son affaire, être compétent dans son domaine. Voilà un ingénieur qui connaît son affaire.
Expr. Faire son affaire de quelque chose, s’en charger et répondre du succès. Dites-moi le poste que vous désirez, j’en fais mon affaire. Être à son affaire, être pris par une occupation qui plaît. Faire l’affaire, convenir. Un bout de ficelle fera l’affaire, suffira. Ce projet fait tout à fait mon affaire, me convient tout à fait. Fam. Faire son affaire à quelqu’un, lui infliger le traitement qu’on pense lui convenir, en le châtiant durement, voire en le tuant. Son affaire est faite, son affaire est bonne, il est perdu, son compte est bon.
3. Chose qui relève d’un domaine, d’un intérêt déterminé. Une affaire d’argent, d’intérêt. C’est une affaire de succession qui les a brouillés. Une affaire d’amour. Une affaire de cœur. Une affaire d’honneur ou, ellipt., une affaire, une querelle engageant l’honneur, un duel.
4. Chose dont la solution dépend de tel facteur. Il s’habituera à ce travail, c’est une affaire de temps. C’est l’affaire d’une seconde, de plusieurs années. Tout est affaire d’argent dans ce monde. Affaire de tact, de courage, de patience.
II. Ensemble d’éléments constituant une situation. 1. Cette situation elle-même. Une affaire confuse, insoluble, des plus banales. Je dois tirer cette affaire au clair. Débrouiller, démêler une affaire. Le nœud de l’affaire. Le pire de l’affaire. Où en est l’affaire ? Quelle affaire ! Vous voilà avec une belle affaire sur les bras ! C’est une vieille affaire entre ces deux familles. Fam. État du développement d’une intrigue, d’une aventure amoureuse. Où en est votre affaire ? Cela ne vous avance pas dans vos affaires.
2. Situation ressentie comme embarrassante, gênante ou pénible. Allons, ce n’est pas une affaire. Elle fait une affaire de tout. Ne faites pas une affaire de cette querelle. Par antiphrase. Vous vous êtes disputés ? La belle affaire ! cela n’a aucune importance. Se tirer d’affaire, être hors d’affaire, se sortir d’une situation difficile, inquiétante. Ce malade est hors d’affaire, il est sauvé. J’ai pu emprunter, me voilà hors d’affaire.
3. Ce qui est matière à conflit, à litige, procès, scandale. Le parquet fut saisi de l’affaire. Une affaire qui fera du bruit. L’affaire du collier de la Reine. L’affaire Calas. L’affaire Dreyfus ou, ellipt., l’Affaire.
milit. Combat, engagement de courte durée. L’affaire fut vive, chaude, sanglante, rondement menée.
4. Expr. En toute affaire (vieilli), en toutes circonstances. C’est une autre affaire, c’est autre chose, une question toute différente. C’est une affaire entendue, c’est une affaire faite, ce dont il est question sera réglé au mieux, vous pouvez y compter. Avoir une affaire en tête, un projet. Avoir affaire avec quelqu’un, traiter avec lui. Tous ceux qui ont eu affaire avec lui le respectent. Avoir affaire de (vieilli), être concerné par. Qu’avons-nous affaire de ces querelles ? (On écrit plutôt Avoir à faire de.) Avoir affaire à quelqu’un, avoir à lui parler ou à débattre avec lui. Vous aurez affaire aux héritiers. Il a eu affaire à des gens courtois. Avoir affaire au ministre. Savez-vous à qui vous avez affaire ? Il eut affaire à forte partie, il se trouva aux prises avec un adversaire redoutable. Vous aurez affaire à moi, exprime une menace. Point d’affaire, point d’affaires, peine perdue ; il n’en est pas question.
Prov. Il vaut mieux avoir affaire à Dieu qu’à ses saints, voir Adresser.
III. Ce qui concerne les intérêts matériels des particuliers ou des collectivités publiques. A. Des particuliers. 1. Entreprise industrielle ou commerciale. Lancer, mettre sur pied, monter, prendre en main une affaire. Se retirer d’une affaire.
2. Transaction commerciale, marché, traité. L’affaire est conclue. Affaire faite, on se quitta. J’ai fait affaire avec lui. Fam. L’affaire est dans le sac, elle peut être considérée comme réussie. L’affaire est dans le lac, elle est manquée. Faire une bonne, une mauvaise affaire. Une affaire risquée, douteuse. C’est une affaire, un achat, un marché avantageux.
3. Au pluriel. Ensemble d’activités commerciales, industrielles, financières. Être, entrer dans les affaires. Le monde des affaires. Avoir le sens, le génie des affaires. Être conciliant, strict, prudent en affaires. La stagnation des affaires. Les affaires reprennent lentement. Chiffre d’affaires, montant des recettes commerciales au cours d’un exercice annuel. La taxe sur le chiffre d’affaires. Cabinet d’affaires, établissement qui conseille ses clients dans la gestion de leurs biens. Agent d’affaires, qui s’occupe de gérer les biens de ses clients. Un homme d’affaires. Un brasseur d’affaires. Un déjeuner, un dîner d’affaires.
Prov. Il n’y a point de petites affaires. Les affaires sont les affaires, les sentiments ne sont pas de mise quand des intérêts matériels sont en jeu.
Titre célèbre : Les affaires sont les affaires, comédie d’Octave Mirbeau (1903).
B. Des collectivités (le plus souvent au pluriel). Les affaires communales, publiques, privées. Les affaires de l’État. Fig. Une affaire d’État, d’importance nationale. La presse a fait de cet incident une affaire d’État.
Le service des Affaires indigènes, autrefois, l’administration chargée de la gestion de certains territoires, dans les colonies.
Les affaires culturelles, ce qui concerne la vie intellectuelle et artistique, la conservation et la mise en valeur du patrimoine d’une nation, d’une ville. Par méton. Les Affaires culturelles, le service qui s’en occupe.
Les affaires étrangères, les relations entre États. Le ministère des Affaires étrangères. Chargé d’affaires, agent diplomatique représentant un État en l’absence d’un ministre plénipotentiaire, d’un ambassadeur.
Expr. Expédier les affaires courantes, voir Expédier.
IV. Sens concret. Au pluriel. 1. Ensemble plus ou moins ordonné d’objets ; vêtements, effets personnels. Elle ramassa toutes ses affaires et sortit. Ne fouillez pas dans mes affaires.
2. Fam. Ce dont on ne peut ou ne veut pas préciser la nature. Un instrument compliqué, muni de cadrans, de manettes, de toutes sortes d’affaires. Au sing. Rare. Objet, outil, etc. C’est une affaire dont on se sert pour dépiquer le maïs. Spécialt. Par euphémisme. Elle a eu ses affaires, ses règles. Vieilli. Faire ses affaires, ses besoins naturels. Anciennt. Chaise d’affaires, chaise percée.
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AFFAIRÉ, ‑ÉE adj. xvie siècle, aussi au sens de « qui a besoin d’argent, accablé de dettes ». Dérivé d’affaire.
Qui déploie une grande activité. Fort affairée, la serveuse ne savait où donner de la tête. Par méton. Un air, une mine affairée.
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* AFFAIREMENT n. m. xiie siècle, attestation isolée ; de nouveau au xixe siècle. Dérivé du radical d’affairé.
Le fait de s’affairer ; état d’une personne affairée. L’affairement des ouvriers dans l’atelier. Travailler dans l’affairement. Par anal. L’affairement des fourmis dans la fourmilière.
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* AFFAIRER (S’) v. pron. xixe siècle. Tiré d’affairé, pris comme participe passé.
1. Déployer une intense activité. Les cuisiniers s’affairent autour des fourneaux.
2. S’empresser, s’occuper activement de. On s’affairait à colmater la brèche. S’affairer à sa toilette. S’affairer auprès de quelqu’un, autour de quelqu’un, s’occuper de quelqu’un avec empressement, avec zèle. Les médecins s’affairaient auprès du blessé.
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* AFFAIRISME n. m. xxe siècle. Dérivé d’affaire.
Péj. Conduite d’une personne qui, dans ses affaires, se préoccupe exclusivement du profit, aux dépens de toute considération éthique. Un scandale éclata, provoqué par l’affairisme de quelques spéculateurs.
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* AFFAIRISTE n. xxe siècle. Dérivé d’affaire.
Péj. Personne qui, dans le souci d’un profit rapide, se montre sans scrupules dans les affaires.
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* AFFAISSÉ, ‑ÉE adj. xvie siècle. Participe passé d’affaisser.
1. Qui a subi un affaissement, un tassement. Plancher affaissé. Toit affaissé. Par anal. Un visage fatigué, aux traits affaissés.
2. Qui est tombé lourdement sans pouvoir se relever. La victime restait affaissée sur le sol.
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AFFAISSEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé d’affaisser.
1. Le fait de s’affaisser ; état de ce qui est affaissé. L’affaissement du terrain a provoqué l’écroulement de plusieurs maisons. Un accident dû à un affaissement de la chaussée.
2. Fléchissement des forces physiques, intellectuelles ou morales. L’affaissement du corps sous l’effet de la fatigue. L’affaissement de la volonté.
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AFFAISSER v. tr. et pron. xiie siècle, s’afaicher, « plier sous le faix » ; xvie siècle, transitif, au sens actuel. Dérivé de faix.
I. V. tr. 1. Faire plier, faire fléchir sous le poids. Cette lourde charge affaisse le plancher. Les pluies continuelles ont affaissé les terres.
2. Fig. et vieilli. Amoindrir, affaiblir. Le grand âge n’a pas affaissé son esprit.
II. V. pron. 1. Ployer sous une charge, se tasser. Ces poutres s’affaissent. Le toit s’affaisse sous le poids de la neige. Le sol détrempé s’est affaissé. Par anal. Ses épaules s’affaissent. Cet homme s’affaisse sous le poids des années, se courbe, se voûte.
2. Tomber brusquement ; s’abattre, s’écrouler. Sa tête s’affaissa sur sa poitrine. Frappé d’une attaque, il s’affaissa.
3. Fig. Perdre de sa force, de ses capacités, etc. Un esprit qui s’affaisse. La puissance de cet empire s’affaisse de jour en jour.
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* AFFAITAGE ou AFFAITEMENT n. m. xiie siècle, affaitement ; xive siècle, affaitage. Dérivés d’affaiter.
1. fauconnerie. Action de dresser un oiseau de proie pour la chasse ; résultat de cette action.
2. techn. Façonnage des peaux, des cuirs.
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AFFAITER v. tr. xie siècle, au sens « arranger », xiie siècle, au sens 1. De l’ancien français afaitier, « disposer, arranger », issu du latin populaire *affactare, « mettre en état », lui-même dérivé du fréquentatif de facere, « faire ».
1. fauconnerie. Dresser un oiseau de proie.
2. techn. Façonner les peaux par des opérations de tannerie.
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* AFFALEMENT n. m. xixe siècle. Dérivé d’affaler.
marine. Action d’affaler.
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AFFALER v. tr. et pron. xviie siècle, comme terme de marine. Emprunté du néerlandais afhalen, « tirer en bas (un cordage) » (voir Haler I).
I. V. tr. marine. 1. Faire descendre, amener rapidement. Affaler une manœuvre. Affaler la grand-voile. Affaler un chalut, le mettre à l’eau. Affaler une ligne, la mouiller depuis l’embarcation.
2. En parlant du vent. Pousser un navire vers la côte et le mettre en danger d’échouer. Une saute de vent affala l’embarcation dans la baie.
II. V. pron. marine. 1. Être poussé par le vent vers une côte, sans pouvoir s’en éloigner. Le navire va s’affaler s’il ne change pas de cap. Un navire affalé par défaut de vent, par des courants.
2. Se laisser glisser le long d’un cordage pour descendre plus vite. Ce matelot s’est affalé le long d’un hauban.
3. Par ext. Se laisser tomber ou tomber lourdement. Recru de fatigue, il s’affala dans un fauteuil. Rester affalé sur un banc. Il s’est affalé de tout son long.
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* AFFAMÉ, ‑ÉE adj. xiie siècle. Participe passé d’affamer.
1. Qui souffre de la faim. Un animal affamé. Des populations affamées. Fam. Je suis affamé, j’ai grand faim. Prov. Ventre affamé n’a pas d’oreilles, un homme qui a faim n’a que faire de discours. Subst. Nourrir les affamés.
2. Fig. Qui éprouve pour quelque chose un désir violent et resté longtemps inassouvi ; avide de. Être affamé de gloire, de vengeance, de richesses. Il est affamé de lectures.
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AFFAMER v. tr. xiie siècle. Du latin populaire *affamare, dérivé de fames, « faim ».
Réduire à la faim par la raréfaction ou la suppression des vivres. Le siège de Paris, en 1870, affama la population. Par méton. Affamer une ville, une place, un pays. Par exag. Donner de l’appétit à. Le bain de mer a affamé les enfants.
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* AFFAMEUR, ‑EUSE n. xviie siècle. Dérivé d’affamer.
Personne qui affame une population, en organisant la raréfaction des vivres et, par ext., qui réduit une population à la misère, au dénuement.
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* AFFECT n. m. xxe siècle. Emprunté de l’allemand Affekt, « état affectif impétueux », lui-même du latin affectus, « état, disposition de l’âme ».
psychol. Phénomène constitutif de l’affectivité, pénible ou agréable, vague ou défini. La passion, l’angoisse, la joie, la peine sont des affects.
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I. AFFECTATION n. f. xve siècle, au sens d’« attribution de bénéfice ». Dérivé du radical du latin médiéval affectatus, « (bien) affecté ».
1. Désignation de l’usage qui doit être fait d’une somme d’argent, d’un bien. L’affectation d’un crédit à l’entretien d’une école. Décider de l’affectation d’un local. droit. Legs comportant une affectation, comportant l’obligation d’employer tout ou partie du bien légué à un usage déterminé.
2. Le fait d’assigner un poste à un militaire, à un fonctionnaire. Affectation par voie règlementaire. Décision d’affectation. Attendre une affectation. Affectation de mobilisation. Affectation de défense, désignation de l’emploi attribué à un réserviste dans le service de défense. Par méton. Ce poste, cet emploi lui-même. Rejoindre son affectation.
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II. AFFECTATION n. f. xvie siècle. Emprunté du latin affectatio, « recherche, poursuite de, prétention à ».
1. Action de feindre certains sentiments, certaines qualités, ou d’en exagérer l’expression. Affectation de sensibilité, de modestie, de piété. Affectation de gaieté, d’indifférence.
2. Façon de parler et d’agir qui s’éloigne du naturel. Mettre de l’affectation dans ses manières. Reprocher à quelqu’un l’affectation de son langage. Parler sans affectation. Par méton. Au pluriel. Manières affectées. Ces affectations sont déplaisantes, ridicules.
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* AFFECTÉ, ‑ÉE adj. xve siècle. Participe passé d’affecter I.
Qui manque de naturel, de sincérité, de simplicité. Une coquette affectée. Un langage affecté. Des gestes affectés. Une humilité affectée.
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I. AFFECTER v. tr. xive siècle. Emprunté du latin affectare, « atteindre, chercher à atteindre », d’où « chercher à paraître » et « feindre avec ostentation ».
1. Vieilli. Rechercher avec ardeur, empressement. Affecter le premier rang, les premières places.
2. Feindre ou exagérer certains sentiments, certaines qualités, certaines attitudes. Affecter la douceur. Affecter l’enthousiasme, l’indifférence. Elle affectait de ne pas entendre. C’est un sujet dont il affecte de ne point parler. Par ext. Marquer ostensiblement une prédilection excessive pour certaines choses. Affecter certaines façons de parler, certains airs. Il affecte le genre anglais. Cet auteur affecte les archaïsmes. Il affecte de dire en grand secret des choses insignifiantes.
3. Spécialt. En parlant d’une chose. Prendre spontanément telle ou telle forme particulière. Les cristaux affectent des formes géométriques. Fig. Ce bacille affecte des formes très variées. Cette maladie affecte rarement une forme aussi grave.
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II. AFFECTER v. tr. xve siècle. Extension de sens d’affecter I, sous l’influence du latin affectus, « sentiment ».
1. Exercer sur l’organisme une action fâcheuse, nuisible. Cette substance affecte les fonctions nerveuses. La maladie a affecté l’appareil respiratoire. Être affecté de, être atteint de. Il est affecté d’une légère infirmité. Ses membres inférieurs sont affectés de paralysie. Par anal. L’épidémie affecte les zones insalubres. La récession affecte divers secteurs de l’industrie.
2. Exercer sur quelqu’un une action forte, pénible, douloureuse. Ces évènements l’ont beaucoup affecté. Sa disparition brutale nous affecte douloureusement. Pron. S’affecter de quelque chose, en être vivement ému, touché, affligé. Il s’affecte de votre détresse. Ne vous affectez pas de si peu de chose, pour si peu de chose.
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III. AFFECTER v. tr. xvie siècle. Réfection, d’après le latin affectare (voir Affecter I), de l’ancien français afaitier (voir Affaiter).
1. Destiner et appliquer à un usage déterminé. Les sommes recueillies seront affectées aux secours d’urgence. Cet édifice sera affecté au culte.
2. Désigner une personne à un poste, à une fonction, à un emploi. Affecter une recrue à une arme, à un service. Affecter un professeur à un poste vacant. Être affecté au maintien de l’ordre.
3. Modifier une expression mathématique, musicale, en lui attribuant un signe, un coefficient, un symbole. Affecter un nombre d’un exposant. Affecter une note d’une altération accidentelle.
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AFFECTIF, ‑IVE adj. xive siècle. Emprunté du bas latin affectivus, dérivé du latin affectus, « sentiment ».
Qui concerne les états de plaisir et de douleur qui touchent la sensibilité. Les émotions, les sentiments sont des phénomènes affectifs. La vie affective. Mémoire affective, par opposition à Mémoire intellectuelle. Carence affective, manque ou insuffisance d’affection des parents, spécialement de la mère, pouvant provoquer chez l’enfant des troubles psychologiques. Par ext. Qui relève de la seule sensibilité, irrationnel. Sa réaction a été purement affective.
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AFFECTION n. f. xiie siècle, au sens 2. Emprunté du latin affectio, « disposition de l’âme résultant d’une influence subie ».
1. Class. Mouvement de la sensibilité qui s’accompagne de plaisir ou de douleur. Des affections douces, déréglées. phil. Modification non durable du sujet. La colère est, selon Aristote, une affection de l’âme.
2. Attachement tendre, constant, durable pour une personne. Porter, montrer, témoigner de l’affection à quelqu’un. Il nous a souvent donné des marques d’affection. Avoir, éprouver de l’affection pour quelqu’un. Prendre une personne en affection, se prendre d’affection pour une personne, s’attacher à elle. Il a su gagner notre affection.
3. pathol. Altération de la santé, considérée dans ses symptômes. Affection aiguë, chronique. Le médecin a diagnostiqué une affection cardiaque.
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* AFFECTIONNÉ, ‑ÉE adj. xive siècle. Participe passé d’affectionner.
Qui éprouve de l’affection pour une personne. Un ami affectionné. Surtout dans des formules de politesse placées à la fin d’une lettre. Votre très humble et très affectionné serviteur (vieilli). Votre fils affectionné, votre cousine affectionnée.
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AFFECTIONNER v. tr. xive siècle. Dérivé d’affection.
1. Aimer d’une tendre affection, chérir. Cet enfant affectionne ses grands-parents.
2. Avoir un goût marqué, un penchant pour quelque chose. Il affectionne les études, les voyages. Il affectionne les couleurs vives. C’est le genre de plaisanteries qu’il affectionne.
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* AFFECTIVITÉ n. f. xixe siècle. Dérivé d’affectif.
1. Ensemble des états affectifs, des sentiments, des émotions et des passions d’un individu.
2. Capacité propre à chaque individu d’éprouver des émotions et des sentiments. Une affectivité intense.
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AFFECTUEUSEMENT adv. xiiie siècle. Dérivé d’affectueux.
D’une manière affectueuse. Il lui parla très affectueusement. Affectueusement vôtre, formule utilisée à la fin d’une lettre.
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AFFECTUEUX, ‑EUSE adj. xiiie siècle. Emprunté du bas latin affectuosus, « qui montre de l’affection ».
1. Qui manifeste de l’affection, de la tendresse. Un enfant affectueux. Un animal affectueux. Il est très affectueux avec ses parents, pour ses parents, envers ses parents.
2. Qui exprime l’attachement, l’affection. Un regard affectueux. Des paroles affectueuses. Écrire une lettre affectueuse.
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I. AFFÉRENT, ‑ENTE adj. xiiie siècle, afferant. Participe présent de l’ancien français afférir, « convenir, appartenir », du latin populaire *afferire, en latin classique afferre, « apporter ».
1. droit. Qui revient à chacun dans un partage. Part, portion afférente. Qui se rattache à. Taxe afférente à une location.
2. Qui se rapporte à. Renseignements afférents à une affaire. Des lectures afférentes à des recherches historiques. Le commerce extérieur et les questions afférentes.
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II. AFFÉRENT, ‑ENTE adj. xixe siècle. Francisation du latin afferens, participe présent de afferre, « apporter ».
anat. En parlant d’un vaisseau ou d’un nerf. Qui conduit vers l’intérieur d’un organe. Les nerfs afférents conduisent l’influx nerveux de la périphérie vers les centres nerveux.
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* AFFERMAGE n. m. xve siècle, au sens (vieilli) de « engagement d’un serviteur » ; xixe siècle, au sens actuel. Dérivé d’affermer.
Action d’affermer, de donner ou de prendre en location, moyennant une redevance. L’affermage d’un domaine agricole. L’affermage d’un emplacement publicitaire, des droits de place sur les marchés.
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AFFERMER v. tr. xiiie siècle. Dérivé de ferme, terme juridique.
1. Donner ou prendre à bail un bien rural, moyennant le versement d’un fermage. Affermer des champs. Ceux qui ont affermé cette terre n’ont pas encore payé leur redevance.
2. Donner ou prendre en location des emplacements en vue d’une campagne publicitaire par voie d’annonces ou d’affiches. Affermer une page de journal. Affermer un mur.
3. En parlant d’une administration publique. Concéder à un particulier ou à un groupe privé l’exploitation ou la gestion d’un service public, moyennant le paiement d’une redevance. hist. Concéder le droit de percevoir des impôts, des taxes. Affermer la perception des dîmes ou, ellipt., affermer les dîmes.
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AFFERMIR v. tr. xive siècle. Dérivé de l’adjectif ferme.
1. Rendre plus stable, plus solide. Affermir les piles d’un pont, les bases d’un édifice. Affermir une muraille, un plancher. Pron. S’affermir sur ses étriers.
2. Rendre plus ferme, plus consistant, plus dur. Affermir ses muscles par la pratique du sport. Affermir sa voix, lui imprimer de l’énergie, de la force, de l’assurance (dans ce sens, on dit aussi Raffermir). Pron. Cette viande s’est affermie à la cuisson.
3. Fig. Rendre plus assuré, plus fort, plus durable, plus résistant. Affermir un roi sur son trône. Affermir l’autorité d’un chef. Affermir quelqu’un dans sa résolution, dans une opinion, dans sa foi. Cela doit vous affermir encore plus dans votre sentiment. Affermir son âme. Affermir le courage, la volonté de quelqu’un. Pron. Apprendre à s’affermir contre les coups du sort.
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AFFERMISSEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’affermir.
Action d’affermir ; résultat de cette action. L’affermissement d’une voûte. L’affermissement des muscles. Fig. L’affermissement du caractère, de la volonté. L’affermissement du pouvoir.
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AFFÉTÉ, ‑ÉE adj. xve siècle, au sens d’« apprêté ». Participe passé de l’ancien verbe affaiter (voir ce mot).
Vieilli. Qui manifeste une recherche prétentieuse dans son attitude ou son langage. Un jeune homme affété dans ses manières. Par méton. Une mine affétée. Des paroles affétées.
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AFFÈTERIE n. f. xvie siècle. Dérivé d’affété.
Préciosité et affectation dans la toilette, les manières, le langage. L’affèterie d’une coquette. Par méton. Les affèteries d’un style.
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AFFICHAGE n. m. xviiie siècle. Dérivé d’afficher.
Action d’afficher ; résultat de cette action. La Chambre a voté l’affichage de ce discours. Règlementer l’affichage. Affichage interdit. Dans le commerce, l’affichage des prix est obligatoire. Tableau d’affichage. Panneau d’affichage. Affichage publicitaire, affichage électoral. Par méton. Dispositif permettant de donner des informations, de présenter des résultats. Affichage lumineux, électronique, numérique.
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AFFICHE n. f. xiie siècle, au sens d’« épingle, agrafe » ; xve siècle, au sens d’« avis imprimé ». Déverbal d’afficher.
1. Feuille manuscrite ou imprimée apposée sur les murs ou à certains emplacements réservés, pour donner connaissance au public d’un avis officiel ou privé. Affiche administrative, judiciaire, électorale. Apposer, coller, placarder une affiche. Un colleur d’affiches. Consulter les affiches. Annoncer par voie d’affiches. Affiche publicitaire. Un dessinateur d’affiches. L’art de l’affiche.
Spécialt. Vieilli. Homme-affiche, personne dont le métier consistait à arpenter les rues en portant sur les épaules ou dans le dos un grand placard publicitaire.
2. spectacles. Annonce imprimée où figurent le titre ou l’intitulé d’un spectacle, le nom de l’auteur, des interprètes, etc. L’affiche d’une pièce de théâtre, d’un concert, d’un film. Expr. Mettre à l’affiche, représenter une pièce, projeter un film. Cette pièce est à l’affiche. Tenir l’affiche, rester à l’affiche, se dit d’un spectacle qui, en raison de son succès, est représenté d’une manière durable et continue. Retirer de l’affiche, suspendre ou arrêter la représentation d’un spectacle. Tête d’affiche, nom qui figure en premier sur l’annonce et, par méton., acteur désigné le premier en raison de sa notoriété ou de l’importance de son rôle. Une affiche prestigieuse, un spectacle où sont réunis des acteurs célèbres.
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AFFICHER v. tr. et pron. xie siècle, afichier, « fixer, attacher » ; xvie siècle, aux sens modernes. Dérivé de fichier.
I. V. tr. 1. Annoncer, porter à la connaissance du public par voie d’affiches, de panneaux, etc. Afficher l’ordre de mobilisation, un arrêté municipal, une vente judiciaire. Afficher les résultats d’un concours. Consentir une réduction sur les prix affichés. Défense d’afficher, d’apposer des affiches. Par anal. Apposer sur un mur. Afficher dans une pièce une photographie, une reproduction. Par ext. L’entreprise affiche d’excellents résultats.
2. spectacles. Mettre au programme, représenter. Ce cinéma affiche des films étrangers. Afficher complet, faire savoir qu’aucune place n’est plus disponible.
3. Fig. Faire paraître et connaître avec ostentation ; faire étalage d’un sentiment, d’une opinion, etc. Afficher sa douleur. Afficher une parfaite indifférence. Afficher son mépris du danger, un optimisme à toute épreuve. Afficher ses opinions politiques. Afficher un luxe de mauvais aloi. Une liaison affichée.
II. V. pron. 1. Se montrer dans un lieu avec l’intention de s’y faire remarquer. S’afficher dans les salons, dans les réunions politiques. Spécialt. S’afficher avec quelqu’un, se montrer en public avec une personne, en se conduisant de manière à faire paraître les relations amoureuses qu’on a ou qu’on veut passer pour avoir avec elle.
2. Faire paraître ostensiblement ses défauts, ses vices. Il aime à s’afficher et à braver les convenances.
3. S’inscrire sur un support d’affichage électronique, électromagnétique, etc. Les résultats s’affichèrent sur l’écran.
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* AFFICHETTE n. f. xiie siècle, au sens de « petite épingle » ; xixe siècle, au sens actuel. Dérivé d’affiche.
Placard, affiche de petit format.
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AFFICHEUR, ‑EUSE n. (rare au féminin). xviie siècle. Dérivé d’afficher.
1. Personne ou entreprise qui assure la pose d’affiches sur les emplacements réservés à cet effet. Par ext. Toute personne qui placarde des affiches, notamment en période électorale. Une rixe entre afficheurs.
2. N. m. Dispositif servant à l’affichage. Afficheur électronique, numérique.
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* AFFICHISTE n. xviiie siècle. Dérivé d’affiche.
Artiste qui crée des affiches publicitaires.
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* AFFIDAVIT (t se prononce) n. m. inv. xviiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire de l’anglais, du latin médiéval affidavit, 3e personne du singulier du parfait de l’indicatif de affidare, « déclarer sous serment ».
droit fiscal. Déclaration faite par un porteur étranger de titres émis dans un pays et lui permettant d’être exonéré dans le pays émetteur de tout ou partie des impôts déjà établis sur ces titres dans son pays d’origine.
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AFFIDÉ, ‑ÉE adj. et n. xvie siècle. Tiré du latin médiéval juridique affidare, « s’engager par serment, promettre fidélité ».
1. Adj. Class. À qui l’on se fie. Envoyer une personne affidée. S’entourer d’agents affidés.
2. N. m. Péj. Personne à qui l’on se fie pour mener une action secrète et condamnable, qui se rend complice d’un mauvais coup. Il confia cette mission à l’un de ses affidés. Dans ce complot, il ne manquait pas d’affidés.
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AFFILAGE n. m. xixe siècle. Dérivé d’affiler.
Action d’affiler le tranchant d’une lame. L’affilage d’un couteau, d’un outil.
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* AFFILÉ, ‑ÉE adj. xiie siècle. Participe passé d’affiler.
Aiguisé et tranchant. Une lame affilée. Un rasoir bien affilé. Fig. Un esprit affilé, vif et volontiers caustique. Une intelligence affilée, aiguë et pénétrante. Expr. fig. Avoir la langue bien affilée, parler beaucoup, avec facilité et vivacité et, péj., être médisant.
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* AFFILÉE (D’) loc. adv. xixe siècle. Tiré du participe passé de l’ancien verbe affiler, « aligner », dérivé de file.
À la suite, sans interruption. Travailler cinq heures d’affilée. Il a passé plusieurs examens d’affilée.
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AFFILER v. tr. xie siècle, au sens de « couler en filet ». Emprunté du latin populaire *affilare, « aiguiser », dérivé de filum, « fil, tranchant d’un outil ».
1. Aiguiser le tranchant émoussé ou ébréché d’un instrument, lui donner ou lui rendre du fil. Affiler le tranchant d’un rasoir, la lame d’une faux. Affiler un sabre, un couteau. Pierre à affiler.
2. Étirer, allonger en forme de fil, par passage à travers une filière. Affiler un lingot d’or.
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AFFILIATION n. f. xive siècle, au sens d’« adoption ». Emprunté du latin médiéval juridique affiliatio, « adoption ».
Le fait d’affilier ou de s’affilier ; l’état qui en résulte. L’affiliation d’une personne à une corporation, à un parti politique. L’affiliation d’un club à une fédération. adm. Opération par laquelle une personne est rattachée à un organisme administratif, caisse de sécurité sociale, régime de retraite, etc. L’affiliation à une mutuelle.
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* AFFILIÉ, ‑ÉE adj. xive siècle. Participe passé d’affilier.
Qui fait partie d’un groupement, qui est membre d’une association et, par ext., qui est rattaché à un organisme administratif. Une personne affiliée à une société secrète. Des ouvriers affiliés à un syndicat. Un salarié affilié à un organisme de retraite. Subst. Cette association compte de nombreux affiliés. Les affiliés à la Sécurité sociale.
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AFFILIER v. tr. (se conjugue comme Crier). xive siècle, au sens d’« adopter pour fils ». Emprunté du latin médiéval juridique affiliare, « adopter pour son fils ».
Faire entrer dans une association, dans un groupement, dans un organisme. Affilier un enfant à un mouvement de jeunesse. Pron. S’affilier à un parti. S’affilier à une mutuelle.
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AFFILOIR n. m. xixe siècle. Dérivé d’affiler.
Instrument servant à rendre à une lame son tranchant. Le cuir à rasoir, la pierre à aiguiser, le fusil du boucher sont des affiloirs.
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AFFINAGE n. m. xive siècle. Dérivé d’affiner.
Opération consistant à affiner certaines matières, certains produits. Affinage de l’or, de l’argent, du cuivre, du verre. Affinage de la fonte. Affinage du lin, du chanvre, du drap. Affinage du fromage, du sucre. Affinage des huîtres.
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* AFFINE adj. xiiie siècle, affin, d’abord comme nom, au sens d’« époux », puis comme adjectif, au sens de « semblable » ; xxe siècle, affine, au sens actuel. Emprunté du latin affinis, « limitrophe, voisin ; allié », lui-même dérivé de finis, « limite, fin, but ».
math. Se dit d’une fonction du premier degré à une variable, qui correspond au produit de cette variable par un nombre réel auquel est ajouté un autre nombre réel et qui s’écrit f(x) = ax + b. Une fonction affine est représentée par une droite. Une fonction linéaire est une fonction affine.
Par méton., en géométrie. Transformation, application affine, qui fait correspondre à chaque point d’une figure un nouveau point dont les coordonnées sont obtenues par l’emploi de fonctions affines. Toute transformation affine est caractérisée par la conservation de l’alignement des points, du rapport des longueurs et du parallélisme.
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AFFINEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé d’affiner.
1. Syn. vieilli d’Affinage. L’affinement du fer, d’un métal précieux.
2. Le fait de devenir plus fin, plus mince. L’affinement des traits du visage. L’affinement d’une silhouette.
3. Fig. Action de rendre plus fin, plus délicat ; le fait d’acquérir de la finesse, de la délicatesse. L’affinement du goût, de l’esprit, des manières. L’affinement du style d’un artiste.
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AFFINER v. tr. xiiie siècle. Dérivé de l’adjectif fin.
1. Rendre plus fin, plus délié. Affiner des fibres de lin, de chanvre. Affiner le grain d’un métal, diminuer la taille des grains de ce métal. Affiner du ciment, le réduire en poudre très fine. Par anal. La maladie a affiné son visage, sa silhouette. Affiner le contour d’un dessin. Pron. Ses traits se sont affinés.
2. Purifier une matière. Affiner un métal, un alliage, le débarrasser des impuretés ou des éléments étrangers qu’il contient. Affiner l’argent, le fer, l’étain. Affiner du sucre de canne roux. Pron. Les métaux précieux s’affinaient à la coupelle.
3. Donner la dernière façon à un produit ou à un objet fabriqué. Affiner le drap par une dernière tonte. Affiner les verres, les émaux. Par anal. En parlant de certaines denrées alimentaires. Affiner du fromage, l’amener à maturation après avoir procédé à toutes les opérations de fabrication. On affine les huîtres en les faisant séjourner dans les claires. Pron. Le roquefort s’affine en cave durant huit à dix semaines.
4. Fig. Rendre plus délicat, plus subtil. Affiner le goût, le jugement. Affiner son style. Pron. Devenir plus délicat, plus subtil. Ses manières se sont affinées. Cette femme s’est affinée, a acquis de l’élégance, de la distinction.
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AFFINERIE n. f. xvie siècle. Dérivé d’affiner.
Établissement où l’on affine les métaux.
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AFFINEUR, ‑EUSE n. xive siècle. Dérivé d’affiner.
Personne chargée des opérations d’affinage.
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AFFINITÉ n. f. xiie siècle, au sens de « voisinage ». Emprunté du latin affinitas, « voisinage ; parenté par alliance ».
1. Anciennt. Lien de parenté établi par alliance entre un époux et les parents de son conjoint. relig. Affinité spirituelle, lien que la cérémonie du baptême établit notamment entre le parrain ou la marraine et son filleul ou sa filleule.
2. Conformité, ressemblance, rapport entre diverses choses. Il existe une certaine affinité entre ces couleurs, une affinité de timbre entre ces instruments. Ces deux tableaux présentent des affinités. Une affinité d’idées. Affinité de caractères, de sentiments.
3. Sympathie, harmonie que suscite une communauté de goûts, de caractères, d’opinions, entre deux êtres. Il y a une grande affinité entre ces deux cousins. La conformité de leurs idées a créé entre ces deux personnes une véritable affinité.
4. biol. Ressemblance entre individus de groupes voisins, utilisée dans les classifications.
5. chim. Anciennt. Tendance qu’ont deux corps de nature différente à réagir l’un sur l’autre et à se combiner entre eux. Auj. Grandeur qui mesure la possibilité qu’ont deux substances de réagir entre elles.
Spécialt. Affinités électives (vieilli), propriété que possède un corps de dissocier un corps composé pour s’unir à l’un de ses composants. Fig. Attraction spontanée qui rapproche deux ou plusieurs personnes.
Titre célèbre : Les Affinités électives, de Goethe (1809).
6. linguist. Analogie de structure phonétique ou morphologique entre deux langues, indépendamment de leur parenté.
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AFFINOIR n. m. xvie siècle, au sens de « lieu où l’on affine (les métaux) » ; xviie siècle, au sens actuel. Dérivé d’affiner.
Textile. Instrument en forme de peigne permettant d’affiner le lin, le chanvre.
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AFFIQUET n. m. xiie siècle. Terme normanno-picard. Diminutif d’affique, forme normanno-picarde de l’ancien français affiche, « attache, boucle ».
1. Vieilli. Surtout au pluriel. Objet de parure, colifichet. Porter des affiquets.
2. Petit capuchon qu’on ajuste à la pointe des aiguilles à tricoter quand on interrompt son ouvrage, pour empêcher les mailles de glisser.
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AFFIRMATIF, ‑IVE adj. et n. f. xiiie siècle. Emprunté du bas latin affirmativus, dérivé de affirmatum, supin de affirmare (voir Affirmer).
I. Adj. 1. logique. Qui exprime une affirmation ; qui énonce un jugement comme vrai et certain. Proposition affirmative, par opposition à Proposition négative. Énoncé, jugement affirmatif.
2. gramm. Qui ne contient ni interrogation, ni négation. Phrase affirmative. Particule affirmative, adverbe monosyllabique comme « si », « oui », donnant une réponse positive à une question.
3. Qui est sûr de la justesse de ses dires ; qui soutient avec assurance une idée, une opinion. Il est très affirmatif sur ce point. Par méton. Un ton affirmatif.
4. Qui marque ou exprime le consentement, l’approbation. Donner une réponse affirmative. Faire un signe de tête affirmatif, un geste affirmatif.
II. N. f. Énoncé par lequel on soutient qu’une chose est vraie, par lequel on donne une réponse positive à une question, par opposition à Négative. Répondre par l’affirmative. Dans l’affirmative, dans l’éventualité d’une réponse positive.
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AFFIRMATION n. f. xiie siècle, afermation. Emprunté du latin affirmatio, dérivé de affirmatum, supin de affirmare (voir Affirmer).
Action d’affirmer, de s’affirmer ; résultat de cette action.
1. logique. Jugement qui pose l’existence de la relation exprimée notamment par le verbe être ou un équivalent. « L’homme est mortel », « la Lune tourne autour du Soleil » sont des affirmations. – droit. Déclaration par laquelle on assure la véracité d’un fait, la réalité d’un acte. Affirmation de procès-verbal, de créance.
2. gramm. Énoncé, phrase, proposition qui ne contient ni interrogation ni négation.
3. Écrit ou parole où l’on assure qu’une chose est vraie. Une affirmation formelle, catégorique, gratuite, mensongère. Maintenir, soutenir une affirmation. Les faits démentent vos affirmations. Des affirmations contradictoires.
4. Action de rendre plus évident, d’accentuer. L’affirmation d’un trait, d’un contour. Fig. L’affirmation du caractère d’un adolescent. L’affirmation d’un talent original, d’une riche personnalité.
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AFFIRMATIVEMENT adv. xive siècle. Dérivé d’affirmatif.
1. D’une manière affirmative, péremptoire. Parler affirmativement.
2. Par l’affirmative, en donnant une réponse positive. Il répondit affirmativement à l’enquêteur.
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AFFIRMER v. tr. et pron. xiiie siècle. Emprunté du latin affirmare, « affermir, consolider (une idée, un sentiment) ; donner comme sûr et certain ».
I. V. tr. 1. logique. Déclarer qu’une chose est.
2. Assurer, soutenir qu’une chose est vraie. Je l’ai vu, je vous l’affirme. Comment osez-vous affirmer cela ? Il affirme vous connaître, qu’il vous connaît. Je n’affirmerais pas que ce soit l’entière vérité.
3. Manifester clairement, avec force. Affirmer ses convictions, sa foi. Il affirma son opposition aux mesures envisagées. Il cherche à affirmer son indépendance, son autorité. Il affirme de jour en jour un talent original.
II. V. pron. 1. Se manifester avec clarté et vigueur. Son talent s’est affirmé dès son premier livre. Son ressentiment s’affirme dans cette déclaration.
2. Prendre de la force, de l’assurance ; faire paraître ce que l’on est. Ce dirigeant, cet artiste a su s’affirmer. Suivi d’un attribut. Il s’affirme grand comédien. Il s’est affirmé comme un ardent défenseur des libertés.
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AFFIXE n. m. xvie siècle, comme terme de grammaire ; xixe siècle, au sens 2. Emprunté du latin affixus, participe passé de affigere, « attacher ».
1. linguist. Élément qui s’incorpore à un mot, soit avant (préfixe), soit dans (infixe), soit après (suffixe) le radical et qui en modifie le sens ou la fonction. L’adjectif « suburbain » contient deux affixes : « sub », préfixe localisant, et « ain », suffixe de dérivation.
2. math. Nombre complexe définissant un point du plan complexe.
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AFFLEUREMENT n. m. xvie siècle. Dérivé d’affleurer.
1. En parlant de deux éléments contigus. Le fait d’affleurer ; l’état qui en résulte. L’affleurement des planches d’un panneau, des dalles d’un sol.
2. Action d’affleurer une surface ; ce qui affleure une surface. L’affleurement d’un filon, d’une couche géologique à la surface du sol. Un affleurement rocheux. Ces affleurements d’écueils sont dangereux à marée haute.
3. Le fait, pour ce qui est habituellement dissimulé, refoulé, etc., d’apparaître à la conscience, de devenir perceptible. L’affleurement du doute. L’affleurement d’une émotion.
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AFFLEURER v. tr. et intr. xive siècle. Dérivé de fleur, dans l’expression être à fleur de ; le sens propre étant « mettre à fleur de ».
I. V. tr. 1. techn. Mettre de niveau deux éléments contigus. Affleurer les battants d’une armoire. Affleurer une trappe au niveau du plancher.
2. Atteindre le niveau de quelque chose, se trouver de niveau avec quelque chose. L’eau commence à affleurer l’arche du pont. Ce filon de mine affleure la surface du sol.
II. V. intr. 1. techn. En parlant de deux éléments contigus. Être de niveau. Ces pièces de bois affleurent parfaitement.
2. En parlant de ce qui est habituellement sous la surface du sol ou sous la surface d’un liquide. Apparaître à fleur de terre, à la surface du liquide. Le granit, le grès affleurent dans ces contrées. Des récifs, des rochers affleurent près de la côte. La crème affleure à la surface du lait.
3. En parlant de ce qui est habituellement caché, dissimulé, contenu. Devenir perceptible, sensible ; se laisser partiellement deviner. Des réminiscences affleuraient à sa conscience. La colère affleurait sur son visage.
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AFFLICTIF, ‑IVE adj. xive siècle, au sens de « qui afflige » ; rare avant le xviie siècle. Dérivé du radical du latin afflictum, supin de affligere (voir Affliger).
droit. Peine afflictive, qui frappe directement la personne physique du condamné, par distinction de la peine infamante, qui atteint le condamné dans sa personne morale. La réclusion criminelle, la détention criminelle sont des peines afflictives et infamantes.
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AFFLICTION n. f. xie siècle. Emprunté du bas latin afflictio, dérivé de afflictum, supin de affligere (voir Affliger).
1. Abattement et chagrin profond provoqués par un évènement malheureux. Une amère, une extrême affliction. Être dans l’affliction. Jeter, plonger quelqu’un dans l’affliction.
2. Class. Souvent au pluriel. Accident, malheur qui est la cause de ce chagrin. Les afflictions qu’il plaît à Dieu de nous envoyer.
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* AFFLIGÉ, ‑ÉE adj. xiiie siècle. Participe passé d’affliger.
1. Qui est accablé sous le poids d’une épreuve. Des parents affligés. Une famille affligée. Subst. Consoler les affligés.
2. Qui exprime le chagrin, l’abattement, l’affliction. Une mine affligée. Un ton affligé. Une voix affligée.
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AFFLIGEANT, ‑ANTE adj. xvie siècle. Participe présent d’affliger.
1. Qui afflige, provoque le chagrin et l’abattement. Recevoir une nouvelle affligeante.
2. Qui appelle la pitié ou l’ironie ; consternant, navrant. Une sottise affligeante. Une affligeante médiocrité. Des propos affligeants de banalité.
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AFFLIGER v. tr. (se conjugue comme Bouger). xiie siècle. Emprunté du latin affligere, « frapper, heurter contre ; jeter à terre, abattre ».
1. Class. Frapper durement et douloureusement ; causer un grand dommage à une personne, à un pays, etc. La famine affligeait la ville. La peste affligeait le royaume. Spécialt. Mortifier, faire souffrir. Affliger son corps par des jeûnes, des macérations.
2. Frapper d’une disgrâce, d’une infortune. La nature l’avait affligé d’un défaut de prononciation. Il est affligé de paralysie. Le sort l’a affligé d’une difformité. Fam. Un homme affligé d’une épouse acariâtre.
3. Abattre moralement, attrister profondément. Cette nouvelle nous a profondément affligés. Son échec afflige ses amis. Pron. Vous vous affligez sans sujet. Il s’afflige de nous savoir dans cet état.
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AFFLUENCE n. f. xive siècle. Emprunté du latin affluentia, « abondance ; afflux ».
Action d’affluer ; résultat de cette action. L’affluence des eaux provenant de la fonte des neiges. Il y avait affluence de marchandises. L’affluence des voitures embouteillait les routes. L’affluence des curieux, des spectateurs. Absolt. Il y avait affluence, grande affluence au théâtre. Aux jours, aux heures d’affluence, aux jours, aux heures où un grand nombre de personnes affluent dans un même lieu, un même moyen de transport.
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AFFLUENT, ‑ENTE adj. et n. xvie siècle, au sens (figuré) de « qui coule abondamment » ; xixe siècle, comme substantif. Emprunté du latin affluens, participe présent de affluere (voir Affluer).
géogr. 1. Adj. En parlant d’un cours d’eau. Qui se jette dans un autre cours d’eau, plus important. Ruisseau affluent. Rivière affluente.
2. N. m. Cours d’eau qui se jette dans un autre cours d’eau, plus important. La Loire et ses affluents. La Marne et l’Oise sont des affluents de la Seine.
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AFFLUER v. intr. xiie siècle. Emprunté du latin affluere, « couler vers ; arriver en abondance ».
1. Couler vers. Le fleuve afflue vers la mer. Plusieurs rivières affluent dans le Rhône, se réunissent à lui. Par ext. Couler abondamment vers. Les eaux affluaient dans les réservoirs. Le sang lui afflua au visage.
2. Arriver en abondance dans un même endroit. Les vivres affluaient dans le camp. Des dons affluent auprès des organisations charitables. Les témoignages affluent de toutes parts. Fig. Les souvenirs affluent à sa mémoire.
En parlant de personnes. Se porter en grand nombre vers un même endroit. Les touristes affluent dans la capitale. Les badauds affluaient vers les boulevards.
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AFFLUX (x ne se prononce pas) n. m. xviie siècle. Emprunté du latin médiéval affluxus, « flux de la mer ; écoulement d’un liquide », dérivé de affluxum, supin de affluere (voir Affluer).
1. Arrivée subite d’un liquide en grande quantité dans un même endroit. Un afflux d’eau inonde les terres basses. Provoquer un afflux de sang.
2. Arrivée soudaine en un même lieu d’un grand nombre de personnes ou d’objets. Un afflux de visiteurs, de clients, de réfugiés. L’afflux de devises perturbe le marché des changes. Un afflux de demandes d’emploi. Fig. Un afflux d’idées, de paroles.
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AFFOLANT, ‑ANTE adj. xviie siècle. Participe présent d’affoler.
Qui trouble profondément l’esprit. Il circulait des nouvelles affolantes. Par exag. Fam. La chute des prix est affolante. C’est affolant ce que vous me dites là.
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* AFFOLÉ, ‑ÉE adj. xviie siècle, dans aiguille affolée. Participe passé d’affoler.
1. Qui semble avoir perdu la raison, le contrôle de soi. Affolés, ils couraient en tous sens. Une foule affolée. Par méton. Un air, un regard affolé.
2. phys. Se dit de l’aiguille aimantée d’un instrument et, par méton., de l’instrument lui-même qui, en raison de brusques variations du champ magnétique, ne donne plus d’indications sûres. Une boussole affolée au voisinage du pôle magnétique.
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AFFOLEMENT n. m. xiiie siècle, au sens 1. Dérivé d’affoler.
1. Le fait d’être affolé ; l’état qui en résulte. Cette annonce provoqua l’affolement. À l’arrivée de l’ennemi, ce fut l’affolement. Par anal. L’affolement de la Bourse. L’affolement des cours sur le marché des changes.
2. phys. Variation désordonnée de l’aiguille aimantée d’un instrument. L’affolement de l’aiguille d’un compas et, par méton., l’affolement d’un compas.
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AFFOLER v. tr. et pron. xiie siècle. Dérivé de fol, forme ancienne de fou.
I. V. tr. 1. Rendre comme fou ; faire perdre sa raison, son sang-froid à. L’incendie affole les animaux de la forêt. Ils ont été affolés par les détonations. Par affaibl. Troubler, exciter. La passion, le désir l’affolaient. Cette femme cherche à affoler les garçons.
2. Inquiéter vivement. Cette nouvelle ne fera qu’affoler la population. Ces dispositions inattendues ont affolé les petits épargnants.
II. V. pron. 1. Devenir comme fou ; perdre son sang-froid. Le cheval s’est affolé et s’est emballé. Par affaibl. Il s’affole à la perspective de ce voyage. Elle s’affole pour un rien. Ne nous affolons pas, restons calmes. Par anal. La Bourse s’affole.
2. phys. En parlant d’une aiguille aimantée. Se dérégler sous l’effet de brusques variations du champ magnétique. L’aiguille de la boussole s’affole au voisinage du pôle. Par méton. La boussole s’affole. Par anal. On dirait que le moteur s’affole, dépasse son régime normal.
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AFFOUAGE n. m. xiiie siècle, affoage. Dérivé de l’ancien français afo(u)er, « faire du feu ; chauffer », du latin populaire *affocare, dérivé de focus, « foyer, feu ».
Droit qu’ont les habitants d’une commune de prendre du bois de chauffage dans une forêt communale et, par méton., répartition de ce bois entre les bénéficiaires.
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AFFOUILLEMENT n. m. xixe siècle. Dérivé d’affouiller.
géol. Action de l’eau en mouvement qui creuse des cavités dans un sol meuble ; érosion, dégradation qui en résulte. La berge s’éboula par suite des affouillements. Des affouillements ont provoqué l’effondrement d’une pile du pont.
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AFFOUILLER v. tr. xixe siècle. Dérivé de fouiller.
1. géol. En parlant de l’eau en mouvement. Creuser par affouillement. Les courants, les remous avaient affouillé la jetée. Des tourbillons ont affouillé le pied de la falaise.
2. Se dit également d’un poisson qui remue le fond pour y chercher sa nourriture.
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* AFFOURAGER v. tr. Voir Affourrager.
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AFFOURCHE n. f. xviie siècle. Déverbal d’affourcher.
marine. Mouillage d’un navire à l’aide de deux ancres dont les chaînes ou les câbles se croisent et forment une fourche. Ancre, câble d’affourche.
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AFFOURCHER v. tr. xiie siècle, au sens de « disposer en fourche, écarter (les jambes) ». Dérivé de fourche.
1. marine. Mettre une embarcation au mouillage en jetant à la mer deux ancres dont les câbles se croisent et forment une fourche. Affourcher un bâtiment par mer forte. Intranst. ou pron. L’embarcation affourche ou s’affourche.
2. menuiserie. Joindre deux pièces de bois dont l’une est à rainure et l’autre à languette.
3. Vieilli. Placer à califourchon. Un paysan affourché sur son âne.
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* AFFOURRAGER v. tr. (se conjugue comme Bouger). xive siècle. Dérivé de fourrage.
Donner des aliments, et notamment du fourrage, au bétail (on écrit aussi Affourager).
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* AFFRANCHI, ‑IE adj. et n. xviie siècle. Participe passé d’affranchir.
I. Adj. 1. Qui est libéré de sa servitude. Esclave, serf affranchi.
2. Qui s’est libéré des conventions morales et sociales, des préjugés et des traditions. Un esprit affranchi des idées reçues. Absolt. Tel se croit affranchi qui n’a fait que changer d’esclavage. Subst. Il pose à l’affranchi.
II. N. antiq. Esclave à qui on a donné la liberté. La condition d’affranchi. Les affranchis d’Auguste. Le poète Horace était fils d’affranchi.
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AFFRANCHIR v. tr. xiie siècle, au sens de « se rendre libre ». Dérivé de l’adjectif franc, au sens de « libre ».
1. Rendre libre, libérer de l’esclavage, de la servitude. Affranchir un esclave, un serf.
2. Délivrer d’une sujétion, d’une dépendance, d’une contrainte. Affranchir un peuple de la tyrannie. Affranchir un pays d’une domination étrangère. Cet évènement l’affranchit de ses obligations. Pron. Il s’est affranchi de la tutelle familiale. Il se croit affranchi de tous les préjugés.
3. Décharger d’un impôt, d’une taxe. Le décret du 1er décembre 1790 affranchit définitivement la population de la gabelle. adm. Affranchir une lettre, un paquet, payer d’avance la taxe due pour son envoi, afin d’en libérer le destinataire. Affranchir une carte au moyen d’un timbre-poste. Machine à affranchir. Une lettre insuffisamment affranchie.
4. jeux de cartes. Rendre une carte maîtresse en faisant tomber celles qui lui sont supérieures. Faire tomber l’as pour affranchir ses honneurs.
5. Argot. Mettre quelqu’un au courant des usages et des pratiques du milieu, l’initier. Ses compagnons de cellule n’ont pas tardé à l’affranchir. Par ext. Affranchir les nouveaux élèves, les nouvelles recrues, les informer des usages en vigueur afin de les mettre à l’aise.
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AFFRANCHISSEMENT n. m. xiiie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’affranchir.
1. Le fait de donner ou de rendre la liberté ; l’état qui en résulte. À Rome, l’affranchissement se faisait souvent par testament. L’affranchissement d’un serf par le seigneur. L’affranchissement des esclaves noirs d’Amérique. Par anal. L’affranchissement d’une commune sous la féodalité.
2. Action de libérer, de se libérer d’une tyrannie, d’un pouvoir oppressif. L’affranchissement d’un peuple, d’une nation. La France aida à l’affranchissement des colonies anglaises d’Amérique.
3. Action de délivrer, de se délivrer d’une contrainte d’ordre intellectuel, moral, social. L’affranchissement des esprits. L’affranchissement des femmes dans la société moderne.
4. droit. Exemption, décharge d’un impôt ou d’un droit onéreux. L’affranchissement d’une terre, d’un domaine frappé de servitude. L’affranchissement d’une taxe. – adm. L’affranchissement d’une lettre, d’un paquet, l’acquittement préalable des frais de port. Tarifs d’affranchissement. Surtaxe pour défaut d’affranchissement.
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AFFRES n. f. pl. xve siècle. Emprunté du provençal afre, « effroi, épouvante », probablement issu du gotique *aifrs, « amer, horrible ».
Souffrances accompagnées d’angoisse et d’effroi. Connaître les affres de la faim. Éprouver les affres de l’agonie, de la mort. Ressentir les affres du doute, de la jalousie.
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AFFRÈTEMENT n. m. xive siècle. Dérivé d’affréter.
marine. Location d’un navire pour un voyage ou pour un temps déterminé. Contrat d’affrètement. Par ext. Location de tout moyen de transport par route ou par voie aérienne. L’affrètement d’un avion.
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AFFRÉTER v. tr. (se conjugue comme Céder). xive siècle. Dérivé de fret.
Prendre en location un navire ou, par ext., tout moyen de transport, pour une distance ou une durée déterminée. Affréter un camion, un cargo, un car, un avion.
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AFFRÉTEUR n. m. xviie siècle. Dérivé d’affréter.
Personne qui affrète. L’affréteur convient, par contrat, du prix à payer au fréteur.
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AFFREUSEMENT adv. xvie siècle. Dérivé d’affreux.
D’une manière qui provoque un sentiment d’horreur, d’indignation, etc. Il était affreusement défiguré. Il souffrait affreusement. Ils se sont conduits affreusement. Par exag. C’est affreusement cher !
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AFFREUX, ‑EUSE adj. xvie siècle. Dérivé d’affres.
1. Qui provoque l’effroi et l’angoisse. Une vision affreuse. Un affreux pressentiment. Une affreuse nouvelle. Pousser des cris affreux.
2. Qui provoque la répulsion. Une bête affreuse. Spécialt. Qui est d’une grande laideur. Avoir une figure affreuse. Porter une toilette affreuse. Un monument affreux.
3. Très mauvais, très désagréable ; extrêmement pénible. Les chemins étaient dans un état affreux. Il fait un temps affreux. Être d’une humeur affreuse. Il était dans une misère affreuse, extrême. C’est affreux à dire.
4. Qui provoque la réprobation, l’indignation. Un crime affreux. Une affreuse trahison. Il est affreux de calomnier cet homme. Un affreux bandit, capable des actions les plus noires. Par exag. Un affreux garnement, un enfant dissipé à l’extrême.
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AFFRIANDER v. tr. xve siècle. Dérivé de friand.
1. Vieilli. Rendre friand, attirer par quelque chose d’agréable au goût. On affriande les poissons avec de l’appât.
2. Fig. et litt. Attirer par quelque chose d’utile, de profitable. Il était affriandé par les promesses qu’on lui avait faites.
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AFFRIOLANT, ‑ANTE adj. xixe siècle. Participe présent d’affrioler.
Qui affriole. Une toilette affriolante. Un programme affriolant.
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AFFRIOLER v. tr. xvie siècle. Dérivé de l’adjectif du moyen français friolet, « friand, gourmand », dérivé de frire.
Fam. 1. Vieilli. Attirer par quelque chose d’appétissant. Ce mets succulent nous affriole.
2. Attirer, séduire par des aspects engageants, alléchants. La pensée de faire ce voyage l’affriolait. Spécialt. Attirer en excitant le désir amoureux. Elle sait affrioler les hommes.
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* AFFRIQUÉ, ‑ÉE adj. xvie siècle, au sens de « frotté, excité par le frottement », attestation isolée ; xixe siècle, au sens actuel. Participe passé d’affriquer, emprunté du latin affricare, « frotter contre ».
phon. Se dit d’un phonème consonantique dont l’émission commence par une occlusive et se prolonge par une constrictive (ou fricative, c’est-à-dire sans occlusion complète), du même ordre, par exemple, que le phonème initial de l’anglais church ou celui de l’allemand Pferd. Subst. En français, on ne rencontre d’affriquées dentales que dans des mots d’emprunt : « tsigane, djinn, match ».
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AFFRONT n. m. xvie siècle, au sens de « tromperie ». Déverbal d’affronter au sens ancien de « couvrir de honte », d’où « tromper, insulter ».
1. Offense infligée publiquement à une personne, par des paroles ou des actes. Un affront cruel, irréparable, mortel. On lui a fait un affront. Subir, supporter, recevoir, endurer, essuyer un affront. Laver, venger, réparer un affront. La dépêche d’Ems constitua un affront diplomatique. Par affaibl., dans des phrases de courtoisie. Vous me feriez un affront en refusant mon aide.
2. Vieilli. Honte, déshonneur, humiliation. Si vous échouez dans cette entreprise, l’affront vous en restera. Expr. Faire affront à quelqu’un de sa conduite, lui en faire honte.
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* AFFRONTEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé d’affronter.
1. Action d’affronter ou de s’affronter. L’affrontement de deux armées. Des affrontements ont opposé deux compagnies ennemies. Fig. Un affrontement d’idées.
2. chir. Rapprochement bord à bord des lèvres d’une plaie, d’une incision.
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AFFRONTER v. tr. xiie siècle, au sens d’« abattre en frappant sur le front, assommer ». Dérivé de front.
1. Attaquer de front avec hardiesse, intrépidité. Affronter les ennemis jusque dans leur camp. Pron. Les deux taureaux s’affrontèrent.
2. Entrer en compétition avec quelqu’un. Affronter un adversaire politique. Pron. Ces deux sportifs s’affrontent pour le titre mondial. Par ext. Au cours de la discussion, deux thèses se sont affrontées.
3. Faire face avec hardiesse, s’exposer hardiment à. Affronter la mort, les périls. Vous affronterez la médisance, l’isolement.
4. hérald. numism. Mettre front à front. Affronter deux profils, deux têtes, deux animaux. Deux lions affrontés, qui se regardent. D’azur aux deux lions affrontés d’or. Certaines médailles romaines présentent des têtes affrontées.
5. chir. Réunir bord à bord. Affronter les lèvres d’une plaie.
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AFFRONTEUR, ‑EUSE n. xvie siècle, au sens 1. Dérivé d’affronter.
1. Vieilli. Personne qui brave et trompe avec impudence.
2. N. m. chir. Instrument servant à affronter les lèvres d’une incision, d’une plaie.
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AFFUBLEMENT n. m. xiiie siècle, au sens de « vêtement ». Dérivé d’affubler.
Tenue vestimentaire bizarre et de mauvais goût. Comment vous reconnaître sous cet affublement ? Fig. Manière de travestir la réalité. L’affublement des faits par la propagande.
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AFFUBLER v. tr. xie siècle, au sens de « recouvrir quelqu’un d’un vêtement » ; xvie siècle, au sens actuel. De l’ancien français afibler, « agrafer », lui-même du latin populaire *affibulare, dérivé de fibula, « boucle, agrafe ».
Habiller de façon bizarre, ridicule. Elle avait affublé sa fille de vêtements criards. Elle s’était affublée d’un turban. Fig. Affubler un enfant d’un prénom prétentieux. Être affublé d’un sobriquet. Il s’affuble d’un titre d’emprunt.
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* AFFUSION n. f. xvie siècle, au sens d’« action de verser ». Emprunté du latin affusio, dérivé de affusum, supin de affundere, « verser sur, contre ».
méd. Procédé thérapeutique consistant à verser, sur tout ou partie du corps, de l’eau chaude ou froide pour obtenir une action sédative ou stimulante.
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AFFÛT n. m. xve siècle, au sens 1 ; xviie siècle, au sens 2. Déverbal d’affûter.
1. milit. Bâti fixe ou mobile supportant une pièce d’artillerie ou une mitrailleuse. Un affût de canon, d’obusier, de mortier. Un affût de campagne, de marine. Affût fixe, roulant. Mettre une pièce sur son affût. Par anal. Un affût de télescope.
2. Endroit où l’on se poste pour guetter le passage du gibier. Un affût camouflé sous des branchages. Chasse à l’affût. Attendre un sanglier à l’affût. Sortir de son affût. Par méton. Attente, guet. Un affût diurne, nocturne. L’affût dura jusqu’au soir. Loc. À l’affût, en position de guetteur, dans l’attente du moment favorable pour agir. Être à l’affût, se mettre à l’affût. Les policiers restèrent à l’affût toute la nuit. Fig. Être à l’affût d’un emploi. Elle est à l’affût des nouveautés. Une curiosité toujours à l’affût.
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AFFÛTAGE n. m. xviiie siècle. Dérivé d’affûter.
1. Action d’aiguiser un outil tranchant ; résultat de cette action.
2. menuiserie. Assortiment de tous les outils nécessaires à un menuisier.
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AFFÛTER v. tr. xiie siècle, s’afuster, « se placer, se mettre en position ». Dérivé de fût, « pièce de bois ».
Rendre son tranchant à l’arête d’un outil de coupe. Affûter une faux, un ciseau. Une lame bien affûtée. Par anal. Affûter la mine d’un crayon, la rendre pointue ou la biseauter. Fig. Affûter ses formules, ses arguments, leur donner plus d’acuité, de mordant. Pron. Son regard s’affûta, devint plus perçant.
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* AFFÛTEUR, ‑EUSE n. xixe siècle. Dérivé d’affûter.
1. Personne spécialisée dans l’affûtage des outils.
2. N. f. Machine à affûter le tranchant de certains outils.
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AFFÛTIAU n. m. le plus souvent au pluriel (Affûtiaux). xviie siècle. Forme dialectale pour *affûteau, dérivé d’affûter au sens ancien de « disposer, ajuster ».
Fam. Colifichet, accessoire de la parure féminine.
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* AFGHAN, ‑ANE adj. et n. xixe siècle. Probablement emprunté du persan afghan, « gorge de montagne ».
I. Adj. Relatif à l’Afghanistan. Une coutume afghane. Un tapis afghan. Lévrier afghan, race de lévrier à poil long, originaire d’Afghanistan.
II. N. 1. Un Afghan, une Afghane, personne qui est originaire d’Afghanistan ou qui a la nationalité de ce pays.
2. N. m. L’afghan, langue indo-européenne du groupe iranien oriental, parlée en Afghanistan (on dit aussi Pachto ou Pachtou).
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* AFICIONADO n. m. (pl. Aficionados). xixe siècle. Mot espagnol, participe passé de aficionar, « aimer beaucoup ».
Amateur éclairé et passionné des courses de taureaux. Une discussion entre aficionados.
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AFIN xiiie siècle, afin que ; xive siècle, afin de. Composé de la préposition à et de fin au sens de « but poursuivi ».
Mot invariable qui forme, avec de, une locution prépositive suivie de l’infinitif, avec que, une locution conjonctive suivie du subjonctif, et qui marque le but d’une action. Faire une déclaration afin de couper court à des rumeurs. Ce livre est toujours sur mon bureau afin que vous puissiez le consulter.
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* AFOCAL, ‑ALE adj. (pl. Afocaux, ‑ales). xxe siècle. Dérivé de focal, avec le préfixe privatif.
opt. Dont les foyers optiques sont rejetés à l’infini. La lunette de Galilée est afocale.
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A FORTIORI (tio se prononce cio) loc. adv. xixe siècle. Expression du latin scolastique a fortiori (causa), « par une raison plus forte », composée de la préposition a, « en partant de, par » et fortiori, ablatif du comparatif de fortis, « fort ».
Locution qui accompagne l’énoncé d’un fait en concluant du plus au moins, de l’universel au particulier et signifie À plus forte raison. Un homme aurait du mal à effectuer cette ascension, a fortiori un enfant. Adjt. Raisonnement a fortiori.
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* AFRICAIN, ‑AINE adj. et n. xie siècle, affrican. Emprunté du latin africanus, « africain ».
1. Adj. Relatif à l’Afrique et, plus spécialement, à l’Afrique noire. Le continent africain. Les langues africaines. Les populations africaines.
2. N. Un Africain, une Africaine, personne qui est originaire de l’Afrique et, plus spécialement, de l’Afrique noire.
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* AFRICANISATION n. f. xxe siècle. Dérivé d’africaniser.
Action d’africaniser ; résultat de cette action.
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* AFRICANISER v. tr. xxe siècle. Dérivé savant du latin africanus (voir Africain).
Rendre plus conforme à l’esprit de la civilisation africaine. Africaniser l’enseignement. Par ext. Remplacer par des Africains les fonctionnaires européens.
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AFRICANISME n. m. xviiie siècle, au sens 1. Dérivé savant du latin africanus (voir Africain).
1. Terme, expression propre à un auteur latin né dans l’Afrique romaine. Les africanismes de saint Augustin.
2. Ensemble des sciences humaines appliquées à l’étude de l’Afrique.
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* AFRICANISTE n. xxe siècle. Dérivé savant du latin africanus (voir Africain).
Spécialiste des langues et des civilisations de l’Afrique, notamment de l’Afrique noire.
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* AFRIKAANS (aans se prononce anse) n. m. xxe siècle. Mot néerlandais afrikaan, « africain ».
Langue d’origine surtout néerlandaise parlée en Afrique du Sud. En apposition. Un mot afrikaans.
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* AFRIKANDER ou AFRIKANER (r final se fait entendre) n. xixe siècle. Emprunté du néerlandais du sud de l’Afrique Afrikaander, Afrikaner, dérivés de afrikaan, « africain ».
Habitant de race blanche de l’Afrique du Sud. Les Afrikaners sont en grande majorité d’origine néerlandaise.
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* AFRO- xixe siècle. Tiré du latin afer, afra, afrum, « africain ».
Élément de composition qui indique l’origine africaine.
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* AFRO-AMÉRICAIN, ‑AINE adj. (pl. Afro-américains, ‑aines). xxe siècle. Composé d’afro‑ et d’américain.
Qui est relatif aux Américains noirs des États-Unis. La musique afro-américaine.
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* AFRO-ASIATIQUE adj. (pl. Afro-asiatiques). xxe siècle. Composé d’afro‑ et d’asiatique.
Qui concerne à la fois l’Afrique et l’Asie. Une conférence afro-asiatique.
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* AGA n. m. xvie siècle. Emprunté du turc aga, « vieillard », puis « chef, seigneur ».
Dans l’ancienne Turquie, titre donné à un chef chargé d’un commandement ou d’un département. Par ext. Dans les pays d’Afrique du Nord, chef supérieur au caïd, et au-dessus duquel était le bachaga (on écrit aussi Agha).
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AGAÇANT, ‑ANTE adj. xiie siècle. Participe présent d’agacer.
1. Qui provoque une sensation d’irritation. Le bruit agaçant d’une porte qui grince. Par ext. Une manie agaçante. Un élève agaçant.
2. Vieilli. Qui cherche à provoquer, à aguicher. Elle a des manières agaçantes avec les jeunes gens.
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AGACE n. f. xie siècle, agace ; xvie siècle, agasse. Emprunté de l’ancien provençal agassa, lui-même de l’ancien haut allemand agaza, dérivé de aga, « pie ».
Nom dialectal de la pie (on écrit aussi Agasse).
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AGACEMENT n. m. xve siècle, agassement. Dérivé d’agacer.
1. Sensation désagréable qui affecte certaines parties du corps, certains nerfs. L’agacement des dents. L’agacement produit par le crissement de la craie.
2. Irritation mêlée d’impatience. Il écoutait leur bavardage avec agacement. Il avait peine à cacher son agacement.
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AGACER v. tr. (se conjugue comme Avancer). xie siècle. Croisement d’agacer, « crier comme une agace », et de l’ancien français aacier, « rendre aigre », du latin populaire *adaciare, puis *adacidare, « rendre aigre », dérivé de acidus, « acide, aigre ».
1. Provoquer une sensation désagréable d’irritation nerveuse. Les fruits acides agacent les dents. Ce bruit de crécelle m’agace. Expr. proverbiale empruntée de l’Écriture. Les parents ont mangé des raisins verts, les enfants auront les dents agacées.
2. Harceler par des taquineries. Agacer un chien, un enfant. Les deux frères ne cessent de s’agacer. Par ext. Provoquer chez quelqu’un un mouvement d’humeur ou de légère irritation. Ah ! vous m’agacez, à la fin ! Un geste, un ton agacé. Pron. S’agacer d’un rien.
3. Vieilli. Aguicher par des coquetteries.
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AGACERIE n. f. xviie siècle. Dérivé d’agacer.
Le plus souvent au pluriel. Manières, paroles, par lesquelles on cherche à attirer l’attention de quelqu’un, à lui plaire. Faire des agaceries.
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AGAME adj. et n. m. xixe siècle. Emprunté du grec agamos, « non marié, célibataire », composé du préfixe a‑, privatif, et gamos, « mariage ».
1. Adj. biol. Qui se reproduit sans fécondation, par parthénogénèse ou par multiplication asexuée. Insectes, champignons agames.
2. N. m. zool. Lézard africain au corps aplati de la famille des Agamidés.
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AGAMI n. m. xviie siècle. Emprunté du galibi, langue des Caraïbes de la Guyane.
zool. Échassier de la taille d’un faisan, facile à domestiquer, vivant aux Antilles et en Amérique du Sud. L’agami est aussi appelé oiseau-trompette en raison de son cri strident.
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* AGAMIDÉS n. m. pl. xixe siècle. Dérivé d’agame.
zool. Famille de lézards vivant dans les régions chaudes et dont il existe de nombreuses espèces. Les fouette-queues et les serpents volants appartiennent à la famille des Agamidés. Au sing. Le moloch est un agamidé.
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* AGAMIE n. f. xixe siècle. Dérivé d’agame.
biol. Reproduction asexuée.
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* AGAMMAGLOBULINÉMIE n. f. xxe siècle. Composé du préfixe privatif a‑, de gammaglobuline, et de l’élément suffixal ‑émie, du grec haima, « sang ».
pathol. Absence de gammaglobulines dans le plasma sanguin, entraînant un trouble profond des réactions de défense de l’organisme.
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AGAPE n. f. xvie siècle, au sens 1. Emprunté du latin chrétien agape, « amour ; repas fraternel », du grec ecclésiastique agapê, de même sens.
1. relig. chrétienne. Dans l’Église primitive, repas du soir pris en charité fraternelle et au cours duquel était célébré le rite eucharistique. L’agape commémorait la Cène.
2. Fam. Souvent au pluriel. Repas de fête pris entre amis. De joyeuses agapes réunissaient les anciens compagnons d’armes.
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AGAPÈTE n. f. xviie siècle. Emprunté du latin chrétien agapeta, du grec agapêtos, « bien-aimé ».
relig. chrétienne. Dans l’Église primitive, vierge consacrée qui veillait, dans la maison d’un prêtre, aux soins de la vie matérielle.
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* AGAR-AGAR n. m. (pl. Agar-Agars). xixe siècle. Mot malais désignant une algue marine.
Substance extraite d’une algue marine d’Extrême-Orient, utilisée notamment en biologie, en pharmacie, etc. (on dit aussi Gélose).
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AGARIC n. m. xiiie siècle. Emprunté du latin agaricum, du grec agarikon, « espèce de champignon arboricole et phosphorescent ».
bot. Genre de champignon comprenant un grand nombre d’espèces, dont le caractère principal est d’avoir le dessous du chapeau garni de lamelles. Plusieurs espèces d’agarics, comme le champignon de couche, sont comestibles ; d’autres sont vénéneuses, comme la fausse oronge.
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AGASSE n. f. Voir Agace.
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AGATE n. f. xie siècle, acate. Emprunté du latin achates, du grec akhatês, du nom d’un cours d’eau de Sicile près duquel, selon les Anciens, cette pierre fut d’abord trouvée.
1. minér. Variété de quartz microcristallin, qui présente des zones de colorations différentes disposées en couches planes et concentriques. L’agate est une calcédoine. L’onyx est l’agate la plus prisée.
2. Objet d’art, bijou taillé dans l’agate. Une collection d’agates antiques.
3. Bille de verre diversement coloré, utilisée par les enfants dans leur jeux.
4. techn. Instrument dans lequel est enchâssée une agate et qui sert à brunir l’or, à polir les dorures.
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AGAVE ou AGAVÉ n. m. xviiie siècle, agavé ; xixe siècle, agave. Emprunté du grec agauê, féminin de l’adjectif agauos, « admirable, magnifique ».
bot. Herbe géante de la famille des Amaryllidacées, originaire du Mexique, introduite en Europe, et qui meurt après une unique floraison. La sève fermentée de l’agave sert à la fabrication de boissons alcoolisées, comme la tequila.
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ÂGE n. m. xie siècle, e(d)age ; xiie siècle, aage. Dérivé, avec le suffixe ‑age, de l’ancien français aé, ée, du latin aetas, ‑atis, de même sens.
1. Class. Durée ordinaire de la vie. L’âge de l’homme ne passe pas communément cent ans. Les Anciens disaient que la corneille vit trois âges d’homme. L’âge moyen des chevaux et des chats ne dépasse guère une vingtaine d’années.
2. Chaque étape de la vie de l’homme. Les quatre âges de la vie. Chaque âge a ses plaisirs. Bas âge. Âge tendre. Jeune âge. Âge nubile, adulte, viril, mûr. Atteindre un grand âge. Spécialt. L’âge de raison, où la conscience commence à distinguer le bien du mal. L’âge ingrat, l’adolescence. Le bel âge, la jeunesse. L’âge d’homme, la maturité. L’âge critique, le retour d’âge, la ménopause. Troisième âge, quatrième âge, euphémismes pour désigner la vieillesse et l’extrême vieillesse.
Expr. À la fleur de l’âge, en pleine jeunesse. Dans la force, dans la vigueur de l’âge, dans la plénitude de ses moyens. Sur le déclin de l’âge. C’est le bon âge, le bel âge pour, la période de la vie la plus propice à. Être entre deux âges, ni jeune, ni vieux.
3. Temps vécu par une personne depuis sa naissance, généralement exprimé en années. Quel âge avez-vous ? Prendre de l’âge. Il est de mon âge, du même âge que moi. Il est mort à l’âge de trente ans. Il a vécu jusqu’à un âge avancé. Cet enfant est très avancé pour son âge. Spécialt. Âge mental, défini par l’évaluation des aptitudes mentales d’un individu. Âge légal, requis par la loi pour accomplir certains actes ou remplir certaines fonctions. L’âge scolaire. L’âge de la retraite. Âge canonique, voir Canonique. Limite d’âge, au-delà de laquelle il n’est plus permis d’occuper un poste, de se présenter à un examen ou un concours, etc. Atteindre la limite d’âge. Solliciter une dispense d’âge. Être élu au bénéfice de l’âge. Doyen d’âge, le plus âgé des membres d’une assemblée. Président d’âge, celui qui préside une assemblée parce qu’il est le plus âgé. démogr. Le groupe d’âge des huit à douze ans. La pyramide des âges, tableau donnant la répartition par âges d’une population.
Expr. Être d’âge à, en âge de, avoir un âge qui permet de. Cet enfant est d’âge à comprendre ce qu’on lui dit, n’est pas d’âge à voyager seul. Cet enfantillage est bien de son âge, n’est plus de son âge. J’ai passé l’âge de ces fantaisies. On ne lui donne pas son âge ou il ne paraît pas, ne porte pas son âge, il paraît plus jeune, plus vieux qu’il n’est. Il porte bien son âge. Il fait, il paraît son âge. On ne lui donne pas d’âge, sa figure n’a pas d’âge. Être d’un certain âge, n’être plus tout jeune. Expr. proverbiale. On a l’âge de ses artères.
Par anal. En parlant de choses, d’animaux. On reconnaît l’âge d’un arbre au nombre des cercles concentriques que présente le tronc coupé. L’âge d’un bois, d’un taillis, le temps qui s’est écoulé depuis la dernière coupe. L’examen des dents aide à déterminer l’âge d’un cheval. Un cheval hors d’âge, qui n’a plus les marques par lesquelles on reconnaît l’âge des chevaux. Une voiture, une machine hors d’âge. L’âge d’une statue. L’âge d’un vin. Déterminer l’âge d’un vestige archéologique. L’aspect des montagnes diffère selon leur âge. L’âge du monde, de la Terre, des étoiles. Spécialt. L’âge de la lune, le nombre de jours écoulés depuis la nouvelle lune.
4. Avancement dans le cours de la vie, progrès des années. La raison lui viendra avec l’âge. Se corriger avec l’âge. L’âge aidant, il est devenu plus calme. Être vieilli, usé avant l’âge. Par ext. Vieillesse. Ressentir le poids de l’âge. Un homme d’âge. L’âge ralentit ses pas.
5. Époque de l’histoire ; siècle ou ensemble de siècles ; période. Les merveilles de notre âge. Il fut l’ornement de son âge. Une tradition venue du fond des âges, du fond des siècles. Un homme d’un autre âge, qui comprend mal l’époque où il vit. myth. Les quatre âges du monde : l’âge d’or, l’âge d’argent, l’âge d’airain, l’âge de fer, états légendaires successifs par lesquels le genre humain serait passé de l’état heureux d’innocence à l’état d’injustice, de violence, de misère. – préhist. hist. L’âge de la pierre taillée, l’époque paléolithique. L’âge de la pierre polie, l’époque néolithique. L’âge du bronze, l’âge du fer, époques où est apparue la métallurgie. Le Moyen Âge, la période comprise entre la chute de l’Empire romain d’Occident, en 476, et la prise de Constantinople, en 1453. Par anal. L’âge de la machine à vapeur. L’âge de l’électricité. L’âge atomique.
Expr. L’âge héroïque de, l’époque des pionniers d’une invention. C’était l’âge héroïque de l’automobile, de l’aviation, etc. L’âge d’or, le moment du plus bel épanouissement, du plus vif éclat. L’âge d’or de la peinture espagnole, de la tragédie classique, etc.
6. Loc. adv. D’âge en âge, de génération en génération, de siècle en siècle. Ces légendes nous ont été transmises d’âge en âge.
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ÂGÉ, ‑ÉE adj. xiiie siècle. Dérivé d’âge.
1. Qui a tel ou tel âge. Un homme âgé de trente ans. Ce chat est âgé de deux ans. Le plus beau chêne de la forêt est âgé de trois cents ans environ.
2. Vieux, ancien, relativement à un autre. Son frère est plus âgé que lui. Le plus âgé des élèves. Par ext. Qui a un grand âge. Une femme âgée. Il est mort très âgé, relativement âgé.
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AGENCE n. f. xviie siècle. Dérivé d’agent.
1. Organisme commercial servant d’intermédiaire entre particuliers ou entre des particuliers et un service d’exécution. Agence de placement. Agence immobilière. Agence matrimoniale. Agence de publicité. Agence de tourisme, de voyages, de transport. Agence de presse, entreprise qui concentre les nouvelles et les diffuse dans la presse écrite ou parlée.
2. Organisme officiel chargé de centraliser des informations d’intérêt public, de coordonner des actions, des moyens. Agence nationale pour l’emploi. Agence pour l’énergie nucléaire.
3. Succursale d’un établissement commercial dans une circonscription territoriale. Notre banque a une agence dans chaque canton. Par méton. Local où s’exercent les activités de ces organismes, de ces services, de ces entreprises. L’agence est fermée le lundi.
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AGENCEMENT n. m. xiie siècle, agencemant. Dérivé d’agencer.
Action de disposer les éléments d’un ensemble ; résultat de cette action. L’agencement des couleurs, des figures sur la toile. Les agencements d’un appartement. Ce mécanisme est une merveille d’agencement. L’heureux agencement des mots dans une phrase, des images dans un poème.
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AGENCER v. tr. (se conjugue comme Avancer). xiie siècle. Soit du latin populaire *adgentiare, formé sur *gentus, contraction de genitus, « né, bien né, joli », soit dérivé directement de l’ancien français gent, « joli, noble, beau », du latin genitus.
Disposer convenablement les éléments d’un ensemble ; organiser. Agencer les accessoires d’un décor, les meubles d’une pièce. Agencer un bureau, un magasin. Un appartement bien agencé.
Spécialt. À propos d’une œuvre artistique ou littéraire, d’un ouvrage de l’esprit. Agencer les groupes, les figures dans une composition picturale. Il a su agencer les différentes parties de sa plaidoirie. Il agence mal ses phrases. Les épisodes de ce roman s’agencent bien.
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AGENDA (en se prononce in) n. m. (pl. Agendas). xvie siècle, au sens de « livre où sont consignés les comptes (d’une ville) » ; xviie siècle, au sens actuel. Emprunté du bas latin agenda, « choses à faire », adjectif verbal de agere, « faire, agir ».
Registre, carnet comportant un calendrier et dans lequel on inscrit pour chaque jour ce que l’on se propose de faire. J’ai tout noté sur mon agenda. Un agenda de poche, de bureau.
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* AGÉNÉSIE n. f. xixe siècle. Dérivé savant du grec genesis, « génération », avec le préfixe privatif.
pathol. Absence ou arrêt de formation d’un organe ou d’une partie du corps au cours du développement embryonnaire.
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AGENOUILLEMENT n. m. xive siècle. Dérivé de (s’)agenouiller.
Action de s’agenouiller ; position d’une personne agenouillée. L’agenouillement des fidèles.
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AGENOUILLER (S’) v. pron. xie siècle. Dérivé de genouil, forme ancienne de genou.
Se mettre à genoux. S’agenouiller sur le parquet pour le cirer. S’agenouiller devant l’autel. On fit s’agenouiller ou, ellipt., on fit agenouiller tout le monde. L’évêque bénit la foule agenouillée. Fig. Adopter vis-à-vis de quelqu’un ou de quelque chose une attitude soumise, voire servile. S’agenouiller devant les puissants.
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AGENOUILLOIR n. m. xvie siècle. Dérivé de (s’)agenouiller.
Petit escabeau ou partie d’une stalle, d’un prie-Dieu sur lesquels on s’agenouille dans une église.
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AGENT n. m. xive siècle, au sens I. Emprunté du latin scolastique agens, participe présent de agere, « agir ». Au sens II (xvie siècle), emprunté de l’italien agente, du latin agens.
I. Ce qui exerce une action, par opposition à ce qui la subit. 1. Force, élément, organisme physique capable de modifier l’état d’un corps. L’air, l’eau, le feu sont des agents naturels. L’érosion due aux agents atmosphériques. Agent chimique. L’eau de mer est un agent corrosif. Un agent infectieux, pathogène, corrupteur. Un agent de destruction.
2. gramm. Complément d’agent, terme de la phrase désignant l’être ou l’objet par qui est faite l’action subie par le sujet. Le complément d’agent du verbe passif est souvent introduit par les prépositions « par » ou « de ». Dans les phrases : « La ville fut attaquée par l’ennemi », « cet homme est respecté de tous », les mots « ennemi » et « tous » sont compléments d’agent.
II. Personne qui exerce une activité. 1. Personne chargée d’une fonction, d’une mission, d’une façon temporaire, accidentelle ou permanente. Un agent du roi. On le soupçonne d’être un agent de l’ennemi. Un agent secret, un espion. Un agent double, qui sert à la fois et secrètement deux partis opposés. Un agent électoral. Un agent provocateur, à la solde d’un parti, d’un pays étranger, etc., pour susciter des troubles et en justifier la répression.
2. Spécialt. Personne employée par une administration publique ou une entreprise privée pour exécuter certaines tâches ou pour servir d’intermédiaire. Les agents du gouvernement, de l’État. Agent de la S.N.C.F. Agent de la Poste. Agent du fisc. Agent de bureau. Agent comptable. Agent contractuel, auxiliaire. Un agent de la force publique, fonctionnaire chargé de faire respecter l’ordre public. Agent de police ou, ellipt., agent, syn. usuel de Gardien de la paix. Appeler un agent, les agents. Agent de maîtrise, employé appartenant aux cadres d’exécution d’une entreprise, chargé de diriger et de contrôler le travail d’un certain nombre d’ouvriers, d’employés.
commerce. Agent d’affaires, Agent d’assurances, voir ces mots. Agent commercial, qui négocie achats, ventes, locations pour le compte d’industriels ou de commerçants. Agent immobilier, qui sert d’intermédiaire dans les opérations portant sur les biens immobiliers, fonds de commerce, etc. Agent littéraire, qui représente les intérêts d’un auteur. Agent artistique, imprésario. Agent de publicité. – droit maritime. Agent maritime, représentant de l’armateur dans les ports. – finances. Agent de change, naguère, officier ministériel ayant le monopole de la négociation des valeurs mobilières en Bourse. – droit international. Agent diplomatique, chef d’une mission diplomatique ou membre du personnel d’une mission diplomatique. – milit. Agent de transmission, militaire chargé de porter ou d’acheminer des messages. Agent de liaison, militaire chargé d’assurer le contact entre des unités combattantes ou avec le commandement.
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* AGERATUM (e se prononce é ; um se prononce ome) n. m. xvie siècle, ageraton. Emprunté du latin ageraton, transcription du grec agêraton, proprement « exempt de vieillesse, impérissable ».
bot. Plante herbacée de la famille des Composées, à fleurs abondantes et décoratives.
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* AGGIORNAMENTO (gg se prononce dj) n. m. xxe siècle. Mot italien signifiant « mise à jour » et dérivé de giorno, « jour ».
1. relig. cathol. Adaptation de l’Église aux modifications des sociétés humaines.
2. Par ext. Mise à jour, adaptation aux changements. Un aggiornamento politique.
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AGGLOMÉRAT n. m. xixe siècle. Dérivé d’agglomérer.
Agrégat naturel de substances minérales hétérogènes et, par ext., de toutes sortes de substances. Un agglomérat de scories et de lave.
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AGGLOMÉRATION n. f. xviiie siècle. Emprunté du latin médiéval agglomeratio, « accumulation ».
1. Action d’agglomérer, de s’agglomérer ; résultat de cette action. Une agglomération de sable, de pierres. techn. Reconstitution d’un minerai ou d’un autre matériau à partir de ses éléments. L’agglomération permet d’utiliser pour le chauffage des poussiers de charbon.
2. Entassement, groupement. Une grande agglomération d’hommes. Une agglomération de populations disparates.
3. Groupement d’habitations constituant une ville, un bourg, un village, etc. Une petite agglomération. Une agglomération rurale. La vitesse est limitée dans la traversée des agglomérations. Par ext. Ensemble formé par une ville principale et les communes périphériques. L’agglomération marseillaise, l’agglomération lyonnaise forment de grandes métropoles régionales.
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AGGLOMÉRÉ n. m. xixe siècle. Participe passé substantivé d’agglomérer.
Corps formé par moulage et compression de substances diverses en présence d’un liant. Les briquettes et les boulets sont des agglomérés de poussier de houille. De l’aggloméré de liège. Des panneaux d’aggloméré.
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AGGLOMÉRER v. tr. (se conjugue comme Céder). xviiie siècle. Emprunté du latin agglomerare, « rattacher, réunir ».
1. Unir en masse compacte. Le vent avait aggloméré la neige à la porte des chalets. techn. Réunir en une masse solide, à l’aide d’un liant, diverses matières se trouvant à l’état de poudre, de particules. Agglomérer de la sciure de bois, de la poussière de charbon.
2. Rassembler en grand nombre dans un même lieu. La richesse du sol agglomère les hommes dans une région. Les maisons peu à peu s’agglomèrent autour de l’église.
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AGGLUTINANT, ‑ANTE adj. xvie siècle, au sens 1 ; xixe siècle, au sens 2. Participe présent d’agglutiner.
1. Qui agglutine. L’action agglutinante d’un sérum. Subst. Un agglutinant, substance qui s’ajoute à d’autres éléments comme liant.
2. linguist. Langue agglutinante, qui exprime les rapports grammaticaux par l’adjonction à la racine de suffixes divers, parfois nombreux, placés toujours dans le même ordre et dont la fonction unique et constante est toujours clairement perçue. Le finnois, le turc, le quechua, le wolof sont des langues agglutinantes.
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AGGLUTINATION n. f. xve siècle, au sens 1 ; xixe siècle, au sens 2. Emprunté du bas latin agglutinatio, dérivé de agglutinatum, supin de agglutinare (voir Agglutiner).
1. physiol. Accolement en petits amas de bactéries, d’hématies ou d’autres éléments, en présence des anticorps correspondants. L’agglutination des globules rouges.
2. linguist. Adjonction de suffixes à une racine pour exprimer des rapports grammaticaux. Spécialt. Soudure de deux mots originairement distincts. Par agglutination de l’article, le français a formé les mots « lendemain, loriot, lierre, luette » qui à l’origine s’écrivaient « l’endemain, l’oriot, l’ierre, l’uette ».
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AGGLUTINER v. tr. xive siècle. Emprunté du latin agglutinare, « coller contre », dérivé de gluten, ‑inis, « glu ».
1. Coller ensemble ; réunir, assembler en une masse compacte. L’hirondelle agglutine des brindilles pour bâtir son nid. biol. Le plasma du groupe sanguin A agglutine les hématies du groupe sanguin B.
Par ext. Pron. Les badauds s’agglutinent devant les vitrines. La foule était venue s’agglutiner autour du vainqueur.
2. linguist. Former par agglutination.
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* AGGLUTININE n. f. xxe siècle. Dérivé d’agglutiner.
physiol. Anticorps qui provoque une réaction d’agglutination. Les incompatibilités entre groupes sanguins sont dues à des agglutinines plasmatiques.
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* AGGLUTINOGÈNE n. m. xxe siècle. Dérivé d’agglutiner, avec l’élément suffixal ‑gène, du grec gennân, « engendrer ».
physiol. Antigène qui provoque l’apparition d’agglutinines.
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AGGRAVANT, ‑ANTE adj. xvie siècle. Participe présent d’aggraver.
Qui rend plus grave. Le rôle aggravant du diabète dans certaines maladies. droit. Circonstances aggravantes, par opposition à Circonstances atténuantes (voir Circonstance).
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AGGRAVATION n. f. xvie siècle. Dérivé d’aggraver.
1. Le fait de rendre ou de devenir plus grave ; l’état qui en résulte. Le médecin a constaté l’aggravation du mal. Cette mesure a eu pour effet une aggravation de la tension sociale.
2. Le fait de rendre ou de devenir plus lourd à supporter, plus pénible. Aggravation des charges, des impôts. droit. Aggravation de peine, augmentation de peine, du fait de circonstances aggravantes. La récidive est un motif d’aggravation de peine.
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AGGRAVER v. tr. xie siècle. Emprunté du latin aggravare, « alourdir, aggraver ».
1. Rendre plus grave. Ses imprudences ont aggravé son état. La crise économique aggrave le chômage. Ces mesures aggraveront la tension entre les deux pays. N’aggravez pas votre cas. Pron. Devenir plus grave. Le mécontentement populaire s’aggrave de jour en jour. Le mal s’est encore aggravé.
2. Rendre plus difficile à supporter, plus pesant. Aggraver les charges sociales. droit. Aggraver une peine, une condamnation. Par anal. Votre silence a aggravé son chagrin.
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AGHA n. m. Voir Aga.
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AGILE adj. xive siècle. Emprunté du latin agilis, « que l’on mène facilement ; qui se meut facilement ».
Qui a de l’aisance, de la souplesse dans l’exécution de ses mouvements. Le chat est un animal agile. Un joueur agile. Agile comme un singe, d’une grande souplesse physique. Par méton. Une main, un pied agile. Un pas agile, un geste agile. Fig. Un esprit, une mémoire agile.
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AGILEMENT adv. xive siècle. Dérivé d’agile.
Avec agilité. Il monte à cheval et voltige fort agilement. Sauter agilement.
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AGILITÉ n. f. xive siècle. Emprunté du latin agilitas, ‑atis, dérivé de agilis (voir Agile).
Aisance, vivacité, légèreté, souplesse dans l’exécution des mouvements. Grimper, sauter avec agilité. Une agilité d’acrobate. L’agilité des doigts d’un pianiste. Fig. Agilité d’esprit. Il a toujours fait preuve d’une grande agilité intellectuelle.
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AGIO n. m. xviie siècle. Emprunté de l’italien aggio, terme de banque, même mot que agio, « aise », d’où le sens de « bénéfice ».
banque. 1. Différence de valeur entre deux signes monétaires ou titres négociables, cette différence représentant à la fois l’écart du marché et le bénéfice du banquier ou changeur.
2. Escompte calculé sur un effet de commerce à échéance. Votre créancier accepte pour paiement un effet à trois mois, mais vous lui rembourserez l’agio. Par ext. Frais décomptés par une banque lors d’une opération de Bourse ou d’une avance sur compte courant. Payer des agios.
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AGIOTAGE n. m. xviiie siècle. Dérivé d’agioter.
Péj. Spéculation frauduleuse sur le marché des changes ou des valeurs de Bourse.
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AGIOTER v. intr. xviiie siècle. Dérivé d’agio.
Péj. Pratiquer l’agiotage.
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AGIOTEUR n. m. xviiie siècle. Dérivé d’agioter.
Péj. Celui qui pratique l’agiotage. La Convention édicta des mesures sévères mais inopérantes contre les agioteurs.
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AGIR v. intr. et pron. impers. xve siècle, au sens de « produire ». Emprunté du latin agere, « pousser devant soi », « mener », « faire (dans un exercice continu) ».
I. V. intr. 1. Passer à l’action en vue d’obtenir un résultat, par opposition à l’inaction, au repos, mais aussi aux paroles, aux discours. Qu’attendez-vous pour agir ? Le besoin, le plaisir d’agir. Se refuser à agir. L’amitié, l’intérêt le fait agir, le presse à l’action. Ce n’est plus le moment de délibérer, il faut agir.
2. Se conduire, se comporter de telle ou telle façon. Manière, façon d’agir. Agir en honnête homme, en homme d’esprit, en imprudent. Agir avec une totale liberté. Vous avez bien, mal agi envers moi, à mon égard. Agir en dépit du bon sens, à la légère, à bon escient, en temps opportun. Elle agit avec tact, désinvolture. Agir sans méthode, par à-coups. Agir contre ses intérêts, contre son opinion. Agir selon sa conscience.
3. S’employer, intervenir dans une affaire. Agir au nom de la raison, de la loi, pour le bien de l’humanité. Agir contre l’ennemi. Je vous prie d’agir pour moi. Agir au nom de quelqu’un, en faveur de quelqu’un. Il a tout pouvoir d’agir. J’ai agi pour vous auprès du ministre. Faire agir ses relations. droit. Intenter, exercer une action en justice. Agir civilement, par voie de requête. Il a été forcé d’agir contre son tuteur. Agir en première instance, en dernier recours.
4. Produire un effet ; exercer une influence. Le ressort agit en se détendant. Faire agir l’acide sur une plaque de cuivre. Le remède agira, mais pas sur-le-champ. Laissez donc le temps agir. Son éloquence agit sur l’assemblée.
Être agi (rare), agir sous l’impulsion ou la détermination d’une puissance extérieure à sa volonté. L’homme est agi par le destin, par la nécessité.
II. V. pron. impers. 1. Il s’agit de, il est question de. De quoi s’agit-il ? Il s’agit de vous. Il s’agit d’une simple amourette. Il s’agissait d’une affaire grave. Par antiphrase. Il s’agit bien de cela, ce n’est pas du tout la question.
Suivi d’un infinitif. Il importe de. Il s’agit de réussir. Il s’agirait de savoir si… Il ne s’agit plus de discuter, mais de décider.
2. Loc. prép. Fam. S’agissant de, puisqu’il est question de. S’agissant d’un tel crime, le châtiment paraît justifié.
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AGISSANT, ‑ANTE adj. xvie siècle. Participe présent d’agir.
1. Qui manifeste une grande activité. Les minorités agissantes exercent parfois une influence politique dangereuse.
2. Qui produit des résultats ; qui opère avec efficacité. Une foi, une vertu agissante.
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AGISSEMENTS n. m. pl. xixe siècle. Dérivé du radical du participe présent d’agir.
Manœuvres, procédés blâmables pour arriver à un but. Je me plains de ses agissements à mon égard. Des agissements suspects, frauduleux.
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AGITATEUR, ‑TRICE n. xviiie siècle, au sens 1 ; xixe siècle, au sens 2. Dérivé d’agiter sous l’influence de l’anglais agitator.
1. Personne qui, à l’intérieur d’un groupe, d’une assemblée, fomente et entretient des troubles. Cette émeute a été provoquée par des agitateurs professionnels.
2. N. m. techn. Instrument ou appareil destiné à remuer une substance ou un mélange liquide.
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AGITATION n. f. xive siècle, au sens 1. Emprunté du latin agitatio, « action de mettre en mouvement, de s’agiter ».
1. En parlant d’une chose. Le fait d’être animé de mouvements divers, parfois désordonnés. L’agitation des molécules en suspension. L’agitation de la mer, du feuillage, durant la tempête. L’agitation de l’eau dans une zone de courants. Par anal. L’agitation du centre des villes. L’agitation des boulevards.
2. En parlant d’une personne. Le fait de manifester une activité incessante et désordonnée, de remuer beaucoup. L’agitation des enfants dans la cour de l’école. Le malade est dans un état d’agitation extrême.
3. Trouble, inquiétude. Être dans une grande agitation d’esprit, dans un état d’extrême agitation. Il y a une grande agitation dans les esprits. L’agitation a succédé à la torpeur.
4. Mouvement de masse accompagné de troubles à caractère revendicatif ou subversif. L’agitation s’empara des faubourgs. L’agitation a gagné le pays tout entier. Faire de l’agitation. Surveiller, calmer, réprimer l’agitation.
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* AGITATO adv. xviiie siècle. Mot italien, participe passé de agitare, « agiter ».
mus. D’un mouvement animé, vif et passionné. Adjt. Un allégro agitato.
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* AGITÉ, ‑ÉE adj. et n. xvie siècle. Participe passé d’agiter.
1. Adj. Qui est en proie à l’agitation ; qui manifeste de l’agitation. Naviguer sur une mer agitée. Un enfant agité. Le malade nous a paru très agité. Par méton. Un sommeil agité. Une nuit agitée. Fig. Il a mené une vie agitée. Un cœur agité par les passions.
2. N. Personne qui s’active sans cesse, le plus souvent de manière désordonnée ou inefficace. C’est un agité. Quelques agités sont parvenus à troubler la réunion. psychiatr. Malade qui manifeste une activité motrice exagérée et désordonnée, accompagnée d’instabilité et d’agressivité.
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AGITER v. tr. et pron. xiiie siècle. Emprunté du latin agitare, « pousser vivement ou avec force, agiter, poursuivre ».
I. V. tr. 1. Remuer, mouvoir en divers sens. Les vagues agitent le vaisseau. La brise agitait à peine les feuillages. Agiter son mouchoir en signe d’adieu. Agiter les bras, les jambes. Agitez le flacon avant l’emploi !
2. Troubler, inquiéter. Les passions qui agitent l’homme. Le désir et la crainte l’agitaient. Le doute agite son âme. Spécialt. Exciter à la révolte, à la violence. Agiter le peuple. Cette propagande agite l’opinion.
3. Discuter, mettre en débat. Agiter une question. L’assemblée agita le problème.
II. V. pron. 1. Remuer beaucoup et de façon irrégulière, désordonnée. Les flots s’agitent. Ce cheval s’agite. Le malade s’agite continuellement. Les enfants n’ont cessé de s’agiter. Par anal. Faire de nombreuses démarches, déployer une grande activité. Ce candidat s’agite beaucoup. On s’est agité pour trouver rapidement une solution.
2. Manifester, dans des intentions subversives, de la colère, du mécontentement. Les prisonniers s’agitent. Le peuple des faubourgs s’agitait. Par méton. Les prisons, les campagnes s’agitent.
3. Être mis en discussion, être débattu dans un groupe, une assemblée. Dans cette réunion, il s’agita une question importante. Ces problèmes s’agitèrent au conseil.
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AGNAT, ‑ATE (g et n se font entendre séparément) n. xviie siècle. Emprunté du latin agnatus, « parent du côté paternel », participe passé substantivé de agnasci, « naître après le testament du père ; naître à côté de ».
droit romain. Personne appartenant à une famille au titre de descendant par les mâles. Un enfant adopté était légalement un agnat.
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* AGNATHE (g et n se font entendre séparément) adj. et n. m. xixe siècle. Dérivé du grec gnathos, « mâchoire », avec le préfixe privatif.
1. Adj. zool. Dépourvu de mâchoires.
2. N. m. pl. Sous-embranchement de vertébrés aquatiques dépourvus de mâchoires et de nageoires paires. Au sing. La lamproie est un agnathe.
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AGNATION (g et n se font entendre séparément) n. f. xvie siècle. Emprunté du latin agnatio, dérivé de agnatus (voir Agnat).
droit romain. Lien de parenté civile par les mâles. L’agnation s’opposait à la cognation, parenté par le sang.
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AGNEAU, AGNELLE n. xiie siècle, agnel, aignel. Empruntés du latin agnellus, diminutif de agnus, « agneau », et du latin populaire agnella, féminin de agnellus.
1. Petit du bélier et de la brebis âgé de moins d’un an. Un agneau bêlant, tout frisé. Un agneau de lait, qui ne se nourrit encore que du lait maternel. Expr. Innocent comme l’agneau qui vient de naître. Doux comme un agneau, se dit d’une personne, d’un animal doux et paisible.
2. La viande de cet animal. Manger de l’agneau. Une épaule, des côtelettes d’agneau. Fourrure ou cuir obtenu à partir de la peau de l’agneau. Un manteau d’agneau.
3. relig. L’agneau pascal, l’agneau que, en souvenir de l’exode, les Juifs immolaient et mangeaient lors de la fête de la Pâque. L’Agneau sans tache, l’Agneau mystique, l’Agneau, Jésus-Christ, considéré comme rachetant les hommes au prix de son sang. L’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde.
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* AGNELAGE n. m. xixe siècle. Dérivé d’agneler.
Action d’agneler. L’agnelage a lieu après cinq mois de gestation. Époque où la brebis met bas. L’agnelage de printemps.
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AGNELER v. intr. (se conjugue comme Amonceler ). xiie siècle. Dérivé d’agnel, forme ancienne d’agneau.
Mettre bas, en parlant d’une brebis. Cette brebis agnellera bientôt.
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AGNELET n. m. xiie siècle. Dérivé d’agnel, forme ancienne d’agneau.
Petit agneau.
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* AGNOSIE (g et n se font entendre séparément) n. f. xixe siècle. Emprunté du grec agnôsia, « ignorance ».
pathol. Altération de la reconnaissance des objets ou des sentiments, les organes sensoriels périphériques restant intacts. Agnosie tactile, auditive, visuelle. Agnosie spatiale.
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AGNOSTICISME (g et n se font entendre séparément) n. m. xixe siècle. Emprunté de l’anglais agnosticism, dérivé de agnostic (voir Agnostique).
Doctrine ou attitude philosophique qui tient a priori pour vaine toute doctrine métaphysique et déclare inaccessible à la connaissance toute réalité qui dépasse les apparences sensibles. Par ext. Indifférence en matière religieuse.
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AGNOSTIQUE (g et n se font entendre séparément) adj. xixe siècle. Emprunté de l’anglais agnostic, tiré du grec agnôstos, « ignorant ».
Relatif à l’agnosticisme. Doctrine agnostique. Attitude agnostique. Un penseur agnostique, qui professe l’agnosticisme. Subst. Un, une agnostique.
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AGNUS-CASTUS (g et n se font entendre séparément ; s se prononce) n. m. inv. xve siècle. Mot du latin des naturalistes, formé à l’aide de agnus, transcription du grec agnos, « gattilier », et de castus, « chaste », traduction du grec hagnos, « chaste », confondu avec agnos ; ainsi nommé à cause des propriétés anaphrodisiaques attribuées à cette plante.
bot. Arbrisseau ornemental de la famille des Verbénacées, dont les branches sont flexibles comme celles de l’osier. Les fleurs de l’agnus-castus étaient chez les Anciens emblème de la chasteté. (On dit aussi Gattilier.)
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AGNUS DEI (g et n se font entendre séparément ; s se prononce ; ei se prononce éi) n. m. inv. xive siècle. Début de la formule liturgique latine Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, miserere nobis, « Agneau de Dieu, qui portes les péchés du monde, prends pitié de nous ».
1. liturg. cathol. Prière récitée ou chantée qui, dans le cours de la messe, précède la communion. La messe en était à l’Agnus Dei. Par méton. Morceau de musique composé pour cette prière. L’« Agnus Dei » de Gabriel Fauré.
2. Médaillon fondu avec la cire blanche du cierge pascal et sur lequel est imprimée l’effigie de l’Agneau mystique. Se disait également d’une petite image de piété, entourée de broderies. On donnait des agnus-dei comme récompense dans les écoles religieuses.
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AGONIE n. f. xvie siècle, aigoine. Emprunté du latin chrétien agonia, « angoisse », « angoisse de la mort », du grec agônia, « lutte (dans les jeux) », d’où « agitation, angoisse ».
1. Tourment, angoisse (vieilli). relig. chrétienne. L’agonie du Christ au jardin des Oliviers, son angoisse accompagnée d’une sueur de sang, selon saint Luc.
2. Dernière lutte d’un être vivant contre la mort. Être à l’agonie. Entrer en agonie. Les affres de l’agonie. Une longue agonie.
3. Fig. Décadence à son dernier terme. L’agonie d’un État, d’une société, d’une civilisation.
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AGONIR v. tr. xviiie siècle. Altération, d’après agonie, de l’ancien verbe ahonir, « faire honte, déshonorer, insulter ».
Accabler. Ne s’emploie que dans quelques expressions. Agonir de reproches, d’injures, de malédictions, de sottises.
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AGONISANT, ‑ANTE adj. xvie siècle. Participe présent d’agoniser.
1. Qui est à l’agonie. Des blessés agonisants gisaient sur le champ de bataille. Je l’ai trouvé agonisant. Subst. Un agonisant, une agonisante. Prières des agonisants, prières récitées au chevet des mourants ou à leur intention.
2. Fig. Près de s’éteindre, de disparaître. Les rayons agonisants du soleil. Il parle d’une voix agonisante. Les derniers jours d’une république agonisante.
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AGONISER v. intr. xive siècle, agonizer, « combattre, souffrir le martyre ». Emprunté du latin chrétien agonizare, « combattre, souffrir le martyre », du grec agônizesthai, « combattre ».
1. Être à l’agonie. Il agonisa toute la nuit.
2. Fig. Être près de sa fin. Le régime agonise. L’automne agonisait.
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AGORA n. f. xixe siècle. Emprunté du grec agora, « lieu où l’on se réunit », « place publique ».
antiq. grecq. Dans les cités grecques, principale place publique, qui servait pour le marché et pour certains actes civils et politiques. L’agora d’Athènes.
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AGORAPHOBIE n. f. xixe siècle. Composé d’agora et de ‑phobie, du grec phobos, « crainte ».
pathol. Crainte morbide, parfois accompagnée de vertige, que certaines personnes éprouvent au moment d’entrer dans un lieu public ou de traverser de grands espaces découverts.
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AGOUTI n. m. xvie siècle. Emprunté du guarani, langue du Brésil, acouti.
zool. Mammifère rongeur de la taille du lièvre, de mœurs grégaires, vivant dans les forêts humides d’Amérique du Sud.
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* AGRAFAGE n. m. xixe siècle. Dérivé d’agrafer.
Assemblage au moyen d’une ou de plusieurs agrafes.
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AGRAFE n. f. xve siècle. Déverbal d’agrafer.
1. Crochet, souvent métallique, que l’on peut faire passer dans une bride ou un anneau, pour attacher l’une à l’autre les deux parties d’un vêtement, d’un objet de parure, etc. Une agrafe de manteau, de ceinture, de ceinturon. Une agrafe en or. Par anal. L’agrafe d’un stylo, la languette fixée au capuchon et permettant d’accrocher le stylo au bord d’un vêtement, d’un sac, etc.
2. Fil métallique dont les extrémités sont disposées de façon à retenir ensemble différents objets. Des documents réunis par une agrafe. Fixer une étoffe au mur par des agrafes. chir. Lamelle de métal munie de deux pointes, servant à rapprocher les lèvres d’une plaie. Poser, enlever les agrafes. – bât. Crampon de fer destiné à divers usages, en particulier à réunir deux assises de pierre. – archit. Ornement sculpté, placé à la tête des arcs, qui semble unir, par une console ou un mascaron, les moulures de l’archivolte à la clef de l’arc.
3. Petit cartouche métallique fixé sur le ruban de certaines décorations militaires pour indiquer la campagne où cette distinction a été méritée.
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AGRAFER v. tr. xvie siècle. Dérivé de l’ancien verbe grafer, « fixer avec un crampon », dénominatif de grafe, « crochet ».
1. Fermer au moyen d’une agrafe. Agrafer sa jupe. Ce ceinturon s’agrafe mal.
2. Fixer au moyen d’une ou de plusieurs agrafes. Vous agraferez ce document à ma lettre. Agrafer un tissu au mur. Spécialt. Agrafer une broche à son corsage.
3. Fig. et fam. Agrafer quelqu’un, l’aborder et le retenir pour lui parler. Pop. Arrêter, mettre en état d’arrestation. Les complices se sont fait agrafer.
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* AGRAFEUR, ‑EUSE n. xxe siècle. Dérivé d’agrafer.
1. Personne chargée de l’agrafage.
2. N. f. techn. Instrument ou machine servant à poser les agrafes.
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* AGRAINAGE n. m. xxe siècle. Dérivé d’agrainer.
Action d’agrainer. Sentier d’agrainage.
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* AGRAINER v. tr. xive siècle. Dérivé de grain.
Nourrir des animaux en leur jetant du grain. chasse. Attirer le gibier en répandant du grain sur le terrain de chasse. Agrainer les faisans avec du sarrasin.
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AGRAIRE adj. xive siècle. Emprunté du latin agrarius, dérivé de ager, agri, « champ ».
Qui a rapport aux champs, aux terres. L’unité agraire est l’are. On utilise la chaîne d’arpenteur pour les mesures agraires. Spécialt. Qui est relatif à la propriété du sol, à la répartition et au partage des terres. Le droit agraire. Les lois agraires, chez les Romains, avaient pour objet de distribuer aux citoyens les terres conquises sur l’ennemi. La question agraire. La réforme agraire.
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* AGRAMMATICAL, ‑ALE adj. (pl. Agrammaticaux, ‑ales). xxe siècle. Dérivé de grammatical, avec le préfixe privatif.
linguist. Qui ne répond pas aux critères de la grammaire d’une langue ou qui n’est pas reconnu comme pertinent par les utilisateurs d’une langue. Un énoncé agrammatical.
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* AGRAMMATISME n. m. xixe siècle. Dérivé du grec agrammatos, « ignorant, qui ne peut prononcer des sons ».
pathol. Forme d’aphasie consistant en un trouble de l’agencement des phrases.
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AGRANDIR v. tr. xiiie siècle. Dérivé de grand.
1. Accroître les dimensions, augmenter la superficie, le volume de. Agrandir une ouverture. Il a agrandi ses terres de quelques hectares. Agrandir sa maison, son jardin. La France s’est agrandie de diverses provinces par la paix des Pyrénées. Par méton. Il s’est bien agrandi du côté de la rivière, il a augmenté son domaine. Ils sont logés trop étroitement et veulent s’agrandir.
Spécialt. Agrandir une épreuve photographique, donner au tirage d’un cliché une surface plus grande que celle du négatif.
2. Faire paraître plus grand. Deux miroirs habilement disposés agrandissent la salle.
3. Augmenter en importance, en puissance. Agrandir une entreprise. Sa clientèle s’est agrandie.
4. Fig. et litt. Élever, ennoblir ; renforcer les qualités, la dignité, la vertu de quelqu’un. Le malheur l’avait agrandi. Son courage s’est agrandi au milieu des revers.
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AGRANDISSEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’agrandir.
Action d’agrandir ; résultat de cette action. L’agrandissement d’un parc, d’une ville. Un agrandissement photographique. Fig. Développement, accroissement en importance. L’agrandissement d’une firme. L’agrandissement d’une famille.
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* AGRANDISSEUR n. m. xixe siècle. Dérivé du radical du participe présent d’agrandir.
phot. Appareil servant à agrandir une épreuve photographique.
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* AGRANULOCYTOSE n. f. xxe siècle. Composé formé, à l’aide du préfixe privatif a‑, du latin granulum, « petit grain », et de ‑cyte, tiré du grec kutos, « cellule ».
pathol. Disparition des globules blancs polynucléaires neutrophiles du sang.
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* AGRAPHIE n. f. xixe siècle. Dérivé de graphie, avec le préfixe privatif.
pathol. Perte de la capacité d’écrire, généralement due à une lésion neurologique.
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AGRARIEN, ‑IENNE adj. xviiie siècle. Dérivé savant du latin agrarius (voir Agraire).
1. hist. Qui concerne les lois agraires ; qui est partisan du partage des terres entre ceux qui les cultivent. Subst. Un agrarien, une agrarienne. Les Gracques furent parmi les premiers agrariens.
2. Se dit d’un parti politique défendant plus spécialement les intérêts des grands propriétaires terriens ou de l’ensemble des paysans. Le parti agrarien de Finlande.
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AGRÉABLE adj. et n. m. xiie siècle. Dérivé d’agréer.
I. Adj. 1. Qui agrée, qui convient, qui satisfait. Une conversation, une rencontre agréable. Couleur des jours agréables. Si cela vous est agréable. Il m’est agréable de vous faire ce présent. Cela n’est pas très agréable à entendre. Loc. vieillie. Avoir pour agréable, agréer, trouver bon. Ayez pour agréable que je vous amène cette personne.
2. Qui procure des sentiments, des sensations de bien-être, de plaisir ; plaisant. En parlant des choses. Une musique, une senteur agréable. Agréable à regarder, à respirer. Un livre agréable à lire. Agréable à l’œil, à l’oreille. En parlant des personnes. Un garçon agréable, charmant, amène, sympathique. Il a dit cela pour vous être agréable. Un hôte, un compagnon agréable. Être en agréable compagnie. Par méton. Des manières agréables.
II. N. m. 1. Ce qui plaît. Joindre l’utile à l’agréable.
2. Expr. Faire l’agréable, se dit d’une personne qui cherche à plaire par des manières aimables ou affectées. Il fait l’agréable auprès des femmes.
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AGRÉABLEMENT adv. xiiie siècle, au sens de « volontiers ». Dérivé d’agréable.
D’une manière agréable. Sa vie s’écoule agréablement au milieu des siens. Il chante, il dessine agréablement. Être agréablement surpris.
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AGRÉÉ, ‑ÉE adj. et n. xixe siècle, comme substantif. Participe passé d’agréer.
1. Adj. Reconnu par l’État, par une administration publique ou quelque autorité. Un huissier, un mandataire agréé. Une clinique agréée.
2. N. m. droit commercial. Anciennt. Auxiliaire de justice qui était habilité par un tribunal de commerce à assister et à représenter les plaideurs. Les anciens agréés sont appelés de nos jours avocats.
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AGRÉER v. tr. et intr. (se conjugue comme Créer). xiie siècle. Dérivé de gré.
1. V. tr. Accueillir favorablement, trouver à son gré, accepter. Le ministre agrée votre demande. Sa proposition fut agréée. Agréer des excuses. Class. Agréer quelqu’un. Il l’a agréé pour gendre.
Dans une formule finale de courtoisie, à la fin d’une lettre. Veuillez agréer l’expression de mes hommages, de mes respects, l’assurance de ma considération, etc.
Spécialt. Faire bénéficier d’un agrément. Agréer un établissement de soins. Agréer un diplomate.
2. V. intr. Plaire, convenir. Si ma proposition vous agrée, nous signerons l’acte demain. S’il vous agréait de venir… Ce projet ne lui agréait qu’à moitié.
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AGRÉGAT n. m. xvie siècle, aggregat. Emprunté du latin aggregatum, participe passé neutre singulier de aggregare (voir Agréger).
Masse compacte, relativement stable, résultant de la réunion d’éléments divers. Un agrégat de minerais. Un agrégat cristallin de calcite. Un agrégat de cellules. Fig. Cet empire n’était qu’un agrégat de peuples sans liens véritables. Un agrégat de mécontents.
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AGRÉGATION n. f. xive siècle, aggrégation. Emprunté du bas latin aggregatio, « réunion ».
1. Action d’agréger des particules solides pour former un tout. Lucrèce voit dans l’agrégation des atomes l’origine des corps.
2. enseign. Concours permettant, selon les disciplines, le recrutement de professeurs de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement supérieur. Se présenter, être reçu, échouer à l’agrégation. L’agrégation de lettres, de mathématiques, etc. L’agrégation de droit, de médecine.
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* AGRÉGÉ, ‑ÉE adj. xviiie siècle. Participe passé d’agréger.
1. Réuni en masse compacte. La rose des sables est une concrétion de grains de sable agrégés en cristaux.
2. enseign. Qui a été reçu à un des concours de l’agrégation. Professeur agrégé. Subst. Agrégé de l’Université. Un agrégé des lettres. Une agrégée de droit.
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AGRÉGER v. tr. (se conjugue comme Alléger). xve siècle. Emprunté du latin aggregare, « rassembler, réunir ».
1. Unir en un tout ce qui était à l’origine sans liaison. Pron. Les madrépores s’agrègent en coraux. Les bacilles du staphylocoque s’agrègent en grappes.
2. Adjoindre, rattacher. Agréger quelqu’un à un groupe, à un corps. Nous tâchons d’agréger à notre association les meilleurs éléments de la profession. Pron. S’agréger à une secte.
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AGRÉMENT n. m. xve siècle, agreement. Dérivé d’agréer.
1. Action d’agréer ; approbation, consentement. Il ne peut disposer de la maison qu’avec mon agrément. Il ne décidera rien sans avoir obtenu votre agrément. Le père a donné son agrément à ce mariage.
Spécialt. Accord, assentiment par lequel l’autorité officielle autorise ou favorise un projet. Attendre l’agrément de l’administration pour entreprendre des travaux. Sa nomination d’expert est soumise à l’agrément des tribunaux. diplomatie. Acceptation d’un agent diplomatique par l’État auprès duquel il doit être accrédité. Accorder, refuser l’agrément. Demander, obtenir l’agrément.
2. Qualité par laquelle quelque chose plaît, est agréable. L’agrément de sa physionomie, de son esprit. Cette maison est bien située, elle a beaucoup d’agrément. Cette région ne manque pas d’agrément. Trouver de l’agrément dans la conversation d’un ami. Il n’y a nul agrément dans cet ouvrage. Les agréments de la vie, ce qui la rend agréable, facile. La solitude a ses agréments, ses plaisirs, ses charmes. Spécialt. Les agréments d’un vêtement, d’un meuble, les accessoires qui lui servent d’ornements.
3. mus. Trait, ornement ne comptant pas dans la mesure et ajouté au chant ou à la phrase musicale. Le gruppetto, l’appoggiature sont des agréments.
4. Loc. D’agrément, que l’on fait par plaisir, et non dans un souci d’utilité ou de profit. Voyage d’agrément. Jardin d’agrément. Propriété d’agrément. Les arts d’agrément, le dessin, la musique, la danse, etc., pratiqués pour le plaisir personnel.
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AGRÉMENTER v. tr. xviiie siècle. Dérivé d’agrément.
Relever par des ornements pour rendre plus agréable. Une toilette sobre agrémentée d’une écharpe, d’un bijou. Son récit était agrémenté de détails savoureux. Iron. Il agrémentait son discours d’invectives. Un air agrémenté de fausses notes.
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AGRÈS n. m. pl. xiie siècle, agreie, « équipement ». Déverbal d’agréer, terme de marine, « gréer un navire », de l’ancien nordique greida, « mettre en ordre, équiper ».
1. marine. Vieilli. Ensemble de tout ce qui concerne la mâture et particulièrement les cordages, les manœuvres courantes et dormantes, le pouliage, etc. Les agrès et les apparaux. Par ext. techn. Matériel de manœuvre, d’arrimage.
2. Ensemble des appareils garnissant un portique de gymnase (anneaux, trapèze, corde lisse, etc.).
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* AGRESSER v. tr. xive siècle, acresser ; sorti de l’usage au xvie siècle. Dérivé du latin aggressus, participe passé de aggredi, « attaquer », et refait à l’époque moderne sur agressif.
Attaquer brutalement. Il a été agressé l’autre nuit par deux rôdeurs. Par anal. Le bruit qui agresse les habitants des grandes villes. Ces couleurs trop vives agressent le regard. Par affaibl. Il ne cesse de m’agresser, de me provoquer en paroles.
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AGRESSEUR n. m. xve siècle. Emprunté du bas latin aggressor, dérivé du latin classique aggredi, « attaquer ».
Personne, pays, État qui attaque sans avoir été provoqué. Il a su repousser son agresseur. La ville s’est bien défendue contre ses agresseurs. Adjt. Le pays agresseur porte la responsabilité du conflit.
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AGRESSIF, ‑IVE adj. xviie siècle. Dérivé d’agression, d’après le latin aggressus, participe passé de aggredi, « attaquer ».
1. Qui est enclin à attaquer, à se quereller ; qui recherche l’affrontement avec autrui. Un enfant agressif. Un animal belliqueux et agressif. psychol. Qui est caractérisé par l’agressivité. Des pulsions agressives.
2. Qui choque par son outrance, qui provoque. Des couleurs agressives. Une toilette agressive.
3. Qui a le caractère d’une attaque, d’une provocation ; qui tient de l’agression. Un discours agressif. Des paroles agressives. Un geste, un ton agressif.
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AGRESSION n. f. xve siècle. Emprunté du bas latin agressio, « attaque ».
1. Attaque violente, soudaine et non provoquée. Une agression en plein jour. Être victime d’une agression. Cette agression était préméditée. Une agression verbale, consistant en insultes et en menaces sans voies de fait. Cette critique est une véritable agression. droit international. Attaque armée d’un État contre un autre État, non justifiée par la légitime défense. Ce petit peuple a su faire face à l’agression.
2. Par anal. Atteinte à l’intégrité physique d’un organisme, à l’intégrité psychique d’un individu. Agression d’un virus. Subir les agressions de la vie urbaine. Il ressent le bruit comme une agression. automobile. Action physique observée sur les matériaux lors d’une collision entre deux véhicules.
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* AGRESSIVEMENT adv. xxe siècle. Dérivé d’agressif.
De manière agressive. Parler, répondre agressivement.
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* AGRESSIVITÉ n. f. xixe siècle. Dérivé d’agressif.
1. Disposition agressive. L’agressivité d’un loup affamé. psychol. Tendance plus ou moins extériorisée à manifester, en actes ou en paroles, de l’hostilité dans sa relation avec autrui.
2. Caractère de ce qui est agressif. L’agressivité d’un propos, d’un comportement. L’agressivité d’une campagne de presse.
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AGRESTE adj. xiiie siècle. Emprunté du latin agrestis, dérivé de ager, agri, « champ ».
1. Qui a rapport aux champs, à la campagne. Des fleurs agrestes. Un paysage, un site agreste. La vie agreste.
2. Fig. et litt. Qui est rude, qui manque de civilité. Humeur agreste. Mœurs agrestes.
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AGRICOLE adj. xive siècle, au sens de « cultivateur » ; xviiie siècle, au sens de « qui s’adonne à l’agriculture ». Emprunté du substantif latin agricola, « cultivateur ».
1. Qui s’adonne à l’agriculture. La population agricole d’un pays. Exploitant agricole, propriétaire ou fermier qui met une terre en valeur. Ouvrier agricole. Par ext. Une nation, un pays agricole.
2. Qui se rapporte à l’agriculture. Les travaux agricoles. L’enseignement agricole. Une exploitation agricole. Le matériel agricole. Les produits agricoles. Les richesses agricoles d’un pays. Comices agricoles, voir Comices. L’ordre du Mérite agricole, qui récompense des services rendus à l’agriculture.
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AGRICULTEUR, ‑TRICE n. xve siècle. Emprunté du latin agricultor, composé de ager, « champ », et d’un dérivé de colere, « cultiver ».
Personne dont l’activité est consacrée à l’agriculture. La population de cette province est surtout composée d’agriculteurs. Un agriculteur aisé. Adjt. Un peuple agriculteur.
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AGRICULTURE n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin agricultura.
Activité ayant pour objet l’exploitation de la terre par la production de végétaux et l’élevage des animaux. Le ministère de l’Agriculture. Les écoles nationales d’agriculture sont devenues les écoles nationales supérieures d’agriculture. Académie d’agriculture de France. Par méton. L’ensemble des agriculteurs et des exploitations agricoles. L’agriculture française.
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AGRIFFER (S’) v. pron. xive siècle, transitif, « égratigner, griffer » ; xviie siècle, pronominal. Dérivé de griffe.
S’accrocher avec les griffes. Le chat s’agriffa à la tapisserie.
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* AGRION n. m. xixe siècle. Du latin scientifique agrion, du grec agrion, neutre de agrios, « sauvage ».
entom. Sorte de petite libellule, appelée aussi Demoiselle.
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* AGRIOTE n. m. xixe siècle. Du grec agrios, « sauvage ».
entom. Coléoptère de la famille des Élatéridés. Les larves d’agriotes, nuisibles, s’attaquent notamment aux racines de céréales, de pommes de terre et de betteraves.
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* AGRIPAUME n. f. xvie siècle. Du latin scientifique agria palma, « palme sauvage ».
bot. Plante de la famille des Labiées, aux fleurs roses et aux fruits duvetés.
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AGRIPPER v. tr. et pron. xve siècle. Dérivé de gripper au sens ancien de « saisir, accrocher ».
1. V. tr. Saisir fortement. L’enfant agrippait son hochet. Agripper la main, le bras de quelqu’un.
2. V. pron. S’accrocher vigoureusement et fermement à quelque chose. S’agripper à la rampe de l’escalier. S’agripper au bras, au vêtement de quelqu’un. Fig. S’agripper à la vie, à la moindre lueur d’espoir.
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* AGRO- Emprunté du grec agros, « champ », ou du latin ager, de même sens.
Élément de composition signifiant Champ.
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* AGRO-ALIMENTAIRE adj. (pl. Agro-alimentaires). xxe siècle. Composé d’agro‑ et d’alimentaire.
Qui concerne le conditionnement ou la transformation en denrées alimentaires des produits agricoles végétaux ou animaux. Les industries agro-alimentaires.
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* AGROCHIMIE n. f. xxe siècle. Composé d’agro‑ et de chimie.
Branche de la chimie s’appliquant à l’agriculture.
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AGRONOME n. m. xive siècle. Emprunté du grec agronomos, « inspecteur chargé de la police des campagnes », composé de agros, « champ », et ‑nomos, « qui dirige, administre ».
Spécialiste de l’agronomie. En apposition. Ingénieur agronome.
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AGRONOMIE n. f. xive siècle, comme hellénisme isolé ; xviiie siècle, au sens moderne. Dérivé d’agronome.
Science qui a pour objet les relations entre les plantes cultivées, les sols, les climats, etc., et les techniques de culture. Un traité d’agronomie.
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AGRONOMIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé d’agronomie.
Qui a rapport à l’agronomie. La science agronomique. École nationale supérieure agronomique.
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* AGROPYRUM (um se prononce ome) n. m. xixe siècle. Composé à l’aide du grec agros, « champ », et puros, « blé sauvage ».
bot. Voir Chiendent.
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* AGROSTIDE ou AGROSTIS (s se prononce) n. f. xixe siècle. Empruntés du grec agrôstis, ‑idos, « chiendent ».
bot. Graminée très répandue dans les prairies. Certaines espèces d’agrostis sont cultivées comme plantes fourragères.
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* AGROTIS (s se prononce) n. m. xixe siècle. Emprunté du latin scientifique agrotis, du grec agrotês, « campagnard ».
entom. Papillon nocturne aux ailes gris-brun. L’agrotis est une noctuelle. La chenille de certaines espèces d’agrotis s’attaque aux céréales et aux betteraves.
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* AGRUMES n. m. pl. xxe siècle. Emprunté de l’italien agrume, lui-même du latin médiéval acrumen, « substance de saveur aigre », dérivé du latin classique acer, acris, « aigre ».
Terme générique désignant des arbres fruitiers au feuillage toujours vert : orangers, citronniers, etc., et leurs fruits. La culture, le commerce des agrumes. Au sing. Le cédratier semble être le premier agrume introduit en Europe.
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AGUERRIR v. tr. xvie siècle. Dérivé de guerre.
1. Accoutumer des troupes aux fatigues, aux dangers de la guerre. Ce général sut aguerrir rapidement ses hommes. Les premières batailles ont aguerri la troupe. Des soldats aguerris.
2. Rendre capable de résister à ce qui est hostile ou pénible. Aguerrir son corps à la fatigue, contre la fatigue. Aguerrir son âme à la douleur. Être aguerri ou, pron., s’aguerrir au froid, contre le froid.
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AGUETS (AUX) loc. adv. ou adj. xie siècle, aguet, « embuscade » ; xiie siècle, au sens de « vigilance » ; xviie siècle, aux aguets. Déverbal de l’ancien français agaitier, « guetter, être aux aguets ».
En position de guetteur, sur le qui-vive. Être, se tenir, rester aux aguets. Les policiers aux aguets surveillaient la porte d’entrée. Par méton. Rester l’oreille, l’œil aux aguets.
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* AGUEUSIE n. f. xixe siècle. Dérivé savant du grec geusis, « goût », avec le préfixe privatif.
pathol. Diminution ou disparition de la sensibilité gustative.
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* AGUICHANT, ‑ANTE adj. xixe siècle. Participe présent d’aguicher.
Qui aguiche. Une fille aguichante. Un sourire aguichant. Des manières aguichantes.
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* AGUICHER v. tr. xixe siècle, d’abord au sens d’« exciter ; attirer en excitant ». De l’ancien français aguichier, « garnir de courroies », dérivé de guiche, « courroie (par laquelle on suspendait le bouclier au cou) », d’origine germanique.
Chercher à séduire par des manières engageantes, coquettes, provocantes. Elle sait aguicher les hommes. Par anal. Aguicher les clients, les attirer, les allécher.
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* AGUICHEUR, ‑EUSE adj. xixe siècle. Dérivé d’aguicher.
Qui tente de séduire. Une fille aguicheuse ou, subst., une aguicheuse. Un sourire aguicheur. Par anal. Une affiche aguicheuse.
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AH ! interj. et n. m. inv. xie siècle, A ou Ha ! Onomatopée que l’on trouve déjà en latin sous la forme A ou Ha.
I. Interj. 1. Sert à marquer, suivant les cas, la joie, la douleur, l’admiration, l’irritation, la surprise, le doute, etc. Ah ! quel plaisir de vous voir ! Ah ! que j’ai mal ! Ah ! que cela est beau ! Ah ! que vous m’agacez ! Ah ! il est parti ? Ah ? vous croyez ?
2. Renforce d’autres interjections, des adverbes exclamatifs ou des locutions exclamatives. Ah bah ! quelle histoire ! Ah bon ! j’y vais. Ah ça ! où vous croyez-vous ? Ah ça alors ! c’est incroyable ! Ah non je ne l’admettrai jamais ! Ah mon Dieu ! il est blessé.
3. Redoublé, sert à exprimer la surprise, l’ironie, etc. Ah ! Ah ! vous arrivez enfin !
4. Spécialt. Onomatopée imitant le bruit d’un éclat de rire. Ah ! ah ! ah ! que c’est drôle !
II. N. m. inv. L’assemblée poussa un ah ! de satisfaction. Pousser des oh ! et des ah !
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AHAN n. m. xe siècle, aanz, « peine, tourment » ; xie siècle, ahan. Déverbal d’ahaner.
1. Vieilli. Effort physique violent, pénible. Loc. À grand ahan. D’ahan, avec peine.
2. Par ext. Cri, plainte accompagnant un violent effort physique.
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AHANER v. intr. xie siècle, comme pronominal, « se fatiguer » ; xiiie siècle, intransitif. Du bas latin *afannare, « se donner de la peine », dérivé de afannae, « bagatelles, choses embrouillées ».
1. Vieilli. Peiner dans l’accomplissement d’une tâche. Les esclaves ahanaient au transport des blocs de pierre.
2. Rare. Faire entendre un cri, une exclamation traduisant l’effort. Les bûcherons ahanaient.
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* AHURI, ‑IE adj. xiiie siècle, au sens de « qui a une chevelure hérissée ». Participe passé d’ahurir.
1. Qu’une vive surprise laisse sans réaction ; interdit, stupéfait. Cette sortie imprévue nous a laissés tout ahuris. J’en suis resté ahuri. Par méton. Un air ahuri, un regard ahuri.
2. Qui manifeste un étonnement stupide, qui paraît stupide. Un être niais et ahuri. Subst. Cet ahuri m’a donné un faux renseignement.
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AHURIR v. tr. xiiie siècle. Dérivé de hure, « tête hirsute d’une bête féroce ».
Jeter dans le trouble, la stupéfaction. Cette réponse nous a ahuris. Vous allez ahurir cet enfant avec toutes vos questions.
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* AHURISSANT, ‑ANTE adj. xixe siècle. Participe présent d’ahurir.
Qui ahurit. Une nouvelle ahurissante. Un spectacle ahurissant. Par exag. C’est ahurissant, confondant.
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AHURISSEMENT n. m. xixe siècle. Dérivé du radical du participe présent d’ahurir.
État d’une personne ahurie. Il n’est pas encore revenu de son ahurissement.
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n. m. xvie siècle, haiit. Emprunté du tupi, langue du Brésil.
zool. Mammifère arboricole de l’ordre des Édentés. L’aï vit surtout en Amérique du Sud. (On dit aussi Bradype ou Paresseux.)
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* AICHE n. f. Voir Esche.
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I. AIDE n. f. ixe siècle, aiudha, « action de porter secours » ; xiie siècle, aïe. Déverbal de l’ancien français aïer, aidier, « aider ».
I. Action d’aider. 1. Action de secourir, de porter assistance, de prêter son concours à qui en a besoin. Chercher, demander, implorer de l’aide. Recevoir de l’aide. Offrir, prêter, apporter son aide. Donner aide et assistance, aide et protection. Avoir besoin d’aide. Venir en aide aux malheureux. Dieu vous soit en aide ! Venez vite à mon aide ! Appeler à l’aide. Ellipt. À l’aide ! au secours ! Prov. Bon droit a besoin d’aide, même les bonnes causes ont besoin d’un appui.
2. Secours financiers, subvention, assistance. Une aide matérielle. Une aide en argent, en nature. adm. Aide sociale, assistance sanitaire et sociale dispensée notamment aux personnes dont les ressources sont insuffisantes. Bureau d’aide sociale. Aide médicale. Aide au logement. Aide judiciaire, fournie gratuitement aux personnes qui ne peuvent supporter les frais d’un procès pour leur permettre de faire valoir leurs droits en justice (on dit aussi Assistance judiciaire). – écon. Aide à l’exportation, prime accordée aux entreprises qui vendent à l’étranger. Aide au développement, contribution technique, financière, économique apportée par les pays développés et les organisations internationales au progrès des pays en voie de développement. Spécialt. Aide au cinéma, soutien financier apporté aux producteurs de films ou aux exploitants.
3. Loc. prép. À l’aide de, au moyen de, en se servant de. Il s’est hissé jusqu’au balcon à l’aide d’une corde. Sans l’aide de, sans le moyen de, sans le secours de. Il ne pourra soulever ce fardeau sans l’aide d’un cric.
II. Au pluriel. 1. hist. Sous l’Ancien Régime, impôts levés sur la vente et le transport des marchandises. Les aides ont été remplacées par les contributions indirectes. Cour des aides, cour souveraine qui jugeait des litiges en matière fiscale. Un conseiller à la Cour des aides.
2. équit. Moyens permettant au cavalier d’agir sur sa monture. Les mains, les rênes et le mors sont les aides supérieures ; les jambes, les éperons, les aides inférieures ; la voix et la cravache, les aides accessoires.
3. techn. Aides à la navigation, appareils mettant en œuvre des techniques optiques, radioélectriques, etc., pour rendre plus aisée et plus sûre la navigation des navires et aéronefs.
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II. AIDE n. xiie siècle, aïe, substantif féminin, au sens de « personne qui aide » ; xiiie siècle, aide, substantif masculin, de même sens. Déverbal d’aider.
Personne qui seconde et assiste quelqu’un dans son activité, sa fonction, son métier. J’ai besoin d’un aide. Je cherche une aide pour tenir le magasin. Un aide de cuisine. Une aide familiale, ménagère, maternelle. Un aide de laboratoire. Une aide soignante, qui seconde le personnel infirmier dans un établissement hospitalier. Les aides d’un chirurgien. Aide de camp, officier attaché à la personne d’un chef militaire.
S’emploie souvent en composition avec un nom de métier. Aide-chimiste, aide-comptable. Des aides-jardiniers.
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* AIDE-MÉMOIRE n. m. inv. xixe siècle. Composé d’aide, forme verbale d’aider, et de mémoire.
Ouvrage résumant des données, des informations sur un sujet déterminé pour faciliter le travail de mémorisation, de révision, etc.
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AIDER v. tr., intr. et pron. xe siècle. Du latin adjutare, fréquentatif de adjuvare, « aider ».
I. V. tr. Soutenir de son assistance, de son concours ; secourir. Puis-je vous aider ? Aider quelqu’un dans son travail, pour un travail. Se faire aider par quelqu’un. Je l’ai aidé dans ses démarches. Aidez-moi à résoudre ce problème. Il m’a aidé de ses conseils, de son crédit. Aider des amis matériellement, financièrement, moralement. Absolt. La chance aidant, le hasard aidant, l’aventure s’est bien terminée. Dieu aidant, avec l’aide de Dieu. Prov. Aide-toi, le Ciel t’aidera, il faut commencer par agir soi-même, avant d’espérer un secours.
II. V. intr. Contribuer à ; favoriser, faciliter. Ce remède aide à la digestion. Le vent a bien aidé à la manœuvre du bateau. Votre déposition a aidé à l’établissement de la vérité. Aider au succès d’une entreprise.
III. V. pron. 1. Avec un sens réciproque. Se porter mutuellement aide, secours. Il faut s’aider les uns les autres.
2. S’aider de quelque chose, se servir de, faire usage de, tirer parti de. S’aider d’une loupe pour déchiffrer une lettre. S’aider d’un lexique. Il s’est aidé de vos travaux pour sa thèse.
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AÏE ! interj. xiie siècle, ahi. D’origine onomatopéique.
Exclamation exprimant la douleur ou la contrariété. Aïe ! que vous me faites mal ! Aïe, aïe ! quel contretemps !
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AÏEUL, AÏEULE n. xiie siècle, aiuel, « grand-père ». Du latin populaire *aviolus, aviola, diminutif du latin classique avus, avia, respectivement « grand-père », « grand-mère ».
1. (pl. Aïeuls, aïeules). Grand-père, grand-mère du côté paternel ou maternel ; se dit parfois de l’arrière-grand-père ou de l’arrière-grand-mère. L’aïeul était entouré de ses enfants et de ses petits-enfants. Il a hérité de ses deux aïeules.
2. (pl. Aïeux, aïeules). Personne dont on descend. Son aïeul était à Waterloo. Une de ses aïeules joua un rôle pendant la Fronde. Ne pas démériter de ses aïeux. Rejoindre ses aïeux, mourir.
Par ext. et toujours au pluriel. Ensemble de ceux qui, au cours des siècles, ont précédé la génération présente. Il s’intéresse aux coutumes de nos aïeux. Du temps de nos aïeules. Fam. Mes aïeux ! quel spectacle !
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AIGLE n. xiie siècle, eigle, egle. Emprunté de l’ancien provençal aigla, ou issu directement du latin aquila.
I. N. m. 1. Grand rapace diurne de la famille des Accipitridés, à la vue perçante, au vol rapide, au bec fort et crochu, aux serres acérées. L’aigle royal. L’aigle construit son aire sur les sommets. L’aigle trompette ou glatit. L’aigle, dit la légende, regarde le soleil en face. L’aigle est l’oiseau de Jupiter.
Par anal. Aigle de mer, nom d’une raie de très grande dimension.
2. Expr. Un nez en bec d’aigle, proéminent et busqué. Avoir des yeux d’aigle, un œil d’aigle, un regard d’aigle, un regard vif et perçant et, fig., un esprit d’une grande acuité et d’une grande pénétration. Un coup d’œil d’aigle, qui embrasse en un instant toute l’étendue d’une question. Un nid d’aigle, une habitation difficilement accessible, sur une hauteur. C’est un aigle, un esprit supérieur. Par euphémisme. Ce n’est pas un aigle, il n’est pas très intelligent.
Spécialt. Avec une majuscule. L’Aigle de Patmos, saint Jean Évangéliste, dont l’aigle est l’attribut. L’Aigle de Meaux, Bossuet, évêque de Meaux. Le vol, la chute de l’Aigle, de Napoléon Ier.
3. Par anal. Lutrin d’église représentant un aigle aux ailes déployées.
4. papeterie. Ancien format de papier. Papier grand aigle (75 × 106 cm), petit aigle (60 × 94 cm).
5. Emblème ou décoration de certains ordres de chevalerie. L’aigle blanc de Pologne. L’aigle noir de Prusse.
II. N. f. 1. Femelle de l’aigle. L’aigle est furieuse quand on lui ravit ses aiglons.
2. Étendard ou enseigne militaire, représentant un aigle. Les aigles romaines. L’aigle impériale, l’aigle à deux têtes, les armes de l’empire d’Autriche. L’aigle impériale, les aigles impériales, les drapeaux de l’armée française sous le Premier et le Second Empire.
3. hérald. Figure représentant un aigle. D’azur à l’aigle éployée d’argent. L’Empire français avait pour armes une aigle tenant un foudre dans ses serres.
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* AIGLEFIN n. m. Voir Églefin.
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AIGLETTE n. f. xiiie siècle. Dérivé d’aigle.
hérald. Petite aigle figurant un monstre sur un blason et représenté sans bec ni pattes (on dit aussi Alérion).
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AIGLON, ‑ONNE n. xvie siècle. Dérivé d’aigle.
Le petit de l’aigle. Les aigles nourrissent de viande leurs aiglons. Fig. L’Aiglon, surnom du fils de Napoléon Ier, le duc de Reichstadt.
Titre célèbre : L’Aiglon, d’Edmond Rostand (1900).
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AIGRE adj. et n. m. xiie siècle. Du latin populaire acrus, « pointu, pénétrant », puis « acide, aigre », en latin classique acer, acris.
I. Adj. 1. Qui est acide et âpre au goût. Une pomme aigre. Des cerises, des oranges aigres. Spécialt. Qui est devenu acide par fermentation ou altération. Du vin aigre. Du lait aigre.
2. Qui produit sur un des sens une impression piquante, saisissante et désagréable. Une odeur aigre. Un vent, un froid aigre. Des couleurs aigres, trop vives et mal accordées. Un son aigre, trop aigu et perçant. La sonorité aigre des fifres. Avoir une voix aigre.
3. Qui exprime le ressentiment, la mauvaise humeur, l’amertume. Des paroles aigres. Des remarques, des critiques aigres. Un ton aigre. Une lettre aigre et acrimonieuse. Par méton. Une personne aigre, revêche et désagréable.
II. N. m. Saveur, odeur piquante et acide. Ce lait sent l’aigre. Un goût, une odeur d’aigre. Expr. Il y a de l’aigre dans l’air, le temps est à l’aigre, le temps ne se radoucit pas. Tourner à l’aigre, s’altérer et devenir acide ou, fig., prendre un caractère violent, acerbe. Ce vin tourne à l’aigre. La discussion a tourné à l’aigre.
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AIGRE-DOUX, ‑DOUCE adj. (pl. Aigres-doux, ‑douces). xvie siècle.
1. Dont la saveur est à la fois sucrée et acide. Des oranges aigres-douces. Une sauce aigre-douce.
2. Dont l’aigreur se fait sentir sous une apparence de douceur. Un ton de voix aigre-doux. Échanger des propos aigres-doux.
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I. AIGREFIN n. m. xviie siècle. Origine obscure.
Homme qui vit d’expédients ; chevalier d’industrie.
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II. AIGREFIN n. m. xive siècle. Altération d’églefin, d’après aigre. Voir Églefin.
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AIGRELET, ‑ETTE adj. xvie siècle. Diminutif d’aigre.
D’une saveur légèrement acide ou un peu aigre. Le fruit de l’épine-vinette a un goût aigrelet (on dit parfois Aigret). Par anal. Une voix aigrelette, aux intonations aiguës. Fig. Des propos aigrelets, qui dénotent la mauvaise humeur.
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AIGREMENT adv. xiie siècle. Dérivé d’aigre.
Avec aigreur, acrimonie. Répondre aigrement à ses contradicteurs.
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AIGREMOINE n. f. xiie siècle. Altération, d’après aigre, d’agremoine, qui, par le latin, remonte au grec argemônê, « sorte de pavot ».
bot. Plante de la famille des Rosacées, à fleurs jaunes disposées en épis et à feuilles ailées.
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AIGRET, ‑ETTE adj. xiiie siècle. Dérivé d’aigre.
Vieilli. Un peu aigre. Cette boisson a un goût aigret qui n’est pas désagréable. Une sauce aigrette. (On dit plutôt Aigrelet.)
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AIGRETTE n. f. xive siècle, égreste, « héron ». Emprunté de l’ancien provençal aigreta, dérivé d’aigron, forme dialectale de héron.
1. zool. Échassier blanc, de la famille des Ardéidés, remarquable par les plumes dressées en faisceau sur sa tête.
2. Faisceau de plumes effilées et droites qui orne la tête de certains oiseaux. L’aigrette du paon, les aigrettes du hibou.
3. Bouquet de plumes ornant une coiffure, un dais, un lit de parade, la tête des chevaux lors de cérémonies. Elle portait un chapeau à aigrette. Un turban, une toque à aigrette. Spécialt. Sorte de plumet qui orne certaines coiffures militaires. L’aigrette d’un shako.
4. Par anal. Élément d’un décor, ornement, détail anatomique dont la forme rappelle le bouquet de plumes qui surmonte la tête de certains oiseaux. Aigrette d’eau, petit jet d’eau divergent. Litt. Une aigrette de fumée. Une aigrette de nuages. joaill. Parure destinée à orner les cheveux ou le front d’une femme. Aigrette de diamants, bijou composé de diamants montés sur des fils droits et fins. Aigrette de saphirs. Aigrette de verre, ornement composé de fils de verre. – bot. Ensemble de poils ou de filets déliés surmontant les graines de certaines plantes, comme le chardon, le pissenlit. Les aigrettes assurent la dissémination des graines que le vent transporte souvent à de grandes distances. – phys. Aigrette lumineuse, faisceau de rayons lumineux divergents accompagnant une décharge électrique en milieu gazeux.
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AIGRETTÉ, ‑ÉE (e se prononce è ou e) adj. xviie siècle. Dérivé d’aigrette.
Pourvu d’une aigrette, d’aigrettes. Semences aigrettées. Volatile aigretté.
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AIGREUR n. f. xive siècle. Dérivé d’aigre.
1. Qualité de ce qui est aigre. Ce vin a pris de l’aigreur. L’aigreur du lait tourné.
2. Au pluriel. Sensation de brûlure au niveau de l’estomac, de l’œsophage, le plus souvent due à un excès d’acidité gastrique et accompagnée de renvois. Des aigreurs d’estomac. Causer, provoquer, éprouver des aigreurs.
3. grav. Défaut d’une taille où l’eau-forte a trop mordu.
4. Amertume mêlée d’irritation. Parler, répondre avec aigreur. L’aigreur d’un propos, d’une réplique. L’aigreur de sa remarque me surprit. Une lettre pleine d’aigreur. Par ext. Disposition chagrine qui porte à se montrer désagréable. C’est un homme plein d’aigreur. Spécialt. Il y a entre eux quelque aigreur, un peu d’aigreur, un commencement de brouille.
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* AIGRI, ‑IE adj. xixe siècle. Participe passé d’aigrir.
Qui est devenu aigre. Vin aigri. Fig. Rendu amer, irritable. Un homme aigri. Subst. Un aigri, une aigrie.
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AIGRIR v. tr., intr. et pron. xiie siècle. Dérivé d’aigre.
I. V. tr. 1. Rendre aigre. Le levain aigrit la pâte.
2. Remplir d’amertume, irriter. Tout l’aigrit. L’âge ne l’a pas aigri. Litt. Aigrir une personne contre quelqu’un, exciter son ressentiment contre quelqu’un.
3. Fig. Aviver. Cela ne fait qu’aigrir son mal, sa douleur. Aigrir la haine, les ressentiments.
II. V. intr. et pron. 1. Devenir aigre. Ce vin a aigri, s’est aigri.
2. Seulement pron. Devenir amer, irritable. Son caractère s’est aigri. Les esprits commençaient à s’aigrir. Litt. S’aigrir contre quelqu’un, s’irriter contre quelqu’un. Par ext. Devenir plus vif. Le mécontentement s’aigrit. Le conflit va en s’aigrissant.
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AIGU, ‑UË adj. xie siècle, agu, au sens 1. Du latin acutus, « aigu, pointu ; fin », et, en grammaire, syllaba acuta, « syllabe marquée de l’accent aigu ».
1. Qui se termine en pointe ou en tranchant et qui est propre à percer ou à fendre. Le fer aigu d’un javelot. Une lame aiguë. Un bec aigu. Par anal. Une plante aux feuilles aiguës. Un profil aigu. Litt. La flèche aiguë d’une cathédrale. géom. Un angle aigu, plus petit qu’un angle droit.
2. Vif, pénétrant. Un froid aigu. Une douleur aiguë. Une intelligence aiguë. Un sens aigu des réalités.
Spécialt. En parlant d’un son, perçant. Des cris aigus. Une voix aiguë. mus. Le registre aigu d’un instrument de musique, d’une voix, le registre le plus élevé de cet instrument de musique, de cette voix. Subst. L’aigu, l’ensemble des sons qui avoisinent la limite extrême et élevée de l’échelle musicale. Sa voix monte très haut dans l’aigu. Il passe facilement du grave à l’aigu. Au pluriel. Les aigus, les sons aigus. Elle s’est montrée très à l’aise dans les aigus.
gramm. Accent aigu, incliné en descendant de droite à gauche. En français, l’accent aigu note le timbre fermé de l’e.
3. pathol. Affection, maladie aiguë, affection, maladie grave qui survient brusquement et qui évolue rapidement. Pneumonie aiguë. Conjonctivite aiguë. Rhumatisme articulaire aigu. Une forme aiguë de scarlatine. La phase aiguë d’une maladie, période pendant laquelle la maladie est à son plus haut degré de développement. Fig. Soudain et de grande intensité. Un conflit aigu, une crise aiguë.
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AIGUADE n. f. xvie siècle. Emprunté du provençal aigada, dérivé de aiga, « eau », du latin aqua, « eau ».
marine. Vieilli. Provision d’eau douce que l’on va prendre à terre au cours d’un voyage. Faire aiguade, faire provision d’eau. Par méton. Lieu où les marins vont chercher de l’eau douce. Trouver une bonne aiguade.
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AIGUAIL n. m. (pl. Aiguails). xvie siècle, esgail, égail ; xviie siècle, aiguail. Mot dialectal du Sud-Ouest, dérivé de egue, aigue, « eau », du latin aqua, ou déverbal d’aigailler, « faire de la rosée » (voir Égailler).
Rosée qui demeure au matin sur les herbes et les feuilles. L’aiguail rend le flair des chiens de chasse moins subtil.
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AIGUAYER (ayer se prononce a-ïé) v. tr. (se conjugue comme Balayer). xviie siècle, esgaier ; xviiie siècle, aiguyer. Dériver du provençal aiga, du latin aqua, « eau ».
Vieilli. Tremper dans l’eau. Aiguayer un cheval, le faire entrer dans l’eau pour le laver et le rafraîchir. Aiguayer du linge, le laver et le remuer quelque temps dans l’eau avant de le tordre.
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AIGUE-MARINE n. f. (pl. Aigues-marines). xvie siècle. Emprunté du provençal aiga marina, proprement « eau de mer ».
minér. Pierre fine d’une couleur bleuâtre presque semblable à celle de l’eau de mer et qui est une variété de béryl. Une belle aigue-marine.
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AIGUIÈRE n. f. xive siècle. Emprunté de l’ancien provençal aiguiera, du latin populaire aquaria, dérivé de aqua, « eau ».
Sorte de vase à panse galbée muni d’une anse et d’un bec, et destiné à contenir de l’eau. Aiguière d’argent, d’étain, de vermeil, de cristal. Aiguière de porcelaine, de faïence. Une aiguière avec son bassin était posée sur le buffet.
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AIGUILLADE (u se prononce) n. f. xve siècle. Emprunté du provençal agulhada, du latin aculeata, forme féminine substantivée de aculeatus, « pointu ». Voir Aiguillon.
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AIGUILLAGE (u se prononce) n. m. xixe siècle. Dérivé d’aiguiller.
1. Action de manœuvrer les aiguilles d’une voie ferrée pour faire passer sur une autre voie un train, un tramway, un wagon, etc. Poste d’aiguillage, cabine d’aiguillage, d’où l’on manœuvre à distance les aiguilles d’une voie ferrée. La collision entre les deux trains est imputable à une erreur d’aiguillage. Fig. et fam. Orientation vers telle ou telle direction. Un mauvais aiguillage au départ a compromis sa carrière.
2. Ensemble des deux aiguilles mobiles qui permettent de faire passer en cours de marche un train, un tramway, un wagon, etc., d’une voie sur une autre ; dispositif commandant cet ensemble. Les aiguillages étaient bloqués par le gel. Vérifier l’état des aiguillages. Aiguillage automatique.
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AIGUILLE (u se prononce) n. f. xiie siècle, aguille, au sens 1. Emprunté du bas latin acucula, « aiguille de sapin », diminutif du latin classique acus.
1. Mince tige d’acier poli dont une extrémité est pointue, l’autre percée d’un trou appelé chas par où l’on fera passer un fil, et dont on se sert pour coudre, broder, etc. Une petite aiguille. Une grosse aiguille. Une aiguille et du fil. Un porte-aiguilles. Enfiler une aiguille. Pousser, tirer l’aiguille. Aiguille à coudre, à repriser, à broder. Une aiguille à tapisserie. Une aiguille à matelas. L’aiguille d’une machine à coudre, dont le chas est proche de la pointe. Par anal. Aiguille d’os, d’ivoire. Aiguille d’or. Spécialt. cuis. Aiguille à brider, à larder. – chir. Aiguille à suture, à ligature.
Expr. fig. Disputer sur une pointe d’aiguille, faire un procès sur la pointe d’une aiguille, élever une contestation sur des vétilles. De fil en aiguille, de propos en propos, une chose en amenant une autre. De fil en aiguille ils en vinrent à se quereller. Chercher une aiguille dans une botte de foin, chercher une chose très difficile à trouver. Faire passer quelqu’un par le trou d’une aiguille, lui imposer des conditions difficiles, le forcer à se faire petit. On le ferait passer par le trou d’une aiguille, c’est un homme très timide ou très poltron. Vouloir faire passer un chameau par le trou, par le chas d’une aiguille, vouloir réaliser une chose impossible.
2. Tige effilée, le plus souvent métallique. Aiguille à tricoter. Tricoter à deux, à quatre aiguilles. méd. Une aiguille d’acuponcteur. Aiguille hypodermique, à ponction, à injection, petite tige fine et creuse fixée à une seringue. – métrologie. Petite tige pointue qui se déplace devant le cadran d’un appareil de mesure. L’aiguille d’une balance. L’aiguille d’un baromètre. L’aiguille du compteur indiquait une vitesse de cent kilomètres à l’heure. L’aiguille d’un voltmètre. – horlogerie. Tige métallique mobile dont la position sur le cadran sert à marquer les heures, les minutes ou les secondes. Les aiguilles d’une horloge, d’une montre. Tourner, faire tourner dans le sens des aiguilles d’une montre, en sens inverse des aiguilles d’une montre. La petite aiguille, l’aiguille des heures. La grande aiguille, l’aiguille des minutes. L’aiguille trotteuse ou, ellipt., la trotteuse, l’aiguille des secondes.
3. Par anal. géogr. Sommet de montagne qui se termine en pointe ; rocher très pointu. Les aiguilles du massif du Mont-Blanc. L’aiguille d’Étretat. – archit. Partie de bâtiment, monument, qui se termine en pointe. L’aiguille de la Sainte-Chapelle. Spécialt. Obélisque. L’aiguille de la place Saint-Pierre à Rome. – géomagnétisme. L’aiguille aimantée d’une boussole, la petite lamelle d’acier pivotant sur un axe et dont l’une des pointes indique le nord. – son. L’aiguille d’un phonographe, d’un électrophone, la pointe qui, parcourant les sillons du disque, transmet à l’appareil les vibrations sonores enregistrées. – armement. Fusil à aiguille, fusil dans lequel une mince tige d’acier venait percuter la cartouche. – ch. de fer. Section de rail effilée, pivotant par rapport à un point fixe et servant à guider les roues sur la voie choisie. – minér. Aiguilles cristallines, cristaux aux formes allongées. – bot. Feuille aiguë et indurée de certains conifères. Aiguille de pin, de sapin. – zool. Nom donné à certains poissons de mer, comme l’orphie, qui ont la tête pointue et le corps allongé.
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AIGUILLÉE (u se prononce) n. f. xiiie siècle. Dérivé d’aiguille.
Longueur de fil que l’on passe dans le chas d’une aiguille pour un travail de couture, de broderie, etc. Apprêter des aiguillées. Couper des aiguillées. Expr. Une aiguillée de paresseuse, une trop grande longueur de fil.
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AIGUILLER (u se prononce) v. tr. xiie siècle, au sens de « piquer avec une aiguille ou un aiguillon ». Dérivé d’aiguille.
Faire passer d’une voie sur une autre en manœuvrant un aiguillage. Aiguiller un train sur une voie de garage.
Par ext. Faire aller dans une direction. Aiguiller un avion vers la piste d’atterrissage. Aiguiller un visiteur vers le service compétent. Vous avez été mal aiguillé. Fig. Aiguiller la conversation sur des sujets anodins. Aiguiller les recherches dans un certain sens. Il cherchait à aiguiller les enquêteurs sur une fausse piste. Aiguiller un jeune homme vers une carrière conforme à ses goûts.
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AIGUILLETER (u se prononce) v. tr. (se conjugue comme Jeter). xvie siècle, au sens 1 ; xviiie siècle, comme terme de marine. Dérivé d’aiguillette.
1. Vieilli. Attacher un vêtement avec des aiguillettes, l’orner d’aiguillettes.
2. marine. Relier, attacher par une aiguillette. Aiguilleter deux cordages. Aiguilleter une ancre, une embarcation, la maintenir en place au moyen d’un filin.
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AIGUILLETTE (u se prononce) n. f. xiiie siècle, au sens de « petite aiguille ». Diminutif d’aiguille.
1. Autrefois, cordon ferré aux deux extrémités, utilisé pour assurer la fermeture des vêtements ou comme simple ornement. Auj. Cordon terminé par des ferrets qui sert d’ornement aux uniformes de certains militaires.
Expr. fig. Nouer l’aiguillette, faire un sortilège auquel on attribuait le pouvoir de rendre un homme impuissant.
2. marine. Filin dont on se sert à bord pour immobiliser une ancre, un aviron, un espar, etc. Aiguillettes de bouée. Aiguillettes d’amarrage.
3. cuis. Tranche mince, coupée en long dans du gibier ou de la volaille. Découper un canard en levant des aiguillettes.
Par ext. Une aiguillette de bœuf. Spécialt. Partie du romsteck.
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AIGUILLEUR (u se prononce) n. m. xixe siècle. Dérivé d’aiguiller.
ch. de fer. Agent chargé de surveiller et de manœuvrer les aiguillages sur les voies ferrées. Poste, cabine d’aiguilleur. Par anal. aéron. Aiguilleur du ciel, contrôleur de la navigation aérienne.
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AIGUILLIER (u se prononce) n. xiiie siècle, au sens 1. Dérivé d’aiguille.
1. N. m. Étui à aiguilles.
2. Aiguillier, aiguillière, personne qui fabrique des aiguilles.
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AIGUILLON (u se prononce) n. m. xie siècle, aiguillon, aux sens 1 et 4. Du latin populaire aculeo, ‑onis, dérivé du latin classique aculeus, « aiguillon ». Refait en aiguillon d’après aigu.
1. Long bâton pointu, muni d’une pointe de fer, utilisé pour piquer les bœufs et les faire avancer (on dit parfois Aiguillade). L’aiguillon du bouvier. Toucher avec l’aiguillon. Regimber sous l’aiguillon.
2. zool. Chez les Hyménoptères et certains Arachnides, dard creux situé à l’extrémité de l’abdomen et par où s’épanche un liquide venimeux. Les abeilles laissent ordinairement leur aiguillon dans la piqûre. L’aiguillon crochu du scorpion.
3. bot. Piquant qui, contrairement à l’épine, ne prend pas naissance dans le corps ligneux de la plante, mais dans l’écorce. Les aiguillons des rosiers, des ronces, des acacias se détachent facilement.
4. Fig. et litt. Excitant, stimulant. L’attrait de la gloire est un puissant aiguillon. L’intérêt est le seul aiguillon qui puisse le faire agir. L’aiguillon de la nécessité. L’aiguillon de la chair, les sollicitations de la chair.
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AIGUILLONNER (u se prononce) v. tr. xiie siècle. Dérivé d’aiguillon.
Piquer un animal avec l’aiguillon pour le faire avancer. Aiguillonner un attelage de bœufs. Fig. Stimuler. Aiguillonner le courage des troupes. Ces propos l’ont aiguillonné. Si on ne l’aiguillonnait de temps à autre, il n’agirait jamais.
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AIGUISAGE ou AIGUISEMENT n. m. xiie siècle, aiguisement ; xve siècle, aiguisage. Dérivés d’aiguiser.
Action d’aiguiser ; résultat de cette action. L’aiguisage d’une faux, d’un canif.
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AIGUISER v. tr. xie siècle. Du latin populaire *acutiare, issu du bas latin acutare, dérivé du latin classique acutus, « aigu ».
1. Rendre aigu et tranchant. Une meule, une pierre à aiguiser. Aiguiser le fer d’une lance. Aiguiser la pointe d’un couteau, le tranchant d’un sabre. Aiguiser la lame d’un poignard. Aiguiser des ciseaux.
Expr. fig. Aiguiser ses couteaux, se préparer au combat. Aiguiser sa plume, s’apprêter à engager une polémique. Aiguiser une épigramme, en rendre le trait plus piquant, plus méchant.
2. Stimuler, rendre plus vif. Le grand air aiguise l’appétit. Ce conteur a l’art d’aiguiser la curiosité de ses auditeurs. Aiguiser la jalousie, l’enthousiasme. Aiguiser la rancune, la haine. Par ext. Rendre plus pénétrant. Aiguiser l’ouïe, la vue, le goût de quelqu’un. L’intelligence s’aiguise aux leçons de ce maître.
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AIGUISEUR, ‑EUSE adj. et n. xive siècle. Dérivé d’aiguiser.
1. Adj. Qui sert à aiguiser. Un cylindre aiguiseur.
2. N. Personne qui aiguise. Un aiguiseur de couteaux. Une meule d’aiguiseur. En apposition. Ouvrier aiguiseur.
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* AIGUISOIR n. m. xve siècle. Dérivé d’aiguiser.
Outil servant à aiguiser.
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AIL (se prononce âye) n. m. (pl. Ails ou, vieilli, Aulx, prononcé au). xiie siècle. Du latin allium.
1. Plante dont les bulbes, à odeur et à goût très forts, sont composés de plusieurs gousses réunies sous une enveloppe commune. Ail cultivé, ail sauvage. Une tête d’ail. Une gousse d’ail. Un gigot de mouton à l’ail. Frotter son pain d’ail. Un saucisson à l’ail. Sentir l’ail.
2. Genre de plantes de la famille des Liliacées qui, outre l’ail proprement dit, comprend comme espèces principales l’oignon, l’échalote, la ciboulette, etc.
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AILANTE n. m. xviiie siècle, ailanthe ; xixe siècle, ailante. Emprunté, par l’intermédiaire du latin scientifique ailanthus, d’un mot de la langue des Moluques, composé de ai, « arbre », et lanit, « ciel ».
bot. Arbre ornemental de la famille des Simarubacées, originaire de l’Extrême-Orient, aux fleurs jaune verdâtre. L’ailante glanduleux ou vernis du Japon.
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AILE n. f. xiie siècle, ele ; xve siècle, aile. Du latin ala.
I. Organe du vol. 1. Chacun de ces organes, existant par paires sur le corps des oiseaux, de nombreux insectes, de quelques mammifères. Les ailes des oiseaux sont revêtues de plumes, celles des chauves-souris sont membraneuses. Les ailes d’un papillon. L’oiseau s’envola d’un coup d’aile. Un vif battement d’ailes. Ouvrir, étendre, déployer ses ailes. Partir, voler, s’envoler à tire d’aile, en battant des ailes avec force. Un oiseau qui ne bat que d’une aile, qui bat de l’aile, qui traîne l’aile, qui, blessé ou malade, a peine à voler. Spécialt. Cet organe dévié de sa fonction ordinaire. L’autruche et le casoar ont des ailes atrophiées qui ne leur permettent pas le vol mais facilitent leur course. Les ailes du manchot lui servent à nager. Par ext. Membrane servant de parachute chez certains mammifères, tels que l’écureuil volant, ou de nageoire chez certains poissons, tel l’exocet.
2. Par anal. Attribut entrant dans la représentation de certains êtres surnaturels, mythologiques ou allégoriques. On figure ordinairement les anges avec des ailes. Les ailes du cheval Pégase. Les ailes de Mercure. Les ailes de Cupidon. Les ailes de la Victoire, de la Renommée.
3. Expr. fig. Sous l’aile de, sous la protection de. Il a pris son neveu sous son aile. Les ailes, l’aile du Seigneur, la protection de Dieu. Avoir des ailes, aller vite. Donner des ailes à quelqu’un, augmenter sa vitesse ; le rendre joyeux et plein d’allant. La peur lui donna des ailes. L’amour lui donne des ailes. Voler de ses propres ailes, se passer de l’aide, du secours d’autrui. Vouloir voler sans avoir d’ailes, entreprendre une tâche au-dessus de ses forces. Ne battre plus que d’une aile, battre de l’aile, être affaibli ; connaître de sérieuses difficultés. Depuis sa maladie, il ne bat plus que d’une aile. Son entreprise bat de l’aile. Dans ce pays, la sidérurgie bat de l’aile. Avoir du plomb dans l’aile ou, ellipt. et vieilli, en avoir dans l’aile, être atteint dans sa santé, son moral ; se trouver dans quelque disgrâce. Avoir un coup dans l’aile (fam.), être ivre. Rogner, arracher, couper les ailes à quelqu’un, lui ôter de ses facultés ou de ses moyens ; lui retrancher de son autorité, de son crédit. Se brûler les ailes, subir un échec pour avoir pris un risque excessif. Tirer une plume de l’aile à quelqu’un (vieilli), lui soutirer quelque chose. Expr. proverbiale. Le mal a des ailes, il arrive promptement.
4. cuis. Dans une volaille, morceau comprenant le membre antérieur avec la partie charnue attenante au haut de la carcasse. Désirez-vous l’aile ou la cuisse ? Servir une aile de perdreau. Le blanc de l’aile. Aile d’oie confite, salée, fumée.
II. Objet dont la forme ou la destination évoque celle d’une aile d’oiseau. 1. techn. Aile d’un moulin à vent, châssis entoilé qui, mis en mouvement par le vent, fait tourner l’arbre.
2. aéron. Chacune des surfaces planes fixées de part et d’autre de la carlingue d’un avion et qui assurent sa sustentation. Aile profilée. Aile en delta, en flèche. Par méton. Vieilli. Les Ailes, la flotte aéronautique civile ou militaire d’un pays.
Spécialt. Aile libre, engin formé d’une voilure en matière synthétique tendue sur une armature triangulaire et d’un harnais auquel on se suspend, et qui permet de planer. L’aile libre est communément appelée deltaplane.
III. Ce qui se déploie, se développe plus ou moins symétriquement des deux côtés d’un ensemble. 1. anat. Chacune des deux parties d’un organe ou d’un os quand elles sont disposées symétriquement. Les ailes du nez, situées de chaque côté de l’arête. Les ailes du sacrum.
2. archit. Construction flanquant le corps principal d’un édifice, soit dans son alignement, soit en retour d’équerre, soit en arc de cercle. Les deux ailes d’un château. L’aile droite du bâtiment a été endommagée par un incendie.
3. p. et ch. Aile de pont, chacune des évasures incurvées ou à pans coupés qu’on pratique aux extrémités d’un pont.
4. théâtre. Aile de théâtre, chacun des espaces situés de part et d’autre de la scène, et qui servent aux mouvements des décors et aux déplacements des personnes.
5. automobile. Partie de la carrosserie qui enveloppe et protège chaque roue. Ailes avant, ailes arrière. Emboutir une aile. Expr. Prendre un virage sur l’aile, le prendre si vite que la force centrifuge fait pencher la voiture.
6. milit. Chacune des extrémités d’une formation terrestre ou navale disposées à droite et à gauche du centre, face à l’ennemi. Enveloppement par l’aile. Manœuvrer par les ailes. Aile marchante, celle qui, dans une manœuvre de conversion, est la plus éloignée du pivot et décrit le plus large arc de cercle. Par anal. L’aile marchante d’un parti, d’une église, l’ensemble de ses membres les plus dynamiques.
7. sports. Chacune des extrémités de la ligne d’attaque formée par les joueurs d’une équipe de football, de rugby, etc. L’aile droite. L’aile gauche. Jouer à l’aile, y être affecté ou y intervenir. Changer d’aile, faire passer le jeu d’une aile à l’autre. En apposition. Un trois-quarts aile.
8. polit. Aile droite, aile gauche, tendance la plus conservatrice, la plus progressiste d’un mouvement, d’un parti. Cette décision mécontenta l’aile droite du parti.
9. costume. Bord latéral d’une coiffure. Les ailes d’une cornette.
10. bot. Chacun des deux pétales latéraux des fleurs de Papilionacées.
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AILÉ, ‑ÉE adj. xiie siècle, alez ; xve siècle, ailé. Dérivé d’aile.
Qui a des ailes ; qui est représenté avec des ailes. Des fourmis ailées. Un monstre ailé. Litt. La gent ailée, les oiseaux. bot. Qui est garni de prolongements en forme d’aile. Le fruit ailé de l’érable.
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AILERON n. m. xive siècle, aleron au sens 1. Dérivé d’aile.
1. zool. Chez l’oiseau, extrémité de l’aile où sont fixées les grandes plumes. Les ailerons d’un pigeon. Par anal. Nageoire de certains poissons. Ailerons de requin.
2. Sorte de petite aile. Les ailerons d’une flèche, les petites ailes en plumes, en fer ou en toute autre matière qui en garnissent la tige. Les ailerons d’une fusée. aéron. Partie mobile placée à l’arrière de chaque aile et dont le braquage permet à l’avion de virer. – marine. Aileron stabilisateur, chacune des pièces planes qui, placées perpendiculairement à la coque d’un navire, assurent son équilibre.
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AILETTE n. f. xiie siècle, alete, elete, « petite aile d’oiseau ». Diminutif d’aile.
1. balist. Chacun des tenons fixés à l’arrière d’un projectile afin d’équilibrer et d’assurer son mouvement de rotation. Torpille à ailettes.
2. Dans les radiateurs et les appareils frigorifiques, chacune des lamelles destinées à accroître la surface de rayonnement de la chaleur ou du froid. Radiateur à ailettes. Tubes à ailettes.
3. Aube d’un mécanisme rotatif.
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* AILIER n. m. xxe siècle. Dérivé d’aile.
1. Dans les sports d’équipe (football, rugby, basket-ball, etc.), joueur placé à chacune des extrémités de la ligne d’attaque. Ailier droit. Ailier gauche.
2. aviation militaire. Dans un vol en patrouille, avion placé à l’extérieur et en retrait par rapport au chef de la patrouille.
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AILLADE n. f. xvie siècle. Emprunté de l’ancien provençal alhada, dérivé de alh, « ail », issu du latin allium.
1. Sauce vinaigrette à base d’ail.
2. Croûton de pain frotté d’ail et trempé dans de l’huile d’olive (on dit aussi Chapon).
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* AILLER v. tr. xxe siècle. Dérivé d’ail.
Garnir ou frotter d’ail. Ailler un gigot, du fromage frais, un croûton de pain grillé.
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AILLEURS adv. de lieu. xie siècle, ailurs. Probablement issu, avec un ‑s adverbial, du latin populaire *aliore, dans une locution comme *in aliore loco, « dans un autre lieu ».
1. En un autre lieu. Cherchez ailleurs ! S’il ne se trouve pas bien où il est, que ne va-t-il ailleurs ? Nulle part ailleurs vous ne trouverez mieux. Spécialt. Chez d’autres auteurs, dans un autre livre, dans un autre passage. Cette expression ne se rencontre guère ailleurs que chez Villon. J’ai lu ailleurs que ce récit était controuvé. Nous avons dit ailleurs ce que valaient de telles hypothèses. Fig. Être ailleurs, avoir l’esprit ailleurs, être distrait. Répétez, je vous prie, j’étais ailleurs. Avoir l’air ailleurs. Litt. Aimer ailleurs, aimer une autre personne.
D’ailleurs, d’un autre endroit. On vient d’ailleurs pour le consulter. Vous rencontrerez nos amis de Lyon et d’ailleurs. Fig. D’une autre cause, d’un autre motif. Son mécontentement ne vient pas de là, il vient d’ailleurs.
Par ailleurs, par une autre voie. Ne passez pas par là : il y a des travaux ; passez par ailleurs. Fig. J’ai su par ailleurs qu’il allait se marier.
2. Loc. adv. D’ailleurs. Avec une valeur concessive dans une argumentation. Du reste. Je vous apporterai d’ailleurs la preuve de ce que j’affirme. Ce tableau, fort beau d’ailleurs, n’a pas plu au public.
Par ailleurs, d’autre part, d’un autre point de vue, pour le reste. C’est une affaire dont, par ailleurs, j’ignore tout.
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AILLOLI n. m. xixe siècle. Emprunté du provençal moderne aioli, composé de ai, « ail », et oli, « huile ».
cuis. Préparation avec ou sans œuf faite d’ail pilé au mortier et d’huile d’olive versée goutte à goutte. L’ailloli accompagne certains mets provençaux. Par méton. Mets accompagné de cette préparation. Un ailloli de morue. (On écrit aussi Aïoli.)
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AIMABLE adj. xiie siècle, amable, jusqu’au xvie siècle. Du latin amabilis, dérivé de amare, « aimer ». Devenu aimable d’après aimer.
1. Qui est digne d’être aimé. La vertu est aimable. Aimez tout ce qui est aimable.
2. De nature à plaire. Une figure aimable à regarder. Tâcher de rendre la vie aimable. Les principes d’une morale aimable. Des manières aimables. Un site aimable. Iron. Un aimable sans-gêne, un aimable désordre.
3. Qui s’efforce de faire plaisir ; gracieux, avenant. Se montrer aimable avec tous. C’est une femme très aimable. C’est l’homme le plus aimable qui soit. Subst. Faire l’aimable, affecter un empressement exagéré. Dans une formule de politesse. Vous seriez bien aimable de parler en ma faveur. Soyez assez aimable, je vous prie, pour fermer la fenêtre. C’est très aimable à vous d’être venu.
Par méton. Des paroles aimables. Dis-lui quelque chose d’aimable. J’ai reçu une lettre fort aimable. Il m’a parlé sur un ton peu aimable.
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AIMABLEMENT adv. xive siècle. Dérivé d’aimable.
D’une manière aimable. Sourire aimablement. Accueillir aimablement ses invités. Répondre aimablement.
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I. AIMANT, ‑ANTE adj. xviie siècle. Participe présent d’aimer.
Enclin à aimer. Il est d’un caractère aimant. Une personne très aimante.
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II. AIMANT n. m. xiie siècle, aiemant, aïmant, « diamant ». Du latin populaire *adimas, ‑antis, altération du latin classique adamas, ‑antis (du grec adamas, « fer très dur, acier », puis « diamant ») et qui a pris aussi en gallo-roman le sens de « pierre d’aimant ».
phys. Corps possédant un champ magnétique extérieur et dont une des propriétés est d’attirer le fer. Aimant naturel, permanent, artificiel. Électro-aimant, voir ce mot. Fig. Ce qui attire et attache. Le pouvoir est un aimant presque irrésistible.
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AIMANTATION n. f. xviiie siècle. Dérivé d’aimanter.
phys. Action d’aimanter ; résultat de cette action. Aimantation temporaire, aimantation permanente. Aimantation résiduelle ou rémanente. Aimantation spontanée. Courbe d’aimantation.
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AIMANTER v. tr. xive siècle. Dérivé d’aimant.
Donner à un corps les propriétés d’un aimant. Aimanter de l’acier, du chrome. L’aiguille aimantée d’une boussole. Les regards des spectateurs étaient comme aimantés par ce couple de danseurs.
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AIMER v. tr. (j’aime, aimé-je , nous aimons ; j’aimais, nous aimions ; j’aimai ; j’aimerai ; j’aimerais ; aime, aimons ; que j’aime ; que j’aimasse ; aimant ; aimé). xe siècle, d’abord amer, jusqu’au xve siècle (voir Amant). Du latin amare. Refait en aimer sur les formes accentuées telles que aime.
I. Éprouver pour quelqu’un une inclination tendant à l’union. 1. Être porté, attiré, entraîné vers quelqu’un par un penchant instinctif fait de désir et de sympathie mêlés. Elle n’a jamais aimé que son mari. Aimer une femme, sa femme. Elle a été beaucoup aimée. Il ne l’aime plus. Pron. S’aimer d’amour. S’aimer physiquement. Il s’aiment chastement, platoniquement. Ils s’aiment à la folie, passionnément. Cette nuit-là, ils s’aimèrent, ils s’unirent charnellement.
Absolt. Le temps, l’âge d’aimer. L’art d’aimer. Le mal d’aimer. Elle a beaucoup aimé, elle a eu de nombreux amants.
2. S’attacher à un être, se donner à lui, se dévouer à lui, en allant jusqu’à préférer son bonheur au sien propre. Aimer Dieu par-dessus toutes choses. Cette mère aimait son enfant à la folie. Aimer tendrement, de tout son cœur, plus que soi-même. Le bonheur d’aimer. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Qui m’aime, me suive ! Pron. Cet homme s’aime trop pour aimer les autres.
Prov. Qui aime bien, châtie bien. Qui m’aime aime mon chien, quand on aime une personne, on aime tout ce qui lui appartient.
II. Apprécier, estimer bon ou beau, trouver agréable. Aimer la société des gens intelligents. Il aimait le confort, le silence, la solitude. Aimer la musique, la poésie. Aimer les livres. Aimer les femmes. Aimer les honneurs. Elle aime la compagnie des animaux. J’aime ce ton de franchise. Elle n’aime pas travailler seule. Il aime rire, chanter et danser. Elle n’aime pas qu’on la flatte. Je n’aime pas beaucoup qu’on se moque de moi. Litt. Aimer à. Il aime à parler de peinture. J’aime à croire que vous ne nous oublierez pas. Vieilli. Aimer de. Il aime d’être obéi. Fam. J’aime quand il fait froid.
En parlant des animaux. Le chien aime son maître.
En parlant des végétaux. Se plaire dans un endroit donné et y prospérer. La vigne aime le soleil. Les oliviers n’aiment pas les sols humides.
Spécialt. Apprécier le goût d’un aliment. J’aime beaucoup le chocolat. Cet enfant aime les bonbons. Il n’est pas difficile à nourrir, il aime tout.
Loc. verb. Aimer autant, aimer mieux, préférer. Dans ces conditions, j’aime autant m’en aller. Aimez-vous la montagne ? J’aime mieux la mer.
Prov. Quand on n’a pas ce que l’on aime, il faut aimer ce que l’on a.
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AINE n. f. xiie siècle. Du latin populaire *inguinem, accusatif masculin substitué au latin classique inguen, inguinis, neutre.
anat. Partie du corps située entre le haut de la cuisse et le bas-ventre. Il fut blessé à l’aine. Hernie de l’aine ou inguinale. Pli de l’aine, pli de flexion de la cuisse sur l’abdomen.
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AÎNÉ, ‑ÉE adj. et n. xiie siècle, ainz né, einzné, « né avant, ancien ». Composé de l’adverbe de l’ancien français ainz, « avant, auparavant » (du latin populaire *antius, comparatif du latin classique ante, « avant »), et de né.
I. Adj. 1. Qui est né le premier dans une famille. Son fils aîné. Sa fille aînée. Par ext. La branche aînée d’une maison, celle qui a un aîné pour tige, celle qui descend de l’aîné. Fig. Le fils aîné de l’Église, titre donné aux rois de France, à partir de la conversion de Clovis. La fille aînée de l’Église, la France.
2. En parlant d’un frère ou d’une sœur. Qui est plus âgé. Mon frère aîné. Votre sœur aînée. Vos deux frères aînés. S’emploie après le nom de famille, pour distinguer l’un de l’autre deux frères. Coquelin aîné, Constant Coquelin, à distinguer de son frère Ernest, Coquelin cadet, lui aussi acteur.
II. N. L’aîné, l’aînée. 1. Dans une famille, l’enfant né le premier, par rapport aux autres, à un autre. Elle est l’aînée de quatre enfants. L’aîné des garçons, l’aînée des filles, le plus âgé des garçons, la plus âgée des filles. L’aîné de mes frères. Mon aîné. Votre aîné. La cadette est plus bavarde que l’aînée.
2. Personne plus âgée qu’une autre. Je suis votre aînée de cinq ans au moins. Il est mon aîné et je suis le vôtre. Par ext. Personne qui est plus ancienne qu’une autre dans une carrière, une compagnie, etc. Vous êtes mon aîné dans ce métier. Au pluriel, sans complément. Nos aînés, les générations qui nous précèdent. Ces jeunes soldats se montrèrent dignes de leurs aînés.
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AÎNESSE n. f. xiiie siècle, ainsneece. Dérivé d’aîné.
Priorité d’âge d’un fils ou d’une fille par rapport aux autres enfants d’une famille. Ne s’emploie guère que dans l’expression : Droit d’aînesse, privilège attaché à cette priorité. Ésaü vendit son droit d’aînesse à Jacob pour un plat de lentilles. Expr. fig. Vendre son droit d’aînesse pour un plat de lentilles, préférer à une haute mission des avantages matériels immédiats.
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AINSI adv. xie siècle, einsi, ensi. Composé de l’ancien français ainz, « avant, auparavant » (voir Aîné), d’où « plutôt, de préférence », et de si, « ainsi », du latin sic.
I. Adv. de manière. De cette façon. Ayant ainsi parlé, il se rassit. La chose est ainsi, se passa ainsi. Ainsi l’a voulu la destinée. Ainsi va le monde. Je suis ainsi fait. Si j’ose m’exprimer ainsi ou pour ainsi dire, formules servant à atténuer une affirmation. Ses créanciers ne lui ont laissé, pour ainsi dire, que sa chemise. Parfois synonyme de donc, avec une nuance consécutive. Ainsi vous refusez. Ainsi il est parti ou ainsi donc il est parti. S’il en est ainsi, marque une condition douteuse. S’il en est ainsi, il a eu raison de s’abstenir. Puisqu’il en est ainsi, constate un fait. Litt. Suivi d’un subjonctif dans la proposition principale ou indépendante, sert à exprimer un souhait. Ainsi périssent les ennemis de la Patrie ! Ainsi soit-il ! dans les prières, formule rituelle de conclusion.
II. Adv. de comparaison. Vieilli. De la même façon. (Le second membre de la comparaison est souvent annoncé par comme.) Comme le firent les deux chèvres de la fable, ainsi aucun d’eux ne voulut céder le passage. Parfois ellipt. Tout est fragile et éphémère ; ainsi de nous. Il en fut ainsi de votre père ; ainsi de vous. Ainsi des autres choses, ainsi du reste.
Loc. adv. Et ainsi de suite, et de même pour la suite.
III. Ainsi que, loc. conj. 1. De la manière que, de la manière dont ; comme. Cela s’est passé ainsi que je vous l’ai dit. Ainsi que vous l’aviez prévu, il a manqué le train.
2. De même que. (Ainsi que introduit alors une comparaison.) Le paysan s’appliquait à son labour ainsi que l’avaient fait ses ancêtres.
3. Aussi bien que. Je me plains de vous ainsi que de lui. Lorsque deux sujets sont joints par ainsi que, le premier règle seul l’accord s’il exprime l’idée dominante ; dans le cas contraire, le verbe se met au pluriel. Ce pays, ainsi que le nôtre d’ailleurs, traverse une profonde crise. La réserve ainsi que la courtoisie sont des qualités appréciées de tous.
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* AÏOLI n. m. Voir Ailloli.
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I. AIR n. m. xiie siècle. Du latin aer, aeris.
1. phys. chim. Mélange gazeux constituant l’atmosphère terrestre. L’air sec contient 78 % d’azote, 21 % d’oxygène, 1 % d’argon et de gaz rares. L’air atmosphérique contient toujours de la vapeur d’eau et du dioxyde de carbone ou gaz carbonique. Dans les cosmogonies anciennes, l’air était un des quatre éléments constitutifs de l’Univers. La première analyse de l’air fut faite par Lavoisier en 1777. La pression de l’air diminue en altitude. La pesanteur, la circulation de l’air. Une couche d’air, une bulle d’air.
2. techn. Air comprimé, air dont le volume a été réduit par compression. Pistolet à air comprimé. Air liquide, air liquéfié permettant d’obtenir et de maintenir des températures très basses. Air conditionné, air dont on règle la température et le degré hygrométrique. Matelas d’air, espace ménagé entre deux parois pour atténuer les bruits. Coussin d’air, voir Coussin. Chambre à air, voir Chambre. Filtre à air, voir Filtre.
3. L’air, considéré comme un élément nécessaire à la vie. La plupart des plantes et des animaux ont besoin d’air. On manque d’air, ici. Donner de l’air à une chambre. Renouveler, changer l’air d’une salle, ouvrir les fenêtres. Le grand air, endroit où l’on respire bien, où l’air est pur. Vivre au grand air. Des activités de plein air, pratiquées dehors. Prendre l’air et, fam., un bol d’air, faire, par hygiène, une brève promenade, un séjour en un lieu plus sain. Le médecin lui conseille de changer d’air, un changement d’air. Fig. et fam. Ce milieu me pèse, j’ai besoin de changer d’air.
Loc. adv. En plein air, à l’extérieur.
Expr. fig. Vivre de l’air du temps, avoir très peu de besoins matériels.
4. L’air, considéré du point de vue de sa qualité. La pureté, la salubrité, la pollution de l’air. Air sain, malsain, vivifiant. Respirer l’air marin, l’air pur des bois, de la montagne. Bon air, mauvais air. L’air de ce pays est excellent. Un air vif, glacé, sec, doux, tempéré, léger. Un air lourd, chaud, brûlant, humide, étouffant, pollué, confiné, vicié, empesté. Le fond de l’air est frais.
5. L’air, en tant que fluide en mouvement. Il y a beaucoup trop d’air ici, je rentre. Se mettre à l’abri de l’air. Il n’y a pas un brin d’air, pas un souffle d’air. L’air agitait les feuilles. Il vient de l’air par cette fenêtre. Un filet d’air glacial passait sous la porte. Faire un appel d’air. Établir un courant d’air et, fig. et fam., se transformer en courant d’air, s’éclipser. Ménager une prise d’air. Installer une bouche d’air. La déflagration provoqua un déplacement d’air et, fig. et fam., déplacer de l’air, remuer l’air, s’agiter, faire l’important. Loc. À l’air libre, dehors, dans un espace où l’air circule librement.
Expr. fig. Être libre comme l’air, se déplacer à son gré, être maître de son temps. Jouer la fille de l’air, voir Fille. Il y a de l’orage dans l’air, le temps est très orageux et, fig. et fam., la situation est tendue et risque de se terminer par des querelles, des troubles. Il y a de la révolte, de la grogne dans l’air. Cette idée est dans l’air, dans l’air du temps, elle est très répandue.
6. L’air, en tant qu’espace dans lequel nous nous mouvons et où se meut tout ce qui vole. (Le pluriel est littéraire.) Fendre l’air, aller très vite. La flèche fendait l’air. La buse planait dans les airs. Le roi des airs (litt.), l’aigle. Les sylphes sont des esprits de l’air. Remplir l’air de ses cris. Battre l’air de ses ailes, de ses mains. Fig. Ne faire que battre l’air, se donner inutilement de la peine pour quelque chose. Se donner de l’air, se dérober, prendre la fuite ; prendre ses distances.
Loc. En l’air. Vers le haut. Jeter une pièce en l’air. Regarder en l’air. Levé, relevé. Police ! les mains en l’air ! La grue demeurait immobile, une patte en l’air. Fig. Sans fondement, sans conséquence. Des paroles, des propos, des menaces, des projets en l’air. En effervescence. À cette nouvelle, toute la ville fut en l’air. En désordre. Dans sa chambre, tout avait été mis en l’air, tout était en l’air. Expr. Avoir toujours un pied en l’air, être toujours prêt à partir. Avoir le nez en l’air, être distrait, ne pas faire attention. Être tête en l’air, être distrait, étourdi.
aéron. Espace dans lequel se meuvent les avions, les hélicoptères, etc. La conquête de l’air, des airs. Les routes de l’air. Transport par air, par avion. L’avion a pris l’air à dix heures, a décollé à dix heures. L’armée de l’air, l’ensemble des forces aériennes. École de l’air, où sont formés les officiers de l’armée de l’air. Une hôtesse de l’air, chargée, à bord d’un avion, de s’occuper des passagers. Avoir le mal de l’air, ressentir, au cours d’un vol, un malaise analogue au mal de mer. Trou d’air, courant atmosphérique descendant qui provoque une brusque perte d’altitude d’un avion en vol.
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II. AIR n. m. xvie siècle. Emploi figuré du mot précédent.
1. Façon d’être, de paraître, d’apparaître ; manière de parler, d’agir, de marcher, de se tenir, de s’habiller, de se conduire dans le monde ; maintien, contenance, mine, comportement. À l’air dont il marche, dont il entre et dont il sort, de l’air dont il parle, dont il agit, dont il se conduit, on peut juger que… De l’air dont il s’y prend, il aura de la peine à réussir. Dire les choses d’un certain air. Je trouve à cette femme un air renfrogné. Elle trouvait à ces hommes un air distingué, un air de distinction. Il lui trouvait l’air d’une grande dame. Il se donne des airs de jeune homme. Prendre un air narquois, pincé, condescendant. Elle prenait des airs de supériorité, de petits airs entendus. Il prit un air de circonstance. Prendre des airs, se donner des airs, se donner de grands airs, affecter, prendre un ton, des manières au-dessus de son état, de sa condition, de sa fortune.
équit. Surtout au pluriel. Manière dont le cavalier fait aller son cheval. Air relevé, allure, obtenue par dressage, d’un cheval qui lève très haut les pieds. Ce cheval va à tous airs, c’est un cheval que l’on manie comme on veut.
2. Avec le verbe Avoir. Avoir grand air. Avoir bon air, mauvais air. Avoir un air simple, hautain. Elle a toujours un air enjoué qui rend sa fréquentation fort agréable. Il a parfois des airs de voyou ou, ellipt., des airs voyou. En parlant d’une chose. La maison avait un air de fête.
Avoir l’air, suivi d’un adjectif épithète. Dans les cas où air garde son sens plein, où un autre verbe (prendre, se donner) peut se substituer à avoir et où un air, des airs peut remplacer l’air, l’adjectif est épithète et s’accorde avec le mot air. Avoir l’air noble, l’air guerrier, l’air martial. Elle a l’air gracieux. Elles ont l’air niais, l’air ridicule, l’air prétentieux. Ils ont l’air chagrin, l’air méprisant. Vous avez l’air sombre, l’air triste. Elle a l’air tendu des éternels inquiets. Ils ont l’air dur mais le cœur bon.
Loc. verb. Avoir l’air, sembler, paraître. Le sujet peut être une chose. Suivi d’un adjectif qui, attribut, s’accorde avec le sujet. Elle a l’air méfiante, spirituelle. Ils ont l’air imbus de leur personne. Elles ont l’air bonnes, mauvaises. Cette pêche a l’air délicieuse. Cette maison a l’air abandonnée. Ces propositions ont l’air sérieuses. Suivi d’un infinitif introduit par de. Ils ont l’air de bien comprendre. Vous n’avez pas l’air d’aimer cette personne. Elle a l’air d’être rassurée. Il m’a l’air d’aimer cette région. Il m’a l’air de ne pas savoir de quoi il parle. Ce temps n’a pas l’air de lui convenir. Suivi d’un substantif introduit par de. Il a l’air d’un parfait honnête homme. Elle m’avait l’air d’une personne sensée. Ce résultat m’a tout l’air d’un désastre.
3. Expr. Un air mi-figue, mi-raisin, un air dont on ne saurait dire s’il exprime la satisfaction ou le mécontentement. Avoir un air de famille, une certaine ressemblance. L’oncle et le neveu ont un air de famille. Avoir un faux air de, une ressemblance trompeuse avec. Elle avait un faux air de Mona Lisa. Avoir un air de chien battu. Avoir, prendre un air de sainte nitouche, des airs de sainte nitouche, affecter une parfaite innocence. Sans avoir l’air d’y toucher, en feignant de se désintéresser de la question. Sans en avoir l’air, ou sans avoir l’air de rien, sournoisement, en feignant de ne pas songer à une chose alors que, précisément, c’est à elle que l’on pense. Il n’avait l’air de rien mais il écoutait attentivement ce que vous lui disiez. Cela n’a l’air de rien, cela semble insignifiant.
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III. AIR n. m. xviie siècle. Francisation de l’italien aria, emploi spécialisé de aria, « aspect, expression », lui-même emprunté de l’ancien français aire (voir Débonnaire).
mus. Mélodie vocale ou instrumentale. Chanter un air ancien. Un air entraînant. Un air à la mode. Un air de danse. Un air de jazz. Jouer un air. Chantonner, fredonner, siffler un air. Un air de flûte, un air de violon, un air joué à la flûte, au violon.
Spécialt. Composition musicale destinée à être chantée ; chanson. Air de cour, petite composition pour voix seule et luth ; mélodie d’un tour galant et précieux. Air d’opéra, fragment lyrique destiné aux solistes des grands rôles. L’air des Bijoux, dans le Faust de Gounod. Air à boire, chanson à boire.
Expr. Jouer à quelqu’un un air de sa façon, lui jouer un mauvais tour. N’être pas dans l’air, ne pas chanter exactement un air, détonner. Jouer toujours le même air, se répéter. L’air et la chanson, l’apparence et la réalité. En avoir l’air et la chanson, être réellement ce qu’on paraît. Prov. C’est l’air qui fait la chanson, c’est le ton qui donne leur vrai sens aux paroles. L’air ne fait pas la chanson, la forme a moins d’importance que le fond.
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AIRAIN n. m. xiie siècle, araim, arain. Du latin populaire *aramen, dérivé du latin classique aes, aeris, « bronze ». Refait en airain d’après le latin.
métall. Alliage renfermant surtout du cuivre et, en quantités variables, du zinc, de l’étain ou d’autres métaux, plus souvent désigné sous le nom de Bronze. Vase d’airain. Épée d’airain. Casque d’airain. Statue d’airain. Graver sur l’airain. Par méton. Litt. Objet d’airain. L’airain pieux qui résonne, les cloches.
myth. L’âge d’airain, l’âge intermédiaire entre l’âge d’argent et l’âge de fer. (voir Âge.)
Expr. fig. Un front d’airain, une extrême impudence ; une fermeté inébranlable. Il faut avoir un front d’airain pour oser soutenir une pareille fausseté. Opposer à l’adversité un front d’airain. Avoir un cœur d’airain, être impitoyable. Un siècle d’airain, des temps malheureux et durs. écon. Loi d’airain des salaires, selon certains théoriciens du socialisme, contrainte inhérente au capitalisme, qui limiterait au minimum vital le salaire du prolétaire.
Prov. Les injures s’écrivent sur l’airain et les bienfaits sur le sable, on se souvient longtemps des injures et on oublie vite les bienfaits.
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AIRE n. f. xie siècle. Du latin area, « emplacement ».
1. Surface unie et découverte ménagée pour battre le grain.
2. Surface plane d’un rocher où certains oiseaux de proie construisent leur nid. Par ext. Le nid lui-même. Les aigles font toujours leur aire au même endroit. L’aire d’un vautour.
3. Espace plan nettement délimité. Aire d’une maison, surface comprise entre les murs. Aire d’un plancher, enduit de maçonnerie sur lequel on pose le parquet ou le carrelage. Aire d’un pont, partie supérieure sur laquelle on circule. Aire de repos, espace aménagé au bord des autoroutes afin de permettre aux automobilistes de stationner, de se reposer. Aire d’atterrissage, terrain aménagé de façon à permettre l’atterrissage et le décollage des avions. géom. Mesure de la surface d’une figure. L’aire d’un triangle, d’un carré, d’un cercle. Calculer l’aire d’un rectangle. – astron. Surface comprise entre la trajectoire d’un astre autour d’un autre et les lignes droites joignant ces deux astres à deux instants successifs. L’aire est proportionnelle à l’intervalle de temps séparant les deux moments choisis : c’est la seconde loi de Kepler ou « loi des aires ». – marine. Aire de vent, chacune des trente-deux subdivisions de la rose des vents. – anat. Zone, surface. Aire olfactive, chacun des centres corticaux de l’olfaction formés par la terminaison des voies olfactives. Aire visuelle, chacune des zones du cortex cérébral où sont reçus les messages visuels.
4. Domaine, zone. L’aire d’influence d’une religion, d’une civilisation. Aire linguistique, ensemble des lieux où l’on observe le même fait ou le même groupe de faits propres à une langue, à un dialecte. sc. nat. Aire de répartition d’une espèce animale, végétale.
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AIRÉE n. f. xiiie siècle. Dérivé d’aire, au sens 1.
Vieilli. Quantité de gerbes déchargées en une fois sur l’aire. Une airée de froment, de seigle.
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AIRELLE n. f. xvie siècle. Emprunté du cévenol airelo qui remonte au latin atra, « de couleur noire ».
1. bot. Arbrisseau à fleurs rougeâtres, de la famille des Vacciniées, qui porte de petites baies comestibles d’un noir violacé, légèrement acides.
2. Fruit de cet arbrisseau. Confiture d’airelle, ou d’airelles.
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AIRER v. intr. xve siècle. Contraction de l’ancien français aairier (xiie siècle), dérivé d’aire.
Vieilli. En parlant de certains oiseaux de proie. Faire son nid.
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AIS n. m. xiie siècle. Du latin populaire axis, altération du latin classique assis, « planche ».
1. Planche de bois. Les ais de chêne d’une porte. Scier des ais.
2. reliure. Chacune des deux planchettes de bois recouvertes d’étoffe, de peau, formant les plats des reliures bilatérales. Par ext. Plaque d’une matière quelconque servant à séparer les volumes mis en presse.
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AISANCE n. f. xiiie siècle, au sens de « dépendance d’une maison ». Du latin adjacentia, « environs », participe présent neutre pluriel substantivé de adjacere, « être situé auprès de, être voisin ».
1. Liberté de comportement du corps, de l’esprit. Faire tout avec aisance. Il traite avec aisance les affaires les plus difficiles. Elle a beaucoup d’aisance dans ses manières. Il se présente, il s’exprime avec aisance. J’admire son aisance à parler avec clarté des sujets les plus difficiles.
Spécialt. droit. Aisance de voirie, droit sur les voies publiques reconnu aux riverains. – cout. Donner de l’aisance à un vêtement, lui donner une ampleur telle qu’elle permette des mouvements aisés.
2. État de fortune suffisant pour vivre dans le confort. Il vit dans l’aisance. Il est dans l’aisance. Il jouit d’une honnête aisance. Il doit son aisance à son travail.
3. Au pluriel. Cabinets d’aisances, lieux d’aisances, latrines. Fosse d’aisances, fosse des latrines.
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AISE adj. et n. f. xie siècle, ajjse, « espace vide à côté de quelqu’un » ; xiie siècle, aise, « commodité, agrément ». Du latin populaire adjace(n)s, proprement « se trouvant à proximité », participe présent substantivé de adjacere (voir Aisance).
I. Adj. Content, satisfait. Le plus souvent renforcé par un adverbe. Il fut bien aise, fort aise de s’en tirer à si bon compte. Que je suis aise de vous rencontrer ! J’en suis très aise. Nous en sommes bien aises. Elle est tout aise de cette nouvelle.
II. N. f. 1. État où l’on n’éprouve ni gêne ni contrainte. N’est plus usité en ce sens que précédé de la préposition à. À l’aise. À son aise. Être à son aise, bien à son aise. Mettez-vous dans ce fauteuil, vous serez plus à l’aise. Cinq personnes tiendront à l’aise dans cette voiture. Je ne suis pas à mon aise dans cette veste. Mettez-vous donc à l’aise, à votre aise, débarrassez-vous des vêtements qui vous gênent, qui vous encombrent. Travailler à son aise. Faites cela à votre aise, quand cela vous conviendra. Ellipt. À votre aise, à votre commodité, quand vous voudrez ou, iron., comme il vous plaira. Mettre quelqu’un à son aise, l’encourager, empêcher qu’il n’ait de la timidité ou de l’embarras, faire qu’il soit dans un état de liberté et de familiarité. Il sait mettre les gens à leur aise, à l’aise. Être à l’aise avec quelqu’un, ne pas se sentir gêné en sa présence. C’est un homme agréable et commode, avec qui on est toujours à son aise. N’être pas à son aise, être mal à son aise, être mal à l’aise, se sentir gêné, contraint, embarrassé. Je ne suis pas à mon aise dans une grande assemblée. Cette personne me met mal à l’aise.
Expr. N’en prendre qu’à son aise, ne faire que ce qui plaît, sans tenir compte d’autrui. En prendre à son aise avec quelque chose, ne pas en tenir grand compte. Vous en prenez un peu trop à votre aise avec le règlement. En parler à son aise, sans éprouver les douleurs, les misères dont on parle ; sans se sentir tenu de suivre les conseils qu’on donne. Vivre à son aise, être à son aise, être fort à l’aise, ne pas avoir de difficultés pécuniaires, vivre dans une relative abondance. Advt. Paix et aise (vieilli), en menant une existence tranquille, sans contraintes et sans soucis. Il vit chez lui paix et aise.
2. Au pluriel. Commodités de la vie. Aimer ses aises. Rechercher ses aises. Prendre ses aises, s’installer confortablement, au risque de gêner les autres.
3. Litt. Contentement, joie, plaisir. Être transporté d’aise. Il ne se sent pas d’aise. Cette nouvelle me comble, me remplit d’aise. Soupirer d’aise.
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AISÉ, ‑ÉE adj. xiie siècle. Participe passé de l’ancien français aisier, aiser, « donner ce qui est nécessaire, ce qui met à l’aise ; satisfaire », dérivé d’aise.
1. Qui se fait avec aisance, facilement. Cela est aisé, bien aisé. C’est une chose aisée. Il n’y a rien de si aisé. Des moyens courts et aisés. La critique est aisée. Aisé à, facile à. Cela est aisé à faire. Cela n’était pas aisé à trouver. Un phénomène aisé à observer. Une personne aisée à convaincre. Cela vous est bien aisé à dire, cela vous est facile à dire, ne vous engage à rien. Un homme aisé à vivre, d’un commerce facile et doux.
Impers. Il est aisé de, il est facile de. Il n’est pas aisé de bien écrire. Il est aisé de voir que cela le contrarie.
Par méton. Un chemin aisé, où l’on circule commodément. Vieilli. Un habit aisé, des souliers aisés, un habit, des souliers qu’on met facilement, où l’on est à l’aise. Ces souliers sont trop aisés, ils sont trop larges, ils ne serrent pas assez le pied. Fig. Une morale, une dévotion aisée, une morale, une dévotion relâchée.
2. Où l’on ne sent aucune gêne, aucune contrainte, aucune affectation. Une démarche, une élocution aisée. Des manières aisées. Un style aisé. Une conversation aisée, facile et agréable.
3. Qui jouit d’une situation de fortune lui permettant de vivre assez largement. Un homme aisé. Les classes aisées. Par méton. Une situation aisée.
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AISÉMENT adv. xiie siècle, aisiement. Dérivé d’aisé.
D’une manière aisée. Accomplir aisément sa tâche. Il viendra aisément à bout de ce problème. Un symptôme aisément reconnaissable. Une hypothèse aisément vérifiable. Il se laissera aisément persuader.
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AISSELLE n. f. xiie siècle, asaile ; xiiie siècle, aisselle. Du latin populaire *axella, altération du latin classique axilla.
1. anat. Chacune des deux cavités situées au-dessous de la jonction du bras avec l’épaule. Le creux de l’aisselle.
2. bot. Angle plus ou moins aigu que forme avec la tige un rameau ou une feuille. Certains bourgeons naissent à l’aisselle des feuilles.
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AISSETTE n. f. xive siècle. Dérivé de l’ancien français aisse, du latin ascia, ascea, « cognée, marteau de tailleur de pierre ».
techn. Marteau de couvreur, de tonnelier, dont la tête incurvée présente d’un côté une extrémité à section carrée, de l’autre un large tranchant (on dit aussi Asse, Asseau, Assette ; on écrit aussi Essette).
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*I. AÎTRE n. m. xie siècle. Du bas latin atrium, « portique, parvis de basilique », en latin classique, « pièce principale d’une maison romaine ».
Parvis, enclos, cloître, parfois cimetière autour d’une église. L’aître Saint-Maclou, à Rouen.
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*II. AÎTRES n. m. pl. xe siècle, estras, « cour autour d’une maison ». Du latin extera, « ce qui est à l’extérieur ».
Litt. Les diverses parties d’une maison, considérées dans leur distribution. Il connaît bien les aîtres de cette maison. (On écrit aussi Êtres.)
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AJOINTER v. tr. xiiie siècle, ajointier. Dérivé de joint, participe passé de joindre.
Joindre bout à bout. Ajointer deux tuyaux, deux planches. Pron. Ces tuyaux s’ajointent exactement.
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AJONC n. m. xiiie siècle, agon ; xive siècle, ajonc. Mot berrichon d’origine obscure.
bot. Arbrisseau à feuilles épineuses et à fleurs jaunes, de la famille des Papilionacées. Les ajoncs croissent surtout sur les sols siliceux des collines. L’ajonc est parfois appelé genêt épineux ou jonc marin.
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* AJOUR n. m. xixe siècle. Déverbal d’ajourer.
En architecture, en broderie, partie évidée laissant passer le jour.
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AJOURÉ, ‑ÉE adj. xviie siècle. Composé de la préposition à et de jour.
Qui est percé à jour. La flèche ajourée d’une église. Balcon ajouré. Dentelle ajourée. hérald. Pièce ajourée, pièce où une ouverture laisse voir l’émail du champ.
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AJOURER v. tr. xixe siècle. Tiré d’ajouré.
Percer, orner d’ajours, de jours. Ajourer du bois, une balustrade. Ajourer une pièce de lingerie.
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AJOURNEMENT n. m. xiiie siècle, ajournement, au sens 1. Dérivé d’ajourner. Au sens 2 (xviiie siècle), sous l’influence de l’anglais adjournement.
1. droit. Vieilli. Assignation à comparaître au jour dit devant un tribunal. Exploit d’ajournement.
2. Le fait de reporter ou d’être reporté à un autre jour, à une date ultérieure. L’ajournement d’un voyage, d’une décision. L’ajournement d’un mariage, d’un projet, d’un procès. On a demandé l’ajournement de la délibération. L’ajournement d’une réunion à huitaine, à quinzaine. Repousser l’ajournement. D’ajournement en ajournement, le projet n’a jamais été examiné par l’Assemblée. Spécialt. Le fait d’ajourner un candidat à un examen, un conscrit. Le jury a prononcé l’ajournement de plus de la moitié des candidats. Le conseil de révision décida l’ajournement de ce conscrit.
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AJOURNER v. tr. xiiie siècle, au sens 1. Dérivé de jorn, forme ancienne de jour. Au sens 2 (xviiie siècle), sous l’influence de l’anglais to adjourn, « différer (une séance) ».
1. droit. Vieilli. Assigner quelqu’un à comparaître devant un tribunal à une date précise. Ajourner des témoins.
2. Remettre à une date ultérieure. Ajourner un rendez-vous. Ajourner le vote d’une motion. La séance fut ajournée au lendemain. Spécialt. Ajourner un candidat, refuser son admission à un examen ou à un concours en le renvoyant à la session suivante. Ajourner un conscrit, le renvoyer à un nouveau passage devant la commission chargée de juger de son aptitude au service national.
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* AJOUT n. m. xixe siècle. Déverbal d’ajouter.
En parlant d’une œuvre, d’un ouvrage, élément nouveau apporté à l’état primitif ou antérieur. Des copistes ont fait des ajouts à ce texte. Débarrasser un édifice de tous ses ajouts.
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AJOUTER v. tr. xiie siècle, ajuster, ajoster. Dérivé de l’ancien français jouter, joster, jouxter, « rassembler, réunir ; toucher », du latin populaire *juxtare, « être attenant, toucher à », de juxta, « près de ».
1. Mettre en plus. Ajouter un codicille à un testament. Il a dû ajouter un chapitre à son livre. Ajouter à une sauce du poivre et une feuille de laurier. Spécialt. Observer en outre, considérer en plus. Ajoutez à cela, à tout cela, les vents contraires qui nous ont retardés. Ajoutez à cela que la nuit tombait. À toutes ces raisons, ajoutez que le temps presse.
Sans complément d’attribution. Dire en plus. Permettez-moi d’ajouter quelques mots. J’ajouterai une remarque. Je n’ai plus rien à ajouter. Il est parti sans rien ajouter. « Et c’est très bien ainsi », a-t-il ajouté.
Pron. S’ajouter à, venir en plus de, constituer un complément pour. À la fatigue s’ajouta bientôt la maladie. À mon amitié pour lui s’ajoute une immense admiration.
2. Sans complément d’objet direct. Ajouter à, augmenter, accroître. Le ciel gris ajoutait à l’impression d’ennui. Ces révélations ajoutèrent à sa stupeur. Cette coiffure ajoute à son charme. Ajouter au conte, amplifier un récit par des circonstances inventées.
3. Expr. Ajouter foi, croire, accorder du crédit à. Ajoutez-vous foi à ce récit ? Je n’ajoute que peu de foi à ce témoignage. Class. Ajouter foi à quelqu’un. On peut lui ajouter foi. Il ne faut pas lui ajouter foi légèrement.
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AJOUTOIR n. m. xviiie siècle, ajustoir. Dérivé d’ajuster.
Syn. vieilli d’Ajutage.
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AJUSTAGE n. m. xive siècle. Dérivé d’ajuster.
1. mécan. Opération ayant pour but de donner à une pièce la forme précise et les dimensions exactes requises pour qu’elle s’assemble avec une autre, avec d’autres ; résultat de cette opération.
2. monnaies. Action de donner le poids légal ; résultat de cette action. Ajustage des flans.
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AJUSTEMENT n. m. xive siècle. Dérivé d’ajuster.
1. Action d’ajuster ; résultat de cette action. L’ajustement d’un costume à la taille d’un client. L’ajustement d’une balance. écon. L’ajustement des salaires, leur augmentation pour compenser la hausse des prix.
2. Vieilli. Le fait d’apporter du soin à sa toilette ; tenue soignée. Un peu d’ajustement lui sied bien. Un ajustement discret.
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AJUSTER v. tr. xiiie siècle, au sens de « rendre conforme ». Dérivé de l’adjectif juste.
1. Adapter à ; mettre dans un rapport de convenance, d’harmonie avec. Ajuster une veste à la taille de quelqu’un. Ajuster un châssis à une fenêtre. Ajuster en la limant une clé à une serrure. Ajuster les pièces d’une machine, les façonner et les disposer. Ajuster les périodes d’un discours. Ajuster l’expression à la pensée. Ajuster un air aux paroles d’une chanson. Ajuster son air, son maintien, l’adapter aux circonstances. Ajuster ses dépenses à ses revenus. Pron. Être adapté à, convenir. L’épée s’ajustait parfaitement au fourreau. Le couvercle ne s’ajuste pas bien. Cela s’ajuste mal au dessein que vous avez.
2. Rendre juste, conforme à une norme. Ajuster un poids, une mesure. Ajuster une monnaie, donner au flan le poids légal. Ajuster une balance, la régler avec précision. Ajuster un instrument de musique, le mettre au ton (vieilli). Ajuster la jugulaire d’un casque. Expr. fig. et vieillie. Ajustez vos flûtes ! mettez-vous d’accord (on dit plutôt Accordez vos violons !).
Spécialt. Ajuster son tir. Ajuster son coup de fusil ou, par méton., ajuster son fusil, viser avec soin. Ajuster une cible. Ajuster un lièvre. Expr. fig. Ajuster son coup, combiner un plan de manière à réussir.
équit. Ajuster les rênes, les étriers, régler la longueur des rênes, des étrivières. Ajuster un cheval, le dresser aux exercices de voltige. – cout. Ajuster un vêtement, en réduire l’ampleur. Un manteau ajusté. – jeux. Ajuster des cartes, les préparer pour tricher, en les marquant, en les biseautant ou en les disposant de façon particulière.
3. Arranger en vue d’un meilleur effet. Ajuster sa cravate, sa coiffure. Ajuster les plis d’une draperie. Ajuster sa toilette ou, pron., s’ajuster, mettre en ordre sa toilette.
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AJUSTEUR n. m. xvie siècle, au sens de « celui qui ajuste les monnaies, les mesures » ; xixe siècle, au sens moderne. Dérivé d’ajuster.
Ouvrier qualifié qui exécute les opérations d’ajustage. Ajusteur de précision. Ajusteur fraiseur. Ajusteur aléseur. En apposition. Ouvrier ajusteur.
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AJUSTOIR n. m. xviie siècle. Dérivé d’ajuster.
Vieilli. Balance de précision où l’on pesait les monnaies pour en vérifier le poids (on dit plutôt Trébuchet).
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* AJUT n. m. xviie siècle, ajuste, avuste. Déverbal d’ajuster, ajuter, « joindre en faisant un ajut ».
marine. Nœud facile à défaire et qui sert à joindre deux cordages.
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AJUTAGE n. m. xviie siècle. Dérivé d’ajuster et contaminé par ajouter (voir Ajoutoir).
Dispositif à un ou plusieurs trous qu’on adapte à un orifice d’écoulement pour régulariser ou modifier le débit d’un fluide. Ajutage à tête d’arrosoir. Il faut mettre un plus gros, un plus petit ajutage à cette fontaine. (Autrefois, on disait aussi Ajoutoir.)
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* AKÈNE n. m. xixe siècle, variante achène, achaine. Emprunté du latin scientifique achena, formé à partir du grec khainein, « s’ouvrir », avec le préfixe a‑ privatif.
bot. Fruit au péricarpe sec, indéhiscent, dont la loge unique contient une seule graine. Le gland, la noisette sont des akènes. (On écrit parfois Achaine ou Achène.)
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* AKINÉSIE n. f. xxe siècle. Du grec akinesia, « immobilité ».
pathol. Impossibilité d’exécuter certains mouvements.
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* AKKADIEN, ‑IENNE adj. et n. xixe siècle. Dérivé de Akkad, nom hébreu d’une ville de Mésopotamie.
1. Adj. Relatif au pays d’Akkad, en Mésopotamie, au nord de Sumer. La civilisation akkadienne.
2. N. m. L’akkadien, langue sémitique, utilisée en Mésopotamie du IIIe au Ier millénaire avant J.-C.
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* ALABASTRE ou ALABASTRON n. m. xixe siècle. Du latin alabastrum (voir Albâtre).
archéol. Petit vase à parfum fabriqué en albâtre et caractérisé par sa forme allongée et son col étroit.
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* ALACRITÉ n. f. xve siècle. Emprunté du latin alacritas, « vivacité », dérivé de alacer, alacris (voir Allègre).
Entrain, vivacité, gaieté. Il apportait à son travail l’alacrité de la jeunesse. Des propos pleins d’alacrité.
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* ALAIRE adj. xixe siècle. Emprunté du latin alarius, dérivé de ala, « aile ».
Relatif à l’aile. zool. Membranes, plumes alaires. – aéron. Charge alaire, voir Charge.
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ALAISE n. f. xve siècle, aleise. Tiré, par mécoupure, de la laise, forme ancienne de laize, du latin populaire *latia, dérivé de latus, « large ».
1. Lé de tissu, souvent imperméable, que l’on place sous le drap de lit pour protéger le matelas.
2. techn. Pièce de bois emboîtée dans le bord d’une planche pour la renforcer, l’élargir ou en parer le champ.
3. arbor. Lien d’osier, de jonc ou de paille servant à fixer une jeune branche.
(On écrit aussi Alèse ou Alèze.)
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ALAMBIC n. m. xiiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire de l’espagnol, de l’arabe al-anbiq, lui-même du grec ambix, ‑ikhos, « coupe, vase à distiller ».
Appareil servant à la distillation et constitué principalement d’une chaudière, ou cucurbite, surmontée d’un chapiteau par où s’échappent les vapeurs qui vont ensuite se condenser dans le serpentin. Alambic de verre, de cuivre, de terre. Le bec, le col d’un alambic. Passer à l’alambic ou par l’alambic. Fig. et vieilli. Passer une affaire à l’alambic, par l’alambic, l’examiner avec soin.
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* ALAMBIQUÉ, ‑ÉE adj. xviie siècle. Participe passé d’alambiquer.
Qui est subtil à l’excès ; compliqué. Un esprit alambiqué. Un style alambiqué. Des propos alambiqués. Des manières alambiquées, qui manquent de simplicité.
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ALAMBIQUER v. tr. xvie siècle. Dérivé d’alambic.
Très vieilli. Distiller. Fig. Absolt. Raffiner, user de subtilités. Dans ces sortes de matières, il ne s’agit pas d’alambiquer. Allez au fait sans alambiquer plus longtemps.
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ALANGUIR v. tr. xvie siècle. Dérivé de languir.
Rendre languissant, priver d’énergie. La chaleur moite nous alanguissait. Il était alangui par la fièvre. Pron. Devenir languissant. Depuis quelque temps, elle s’alanguit. Spécialt. Tomber dans un état de langueur amoureuse ; exprimer cet état. Son regard s’alanguissait. Prendre des poses alanguies. Fig. Son style s’alanguit, perd de son énergie.
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ALANGUISSEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’alanguir.
Le fait d’être alangui, de s’alanguir. Tomber dans un alanguissement inquiétant. Alanguissement du corps, de l’esprit.
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* ALANINE n. f. xixe siècle. Formé à partir d’aldéhyde.
biochimie. Acide aminé hydrophobe, qui est un constituant des protéines. Lors d’un exercice physique, l’alanine libérée par les muscles est transformée en glucose et en urée par le foie.
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* ALAOUITE adj. xxe siècle. Dérivé de l’arabe alawi, « descendants d’Ali ».
Relatif aux Alaouites, descendants d’Ali et fondateurs au xviie siècle du royaume du Maroc. Le royaume alaouite, le Maroc.
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ALARMANT, ‑ANTE adj. xviiie siècle. Participe présent d’alarmer.
Qui est de nature à alarmer ; qui alarme. Des nouvelles alarmantes. Des propos alarmants. Une situation alarmante. Des symptômes alarmants.
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ALARME n. f. xive siècle, comme cri d’appel ; xve siècle, comme substantif. Emprunté de l’italien all’arme, « aux armes », interjection, puis substantif.
1. milit. Signal qui alerte les troupes afin qu’elles se disposent au combat. Sonner l’alarme. Donner l’alarme. La sentinelle poussa le cri d’alarme. Canon d’alarme.
2. Signal avertissant d’un danger imminent ou d’une situation anormale. Cloche d’alarme. Sirène d’alarme. Sifflet, sonnette d’alarme. Dispositif d’alarme électronique. Par méton. Dispositif d’alarme. Installer une alarme sonore à l’entrée d’un magasin. ch. de fer. Signal d’alarme, dispositif que les voyageurs ont la faculté d’actionner en cas de danger pour obtenir l’arrêt du train.
3. Trouble, émoi, causé par l’approche de l’ennemi, par l’imminence ou l’annonce de quelque danger. Jeter, répandre l’alarme dans le pays. Une chaude, une vive alarme. Par anal. Vive inquiétude. L’alarme était dans tous les cœurs. En alarme, dans l’inquiétude, sur le qui-vive. Il est toujours en alarme. L’annonce de ce danger tient la ville en alarme.
Souvent au pluriel. Il est dans de grandes alarmes, dans de terribles alarmes, dans de continuelles alarmes. Il n’est pas encore revenu de ses alarmes.
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ALARMER v. tr. xviie siècle, d’abord au sens 1. Dérivé d’alarme.
1. Class. Donner le signal d’avoir à prendre les armes. Alarmer la garnison.
2. Inquiéter, effrayer, par l’annonce d’un danger. Il fut fort alarmé de cette nouvelle. Alarmer l’opinion. Il ne faut pas alarmer le malade.
3. Pron. S’inquiéter, être inquiet. Il s’alarme sans cesse. On croirait qu’il aime à s’alarmer. Ne vous alarmez pas de tous ces faux bruits. Il n’y a pas lieu de s’alarmer pour si peu.
4. Litt. Mettre en émoi. Il en faut davantage pour alarmer sa pudeur.
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ALARMISTE n. xviiie siècle. Dérivé d’alarme.
Personne qui propage des bruits alarmants. Sous la Convention, les alarmistes étaient passibles de la peine de mort. Ne jouez pas les alarmistes ! Adjt. Des propos, des écrits alarmistes, qui tendent à répandre l’alarme.
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ALATERNE n. m. xvie siècle. Emprunté du latin alaternus, « nerprun ».
bot. Arbuste buissonnant de la famille des Rhamnacées, aux feuilles dentelées, persistantes et alternées.
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* ALBANAIS, ‑AISE adj. et n. xvie siècle. Dérivé du radical d’Albanie, du latin médiéval Albania désignant l’ancienne Épire.
I. Adj. Relatif à l’Albanie. L’État albanais.
II. N. 1. Un Albanais, une Albanaise, personne qui est originaire d’Albanie ou qui a la nationalité de ce pays.
2. N. m. L’albanais, langue indo-européenne parlée en Albanie.
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ALBÂTRE n. m. xiie siècle, aubastre. Emprunté du latin alabastrum, de alabaster, « albâtre » et « vase d’albâtre », du grec alabastros.
Variété de gypse d’un grain fin, demi-translucide, susceptible d’un beau poli, et qui présente quelquefois des veines colorées. Albâtre oriental. Albâtre naturel. Albâtre artificiel. Blanc comme l’albâtre. Vase d’albâtre. Par méton. Objet d’art taillé dans l’albâtre. Volterra exporte ses albâtres dans le monde entier. Fig. et litt. Un cou d’albâtre, d’une extrême blancheur. Un sein d’albâtre. L’albâtre de son sein, la blancheur de son sein.
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ALBATROS (s se prononce) n. m. xviie siècle, alcatras ; xviiie siècle. Emprunté de l’anglais albatros, d’origine espagnole.
Oiseau palmipède marin, excellent voilier, au long bec crochu, et de vaste envergure. L’albatros vit surtout dans les mers australes.
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* ALBÉDO n. m. (pl. Albédos). xxe siècle. Emprunté du bas latin albedo, « blancheur », dérivé de albus, « blanc ».
astron. géophysique. Proportion d’énergie lumineuse renvoyée, dans une partie déterminée du spectre, par un corps éclairé. L’albédo de la neige. L’albédo de la surface lunaire.
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ALBERGE n. f. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du catalan, du mozarabe alberchiga, tiré du latin persicum, « pêche ».
Fruit tenant de la pêche et de l’abricot, à peau mouchetée, dont la chair adhère au noyau.
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ALBERGIER n. m. xvie siècle. Dérivé d’alberge.
Arbre de la famille des Rosacées dont le fruit est l’alberge.
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* ALBIGEOIS, ‑OISE adj. et n. xiiie siècle. Dérivé du radical du latin médiéval Albiga, « Albi ».
I. Adj. 1. Relatif à la ville d’Albi. Les industries albigeoises.
2. Relatif aux albigeois. L’hérésie albigeoise.
II. N. 1. Un Albigeois, une Albigeoise, personne qui habite Albi ou qui en est originaire.
2. Nom donné aux membres de la secte des cathares, au xiie siècle, dans le Midi de la France. La croisade contre les albigeois.
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ALBINISME n. m. xixe siècle. Dérivé d’albinos.
1. pathol. Anomalie congénitale qui se manifeste par le manque total ou partiel de pigments dans la peau, le système pileux et les yeux. L’albinisme se rencontre dans toutes les ethnies humaines, et affecte aussi certains animaux.
2. bot. Absence totale ou partielle de chlorophylle dans des plantes qui doivent en être normalement pourvues.
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ALBINOS (s se prononce) adj. xviie siècle. Emprunté de l’espagnol albino, dérivé de albo, du latin albus, « blanc ».
pathol. Qui est atteint d’albinisme total. Des jumeaux albinos. Les lapins albinos ont le poil blanc et les yeux roses. Subst. Un, une albinos. Les albinos supportent mal la lumière du jour.
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ALBUGINÉ, ‑ÉE adj. et n. f. xive siècle, adjectif ; xixe siècle, substantif. Dérivé d’albugine, terme de médecine, du latin albugo, ‑inis, « tache blanche sur la cornée de l’œil ».
1. Adj. histol. Remarquable par sa blancheur. Humeur, membrane albuginée. La tunique albuginée de l’œil, la sclérotique, appelée communément le blanc de l’œil.
2. N. f. anat. Albuginée du testicule, membrane fibreuse de couleur blanche, qui enveloppe cette glande.
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ALBUM (um se prononce ome) n. m. xviie siècle. Emprunté du latin album, « tableau blanc, liste », neutre substantivé de albus, « blanc ».
1. antiq. rom. Ensemble de tablettes de bois recouvertes d’un enduit de plâtre, où l’autorité faisait inscrire les mots et les avis dont elle voulait informer le public. Album du préteur, des juges, des décurions. Les albums étaient affichés dans des lieux publics, et quiconque y portait atteinte était puni de mort. Par ext. Pan de mur blanchi sur lequel on inscrivait des avis officiels et, parfois, les annonces des particuliers. Les albums de Pompéi. Spécialt. Album sénatorial, liste hiérarchique des sénateurs.
2. Cahier destiné à recueillir des notes, des croquis, ou à contenir ce dont on fait collection. Album de voyage, de dessins. Album d’autographes, de pensées, de timbres-poste, de photographies, de cartes postales.
3. Ouvrage imprimé abondamment illustré. Toute une époque revit dans les albums de Gavarni. Spécialt. Album à colorier, livre d’images à colorier destiné aux enfants.
4. mus. Pochette simple ou double contenant un disque ou des disques. Par méton. Enregistrement, disque. Ce chanteur vient d’enregistrer un nouvel album.
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* ALBUMEN (n se prononce) n. m. xixe siècle. Emprunté du bas latin albumen, ‑inis, « blanc d’œuf », de albus, « blanc ».
1. Blanc de l’œuf.
2. bot. Partie de la graine constituant les réserves nutritives nécessaires à son développement.
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ALBUMINE n. f. xviiie siècle. Emprunté du bas latin albumen (voir Albumen).
Matière azotée qui se trouve dans les tissus ou les humeurs des organismes animaux et de certains végétaux. Le blanc d’œuf est une solution concentrée d’albumine. Fam. Avoir de l’albumine, être atteint d’albuminurie.
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ALBUMINEUX, ‑EUSE adj. xviiie siècle. Dérivé du bas latin albumen (voir Albumen).
Qui contient de l’albumine ou en a l’aspect. L’eau albumineuse s’emploie comme antidote de certains poisons.
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ALBUMINOÏDE adj. xixe siècle. Dérivé d’albumine.
Vieilli. Qui a l’aspect ou les propriétés de l’albumine. Les matières albuminoïdes peuvent être d’origine animale ou végétale. Subst. Un albuminoïde. (Aujourd’hui on dit plutôt une protéine.)
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ALBUMINURIE n. f. xixe siècle. Composé d’albumine, et de l’élément suffixal ‑urie, du grec ourein, « uriner ».
pathol. Trouble caractérisé par la présence d’albumine dans les urines.
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* ALBUMINURIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’albuminurie.
Qui se rapporte à l’albuminurie ; qui est atteint d’albuminurie. Subst. Un, une albuminurique.
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ALCADE n. m. xive siècle. Emprunté de l’espagnol alcalde, de l’arabe al-qadi, « juge » (voir Cadi).
En Espagne, anciennt., magistrat municipal ayant des attributions de police et, auj., maire.
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ALCAÏQUE adj. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec alkaikos, dérivé de Alkaios, « Alcée ».
pros. Relatif à un mètre lyrique inventé par le poète grec Alcée et adopté par les Latins. Vers alcaïque. Horace écrivit beaucoup en vers alcaïques. Strophe alcaïque.
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ALCALESCENT, ‑ENTE adj. xviiie siècle. Dérivé du radical d’alcalin ou d’alcali.
Vieilli. chim. Qui possède ou acquiert les propriétés d’une base.
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ALCALI n. m. xive siècle, alkali. Emprunté de l’arabe al-qaly, « sel tiré de la soude ».
chim. Hydroxyde d’un métal alcalin ou hydroxyde d’ammonium. Alcali fixe (vieilli), potasse ou soude. Alcali volatil, ammoniaque. Alcalis caustiques. Les alcalis possèdent la propriété fondamentale de se combiner avec les acides en donnant des sels.
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ALCALIN, ‑INE adj. xviie siècle. Dérivé d’alcali.
chim. 1. Métaux alcalins, métaux à l’éclat métallique, facilement fusibles, monovalents et très électropositifs. Le lithium, le sodium, le potassium, le rubidium, le césium, le francium sont des métaux alcalins. Subst. Les alcalins.
2. Qui a les propriétés d’une base (on dit aussi Basique).
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ALCALINISER v. tr. xixe siècle. Dérivé d’alcalin.
chim. Rendre basique. Alcaliniser une solution.
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* ALCALINITÉ n. f. xixe siècle. Dérivé d’alcalin.
chim. 1. Ensemble des propriétés caractérisant les alcalis.
2. Syn. de Basicité.
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* ALCALINO-TERREUX, ‑EUSE adj. (pl. Alcalino-terreux, ‑euses). xixe siècle. Composé d’alcalin et de terreux.
chim. Métaux alcalino-terreux (baryum, calcium, strontium, radium), métaux bivalents et un peu moins électropositifs que les métaux alcalins. Les métaux alcalino-terreux sont mous et facilement fusibles. Subst. Les alcalino-terreux.
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ALCALOÏDE n. m. xixe siècle. Dérivé d’alcali.
chim. Substance organique, le plus souvent d’origine végétale, possédant, même à très faibles doses, des propriétés physiologiques intenses, et que l’on peut obtenir aujourd’hui par synthèse. L’atropine, la caféine, la morphine, la strychnine sont des alcaloïdes.
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* ALCALOSE n. f. xxe siècle. Dérivé d’alcali.
pathol. Alcalinité excessive du sang.
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* ALCANE n. m. xxe siècle. Dérivé du radical d’alcool.
chim. Dénomination moderne de chacun des hydrocarbures saturés. Le méthane, l’éthane et le propane sont des alcanes.
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ALCARAZAS (s se prononce) n. m. xviiie siècle. Emprunté de l’espagnol alcarraza, lui-même de l’arabe al-karraz, « jarre à goulot étroit ».
Cruche, vase de terre poreuse où, grâce à l’évaporation, l’eau se conserve fraîche.
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* ALCAZAR n. m. xixe siècle. Mot espagnol, emprunté de l’arabe al-qasr, « forteresse, palais », lui-même du latin castrum, « forteresse ».
1. Palais fortifié construit par les rois maures d’Espagne. L’alcazar de Ségovie. Par ext. En Espagne, demeure royale ou princière ; enceinte fortifiée ou forteresse. L’alcazar de Tolède.
2. Café-concert décoré dans le goût mauresque.
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ALCHIMIE n. f. xiiie siècle, alkimie, arquemie. Emprunté du latin médiéval alchimia, tiré de l’arabe al-kimiya, « pierre philosophale, alchimie ».
1. Science occulte qui prétendait enseigner à ses adeptes comment transmuer les métaux grâce à la pierre philosophale, éviter les maladies grâce à la panacée ou élixir de longue vie, et atteindre la félicité en s’identifiant à l’âme du monde et à l’esprit universel. Albert le Grand, Nicolas Flamel illustrèrent l’alchimie.
2. Fig. et litt. Transformation subtile, sublimation de la réalité dans l’art, par l’art. Alchimie des couleurs, des sons. L’« alchimie du verbe » selon Rimbaud.
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ALCHIMIQUE adj. xive siècle, alquimique, « factice » ; xvie siècle, au sens moderne. Emprunté du latin médiéval alchimicus.
Relatif à l’alchimie. Travaux, recherches alchimiques.
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ALCHIMISTE n. xive siècle, alkemiste, alchymiste. Emprunté du latin médiéval alchimista.
Personne qui pratique l’alchimie. Les alchimistes cherchaient à obtenir de l’or par la transmutation des métaux.
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ALCOOL (oo se prononce o) n. m. xvie siècle, alcohol, « poudre très fine, collyre ». Emprunté du latin des alchimistes alkol, alkohol, lui-même de l’arabe al-kuhl, « antimoine pulvérisé ». A pris le sens de « toute substance pulvérisée et raffinée, pure », puis de « liquide distillé ».
1. chim. Nom générique des substances dérivées d’un hydrocarbure par substitution d’un groupement hydroxyle (OH) à un atome d’hydrogène. Alcool méthylique, ou alcool de bois, méthanol. Alcool éthylique, alcool de vin ou, simplement, alcool, éthanol. Alcool primaire, secondaire, tertiaire, selon la structure du composé à partir duquel il est formé. Alcool à brûler. Alcool dénaturé. Alcool officinal.
2. Éthanol contenu dans certaines boissons telles que le vin, la bière, les spiritueux. Les effets de l’alcool. Il ne supporte pas l’alcool. Boisson sans alcool. Bière sans alcool. Par méton. Boisson contenant de l’éthanol. Boire de l’alcool. Abuser de l’alcool. Noyer son chagrin dans l’alcool. Les ravages de l’alcool. Tomber, sombrer dans l’alcool. Il a renoncé à l’alcool. Spécialt. Eau-de-vie ou spiritueux. Alcool blanc, eau-de-vie incolore. Alcool de prune, de framboise.
Titre célèbre : Alcools, de Guillaume Apollinaire (1913).
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ALCOOLAT (oo se prononce o) n. m. xixe siècle. Dérivé d’alcool.
chim. Substance obtenue par l’action de l’alcool éthylique sur une ou plusieurs substances aromatiques ou médicamenteuses (on a dit aussi Esprit).
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* ALCOOLÉMIE (oo se prononce o) n. f. xxe siècle. Composé d’alcool, et de l’élément suffixal ‑émie, du grec haima, « sang ».
Présence d’alcool éthylique dans le sang. Courbe d’alcoolémie. La loi interdit la conduite d’une automobile à ceux qui ont un taux d’alcoolémie trop élevé.
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ALCOOLIQUE (oo se prononce o) adj. xviiie siècle. Dérivé d’alcool.
1. Qui contient de l’alcool. Boisson, liqueur alcoolique. (On dit aussi Alcoolisé.)
2. Relatif à l’alcool, qui produit de l’alcool. Degré alcoolique, pourcentage d’alcool contenu dans un liquide. Excès alcoolique. Fermentation alcoolique. Spécialt. Provoqué par l’alcool. Délire alcoolique.
3. Qui est atteint d’alcoolisme chronique. Devenir alcoolique. Né de parents alcooliques. Subst. Un, une alcoolique.
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* ALCOOLISÉ, ‑ÉE (oo se prononce o) adj. xviie siècle. Participe passé d’alcooliser.
1. Qui contient de l’alcool. Boisson alcoolisée. (On dit aussi Alcoolique.)
2. Que l’on a additionné d’alcool. Vin alcoolisé.
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ALCOOLISER (oo se prononce o) v. tr. xviie siècle. Dérivé d’alcool.
1. Additionner d’alcool. Alcooliser un vin.
2. Pron. Fam. Abuser de l’alcool de façon occasionnelle ; s’intoxiquer à l’alcool. Il s’alcoolisait lentement.
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ALCOOLISME (oo se prononce o) n. m. xixe siècle. Dérivé d’alcool.
Intoxication due à l’ingestion excessive de boissons alcooliques. Alcoolisme aigu, ensemble de troubles physiques ou psychiques dus à l’absorption d’une grande quantité d’alcool en peu de temps. L’alcoolisme aigu peut aller de l’ivresse euphorique au coma éthylique et à la mort. Alcoolisme chronique ou, simplement, alcoolisme, état pathologique résultant de l’ingestion excessive, régulière et prolongée de boissons alcoolisées. L’alcoolisme peut mener à la folie. Le fléau, les ravages, les progrès de l’alcoolisme. Les victimes de l’alcoolisme. Combattre l’alcoolisme. La lutte contre l’alcoolisme. (voir Éthylisme.)
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* ALCOOMÈTRE (oo se prononce o) n. m. xixe siècle. Contraction d’alcoolomètre, composé d’alcool et de ‑mètre, du grec metron, « mesure ».
Densimètre utilisé pour la mesure de la proportion d’alcool pur contenu dans un liquide.
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* ALCOOMÉTRIE (oo se prononce o) n. f. xixe siècle. Dérivé d’alcoomètre.
chim. Mesure de la teneur en alcool pur des liquides alcoolisés.
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* ALCOOTEST (oo se prononce o) n. m. xxe siècle. Composé d’alcool et de test.
Test permettant d’évaluer le taux d’alcoolémie ; appareil utilisé pour ce test. Faire subir l’alcootest à un conducteur.
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ALCORAN n. m. Très vieilli. Voir Coran.
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ALCÔVE n. f. xviie siècle. Emprunté de l’espagnol alcoba, de l’arabe al-qubba, proprement « coupole », puis « petite chambre contiguë ».
Renfoncement ménagé dans les boiseries ou dans le mur d’une chambre, où l’on peut placer un lit, des lits. Chambre à alcôve. Alcôve carrée, profonde. Alcôve fermée de rideaux. Anciennt. L’alcôve des Précieuses, la partie de la chambre où elles tenaient salon. Spécialt. Lieu des rencontres amoureuses. Des secrets d’alcôve, relatifs à la vie intime. Des histoires d’alcôve, de caractère érotique.
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ALCYON n. m. xiiie siècle au sens 1. Emprunté du latin alcyon, du grec alkuôn.
1. myth. Oiseau marin fabuleux censé ne faire son nid que sur une mer calme, et dont la rencontre était considérée de ce fait comme un heureux présage. Par ext. Litt. Oiseau de mer.
2. zool. Sorte de polype à squelette réduit, formant des colonies molles.
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ALCYONIEN, ‑IENNE adj. xvie siècle. Dérivé d’alcyon.
myth. Les jours alcyoniens, les sept jours précédant le solstice d’hiver et les sept jours suivants, période où, selon la légende, la mer calmait ses tempêtes pour permettre aux alcyons de faire leur nid.
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* ALDÉHYDE n. m. xixe siècle. De l’allemand Aldehyd, formé par abréviation de al(cohol) dehyd(rogenatum), « alcool déshydrogéné ».
chim. Composé organique de formule générale R-CHO, où R est un radical. Un aldéhyde résulte de l’oxydation d’un alcool primaire. Aldéhyde acrylique, voir Acroléine.
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* ALDIN, ‑INE adj. xvie siècle. Dérivé d’Alde Manuce.
Relatif aux Aldes, imprimeurs vénitiens des xve et xvie siècles. L’édition aldine de Virgile. Caractères aldins. L’italique aldin.
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ALÉA n. m. xixe siècle. Emprunté du latin alea, « dé, jeu de dés, hasard, chance ».
Hasard favorable ou, plus souvent, défavorable ; incertitude due au hasard. Il y a dans cette affaire une grande part d’aléa (rare), beaucoup d’aléas. Spécialt. Au pluriel. Les aléas, les inconvénients possibles, les risques éventuels ; le tour défavorable que peuvent prendre les évènements. Les aléas d’un métier. Nous avions compté sans les aléas d’un voyage en terre inconnue. Envisager les aléas d’une situation. math. Aléa numérique, syn. de Variable aléatoire.
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ALÉATOIRE adj. xvie siècle comme terme de droit. Emprunté du latin aleatorius, « qui concerne le jeu de hasard », dérivé de alea (voir Aléa).
Soumis au hasard, incertain. Un résultat aléatoire. Des gains aléatoires. droit. Contrat aléatoire, dont les effets dépendent d’un évènement incertain. Les assurances sont des contrats aléatoires. – math. Qui est soumis aux lois de probabilité. Une suite de nombres aléatoires. Une variable aléatoire. Une fonction aléatoire. – mus. Musique aléatoire, dont la conception ou l’exécution laisse place à une part de hasard ou, par ext., d’improvisation. Par anal. littérature. Une œuvre aléatoire, qui inclut le hasard ou, par ext., le choix du lecteur, dans le processus de création ou dans la lecture.
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* ALÉMANIQUE adj. et n. m. xixe siècle. Emprunté du bas latin alamannicus, « d’Alémanie », qui remonte à l’ancien haut allemand Alaman, « allemand ».
1. Adj. Relatif à la partie de la Suisse où l’on parle des dialectes allemands. On appelle aussi Suisse allemande la Suisse alémanique. Dialectes alémaniques.
2. N. m. L’alémanique, le groupe des dialectes du haut allemand parlés dans tout le Sud-Ouest de l’aire germanique.
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ALÊNE n. f. xiie siècle, alesne. Emprunté, par l’intermédiaire du latin populaire, du germanique *alisna.
techn. Poinçon d’acier pourvu d’un manche rond et court et qui sert à percer le cuir pour le coudre. Alêne plate, ronde, carrée. Les cordonniers, les bourreliers se servent d’alênes. Par anal. Outil de machine destiné au même usage.
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ALÉNIER n. m. xvie siècle, allesnier. Dérivé d’alêne.
Vieilli. Celui qui fabrique, qui vend des alênes.
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ALENTOUR adv. et n. m. xive siècle, a l’entour, adverbe ; xviiie siècle comme substantif. Composé de la préposition à, de l’article le, et d’entour.
1. Adv. (On écrit parfois encore À l’entour.) Aux environs, dans l’espace qui est autour. Il regardait alentour. Rôder alentour.
Loc. D’alentour, des environs. Les gens, les bois, les châteaux d’alentour.
2. N. m. Généralement au pluriel. Les alentours, les lieux circonvoisins. L’alentour (rare), les alentours de la ville. Les gens des alentours. Il n’y avait personne aux alentours, dans les environs. Nous nous sommes promenés aux alentours. Tout avait brûlé aux alentours du village. Par anal. Cela se passait aux alentours de l’an mille. Fig. Les alentours d’un sujet, d’une question, tout ce qui s’y rapporte, de près ou de loin. Spécialt. Vieilli. Les personnes qui vivent dans l’entourage de quelqu’un. Si vous voulez réussir auprès de lui, assurez-vous de ses alentours.
Loc. prép. Vieilli. À l’entour de, voir Entour.
Loc. adv. Aux alentours de, approximativement. Cela vous coûtera aux alentours de trois mille francs.
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* ALÉPINE n. f. xixe siècle. Dérivé d’Alep, nom d’une ville de Syrie.
Étoffe à la chaîne de soie et à la trame de laine.
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ALÉRION n. m. xiie siècle, au sens de « grande espèce d’aigle ». Emprunté d’un ancien bas francique *adhalarjo.
hérald. Petite aigle représentée sur un blason avec les ailes abaissées et sans bec ni pattes.
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ALERTE interj., adj. et n. f. xvie siècle, (estre) a l’herte, « (être) sur ses gardes », et comme adjectif, « qui est en éveil, prêt à agir » ; xviiie siècle, comme substantif. Emprunté de l’italien all’erta, « sur la hauteur », d’où « sur ses gardes », qui remonte au latin erigere (voir Ériger).
I. Interj. Alerte ! Debout ! Soyez sur vos gardes ! Alerte, alerte, soldats !
II. Adj. 1. Très vieilli. Qui se tient sur ses gardes, en éveil, prêt à agir. On ne le surprendra pas aisément, il est toujours alerte.
2. Doté de vivacité, de promptitude et de souplesse physique ou intellectuelle. Il a su rester alerte. Par méton. Marcher d’un pas alerte. Il a gardé un esprit alerte. Il écrit d’une plume alerte. Fig. Un style alerte.
III. N. f. 1. Avertissement d’être sur ses gardes ; signal prévenant d’une attaque de l’ennemi. Donner l’alerte. Fausse alerte, qui ne correspond à aucun danger réel. Le tocsin donna l’alerte. Nous avons eu cette nuit trois alertes.
2. État de défense consécutif à l’annonce d’un danger. La population est restée dans les abris pendant les deux heures que dura l’alerte. En alerte, en état d’alerte, sur ses gardes, sur le qui-vive. Toute la ville est en alerte. Troupes en état d’alerte, prêtes à intervenir. Fig. Garder l’esprit, l’intelligence en alerte.
3. Signe qui indique un danger éventuel et provoque l’inquiétude. Une alerte sans gravité. L’alerte a été chaude, le danger est passé, mais il a été sérieux. À la première alerte, appelez le médecin. Réagir à la moindre alerte.
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* ALERTEMENT adv. xixe siècle. Dérivé de l’adjectif alerte.
Avec vivacité. Il monta alertement l’escalier. Fig. Mener alertement un récit.
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ALERTER v. tr. xixe siècle. Dérivé du nom alerte.
1. Avertir d’un danger en donnant l’alerte. Les aboiements des chiens alertèrent le fermier.
2. Prévenir d’un fait grave pour susciter une réaction. Alerter un médecin, la police, les pompiers. Son neveu a été alerté par télégramme. Alerter l’opinion. Alerter le public.
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ALÉSAGE n. m. xixe siècle. Dérivé d’aléser.
1. mécan. industrielle. Opération d’usinage consistant à régulariser et à calibrer exactement un trou préalablement ébauché dans une pièce de métal ; résultat de cette opération. Alésage à la machine.
2. techn. Opération consistant à forer selon un calibre déterminé. Alésage d’un puits de pétrole.
3. automobile. Diamètre intérieur de chacun des cylindres d’un moteur.
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ALÈSE n. f. Voir Alaise.
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ALÉSER v. tr. (se conjugue comme Céder). xviie siècle. De l’ancien français alaisier, « élargir, étendre », du latin populaire *allatiare, dérivé de latus, « large ».
Procéder à un alésage. Machine, outil à aléser. Cylindre alésé. Aléser un puits de pétrole.
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* ALÉSEUR, ‑EUSE n. xxe siècle. Dérivé d’aléser.
1. Personne spécialisée dans l’alésage.
2. techn. Aléseur, outil servant à l’alésage. En apposition, foret aléseur. Aléseuse, machine-outil servant à cette opération.
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ALÉSOIR n. m. xviie siècle. Dérivé d’aléser.
techn. Outil servant à aléser. Un alésoir à main. Alésoir ébaucheur, alésoir finisseur.
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ALEVIN n. m. xiiie siècle. Du latin populaire *adlevimen, réfection de *adlevamen, du latin classique allevare, « lever, soulever, alléger », puis « élever (un enfant, un animal) ».
Très jeune poisson servant particulièrement au repeuplement des rivières et des étangs. Des alevins frétillants. Au singulier collectif. De l’alevin. Il est interdit de pêcher de l’alevin.
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ALEVINAGE n. m. xviie siècle. Dérivé d’aleviner.
Action d’aleviner ; résultat de cette action. L’alevinage de cet étang a été fait l’an passé.
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ALEVINER v. tr. et intr. xive siècle, comme transitif ; xixe siècle, comme intransitif. Dérivé d’alevin.
1. V. tr. Peupler avec des alevins. Aleviner un vivier, une rivière, un étang.
2. V. intr. En parlant du poisson femelle. Déposer son frai.
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* ALEVINIER n. m. ou ALEVINIÈRE n. f. xviiie siècle. Dérivé d’alevin.
Étang, pièce d’eau, où l’on élève des alevins.
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I. ALEXANDRIN, ‑INE adj. xie siècle. Emprunté du latin alexandrinus.
Relatif à Alexandrie, ville d’Égypte. Synagogue, église, mosquée alexandrine. Subst. Un Alexandrin, une Alexandrine, une personne qui est née ou habite à Alexandrie.
Spécialt. Relatif à Alexandrie, capitale intellectuelle et artistique de l’Égypte des Ptolémée. Un poète, un philosophe alexandrin. La période alexandrine de la littérature grecque. Art alexandrin, dont Alexandrie fut le centre. Par ext. D’une excessive subtilité. Des discussions alexandrines.
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II. ALEXANDRIN adj. m. xve siècle. Dérivé du titre du poème du xiie siècle Le Roman d’Alexandre, où ce vers était employé.
pros. Vers alexandrin, vers français de douze syllabes dont la mode, après le succès du Roman d’Alexandre, se substitua peu à peu à celle du décasyllabe pour les chansons de geste. Subst. Les tragédies, les poèmes épiques sont ordinairement en alexandrins. Dans l’alexandrin classique, la césure est régulièrement après la sixième syllabe. L’alexandrin est aussi appelé vers épique ou grand vers.
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* ALEXANDRINISME n. m. xixe siècle. Dérivé d’alexandrin I.
Ensemble des manifestations et des traits propres à la civilisation hellénistique dont Alexandrie fut le centre, du iiie siècle avant J.-C. au iiie siècle après J.-C. Plotin est une figure marquante de l’alexandrinisme.
Par ext. Subtilité, recherche excessive dans la pensée, dans l’expression.
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* ALEXIE n. f. xxe siècle. Dérivé, avec le préfixe privatif, de lexie, tiré du grec lexis, « parole ».
pathol. Perte de la capacité de lire provoquée par une lésion cérébrale, en l’absence de troubles de l’appareil visuel (on dit aussi Cécité verbale).
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ALEZAN, ‑ANE adj. et n. xvie siècle, adjectif ; xviie siècle, substantif. Emprunté de l’espagnol alazan, de l’arabe az’ar, « brun rougeâtre ».
I. Adj. En parlant d’un cheval, d’un mulet. Dont la robe, la crinière et la queue sont de la même couleur fauve tirant sur le roux. Un cheval alezan. Une jument alezane. Par ext. Le poil alezan, la robe alezane d’un cheval.
II. N. 1. Cheval ou jument, mule ou mulet, de cette couleur. Monter un alezan, une alezane. En apposition. Une mule de couleur alezan.
2. L’alezan, la couleur elle-même. En apposition. Une jument alezan doré. Des chevaux alezan brûlé.
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* ALÈZE n. f. Voir Alaise.
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ALFA n. m. xviie siècle, brinne d’auffe, « brin de jonc ». Emprunté, par l’intermédiaire du provençal elfa, de l’arabe halfa. Au sens 2 (xixe siècle), réemprunté de l’arabe d’Algérie.
bot. 1. Graminée originaire d’Afrique du Nord dont la fibre est utilisée pour fabriquer de la sparterie, de la pâte à papier, etc. Des touffes d’alfa.
2. Papier alfa, papier préparé avec une pâte à base d’alfa. Un livre, un album sur papier d’alfa (vieilli), sur papier alfa ou, ellipt., sur alfa.
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* ALFANGE n. f. xviie siècle. Emprunté de l’espagnol alfange, de l’arabe al-khandjar, « sabre, poignard ».
Litt. Cimeterre mauresque.
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* ALFATIER, ‑IÈRE adj. xixe siècle. Dérivé d’alfa.
Relatif à l’alfa. Industrie alfatière. Subst. Un alfatier, une alfatière, une personne qui cultive, transforme ou vend de l’alfa.
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ALGARADE n. f. xvie siècle. Emprunté de l’espagnol algarada, de l’arabe al-gara, « incursion de troupes à cheval en pays ennemi ».
1. Vieilli. Brusque attaque.
2. Vive sortie, brusque et inattendue, contre quelqu’un ; altercation soudaine et brève. Faire une algarade à quelqu’un. Essuyer une algarade. Avoir une algarade avec un inconnu. Ils ont eu une algarade, ils se sont querellés.
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ALGÈBRE n. f. xive siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin médiéval, de l’arabe aldjabr, « contrainte », « réduction (de l’arithmétique à une forme plus parfaite) ».
Branche des mathématiques dans laquelle, les grandeurs et les nombres étant représentés par des lettres, les problèmes sont résolus par des formules. Les règles, les opérations de l’algèbre. Algèbre élémentaire, algèbre des polynômes. Résoudre un problème par l’algèbre. Par méton. Ouvrage traitant de cette matière. Acheter une algèbre. Fig. et fam. C’est de l’algèbre pour lui, il n’y entend rien.
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ALGÉBRIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé d’algèbre.
Qui relève de l’algèbre. Courbe, nombre, valeur, symbole algébrique. Une somme, une opération, une fonction, une expression algébrique.
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ALGÉBRIQUEMENT adv. xviiie siècle. Dérivé d’algébrique.
Selon les procédés de l’algèbre.
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ALGÉBRISTE n. xvie siècle. Dérivé d’algèbre.
Spécialiste de l’algèbre.
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* ALGÉRIEN, ‑IENNE adj. et n. xviiie siècle. Dérivé d’Algérie.
I. Adj. Relatif à l’Algérie. Le relief algérien. Les frontières algériennes. Un village algérien.
II. N. 1. Un Algérien, une Algérienne, personne originaire d’Algérie ou qui a la nationalité de ce pays.
2. N. m. L’algérien, le dialecte arabe parlé en Algérie.
3. N. f. Tissu à rayures multicolores. Une tunique en algérienne.
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* ALGÉROIS, ‑OISE adj. xixe siècle. Dérivé d’Alger.
Relatif à Alger. La banlieue algéroise. L’agglomération algéroise. Subst. Un Algérois, une Algéroise, une personne habitant Alger ou née à Alger.
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ALGIDE adj. xixe siècle. Emprunté du latin algidus, « froid, glacé ».
pathol. Caractérisé ou accompagné par une sensation de froid intense. Fièvre algide.
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* ALGIDITÉ n. f. xixe siècle. Dérivé d’algide.
pathol. État caractérisé par le refroidissement des extrémités avec tendance au collapsus.
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* ALGIE n. f. xviiie siècle. Dérivé savant du grec algos, « douleur ».
pathol. Vive douleur, quels qu’en soient l’extension, la cause et le caractère.
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* ALGONQUIN, ‑INE adj. xviiie siècle. Issu de la contraction de algumakin, « lieu où l’on pêche au harpon (algum) », toponyme d’une langue indienne.
Relatif à la tribu indienne d’Amérique du Nord portant ce nom. Subst. Un Algonquin, une Algonquine. L’algonquin, famille de langues indiennes d’Amérique du Nord.
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* ALGORITHME n. m. xiiie siècle, augorisme. Altération, sous l’influence du grec arithmos, « nombre », d’algorisme, qui, par l’espagnol, remonte à l’arabe Al-Khuwarizmi, surnom d’un mathématicien.
math. Méthode de calcul qui indique la démarche à suivre pour résoudre une série de problèmes équivalents en appliquant dans un ordre précis une suite finie de règles. L’algorithme de la multiplication de nombres à plusieurs chiffres.
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* ALGORITHMIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’algorithme.
Relatif aux algorithmes ; exprimable par un algorithme.
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ALGUAZIL (gua se prononce goua) n. m. xvie siècle. Emprunté de l’espagnol alguacil, lui-même de l’arabe al-wazir, « ministre, conseiller » (voir Vizir).
1. Anciennt. En Espagne, officier subalterne de police. Iron. Vieilli. Agent de police. La police a lancé tous ses alguazils à leurs trousses.
2. taurom. Cavalier portant la tenue des officiers de justice du xviie siècle et chargé, dans une course de taureaux, de veiller à l’exécution des ordres du président.
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ALGUE n. f. xvie siècle. Du latin alga.
bot. Végétal chlorophyllien thallophyte, dépourvu de racines, de tige, de feuilles et de tissus différenciés, le plus souvent aquatique. Algues unicellulaires. Algues pluricellulaires. Algues brunes, algues bleues, algues rouges, algues qui doivent leur couleur à la présence de pigments particuliers. Une lagune, une rivière envahie par les algues.
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* ALIAS (s se prononce) adv. xve siècle. Adverbe latin, signifiant « autrement », « ailleurs ».
Après un nom propre, introduit un nom, un surnom sous lequel une personne est également connue ou sous lequel elle se dissimule ; après un pseudonyme, introduit le nom propre. Jean Valjean, alias M. Madeleine. Jacques Collin, alias Vautrin, alias Carlos Herrera. Forez, alias François Mauriac.
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ALIBI n. m. xive siècle. Emprunté du latin alibi, « dans un autre endroit, ailleurs ».
1. Le fait pour une personne de s’être trouvée dans un lieu autre que celui où a été commis le crime ou le délit dont on l’accuse ; moyen de défense consistant à invoquer ce fait. S’assurer un alibi. Invoquer un alibi. Chercher, présenter, fournir un alibi. Son alibi est irréfutable. Des alibis douteux. Un faux alibi.
2. Ce qu’on met en avant pour se disculper, pour dissimuler ou travestir son attitude ou ses activités ; prétexte, excuse. La lourdeur de la tâche lui servait d’alibi. Se camoufler derrière un alibi moral.
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ALIBORON n. m. xve siècle, surnom des apothicaires et des médecins. De l’ancien français aliboron, « (h)ellébore », cette plante étant considérée au Moyen Âge comme un remède universel.
1. Vieilli. Dans l’expression Maître aliboron, personnage ignorant et prétentieux ; pédant. Je n’ai rien pu tirer de ce maître aliboron.
2. Litt. Par allusion à une fable de La Fontaine, âne, baudet. Un pauvre aliboron tirait la charrue. Fig. Personne sotte, imbécile.
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ALIDADE n. f. xvie siècle. Emprunté du latin médiéval alidada, d’origine arabe.
Règle mobile qui tourne autour de l’axe d’un instrument de façon à matérialiser une direction déterminée dans le plan perpendiculaire à l’axe de cet instrument. Diriger l’alidade vers une étoile.
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ALIÉNABILITÉ n. f. xixe siècle. Dérivé d’aliénable.
droit. Qualité de ce qui est aliénable.
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ALIÉNABLE adj. xvie siècle. Dérivé d’aliéner, terme de droit.
droit. Dont la propriété peut être transférée.
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* ALIÉNATEUR, ‑TRICE n. xvie siècle. Emprunté du bas latin juridique alienator, dérivé de alienatum, supin de alienare (voir Aliéner).
droit. Personne qui aliène une propriété, un droit, une rente.
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ALIÉNATION n. f. xiiie siècle, comme terme de droit. Emprunté du latin alienatio, dérivé de alienatum, supin de alienare (voir Aliéner).
1. droit. Transfert à autrui d’un droit ou d’un bien, à titre gratuit ou onéreux. Aliénation d’un domaine. Aliénation volontaire, forcée. Aliénation par donation ou legs. Aliénation par vente ou échange. Spécialt. Aliénation d’un territoire, cession d’un territoire à un État étranger à titre onéreux. Les États-Unis bénéficièrent de l’aliénation de la Louisiane par Bonaparte en 1803.
2. droit et, vieilli, psychiatr. Aliénation mentale, altération des facultés mentales qui prive l’individu de la pleine conscience de ses actes et de leurs conséquences. La loi protège la personne atteinte d’aliénation mentale.
3. sociol. Le fait d’être ou de se sentir opprimé ou privé de son autonomie, de sa souveraineté, par les contraintes de la vie sociale ; état de dépendance.
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* ALIÉNÉ, ‑ÉE adj. xvie siècle. Participe passé d’aliéner.
1. droit. Dont la propriété a été cédée. Un domaine aliéné.
2. droit et, vieilli, psychiatr. Atteint d’aliénation mentale. Une personne aliénée. Subst. Un aliéné, une aliénée. Un hospice pour aliénés. Un asile d’aliénés.
3. sociol. Qui vit dans l’aliénation.
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ALIÉNER v. tr. (se conjugue comme Céder). xiiie siècle, comme terme de droit. Emprunté du latin alienare, « rendre autre, étranger » ; « égarer l’esprit ».
1. droit. Céder à autrui la propriété d’un bien ou d’un droit. Aliéner une rente, un domaine. Pron. à sens passif. Certains biens ne peuvent s’aliéner.
2. Faire abandon de. Aliéner sa liberté. En acceptant ce poste, il a aliéné son indépendance. Pron. S’aliéner à quelqu’un, lui faire abandon de sa personne.
3. Éloigner de soi ; faire perdre la bienveillance, l’affection, l’estime de. Sa conduite lui aliéna le cœur de son peuple. Pron. Par ses maladresses, il s’est aliéné ses anciens partisans.
4. Très vieilli. Rendre fou ; priver de raison. Ses malheurs lui ont aliéné l’esprit.
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ALIÉNISTE adj. xixe siècle. Dérivé d’aliéné.
Vieilli. Relatif à l’aliénation mentale. Médecine aliéniste. Qui s’occupe de l’aliénation mentale. Un médecin aliéniste ou, subst., un aliéniste, un médecin spécialisé dans l’étude et le traitement des maladies mentales.
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ALIGNEMENT n. m. xve siècle. Dérivé d’aligner.
1. Action d’aligner ; le fait d’être aligné. Marquer des alignements au moyen de piquets, de repères. Un alignement au cordeau, parfait. Rectifier un alignement défectueux. Des alignements de livres, de mots, de chiffres. Le sergent veillait à l’alignement de ses hommes. À gauche, à droite, alignement ! archéol. Les alignements de Carnac, ensemble de menhirs disposés en files parallèles. – marine. Ligne idéale tracée entre deux amers et permettant aux bateaux de repérer leur position. Prendre, relever des alignements. – voirie. Tracé fixé par les autorités municipales pour déterminer les limites de la voie publique. Plan d’alignement. Ce hangar n’est pas à l’alignement, dans l’alignement. Servitude d’alignement, restriction à la liberté du propriétaire d’un immeuble qui empiète sur l’alignement d’une voie. – hort. Arbre d’alignement, que l’on plante le long des allées, des promenades, des routes.
2. Fig. Adhésion, volontaire ou forcée, aux idées, à la conduite d’une personne, d’une collectivité, d’un État. L’alignement sur les positions d’un parti politique. Spécialt. Alignement monétaire, fixation de nouveaux cours de change d’une monnaie par rapport aux monnaies étrangères.
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ALIGNER v. tr. et pron. xiie siècle. Dérivé de ligne.
I. V. tr. 1. Disposer selon une ligne droite ; mettre sur un même rang. Aligner des arbres. Aligner les pions d’un jeu de dames. Aligner des bâtiments, les construire en ligne. Les maisons de cette rue ne sont pas alignées. Par méton. Aligner une rue. Spécialt. Aligner des soldats, les ranger en ligne de bataille. Des soldats bien alignés. Ce pays était capable d’aligner en peu de temps des dizaines de milliers de soldats.
2. Produire en grand nombre. Aligner ses références. Aligner des vers. Aligner des arguments, les présenter successivement en vue de convaincre un interlocuteur, de prouver quelque chose. Aligner des faits, des mots, des chiffres. Fam. Aligner une somme d’argent, la présenter et payer sur-le-champ.
3. Fig. Conformer, adapter une chose à une autre. Aligner sa conduite sur celle de son maître. Aligner sa politique sur celle d’un autre pays. Les États non alignés, qui pratiquent une politique indépendante des grandes puissances. écon. Aligner une monnaie, en déterminer la valeur par rapport à une monnaie étrangère. Aligner le yen sur le dollar.
II. V. pron. 1. Se mettre en ligne droite. Le professeur a fait s’aligner les élèves. Les coureurs s’alignèrent pour le départ. Le bataillon s’est aligné en un clin d’œil. Alignez-vous sur votre camarade de droite, mettez-vous sur la même ligne que lui. Vieilli. Se mettre en ligne, face à face, pour se battre en duel.
2. Fig. S’aligner sur, adopter la même ligne de conduite que. Ce pays s’est aligné sur son puissant voisin.
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* ALIGOTÉ adj. xixe siècle, alligotet. Terme dialectal. Participe passé de l’ancien français (h)aligoter, harigoter, « déchirer », d’origine germanique (voir Haricot I).
Se dit d’un cépage de Bourgogne à raisins blancs et du vin produit par ce cépage. Vin aligoté. Un bourgogne aligoté. Subst. Un aligoté.
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ALIMENT n. m. xiie siècle. Emprunté du latin alimentum, dérivé de alere, « nourrir ».
1. Toute substance que les êtres vivants consomment et assimilent afin d’assurer la croissance, l’entretien de leur organisme. Le pain est traditionnellement l’aliment de base des Français. Un aliment léger, lourd, sain, avarié. Un aliment complet, qui contient tous les principes nécessaires à la nutrition. Un aliment diététique. Aliments congelés, surgelés. Des aliments pour le bétail. L’eau et les matières azotées sont les principaux aliments des plantes.
2. Ce qui entretient, nourrit, développe. L’incendie s’éteignit faute d’aliment. Fig. La lecture est un aliment pour l’esprit. L’amour-propre servit d’aliment à cette querelle. relig. chrétienne. L’aliment de l’âme, l’eucharistie.
3. droit. Au pluriel. Tout ce qui est nécessaire pour assurer la satisfaction des besoins vitaux d’une personne et se traduit généralement par une prestation en argent. Le tribunal fixera le montant des aliments qui seront attribués à la plaignante.
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ALIMENTAIRE adj. xvie siècle. Emprunté du latin alimentarius, dérivé de alimentum (voir Aliment).
1. Qui est propre à servir d’aliment. Denrées alimentaires. Une conserve alimentaire. Des pâtes alimentaires.
2. Relatif à l’alimentation. Ration alimentaire. Besoins alimentaires d’une population. Industrie alimentaire. Un régime alimentaire sévère. Une intoxication alimentaire. Le bol alimentaire, la quantité d’aliments avalée en une seule déglutition. Par ext. Travail alimentaire, que l’on exécute non pour lui-même, mais pour les moyens d’existence qu’il assure.
3. droit. Relatif aux aliments. Obligation alimentaire, obligation légale de verser des aliments aux proches parents. Pension alimentaire, pension servie à une personne en vertu d’un jugement ou après accord amiable, en exécution d’une obligation alimentaire. Provision alimentaire, somme attribuée par les tribunaux, en attendant l’issue d’un procès, à celui des plaideurs qui demande des aliments.
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ALIMENTATION n. f. xve siècle. Dérivé d’alimenter.
1. En parlant d’êtres vivants. Action d’alimenter, de s’alimenter ; manière de s’alimenter. L’alimentation des enfants. L’alimentation d’un malade. Substituer un mode d’alimentation à un autre. Alimentation artificielle, par d’autres voies que la voie orale. Alimentation saine, déséquilibrée. L’alimentation du bétail.
2. Ensemble des aliments, des produits alimentaires. Alimentation carnée, lactée. Magasin d’alimentation, où l’on trouve des denrées servant de nourriture à l’homme. Le rayon de l’alimentation. Par méton. L’alimentation, l’industrie et le commerce des produits alimentaires.
3. Approvisionnement régulier. L’alimentation des marchés. Assurer l’alimentation d’une ville en eau potable. L’alimentation d’une chaudière en mazout, d’un moteur en carburant. Ligne d’alimentation électrique.
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ALIMENTER v. tr. xive siècle. Dérivé d’aliment.
1. Pourvoir de nourriture un organisme vivant. Alimenter un nourrisson. Ce malade est alimenté par perfusion. Alimenter un oiseau blessé. Alimenter une plante en matières azotées. Être trop, insuffisamment alimenté. Pron. Il recommence à s’alimenter. Par ext. Fournir de la nourriture à. Les campagnes alimentent les villes. Fig. Nourrir, entretenir. Cet évènement alimente les conversations. Pron. Ce scandale s’alimente de ragots.
2. Approvisionner régulièrement. Des puits alimentés par une nappe phréatique. Vous penserez à alimenter le feu. Alimenter une chaudière en charbon. Pron. Le village s’alimente en eau à la source.
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ALINÉA n. m. xviie siècle. Emprunté du latin médiéval a linea, « en s’écartant de la ligne », formule employée en dictant.
1. Séparation marquée dans un texte par la situation d’une ligne en retrait sur l’alignement d’ensemble du texte. L’alinéa marque une articulation plus forte que le point ; il introduit une subdivision de l’idée ou une idée nouvelle. Observez les alinéas. Le début d’un texte est le plus souvent marqué par un alinéa. Lisez jusqu’au prochain alinéa.
2. Chacun des passages ainsi délimités. Référez-vous au premier, au deuxième alinéa. Article six de la loi, alinéa trois. Supprimer un alinéa.
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* ALIOS (s se prononce) n. m. xixe siècle. Mot gascon, dérivé du radical de lie, au sens de « dépôt limoneux d’une rivière ».
Couche indurée et gréseuse que l’on rencontre dans les parties superficielles de certains sols, appelés podzols, et qui est constituée de grains de sable agglomérés par des ciments ferrugineux et organiques.
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ALIQUOTE adj. xve siècle. Emprunté du latin aliquot, « un certain nombre de ».
math. Employé seulement dans l’expression Partie aliquote, diviseur de ce nombre autre que lui-même. Deux, trois, quatre, six sont des parties aliquotes de douze.
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ALISE n. f. xiie siècle, alie, alis. Probablement du gaulois *alisa, alisia.
Fruit de l’alisier, au goût agréable, légèrement acidulé. Eau-de-vie d’alise.
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ALISIER n. m. xiiie siècle. Dérivé d’alise.
Arbre de la famille des Rosacées, variété de sorbier à fleurs blanches et à fruits rouges, dont le bois est utilisé en ébénisterie, en lutherie.
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* ALISMACÉES n. f. pl. xixe siècle. Dérivé savant du grec alisma, « plantain d’eau ».
bot. Famille de plantes monocotylédones aquatiques. Le plantain d’eau, la sagittaire font partie des Alismacées. Au sing. Une alismacée. Adjt. Plante alismacée.
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* ALITEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé d’aliter.
Le fait de devoir s’aliter ; séjour au lit imposé par la maladie. Le médecin avait prescrit un alitement d’une semaine.
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ALITER v. tr. xiie siècle. Dérivé de lit.
Forcer à garder le lit. Cette blessure l’a alité pendant trois mois (class). Être alité, rester alité, garder le lit. Un malade alité et, subst., un alité, une alitée. Pron. S’aliter, se mettre au lit par suite de maladie, de blessure. Il s’alite pour le moindre rhume. Il s’est alité pour ne plus se relever.
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* ALIZARINE n. f. xixe siècle. Dérivé d’alizari, issu du grec moderne rhizari, « garance ».
Matière colorante rouge que l’on extrayait autrefois de la garance et que l’on obtient aujourd’hui par synthèse. L’alizarine est très employée dans l’industrie textile.
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ALIZÉ adj. xvie siècle. Peut-être dérivé de l’ancien français alis, « uni », variante de lisse.
Se dit d’un vent de direction constante et de force modérée qui souffle dans les régions subtropicales. Les vents alizés de l’hémisphère boréal soufflent du nord-est au sud-ouest, ceux de l’hémisphère austral du sud-est au nord-ouest. Subst. Un alizé, les alizés.
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ALKÉKENGE n. m. xve siècle, alkacange. Emprunté de l’arabe al-kakandj.
bot. Plante vivace à souche traçante de la famille des Solanacées, dont le fruit est une baie rouge vif enfermée dans une vésicule orangée. L’alkékenge est également appelé physalis ou coqueret, et sa baie amour en cage.
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ALKERMÈS (s se prononce) n. m. xvie siècle. Emprunté de l’espagnol alquermes, lui-même de l’arabe al-qirmiz, « cochenille ».
Liqueur à base de muscade, de cannelle, de clous de girofle et de vanille marinés dans de l’alcool, et teintée avec du kermès pulvérisé.
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ALLAITEMENT n. m. xive siècle. Dérivé d’allaiter.
Action d’allaiter ou de nourrir de lait. Allaitement maternel. Allaitement au sein, au biberon. Allaitement mixte, au sein et au biberon.
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ALLAITER v. tr. xiie siècle, alaitier. Du bas latin allactare, « allaiter, téter », en latin classique, lactare.
Nourrir de son lait. Une mère qui allaite son enfant. La nourrice qui l’a allaité. Selon la tradition romaine, une louve allaita Romulus et Rémus.
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ALLANT, ‑ANTE adj. et n. xiie siècle, au sens de « celui qui va » ; xxe siècle, au sens de « vivacité ». Participe présent d’aller.
I. Adj. Qui aime le mouvement ; qui montre de l’activité, de l’entrain, de la vivacité. Il est très allant pour son âge.
II. N. m. 1. Vivacité, ardeur, entrain. Avoir de l’allant. Manquer d’allant. Il est encore plein d’allant. Il a perdu tout allant.
2. Vieilli. Au pluriel. Les allants et les venants, les gens qui vont et viennent. Cette maison est ouverte aux allants et venants. À tous allants et venants.
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ALLANTOÏDE n. f. xvie siècle. Emprunté du grec allantœidês, composé de allas, ‑antos, « saucisse, boyau », et eidos, « forme ».
biol. Membrane en forme de boyau, une des trois annexes de l’embryon chez les Mammifères, les Oiseaux et les Reptiles.
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* ALLATIF n. m. xxe siècle. Dérivé savant du latin adlatum, supin de adferre, « apporter ».
linguist. Cas utilisé dans les langues turques et finno-ougriennes pour exprimer l’objet ou le but d’une action.
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ALLÉCHANT, ‑ANTE adj. xve siècle. Participe présent d’allécher.
1. Qui attire en excitant la gourmandise. Un plat alléchant. Ce breuvage n’avait rien d’alléchant.
2. Attirant, attrayant. Une offre alléchante. Des perspectives alléchantes.
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ALLÈCHEMENT n. m. xiiie siècle. Dérivé d’allécher.
Vieilli. Action d’allécher ; ce qui allèche. Surtout au pluriel. Les allèchements du plaisir.
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ALLÉCHER v. tr. (se conjugue comme Céder). xiie siècle. Du latin populaire *allecticare, en latin classique allectare, « attirer ».
1. Attirer en excitant la gourmandise. Voilà un plat qui vous allèche. Il s’approcha de la cuisine, alléché par l’odeur qui en sortait.
2. Attirer, séduire. On l’a alléché par de belles promesses. Des clients alléchés par la publicité.
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ALLÉE n. f. xiie siècle. Forme féminine substantivée du participe passé d’aller.
1. Action d’aller. Ne s’emploie plus que dans l’expression Allées et venues, déplacements successifs entre deux points. De sa fenêtre, elle pouvait suivre les allées et venues de la foule sur le boulevard. Spécialt. Démarches que l’on fait dans une affaire. Pour gagner son procès, il a multiplié les allées et venues. Perdre son temps en allées et venues.
2. Chemin tracé dans un jardin, un parc, un bois pour servir de promenade, de voie d’accès, de passage. Percer une allée. Ratisser la grande allée. Une allée de cyprès, bordée de cyprès. L’allée du lac, qui conduit au lac. L’allée montait en lacets vers le belvédère. Une allée cavalière, allée d’un parc, d’une forêt, destinée aux cavaliers. Fig. Les allées du pouvoir, les milieux proches du pouvoir ; les moyens d’accéder au pouvoir.
3. Dans une ville, voie généralement bordée d’arbres, parfois de pelouses ou de plates-bandes. Les allées de l’avenue Foch.
4. Passage, galerie. L’allée centrale, latérale, d’une église, d’une salle de spectacle, le passage ménagé entre des rangées de sièges ou de bancs. Vieilli ou régional. Couloir qui conduit de l’entrée d’une maison à la cour ou à l’escalier. archéol. Voie bordée de tombeaux, de statues, de pierres, etc. L’allée des Lions à Délos. Allée couverte, alignement de dolmens formant une galerie.
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ALLÉGATION n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin allegatio, dérivé de allegatum, supin de allegare (voir Alléguer).
Action d’alléguer ; ce qui est allégué comme preuve ou comme justification. L’allégation de ce précédent ne saurait constituer une excuse. Vérifier les allégations d’un prévenu. Apporter la preuve d’une allégation. Spécialt. Péj. Affirmation, assertion, considérée comme erronée ou mensongère. Cette allégation porte atteinte à mon honneur. Il répondit fort habilement aux allégations de son adversaire.
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ALLÈGE n. f. xve siècle, comme terme de marine. Déverbal d’alléger au sens propre.
1. marine. Bateau servant à charger ou décharger un navire empêché d’accoster.
2. bât. Pan de mur compris entre le sol et l’appui d’une fenêtre, et dont l’épaisseur est moindre que celle du mur.
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I. ALLÉGEANCE n. f. xiie siècle. Dérivé d’alléger.
Soulagement, adoucissement (vieilli). marine. Dans une régate, une course, avantage en temps rendu par un bateau à un autre, de catégorie ou de série différente, afin d’égaliser les chances des concurrents.
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II. ALLÉGEANCE n. f. xviie siècle, comme terme du droit féodal. Emprunté de l’anglais allegiance, dérivé de l’ancien français lijance, liejance, « état d’un homme ou d’une terre lige ».
moyen âge. Fidélité, vassalité de l’homme lige vis-à-vis de son suzerain. Serment d’allégeance. Par anal. Soumission. Refuser toute allégeance personnelle. Donner acte d’allégeance, faire acte d’allégeance, ou faire allégeance à un dirigeant, se rallier à lui, reconnaître son autorité. Faire allégeance à un parti. – droit. Obligation de fidélité à une nation, d’obéissance à un État.
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ALLÈGEMENT n. m. xiie siècle. Dérivé d’alléger.
Action d’alléger ; résultat de cette action. L’allègement d’un plancher, d’un bateau. Surtout fig. Ce sera pour les contribuables un faible allègement. L’allègement des programmes scolaires. Litt. Soulagement. L’allègement d’une douleur, d’une peine.
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ALLÉGER v. tr. (j’allège, nous allégeons ; j’allégeais, nous allégions ; j’allégeai ; j’allégerai ou j’allègerai ; j’allégerais ou j’allègerais ; allège, allégeons ; que j’allège, que nous allégions ; que j’allégeasse ; allégeant ; allégé). xiie siècle. Du bas latin alleviare, dérivé de levis, « léger ».
1. Rendre plus léger. Alléger un fardeau. Alléger une valise. Allégez la charge de ce cheval. Spécialt. Alléger une sauce, la rendre moins épaisse. Fig. On a souvent promis d’alléger les charges publiques. Alléger les scrupules de quelqu’un. Litt. Toutes les consolations n’ont pu alléger sa douleur.
2. Soulager d’une partie d’un fardeau. Alléger un bateau, en diminuer le lest, la cargaison. Pron. Se débarrasser de ce qui pèse. S’alléger pour marcher avec plus de facilité. Iron. et fam. Alléger quelqu’un de ses économies, le voler, l’escroquer. Fig. Il se sentait allégé par cet aveu.
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ALLÉGIR v. tr. xiiie siècle. Variante dialectale d’alléger.
Rendre plus léger par diminution du volume, de l’épaisseur. Allégir une poutre, une planche. équit. Rendre un cheval plus léger en avant ou en arrière, suivant la position du corps du cavalier.
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ALLÉGORIE n. f. xiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec allêgoria, dérivé du verbe allêgorien, « employer des termes autres (que les termes propres) ».
1. Fiction narrative ou descriptive qui, utilisant un ensemble organisé d’éléments métaphoriques, a pour objet de donner indirectement accès à un sens autre que le sens littéral. Le songe de Pharaon est une allégorie. « L’Énéide » abonde en allégories. La parabole, l’apologue sont de brèves allégories.
2. bx-arts. Composition représentant un ensemble de figures choisies et associées afin de signifier une idée abstraite. Cupidon, avec son bandeau, son arc et ses ailes, est une allégorie de l’amour. Cette toile n’est qu’une froide allégorie.
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ALLÉGORIQUE adj. xve siècle. Emprunté du latin allegoricus, du grec allêgorikos, dérivé de allêgoria (voir Allégorie).
Relatif à l’allégorie ; qui a valeur d’allégorie ; constitué par une allégorie. Discours allégorique. Personnage allégorique. Certains épisodes du « Roman de la Rose » sont allégoriques. « La Justice et la Vengeance divine poursuivant le Crime », de Prud’hon, est un tableau allégorique. Spécialt. Sens allégorique, sens figuré, caché derrière le sens littéral. théol. Méthode allégorique, méthode d’exégèse qui, par une transposition systématique, vise à découvrir, au-delà du sens littéral du texte biblique, un sens figuré exprimant plus profondément la Révélation.
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ALLÉGORIQUEMENT adv. xve siècle. Dérivé d’allégorique.
D’une manière allégorique. Cela doit s’entendre allégoriquement et non littéralement.
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ALLÉGORISER v. tr. xve siècle. Emprunté du latin chrétien allegorizare, ou dérivé d’allégorie.
Vieilli. Exprimer par des allégories ; interpréter selon la méthode allégorique. Certains Pères de l’Église ont allégorisé presque tout l’Ancien Testament.
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ALLÉGORISTE n. xvie siècle. Emprunté du latin chrétien allegorista, dérivé de allegoria.
Personne qui explique les textes en y cherchant un sens allégorique.
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ALLÈGRE adj. xiie siècle, alegre. Du latin alacer, alacris, « vif, prompt », par l’intermédiaire du latin populaire *alecru.
Plein d’entrain, vif et joyeux. Il est toujours allègre. Par méton. Une humeur, un esprit allègre. Marcher d’un pas allègre. Un refrain allègre.
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ALLÈGREMENT adv. xiiie siècle. Dérivé d’allègre.
D’une manière allègre. Les jeunes gens devisaient allègrement. Souvent iron. Marcher allègrement à la faillite.
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ALLÉGRESSE n. f. xiiie siècle. Dérivé d’allègre.
Joie vive qui, le plus souvent, se manifeste par des signes extérieurs. Il reçut cette nouvelle avec allégresse. L’allégresse de la foule. Au milieu de l’allégresse générale. Des cris d’allégresse. Des transports d’allégresse. Éprouver un sentiment d’allégresse, une secrète allégresse.
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ALLÉGRETTO adv. xviiie siècle. Emprunté de l’italien allegretto, diminutif de allegro (voir Allégro).
mus. Assez allègrement, assez vivement. Indication signifiant qu’un passage doit être joué ou chanté sur un rythme un peu moins vif que l’allégro. Le menuet se joue allégretto. Subst. Partie d’un morceau exécutée dans ce mouvement. Un allégretto, des allégrettos. (On trouve aussi Allegretto.)
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ALLÉGRO adv. xviiie siècle. Emprunté de l’italien allegro, « vif, enjoué », du latin alacer, alacris (voir Allègre).
mus. Allègrement, vivement. Indication signifiant qu’un passage doit être joué ou chanté sur un rythme rapide entre presto et andante. Subst. Mouvement vif dans une composition musicale. Un allégro, des allégros. L’allégro de la quatrième symphonie de Beethoven. (On trouve aussi Allegro.)
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ALLÉGUER v. tr. (se conjugue comme Céder). xiiie siècle. Emprunté du latin allegare, « envoyer quelqu’un (en mission) » ; « produire comme preuve ».
1. Citer comme autorité, comme preuve à l’appui de ce qu’on affirme. Alléguer un texte, un auteur. Alléguer un exemple, un précédent. L’avocat alléguait la déposition d’un témoin.
2. Mettre en avant pour se justifier ; invoquer comme excuse. Alléguer de bonnes, de mauvaises raisons. Alléguer sa bonne foi. Pour expliquer ses absences, il allégua son état de santé. Allèguerez-vous que vous ignoriez les risques de cette entreprise ?
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* ALLÈLE n. m. xxe siècle. Tiré du génitif grec allêlôn, « les uns, les autres ».
génétique. Chacune des formes d’un gène située sur le même locus de deux chromosomes homologues et caractérisée par une séquence de nucléotides. Allèle dominant, allèle récessif. Les mutations sont à l’origine de l’apparition de nouveaux allèles. Le principal système de groupes sanguins est déterminé par trois allèles désignés par les lettres A, B et O.
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ALLÉLUIA (luia se prononce louya) interj. et n. m. xiie siècle. Emprunté du latin ecclésiastique (h)alleluia, « louez Dieu », transcription de l’hébreu halelou-iah.
1. relig. Exclamation d’allégresse passée de la liturgie juive aux liturgies chrétiennes, acclamation commençant ou terminant certains psaumes, certaines hymnes.
Par méton. Dans la liturgie romaine, chant qui précède l’évangile. Chanter l’alléluia pascal. Chanter des alléluias. Par ext. Composition musicale sur laquelle on chante un alléluia. L’alléluia du « Messie » de Haendel.
2. bot. Nom usuel de l’oxalide des bois, qui fleurit vers Pâques.
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* ALLEMAND, ‑ANDE adj. et n. xie siècle, aleman. Emprunté du latin alamannus, alemannus.
I. Adj. Relatif à l’Allemagne. Le peuple allemand. La peinture, la musique allemande. Le bavarois, le souabe sont des dialectes allemands.
II. N. 1. Un Allemand, une Allemande, personne qui est originaire d’Allemagne ou qui a la nationalité de ce pays
2. N. m. Langue indo-européenne du groupe germanique occidental, parlée principalement en Allemagne et en Autriche. Étudier l’allemand.
3. N. f. Ancienne danse à quatre temps, venue d’Allemagne ; air sur lequel on exécute cette danse. Une allemande de Haendel. mus. Premier mouvement traditionnel d’une suite instrumentale.
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I. ALLER v. intr. (je vais, tu vas, il va, nous allons, vous allez, ils vont ; j’allais, nous allions ; j’allai ; j’irai ; j’irais ; va, allons ; que j’aille, que nous allions, qu’ils aillent ; que j’allasse ; allant ; allé). xie siècle. Du latin ambulare, « aller et venir, se promener, marcher », peut-être par l’intermédiaire d’une forme du commandement militaire, ambulate, « en avant, marche », contracté en al(l)ate. Dans la langue familière, ambulare a concurrencé ire, qui survit au futur et au conditionnel, et vadere, qui survit à certaines personnes de l’indicatif présent et à l’impératif singulier.
I. Effectuer un déplacement, se mouvoir, se transporter. Aller peut se substituer à de nombreux verbes qui caractérisent plus précisément la nature du mouvement. Marcher. Je vais à grands pas. Courir. Il allait ventre à terre. Nager. Vous irez d’un bout à l’autre de la piscine. Rouler. Les trains vont de plus en plus vite. Voler. Les oiseaux vont d’arbre en arbre. Tomber. La pierre va droit au fond de l’eau. Couler. Les eaux de ce fleuve vont dans la Méditerranée. Tourner. Les girouettes vont avec le vent. Partir. Allez devant, je vous rattraperai, etc. A. Se diriger vers un lieu. 1. Sans autre précision. Il est si fatigué qu’il ne peut plus aller, qu’il ne peut plus marcher.
Aller et venir, s’éloigner d’un lieu et y revenir aussitôt. J’en ai pour un instant, je ne fais qu’aller et venir. Le balancier allait et venait inexorablement. Spécialt. Marcher de long en large, faire les cent pas. Il allait et venait dans la pièce. vèn. En parlant de l’animal. Aller et venir, embrouiller la voie afin d’échapper aux chasseurs.
Expr. Qui va là ? formule par laquelle une sentinelle interpelle une personne inconnue.
Loc. fig., fam. et vieillie. Faire aller, leurrer, soit par de fausses promesses pour obtenir un service, soit par des mensonges pour plaisanter. Comme elle le fait aller ! Il m’a bien fait aller ! (Aujourd’hui, on dit plutôt Faire marcher.)
2. Avec l’indication des modalités de l’action, de la manière dont on se meut. Aller seul. Nous allions deux par deux. Les oies sauvages vont en troupe. Ils allaient l’un après l’autre. Vous irez en groupe. Aller de compagnie. Aller lentement, aller vite, aller comme le vent. Aller clopin-clopant. Aller son train, à son allure propre. Aller en avant, en arrière. Aller devant soi, aller à reculons. Aller droit devant soi, aller de travers. marine. La yole allait à rame. La goélette allait à voiles. Le navire va pleines voiles. Les deux avisos allaient de conserve. – équit. Le cheval va au pas, au trot, au galop. Il va bon train, rapidement. Transt. Il va l’amble, le pas, le grand galop, l’aubin. – vèn. En parlant de l’animal de chasse. Aller d’assurance, aller sans crainte, au pas et la pince serrée. Aller de bon temps, avoir beaucoup d’avance sur la meute.
Fig. Cette affaire va à la diable, elle est très mal conduite. Cette entreprise va comme il plaît à Dieu, elle est négligée, mal menée, on n’en prend aucun soin. Cela va à la débandade, en désordre. Aller droit, aller le droit chemin, mener une vie honnête. Il va comme on le mène, il n’est pas capable de prendre une décision de lui-même. Aller de pair avec, être sur un pied d’égalité avec, ou, par ext., aller ensemble. Ne pas aller sans, comporter nécessairement, être inséparable de. La pratique de l’alpinisme ne va pas sans danger. Fam. Aller avec quelqu’un, avoir avec cette personne des relations sentimentales ou intimes.
3. Avec l’indication du mode de locomotion. Aller à pied, à cheval, à bicyclette. Aller en voiture, en bateau, en avion, en train.
4. Avec l’indication des lieux ou du milieu où l’on se meut, des endroits par lesquels on passe. Aller par le monde. Aller par monts et par vaux. Nous irons en Italie par mer, par la route, par air. Aller au village à travers champs, par le plus court chemin, par des chemins de traverse, par un sentier, par la grande route. Aller de Lyon à Marseille par l’autoroute. Aller de Paris à Poitiers par Orléans et Tours.
Fig. Aller au succès par des voies honorables. Aller son chemin, avancer sans se détourner de la voie choisie. Fam. Aller son petit bonhomme de chemin, progresser lentement, sans éclat, mais sûrement.
5. Avec l’indication de la destination. Aller à Rome, au Portugal, aux Indes, en Allemagne. Ira-t-il à Venise ? Cet autobus va-t-il jusqu’à la gare ? Aller vers le nord. Allons vers le parc. Allez en direction du fleuve. Irons-nous à la campagne, à la mer, à la montagne ? « Je vais à la cuisine. – Vas-y. » On a sonné à la porte, j’y vais. Aller près, aller loin. Laissez-le aller où il veut. Spécialt. Le complément indique le lieu ou le milieu où l’on pénètre. « Va dans ta chambre ! – Je n’irai pas. » Aller en montagne, dans les bois, dans les collines, dans l’eau. vèn. Aller sur soi, revenir sur ses pas.
Par anal. Évoluer, s’acheminer vers. Nous allions vers la belle saison. Cet enfant va sur ses quatre ans. L’année allait sur sa fin. Le monde va à la guerre. Il va à sa perte. L’Empire romain allait sur son déclin. L’entreprise va à la faillite. Tout va à vau-l’eau. Fam. Pour indiquer une estimation approximative. Ce meuble va chercher dans les dix mille francs. Finir en. Tous ces beaux projets iront en fumée. Vieilli. Aller à, tendre à. Tous ses vœux vont à la paix, au bien de l’État. Cela va à vous déshonorer. Aboutir à. Cette affaire peut aller à vous perdre.
Fig. Aller à bien, réussir. Cette affaire va au diable, à tous les diables, elle tourne mal, peut être considérée comme perdue. Allez au diable ! à tous les diables ! très loin, que je ne vous voie plus jamais. Vos attentions me sont allées au cœur, droit au cœur, m’ont vraiment touché. Sa pièce est allée aux nues (vieilli), a obtenu un grand succès. Tous ses biens sont allés à sa nièce, lui ont été dévolus. Aller loin. Voilà un garçon qui ira loin, qui fera une belle carrière, ou qui réalisera de grands desseins. C’est une idée qui va loin, très féconde ou très audacieuse. Cette affaire ira loin, plus loin qu’on ne le pense, elle aura des suites, des conséquences importantes. Aller à la fortune. Aller aux grands desseins (vieilli). C’est un homme fait pour aller à tout (vieilli), un homme qui, par son mérite, ses talents, est fait pour arriver aux plus hauts emplois, aux plus grands honneurs. Cette vengeance est allée trop loin. Votre plaisanterie allait trop loin, dépassait les limites raisonnables. Vous allez vraiment trop loin, vous exagérez. Aller au fond des choses, examiner un problème ou une situation jusque dans ses principes. Aller jusqu’au bout, persévérer jusqu’au terme d’un dessein, d’une entreprise, sans se laisser détourner ni intimider. Le raisonnement des plus habiles ne va pas bien avant. Il n’y a point d’hommes dont l’esprit aille jusque-là. Aller jusqu’à. Suivi d’un infinitif. Être capable de ; avoir l’audace de. Elle va jusqu’à croire les histoires les plus impossibles. Il va jusqu’à prétendre qu’il ignorait tout de ces malversations. Aller contre, être contraire à ; s’opposer à. Aller contre les intentions, les ordres de quelqu’un. Cela va contre mes convictions.
Aller à Canossa, s’avouer humblement vaincu, par allusion à la ville d’Italie où, en 1077, l’empereur germanique Henri IV vint solliciter son pardon du pape Grégoire VII.
Prov. Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse, à force de jouer avec le danger, on finit par succomber.
6. Avec un complément désignant une personne. Aller chez des parents, chez des amis, leur rendre visite. Aller chez le médecin, chez le coiffeur, s’y rendre comme patient ou comme client. Dès que je l’aperçus, j’allai à lui, je me dirigeai, je m’avançai vers lui.
Fig. Il vous faudra aller à l’évêque, au ministre, vous adresser à lui pour lui présenter une demande ou pour le consulter. Ce n’est pas à vous que va son hostilité, ce n’est pas à vous qu’elle est destinée, qu’elle s’adresse. Le succès va aux audacieux, échoit aux audacieux.
B. Se diriger vers un but que l’on s’est fixé ; tendre à une fin, à un aboutissement. 1. Le but est indiqué par un nom précédé d’une préposition. Aller à la messe, aller en pèlerinage. Aller à un baptême, un mariage, un enterrement. Aller en ambassade. Aller à l’armée, au service militaire, à la guerre. Cette unité ira au feu pour la première fois. Aller à l’ennemi, s’avancer pour combattre. Aller aux urnes, se rendre au bureau de vote, voter. Il nous faudra aller en justice, en cassation. Aller au supplice, à la mort. Aller à la promenade, au bal, au spectacle. Aller à la pêche, à la chasse. Aller au-devant de quelqu’un, à la rencontre d’une personne. Aller aux nouvelles, aux informations. Aller à la découverte d’un pays. Aller au marché. Fam. Aller aux champignons, à l’eau, aux provisions. équit. Ce cheval va à la botte, cherche à mordre la botte du cavalier. – escr. Aller à la parade, parer un coup.
Expr. Aller au plus pressé, s’occuper d’abord de l’affaire qui souffrirait le plus d’un retard. Aller au fait, se consacrer à l’essentiel. Cet homme va droit au but, droit au fait, il ne s’embarrasse pas de considérations accessoires. Aller au texte, s’intéresser directement à lui sans s’occuper des gloses. Aller au-devant des désirs de quelqu’un, les prévenir.
2. Le but est indiqué par un infinitif. Je vais ramasser des champignons. Nous irons puiser de l’eau. Ils allaient acheter des provisions. Aller faire ses dévotions. Aller combattre. Aller plaider. Aller se renseigner. Aller se promener, se distraire, chasser, pêcher. Aller trouver quelqu’un pour lui demander un service. Aller voir des parents, leur rendre visite. Aller consulter son médecin. Va l’en informer. Allez donc me chercher ce dossier.
Fig. Allez vous promener ! Qu’il aille se promener ! se dit lorsqu’on s’impatiente contre un importun, lorsqu’on se met en colère contre lui.
II. Sens dérivés. Sans idée de déplacement. 1. Conduire, s’étendre dans une certaine direction. Le sentier va à la fontaine. La route allait vers le nord. La forêt va du village à la rivière. La fissure allait d’un bout à l’autre du mur. Le jardin va jusqu’à la route. Son manteau allait jusqu’à terre. Ses cheveux lui vont jusqu’à la taille. Par ext. L’allée va en pente. Ce tissu va en biais. Fig. Sa passion va jusqu’à l’extravagance, y confine ou en comporte.
2. Agir, procéder. Ces ouvriers vont bien lentement. Aller vite en besogne. Par méton. S’accomplir. La construction est allée trop vite. Expr. Il sait faire aller son monde, se faire obéir. Vous allez un peu fort, vous exagérez. Expr. fam. À la va-vite, à la va-comme-je-te-pousse, d’une manière bâclée.
Loc. fam. Y aller. Suivi d’un adverbe ou d’un complément de manière. Vous y allez fort. Y aller rondement, carrément. Il y va de bon cœur. Elle n’y est pas allée de main morte. Elle n’y va pas par quatre chemins. Il n’y va pas avec le dos de la cuiller. Comme vous y allez ! Allez-y doucement ! Y aller de, apporter, présenter, engager à titre de contribution. Il y va de sa chansonnette à la fin du repas. Elle y est allée de sa larme. jeux. Miser. De combien y allez-vous ? J’y vais de 100 francs. Spécialt. Rien ne va plus, formule par laquelle les croupiers, aux jeux de hasard, préviennent les joueurs qu’il n’est plus temps de miser.
Loc. fig. Laisser aller, ne pas opposer d’obstacle à. Laisser tout aller, négliger ses affaires, son travail. Se laisser aller, ne pas résister comme on le devrait, s’abandonner. Se laisser aller à ses vieilles habitudes. Se laisser aller à la tentation. Se laisser aller aux mauvais exemples. Se laisser aller à la douleur, à la colère, à la tristesse, au désespoir. Je me suis laissé aller à ses prières, à ses sollicitations. Elle s’est laissée aller à sa passion. Il s’est laissé aller à des violences verbales. Subst. Le laisser-aller, le manque de tenue, de rectitude. Il y a du laisser-aller dans son comportement.
3. Fonctionner. Cette machine pourrait aller plus régulièrement. Le moulin allait trop vite. Ma montre va bien, elle indique l’heure juste. Si vous le graissiez, cet engrenage irait mieux. Par anal. Son cœur va trop vite. Son pouls va bien, il bat de façon satisfaisante.
Expr. Cela va tout seul, cela ne souffre aucune difficulté. Cela va de soi, cela va sans dire, c’est évident.
4. Se porter, se comporter. Il va bien, il est en bonne santé. Il va mal. Comment va-t-il ? Il va un peu mieux. Il va de mal en pis. Par méton. Comment va votre foie ? Mon rhume va mieux, il est en voie de guérison. Par anal. Ses affaires vont bien. Le commerce ne va pas bien. Rien ne va plus, tout se désorganise. Cela ira mieux demain. Fam. Ça ira comme ça, c’est bien, c’est satisfaisant. On fait aller, on se satisfait de son état. Pop. Ça ira ! refrain d’un chant révolutionnaire.
Expr. proverbiale. Quand le bâtiment va, tout va, voir Bâtiment.
5. Convenir ; s’accorder. Cette proposition me va tout à fait, me convient parfaitement, me plaît beaucoup. Voilà un travail qui t’irait bien. Une couleur qui va bien aux blondes. Je cherche une écharpe qui aille avec tout. Cette robe vous va à ravir, vous sied. Ces chaussures me vont, sont à ma taille. Cette clé ne va pas à la serrure. Ce cadre va très bien avec ce tableau. Ces chaussures et ce sac vont bien ensemble, s’accordent bien. Ces deux chaussettes ne vont pas ensemble, n’appartiennent pas à la même paire. Ces quatre estampes vont ensemble, on ne les vend pas séparément. Expr. Cela vous va comme un gant. Spécialt. Être adapté à ; pouvoir supporter. Ce plat va au feu, résiste à la chaleur. Cette étoffe va à la machine.
6. Loc. impers. Il en va, il en est. Les navires sont de plus en plus grands ; il en va de même ou il n’en va pas autrement des avions.
Il y va de. En parlant d’un risque grave. Il s’agit de. Il y va de votre vie. Il y allait de son honneur. Quand il devrait y aller de toute ma fortune… ou, par euphonie, avec suppression du y devant le conditionnel, Quand il irait de toute ma fortune, je le ferai quand même. Songez qu’il y va de sa vie ! Hâtez-vous, il y va de l’intérêt public ! arithm. Il y va, il est contenu. « En 15 combien de fois 5 ? – Il y va 3 fois. »
III. Emplois particuliers. 1. À l’impératif. Employé comme interjection, n’est pas perçu comme une forme verbale.
Renforce un ordre, une affirmation. Allons, venez, ne traînez pas ! Allez, au cachot ! Allez, dépêche-toi ! Allez, nous partons ! Allez, nous en viendrons bien à bout !
Exprime divers sentiments ou mouvements d’humeur. Affection. Ne pleure pas, va, je ne t’oublie pas ! Encouragement. Allons, les enfants, nous sommes presque au bout de nos peines ! Conciliation. Va, je ne t’en veux pas ! Impatience. Allons, finissons-en ! Désapprobation. Allons, vous ne pouvez pas le traiter ainsi ! Indignation. Allez, vous me faites horreur ! Menace. Allez, je vous retrouverai ! Doute. Allons, c’est impossible !
Spécialt. Allons donc ! sert à exprimer l’incrédulité, à marquer que l’on n’est pas dupe. Vous vous imaginiez que je vous croirais ? Allons donc ! Fam. Et allez donc ! formule d’encouragement ironique. Et allez donc ! Ne vous gênez surtout pas !
Loc. Allez donc ! suivi d’un infinitif. Sert à présenter une action impossible ou aux conséquences paradoxales. Allez donc réfléchir dans un tel vacarme ! Allez donc rendre service à de tels malotrus. N’allez pas, ne va pas ! suivi d’un infinitif. Gardez-vous, garde-toi de. N’allez pas croire que cette entreprise soit aisée ! Ne va pas tomber dans ce piège ! Fam. Allez savoir, allez voir s’il dit la vérité ! essayez toujours, il est impossible de le savoir.
2. Employé comme semi-auxiliaire. Suivi d’un infinitif, sert à exprimer le futur immédiat. Être sur le point de. Elle va chanter. Attention, il va tomber. Je vais vous expliquer ce qui est arrivé. Le jour allait finir. Nous allions nous mettre à table. Avec une valeur d’éventualité. Que ne va-t-il pas s’imaginer ? Avec la valeur d’un impératif. Vous allez me fermer cette porte immédiatement !
Suivi d’un participe présent ou d’un gérondif, sert à exprimer la continuité ou la progression de l’action. La vallée va s’élargissant (litt.) ou en s’élargissant, elle s’élargit progressivement. La tempête va s’apaisant (litt.) ou en s’apaisant, elle s’apaise peu à peu. Aller en augmentant, en diminuant, en déclinant.
Fig. Le mal, l’inquiétude va croissant, toujours croissant, croît de façon continue.
3. Pron. S’en aller, partir, s’éloigner. Va-t’en d’ici ! Allons-nous-en vite. Il s’en ira par le train. Il faut que tout le monde s’en aille. Les souris s’en vont dès que le chat paraît. La fumée s’en ira par la cheminée. Litt. Je m’en suis allé ou, fam., je me suis en allé. Expr. Il s’en est allé comme il était venu, sans rien obtenir.
Fig. Partir, disparaître. Ma jeunesse s’en est allée. Les années s’en vont. L’éclat de son teint commence à s’en aller. Toute sa fortune s’en va en procès. Cette tache s’en ira à la lessive, elle s’effacera. Par ext. Il s’en va tout doucement, il se meurt. Elle s’en est allée sans souffrances.
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*II. ALLER n. m. xiie siècle. Emploi substantivé d’aller I.
Action d’aller, parcours effectué pour se rendre en un lieu. À l’aller, pour l’aller, j’ai pris le train du soir. Le retour fut plus fatigant que l’aller. Nous avons fait un rapide aller et retour. Billet d’aller, titre de transport valable pour un seul trajet dans une seule direction. Billet d’aller et retour, valable pour l’aller et pour le retour. Ellipt. Un aller, un aller simple, un aller et retour pour Lyon, ou un aller-retour. Avez-vous acheté des allers et retours ? Un billet d’aller-retour. Fig. et fam. Un aller et retour, une paire de gifles. Elle lui a administré un de ces allers et retours !
Loc. adv. Au pis aller, dans le pire des cas. Au pis aller, il paiera une amende. Subst. Un pis-aller, voir ce mot.
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* ALLERGÈNE n. m. xxe siècle. Composé d’aller‑, tiré d’allergie, et de ‑gène, tiré du grec gennân, « engendrer ».
pathol. Substance qui, à la suite d’un contact, d’une ingestion ou d’une inhalation, peut provoquer une allergie chez certains individus. Les pollens, les poils de chat, les acariens sont des allergènes.
Adjt. Un ingrédient, une crème allergènes. (On dit aussi Allergisant, ‑ante.)
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* ALLERGIE n. f. xxe siècle. Emprunté de l’allemand Allergie, formé sur le modèle de Energie, à l’aide du grec allos, « autre », et ‑ergeia, « action, efficacité ».
pathol. État d’un individu qui, sensibilisé à une substance, y réagit ultérieurement de façon anormale. Allergie au pollen, au lait, à la tuberculine.
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* ALLERGIQUE adj. xxe siècle. Dérivé d’allergie, sur le modèle de l’allemand allergisch.
pathol. 1. Relatif à l’allergie. Réaction allergique.
2. Sujet à l’allergie. Il est allergique aux crustacés, à la poussière. Fig. et fam. Cet enfant est allergique aux mathématiques, il a pour elles une aversion radicale.
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* ALLERGISANT, ‑ANTE adj. xxe siècle. Dérivé d’allergie.
pathol. Se dit d’une substance, d’un produit qui, à la suite d’un contact, d’une ingestion ou d’une inhalation peut provoquer une allergie chez certains individus. (On dit aussi Allergène.)
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* ALLERGOLOGIE n. f. xxe siècle. Composé à l’aide d’allergie et de ‑logie, tiré du grec logos, « discours, traité ».
méd. Discipline qui étudie les allergies et leurs traitements.
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* ALLERGOLOGISTE ou, plus souvent, ALLERGOLOGUE n. xxe siècle. Dérivé d’allergologie.
méd. Médecin spécialiste de l’allergologie. En apposition. Un médecin allergologue.
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ALLEU n. m. xie siècle, alue. De l’ancien bas francique *alôd, « pleine propriété », composé de *al, « entier, tout », et *od, « propriété ».
droit féodal. Propriété héréditaire, libre de toute obligation ou redevance. Tenir une terre en alleu. (On disait aussi Franc-alleu.)
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ALLIACÉ, ‑ÉE adj. xixe siècle. Dérivé savant du latin allium, « ail ».
Qui a rapport à l’ail. Une odeur alliacée, qui rappelle celle de l’ail. L’acétylène a une odeur alliacée.
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ALLIAGE n. m. xvie siècle. Dérivé d’allier.
métall. Action d’allier des métaux ; le produit qui en résulte. Alliage par fusion, par électrolyse. Alliage binaire, ternaire. Le bronze, l’acier sont des alliages. Fig. Mélange hétéroclite. Un alliage de cruauté et de générosité.
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ALLIAIRE n. f. xvie siècle. Dérivé savant du latin allium, « ail ».
bot. Plante commune de la famille des Crucifères, qui dégage une odeur d’ail.
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ALLIANCE n. f. xiie siècle, alliance. Dérivé d’allier.
1. Union résultant d’une entente, d’un pacte, d’un traité. L’alliance de deux partis en vue des élections. écriture sainte. L’Ancienne Alliance, celle que Dieu contracta avec Abraham et ses descendants. L’Arche d’alliance, le coffre qui contenait les tables de la Loi dictée à Moïse sur le mont Sinaï. La Nouvelle Alliance, renouvellement de l’Alliance par l’Incarnation de Jésus-Christ et par la Rédemption. – droit international. Union conclue entre deux ou plusieurs puissances en vue de défendre leurs intérêts communs. Un traité d’alliance. Alliance offensive et défensive. Conclure, renouveler, rompre, dénoncer une alliance. – hist. La Sainte-Alliance, signée en 1815 par le tsar, l’empereur d’Autriche et le roi de Prusse. La Triple-Alliance ou Triplice, conclue en 1882 entre l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie.
2. Union par mariage. Contracter alliance. L’alliance de deux familles. Cousin, neveu par alliance, cousin, neveu du conjoint. Par méton. Bague ou anneau, symbole de cette union. Une alliance en or.
3. Fig. Union d’éléments divers, disparates, apparemment incompatibles. Faire une alliance du sacré et du profane. Alliance du meilleur et du pire. rhétor. Alliance de mots, figure de style consistant à juxtaposer des termes de sens différents ou même opposés, comme Se hâter lentement.
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* ALLIÉ, ‑ÉE adj. et n. xive siècle, alliet. Participe passé d’allier.
I. Adj. 1. Uni par un traité d’alliance. Peuples alliés. Nations alliées. Subst. Défendre ses alliés. L’armée des Alliés, des pays alliés contre l’Allemagne lors de la Seconde Guerre mondiale.
2. Uni par des liens résultant d’un mariage. Cette généalogie indiquait les familles alliées. Subst. Les parents et alliés.
II. N. Personne qui apporte son aide, son appui. J’ai trouvé en lui un puissant allié.
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I. ALLIER v. tr. (se conjugue comme Crier). xie siècle. Emprunté du latin alligare, « attacher à, lier à », « unir ; lier moralement ».
1. Unir par une entente, un pacte. L’intérêt a allié ces deux maisons. Les deux nations s’allièrent devant le danger commun.
2. Unir par les liens du mariage. Cette union va allier nos deux familles. Il s’est allié à la plus ancienne famille de la province.
3. métall. Mélanger des métaux, généralement par fusion. Allier de l’argent et du cuivre. Allier le cuivre à l’étain ou avec l’étain.
4. Fig. Combiner, associer, unir des éléments différents. Allier la force à la prudence. Ce poète a l’art d’allier les mots qui semblent le moins faits pour être unis. Savoir allier les teintes.
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II. ALLIER n. m. xve siècle. Du latin populaire *alarium, dérivé de ala, « aile ».
chasse. Filet servant à capturer les perdrix ou les cailles.
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ALLIGATOR n. m. xviie siècle. Emprunté de l’anglais alligator, altération de l’espagnol, (el) lagarto, « lézard ».
Reptile crocodilien, vivant le plus souvent dans les régions tropicales.
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* ALLINGUE n. m. xviiie siècle, allingre. Étymologie inconnue.
Obstacle disposé sur un cours d’eau pour arrêter et guider les bois flottés.
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ALLITÉRATION n. f. xviiie siècle. Emprunté de l’anglais alliteration, dérivé du latin littera, « lettre ».
rhétor. Répétition voulue et expressive de certains sons pour obtenir un effet d’harmonie imitative ou pour donner une forme plus frappante à la pensée. « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes », « Repos et repas font gros et gras » offrent des exemples d’allitérations.
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* ALLO- Emprunté du grec allos, « autre, différent ».
Élément de composition signifiant Autre et servant à former de nombreux mots savants.
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* ALLÔ ! xixe siècle, hallo. Emprunté de l’anglo-américain hallo, hello.
Interjection d’appel utilisée quand on téléphone.
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* ALLOCATAIRE n. xxe siècle. Dérivé du radical d’allocation.
Bénéficiaire d’une allocation.
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ALLOCATION n. f. xve siècle, allocation, « inscription ». Emprunté du latin médiéval allocatio, dérivé de allocare (voir Allouer).
Attribution d’une somme ; cette somme elle-même. Allocation d’un prêt, d’une pension. Verser, toucher des allocations. Spécialt. Prestation en argent attribuée à une personne par l’État ou par une collectivité pour faire face à un besoin. Allocation de chômage, de logement. Allocations familiales, indemnité variable suivant le nombre des enfants d’une famille, qui vient s’ajouter aux traitements et salaires.
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ALLOCUTION n. f. xiie siècle, au sens de « harangue », attestation isolée ; de nouveau au xviiie siècle. Emprunté du latin allocutio, dérivé de alloqui, « haranguer ».
Bref discours qu’une personnalité prononce dans telle ou telle circonstance. Allocution du directeur, du président.
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ALLODIAL, ‑ALE adj. (pl. Allodiaux, ‑ales). xve siècle. Emprunté du latin médiéval allodialis, de alodis, transcription latine de l’ancien bas francique *alod (voir Alleu).
droit féodal. Qui est tenu en franc-alleu. Terre allodiale. Biens allodiaux.
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* ALLOGÈNE adj. xixe siècle. Composé d’allo‑ et de ‑gène, du grec gennân, « engendrer ».
En parlant d’un individu ou d’un groupe humain. Qui est d’une autre origine que la population autochtone et continue à présenter certains caractères qui l’en distinguent. Cette communauté allogène a conservé sa langue. Par méton. Dialectes allogènes. Subst. Les allogènes.
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* ALLOGREFFE n. f. xxe siècle. Composé d’allo‑ et de greffe II.
méd. Greffe d’un organe, d’un tissu, de cellules prélevés sur une autre personne que le receveur, par opposition à Autogreffe.
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ALLONGE n. f. xiiie siècle. Déverbal d’allonger.
1. Vieilli. Ce qu’on ajoute pour donner plus de longueur. Mettre une allonge à une jupe. L’allonge d’un fil électrique, d’une table. (On dit plutôt Rallonge.)
2. sports. Longueur, extension maximale des bras. Ce boxeur a gagné grâce à son allonge. L’allonge d’un escrimeur.
3. boucherie. Crochet servant à suspendre les quartiers de viande.
4. chim. Récipient de forme allongée, en verre ou en métal, utilisé pour y condenser une substance.
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* ALLONGÉ, ‑ÉE adj. xvie siècle. Participe passé d’allonger.
1. Qui s’étend en longueur de façon caractéristique. Ce poisson a une tête allongée. Un fruit de forme allongée. Fig. Une mine allongée, qui manifeste la déception.
2. Étendu de tout son long. Rester allongé sur le dos. Subst. Les allongés, les malades que leur état oblige à rester allongés.
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* ALLONGEAIL n. m. (pl. Allongeails). xvie siècle, alongeail. Mot employé par Montaigne pour désigner le dernier livre des Essais, qui parut huit ans après les deux premiers, lui-même dérivé d’allonger.
littérature. Ajout, addition portés par Montaigne sur une version imprimée des Essais en vue de l’édition suivante. Les allongeails de l’exemplaire de Bordeaux.
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ALLONGEMENT n. m. xiiie siècle. Dérivé d’allonger.
Action d’allonger ou de s’allonger ; augmentation de longueur dans l’espace ou dans le temps. L’allongement d’une avenue. L’allongement des rails sous l’effet de la chaleur. L’allongement d’un ressort. L’allongement des jours à la belle saison. phon. Dans les langues distinguant des voyelles longues et brèves, transformation d’une brève en longue.
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ALLONGER v. tr. et pron. (se conjugue comme Bouger). xiie siècle. Dérivé de long.
I. V. tr. 1. Rendre plus long dans l’espace ou dans le temps. Allonger un habit, une jupe. Allonger une table. Allonger ses étriers. Allonger les vacances scolaires. Ce détour allongera notre voyage. Par anal. Allonger un chapitre, une préface. Expr. Allonger le pas, faire des pas plus grands pour aller plus vite. Allonger un procès, une affaire, les faire traîner en longueur. Par ext. Faire paraître plus long. Cette robe allonge votre silhouette.
2. Étendre, déployer un membre, une partie du corps. Allonger le bras, les jambes. Allonger le cou. Un éléphant qui allonge sa trompe. Par ext. Allonger un coup d’épée, une botte, porter vivement un coup droit. Fam. Allonger une gifle, un coup de pied à quelqu’un.
3. Étendre de tout son long. Allonger un enfant dans son lit. Fam. Étendre à terre un adversaire. Il l’a allongé d’un coup de poing.
4. Étendre d’eau, ou d’un autre liquide. Allonger une sauce, un potage. Fig. et fam. Allonger la sauce, faire durer un exposé par des développements inutiles.
II. V. pron. 1. Devenir plus long. Sous l’effet d’une traction, un corps élastique s’allonge. Elle grandit, sa taille s’allonge. Après le solstice d’hiver, les jours s’allongent ou, intranst., allongent. Fig. Son visage, sa mine s’allonge, exprime la déconvenue, le dépit.
2. S’étendre de tout son long. S’allonger sur le sable. Fam. Tomber de tout son long. Il a trébuché et il s’est allongé. Fig. Une ligne de collines s’allonge à l’horizon.
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ALLOPATHE n. xixe siècle. Dérivé d’allopathie.
Médecin qui traite la maladie en recourant à l’allopathie, par opposition à Homéopathe.
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ALLOPATHIE n. f. xixe siècle. Emprunté de l’allemand Allopathie, formé à l’aide du grec allos, « autre », et pathos, « souffrance ».
Médecine appliquant les thérapeutiques classiques, par opposition à Homéopathie.
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* ALLOPHONE adj. xixe siècle, d’abord employé en assyriologie pour parler d’un groupe de caractères qui, transposé d’une langue dans une autre, se prononce différemment. Composé d’allo‑ et de ‑phone, tiré du grec phonê, « son, voix, langue ».
1. phon. Se dit de phonèmes ou de mots qui ont la même forme écrite mais qui se prononcent différemment, par opposition à Homophone. Le prénom « Marc » et le nom commun « marc » sont allophones. Subst. Le r grasseyé, que l’on entend en région parisienne, et le r apical ou roulé, caractéristique de la prononciation bourguignonne ou auvergnate, sont des allophones. Des allophones et des homographes.
2. Au Canada. Se dit d’une personne ou d’un groupe de personnes dont la langue maternelle est une langue étrangère, dans le pays où ils se trouvent. Un étudiant allophone. Subst. L’intégration des allophones.
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* ALLOTROPIE n. f. xixe siècle. Composé d’allo‑ et de ‑tropie, du grec tropos, « manière d’être ».
Propriété de certains corps, tels que le carbone et le phosphore, qui peuvent avoir des structures cristallographiques différentes tout en présentant des réactions chimiques analogues.
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* ALLOTROPIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’allotropie.
Relatif à l’allotropie.
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ALLOUABLE adj. xiiie siècle, au sens de « louable » ; xviiie siècle, au sens actuel. Dérivé d’allouer.
Rare. Qui peut être alloué. Indemnité allouable.
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ALLOUER v. tr. xie siècle, au sens de « placer dans un endroit ». Emprunté du latin médiéval allocare, dérivé de locare, « placer ».
Attribuer une somme d’argent ou des avantages matériels, en vertu d’un règlement ou d’un accord. Allouer un traitement, une indemnité à quelqu’un. Par ext. Accorder du temps pour l’exécution d’un travail. Temps alloué pour une réparation. Allouer un délai, accorder un supplément de temps, consentir à un certain retard.
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ALLUCHON n. m. xiiie siècle, halichon, « petite planche ». Dérivé du latin ala, « aile », avec un suffixe diminutif dialectal.
techn. Dent d’une roue d’engrenage.
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ALLUMAGE n. m. xixe siècle. Dérivé d’allumer.
1. Action d’allumer ; résultat de cette action. L’allumage du gaz. L’allumage d’un poêle. Du bois d’allumage. L’allumage d’une enseigne lumineuse, des feux de position d’une automobile. Un défaut d’allumage.
2. techn. Inflammation par une étincelle électrique du mélange gazeux comprimé dans la chambre à combustion d’un moteur à explosion. Avance, retard à l’allumage. Par méton. Ensemble des organes d’un moteur permettant cette opération (bobine, batterie, bougies, vis platinées, etc.). Une panne d’allumage.
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* ALLUME-CIGARE n. m. (pl. Allume-cigares). xxe siècle. Composé d’allume, forme verbale d’allumer, et de cigare.
Dispositif en usage notamment dans les automobiles, qui permet d’allumer un cigare ou une cigarette.
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* ALLUME-FEU n. m. inv. xixe siècle. Composé d’allume, forme verbale d’allumer, et de feu.
Bûchette ou préparation très inflammable utilisée pour allumer le feu.
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* ALLUME-GAZ n. m. inv. xixe siècle. Composé d’allume, forme verbale d’allumer, et de gaz.
Petit appareil servant à allumer le gaz d’un réchaud, d’une cuisinière, etc.
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ALLUMER v. tr. et pron. xie siècle. Emprunté du latin populaire *alluminare, dérivé de luminare, « éclairer ».
I. V. tr. 1. Mettre le feu à une matière combustible. Allumer un fagot, une allumette, une cigarette. Par méton. Allumer sa pipe. Allumer un fourneau, une chaudière. Par ext. Allumer le feu, du feu, enflammer ce qui doit brûler. Allumer le chauffage. Allumer un incendie.
2. Enflammer pour produire de la lumière. Allumer une torche, des cierges. Une bougie allumée. Par méton. Allumer des lampions, un bec de gaz.
3. Rendre lumineux en établissant un contact électrique. Allumer une lampe, un lustre. Par méton. Allumer l’électricité. Par ext. Fam. Allumer le salon, y donner de la lumière. Absolt. Le jour baisse, il faut allumer.
4. Par ext. Fam. Faire fonctionner un appareil électrique. Allumer un poste de radio. Allumer la télévision.
5. Fig. et litt. Provoquer, exciter. Allumer la guerre. Allumer une passion, des désirs, la jalousie.
II. V. pron. 1. S’enflammer, prendre feu. Le bois sec s’allume vite. Par méton. Ce poêle s’allume mal. Fig. La révolte s’allumait de toutes parts.
2. Devenir lumineux. Le phare s’allume. Les fenêtres s’allument une à une. Fig. Ses yeux s’allumaient, devenaient brillants.
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ALLUMETTE n. f. xiiie siècle. Dérivé d’allumer.
1. Brin de bois ou de toute autre matière combustible servant à allumer le feu. Spécialt. Allumette chimique ou, ellipt., allumette, brin de bois ou de carton dont une extrémité est imprégnée d’une composition qui s’enflamme par frottement. Une boîte d’allumettes. Brûler comme une allumette, très vite. Allumette-bougie, faite d’une mèche combustible recouverte d’une mince couche de cire. Allumette de sûreté, ou allumette suédoise (vieilli), allumette qui ne peut s’enflammer que sur un frottoir spécial.
2. Petit gâteau feuilleté, de forme allongée, sucré ou salé. Des allumettes au fromage.
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ALLUMEUR n. m. xive siècle. Dérivé d’allumer.
1. Anciennt. Personne préposée à l’allumage et à l’extinction de l’éclairage public. L’allumeur de réverbères.
2. techn. Dispositif servant à l’allumage d’un moteur à explosion, à la mise à feu d’une charge explosive, etc.
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* ALLUMEUSE n. f. xixe siècle. Dérivé d’allumer.
Fam. Femme coquette, qui se plaît à éveiller le désir des hommes.
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* ALLUMOIR n. m. xixe siècle. Dérivé d’allumer.
Appareil servant à allumer.
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ALLURE n. f. xiie siècle, aleüre et alure, au sens 2. Dérivé d’aller.
1. Façon de marcher ; manière d’aller. L’allure d’une personne. L’allure d’un animal. Allure légère, pesante. Allure aisée, dégagée. Je le reconnus à son allure. Les trois allures naturelles ou, ellipt., les trois allures du cheval sont le pas, le trot et le galop ; l’amble est généralement une allure acquise. marine. Direction que suit un navire par rapport à celle du vent. Allures portantes, quand le vent pousse le navire. Allures du près, quand le navire remonte au vent.
2. Vitesse de déplacement. L’allure lente du flâneur. Accélérer, forcer l’allure. Maintenir son allure. Le train roulait à vive allure, à toute allure. Fig. et fam. Il travaille, il lit à toute allure.
3. Façon de se tenir, maintien. Il a fière allure sur son cheval. Affecter des allures de grand seigneur. Avoir belle allure, grande allure. Employé sans qualificatif. Avoir de l’allure, de la distinction, de la prestance. Cette personne a de l’allure, a beaucoup d’allure. Par méton. Son chapeau, sa robe a de l’allure. Fig. Manière de se conduire, comportement. Il faudra bien qu’il change d’allure. Avoir une allure effrontée. Cette femme a d’étranges allures.
4. Tournure que prennent les évènements. Cette affaire prend une mauvaise allure, une allure inquiétante ou, fam., une drôle d’allure.
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* ALLUSIF, ‑IVE adj. xviiie siècle. Dérivé du radical d’allusion.
Qui contient une allusion. Phrase allusive. Par ext. Style allusif, qui procède par allusions.
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ALLUSION n. f. xvie siècle, au sens de « jeu sur la forme d’un mot ». Emprunté du bas latin allusio, de allusum, supin de alludere, « jouer, plaisanter de ; faire allusion à ».
Façon voilée, indirecte, d’éveiller l’idée d’une personne ou d’une chose sans les nommer ou sans en faire mention expressément. Allusion fine, discrète, transparente. Allusion perfide. Plus d’une allusion a dû échapper aux spectateurs. Il a la manie de chercher partout des allusions. Parler par allusions. Loc. Faire allusion à, évoquer. En parlant ainsi, il faisait allusion à un scandale récent.
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* ALLUSIVEMENT adv. xxe siècle. Dérivé d’allusif.
De manière allusive. Parler allusivement.
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* ALLUVIAL, ‑ALE adj. (pl. Alluviaux, ‑ales). xixe siècle. Dérivé du radical d’alluvion.
Produit ou constitué par des alluvions. Une plaine alluviale.
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ALLUVION n. f. xvie siècle, au sens de « débordement, inondation ». Emprunté du latin alluvio, dérivé de alluere, « venir mouiller, baigner ».
1. géol. Dépôt de sédiments accumulés par l’apport des cours d’eau. Cette terre s’est accrue par alluvion. Terrains d’alluvion. Le plus souvent au pluriel. Alluvions sablonneuses, caillouteuses. Les deltas sont formés par les alluvions des fleuves. Par ext. Alluvions glaciaires.
2. droit. Accroissement de terrain résultant de dépôts de ce genre. L’alluvion profite au propriétaire riverain.
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* ALLUVIONNAIRE adj. xixe siècle. Dérivé d’alluvion.
Relatif aux alluvions.
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ALMAGESTE n. m. xiiie siècle. Emprunté de l’arabe al magisti, « le grand œuvre », du grec hê megistê (suntaxis), « le très grand traité », nom d’un recueil de Ptolémée.
Collection d’observations astronomiques recueillies par les Anciens. L’almageste de Ptolémée.
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ALMANACH (ch est muet mais se prononce k en liaison) n. m. xive siècle, anemallat. Emprunté du latin médiéval almanachus, « calendrier », d’origine arabe.
1. Calendrier comportant, outre les indications habituelles (fêtes, lunaisons, etc.), des prévisions météorologiques, des conseils pratiques et souvent des rubriques variées. Consulter un almanach.
2. Titre de recueils et d’ouvrages divers qui, par leur présentation ou leur contenu, offrent quelque analogie avec ce genre de calendrier. Almanach nautique, recueil où sont consignés tous les éléments qui peuvent servir aux calculs nautiques. L’Almanach des Muses, ancien recueil annuel de poésies. L’Almanach de Gotha, annuaire donnant, dans sa première partie, les généalogies des maisons régnantes, des familles princières, et, dans la seconde, des renseignements statistiques détaillés sur les États.
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* ALMANDIN n. m. ou ALMANDINE n. f. xiie siècle. Dérivé d’Alabanda, ville d’Asie Mineure, d’où les Anciens tiraient cette pierre.
minér. Variété de grenat sans calcium, appelée autrefois Escarboucle.
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ALMÉE n. f. xviiie siècle. Emprunté de l’arabe oriental alme, participe féminin de alima, « savoir ». Au sens propre « savante ».
Danseuse ou chanteuse professionnelle dans certains pays d’Orient, notamment en Égypte.
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ALOÈS (s se prononce) n. m. xiie siècle, au sens 1 ; xvie siècle, au sens 2. Emprunté du latin aloe(s), ‑is, du grec aloê, ‑ês.
bot. 1. Plante de la famille des Liliacées qu’on trouve en Afrique et en Asie, et dont on tire une résine très amère utilisée en médecine, soit comme tonique, soit comme purgatif, selon la dose.
2. Bois d’aloès, appellation impropre du calambour, bois exotique odoriférant.
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ALOI n. m. xiiie siècle. Déverbal d’aloier, forme ancienne d’allier.
Proportion de métal précieux qui entre dans un alliage. Spécialt. Titre légal d’une monnaie, d’une pièce d’orfèvrerie. Une monnaie de bon aloi. Par ext. Expr. De bon, de mauvais aloi, de bonne, de mauvaise qualité. Marchandise de bon, de mauvais aloi. Fig. Une plaisanterie, une réputation de bon, de mauvais aloi.
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ALOPÉCIE n. f. xive siècle. Emprunté du grec alôpekia, dérivé de alôpêx, ‑ekos, « renard ».
pathol. Affection cutanée caractérisée par la chute anormale des cheveux ou des poils.
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ALORS adv. xiie siècle ; rare jusqu’au xve siècle. Composé d’à et de lors.
1. En ce temps-là ; à cette époque-là, à ce moment-là. Nous étions alors chez des amis. Jusqu’alors, tout paraissait normal. La vie d’alors était plus dure. Il aura moins de travail et pourra alors se reposer. Fam. Alors sert souvent, dans une conversation, à ponctuer un récit. Alors, il m’a répondu.
2. En conséquence, dans ces conditions. La réunion est annulée ? Alors je m’en vais. Mais alors, qui faut-il croire ? Fam. Et alors ou alors marque, selon les cas, l’impatience, le défi, l’indifférence, etc. Et alors, que proposez-vous ? Alors, votre travail est-il bientôt fini ? Alors quoi, vous refusez ? « J’ai perdu. – Et alors ? »
Fam. Associé à un pronom, avec une nuance de surprise, d’indignation. Ça alors, c’est trop fort ! Vous alors, vous n’en ferez jamais d’autres !
3. Alors que, loc. conj. Se construit avec l’indicatif ou le conditionnel. Pendant que, au moment où. Alors qu’ils jouaient, la cloche sonna. Marque l’opposition. Tandis que, au lieu que. Il flâne alors que les autres travaillent. Sa santé a décliné alors qu’on l’aurait cru guéri.
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ALOSE n. f. xiie siècle. Emprunté du bas latin alausa, d’origine gauloise.
zool. Poisson de mer de la famille des Clupéidés, qui remonte les rivières au printemps pour frayer.
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* ALOUATE n. m. xviiie siècle. Emprunté du caraïbe de la Guyane.
zool. Singe d’Amérique, appelé aussi Singe hurleur.
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ALOUETTE n. f. xiie siècle, aloe(e)te. Diminutif de l’ancien français aloe, issu du latin alauda, d’origine gauloise.
1. Oiseau de l’ordre des Passériformes, qui vit dans les champs et fait son nid sur le sol. Alouette des champs. Alouette huppée, autre nom du Cochevis. L’alouette est connue pour la gaieté de son chant. On dit de l’alouette qui chante qu’elle grisolle. La chasse aux alouettes. Prendre des alouettes au miroir. Un pâté d’alouette. Expr. S’éveiller, se lever au chant de l’alouette, de très bon matin. Fig. Le miroir aux alouettes, ce qui est attrayant mais trompeur. Il attend que les alouettes lui tombent toutes rôties dans le bec, se dit d’un paresseux qui voudrait tout obtenir sans peine.
2. Par anal. zool. Alouette de mer, nom usuel d’une espèce de bécasseau. – bot. Pied d’alouette, nom usuel de la dauphinelle. – cuis. Fam. Des alouettes sans tête, des paupiettes.
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ALOURDIR v. tr. xiie siècle. Dérivé de lourd.
1. Rendre plus lourd. Ces livres alourdissent ma valise. La pluie avait alourdi son manteau. Un violent orage avait alourdi la piste avant la course. Pron. Devenir plus lourd. La charge s’alourdit.
Par ext. Faire paraître plus lourd. La fatigue alourdissait mes membres. Des paupières alourdies par le sommeil. Pron. Sa tête s’alourdissait dans cette atmosphère confinée.
Fig. Alourdir une sanction. Des frais imprévus ont alourdi la note. Pron. Sa dette ne cesse de s’alourdir. Le bilan de la catastrophe s’alourdit d’heure en heure.
2. Rendre moins aisé, moins vif, moins alerte. Un pesant fardeau alourdissait sa démarche. Pron. Ses gestes s’alourdissent. Fig. Alourdir une phrase, un texte par un excès d’épithètes.
3. Rendre plus massif, moins svelte, moins élégant. L’embonpoint a alourdi sa silhouette. Pron. Il s’est alourdi avec l’âge. Un monument alourdi par une décoration trop chargée.
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ALOURDISSEMENT n. m. xve siècle. Dérivé du radical du participe présent d’alourdir.
Le fait de s’alourdir ; état de ce qui est alourdi. Éprouver un alourdissement après le repas, une sensation de lourdeur, de gêne. L’alourdissement des charges fiscales, d’une dette.
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ALOYAU n. m. xive siècle. De l’ancien français aloel, pluriel aloiaus, diminutif d’aloe (voir Alouette), le mot ayant d’abord désigné les morceaux de bœuf cuits à la broche comme des alouettes.
Pièce de bœuf découpée dans la région lombaire et comprenant le filet, le contre-filet et le romsteck.
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ALPAGA n. m. xviiie siècle. Emprunté de l’espagnol alpaca, lui-même de l’aymara, langue du Pérou.
1. zool. Ruminant de la famille des Camélidés vivant dans les Andes. Les poils de l’alpaga sont longs et d’une grande finesse.
2. Étoffe tissée avec le poil de cet animal. Un veston en alpaga. Par ext. Tissu léger de laine.
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* ALPAGE n. m. xviie siècle, arpaige. Dérivé d’alper, « conduire le bétail dans les alpages », en usage dans les Alpes de Suisse romande.
1. Pâturage dans la haute montagne (on dit aussi Alpe).
2. Séjour qu’y font les troupeaux. La saison de l’alpage ou, ellipt., l’alpage.
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* ALPE n. f. xve siècle. Emprunté du latin alpis, au pluriel alpes, « les Alpes ».
1. Vieilli. Haute montagne.
2. Pâturage à grande altitude, où les troupeaux passent la belle saison (on dit aussi Alpage).
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* ALPENSTOCK (en se prononce ène) n. m. xixe siècle. Mot allemand, composé de Alpen, « Alpes », et Stock, « bâton ».
Bâton ferré dont on se sert pour les excursions en montagne.
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ALPESTRE adj. xvie siècle. Emprunté de l’italien alpestre, du latin médiéval alpestris.
Qui a rapport à la chaîne des Alpes, qui en présente ou en rappelle le caractère. Paysage alpestre. Climat alpestre. Plantes alpestres, vivant entre 1 000 et 1 800 mètres, par opposition à Plantes alpines.
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ALPHA n. m. inv. xiie siècle. Emprunté du grec alpha, d’origine sémitique.
1. Première lettre de l’alphabet grec. α, alpha minuscule ; A, alpha majuscule. Des alpha majuscules.
Expr. fig. L’alpha et l’oméga, par allusion aux paroles du Christ dans l’Apocalypse, le commencement et la fin.
2. Signe conventionnel, d’un emploi fréquent dans le langage scientifique. Spécialt. En apposition. astron. Étoile alpha ou, ellipt., alpha, première étoile d’une constellation. L’alpha du Centaure. – phys. nucl. Rayons alpha, émis par des corps radioactifs et formés de noyaux d’hélium. La radioactivité alpha.
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ALPHABET n. m. xive siècle. Emprunté du bas latin alphabetum, « alphabet », composé de alpha et bêta, noms des deux premières lettres de l’alphabet grec.
1. Suite, dans un ordre déterminé, de toutes les lettres utilisées dans une langue. L’alphabet grec, latin, cyrillique. De nombreux alphabets modernes dérivent de l’alphabet phénicien. Par ext. Alphabet phonétique, ensemble de signes conventionnels représentant les phonèmes des différentes langues. Alphabet phonétique international. Alphabet télégraphique, ensemble de groupes d’impulsions électriques qui correspondent par convention aux lettres de l’alphabet. Alphabet Morse, ensemble de signes représentant les lettres de l’alphabet, composés de tirets et de points qui peuvent se traduire par des signaux électriques, sonores ou lumineux respectivement longs ou brefs. Alphabet Braille, ensemble de signes formés de points en relief permettant aux aveugles la lecture par le toucher. inform. Alphabet littéral, décimal, etc., ensemble des caractères ou des symboles utilisés dans un langage informatique. – mus. Alphabet musical, système dans lequel les notes sont désignées par certaines lettres de l’alphabet et qui est utilisé dans les pays germaniques et anglo-saxons. Dans l’alphabet musical germanique, « A » équivaut à « la », « B » à « si bémol », « C » à « ut », etc.
2. Livre contenant les lettres de l’alphabet et les règles élémentaires de lecture. Les enfants ont ouvert leur alphabet à la première page.
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ALPHABÉTIQUE adj. xve siècle. Emprunté du bas latin alphabeticus, dérivé de alphabetum (voir Alphabet).
Relatif à l’alphabet ; selon l’alphabet. L’écriture alphabétique a souvent remplacé les idéogrammes. Des mots classés par ordre alphabétique.
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ALPHABÉTIQUEMENT adv. xviie siècle. Dérivé d’alphabétique.
Dans l’ordre alphabétique.
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* ALPHABÉTISATION n. f. xxe siècle. Dérivé d’alphabétiser.
Action d’alphabétiser ; résultat de cette action. L’alphabétisation des travailleurs immigrés. Une campagne d’alphabétisation.
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* ALPHABÉTISER v. tr. xixe siècle. Dérivé d’alphabet.
Enseigner la lecture et l’écriture à. Alphabétiser un pays, un groupe social, des populations analphabètes, illettrées. Une région peu alphabétisée.
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ALPIN, ‑INE adj. xiiie siècle. Emprunté du latin alpinus, de alpis, au pluriel alpes, « les Alpes ».
Relatif aux Alpes et, par ext., aux hautes montagnes. Le plissement alpin. Refuge alpin. Les plantes alpines croissent à une altitude supérieure à celle des plantes alpestres, c’est-à-dire, en Europe, au-dessus de 1 800 m. Club alpin, association ayant pour but d’organiser le tourisme en montagne. Ski alpin, sport combinant descente et slalom, par opposition à Ski nordique. milit. Chasseurs alpins, corps spécial d’infanterie entraîné aux combats en montagne et, subst., les Alpins.
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ALPINISME n. m. xixe siècle. Dérivé d’alpin.
Sport qui consiste à faire des ascensions dans les Alpes et, par ext., dans n’importe quelle haute montagne. La passion de l’alpinisme. Apprendre les techniques de l’alpinisme.
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ALPINISTE n. xixe siècle. Dérivé d’alpin.
Personne qui pratique l’alpinisme. Une cordée d’alpinistes. (On a dit aussi Ascensionniste.)
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* ALPISTE n. m. xviie siècle. Emprunté de l’espagnol alpista, « blé des Canaries ».
Espèce de graminée dont les graines servent de nourriture aux petits oiseaux (on dit aussi Millet long).
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* ALSACIEN, ‑IENNE adj. xviiie siècle. Dérivé d’Alsace.
Relatif à l’Alsace. La coiffe alsacienne. Le parler alsacien ou, subst., l’alsacien, le dialecte germanique parlé en Alsace. Subst. Un Alsacien, une Alsacienne, personne originaire de l’Alsace ou habitant cette province.
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* ALTÉRABILITÉ n. f. xviiie siècle. Dérivé d’altérable.
Caractère de ce qui peut s’altérer.
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ALTÉRABLE adj. xive siècle. Emprunté du latin médiéval alterabilis, dérivé du bas latin alterare (voir Altérer).
Qui peut s’altérer. Des métaux altérables.
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ALTÉRANT, ‑ANTE adj. xvie siècle. Participe présent d’altérer.
1. Qui provoque une altération. Un agent altérant.
2. Qui provoque la soif. Une chaleur altérante.
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ALTÉRATION n. f. xiiie siècle. Emprunté du bas latin alteratio, dérivé de alteratum, supin de alterare (voir Altérer).
1. Changement dans l’état, la nature d’une chose. L’altération d’un sel, d’une roche. Altération subite, lente, graduelle.
2. Souvent dans un sens défavorable. Modification ôtant une partie des qualités premières ; dégradation. L’altération d’un vin, d’un médicament. L’altération du sang, des organes, de la santé. L’altération de ses traits, de son visage, de sa voix trahissait son émotion. L’altération d’un caractère, d’une humeur.
3. Falsification, contrefaçon. L’altération de la monnaie est un crime sévèrement puni par la loi. L’altération d’un texte. L’altération des faits est évidente. L’altération de la vérité.
4. mus. Modification d’un demi-ton ou d’un ton apportée à une note et, par méton., signe indiquant cette modification. Signes d’altération. Le dièse et le bémol marquent une altération simple, le double dièse et le double bémol une altération double, le bécarre marquant le retour au ton initial. Altération constitutive, altération accidentelle.
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ALTERCATION n. f. xiiie siècle, rare avant le xviiie siècle. Emprunté du latin altercatio, « querelle », dérivé de altercari, « échanger des propos ».
Querelle, bref échange de propos vifs, de répliques désobligeantes. Il a de fréquentes altercations avec son entourage. Une violente altercation. Une altercation entre deux automobilistes. Leur altercation a dégénéré en rixe.
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ALTER EGO (r se prononce ; e se prononce é) n. m. inv. xixe siècle. Locution latine composée de alter, « autre », et de ego, « moi ».
Personne à qui l’on accorde une confiance absolue. Il pourra me remplacer, c’est mon alter ego. Par ext. Fam. Ami inséparable.
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ALTÉRER v. tr. (se conjugue comme Céder). xive siècle. Emprunté du bas latin alterare, « changer, empirer, altérer ». Au sens II (xvie siècle), extension du sens de « exciter, irriter ».
I. Rendre autre. 1. Modifier dans sa nature, dans sa constitution, etc. Le temps altère la composition des roches, la configuration du relief.
2. Souvent dans un sens défavorable. Modifier en ôtant une partie des qualités premières. Le soleil altère les couleurs. Sa santé est très altérée. Les malheurs ont altéré son caractère. Pron. Ce vin, ce parfum s’est altéré à l’air. Son visage s’altéra subitement.
3. Falsifier, contrefaire. Altérer de la monnaie. Altérer un texte, une déposition en justice. Altérer la vérité.
4. mus. Modifier une note d’un demi-ton ou d’un ton à l’aide d’un signe d’altération.
II. Donner soif. La chaleur et la poussière m’ont altéré. Fig. et vieilli. Un despote altéré de sang.
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* ALTÉRITÉ n. f. xiiie siècle, attestation isolée au sens de « changement » ; de nouveau au xviie siècle. Emprunté du bas latin alteritas, « diversité, différence ».
phil. État ou caractère de ce qui est autre, vis-à-vis de soi, vis-à-vis d’autrui, vis-à-vis de l’homme. Prendre conscience de son altérité. L’irréductible altérité de la nature. Altérité et identité.
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ALTERNANCE n. f. xixe siècle. Dérivé d’alterner.
1. Succession répétée, dans un ordre régulier. L’alternance des saisons. L’alternance des jours et des nuits. L’alternance des cultures. Une alternance de piliers et de colonnes dans une nef. Planter en alternance des tulipes et des pensées. L’alternance des rimes masculines et féminines. L’alternance des partis au pouvoir.
2. électr. Demi-période d’un courant alternatif. Alternance négative, alternance positive.
3. gramm. Alternance vocalique, variation d’un son vocalique dans la conjugaison des verbes ou dans différents mots ayant une même racine. « Je viens, nous venons » ; « je bois, nous buvons » ; « clair, clarté » ; « rigueur, rigoureux », offrent des exemples d’alternance vocalique.
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ALTERNANT, ‑ANTE adj. xvie siècle. Participe présent d’alterner.
Qui alterne. Des cultures alternantes.
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ALTERNAT n. m. xviiie siècle. Dérivé d’alterner.
1. agric. Rotation des cultures. L’alternat des cultures est le principe de l’assolement.
2. polit. Dans un État fédéral, droit pour certaines villes de devenir capitale pour un certain temps.
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ALTERNATEUR n. m. xixe siècle. Dérivé du radical d’alternatif.
électr. Générateur qui transforme un mouvement rotatif en courant alternatif. Un alternateur à turbine. L’alternateur d’une automobile.
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ALTERNATIF, ‑IVE adj. xive siècle. Dérivé savant du latin alternatum, supin de alternare (voir Alterner).
1. Qui se produit selon une alternance. La systole et la diastole du cœur sont deux mouvements alternatifs. Feux de circulation alternatifs. droit. Qui est exercé tour à tour. Droit alternatif. Présidence alternative. – mus. Chants alternatifs, ou chants alternés, voir Alterné.
2. Qui a lieu régulièrement dans un sens, puis dans l’autre. Le mouvement alternatif de la marée. Le mouvement alternatif du piston dans le corps d’une pompe. électr. Courant alternatif, courant qui change périodiquement de sens, par opposition à Courant continu.
3. Qui présente une alternative, un choix entre deux possibilités dont l’une exclut l’autre. logique. Proposition alternative, proposition énonçant deux assertions qui ne peuvent être vraies l’une et l’autre dans le même temps et sous le même rapport. « Il faut accepter les autres ou vivre en ermite » est une proposition alternative. – droit. Obligation alternative, obligation pour un débiteur de choisir l’une des modalités qui lui sont proposées pour régler sa dette.
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I. ALTERNATIVE n. f. xve siècle, comme terme de droit ecclésiastique ; xviie siècle, au sens moderne. Forme féminine substantivée d’alternatif.
1. Succession de deux états différents revenant tour à tour. Des alternatives de chaleur et de froid, de pluie et de soleil. Il passait par des alternatives d’euphorie et de dépression.
2. Choix nécessaire entre deux propositions, deux attitudes dont l’une exclut l’autre. Il se trouvait devant l’alternative de se cacher ou de s’exiler. Cette alternative est embarrassante. Il n’y a pas d’alternative, il n’y a qu’une solution.
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*II. ALTERNATIVE n. f. xixe siècle. Emprunté de l’espagnol alternativa, du latin alternare (voir Alterner).
taurom. Droit accordé à un nouveau matador de toréer en alternance avec ses aînés. Donner l’alternative, conférer ce droit à l’occasion d’une brève cérémonie dans l’arène, au terme de laquelle celui qui vient d’être reconnu matador tuera le premier taureau de la corrida.
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ALTERNATIVEMENT adv. xive siècle. Dérivé d’alternatif.
À tour de rôle. Il se sert alternativement de sa main droite et de sa main gauche. Semer alternativement de la luzerne et du blé. À Rome, les deux consuls commandaient alternativement l’armée.
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ALTERNE adj. xive siècle. Emprunté du latin alternus, « l’un après l’autre, chacun à son tour », dérivé de alter, « autre ».
1. géom. Se dit des angles formés par la rencontre d’une sécante avec deux droites. Angles alternes externes, angles alternes internes.
2. bot. Se dit de feuilles qui, sur les tiges ou les branches, croissent à des hauteurs et sur des génératrices différentes, au contraire des feuilles qu’on appelle opposées et qui naissent par deux, l’une en face de l’autre, de points diamétralement opposés. Les feuilles de l’érable sont opposées, celles de l’orme sont alternes.
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* ALTERNÉ, ‑ÉE adj. xiiie siècle. Participe passé d’alterner.
1. Au sing. Qui présente une alternance. Circulation alternée. Stationnement alterné. géol. La structure alternée d’une formation sédimentaire. – math. Série alternée, série dont les termes sont alternativement positifs et négatifs. – ethnol. Résidence alternée, mode de résidence selon lequel un couple et ses enfants habitent alternativement avec le groupe d’origine du père et avec le groupe d’origine de la mère.
2. Au pluriel. Qui alternent. mus. Chants alternés, chants dans lesquels les chanteurs sont répartis en deux groupes qui se répondent (on dit aussi Chants alternatifs). – pros. Vers alternés. Strophes alternées. Rimes alternées, rimes telles que le premier vers rime avec le troisième, le deuxième avec le quatrième, etc. – hérald. Pièces alternées, qui se répartissent sur l’écu selon un ordre régulier. Figures alternées. Émaux alternés.
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ALTERNER v. intr. et tr. xive siècle. Emprunté du latin alternare, « faire tour à tour », et, intransitif, « aller en alternant », dérivé de alter, « autre ».
1. V. intr. Se succéder régulièrement dans le temps ou dans l’espace. Les jours alternent avec les nuits. Des ormeaux alternaient avec des tilleuls.
2. V. tr. Faire se succéder à tour de rôle. Alterner le loisir et le travail. agric. Pratiquer l’alternance des cultures sur un terrain. Alterner le blé et la luzerne.
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ALTESSE n. f. xvie siècle, au sens d’« élévation ». Emprunté de l’italien altezza, proprement « hauteur », du bas latin altitia, dérivé de altus, « haut, élevé ».
Titre honorifique que l’on donne à différents princes et princesses. Altesse royale, impériale. Altesse sérénissime, titre protocolaire donné à certains princes. Son Altesse ou, par abréviation, S. A. le prince de… Par ext. Personne portant ce titre. Expr. Traiter quelqu’un d’altesse, donner de l’altesse à quelqu’un, lui donner ce titre par flatterie ou par ironie.
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ALTHÆA (æ se prononce é) ou ALTHÉE n. f. xve siècle. Emprunté du latin althaea, althea.
bot. Genre de plantes de la famille des Malvacées, comportant plusieurs espèces, dont la guimauve, la rose trémière et divers arbustes à larges fleurs.
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ALTIER, ‑IÈRE adj. xvie siècle. Emprunté de l’italien altero, altiero, « fier, orgueilleux », dérivé de alto, « haut, élevé ».
1. Class. Élevé. Les monts altiers.
2. Qui est d’une fierté hautaine. Esprit altier, caractère altier. Humeur altière. Par méton. Qui manifeste une fierté hautaine. Une allure, une démarche altière.
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* ALTIMÈTRE n. m. xvie siècle. Composé d’alti‑, tiré du latin altus, « haut », et de ‑mètre, du grec metron, « mesure ».
Appareil destiné à mesurer l’altitude. Un altimètre portatif. L’alpiniste s’aperçut qu’il avait perdu son altimètre. Le pilote regarda le tableau de bord de l’avion pour consulter l’altimètre.
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* ALTIMÉTRIE n. f. xviie siècle. Dérivé d’altimètre.
1. Méthode géométrique de mesure des altitudes ; son application. Les progrès de l’altimétrie au xixe siècle.
2. cartographie. Méthode de représentation du relief et, par méton., ensemble des indications de relief qui figurent sur une carte. L’altimétrie très claire des cartes de l’Institut géographique national.
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* ALTIMÉTRIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’altimétrie.
Relatif à l’altimétrie ou à un altimètre. Indications altimétriques. Calage altimétrique, voir Calage II. Par méton. Les satellites altimétriques permettent de mesurer précisément les variations du niveau des mers.
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* ALTISE n. f. xviiie siècle. Tiré du radical du latin des zoologues (h)altica, du grec haltikos, « habile à sauter ».
entom. Insecte sauteur de la famille des Chrysomélidés, prédateur de nombreuses cultures. Altise du colza. Altise du chou.
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* ALTISTE n. xxe siècle. Dérivé d’alto.
mus. Personne qui joue de l’alto ou qui a une voix d’alto (on dit parfois Alto).
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ALTITUDE n. f. xve siècle. Emprunté du latin altitudo, « hauteur », dérivé de altus, « haut ».
Hauteur d’un lieu calculée à partir du niveau moyen de la mer, dit Altitude zéro. L’altitude d’une ville, d’une montagne. Basse, moyenne altitude. Altitude élevée et, absolt., altitude. En altitude, vous rencontrerez un vent assez fort. Une station d’altitude. L’avion prit vite de l’altitude. Fig. Prendre de l’altitude, voir les choses de plus haut.
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ALTO n. m. (pl. Altos). xviiie siècle, au sens 2. Emprunté de l’italien alto, terme de musique, proprement « haut ».
mus. 1. Anciennt. Voix masculine la plus aiguë (auj., on dit plutôt Haute-contre) et voix féminine la plus grave (auj., on dit plutôt Contralto). Cette cantatrice a un superbe alto. La partie d’alto, celle qui correspond à ces voix.
2. Instrument de la famille du violon, intermédiaire entre celui-ci et le violoncelle. L’alto est accordé à la quinte grave du violon. Par anal. En apposition. Une flûte alto, une flûte dont l’étendue correspond approximativement à celle de la voix d’alto. Une clarinette alto. Un saxophone alto. Ellipt. Ce saxophoniste joue aussi bien de l’alto que du ténor.
3. Personne qui a une voix d’alto ou qui joue de l’alto. Engager un alto. Les altos de l’orchestre. Parfois au féminin. Une alto lyrique. (On dit aussi Altiste.)
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* ALTOCUMULUS (s se prononce) n. m. inv. xixe siècle. Composé d’alto‑, tiré du latin altus, « haut », et de cumulus.
météor. Banc, nappe ou couche de nuages blancs ou gris, ayant généralement des ombres propres, composés de gros flocons et donnant souvent au ciel un aspect pommelé.
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* ALTOSTRATUS (s final se prononce) n. m. inv. xixe siècle. Composé d’alto‑, tiré du latin altus, « haut », et de stratus.
météor. Nappe ou couche nuageuse grisâtre ou bleuâtre, s’étendant dans le ciel comme un voile d’épaisseur variable.
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ALTRUISME n. m. xixe siècle. Dérivé, d’après autrui, du radical du latin alter, « autre ».
1. Disposition à se soucier d’autrui de façon désintéressée. Il agit ainsi par altruisme.
2. phil. Doctrine qui assigne comme but à la conduite morale l’intérêt de nos semblables, en tant que tel. L’altruisme s’oppose à l’égoïsme, à l’hédonisme et à l’utilitarisme.
3. Attitude conforme à cette disposition ou à cette doctrine. Pratiquer l’altruisme.
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ALTRUISTE adj. xixe siècle. Dérivé du radical d’altruisme.
Relatif à l’altruisme ; qui manifeste de l’altruisme. Des sentiments altruistes. Une morale altruiste. Une action altruiste. Subst. Un, une altruiste, une personne dont les sentiments, la pensée, l’action se caractérisent par leur altruisme.
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* ALUCITE n. f. xviiie siècle. Emprunté du bas latin alucita, « moucheron ».
entom. Nom usuel d’un petit papillon nocturne. Par ext. Alucite des céréales, autre nom de la Teigne des blés.
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ALUDE n. f. xviie siècle. Emprunté du provençal aluda, du latin aluta, « cuir tendre (préparé avec l’alun) ».
techn. Basane colorée qu’on utilise pour relier des livres. Une alude très fine et très souple.
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ALUMELLE n. f. xiie siècle, alemele, au sens 1. Emprunté du latin lamella, « petite lame », sous l’influence d’allumette.
1. Vieilli. Lame de couteau ou d’épée longue et mince.
2. marine. Plaque de fer garnissant les mortaises du gouvernail ou du cabestan afin de les préserver de l’usure ou de la déformation.
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* ALUMINATE n. m. xixe siècle. Dérivé d’alumine.
chim. Sel d’aluminium de formule générale M-AlO2 où M est un métal monovalent. Les aluminates colorés sont utilisés en céramique.
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ALUMINE n. f. xviiie siècle. Dérivé savant du latin alumen, aluminis, « alun ».
chim. Oxyde ou hydroxyde d’aluminium. L’alumine entre dans la composition de certaines pierres précieuses, comme le rubis, le saphir, la topaze. L’argile est un silicate d’alumine hydraté.
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ALUMINER v. tr. xixe siècle. Dérivé d’alumine.
1. Combiner avec de l’alumine ou avec de l’aluminium.
2. Recouvrir d’une couche d’aluminium. Aluminer un objet en fer pour le protéger de l’oxydation.
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* ALUMINERIE n. f. xixe siècle. Dérivé d’alumine.
Usine qui produit de l’aluminium. Construire une aluminerie près d’un gisement de bauxite.
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ALUMINEUX, ‑EUSE adj. xve siècle, au sens de « qui contient de l’alun » ; xixe siècle, au sens actuel. Emprunté du latin aluminosus, dérivé de alumen, aluminis, « alun ».
chim. Qui contient de l’alumine ou ressemble à l’alumine. Eau, terre alumineuse. Ciment alumineux.
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ALUMINIUM (um se prononce ome) n. m. xixe siècle. Emprunté de l’anglais aluminium, formé à partir du latin alumen, aluminis, « alun ».
chim. Le métal le plus abondant de la croûte terrestre, dont l’éclat, à l’état pur, est comparable à celui de l’argent, et auquel sa faible densité, sa conductivité thermique élevée et sa bonne résistance à la corrosion valent de nombreuses applications (symb. Al ; no at. 13 ; m. at. 26,98). Les alliages d’aluminium sont très employés dans l’industrie aéronautique. Des couverts, des plats, des casseroles d’aluminium.
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* ALUMNAT n. m. xxe siècle. Dérivé savant du latin alumnus, « nourrisson, enfant, disciple, élève ».
Établissement d’éducation, tenu par des religieux, qui aide des jeunes gens à éprouver ou à cultiver leur vocation (on dit aussi Juvénat ou École apostolique).
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ALUN n. m. xiie siècle. Du latin alumen.
chim. 1. Alun ordinaire, sulfate hydraté de potassium et d’aluminium.
2. Sulfate double hydraté de même formule générale que l’alun ordinaire, mais où le potassium est remplacé par un métal alcalin ou par l’ammonium, et l’aluminium par un métal trivalent (fer, chrome, etc.).
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ALUNAGE n. m. xixe siècle. Dérivé d’aluner.
textile. Traitement des tissus avec l’alun ou le sulfate d’aluminium, permettant de fixer le colorant sur la fibre. – phot. Trempage des clichés dans une solution d’alun afin d’en durcir la gélatine.
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ALUNATION n. f. xixe siècle. Dérivé d’alun.
chim. Formation naturelle ou artificielle de l’alun.
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ALUNER v. tr. xvie siècle. Dérivé d’alun.
Imprégner d’alun ; additionner d’alun. Aluner des étoffes. Aluner des clichés photographiques. Aluner le papier pour qu’il ne boive pas. Aluner un vin.
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ALUNIÈRE n. f. xviiie siècle. Dérivé d’alun.
Lieu d’où l’on tire de l’alun.
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ALVÉOLAIRE adj. xviiie siècle. Dérivé d’alvéole.
1. anat. Qui a rapport aux alvéoles. Nerfs, tissus, artères alvéolaires.
2. Qui comporte des alvéoles.
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ALVÉOLE n. m. xvie siècle. Emprunté du latin alveolus, diminutif de alveus, « cavité ; baquet ; ruche ».
Petite cavité. Un alvéole assez profond. Alvéole dans une paroi, dans un mur. Plateau à alvéoles, boîte à alvéoles, plateau, boîte servant à l’emballage des œufs. entom. Cellule hexagonale de cire que les abeilles construisent pour y déposer leurs œufs et leur miel. La reine dispose d’un alvéole plus grand que ceux des ouvrières. – anat. Alvéole dentaire, chacune des cavités de l’os maxillaire où s’implantent les racines des dents. Alvéole pulmonaire, extrémité des bronchioles pulmonaires. – bot. Loge formée par les carpelles soudés de certaines plantes. – géol. Cavité dans une roche homogène.
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* ALVÉOLÉ, ‑ÉE adj. xixe siècle. Dérivé d’alvéole.
Qui est pourvu d’alvéoles ; qui présente des cavités disposées régulièrement. Roche alvéolée. Carton alvéolé. Métal alvéolé.
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ALVIN, ‑INE adj. xixe siècle. Emprunté du latin alvinus, dérivé de alvus, « ventre, intestins ; flux du ventre ».
physiol. Vieilli. Qui a rapport au bas-ventre. Le flux alvin, la diarrhée.
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* ALYSSE n. m. xvie siècle. Emprunté du grec alusson, dérivé de lussa, « rage », avec le préfixe privatif a‑, parce que les Anciens croyaient que cette plante guérissait la rage.
bot. Plante de la famille des Crucifères, à fleurs blanches ou jaunes (on dit aussi Corbeille d’argent ou Corbeille d’or).
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* ALYTE n. m. xixe siècle. Emprunté du grec alutos, « qui ne peut être dénoué, délié ».
zool. Batracien appelé également crapaud accoucheur, parce qu’il porte le long de ses pattes les œufs pondus par sa femelle.
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* AMABILE (e se prononce é) adv. xviiie siècle. Mot italien, terme de musique, emprunté du latin amabilis, « aimable ».
mus. Terme indiquant qu’un passage doit être exécuté avec grâce, avec douceur.
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AMABILITÉ n. f. xviie siècle. Emprunté du latin amabilitas, dérivé de amabilis, « aimable ».
1. Qualité d’une personne qui se comporte avec le désir d’être agréable ou de faire plaisir. Une amabilité de tous les instants. Recevoir avec amabilité.
2. Acte ou attitude manifestant cette qualité. Faire assaut d’amabilités. Dans une formule de politesse. Voulez-vous me faire l’amabilité de parler plus fort ?
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AMADOU n. m. xviie siècle. Emprunté du provençal amadou, « amoureux », parce que l’amadouvier s’enflamme très facilement.
Matière filamenteuse, très combustible, préparée à partir d’un champignon, l’amadouvier. Un morceau d’amadou. Un briquet d’amadou, où l’étincelle du silex fait entrer en ignition une mèche d’amadou. Expr. Prendre feu comme de l’amadou, être facilement irritable, s’emporter à la moindre occasion.
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AMADOUER v. tr. xvie siècle. Dérivé d’amadou(e), onguent jaune dont les mendiants se frottaient pour paraître malades et exciter la pitié.
Se concilier une personne par des manières ou des paroles aimables et flatteuses. Il l’amadoua par de belles paroles. Pron. Elle s’est amadouée au cours de la discussion.
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* AMADOUVIER n. m. xviiie siècle. Dérivé d’amadou.
bot. Champignon de la famille des Polypores d’où l’on tire l’amadou.
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AMAIGRIR v. tr. xiie siècle. Dérivé de maigre.
1. Rendre maigre. Les ennuis et les chagrins l’ont beaucoup amaigri. Absolt. Le jeûne amaigrit.
2. techn. Diminuer l’épaisseur de. Amaigrir une pierre, une pièce de charpente.
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* AMAIGRISSANT, ‑ANTE adj. xvie siècle. Participe présent d’amaigrir.
Qui fait maigrir. Un régime amaigrissant.
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AMAIGRISSEMENT n. m. xive siècle. Dérivé du radical du participe présent d’amaigrir.
Le fait de maigrir ; diminution de poids du corps. Faire une cure d’amaigrissement.
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AMALGAMATION n. f. xviie siècle. Emprunté du latin médiéval amalgamatio, dérivé de amalgamatum, supin de amalgamare (voir Amalgamer).
1. chim. Procédé consistant à extraire l’or et l’argent de leur gangue par combinaison avec du mercure.
2. Action d’amalgamer.
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AMALGAME n. m. xve siècle. Emprunté du latin médiéval amalgama, formé sur l’arabe ’amal al-djama’a, « œuvre de l’union charnelle », par analogie avec l’alliage d’un métal et du mercure.
1. chim. Alliage d’un métal avec le mercure. Amalgame d’or, d’argent, de bismuth. Le tain des glaces est un amalgame d’étain. Amalgame dentaire, utilisé pour obturer les dents cariées.
2. Mélange de personnes, de choses, d’éléments de toutes sortes. Un amalgame de toutes les classes sociales. Fig. Son exposé est un amalgame de théories scientifiques et de fiction.
Spécialt. Procédé employé pour déconsidérer soit un adversaire en le mêlant indûment à un groupe honni, soit ses idées en les identifiant à une doctrine largement réprouvée. milit. Fusion de troupes provenant de formations différentes. – imprimerie. Tirage en amalgame, tirage simultané d’impressions différentes, sur le même support et avec la même machine. – linguist. Forme indécomposable exprimant en même temps plusieurs signifiés distincts. Dans le latin « rosarum », « des roses », le signifiant ‑arum représente l’amalgame des signifiés « génitif » et « pluriel ».
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AMALGAMER v. tr. xive siècle. Emprunté du latin médiéval amalgamare, « fondre du métal avec du mercure », dénominatif de amalgama (voir Amalgame).
1. chim. Combiner dans un amalgame.
2. Par anal. Mêler et confondre des éléments différents. Amalgamer de nouvelles recrues. Fig. Amalgamer des idées nouvelles avec de vieux clichés. Spécialt. Assimiler des thèses ou des opinions à une doctrine déconsidérée afin de compromettre ceux qui les soutiennent.
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AMAN n. m. xviiie siècle. Emprunté de l’arabe maghrébin aman, « sécurité, protection ».
Chez les musulmans, grâce que l’on accorde en laissant la vie sauve. Obtenir l’aman. Demander l’aman, faire sa soumission.
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* AMANDAIE n. f. xviie siècle. Dérivé d’amande.
Plantation d’amandiers.
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AMANDE n. f. xiiie siècle. Du bas latin amandula, altération du latin classique amygdala, « amande, amandier », du grec amugdalê.
1. Fruit de l’amandier, de forme oblongue, et dont la partie comestible est enfermée dans une coque sous une écale verte. Amande douce. Amande amère. Huile d’amandes douces. Lait d’amandes, émulsion du suc exprimé des amandes douces dans un peu d’eau additionnée de sucre. Pâte d’amandes. Par anal. Des yeux en amande, allongés en forme d’amande. En apposition. Couleur vert amande. Ellipt. Des ensembles vert amande.
2. Par anal. Graine en forme d’amande incluse dans un noyau. Casser un noyau de pêche pour en avoir l’amande. Les amandes des abricots sont amères. Amande du blé.
3. sculpt. Amande ou amande mystique, encadrement en forme d’ellipse autour de la représentation du Christ, notamment au tympan des églises romanes (on dit aussi Mandorle).
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AMANDIER n. m. xive siècle. Dérivé d’amande.
Arbre de la famille des Rosacées dont le fruit est l’amande. Les amandiers fleurissent au début du printemps. Greffer des fruits à noyau sur un amandier.
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* AMANITE n. f. xviie siècle. Emprunté du grec amanitês.
Genre de champignons à lamelles et à volve, dont plusieurs espèces sont communes dans nos forêts. Parmi les amanites se trouvent l’oronge comestible mais aussi l’amanite phalloïde, qui est mortelle.
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AMANT, ‑ANTE n. xiie siècle. Participe présent substantivé d’amer, forme ancienne d’aimer.
1. Jusqu’au xviie siècle. Personne qui aime d’amour et qui est aimée de retour. Dans « Le Cid », Rodrigue est l’amant de Chimène, Don Sanche est son amoureux.
Titre célèbre : Les Amants magnifiques, de Molière et Lulli (1670).
2. De nos jours, au masculin. Homme qui a des liens charnels en dehors du mariage. Il est son amant. Cette femme a eu beaucoup d’amants. Avoir, prendre un amant. Spécialt. Homme en tant que partenaire sexuel. Elle prétend que son mari est un piètre amant. Fam. Amant de cœur, parmi divers amants, celui qui est aimé pour lui-même. Amant en titre, amant privilégié. (Le féminin, Amante, est rare. On dit plus souvent Maîtresse.) Au pluriel. Les amants, le couple formé par deux personnes non mariées. Les deux amants se sont séparés après une longue liaison. En attribut. On dit qu’ils sont amants.
3. Fig. et litt. Personne qui éprouve une vive passion pour une idée. Un amant de la liberté, de la gloire.
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AMARANTE n. xvie siècle. Emprunté du latin amarantus, du grec amarantos.
1. N. f. bot. Plante qui donne à l’automne une inflorescence d’un rouge de pourpre velouté et qu’on nomme quelquefois Passe-velours ou Queue-de-renard.
2. N. m. Ce rouge pourpre velouté. Un bel amarante. En apposition. Couleur amarante ou, ellipt., amarante. Des tentures amarante.
3. Bois d’amarante, bois exotique utilisé pour la marqueterie.
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* AMAREYEUR n. m. xixe siècle, amareilleur. Dérivé de marée.
Ouvrier travaillant dans les parcs à huîtres.
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AMARINAGE n. m. xviiie siècle. Dérivé d’amariner.
marine. Action d’amariner ou de s’amariner ; résultat de cette action. L’amarinage d’un matelot. L’amarinage d’un navire capturé à l’ennemi.
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AMARINER v. tr. xiiie siècle. Emprunté de l’ancien provençal amarinar, « équiper (un navire) », de marina, « mer ».
marine. 1. Accoutumer au métier de marin, à la vie du bord. Vous ne tarderez pas à vous amariner. Il faut amariner ce mousse.
2. Munir d’un équipage un navire dont on s’est emparé. Amariner une prise, mettre à bord un nouvel équipage.
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AMARRAGE n. m. xviie siècle. Dérivé d’amarrer. Au sens 2 (xviie siècle), dérivé d’amarre.
marine. 1. Action d’amarrer un bâtiment. Par ext. Action d’amarrer un dirigeable en le fixant à faible hauteur à un mât appelé mât ou pylône d’amarrage.
2. Union de deux cordages par un autre plus petit ; ce cordage lui-même. Amarrage croisé, en étrive.
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AMARRE n. f. xive siècle, au sens 1 ; xviiie siècle, au sens 2. Déverbal d’amarrer.
marine. 1. Câble ou cordage destiné à maintenir en place un bâtiment le long d’un quai, d’un autre navire, etc. Les amarres d’un cargo. Larguez les amarres ! Lancer une amarre à une embarcation. Ce bâtiment est sur ses amarres, a rompu ses amarres. Par ext. Les amarres d’un dirigeable.
Fig. Rompre ses amarres, briser ses liens avec un groupe, un parti auquel on est très attaché.
2. Cordage servant à maintenir en place des objets, des marchandises, sur un navire. Fixer des caisses, des barriques avec des amarres.
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AMARRER v. tr. xive siècle. Emprunté du néerlandais aanmarren, de marren, « attacher, amarrer ».
marine. 1. Fixer avec une amarre. Amarrer un bâtiment dans le port. Amarrer des marchandises sur le pont. Pron. Le navire vient s’amarrer aux anneaux du quai. Par ext. Amarrer des grumes sur un camion, des valises sur la galerie d’une voiture.
2. Fixer un cordage, une chaîne. Amarrer une drisse, une écoute. Absolt. Amarrez !
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* AMARYLLIDACÉES n. f. pl. xixe siècle. Dérivé d’amaryllis.
bot. Famille de plantes monocotylédones à bulbes ou à rhizomes. Les amaryllis, les narcisses font partie des Amaryllidacées. Au sing. Le perce-neige est une amaryllidacée.
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AMARYLLIS (s se prononce) n. f. xviiie siècle. Du nom propre Amaryllis, du grec Amarullis.
Plante de la famille des Amaryllidacées, d’un rouge vif (on dit aussi Lis Saint-Jacques).
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AMAS n. m. xive siècle. Déverbal d’amasser.
1. Accumulation de choses formant une seule masse. Amas de blé, de provisions, de ferraille. Amas de sang, de pus. Fig. Un amas de toutes sortes de gens. Un amas de badauds.
2. astron. Réunion plus ou moins dense d’astres de nature semblable. Un amas ouvert d’étoiles, comme les Pléiades, diffère d’un amas globulaire comme celui d’Hercule.
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AMASSER v. tr. xiie siècle. Dérivé de masse.
Recueillir en grande quantité par apports successifs ; rassembler. Amasser de la terre, des matériaux. Amasser de grands biens, une fortune. Amasser sou à sou. Absolt. Thésauriser. Cet homme ne songe qu’à amasser. Pron. Les nuages s’amassaient à l’horizon. La foule s’amasse sur la place. Impers. Il s’est amassé du sable le long de la jetée.
Fig. Il a amassé sans méthode une foule de connaissances.
Expr. proverbiale. Pierre qui roule n’amasse pas mousse, on ne s’enrichit pas en changeant trop souvent d’état, de lieu, etc.
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AMASSEUR n. m. xiiie siècle. Dérivé d’amasser.
Personne qui amasse, qui thésaurise.
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AMATELOTER v. tr. xviie siècle. Dérivé de matelot.
marine. Répartir deux par deux les matelots d’un navire pour qu’ils assurent, à tour de rôle, le même service. Par ext. Faire voguer de conserve deux bateaux.
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AMATEUR n. m. xve siècle. Emprunté du latin amator, « celui qui aime », dérivé de amatum, supin de amare, « aimer ».
1. Personne qui a un goût particulier pour une chose et qui la recherche. Amateur de bibelots, de musique, de livres. Elle est amateur de bijoux anciens. Un amateur éclairé. Un amateur de nouveautés. Il est amateur de compliments.
2. Personne qui pratique un art ou un sport sans en faire profession ni en tirer profit. Un tournoi réservé aux amateurs. Un orchestre d’amateurs. En apposition. Des comédiens amateurs.
3. Personne qui, dans ses activités, montre de la légèreté ou de la désinvolture. C’est un travail d’amateur. Il s’acquittait de sa tâche en amateur.
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* AMATEURISME n. m. xixe siècle. Dérivé d’amateur.
1. sports. Statut de l’amateur, par opposition à celui du professionnel.
2. Caractère de celui qui exécute un travail avec légèreté et insouciance. Son amateurisme lui nuira.
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AMATIR v. tr. xviie siècle. Dérivé de mat.
orfèvr. Rendre mat l’or ou l’argent.
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AMAUROSE n. f. xvie siècle, amaphrose. Emprunté du grec amaurôsis, « obscurcissement ».
pathol. Perte complète de la vision sans altération décelable de l’œil lui-même. On emploie souvent à tort le terme d’amaurose comme synonyme de cécité, alors qu’il ne s’applique qu’aux cécités sans altération apparente de l’œil lui-même.
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AMAZONE n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin Amazon, ‑onis (du grec Amazôn), généralement au pluriel Amazones.
1. myth. Femme faisant partie d’une tribu guerrière où aucun homme n’était admis. D’après la légende, les amazones se coupaient le sein droit pour tirer à l’arc. Par ext. Femme douée de qualités viriles.
2. équit. Femme qui monte à cheval en se tenant assise sur une selle spéciale avec les deux jambes du côté gauche. Monter en amazone. Une selle d’amazone. Un habit, une tenue d’amazone. Par méton. Tenue composée d’une jaquette et d’une longue jupe, portée par une cavalière montant en amazone.
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* AMAZONIEN, ‑ENNE adj. xiiie siècle, au sens de « relatif aux Amazones » ; xvie siècle, au sens actuel. Dérivé du nom du fleuve Amazone, lui-même emprunté du tupi amasumu, « grande vague ».
Relatif au fleuve Amazone et à l’Amazonie. Le bassin amazonien. La forêt amazonienne. En 1936, Claude Lévi-Strauss observa pendant six mois la tribu amazonienne des Nambikwara, afin d’étudier leur vie familiale et sociale.
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AMBAGES n. f. pl. xive siècle. Emprunté du latin ambages, « sinuosités, détours ».
Détours qui permettent de ne pas exprimer ouvertement sa pensée. N’est plus employé que dans l’expression Sans ambages, sans détours. Parlez sans ambages !
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AMBASSADE n. f. xive siècle, d’abord ambaxade. Emprunté de l’italien ambasciata, qui remonte à un mot germanique d’origine gauloise *ambactos, « celui qui conduit ; envoyé autour ».
1. Mission diplomatique temporaire auprès d’un souverain, d’un État étranger. Envoyer quelqu’un en ambassade. Il alla en ambassade à Constantinople. C’est pendant son ambassade que la guerre a été déclarée.
2. Représentation permanente d’un État auprès d’une puissance étrangère ou d’un organisme international. L’ambassade de France à Rome. Un attaché, un secrétaire d’ambassade. Le personnel de l’ambassade. Par méton. Les services, les personnes qui assurent cette représentation. L’ambassade vous délivrera les documents nécessaires. Toute l’ambassade de France était présente à la cérémonie.
3. Locaux abritant les services de l’ambassade ; résidence officielle de l’ambassadeur. Il est logé à l’ambassade. Une réception à l’ambassade. Les ambassades jouissent du privilège d’exterritorialité.
4. Par anal. Mission auprès d’un particulier. Je vous envoie mon associé en ambassade. Se charger, s’acquitter d’une ambassade. Ils sont venus en ambassade pour me demander de revenir sur ma décision.
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AMBASSADEUR n. m. xive siècle, d’abord embassator. Emprunté de l’italien ambasciatore.
1. Vieilli. Personne qui fait partie d’une mission auprès d’un État étranger. Les ambassadeurs que les Scythes envoyèrent à Darius. Les ambassadeurs revinrent sans avoir rien pu obtenir.
Titre célèbre : Les Ambassadeurs, tableau de Holbein (1533).
2. Chef de mission diplomatique représentant un État auprès d’un autre ou d’un organisme international. Ambassadeur ordinaire. Ambassadeur extraordinaire. L’ambassadeur de France à Rome. L’ambassadeur d’Espagne en France. La qualité, le titre d’ambassadeur. L’ambassadeur tient le rang le plus élevé dans la représentation diplomatique des États. Nommer un ambassadeur. Rappeler un ambassadeur. Recevoir un ambassadeur. Madame l’ambassadeur. Le nouvel ambassadeur est une femme énergique. Autrefois, seuls les représentants diplomatiques auprès des États les plus importants portaient le titre d’ambassadeur. Aujourd’hui tous les chefs de poste diplomatique français ont droit au titre d’ambassadeur, mais quelques-uns seulement ont la dignité d’ambassadeur de France, soit à titre personnel, soit en raison du poste qu’ils occupent.
3. Par anal. Personne chargée d’une mission délicate, d’un message, etc., pour un particulier. Vous ne pouviez envoyer un plus habile ambassadeur.
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AMBASSADRICE n. f. xvie siècle, embascatrice. Emprunté de l’italien embasciatrice.
Femme d’un ambassadeur. Madame l’ambassadrice vous prie à dîner mardi. L’ambassadeur et l’ambassadrice sont attendus. Par anal. Femme chargée d’une mission, d’un message, etc., pour un particulier. Vous m’avez envoyé une charmante ambassadrice.
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AMBE n. m. xviiie siècle. Emprunté de l’italien ambo, du latin ambo, « deux en même temps, tous deux ensemble ».
Réunion de deux numéros sortis ensemble à la loterie ou placés sur la même ligne horizontale au jeu de loto. Gagner un ambe.
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AMBIANCE n. f. xixe siècle. Dérivé d’ambiant.
Milieu physique, intellectuel ou moral qui entoure un être vivant. L’ambiance chaude et humide d’une serre. Une ambiance gaie, amicale, morose, hostile. Une ambiance familiale agréable. Travailler dans une bonne ambiance. techn. Thermostat d’ambiance, dispositif permettant de régler automatiquement la température d’un lieu clos.
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AMBIANT, ‑ANTE adj. xvie siècle. Emprunté du latin ambiens, ‑entis, participe présent de ambire, « aller autour ; entourer ».
Qui constitue l’environnement physique, intellectuel ou moral. L’air ambiant. La température ambiante. L’allégresse, l’hostilité ambiante.
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AMBIDEXTRE adj. xvie siècle. Emprunté du bas latin ambidexter, composé de ambi, « double », et dexter, « droit ».
Qui se sert de ses deux mains avec une égale adresse. Cet homme est ambidextre. Subst. Un, une ambidextre.
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AMBIGU, ‑UË adj. et n. xve siècle. Emprunté du latin ambiguus, dérivé du verbe ambigere, « être incertain, indécis ».
I. Adj. 1. Qui peut être pris ou interprété dans plusieurs sens. Une réponse, une phrase ambiguë. Les oracles étaient généralement ambigus. Des symptômes ambigus. Un sourire ambigu.
2. Class. Difficile à caractériser ou indéfinissable. Un genre littéraire ambigu. Une plante, un animal d’aspect ambigu. Le caractère ambigu ou, subst., l’ambigu de la situation nous préoccupe.
II. N. m. Vieilli. Repas où tous les mets, y compris le dessert, étaient disposés à la fois sur la table.
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AMBIGUÏTÉ n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin ambiguitas, dérivé de ambiguus (voir Ambigu).
Caractère de ce qui est ambigu. L’ambiguïté d’un mot, d’une expression, d’une attitude. Parlez net et sans ambiguïté.
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AMBIGUMENT adv. xvie siècle. Dérivé d’ambigu.
Rare. D’une manière ambiguë. Il répond toujours ambigument.
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AMBITIEUSEMENT adv. xive siècle. Dérivé d’ambitieux.
D’une façon ambitieuse.
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AMBITIEUX, ‑EUSE adj. xiiie siècle. Emprunté du latin ambitiosus, dérivé de ambitio (voir Ambition).
Qui a de l’ambition, qui a l’ambition de. Un homme ambitieux. Une femme ambitieuse. Il est ambitieux d’honneurs. Elle est ambitieuse de plaire. Subst. Cet ambitieux se permet tout pour parvenir à ses fins. L’ambitieux sacrifie tout à sa passion.
Par méton. Un caractère ambitieux. Une âme ambitieuse. Une œuvre ambitieuse. Des paroles, des projets ambitieux.
Spécialt. Dont l’ambition est excessive. Je vous trouve bien ambitieux, bien téméraire. Par méton. Cette entreprise ambitieuse échoua.
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AMBITION n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin ambitio, ‑onis, dérivé de ambitum, supin de ambire, « aller autour, entourer quelqu’un pour le solliciter », d’où « briguer les honneurs ».
1. Vif désir de s’élever pour réaliser toutes les possibilités de sa nature ; recherche passionnée de la gloire, du pouvoir, de la réussite sociale. Elle ne manque pas d’ambition. C’est l’ambition qui le pousse. Avoir de l’ambition. Il est sans ambition. Être dévoré d’ambition. Une noble ambition. Une ambition louable, honnête. Une ambition démesurée, insatiable.
2. Vive aspiration ; désir profond. Sa seule ambition est de vivre tranquille. Ce souverain n’avait d’autre ambition que de rendre son peuple heureux. Il avait l’ambition de l’estime publique. Toute son ambition se borne à remplir ses devoirs. Il a toutes les ambitions. Elle a de grandes ambitions pour ses enfants. Charles Quint réalisa son ambition de devenir empereur.
Spécialt. Loc. Ne pas avoir l’ambition de, ne pas avoir la prétention de réussir à. Je n’ai pas l’ambition de résoudre tous vos problèmes. escr. Tirer d’ambition, avec ardeur.
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AMBITIONNER v. tr. xviie siècle. Dénominatif d’ambition.
Rechercher par ambition. Ambitionner les honneurs, les dignités, la première place. Ambitionner de, souhaiter vivement. Il ambitionnait de tenir ce rôle.
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* AMBIVALENCE n. f. xxe siècle. Emprunté de l’allemand Ambivalenz, composé à l’aide du latin ambi, « tous les deux », et valentia, « puissance, valeur ».
Caractère de ce qui est ambivalent. L’ambivalence d’un mot, d’une expression, d’une attitude.
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* AMBIVALENT, ‑ENTE adj. xxe siècle. Emprunté de l’allemand ambivalent, formé sur le latin ambi, « tous les deux », et valens, participe présent de valere, « valoir ».
Qui présente un double aspect ; qui peut avoir deux significations différentes ou même opposées. Le sens ambivalent du mot « hôte ». Un sentiment ambivalent, qui n’exclut pas son contraire. Les héroïnes de tragédie éprouvent souvent des sentiments ambivalents.
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AMBLE n. m. xiiie siècle. Déverbal d’ambler.
Allure d’un quadrupède qui se déplace en levant en même temps les deux pieds du même côté. Mettre un cheval à l’amble. Un cheval qui va l’amble. L’amble est une allure naturelle chez l’éléphant, le chameau, la girafe.
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* AMBLER v. intr. xiie siècle. Emprunté de l’ancien provençal amblar, du latin ambulare, « aller autour, se promener ; marcher ».
Aller l’amble. Ce trotteur a une fâcheuse tendance à ambler.
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AMBLEUR, ‑EUSE adj. xiie siècle. Dérivé d’ambler.
Qui va l’amble. Mulet ambleur.
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* AMBLYOPE adj. xixe siècle. Dérivé d’amblyopie.
pathol. Atteint d’amblyopie. Subst. Un, une amblyope.
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* AMBLYOPIE n. f. xviie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin, du grec ambluôpia, composé de amblus, « émoussé, faible », et ôps, ôpos, « vue ».
pathol. Affaiblissement de la vue sans lésion organique apparente de l’œil lui-même ni vice de fonctionnement de son système optique.
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* AMBLYSTOME n. m. xixe siècle. Composé à l’aide du grec amblus, « émoussé », et stoma, « bouche ».
Amphibien d’Amérique du Nord, de mœurs terrestres. Amblystome tigré, espèce qui se reproduit généralement sous la forme d’une larve aquatique nommée Axolotl. La mise en évidence expérimentale de la métamorphose de l’axolotl en amblystome sous l’action d’une hormone thyroïdienne a ouvert un chapitre important de l’endocrinologie des Vertébrés.
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AMBON n. m. xviiie siècle. Emprunté du grec byzantin ambôn, « chaire », et, en grec classique, « bordure, saillie ».
archit. Dans une église, petite chaire placée en saillie du chœur, servant pour des lectures liturgiques et pour la prédication. L’ambon de Sainte-Sophie à Istanbul.
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AMBRE n. m. xiie siècle. Emprunté du latin médiéval ambar, ambra, de l’arabe anbar, « ambre gris ».
1. biol. Ambre gris ou ambre, concrétion intestinale fournie par les grands cétacés, et qui, à cause de son odeur comparable à celle du musc, entre dans la composition de certains parfums. Par méton. Parfum extrait de l’ambre gris, ou préparé avec de l’ambre gris. Expr. Être fin comme l’ambre, avoir l’esprit délié, pénétrant.
2. minér. Ambre jaune ou ambre, résine fossile allant du jaune clair au jaune rougeâtre, et susceptible d’un beau poli (on dit aussi Succin). Un gisement d’ambre. Un collier, un bracelet d’ambre. L’ambre jaune (en grec « êlektron ») s’électrise par frottement et a donné son nom à l’électricité.
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AMBRÉ, ‑ÉE adj. xviie siècle. Participe passé d’ambrer.
1. Parfumé avec de l’ambre.
2. Qui a la teinte jaune de l’ambre. Une liqueur ambrée. Une peau ambrée.
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* AMBRÉINE n. f. xixe siècle. Dérivé d’ambre.
Alcool extrait de l’ambre gris et utilisé en parfumerie.
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AMBRER v. tr. xviie siècle. Dénominatif d’ambre.
Parfumer avec de l’ambre gris.
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AMBRETTE n. f. xiiie siècle. Dérivé d’ambre.
bot. Hibiscus des Antilles dont les graines ont l’odeur de l’ambre gris et servaient autrefois à parfumer la poudre pour les cheveux. Graines d’ambrette. Poire d’ambrette, espèce de poire qui a une légère odeur d’ambre gris ou de musc.
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AMBROISIE n. f. xve siècle. Emprunté du latin ambrosia, du grec ambrosia, « nourriture des immortels ».
myth. Nourriture d’un goût et d’un parfum délicieux qui était destinée aux divinités de l’Olympe et qui assurait l’immortalité à quiconque en goûtait. Le nectar et l’ambroisie.
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AMBROSIEN, ‑ENNE adj. xviie siècle. Dérivé du latin ambrosianus, dérivé de Ambrosius, nom propre.
Relatif à saint Ambroise, évêque de Milan au ive siècle. Chant ambrosien, chant de l’office divin attribué à saint Ambroise. Messe ambrosienne, messe selon le rite de l’Église de Milan. La bibliothèque Ambrosienne ou, subst., l’Ambrosienne, la bibliothèque fondée à Milan en 1609 par le cardinal Frédéric Borromée.
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AMBULANCE n. f. xviiie siècle, au sens 1. Dérivé du radical d’ambulant.
1. Formation sanitaire de campagne qui suit une armée, un corps d’armée ou une division pour en recueillir les malades et les blessés. L’ambulance peut être établie dans un bâtiment près du champ de bataille, ou sous une tente, ou même en pleine campagne, derrière les rangs de l’armée. Aller à l’ambulance. Porter des blessés à l’ambulance. Chirurgien d’ambulance. Infirmier d’ambulance. Assurer le service d’ambulance. Les ambulances du front, de l’arrière. Par ext. Établissement hospitalier temporaire qui supplée aux hôpitaux dans une épidémie, durant une guerre ou en cas d’accident. On a établi partout des ambulances.
2. Voiture aménagée pour le transport d’un malade ou d’un blessé. La sirène d’une ambulance. En apposition. Une voiture ambulance.
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AMBULANCIER, ‑IÈRE n. xixe siècle. Dérivé d’ambulance.
Personne attachée à une ambulance militaire ou civile. Section d’ambulanciers. École d’ambulancières.
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AMBULANT, ‑ANTE adj. xvie siècle. Emprunté du latin ambulans, participe présent de ambulare, « aller et venir ; se promener, marcher ».
1. Qui exerce son métier ou son emploi en allant de ville en ville. Comédiens, musiciens ambulants. Un marchand ambulant. Les postiers ambulants ou, subst., les ambulants, les employés chargés de trier le courrier dans les wagons postaux en cours de route.
2. pathol. Un érysipèle ambulant, qui s’étend de proche en proche par plaques à divers endroits du corps.
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AMBULATOIRE adj. xve siècle. Emprunté du latin ambulatorius, « mobile ».
1. Anciennt. Dont le siège n’était pas fixe et qui se tenait tantôt dans un endroit, tantôt dans un autre. Le Parlement, à son origine, était ambulatoire. Une juridiction ambulatoire.
2. méd. Qui permet au malade d’aller et venir, sans interrompre ses activités. Traitement ambulatoire.
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ÂME n. f. xie siècle, anerme ; xiie siècle, anme. Du latin anima, proprement « air ; souffle ».
I. phil. relig. Principe spirituel animant la matière. A. Principe qui anime tout être, toute existence. L’âme du monde, principe d’unité de l’Univers selon Platon, les stoïciens, etc. Âme végétative, sensitive, pensante, fonctions de l’âme, dans la philosophie d’Aristote.
B. Chez l’homme, principe considéré comme distinct du corps auquel il est uni et qui, selon certaines religions, survit au corps après la mort. 1. Principe de la vie. Il a rendu l’âme, il est mort. Il a l’âme sur les lèvres, il est près d’expirer. Il a l’âme chevillée au corps, il résiste franchement à la maladie, à la mort. Fig. Se donner, se vouer, se consacrer corps et âme à une personne, à une chose, sans réserve, de toutes ses forces. Un corps sans âme, une personne que la vie semble avoir quittée. Depuis la mort de sa femme, de son ami, c’est un corps sans âme. Par anal. Cette troupe, ce parti, cette armée est un corps sans âme, manque d’un chef qui l’anime, lui donne la vie.
2. Partie immatérielle de l’homme, par opposition au corps. L’immortalité de l’âme. Vendre son âme au diable, signer avec le démon un pacte aux termes duquel on lui abandonne son âme dans l’au-delà, en échange de ses services dans la vie terrestre. Faust, dit la légende, vendit son âme au diable. Sur mon âme, formule de serment signifiant : « Je le jure sur le salut de mon âme. » Spécialt. Cette partie immatérielle de l’homme séparée du corps après la mort. Les âmes des trépassés. Les âmes bienheureuses, les âmes accueillies au Paradis. Dieu ait son âme, que Dieu veuille admettre son âme en son éternité. Prions Dieu pour son âme, pour le salut, le repos de son âme. Les âmes en peine, chez les Anciens, les âmes des morts sans sépulture, qui erraient au bord du Styx ; dans la religion catholique, celles qui, étant au purgatoire, ont besoin de prières ou, par ext., les âmes damnées, celles qui sont condamnées à l’enfer. Fig. Errer comme une âme en peine, se sentir seul, nostalgique.
Par anal. zool. Âme en peine, oiseau marin voisin des pétrels, qui se déplace en bandes, rasant les eaux et voltigeant dans une agitation continuelle, avec une sorte d’inquiétude.
3. Par méton. Dans l’usage courant. La personne dont la présence est nécessaire comme l’âme est nécessaire au corps ; l’inspirateur, l’inspiratrice. Il était l’âme du complot. Elle est l’âme de la famille. Être l’âme damnée de quelqu’un, lui être entièrement dévoué et, par ext., être l’instigateur de ses mauvaises actions ou l’exécuteur de ses basses œuvres.
II. Ce qui caractérise un individu considéré dans son intériorité ou dans son essence. 1. Principe ou siège de la pensée, du sentiment, de la volonté chez l’homme. Avoir de la grandeur, de la noblesse d’âme. Avoir l’âme noble, généreuse, vile. Spécialt. Il a de l’âme, il est facilement ému par ce qui est juste, généreux, digne d’intérêt. Ce tyran n’a pas d’âme, il n’a ni cœur ni sentiments humains.
Par méton. En parlant d’une personne. C’est une grande âme, une belle âme, une âme faible, une âme basse. Fam. C’est une bonne âme, une personne sans malice et compatissante. Une bonne âme m’a indiqué le chemin, quelqu’un de serviable m’a renseigné. Iron. Personne peu charitable, malveillante et hypocrite. Une bonne âme lui a dit pis que pendre de moi.
2. Expr. Les yeux sont le miroir de l’âme. Lire dans l’âme d’une personne, au fond d’elle-même. Épancher son âme, en livrer le fond. Une âme sœur, une personne avec qui on a de grandes affinités. Mon âme, ma chère âme, expressions de tendresse (vieilli). La paix de l’âme, la quiétude de l’esprit. Un état d’âme, une humeur, une disposition des sentiments. Fam. Avoir des états d’âme, éprouver des sentiments mêlés et, par ext., hésiter sur la conduite à tenir. Avoir du vague à l’âme, être mélancolique sans raison précise. Être ému jusqu’au fond de l’âme, violemment ému. Pousser des cris à fendre l’âme, à émouvoir la personne la plus insensible. Jouer un air, réciter un poème avec âme, avec beaucoup d’âme, en y mettant du sentiment, de la passion. Elle est musicienne dans l’âme, de tout son être. Par méton. Cet ouvrage n’a point d’âme, manque de sentiment. droit. Les jurés décideront en leur âme et conscience, en ne considérant que leur intime conviction.
3. Par méton. Être humain, individu. Une ville de cent mille âmes. Il n’y avait plus âme qui vive dans le village. Avoir charge d’âme, ou d’âmes, se tenir pour responsable des intérêts spirituels et matériels d’une personne ou d’un groupe.
Titre célèbre : Les Âmes mortes, de Gogol (1842-1852).
III. Partie centrale ou vitale d’un objet. bx-arts. L’âme d’une statue, l’armature sur laquelle on applique la terre, le plâtre, le stuc, etc. – mus. L’âme d’un instrument à cordes à archet, le petit cylindre de bois de sapin, ajusté et coincé entre le fond et la table d’harmonie sous le pied droit du chevalet, qui soutient la table et communique les vibrations sonores à toute la caisse de l’instrument. – hérald. L’âme d’une devise, les mots qui expliquent la figure représentée sur un blason. – armement. L’âme d’un canon, l’intérieur du tube. – techn. L’âme d’un cordage, le fil de caret qui en assure la solidité. L’âme d’un câble électrique, la partie métallique centrale, qui conduit le courant et qui est enrobée d’un isolant. L’âme d’un soufflet, la soupape de cuir qui permet à l’air d’y entrer.
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* AMÉLIORANT, ‑ANTE adj. xixe siècle. Participe présent d’améliorer.
En parlant de plantes. Dont la culture rend le sol plus fertile. La luzerne, le sainfoin sont des plantes améliorantes.
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AMÉLIORATION n. f. xve siècle. Dérivé, d’après le latin melior, « meilleur », de l’ancien français ameillorer (voir Améliorer).
Action d’améliorer ; résultat de cette action. L’amélioration de la qualité d’un produit. L’amélioration des conditions de travail. L’amélioration de l’état du malade. Apporter des améliorations à un texte, à un projet.
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AMÉLIORER v. tr. xvie siècle. Réfection, d’après le latin melior, « meilleur », de l’ancien français ameillorer, dérivé de meillor, forme ancienne de meilleur.
Rendre meilleur ; perfectionner. Améliorer sa situation. Améliorer un prototype. Améliorer un ouvrage. Améliorer le confort d’un appartement. Améliorer le rendement d’une exploitation. Ce vin s’améliorera en vieillissant. La santé du malade s’améliore chaque jour. Améliorer les relations avec les États voisins. Son caractère s’est fort amélioré. Spécialt. Améliorer une terre, la rendre plus fertile. Améliorer un immeuble, un domaine, augmenter sa valeur en procédant à des réparations, à des embellissements.
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AMEN (n se prononce) interj. xiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin et du grec, de l’hébreu amen, « vraiment, assurément ; ainsi soit-il ! ».
relig. juive et chrétienne. Mot qui termine habituellement les prières et qui a pris le sens du vœu : Ainsi soit-il ! Expr. fig. Dire amen à tout, acquiescer à tout.
Par ext. Subst. inv. Composition musicale sur laquelle on chante le mot « amen ». Les « Amen » de Palestrina.
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AMÉNAGEMENT n. m. xive siècle. Dérivé d’aménager.
Disposition en vue d’un usage déterminé. L’aménagement d’un paquebot, d’une usine, d’un terrain de sports. Par anal. L’aménagement des horaires de travail. écon. polit. Aménagement du territoire, plan établi dans un pays pour adapter ses ressources aux besoins de ses habitants. – sylvic. Plan d’exploitation raisonnée d’une forêt.
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AMÉNAGER v. tr. (se conjugue comme Bouger). xiie siècle, amanagier, au sens d’« héberger ». Dérivé du moyen français mesnagier, « habiter », puis « administrer ».
1. Disposer en vue d’un usage déterminé. Aménager une maison, un magasin. Par anal. Aménager son emploi du temps.
2. sylvic. Prévoir l’exploitation d’une forêt en coupes successives.
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AMENDABLE adj. xive siècle. Dérivé d’amender.
Qu’on peut améliorer ou corriger. Une terre, un sol amendable. Fig. Ce projet de loi ne semble pas amendable.
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AMENDE n. f. xiie siècle, emmende, « réparation » ; xive siècle, au sens moderne. Déverbal d’amender, au sens de « réparer (un méfait) ; expier (ses fautes) ».
droit. Peine pécuniaire principale ou accessoire infligée en cas d’infraction, de délit ou de crime. Encourir une amende. Être frappé d’une amende. Anciennt. Amende honorable, sanction qui consistait dans l’aveu solennel du crime soit devant le tribunal, soit devant la foule. L’amende honorable ne fut abolie dans le droit français qu’à la fin du xixe siècle. Fig. Faire amende honorable, reconnaître ses torts envers quelqu’un et s’obliger à les réparer. Être à l’amende, être mis à l’amende, être l’objet d’une sanction pécuniaire pour une faute de service ou une infraction à un règlement. Par plaisanterie. Vous êtes en retard, vous serez à l’amende.
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AMENDEMENT n. m. xiie siècle. Dérivé d’amender. Au sens 3 (xviiie siècle), emprunté de l’anglais amendment.
1. Vieilli. Le fait de s’amender, de se corriger.
2. agric. Opération par laquelle on améliore les propriétés physiques d’un sol. Procéder à l’amendement d’une terre. Par méton. Substance qui, incorporée à la terre, la rend plus fertile. Le fumier, le guano sont d’excellents amendements. Amendement organique, végétal.
3. droit constitutionnel. Action de présenter à une assemblée délibérante une proposition tendant à modifier la teneur d’un texte qui lui est soumis. Les parlementaires ont le droit d’amendement. Par méton. Modification apportée à un texte lors de sa discussion devant une assemblée. Proposer, discuter, mettre aux voix, adopter, rejeter un amendement. Le Sénat a voté plusieurs amendements à cet article. La loi a passé sans amendement.
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AMENDER v. tr. xiie siècle, au sens 1. Du latin amendare, « rectifier ; réformer ; punir ». Au sens 3 (xviiie siècle), emprunté de l’anglais to amend.
1. Corriger, rendre meilleur. Amender les mœurs. Il faut qu’il amende son ouvrage. Pron. Nous espérons qu’il s’amendera.
Prov. Vieilli. Mal vit qui ne s’amende, c’est faire un mauvais usage de la vie que de ne point se corriger.
2. agric. Amender un sol, en améliorer les qualités, le rendre plus fertile. On amende les terres avec du fumier, de la marne ; on les amende aussi par les labours, le sarclage. Pron. Cette terre s’amendera à force de fumier.
3. droit constitutionnel. Modifier par amendement. Amender un projet, une proposition de loi. Le texte amendé a été voté à l’unanimité.
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AMÈNE adj. xve siècle. Emprunté du latin amoenus.
Aimable, agréable. Il est d’un abord amène. Il fut accueilli par des paroles peu amènes.
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* AMENÉE n. f. xiiie siècle ; rare avant le xixe siècle. Forme féminine substantivée du participe passé d’amener.
1. Action d’amener de l’eau. Tuyau, canal d’amenée.
2. techn. Dispositif permettant d’amener de l’eau ou tout autre fluide. Des amenées d’eau, de gaz.
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AMENER v. tr. (j’amène, nous amenons ; j’amenais, nous amenions ; j’amenai ; j’amènerai ; j’amènerais ; amène, amenons ; que j’amène ; que j’amenasse ; amenant ; amené). xie siècle. Dérivé de mener.
1. Mener une personne en un lieu ou jusqu’à quelqu’un. Il m’a amené ici. Si vous venez nous voir, amenez votre frère. Amener les enfants à la campagne. Amener un malade chez le médecin. Amenez-le-moi. Il le fit amener devant lui. Je vous l’amènerai par le collet. Par anal. Nous avons amené d’Angleterre plusieurs chevaux. Pron. et pop. Venir. Qui est-ce qui s’amène à cette heure ? Allez ! amène-toi ! droit. Mandat d’amener, ordre par lequel un juge d’instruction se fait présenter, de gré ou de force, une personne mise en examen, un témoin.
Par anal. L’autobus nous a amenés directement ici. Le bateau amène les voyageurs dans l’île. Un téléphérique amène les touristes au sommet.
Par ext. Faire venir en un lieu, auprès d’une personne. Un évènement grave nous amène. Voici ce qui m’amène, le sujet qui m’amène. Fam. Quel bon vent vous amène ?
Fig. Amener quelqu’un à une opinion, à un sentiment, parvenir à lui faire adopter cette opinion, ce sentiment. Il me fut impossible de les amener à de meilleurs sentiments. Amener quelqu’un à faire quelque chose, l’en convaincre, l’y déterminer. Amener quelqu’un à voir les choses autrement. Amener à résipiscence. Malgré sa résistance, je l’ai amené où je voulais. Ces circonstances m’amènent à vous parler de mes projets. Nous avons été amenés à modifier nos plans. La misère l’amena à émigrer.
2. Conduire, transporter une chose en un lieu ou jusqu’à une personne. Amenez-moi ma voiture. Ces marchandises sont amenées aux entrepôts par bateau. Cette conduite amènera l’eau au village. Par ext. Fam. Apporter. Amenez vos livres, vos bagages.
Par anal. Mettre une chose dans un état déterminé. Amener de l’eau à ébullition, du métal à la température de fusion.
Fig. Introduire ; faire adopter ; mettre en usage. Ce bateau amena la peste à Marseille. C’est lui qui a amené cette mode.
3. Tirer à soi, vers soi. Le pêcheur amène son filet. La barque est poussée en avant lorsqu’on amène la rame à soi. Fig. Il amène à lui toute la couverture, il s’attribue tout le profit de l’affaire. marine. Faire descendre. Amener les basses vergues. Amener les voiles ou, absolt., amenez ! Amener les couleurs, faire descendre le drapeau. Amener son pavillon ou, absolt. (vieilli), amener, abaisser son pavillon pour marquer qu’on se rend à l’ennemi. – jeux. Faire sortir, obtenir un numéro aux jeux de hasard. Amener un six en jetant les dés. Amener un bon, un mauvais numéro à la roulette.
4. Dans les ouvrages de l’esprit. Faire venir, présenter, introduire, au terme d’une préparation, d’une transition. Il a habilement amené sa conclusion, cette citation, cet effet. Cet auteur dramatique a bien amené l’incident, le dénouement, les a préparés avec adresse. Cette comparaison est amenée de bien loin, de trop loin. Amener un sujet de conversation. Amener la conversation sur un sujet délicat.
5. En parlant d’une chose. Avoir pour conséquence, pour effet ; causer, entraîner. Ce vent nous a amené la pluie. Le remède amena un rapide soulagement du malade. Cela pourrait amener des querelles. Cet évènement allait amener une réforme importante. Un malheur en amène un autre. La fermeture de cette usine amènera une aggravation du chômage dans la région.
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AMÉNITÉ n. f. xive siècle. Emprunté du latin amoenitas, dérivé de amoenus, « agréable ; amène ».
1. Douceur et charme qui émanent d’un lieu. L’aménité du Val de Loire.
2. Douceur accompagnée de politesse et de grâce. Cet homme a de l’aménité. Il est plein d’aménité. Un accueil dépourvu d’aménité. Un style plein d’aménité.
3. Au pluriel. Le plus souvent par antiphrase. Échanger des aménités, des paroles blessantes.
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AMÉNORRHÉE n. f. xviiie siècle. Formé, avec le préfixe privatif, à partir du grec mên, mênos, « mois », et rhoia, « courant », dérivé de rhein, « couler ».
pathol. Absence ou interruption anormale des menstruations.
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AMENUISEMENT n. m. xiiie siècle. Dérivé d’amenuiser.
Le fait de s’amenuiser ; l’état qui en résulte. L’amenuisement de nos ressources. L’amenuisement de son prestige.
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AMENUISER v. tr. et pron. xiie siècle. Dérivé de l’ancien français menuis(i)er, « rendre menu », du latin populaire *minutiare, dérivé de minutus, « petit, menu ».
I. V. tr. 1. Rendre plus menu, plus mince. Amenuiser une planche, un bâton, une cheville.
2. Rendre moins important ; affaiblir. Ces réductions ont amenuisé nos effectifs. Le temps amenuisa les rancœurs. Par ext. Faire paraître plus menu. La distance amenuisait leurs silhouettes.
II. Pron. Perdre de son importance, de sa valeur ; diminuer, se réduire. Le fût de l’arbre s’amenuisait vers le haut. Ses revenus se sont singulièrement amenuisés. Vos chances de succès s’amenuisent.
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I. AMER (r se prononce), ‑ÈRE adj. et n. xiie siècle. Du latin amarus.
I. Adj. 1. Qui excite ou affecte la sensibilité gustative par une saveur âpre, souvent désagréable, et parfois tonique. La saveur amère s’oppose aux trois autres saveurs fondamentales : sucrée, salée, acide. Ce vin est amer, est devenu amer. Un café amer. Des herbes amères. Un suc amer. Ce fruit a un goût amer. Amande amère, orange amère, variété d’amande, d’orange à la saveur âpre, par opposition à Amande douce, Orange douce. De la confiture d’oranges amères. Par anal. Un parfum amer. Par méton. Avoir la bouche amère, avoir dans la bouche un goût d’amertume. Ce médicament rend la bouche amère. Litt. L’onde amère, les flots amers, la mer.
2. Fig. Qui inspire un sentiment de rancœur, d’âpre tristesse. Une amère déception. Perte, privation amère. Sacrifice amer. Regrets, souvenirs amers. Par méton. Qui exprime rancœur ou ressentiment. Plaintes amères. Tenir des propos amers. Reproches amers. Un rire, un sourire amer. Une raillerie amère, mordante et offensante. Un esprit amer. Cet échec l’a rendu amer.
II. N. m. 1. Décoction ou infusion de certaines herbes ou écorces amères, aux propriétés toniques et dépuratives. Un amer d’aloès, de chicorée.
2. Boisson apéritive alcoolisée, aromatisée avec des herbes ou des écorces amères. Un amer à la gentiane, au quinquina.
3. Fiel de certains animaux. Un amer de bœuf, de volaille. Crever l’amer d’une carpe, d’un brochet.
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II. AMER (r se prononce) n. m. xviie siècle. Dérivé du normand merc, « borne de séparation », emprunté du néerlandais.
Point fixe sur la côte ou en mer, visible de loin et servant de repère aux navigateurs. Prendre ses amers. Ce phare et ce clocher servent d’amers.
Titre célèbre : Amers, recueil de vers de Saint-John Perse (1957).
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AMÈREMENT adv. xiie siècle. Dérivé d’amer.
1. Avec une vive tristesse, un regret amer. Se plaindre amèrement. Pleurer amèrement. Se repentir amèrement.
2. D’une manière acrimonieuse, aigre, sarcastique. On l’a critiqué, raillé amèrement. Il m’en a parlé fort amèrement.
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* AMÉRICAIN, ‑AINE adj. et n. xvie siècle. Dérivé d’Amérique.
I. Adj. 1. Relatif à l’Amérique. Le continent américain. Langues américaines, langues indigènes du continent américain.
2. Relatif aux États-Unis d’Amérique. Le drapeau américain. La littérature américaine. Le cinéma américain. Des cigarettes américaines. music-hall. Vedette américaine, chanteur, artiste qui passe à la fin de la première partie d’un spectacle, juste avant la vedette principale. – cinéma. Nuit américaine, effet produit par une technique d’éclairage et de tirage, donnant l’impression qu’une scène a été tournée de nuit. Plan américain, plan qui présente les personnages à mi-corps.
II. N. 1. Habitant du continent américain. Les Américains du Nord. Les Américains du Sud.
2. Personne qui habite les États-Unis d’Amérique ou en est originaire.
3. N. m. L’américain, forme prise par l’anglais écrit et parlé aux États-Unis d’Amérique.
4. Loc. À l’américaine, à la manière des habitants des États-Unis d’Amérique. Vivre à l’américaine. Vol à l’américaine, escroquerie doublée d’une mystification, un des malfaiteurs jouant le rôle d’un riche Américain. Enchère à l’américaine, où chaque enchérisseur paie immédiatement la différence entre la valeur qu’il propose et celle qui a été proposée avant lui. cuis. Sauce à l’américaine, sauce relevée, à base de tomates, d’oignons, d’échalotes, de cerfeuil, de persil, d’estragon, de cognac, de poivre de Cayenne et de vin blanc, accompagnant surtout les crustacés et certains poissons. Un homard à l’américaine. (On dit aussi À l’armoricaine.)
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* AMÉRICANISATION n. f. xixe siècle. Dérivé d’américaniser.
Action d’américaniser ; le fait de s’américaniser ; l’état qui en résulte. L’américanisation des modes de vie. L’américanisation d’un pays.
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AMÉRICANISER v. tr. xixe siècle. Dérivé d’américain, sous l’influence de l’anglais to americanize, « devenir américain ».
Donner à une personne, à un pays, etc., des caractères empruntés aux habitants des États-Unis d’Amérique. Son séjour à New York l’a américanisé. La présence prolongée du corps expéditionnaire a américanisé le pays. Pron. Des mœurs qui s’américanisent.
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AMÉRICANISME n. m. xixe siècle. Emprunté de l’anglais americanism, dérivé de american, « américain ». Au sens 1, dérivé d’américain.
1. Ensemble des études consacrées au continent américain, aux civilisations précolombiennes et indigènes.
2. Ensemble des caractères, des usages, des mœurs propres aux États-Unis d’Amérique. Par ext. Admiration outrée, engouement pour les idées et les usages des États-Unis d’Amérique.
3. linguist. Expression ou tournure propre à la langue anglaise telle qu’elle est parlée ou écrite aux États-Unis d’Amérique ; emprunt fait à cette langue. Ce sont des américanismes que de dire « best-seller » pour « succès de librairie », « check-up » pour « bilan de santé ».
4. relig. Tendance qui s’est développée dans l’Église catholique à la fin du xixe siècle aux États-Unis, et qui donnait à l’action la priorité sur l’étude et la contemplation.
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* AMÉRICANISTE adj. et n. xixe siècle. Dérivé d’américain.
1. Adj. Relatif à l’américanisme, à l’étude des langues, des civilisations du continent américain.
2. N. Un, une américaniste, personne qui s’est spécialisée dans l’étude des civilisations, des peuples, des langues, du continent américain. Le congrès des américanistes.
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* AMÉRICIUM (um se prononce ome) n. m. xxe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire de l’anglais, du latin scientifique americium, formé sur America.
chim. Élément radioactif transuranien (symb. Am ; no at. 95).
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* AMÉRINDIEN, ‑IENNE adj. xxe siècle. Emprunté de l’anglo-américain amerindian, abréviation de American Indian, « indien d’Amérique ».
Relatif aux Indiens d’Amérique. Langues amérindiennes. Études amérindiennes. Subst. Les Amérindiens.
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AMERRIR v. intr. xxe siècle. Dérivé de mer, sur le modèle d’atterrir.
En parlant d’un aéronef, d’un vaisseau spatial. Se poser à la surface de l’eau. L’hydravion vient d’amerrir dans la baie.
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AMERRISSAGE n. m. xxe siècle. Dérivé du radical du participe présent d’amerrir.
Action d’amerrir. La houle a rendu l’amerrissage difficile.
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AMERTUME n. f. xiie siècle. Du latin amaritudo, ‑inis, dérivé de amarus, « amer ».
1. Saveur amère. L’amertume est une des quatre saveurs fondamentales. L’amertume de l’aloès et de la coloquinte. Un goût d’amertume.
2. Fig. Tristesse mêlée de rancœur, ressentiment profond et durable que fait naître un échec, une déception. Avoir le cœur plein d’amertume. Un ton plein d’amertume. L’amertume de l’humiliation, de l’exil. Litt. Coupe, calice d’amertume, suite de douleurs, de peines.
3. Spécialt. Caractère aigre, mordant, offensant d’un propos, d’un écrit. Il y a de l’amertume dans cette critique. Parler de quelqu’un avec amertume.
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AMÉTHYSTE n. f. xie siècle, ametiste. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec amethustos, de methuein, « s’enivrer », avec le préfixe a‑ privatif.
minér. Variété de quartz, de couleur violette, utilisée en joaillerie. L’anneau pastoral des évêques portait une améthyste. Chez les Anciens, l’améthyste passait pour préserver de l’ivresse. En apposition. De couleur violette. Des tentures de couleur améthyste ou, ellipt., des tentures améthyste.
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AMÉTROPE adj. xixe siècle. Composé à l’aide du grec ametros, « sans mesure, disproportionné », et ôps, « vue ».
pathol. Qui est atteint d’amétropie.
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AMÉTROPIE n. f. xixe siècle. Dérivé d’amétrope.
pathol. Vice de réfraction dans l’appareil visuel. La myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme sont des formes d’amétropie.
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AMEUBLEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé d’ameubler, « garnir de meubles ».
1. Action de meubler une maison. Terminer l’ameublement d’un appartement.
2. Ensemble des meubles, des rideaux, des tentures, qui garnissent une chambre, un appartement, une maison. Un ameublement modeste, somptueux. Un ameublement d’époque. Tissu d’ameublement, destiné à recouvrir les murs, les meubles d’un appartement.
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AMEUBLIR v. tr. xve siècle. Dérivé du nom meuble.
1. droit. Faire entrer, dans la communauté entre époux, par une convention expresse, tout ou partie des immeubles leur appartenant, pour les soumettre, à certains égards, au régime des meubles.
2. agric. Rendre meuble un sol. Cette terre est trop compacte, il faut l’ameublir.
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AMEUBLISSEMENT n. m. xviie siècle, au sens 1 ; xixe siècle, au sens 2. Dérivé du radical du participe présent d’ameublir.
1. droit. Le fait d’attribuer fictivement, par une convention, le caractère de meuble à une propriété immobilière, par exemple pour la faire entrer dans une communauté entre époux. Clause d’ameublissement.
2. agric. Action de rendre la terre plus meuble.
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AMEUTER v. tr. xive siècle. Dérivé de meute.
1. vèn. Réunir des chiens en corps de meute.
2. Attrouper, réunir plusieurs personnes dans une intention hostile ou séditieuse, pour les dresser contre quelqu’un ou quelque chose. Il a suffi d’un incident pour ameuter les passants. Ameuter le peuple aux cris de « trahison ! ». Ils s’ameutèrent contre lui. Par méton. La décision du ministre ameuta les faubourgs. Fam. et par exag. Mettre en émoi, alerter. L’éclat de leur querelle avait ameuté tout le quartier.
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AMI, ‑IE n. et adj. xie siècle, amic. Du latin amicus, adjectif et substantif.
I. N. 1. Personne liée à une autre par une affection réciproque. Un ami intime. Un véritable ami. C’est mon meilleur ami. Nous sommes amis depuis toujours. Amis d’enfance, de pension. C’est un de mes vieux amis, de mes grands amis. Se brouiller avec un ami. Perdre ses amis. Ils n’ont ni parents ni amis. Parler, agir en ami. Par anal. Le chien est l’ami de l’homme.
Par affaibl. Personne liée à une autre par des liens de camaraderie ou de sympathie, des intérêts communs, etc. Sortir avec des amis. Se faire des amis. Un ami politique. Mes amis et moi soutiendrons votre cause. Nous sommes bons amis, en bons termes. Nous nous sommes quittés bons amis, réconciliés. Spécialt. Ressortissant d’un pays avec lequel on a de bonnes relations, d’un pays allié. Nos amis belges, allemands, britanniques. Les amis des États-Unis, les pays alliés des États-Unis.
Expr. Ami jusqu’à la bourse, qui rend toutes sortes de services, mais n’aide pas de son argent. L’ami de la maison, la personne qui fréquente le plus souvent une famille et qui vit dans l’intimité de ceux qui la composent. Iron. Ami de tout le monde, ami du genre humain, celui qui paraît avoir de l’affection pour tout le monde et qu’à cause de cela on soupçonne de n’en avoir véritablement pour personne.
Loc. D’ami. Un conseil d’ami. Prix d’ami. Chambre d’ami, destinée aux hôtes de passage.
Prov. Les amis de nos amis sont nos amis. Au besoin on connaît l’ami. Les bons comptes font les bons amis.
2. Fam. Amant, maîtresse. Avoir un bon ami, une bonne amie ou, ellipt., avoir un ami, une amie. C’est son ami de cœur. Elle a depuis peu un petit ami.
Prov. Vieilli. Jamais honteux n’eut belle amie, en amour il faut être entreprenant.
3. En apostrophe. Dans les formules de politesse. Mon cher ami. Comment allez-vous, chère amie ? Croyez, cher ami, à toute ma reconnaissance. Par antiphrase, avec une nuance de mépris, d’agressivité. Sachez, mon ami, que je ne crois pas un mot de vos excuses. Mon petit ami, mon jeune ami, je veux que vous sachiez ceci. Exclamation. Pour ponctuer une conversation, un récit. Ah ! mes amis ! quelle aventure ! Mon pauvre ami, si tu l’avais vu courir ! Interpellation familière et condescendante adressée à une personne que l’on suppose inférieure. Eh ! l’ami, voici pour votre peine. Travaillez, mes amis ! Mon ami, voudriez-vous m’aider ? Spécialt. Devant un nom propre, en signe de sympathie. Voilà notre ami Bernard. L’ami Untel.
Titre célèbre : L’Ami Fritz, d’Erckmann-Chatrian (1864).
4. Personne qui manifeste un goût vif et constant pour une catégorie d’êtres ou d’objets, de l’attachement, du dévouement à une cause, à des idées. Un ami des bêtes, de la nature. Un ami des livres. Un ami des arts, des sciences. Un ami de la vérité, de la raison.
II. Adj. 1. Qui éprouve pour quelqu’un un sentiment d’amitié. Une personne amie. Ils sont très amis. Par méton. Il m’a montré un visage ami, bienveillant, obligeant. Une maison amie, où l’on est accueilli avec amitié.
2. Allié, par opposition à ennemi. Des troupes amies. Une nation amie. Un pays ami.
3. Expr. Être ami de, montrer du goût pour, être attaché à. Il est ami de ses aises, de son confort.
4. Litt. Propice, favorable. Les destins amis. La fortune amie.
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AMIABLE adj. xie siècle, au sens d’« agréable, aimable ». Du bas latin amicabilis, dérivé du latin classique amicus, « ami ».
droit. Qui agit ou est fait par les voies de la conciliation. Transaction, liquidation amiable. Partage amiable. Convention amiable. Constat amiable, établi, lors d’un accident de la circulation, par les parties concernées. Amiable compositeur, arbitre ayant reçu des parties le droit de régler un différend en équité, sans observer les règles ordinaires de la procédure. Le juge peut également statuer comme amiable compositeur en matière civile ou commerciale, lorsque les parties ont la libre disposition de leurs droits.
Loc. adv. À l’amiable, par voie de conciliation, de gré à gré. Nous en conviendrons à l’amiable. Vider un différend à l’amiable. Ils se sont séparés à l’amiable. Vente à l’amiable, vente faite de gré à gré, à la différence d’une vente faite par autorité de justice ou par la voie des enchères.
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AMIABLEMENT adv. xiie siècle. Dérivé d’amiable.
Par la voie de la conciliation, à l’amiable. Régler une affaire amiablement.
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AMIANTE n. m. xvie siècle. Emprunté du grec amiantos (lithos), « (pierre) pure, incorruptible », d’où « amiante ».
Variété d’asbeste dont les fibres sont assez souples pour pouvoir être tissées. L’amiante est utilisé pour la confection de tissus incombustibles, pour les revêtements isolants, etc.
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* AMIBE n. f. xixe siècle. Emprunté du latin scientifique amiba ou amoeba, du grec amoibê, « échange, permutation ».
zool. Protozoaire appartenant à l’ordre des Amibiens. Une dysenterie causée par des amibes. Avoir des amibes, souffrir d’amibiase.
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* AMIBIASE n. f. xxe siècle. Dérivé d’amibien.
pathol. Maladie fréquente sous les tropiques et due à la présence d’amibes qui peuvent provoquer non seulement des troubles digestifs mais aussi des abcès du foie, des poumons.
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* AMIBIEN, ‑IENNE adj. et n. xixe siècle. Dérivé d’amibe.
1. Adj. Qui est causé par les amibes. Dysenterie amibienne.
2. N. m. pl. zool. Ordre de protozoaires rhizopodes, comprenant des êtres microscopiques unicellulaires caractérisés par leur forme irrégulière et se déplaçant au moyen de pseudopodes. Certaines espèces d’amibiens sont des parasites de l’homme et de l’animal. Au sing. Un amibien.
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* AMIBOÏDE adj. xixe siècle. Dérivé d’amibe.
Se dit d’un mouvement semblable à celui des amibes.
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AMICAL, ‑ALE adj. (pl. Amicaux, ‑ales). xviiie siècle. Emprunté du latin amicalis, dérivé de amicus, « ami ».
1. Qui manifeste de l’amitié, témoigne de son amitié. Il s’est montré très amical avec nous, envers nous. Un maître amical.
2. Qui est empreint d’amitié ; inspiré par l’amitié. Ton amical. Air amical. Sourire amical. Une tape amicale sur l’épaule. Une poignée de main amicale. Ils m’ont donné des conseils amicaux. J’entretiens avec eux des relations amicales. À titre amical. Un accueil amical. Dans des formules de politesse, à la fin d’une lettre. Amical souvenir. Salutations amicales.
3. Qui réunit des amis. Réunion amicale. sports. Rencontre amicale, sans enjeu. Match amical. Spécialt. Une association amicale ou, ellipt. et subst., une amicale, une association de personnes liées par leurs activités ou leurs souvenirs. L’amicale des anciens élèves d’un lycée. Une amicale sportive.
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AMICALEMENT adv. xviiie siècle. Dérivé d’amical.
D’une manière amicale. Il l’a traité amicalement. Causer amicalement. Dans des formules de politesse, à la fin d’une lettre. Bien amicalement. Amicalement vôtre.
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AMICT (c et t ne se prononcent pas) n. m. xiie siècle, emit ou amit. Emprunté du latin chrétien amictus, en latin classique, « vêtement de dessus, manteau, voile ».
liturg. cathol. Rectangle de linge fin dont le prêtre couvre ses épaules et son cou avant de revêtir l’aube pour dire la messe.
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* AMIDE n. m. xixe siècle. Composé d’am(-moniac), et de l’élément suffixal ‑ide, du grec eidos, « forme ».
chim. Composé organique résultant de la combinaison d’un acide et de l’ammoniac ou un de ses dérivés. Amide primaire, secondaire, tertiaire. Les sulfamides sont des amides dérivés des acides sulfoniques.
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AMIDON n. m. xive siècle. Emprunté du latin médiéval amidum, qui remonte au grec amulos, « qui n’est pas moulu ».
biochimie. Polymère naturel de glucose. Amidon de blé, de maïs, de seigle. De l’amidon en poudre, en morceaux. Du gel, des grains d’amidon. De la gomme d’amidon. Empois d’amidon, mélange obtenu par action de l’eau chaude sur l’amidon. Le sirop d’amidon est utilisé en confiserie.
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* AMIDONNAGE n. m. xixe siècle. Dérivé d’amidonner.
Action d’amidonner ; résultat de cette action. L’amidonnage d’un plastron, d’un col de chemise.
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AMIDONNER v. tr. xvie siècle. Dérivé d’amidon.
Imprégner, enduire d’amidon. On amidonne le linge pour lui donner plus de tenue.
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AMIDONNERIE n. f. xviiie siècle. Dérivé d’amidon.
Usine où l’on traite l’amidon.
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AMIDONNIER, ‑IÈRE n. et adj. xviie siècle. Dérivé d’amidon.
1. N. Personne qui vend ou traite de l’amidon.
2. Adj. Qui a rapport à l’amidon. Blé amidonnier.
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* AMIGNONNER v. tr. xviie siècle. Dérivé de mignon.
Vieilli. Caresser, traiter avec tendresse ; flatter (on dit aussi Amignoter).
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* AMIGNOTER v. tr. xiiie siècle. Dérivé de l’ancien français mignot, « joli, agréable ».
Syn. d’Amignonner.
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AMINCIR v. tr. et pron. xviie siècle. Dérivé de mince.
1. V. tr. Rendre plus mince. Amincir une pièce de bois, de fer. Ce régime vous a amincie. Par ext. Faire paraître plus mince. Cette robe amincit les hanches.
2. V. pron. Devenir plus mince. Un tube qui s’amincit à ses deux extrémités. Sa silhouette s’est amincie.
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AMINCISSEMENT n. m. xviiie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’amincir.
Le fait d’amincir ou de s’amincir ; l’état qui en résulte.
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* AMINE n. f. xixe siècle. Dérivé d’am(moniac).
chim. Nom générique des composés organiques résultant de la substitution de radicaux aux atomes d’hydrogène de l’ammoniac. Amine primaire, amine de formule générale R-NH2. Amine secondaire, amine de formule générale R-NH-R. En apposition. Ce composé renferme la fonction amine.
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* AMINÉ, ‑ÉE adj. xxe siècle. Dérivé d’amine.
chim. Qui possède la fonction amine. Les acides aminés sont les composants essentiels des protéines.
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AMIRAL, ‑ALE n. et adj. (pl. Amiraux, ‑ales). xiie siècle, amiralt, « émir (du sarrazin) ». Emprunté de l’arabe amir (al), « chef de ».
I. N. 1. hist. Chef suprême des forces navales d’un État. Grand amiral. Amiral de Guyenne, de Normandie. La charge d’Amiral de France était une des grandes charges de la couronne. Par ext. Officier commandant une armée navale, une flotte, une escadre sans avoir la charge d’amiral. Amiral du Ponant, du Levant.
2. Officier du grade le plus élevé dans la marine militaire. Être promu amiral. Nommer un amiral. Titre donné aux amiraux, vice-amiraux et contre-amiraux.
II. Adj. Vaisseau amiral, navire amiral, bâtiment ayant à son bord un amiral ou le chef de l’escadre et, par ext., principal vaisseau d’une escadre, d’une flotte. Servir sur la frégate amirale. Faire une campagne sur le navire amiral ou, ellipt., sur l’amiral.
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AMIRALAT n. m. xixe siècle. Dérivé d’amiral.
Anciennt. Charge, dignité d’amiral. Élever à l’amiralat. (On dit aussi Amirauté.)
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AMIRAUTÉ n. f. xiiie siècle. Dérivé d’amiral.
1. Fonction, dignité d’amiral. Accéder à l’amirauté. hist. Office de grand amiral dans l’ancienne marine française. (On dit aussi Amiralat.)
2. Anciennt. Juridiction, tribunal qui connaissait de toutes les affaires contentieuses relatives à la marine et à la navigation.
3. Avec une majuscule. Le corps des amiraux, des officiers généraux formant le haut commandement de la marine militaire. L’Amirauté française, britannique. Par méton. Le siège du commandement de la flotte militaire. Aller à l’Amirauté.
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AMISSIBILITÉ n. f. xviiie siècle. Dérivé d’amissible.
droit. théol. Caractère de ce qui est amissible. Amissibilité d’un droit, de la grâce, de la justice.
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AMISSIBLE adj. xviiie siècle. Emprunté du latin chrétien amissibilis, dérivé du supin de amittere, « envoyer loin de soi ; laisser s’échapper, perdre ».
droit. théol. Qui peut être perdu ou ôté. Droit amissible. Grâce amissible.
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AMITIÉ n. f. xie siècle, amistet ; xvie siècle, amitiez ; xviie siècle, amitié. Du latin populaire *amicitatem, accusatif de *amicitas, ‑atis, altération de amicitia, ‑ae, « amitié ».
1. Sentiment d’affection, de sympathie qu’une personne porte à une autre et qui n’est fondé ni sur les liens du sang ni sur la passion amoureuse. Éprouver de l’amitié pour un condisciple. Se lier d’amitié avec des voisins. Il l’a pris en amitié, ils se sont pris d’amitié. Bien, mal placer son amitié. Répondre à l’amitié de quelqu’un. Donner des preuves d’amitié. Je le ferai par pure amitié. Je vous le dis en toute amitié. Recevoir, traiter quelqu’un avec amitié, avec bienveillance et cordialité. Les plaisirs, les douceurs de l’amitié. Il m’honore de son amitié.
2. Lien de caractère électif unissant des personnes attachées par ce sentiment. Il existe entre eux une solide, une durable amitié, une vieille amitié. Nouer, rompre une amitié. Les lois, les devoirs de l’amitié. Elle est fidèle en amitié, à ses amitiés, dans ses amitiés. Amitié amoureuse. Amitié particulière, lien sentimental et physique entre deux personnes du même sexe.
Prov. Les petits présents entretiennent l’amitié.
3. Par affaibl. Relation de bonne entente, de bonne intelligence. Vivre en bonne amitié avec quelqu’un. L’amitié séculaire qui unit nos deux pays. L’amitié entre nations, entre peuples.
4. Par méton. Témoignage de bienveillance, d’affection, qui atteste l’existence de ce lien ou de cette relation. Faites-moi l’amitié de ne pas parler de cette affaire. Il nous fera l’amitié de dîner avec nous. Au pluriel. Paroles obligeantes, affectueuses. Transmettez-lui nos amitiés, nos sincères amitiés. Il m’a fait des amitiés, mille amitiés. Faites-lui mes amitiés.
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* AMITOSE n. f. xixe siècle. Dérivé de mitose, avec le préfixe a‑, privatif.
biol. Division directe et simplifiée du noyau cellulaire en deux parties à peu près égales.
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AMMONIAC n. m. xive siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec ammôniakon, dérivé de Ammôn, parce qu’on recueillait le sel ammoniac près du temple de Zeus Ammon en Libye.
chim. Gaz suffocant de formule NH3, très soluble dans l’eau. Sel ammoniac, nom courant du chlorure d’ammonium.
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AMMONIACAL, ‑ALE adj. (pl. Ammoniacaux, ‑ales). xviiie siècle. Dérivé d’ammoniac.
chim. Relatif à l’ammoniac. Odeur ammoniacale. Qui dérive de l’ammoniac ; qui contient le radical ammonium. Sels ammoniacaux.
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AMMONIAQUE n. f. xviiie siècle. Forme féminine substantivée de l’ancien adjectif ammoniac.
chim. Solution aqueuse de gaz ammoniac, couramment appelée Alcali volatil.
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* AMMONIAQUÉ, ‑ÉE adj. xixe siècle. Dérivé d’ammoniaque.
Qui contient de l’ammoniac. Un liquide ammoniaqué.
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AMMONITE n. f. xviiie siècle. Du latin scientifique ammonites, dérivé de Ammon (voir Ammoniac).
paléont. Mollusque céphalopode fossile, caractéristique des terrains secondaires. En raison de leur forme en corne de bélier, on appelle les ammonites cornes d’Ammon.
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* AMMONIUM (um se prononce ome) n. m. xixe siècle. Dérivé du radical d’ammoniaque.
chim. Radical monovalent de formule NH4 qui entre dans la composition des sels ammoniacaux ; cation de formule NH4+ obtenu par addition d’un proton à une molécule d’ammoniac.
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* AMMOPHILE n. f. xixe siècle. Emprunté du latin scientifique ammophila, du grec ammos, « sable », et philos, « ami ».
entom. Insecte hyménoptère, à abdomen noir et rouge, qui vit dans les terrains sablonneux.
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AMNÉSIE n. f. xviiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin médiéval, du grec amnêsia, « oubli ».
pathol. Perte partielle ou totale, définitive ou temporaire, de la mémoire. Être frappé d’amnésie.
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AMNÉSIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’amnésie.
pathol. Qui est atteint d’amnésie. Un choc violent l’a rendu amnésique. Subst. Un, une amnésique, personne frappée d’amnésie.
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AMNIOS (s se prononce) n. m. xvie siècle. Emprunté du grec amneios, variante amnion, « écuelle contenant un liquide », d’où « membrane ».
anat. Membrane qui enveloppe le fœtus chez les Mammifères, les Oiseaux et les Reptiles.
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* AMNIOTIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’amnios par l’intermédiaire du latin scientifique amnioticum (voir Amnios).
Qui a rapport à l’amnios. Liquide amniotique, liquide dans lequel baigne le fœtus.
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* AMNISTIABLE adj. xixe siècle. Dérivé d’amnistier.
Qui peut bénéficier d’une amnistie, qui peut être amnistié.
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* AMNISTIANT, ‑ANTE adj. xixe siècle. Participe présent d’amnistier.
Qui a les effets de l’amnistie. Grâce amnistiante.
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AMNISTIE n. f. xvie siècle, amnestie. Emprunté du grec amnêstia, de amnêstos, « oublié ».
Mesure législative de clémence qui efface les condamnations ou annule les poursuites pour certaines catégories d’infractions, tout en préservant les droits des tiers. L’amnistie relève traditionnellement de la compétence du Parlement. Acte, loi d’amnistie.
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* AMNISTIÉ, ‑ÉE adj. xviiie siècle. Participe passé d’amnistier.
Qui bénéficie ou a bénéficié d’une amnistie. Un prisonnier amnistié. Subst. Les amnistiés ont pu retourner dans leur pays.
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AMNISTIER v. tr. (se conjugue comme Crier). xviiie siècle. Dénominatif d’amnistie.
1. Faire bénéficier d’une amnistie. De nombreux condamnés ont été amnistiés.
2. Effacer par amnistie. Amnistier un délit, une infraction, faire remise de la peine entraînée normalement par ce délit, cette infraction.
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* AMOCHER v. tr. xixe siècle. Probablement dérivé de moche, « écheveau de fil non tordu, vendu en gros paquets ».
Pop. 1. Blesser, défigurer quelqu’un. Il s’est fait amocher dans une bagarre. Le boxeur a amoché son adversaire.
2. Endommager, détériorer quelque chose. J’ai amoché l’aile de ma voiture.
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AMODIABLE adj. xxe siècle. Dérivé d’amodier.
droit. Qu’on peut amodier.
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* AMODIATAIRE n. m. xvie siècle. Dérivé du radical d’amodiateur.
droit. Personne qui prend à ferme par un contrat d’amodiation. L’amodiataire d’une terre.
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AMODIATEUR n. m. xive siècle. Dérivé d’amodier.
droit. Personne qui donne à ferme par un contrat d’amodiation. L’amodiateur d’une mine.
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AMODIATION n. f. xve siècle, admodiation. Emprunté du latin médiéval admodiatio, « action de donner à ferme ».
droit. 1. Location d’une terre, moyennant des prestations périodiques en nature ou en argent.
2. Convention par laquelle le concessionnaire d’une mine en remet l’exploitation à un tiers, moyennant le versement d’une redevance.
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AMODIER v. tr. (se conjugue comme Crier). xiiie siècle. Emprunté du latin médiéval admodiare, dérivé du latin classique modius, proprement « boisseau, mesure d’une capacité ».
droit. Affermer une terre, un domaine, une mine par un contrat d’amodiation.
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AMOINDRIR v. tr. et pron. xive siècle. Dérivé de moindre.
I. V. tr. 1. Rendre moindre, en quantité, en qualité, en importance ; diminuer. Cela amoindrira votre revenu. Ses placements hasardeux ont beaucoup amoindri sa fortune. Cette affaire risque d’amoindrir son prestige. Par ext. Faire paraître plus petit. La distance amoindrit les objets.
2. Affaiblir quelqu’un, réduire ses forces, ses capacités. La maladie l’a amoindri.
II. V. pron. Devenir moindre, perdre de sa qualité, de son importance. Ses ressources se sont amoindries. L’éclat des couleurs s’amoindrit au crépuscule. Son zèle s’amoindrit tous les jours.
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AMOINDRISSEMENT n. m. xive siècle. Dérivé du radical du participe présent d’amoindrir.
Le fait de s’amoindrir ; l’état qui en résulte. L’amoindrissement d’une fortune. L’amoindrissement d’une puissance financière. L’amoindrissement de sa santé, de ses facultés.
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* AMOK n. m. xixe siècle, amoc. Emprunté, par l’intermédiaire de l’anglais et du portugais, du malais amuk, « furie, furieux ».
1. Folie meurtrière et soudaine observée parfois chez les Malais. Par ext. Crise de folie homicide.
2. Homme frappé de cette forme de folie.
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AMOLLIR v. tr. et pron. xiie siècle, amolir, au sens 2. Dérivé de l’ancien français mol, forme ancienne de mou.
I. V. tr. 1. Rendre mou. La chaleur amollit la cire. La pluie a amolli le sol. Mettre du cuir dans l’eau pour l’amollir.
2. Fig. Affaiblir ; enlever de la vigueur, de l’énergie à. Cette vie facile l’avait amolli. La volupté amollit le courage.
II. V. pron. 1. Devenir mou. La terre commence à s’amollir avec le dégel. L’asphalte s’est amolli au soleil.
2. Fig. S’affaiblir ; perdre de sa force physique et morale. Sa résolution s’amollit. Tite-Live raconte que l’armée d’Hannibal s’est amollie dans les délices de Capoue.
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AMOLLISSANT, ‑ANTE adj. xve siècle. Participe présent d’amollir.
1. Qui rend mou, souple ou moins ferme. Des solutions amollissantes sont employées en tannerie.
2. Fig. Qui amoindrit la résistance physique, l’énergie morale. Un climat amollissant.
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AMOLLISSEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’amollir.
Action d’amollir ; le fait de s’amollir ; l’état qui en résulte. L’amollissement du plomb. Fig. L’amollissement du courage, de l’ardeur. Les Sybarites vivaient dans l’amollissement.
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AMONCELER v. tr. et pron. (j’amoncelle ; j’amoncelais, nous amoncelions ; j’amoncelai ; j’amoncellerai ; j’amoncellerais ; amoncelle, amoncelons ; que j’amoncelle ; que j’amoncelasse ; amoncelant ; amoncelé). xiie siècle. Dérivé de moncel, forme ancienne de monceau.
I. V. tr. 1. Mettre en monceau, réunir en un tas. Amonceler des cailloux, des gerbes de blé. Le vent amoncelle les sables. Amonceler des dossiers les uns sur les autres.
2. Réunir une grande quantité, accumuler. Je pourrais amonceler les preuves, je me borne à celle-ci. Il amoncelle les citations sans nécessité.
II. V. pron. 1. S’accumuler pour former un monceau, un tas. La neige s’amoncelle en congères. Les livres s’amoncelaient sur son bureau. Par anal. Les nuages s’amoncellent à l’horizon.
2. Se réunir en grand nombre, s’accumuler. Les preuves s’amoncellent contre lui. Par anal. La foule s’amoncelle.
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AMONCELLEMENT n. m. xiie siècle. Dérivé d’amonceler.
1. Action d’amonceler ; le fait de s’amonceler. L’amoncellement du sable poussé par le vent. Fig. L’amoncellement des exemples nuit à la clarté de l’exposé. L’amoncellement des signes de récession inquiète l’opinion.
2. Monceau, amas d’objets amoncelés. L’amoncellement des marchandises sur les étals du marché. Un amoncellement de papiers, de livres. Fig. Un amoncellement de preuves.
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AMONT n. m. xie siècle, amunt, au sens de « par en haut ». Composé de la préposition à et de mont.
Partie d’un cours d’eau comprise entre un point donné et la source. L’amont et l’aval. Les poissons remontaient vers l’amont. Le pays d’amont. Ces bateaux viennent d’amont. Vent d’amont, nom donné dans certaines régions côtières au vent qui souffle de la terre vers la mer. Spécialt. Dans un processus économique, se dit d’une opération, d’une industrie qui intervient avant une autre. Usine d’amont.
Loc. En amont. Un barrage situé en amont. En amont de, plus près de la source d’un cours d’eau, par rapport à un point donné. En amont de Paris, entre Paris et le plateau de Langres, où la Seine prend sa source. Lyon se trouve en amont de Valence.
Advt. Vieilli. Aller amont.
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AMORAL, ‑ALE adj. (pl. Amoraux, ‑ales). xixe siècle. Dérivé de moral, avec le préfixe a‑, privatif.
1. Qui pense et agit sans tenir compte de la morale. Un être amoral.
2. Qui se situe hors du domaine des lois et des jugements moraux. Une œuvre amorale. Des considérations amorales.
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* AMORALISME n. m. xxe siècle. Dérivé d’amoral.
1. Attitude, mode de pensée d’une personne amorale.
2. Doctrine philosophique selon laquelle il n’existe pas de morale universelle.
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* AMORALITÉ n. f. xixe siècle. Dérivé d’amoral.
Caractère de ce qui est amoral, étranger à toute préoccupation morale.
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AMORÇAGE n. m. xixe siècle. Dérivé d’amorcer.
1. Mise en place d’un appât. L’amorçage d’une ligne, d’un filet.
2. techn. Action d’amorcer ; résultat de cette action. L’amorçage d’une pompe. – armes. pyrotechnie. Mise en place de la fusée qui provoquera l’explosion d’un projectile. L’amorçage d’un obus. Fig. L’amorçage d’une discussion, d’une négociation.
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AMORCE n. f. xiiie siècle. Forme féminine substantivée du participe passé de l’ancien verbe amordre, « mordre », d’où « attirer », du latin populaire *admordere, « mordre à ».
1. Appât destiné à attirer un poisson, une proie, un gibier. Les vers blancs servent d’amorce. Mettre, attacher l’amorce à l’hameçon. Éparpiller de l’amorce dans l’eau. Jeter de l’amorce pour prendre les oiseaux. Fig. Class. Ce qui attire vers quelque chose. L’intérêt est une puissante amorce.
2. Ce qui prépare, déclenche un phénomène, une suite de phénomènes. armes. pyrotechnie. Substance explosive dont la détonation enflamme la charge d’une cartouche, d’un obus, d’une mine. L’amorce est bien sèche. L’amorce ne prend pas. Le feu d’artifice était mouillé : seules les amorces ont brûlé. Expr. vieillie. Sans brûler une amorce, sans tirer un seul coup de fusil. Ils ont pris la ville sans brûler une seule amorce. Spécialt. Parcelle de fulminate de mercure insérée entre deux feuillets de papier et que le percuteur d’un pistolet d’enfant fait détoner. Un pistolet à amorces. – apic. Petite quantité de miel et de cire que l’apiculteur laisse dans la ruche après la récolte, afin d’inciter les abeilles à construire les rayons.
3. Ce qui constitue le commencement d’un ouvrage, d’un travail, les premiers éléments d’une réalisation. L’amorce d’une route, d’une voie ferrée, d’un tunnel. – archit. Partie d’une muraille laissée inachevée qui forme saillie pour permettre un achèvement ultérieur. – audiovisuel. Morceau de bande magnétique ou de pellicule non impressionnée que l’on ajoute au début et à la fin d’un enregistrement sur bande magnétique ou d’une bobine de pellicule. – journalisme. Début, imprimé en première page, d’un article dont la suite se trouve dans les pages intérieures.
4. Fig. Ce qui prépare un projet, une action, sert de point de départ à un développement ultérieur. Ces paroles constituent l’amorce d’une réconciliation, d’un changement. Voici l’amorce de notre débat. Dans cette scène figure l’amorce du drame, de l’intrigue.
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AMORCER v. tr. (se conjugue comme Avancer). xive siècle. Dénominatif d’amorce.
1. pêche. Garnir d’une amorce, d’un appât. Amorcer une ligne de pêche. Absolt. Amorcer avec du pain, des vers.
2. Par ext. Attirer avec de l’amorce. Amorcer des poissons, des oiseaux. Fig. et fam. Attirer en éveillant un désir, un espoir. Être amorcé par le désir du gain, par une apparence de gloire.
3. armes. pyrotechnie. Garnir d’une amorce une charge explosive, une arme. Amorcer un pistolet, un fusil.
4. techn. Préparer, commencer, par une opération initiale, la mise en route de certains appareils ou dispositifs, de certaines machines. Amorcer une pompe en y versant de l’eau. On amorce un siphon en y faisant le vide. Amorcer un arc électrique, une dynamo.
5. Entreprendre la réalisation de quelque chose, en construire les premiers éléments. Amorcer une route, une voie ferrée. Amorcer les fondations d’une maison.
6. Fig. Mettre un processus en voie de réalisation, d’exécution. Amorcer une discussion, un mouvement. La conversation était amorcée. Des négociations, des réformes s’amorcent. Spécialt. Amorcer une manœuvre, en accomplir la phase préparatoire ou initiale. Amorcer une descente, un virage. Par anal. La décrue du fleuve est amorcée, s’est amorcée.
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* AMOROSO adv. xviiie siècle. Emprunté de l’italien amoroso, proprement « amoureux », dérivé de amore, « amour ».
mus. Indication signifiant qu’un passage doit être exécuté avec une expression de tendresse.
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AMORPHE adj. xviiie siècle. Emprunté du grec amorphos, dérivé, avec le préfixe a‑ privatif, de morphé, « forme ».
1. chim. Se dit d’un solide qui n’est pas constitué de cristaux. L’état amorphe s’oppose à l’état cristallin. Un verre est une substance amorphe.
2. Dont la personnalité manque de consistance, d’énergie. Un garçon amorphe.
3. Qui est passif, apathique. Le chagrin l’a rendu amorphe. Un auditoire amorphe, sans réaction, indifférent.
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* AMORTI, ‑IE adj. xxe siècle. Participe passé d’amortir.
Atténué, affaibli. Des bruits, des sons amortis. Des couleurs amorties. sports. Une balle amortie ou, ellipt. et subst., une amortie, balle frappée de telle sorte qu’elle ne rebondisse que faiblement dans le camp adverse et le plus près possible du filet. Un ballon amorti ou, ellipt. et subst., un amorti, un ballon que l’on arrête ou que l’on freine dans sa course.
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AMORTIR v. tr. xiie siècle, au sens de « mourir, être comme mort ». Emprunté du latin populaire *admortire, ammortire, de mors, mortis, « mort », avec le préfixe ad‑, « vers, à ».
1. Diminuer la violence, l’intensité de quelque chose en affaiblissant son effet. Son vêtement amortit le coup. Un matelas de feuilles mortes a heureusement amorti sa chute. Cette double fenêtre amortit les bruits de la rue. Les ressorts amortissent les cahots, réduisent l’amplitude des secousses.
Par anal. Amortir des couleurs, en adoucir l’éclat. Amortir les coloris d’un tableau. Ces couleurs se sont amorties au fil des siècles.
Fig. Rendre moins vif, moins intense. Amortir les feux, les ardeurs de la jeunesse. Amortir les passions. Le temps avait amorti sa rancœur. Son chagrin s’est amorti.
2. finances. Acquitter, rembourser par des paiements échelonnés. J’espère amortir ma dette en deux ans. Cet emprunt s’amortira en vingt ans. Par ext. Amortir un achat, reconstituer le capital consacré à une acquisition, à un investissement, grâce au bénéfice d’usage ou au supplément de ressources qu’on en tire. Par méton. Il a rapidement amorti sa voiture.
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AMORTISSABLE adj. xve siècle. Dérivé du radical du participe présent d’amortir.
finances. Qui peut être amorti. Obligation amortissable. Cette rente n’est pas amortissable.
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AMORTISSEMENT n. m. xiiie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’amortir.
1. Action d’amortir, de s’amortir ; résultat de cette action. L’amortissement d’un choc. Spécialt. Diminution progressive de l’amplitude des oscillations dans un phénomène périodique. Amortissement des bruits par insonorisation.
Par anal. Perte d’éclat, de vivacité ; affaiblissement. L’amortissement des couleurs d’un tableau. Fig. L’amortissement de sa sensibilité.
2. finances. Extinction d’une dette, d’un emprunt, par paiements échelonnés. L’amortissement des emprunts a réduit le passif de cette entreprise. Fonds d’amortissement. Caisse d’amortissement, caisse destinée à l’extinction graduelle de certains emprunts publics par le rachat régulier de leurs titres. – écon. Dépréciation subie au cours d’une année par un élément d’actif ou de passif. Amortissement industriel, procédure comptable employée pour mesurer la dépréciation d’un bien ou d’un moyen de production du fait de l’usure ou du vieillissement.
3. archit. Élément décoratif qui termine et surmonte un bâtiment ou une partie élevée d’un bâtiment. Les vases, les trophées servent souvent d’amortissement.
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* AMORTISSEUR n. m. xiie siècle ; rare avant le xixe siècle. Dérivé du radical du participe présent d’amortir.
techn. Système mécanique destiné à réduire l’amplitude des mouvements provoqués par un choc, une vibration. Amortisseur hydraulique. Les amortisseurs d’une voiture, d’un avion. Les amortisseurs de roulis d’un navire.
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AMOUR n. m. ixe siècle, amur ; xiie siècle, amor ; xviie siècle, amour. Emprunté du latin amor, sous l’influence de la forme de l’ancien provençal, langue des troubadours.
I. Mouvement de l’âme qui pousse à établir une relation intime avec un être, soit pour lui faire du bien, soit pour en recevoir de lui. 1. Vive affection pour une personne, tendresse profonde qui lie deux êtres. L’amour paternel, maternel, filial, fraternel. L’amour qui le lie à sa famille. S’occuper avec amour de ses enfants. Spécialt. Amour du prochain, d’autrui, mouvement par lequel on veut le bien du prochain, d’autrui. Amour de soi, sentiment naturel d’attachement à sa propre vie, à ses avantages, et qui peut dégénérer en égoïsme. Amour-propre, voir ce mot.
2. relig. Acte par lequel le Créateur aime sa créature, souhaite qu’elle s’unisse à lui ; acte par lequel la créature se porte de tout son être vers le Créateur. Dieu est amour dans son essence même. L’amour de Dieu, l’amour de l’homme pour Dieu ou celui de Dieu pour les hommes. Pur amour, amour pour Dieu sans aucun mélange de désir, de crainte, d’espérance ou de préférence. Expr. Pour l’amour de Dieu, dans le seul désir de plaire à Dieu et, par ext., formule rituelle pour demander la charité ou accompagner une demande, une supplique. Ouvrez-moi la porte, pour l’amour de Dieu !
3. Attirance physique et sentimentale ; relations physiques et sentimentales entre deux personnes qui s’aiment. L’amour est un désir d’union avec ce que l’on aime. Amour ardent, jaloux, aveugle, exclusif. Donner, inspirer, éprouver de l’amour. Être transporté d’amour. Brûler, languir, mourir d’amour. Il lui parlait d’amour. Il s’est marié par amour. Philtre, chanson, serment d’amour. Plaisir, chagrin d’amour. Vivre un grand amour. Un amour malheureux. Un amour de jeunesse. Amour platonique, qui ne recherche pas sa satisfaction physique. Amour chaste, amour de tête. Amour ancillaire, amour vénal. Faire l’amour, anciennt., courtiser. Ce galant fait l’amour à toutes les femmes. Auj., accomplir l’acte sexuel avec quelqu’un. Faire l’amour à une femme, avec une femme. Amour libre, hors du mariage. Enfant de l’amour, né hors mariage.
Parfois au pluriel et dans ce cas, généralement, au féminin. Les amours enfantines. Les plus belles amours. On revient à ses premières amours. Les amours mortes. Loc. À vos amours ! à vos souhaits. Spécialt. La saison des amours, la saison au cours de laquelle les animaux s’accouplent.
Expr. Filer le parfait amour. Vivre d’amour et d’eau fraîche, voir Eau.
Par méton. Personne que l’on aime avec passion. Parfois au pluriel. Elle fut son premier amour. Quitter ses amours. Cet enfant est l’amour de ses parents. En apostrophe. Mon amour, mon cher amour. Par affaibl. Fam. Tu serais un amour de me rendre ce service.
Spécialt. Représentation peinte ou sculptée du dieu Amour (avec une majuscule). Peindre, sculpter des Amours, un Amour ailé. Représentation allégorique du désir amoureux. Des amours portant arcs et carquois.
Titres célèbres : Les Amours, recueil de vers de Ronsard (1552-1556) ; L’Amour médecin, comédie de Molière (1665) ; De l’amour, essai de Stendhal (1822) ; Les Amours jaunes, recueil de vers de Tristan Corbière (1873).
II. Vif attachement pour quelque chose. 1. Attachement profond et désintéressé à ce qu’on estime bon, beau, juste, vrai, à un idéal, à une valeur. L’amour de la vérité, de la justice, de la patrie. L’amour de l’humanité, du genre humain.
2. Vive attirance pour un objet ou une catégorie d’objets, goût passionné pour quelque chose. L’amour des richesses, du pouvoir. L’amour des livres anciens, des beaux meubles. L’amour de la gloire, des plaisirs. L’amour de la musique.
Par affaibl. Soin fervent apporté dans l’exercice d’une activité. Travailler avec amour. Il soigne ses roses avec amour.
III. Expr. et loc. 1. Fam. Un amour de, se dit d’une personne, d’un animal, d’une chose qui suscite l’admiration pour son charme, sa beauté. Quel amour d’enfant ! Vous avez là un amour de chat. Un amour de statuette. Un amour de bouquet.
2. mus. Viole d’amour, ancien instrument à deux jeux de cordes, dont l’un vibre harmoniquement lorsque l’archet touche l’autre. Hautbois d’amour, dont l’étendue est inférieure d’une tierce mineure à celle du hautbois ordinaire
3. Pomme d’amour, nom donné à la tomate dans le Midi. Puits d’amour, pâtisserie faite d’une croûte de pâte feuilletée remplie de crème pâtissière. bot. Amour en cage, voir Alkékenge.
4. Prov. et expr. proverbiales. L’amour apprend aux ânes à danser, l’amour épanouit les gens les moins doués. L’amour est aveugle. Il n’y a point de belles prisons ni de laides amours. Malheureux au jeu, heureux en amour. L’amour est fort comme la mort. L’amour est plus fort que la mort.
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AMOURACHER v. tr. et pron. xvie siècle. Emprunté de l’italien amoracciare, dérivé de amoraccio, « amour ridicule, déréglé ».
1. V. tr. Vieilli. Engager dans un amour peu justifié. Je ne sais qui a pu l’amouracher de cette coquette.
2. V. pron. Se prendre pour une personne d’une passion soudaine, peu fondée, et souvent passagère. Elle s’amourache du premier venu. Par anal. Il s’est amouraché des sciences occultes.
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I. AMOURETTE n. f. xiie siècle, amorete. Diminutif d’amour.
Aventure sentimentale passagère et sans grande conséquence. Il a toujours une amourette en train. Ce n’est qu’une amourette.
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II. AMOURETTE n. f. xvie siècle. Altération du moyen français amarouste, qui remonte au bas latin amalusta, « camomille ».
1. Nom vulgaire d’une graminée appelée aussi Brize. Cueillir des amourettes encore mouillées de rosée.
2. Arbre d’origine exotique, semblable à l’acacia. Le bois d’amourette est utilisé dans la tabletterie.
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AMOURETTES n. f. pl. xviiie siècle. Extension du sens d’amourette I.
cuis. Morceaux de moelle épinière du mouton, du bœuf et surtout du veau, utilisés dans la garniture des bouchées, timbales, vol-au-vent, etc.
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AMOUREUSEMENT adv. xiiie siècle. Dérivé d’amoureux.
1. Avec amour. Elle le regardait amoureusement.
2. Avec un soin et une application extrêmes. Ce petit tableau est amoureusement peint.
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AMOUREUX, ‑EUSE adj. et n. xiie siècle. Du latin populaire *amorosus, dérivé de amor, « amour ».
I. Adj. 1. Qui s’éprend ou est épris de quelqu’un. Il est tombé amoureux. Être éperdument, passionnément amoureux. Elle est amoureuse de lui. Il est très amoureux de sa femme. Ils sont amoureux l’un de l’autre.
2. Qui est enclin à l’amour. Un tempérament amoureux. Amoureuse comme une chatte.
3. Qui est inspiré par l’amour. Passion amoureuse. Étreinte amoureuse. Désirs amoureux. Dépit amoureux. Qui exprime l’amour. Transports, soupirs, regards amoureux.
4. Qui a trait à l’amour. La vie amoureuse des grands hommes. La poésie amoureuse d’Ovide. Une épître amoureuse. Magie amoureuse.
5. Qui éprouve une passion pour quelque chose. Être amoureux de la nature. Être amoureux de la gloire, de la liberté, de la vérité. Par exag. Je suis amoureux de ce coin de campagne.
II. N. 1. Personne éprise de quelqu’un. Un amoureux passionné. Un amoureux transi, qui aime sans espoir. Éconduire un amoureux. Un couple d’amoureux. Fam. Elle a un amoureux, un soupirant, un promis.
2. théâtre. Personnage qui aime ou est aimé. Bérénice, Phèdre, Junie, Monime, les amoureuses du théâtre de Racine. Spécialt. Au masculin, dans le théâtre classique, celui qui aime sans être aimé, par opposition à l’amant dont la passion est payée de retour. Dans « Le Cid », Rodrigue est l’amant de Chimène, et Don Sanche, son amoureux.
3. Personne passionnément attachée à un art, une idée, un idéal. Un amoureux de la peinture, de la poésie. Un amoureux de la vérité.
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AMOUR-PROPRE n. m. (pl. Amours-propres). xviie siècle. Composé d’amour et de propre, au sens de « qui est à une personne à l’exclusion d’une autre ».
1. Class. Attachement excessif que l’on porte à soi-même, sans tenir compte d’autrui ; égoïsme.
2. Sentiment que l’on a de sa propre valeur et qui pousse à vouloir s’imposer à l’estime d’autrui. L’amour-propre peut seul expliquer sa conduite. Il s’entête dans son refus par amour-propre. Souffrir dans son amour-propre. Une blessure, une satisfaction d’amour-propre. Cette décoration, ce succès flatte son amour-propre. Il n’a aucun amour-propre. Un amour-propre ombrageux.
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AMOVIBILITÉ n. f. xviiie siècle. Dérivé d’amovible.
Caractère de ce qui est amovible. L’amovibilité d’une charge, d’un poste. Par ext. L’amovibilité d’un fonctionnaire.
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AMOVIBLE adj. xviie siècle. Dérivé savant du latin amovere, « écarter, éloigner », « écarter d’une charge ».
1. Se dit d’une fonction, d’une charge qui peut être retirée à son titulaire. Un emploi amovible. Par ext. Se dit d’un fonctionnaire qui peut être changé d’emploi ou déplacé par décision d’un supérieur hiérarchique. À la différence des juges, les procureurs sont amovibles.
2. Qui peut être enlevé, retiré de l’ensemble auquel il appartient. Roue amovible. Un manteau à doublure amovible. Cloison amovible. Ce canapé est revêtu d’une housse amovible.
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* AMPÉLOPSIS n. m. xixe siècle. Composé à l’aide du grec ampelos, « vigne », et opsis, « apparence ».
Variété de vigne vierge.
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AMPÈRE n. m. xixe siècle. Du nom du physicien français A. M. Ampère.
électr. Unité de mesure de l’intensité du courant électrique (symb. A). Ampère-heure (symb. Ah), quantité d’électricité transportée en une heure par un courant d’un ampère. Des ampères-heures.
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* AMPÈREMÈTRE n. m. xixe siècle. Composé d’ampère et de ‑mètre, du grec metron, « mesure ».
électr. Appareil mesurant l’intensité d’un courant électrique.
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* AMPHÉTAMINE n. f. xxe siècle. Composé d’amph(i)‑, du radical d’éthyle, et d’amine.
pharm. Médicament stimulant du système nerveux.
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* AMPHI- Emprunté du grec amphi, « double, des deux côtés, tout autour ».
Élément de composition signifiant Autour, des deux côtés et servant à former divers termes scientifiques.
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AMPHIBIE adj. xvie siècle. Emprunté du grec amphibios, proprement « qui vit des deux côtés », « qui vit dans deux éléments ».
1. sc. nat. Qui vit indifféremment sur terre ou dans l’eau. Les otaries, les crapauds, les salamandres sont des animaux amphibies ou, subst., des amphibies.
2. techn. Qui peut être utilisé dans l’eau et sur terre. Une voiture, un char amphibie. Avion, ou appareil amphibie, aéronef pouvant indifféremment atterrir ou amerrir. – milit. Opération amphibie, menée par des forces terrestres et navales combinées.
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* AMPHIBIENS n. m. pl. xixe siècle. Dérivé d’amphibie.
zool. Classe d’animaux vertébrés à peau nue, pourvus de nombreuses glandes à sécrétion visqueuse, dont les larves mènent une vie aquatique et qui, adultes, sont amphibies. Les crapauds, les grenouilles, les salamandres font partie des Amphibiens. Au sing. Le triton est un amphibien. Adjt. Vertébré amphibien. (On dit aussi Batraciens.)
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* AMPHIBOLE n. f. xviiie siècle. Emprunté du grec amphibolos, « équivoque, incertain ».
minér. Famille de minéraux comprenant des silicates de fer, de calcium et de magnésium.
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AMPHIBOLOGIE n. f. xvie siècle. Emprunté du bas latin amphibologia, altération du latin classique amphibolia, du grec amphibolos (voir Amphibole).
Arrangement des mots d’une phrase qui peut la faire interpréter en deux sens différents et même opposés. Il y avait de l’amphibologie dans les oracles. On trouve dans cette phrase une amphibologie. L’inversion produit souvent des amphibologies.
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AMPHIBOLOGIQUE adj. xive siècle. Emprunté du latin amphibologicus, dérivé de amphibologia (voir Amphibologie).
Qui présente une amphibologie ; qui est à double sens. Oracle amphibologique. Phrase amphibologique. Réponse amphibologique.
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AMPHIBOLOGIQUEMENT adv. xvie siècle. Dérivé d’amphibologique.
D’une manière amphibologique. Parler, écrire amphibologiquement.
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AMPHICTYON n. m. xvie siècle. Emprunté du grec amphiktuôn.
antiq. grecq. Représentant d’une cité dans une amphictyonie. Les cités grecques étaient représentées à Delphes par des amphictyons.
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* AMPHICTYONIE n. f. xviiie siècle. Emprunté du grec amphiktuonia, dérivé de amphiktuôn (voir Amphictyon).
antiq. grecq. Confédération religieuse ou politique qui groupait plusieurs cités grecques autour d’un sanctuaire pour délibérer sur leurs intérêts communs et juger les différends survenus entre elles. L’amphictyonie de Delphes.
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AMPHIGOURI n. m. xviiie siècle. Origine inconnue.
1. Écrit, discours burlesque, embrouillé à dessein et ne présentant que des idées incohérentes. Un amphigouri composé sur un air d’opéra. L’amphigouri est un procédé dont se servent les auteurs comiques.
2. Écrit ou discours dont les phrases, contre l’intention de l’auteur, ne présentent que des idées sans suite et n’ont aucun sens raisonnable. Je n’ai rien compris à ce discours, c’est un amphigouri d’un bout à l’autre.
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AMPHIGOURIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé d’amphigouri.
Qui a le caractère de l’amphigouri ; confus et inintelligible. Style amphigourique. Vers amphigouriques.
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* AMPHIOXUS (s se prononce) n. m. xixe siècle. Composé à l’aide du grec amphi, « double », et oxus, « pointu ».
zool. Petit animal marin pisciforme, vertébré inférieur, vivant d’ordinaire enfoui dans le sable des côtes.
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* AMPHIPODES n. m. pl. xixe siècle. Emprunté du latin scientifique amphipoda, formé sur le grec amphi, « double », et pous, podos, « pied ».
zool. Ordre de petits crustacés au corps comprimé latéralement, dotés de nombreuses paires d’appendices dont certains servent à la nage et les autres au saut. La puce de mer et le gammare font partie des Amphipodes. Au sing. Un amphipode. Adjt. Crustacé amphipode.
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* AMPHISBÈNE n. m. xiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec amphisbaina, proprement « qui marche dans les deux sens ».
zool. Reptile d’Amérique du Sud dont la queue et la tête ont une forme analogue et qui peut se déplacer indifféremment vers l’avant ou vers l’arrière. L’amphisbène est aussi appelé serpent à deux têtes. – hérald. Serpent ailé qui présente une tête aux deux extrémités du corps.
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AMPHITHÉÂTRE n. m. xiiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec amphitheatron, proprement « théâtre qui va tout autour ».
1. antiq. rom. Édifice de forme ronde ou ovale, comportant une arène pour les jeux ou les combats, et qu’entouraient des gradins où prenaient place les spectateurs. L’amphithéâtre de Nîmes. L’amphithéâtre Flavien, à Rome, commencé par Vespasien, s’appela plus tard le Colisée. Par méton. La foule qui remplissait ces gradins. L’amphithéâtre tout entier demandait la mort du gladiateur vaincu.
2. Partie d’une salle de théâtre qui s’élève graduellement face à la scène, au-dessus du parterre et au-dessous des loges ou au-dessus des plus hautes loges. Un billet d’amphithéâtre. On appelle paradis ou, familièrement, poulailler le plus haut étage de l’amphithéâtre.
3. Salle garnie de gradins où un professeur donne ses cours. Le grand amphithéâtre de la Sorbonne. Amphithéâtre anatomique, salle de dissection dans les écoles de médecine.
4. Par anal. Lieu de forme circulaire ou semi-circulaire entouré de pentes s’élevant en gradins. La ville est bâtie sur un amphithéâtre rocheux. Un cirque de montagnes en amphithéâtre.
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AMPHITRYON n. m. xviiie siècle. Emploi spécialisé d’Amphitryon, nom d’un personnage dans la comédie de ce nom.
Litt. Maître de la maison où l’on est reçu à table. Notre amphitryon nous offrit un excellent dîner.
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AMPHORE n. f. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin amphora, du grec amphoreus, pour amphiphoreus, « qu’on porte par deux anses ».
antiq. Grand vase à deux anses et à pied étroit servant à conserver ou à transporter des liquides ou des denrées alimentaires. Une amphore en terre cuite. Des amphores pleines de vin, d’huile, de blé.
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* AMPHOTÈRE adj. xixe siècle. Emprunté du grec amphoteros, ‑a, « l’un et l’autre, tous les deux à la fois ».
chim. Se dit d’une molécule qui possède à la fois une fonction acide et une fonction basique. Les acides aminés sont amphotères.
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AMPLE adj. xiie siècle, d’abord au sens d’« important, considérable ». Emprunté du latin amplus, « large, grand ; abondant ».
1. Dont la largeur dépasse, mais sans excès, les dimensions ordinaires. Une robe ample. Ce manteau n’est pas assez ample.
2. Abondant, considérable. Faire ample provision de bois. Une ample moisson, une ample récolte. Ce récit brasse une ample matière. Une phrase ample, longue et bien construite. Nous avons fait plus ample connaissance.
3. Qui connaît un grand développement, qui embrasse une vaste étendue. Il a une vue, une vision ample de la situation. Cela demande un plus ample examen. droit. Ordonner un plus ample informé, un supplément d’information. Renvoyer pour plus ample informé, différer une décision en demandant un supplément d’enquête. Jusqu’à plus ample informé et, par ext., en attendant d’en savoir plus.
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AMPLEMENT adv. xiie siècle. Dérivé d’ample.
Avec abondance ; pleinement, tout à fait. J’ai été servi amplement. Je vous entretiendrai plus amplement de ces incidents. Ce délai de six mois lui donnait amplement le temps de réfléchir.
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AMPLEUR n. f. xviiie siècle. Dérivé d’ample.
1. Caractère de ce qui est ample. Un manteau qui a trop d’ampleur. Cette jupe manque d’ampleur. Donner de l’ampleur à une manche, lui donner de la largeur, de la souplesse. Par anal. L’ampleur d’une voix, son étendue ; le fait qu’elle porte loin.
2. Importance, grandeur. La sédition prit une ampleur nouvelle. L’ampleur des conquêtes d’Alexandre. De jour en jour son roman prenait plus d’ampleur. Nous restâmes consternés par l’ampleur de la catastrophe.
Spécialt. En parlant d’une production de l’esprit. Force, étendue ; caractère noble et profond. Son style a de l’ampleur. L’ampleur de ses vues, de sa pensée.
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AMPLIATIF, ‑IVE adj. xve siècle. Dérivé du latin ampliatus, participe passé de ampliare, « augmenter, élargir », d’où « prononcer le renvoi d’un jugement (à plus ample informé) ».
droit. 1. Qui développe et complète le contenu d’un document antérieur. Un mémoire ampliatif. Bulle ampliative. Le bref ampliatif de Clément IX.
2. Se dit de la copie, du double d’un acte. Acte ampliatif.
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AMPLIATION n. f. xive siècle. Emprunté du latin ampliatio, « requête d’un complément d’enquête (entraînant la suspension du jugement) ».
droit. 1. Vieilli. Le fait de développer, de compléter un acte.
2. Duplicata authentifié d’un acte officiel. L’ampliation d’une quittance. Pour ampliation, formule qu’on met au bas d’un duplicata pour l’authentifier.
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* AMPLIFIANT, ‑ANTE adj. xixe siècle. Participe présent d’amplifier.
1. Qui amplifie. Le pouvoir amplifiant d’un microphone.
2. logique. Induction amplifiante, induction qui, à partir du dénombrement de quelques cas, aboutit à une conclusion générale.
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AMPLIFICATEUR, ‑TRICE adj. et n. xve siècle. Emprunté du latin amplificator, dérivé du supin de amplificare (voir Amplifier).
I. Adj. 1. techn. Qui augmente la puissance d’un phénomène. Un appareil amplificateur à impulsions électriques.
2. Qui amplifie ce qu’il rapporte. Un récit amplificateur.
II. N. m. Appareil qui augmente l’intensité, l’amplitude d’un phénomène. Amplificateur magnétique, électrique, électronique. acoust. Élément d’une chaîne à haute fidélité qui précède les haut-parleurs.
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AMPLIFICATION n. f. xive siècle. Emprunté du latin amplificatio, « accroissement, augmentation », et, en rhétorique, « amplification ».
1. Action d’amplifier, d’augmenter, d’accroître ; résultat de cette action. L’amplification d’une vibration, d’un son. électr. Augmentation de la tension, de l’intensité d’un courant ou d’une puissance électrique, obtenue au moyen d’un amplificateur.
2. Action qui consiste à donner plus d’importance, plus d’ampleur. L’amplification des échanges commerciaux. L’amplification des grèves. rhétor. Procédé de style qui consiste à reprendre, en les élargissant, les éléments du discours. Amplification oratoire. Il y a trop d’amplification dans ce discours. Parfois péj. Développement trop long et verbeux. Une longue, une lourde amplification. Son discours n’était qu’une mauvaise amplification du précédent.
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AMPLIFIER v. tr. et pron. (se conjugue comme Crier). xve siècle, au sens 1 ; xviie siècle, au sens 3. Emprunté du latin amplificare, « augmenter, élargir », « amplifier un sujet ».
I. V. tr. 1. Accroître les dimensions, le volume, l’intensité de. Amplifier un son, une image. Un écho amplifié.
2. Rendre plus important, accroître. Amplifier la discorde. On cherche à amplifier les rumeurs. Les échanges commerciaux ont été amplifiés.
3. Développer une idée, un récit, un discours en l’enrichissant de détails, d’éléments nouveaux. Amplifier une description. Spécialt. Exagérer l’importance de. Les gros titres de ce journal amplifient toutes les nouvelles.
II. V. pron. Augmenter, prendre de l’ampleur ; gagner en importance. La crue du fleuve s’amplifiait d’heure en heure. Le mal s’amplifiait. Dans la rue, la rumeur s’amplifiait. Le mécontentement s’amplifie chaque jour.
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AMPLITUDE n. f. xve siècle, d’abord au sens figuré de « prestige, sentiment de grandeur ». Emprunté du latin amplitudo, dérivé de amplus (voir Ample).
1. Vieilli. Étendue considérable. L’amplitude du ciel. L’amplitude d’une catastrophe, d’un phénomène. Fig. L’amplitude d’une pensée.
2. Écart entre deux points figurant les valeurs extrêmes d’un phénomène. météor. Amplitude diurne, écart entre les températures maximales et minimales de la journée, à un même poste d’observation. Amplitude moyenne annuelle, écart entre les moyennes des températures du mois le plus chaud et du mois le plus froid. – marine. Amplitude de la marée, écart entre le niveau de la pleine mer et celui de la basse mer suivante. L’amplitude impressionnante des marées d’équinoxe. – phys. Valeur maximale d’une grandeur périodique durant une oscillation. Amplitude d’une onde sonore. Amplitude des oscillations d’un pendule, distance angulaire entre la position de repos du pendule et son déplacement extrême.
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AMPOULE n. f. xiie siècle, ampule. Emprunté du latin ampulla, « petite fiole (à ventre bombé) », diminutif de amp(h)ora (voir Amphore).
1. Petite fiole renflée se terminant en pointe. hist. La sainte ampoule, le récipient rempli du saint chrême, qui servait au sacre des rois de France à Reims.
2. Petit tube de verre effilé et soudé aux deux extrémités, contenant un liquide, une substance médicamenteuse. Par méton. Le contenu de ce tube. Vous prendrez une ampoule chaque matin.
3. électr. Enveloppe de verre transparente ou translucide contenant en général un gaz inerte dans lequel un filament traversé par un courant est porté à incandescence. Ampoule électrique. Une ampoule de cent watts. Ampoule dépolie, colorée. Ampoule à vis, à baïonnette. Changer une ampoule grillée.
4. anat. Dilatation ou renflement de certains organes. L’ampoule rectale. L’ampoule bulbaire de l’urètre. – pathol. Vésicule formée d’une accumulation de sérosité et qui est due à un frottement prolongé de la peau. Avoir une ampoule à la main, au pied.
5. bot. Corpuscule globuleux et creux qui, se développant sur la racine de certaines plantes aquatiques, leur permet de flotter.
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AMPOULÉ, ‑ÉE adj. xvie siècle. Participe passé de l’ancien verbe ampouler, « gonfler, enfler », issu du latin ampullari, « s’exprimer dans un style emphatique ».
Qui exprime des banalités avec pompe, emphase, grandiloquence. Discours ampoulé, éloge ampoulé. Style ampoulé. Un orateur ampoulé.
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AMPUTATION n. f. xve siècle. Emprunté du latin amputatio, « action de couper ».
1. chir. Ablation chirurgicale d’un membre, d’un segment de membre, d’un organe, etc. ; résultat de cette opération. Pratiquer une amputation. Il n’a été sauvé que par l’amputation de sa jambe. Amputation d’une tumeur, d’un sein.
2. Fig. Retranchement d’une importante partie d’un tout. Le capital de cette société a subi une forte amputation. L’amputation d’un texte, d’un chapitre.
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* AMPUTÉ, ‑ÉE adj. xixe siècle. Participe passé d’amputer.
1. Enlevé par amputation. Membre amputé.
2. Qui a été l’objet d’une amputation. Un blessé amputé, amputé d’une jambe.
3. Subst. Un amputé, une amputée, personne qui a subi une amputation. Les amputés ont parfois l’impression de souffrir d’une douleur dans le membre qu’ils ont perdu.
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AMPUTER v. tr. xve siècle. Emprunté du latin amputare, « tailler tout autour ; couper, trancher ».
1. chir. Séparer du corps un membre ou une portion de membre, un organe ou une partie saillante, à l’aide d’un instrument tranchant. Amputer un bras. Amputer une phalange de l’index. Il fallut lui amputer la main. Par méton. Pratiquer sur un patient le sectionnement d’un membre ou d’une portion de membre. Amputer un malade d’une jambe, d’un bras, d’une main. Elle a été amputée d’un sein. Amputer un blessé dans une ambulance de campagne.
2. Fig. Retrancher une importante partie d’un tout. Amputer le capital du tiers de sa valeur. Amputer le traitement d’un fonctionnaire. Amputer un article de journal, un texte. Ce livre a été amputé des passages les plus licencieux.
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* AMUÏR (S’) v. pron. xiie siècle, au sens de « devenir muet ». Emprunté du latin populaire *admutire, dérivé de mutus, « muet ».
phon. Cesser d’être prononcé. Cette consonne a fini par s’amuïr. Ce phonème amuï s’est longtemps maintenu dans la graphie.
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* AMUÏSSEMENT n. m. xiiie siècle, au sens de « mutisme ». Dérivé du radical du participe présent d’amuïr.
phon. Le fait de cesser d’être prononcé. L’amuïssement d’un « e ». L’amuïssement d’une consonne finale.
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AMULETTE n. f. xvie siècle. Emprunté du latin amuletum.
Petit objet que l’on porte sur soi et auquel on attribue superstitieusement une vertu préservatrice ou conjuratoire. Un collier d’amulettes. Porter une amulette autour du cou.
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AMURE n. f. xviie siècle. Déverbal d’amurer.
marine. Cordage servant à fixer le point inférieur d’une voile pour la retenir du côté d’où vient le vent. Une amure de brigantine, de misaine. Amures à tribord, à bâbord, voilure disposée de façon à recevoir le vent par la droite, par la gauche. Changer d’amures, virer de bord. Naviguer tribord amures, avec le vent sur la droite. Spécialt. Subst. Le tribord-amures, la règle de priorité des bateaux naviguant à la voile seule. Demander le respect du tribord-amures.
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AMURER v. tr. xvie siècle. Emprunté de l’espagnol amurar, dérivé de muro, pris au sens (non attesté) de « paroi latérale d’un navire ».
marine. Tendre, raidir, étarquer plus ou moins l’amure d’une voile afin que celle-ci présente au vent le meilleur angle possible. Amurer une voile.
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AMUSABLE adj. xviiie siècle. Dérivé d’amuser.
Rare. Qu’il est possible d’amuser.
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AMUSANT, ‑ANTE adj. xviie siècle. Participe présent d’amuser.
1. Qui amuse, qui est de nature à divertir, à égayer, à faire rire. Un jeu amusant. Une plaisanterie amusante. Une amusante comédie. Rien de plus amusant que son babil. Je trouve cette idée amusante. C’est amusant à entendre, à regarder. Qu’y a-t-il d’amusant dans cette histoire ? Par ext. Drôle, spirituel. Un esprit amusant. Un convive amusant. Subst. Vous ne connaissez pas le plus amusant de l’affaire.
2. Par affaibl. Curieux, d’une originalité plaisante. C’est un bibelot sans valeur mais amusant. Une mode amusante.
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* AMUSE-GUEULE n. m. inv. xixe siècle. Composé d’amuse, forme verbale d’amuser, et de gueule.
Fam. Petit mets, de saveur épicée, le plus souvent salé, servi avant un repas, au cours d’une réception, etc.
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AMUSEMENT n. m. xve siècle. Dérivé d’amuser.
1. Action de divertir ou de se divertir ; agréable sentiment de gaieté, de plaisir que donne un passe-temps, un spectacle, etc. Pour l’amusement des enfants, il se déguisa en clown. La surprise fit place à l’amusement. Quel amusement trouvez-vous à ce jeu ?
2. Ce qui amuse, divertit. Innocent amusement. C’est un de ses amusements préférés. On lui a procuré toutes sortes d’amusements. Fig. Ce qui est facile et agréable à exécuter. Les problèmes les plus compliqués sont des amusements pour lui.
3. Class. Tromperie, promesse fallacieuse destinée à gagner du temps. Toutes vos belles paroles n’étaient qu’un amusement. Retard, perte de temps. Point d’amusement ! Allez à votre ouvrage.
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AMUSER v. tr. et pron. xiie siècle. Dérivé de muser, proprement « rester le museau en l’air », d’où « perdre son temps ».
I. V. tr. 1. Occuper quelqu’un pour le faire patienter, pour détourner son attention. Amuser quelqu’un. Ces obstacles étaient destinés à amuser l’ennemi. Le cambrioleur opéra pendant qu’un complice amusait les gardiens. jeux. Amuser le tapis, jouer petit jeu avant les grosses enchères et, fig., parler en vain pour détourner l’attention. Ces propos ne servent qu’à amuser le tapis. Pendant une heure il n’a fait qu’amuser le tapis.
2. Distraire, divertir ; occuper agréablement. Amuser des enfants en leur racontant des histoires. Ces images vous amuseront. Son récit nous a beaucoup amusés. Un rien l’amuse. Il m’amuse avec ses tenues excentriques. Cela m’amuserait de le voir nager. Ces plaisanteries ne m’amusent plus. Cela vous amuse-t-il vraiment ? Expr. Amuser la galerie, divertir l’auditoire.
3. Class. Tromper ; repaître de vaines espérances. Il l’amuse de belles paroles. Il y a trois ans qu’il l’amuse de la sorte. Amuser ses créanciers, leur faire des promesses non suivies d’effet. Amuser sa douleur. Amuser sa faim.
II. V. pron. 1. Perdre son temps. Ne vous amusez pas, on vous attend. Il s’est amusé en route.
2. Se divertir, se livrer à d’agréables occupations, à des jeux. Les enfants se sont bien amusés lors de cette fête. Amuse-toi avec ton frère, avec tes jouets. Nous nous sommes beaucoup amusés à ce spectacle. Il s’amuse d’un rien, de tout. S’amuser de peu de chose. Par ext. S’occuper pour faire passer le temps. Il s’amuse à dessiner pendant les cours. Ils s’amusent à taquiner le chien.
3. Prendre plaisir à accomplir quelque chose. Il s’amuse sans cesse à me contredire. Ils s’amusent à répandre des calomnies sur votre compte. Ne vous amusez pas à le taquiner, ne vous en avisez pas. Par ext. S’amuser de quelqu’un, se divertir à ses dépens. Il ne cesse de s’amuser de ses camarades. On s’amusait de sa maladresse, de sa mine déconfite.
4. Spécialt. Se livrer aux plaisirs, prendre du bon temps. Il songe surtout à s’amuser. Passer sa jeunesse à s’amuser. Par euphémisme. Fam. S’amuser ailleurs, avoir une relation amoureuse avec une autre personne que son conjoint. Son mari s’amuse ailleurs.
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AMUSETTE n. f. xviie siècle. Dérivé d’amuser.
Passe-temps agréable, frivole et sans importance. Il regarde cela comme des amusettes. Ce n’est pour lui qu’une amusette.
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AMUSEUR, ‑EUSE n. (rare au féminin). xvie siècle. Dérivé d’amuser.
Personne qui fait profession de distraire et de divertir le public. Ce clown est un bon amuseur. Par ext. Celui qui n’apporte qu’un divertissement futile. Cet auteur n’est qu’un amuseur.
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AMYGDALE (g ne se prononce pas) n. f. xive siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec amugdalê, « amande ».
anat. Tout organe en forme d’amande. Amygdale cérébelleuse. Spécialt. Amygdales palatines ou, ellipt., amygdales, glandes situées sur les parois latérales de la partie buccale du pharynx. Avoir les amygdales enflammées. Enlever les amygdales.
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* AMYGDALECTOMIE (g ne se prononce pas) n. f. xxe siècle. Composé d’amygdale et de l’élément suffixal ‑ectomie, du grec ektomê, « ablation ».
chir. Ablation des amygdales.
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* AMYGDALIEN, ‑IENNE (g ne se prononce pas) adj. xixe siècle. Dérivé d’amygdale.
anat. Relatif aux amygdales.
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AMYGDALITE (g ne se prononce pas) n. f. xixe siècle. Dérivé d’amygdale.
pathol. Inflammation des amygdales.
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AMYLACÉ, ‑ÉE adj. xviiie siècle. Dérivé du radical du latin amylum, du grec amulon, « amidon, empois ».
Qui contient de l’amidon.
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* AMYLASE n. f. xixe siècle. Dérivé du radical du latin amylum, du grec amulon, « amidon, empois ».
biochimie. Enzyme catalysant l’hydrolyse de l’amidon. Amylase pancréatique. Amylase salivaire.
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AN n. m. xie siècle. Du latin annus, « année ».
1. Durée conventionnelle, voisine de celle d’une révolution de la Terre autour du Soleil. L’an se compose de douze mois répartis en quatre saisons. Un an s’était écoulé depuis son départ. Il est resté dans ce pays pendant dix ans. Cinq ans plus tard, il est reparti. Après un an révolu. Il y a deux ans, trois ans. Au bout de cinquante ans. En dix ans, tout avait changé. Avoir dix ans de service. Nous nous reverrons dans un an. Dans un an jour pour jour. liturg. Service du bout de l’an ou, ellipt., bout de l’an, service religieux célébré pour un défunt un an après sa mort. – droit. An et jour, après l’année révolue et un jour au-delà. Prescription de l’an et jour.
Expr. fam. Cent sept ans, indéfiniment. Je ne vais pas attendre cent sept ans.
2. Cet espace de temps utilisé pour mesurer l’âge d’une personne ou d’une chose. Il a douze ans. Elle va sur ses quinze ans, elle aura bientôt quinze ans. Il est âgé de quarante ans. Elle a fêté hier ses vingt ans. Le jour de ses trente ans. Elle marche sur ses quatre-vingt-dix ans. Ce chêne a plus de cent ans. Ma voiture a dix ans. Cette statuette a au moins trois mille ans. C’est une coutume vieille de deux cents ans. Expr. Ne plus avoir vingt ans, n’être plus tout jeune.
Au pluriel. Litt. Être chargé d’ans, accablé par les ans, très âgé. Le poids des ans.
3. Période comprise entre le 1er janvier et le 31 décembre inclus ; année civile. L’an 1992. L’an passé, l’an dernier, l’an prochain. Tous les ans à pareille époque, il nous rend visite. Il se rend quatre ou cinq fois par an en Italie. Le premier jour de l’an ou, ellipt., le jour de l’an, le 1er janvier. Le nouvel an. Cartes, souhaits de nouvel an. Au gui l’an neuf ! exclamation joyeuse qui fait écho à la coutume d’accrocher du gui dans les maisons au début d’une année nouvelle.
Expr. Bon an mal an, les bonnes années compensant les mauvaises. Il récolte bon an mal an quelque cent tonnes de blé. Bon an mal an sa rente lui rapporte cent mille francs.
4. Suivi d’un adjectif numéral cardinal. Point du temps dans une ère ou dans une époque déterminée. On place généralement la naissance du Christ en l’an 753 après la fondation de Rome. L’an mil après Jésus-Christ. L’an 400 de l’hégire. L’an II de la République. En l’an 2000. Vieilli. En l’an de grâce 1620.
Expr. fam. Il s’en soucie comme de l’an quarante, il s’en moque éperdument.
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* AN- préf. privatif. Voir A‑ II.
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I. -ANA suff. et n. m. inv. xviiie siècle. Tiré de la terminaison de mots du latin moderne au pluriel neutre, formés sur le modèle d’adjectifs latins tels que ciceronianus, « qui concerne Cicéron, propre à Cicéron ».
1. Terminaison ajoutée au nom d’un auteur pour désigner un recueil contenant ses pensées, ses bons mots, des anecdotes le concernant. Un voltairiana.
2. N. m. inv. Recueil, compilation de ce genre. C’est un ana. Cela traîne dans tous les ana.
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*II. ANA- Emprunté du grec ana‑, qui, en composition, signifie « de bas en haut, en arrière », d’où « le contraire de », « de nouveau ».
Préfixe signifiant De bas en haut et, par ext., À rebours, à nouveau. On évitera de confondre ce préfixe ana‑ avec le préfixe privatif an‑ quand ce dernier précède un radical dont la première lettre est a.
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ANABAPTISME (p ne se prononce pas) n. m. xvie siècle. Emprunté du grec chrétien anabaptismos, « second baptême ».
Doctrine religieuse qui, exigeant un acte personnel de foi, retarde le baptême des enfants jusqu’à l’âge de raison et fait rebaptiser les adultes qui se convertissent.
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ANABAPTISTE (p ne se prononce pas) n. xvie siècle. Dérivé d’anabaptisme.
Adepte de l’anabaptisme. En 1521, le soulèvement des anabaptistes de Zwickau, dirigés par Thomas Münzer, annonça le début de la guerre des Paysans. Adjt. Doctrine anabaptiste.
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* ANABOLISME n. m. xxe siècle. Composé à l’aide du grec ana‑, « en haut », et du radical de bolos, « jet ; capture », sur le modèle de métabolisme.
biol. Ensemble des transformations biochimiques intervenant dans la synthèse de la matière vivante. L’anabolisme s’oppose au catabolisme.
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ANACARDE n. m. xive siècle, anacardi. Emprunté, par l’intermédiaire du latin médiéval, du grec anakardion, composé du préfixe ana‑, et kardia, « cœur ».
Fruit de l’anacardier, appelé aussi Noix de cajou.
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ANACARDIER n. m. xviiie siècle. Dérivé d’anacarde.
bot. Arbre de la famille des Térébinthacées dont le fruit, l’anacarde, est comestible.
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ANACHORÈTE (ch se prononce k) n. m. xiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin chrétien, du grec anakhôrêtês, dérivé de anakhôrein, « s’éloigner, se retirer ».
1. Religieux qui se retire dans la solitude pour mener une vie de contemplation et de pénitence. Les anachorètes de la Thébaïde.
2. Fig. Personne qui mène, loin du monde et de son agitation, une vie austère et vertueuse. Ce savant est un anachorète. Il mène une vie d’anachorète.
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* ANACHORÉTIQUE (ch se prononce k) adj. xixe siècle. Dérivé d’anachorète.
Relatif aux anachorètes.
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* ANACHRONIQUE (ch se prononce k) adj. xixe siècle. Dérivé d’anachronisme.
1. Qui constitue un anachronisme. Il y a dans ce roman bien des détails anachroniques.
2. Qui n’est pas adapté aux mœurs et aux usages de son temps. Une façon de penser anachronique. Un vêtement anachronique. Une élégance anachronique.
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ANACHRONISME (ch se prononce k) n. m. xviie siècle. Composé à l’aide du grec ana‑, « en arrière », et khronos, « temps ».
1. Erreur qui consiste à placer un fait avant sa date ou à une date autre que celle à laquelle il s’est produit ; faute contre la chronologie.
2. Le fait d’attribuer des usages, des idées, des paroles, des vêtements caractéristiques d’une époque déterminée à des hommes ayant vécu à une autre époque. Ce serait un anachronisme que de prêter des propos chevaleresques à un Athénien, à un Romain. Les pièces de Shakespeare sont pleines d’anachronismes.
3. Caractère de ce qui n’est pas conforme aux mœurs, aux usages du temps où l’on est, de ce qui appartient à une époque révolue. L’anachronisme de cette tradition. L’anachronisme de ses idées politiques.
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ANACOLUTHE n. f. xviiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin, du grec anakolouthon, neutre substantivé de l’adjectif anakolouthos, « qui n’est pas à la suite de, qui n’est pas conséquent avec ».
gramm. Rupture dans la construction syntaxique d’une phrase. L’anacoluthe donne parfois plus de vigueur à la pensée, comme dans cette phrase de Pascal : « Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé. »
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* ANACONDA n. m. xixe siècle. Altération d’anacandaia, emprunté du cingalais henakandaya.
zool. Grand reptile de l’Amérique du Sud.
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ANACRÉONTIQUE adj. xvie siècle. Emprunté du bas latin anacreonticus, dérivé de Anacreon, ‑ontis.
Qui a le ton, la manière des poèmes d’Anacréon. Vers anacréontiques. Ode anacréontique. Poésie anacréontique, qui prend pour thème l’amour et les plaisirs.
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* ANACROUSE n. f. xixe siècle. Emprunté du grec anakrousis, « prélude (sur un instrument) », et terme de métrique.
1. pros. grecq. et lat. Syllabe qui précède le premier temps marqué.
2. mus. Suite de notes formant une mesure incomplète, précédant la première barre de mesure et le premier temps fort d’un morceau de musique.
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* ANADIPLOSE n. f. xvie siècle. Emprunté du grec anadiplôsis, « redoublement, répétition ».
rhétor. Rare. Figure qui consiste à reprendre le dernier mot d’une phrase ou d’un vers au début de la phrase ou du vers qui suit.
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* ANADYOMÈNE adj. xviiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec anaduomenê, participe présent de anaduesthai, « sortir des flots ».
Qui sort de l’eau. Vénus anadyomène.
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ANAÉROBIE adj. xixe siècle. Dérivé d’aérobie, avec le préfixe privatif.
1. biol. Qui vit et se reproduit en dehors de l’air, sans oxygène, grâce à des fermentations suppléant à la respiration. Subst. Un anaérobie, un microorganisme anaérobie.
2. techn. Se dit d’un engin pouvant fonctionner sans faire appel à l’air, lorsqu’il est hors des limites de l’atmosphère terrestre. Une fusée anaérobie.
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* ANAÉROBIOSE n. f. xixe siècle. Dérivé d’anaréobie.
biol. Vie et comportement des organismes anaérobies.
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ANAGLYPHE ou ANAGLYPTE n. m. xviiie siècle. Emprunté du latin chrétien anaglypha ou anaglypta, « ciselures, bas-reliefs », emprunté du grec anagluphê, « ciselure, relief ».
1. antiq. Ouvrage ciselé ou sculpté en bas-relief.
2. Couple de photographies en deux couleurs complémentaires qui, vu avec des lunettes bicolores ou projeté au stéréoscope, donne l’impression du relief.
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* ANAGOGIE n. f. xvie siècle. Emprunté du latin médiéval anagogia, du grec chrétien anagôgê, « élévation (de l’âme) ».
Méthode d’interprétation de l’Écriture sainte visant à dégager du sens littéral le sens spirituel et mystique.
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* ANAGOGIQUE adj. xive siècle. Emprunté du latin chrétien anagogicus, tiré de l’adverbe grec anagôgikôs, « au sens spirituel ».
Relatif à l’anagogie. Interprétation anagogique. Sens anagogique.
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ANAGRAMME n. f. xvie siècle. Emprunté du grec de basse époque anagramma, altération de anagrammatismos, « transposition de lettres formant un sens ».
Mot, nom obtenu par transposition ou interversion des lettres d’un autre mot, d’un autre nom. Amor est l’anagramme de Roma ; Léon, de Noël ; Marie, d’aimer.
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ANAL, ‑ALE adj. (pl. Anaux, ‑ales). xixe siècle. Dérivé du radical d’anus.
Qui a rapport à l’anus. Région anale. Sphincter anal. psychan. Stade anal, selon Freud, une des étapes de l’évolution psychique de l’enfant, intermédiaire entre le stade oral et le stade génital.
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ANALECTES n. m. pl. xviiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec analekta, « choses recueillies ».
Vieilli. Fragments choisis d’un ou de plusieurs auteurs.
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ANALEPTIQUE adj. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin, du grec analêptikos, de analambanein, « reprendre », d’où « recouvrer ses forces (après une maladie) ».
pharm. Qui stimule la circulation du sang, la respiration ou l’activité de l’écorce cérébrale. Des médicaments analeptiques ou, subst., des analeptiques. Le camphre, la caféine sont des analeptiques classiques.
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ANALGÉSIE n. f. xixe siècle. Emprunté du grec analgêsia, de l’adjectif analgêtos, « exempt de douleur, qui ne cause pas de douleur ».
méd. Suspension ou atténuation de la sensibilité à la douleur, qui n’altère pas les autres modes de sensibilité.
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ANALGÉSIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’analgésie.
méd. Qui provoque l’insensibilité, totale ou partielle, à la douleur. Le pouvoir analgésique de l’aspirine. Subst. Un analgésique. La morphine et la codéine sont deux puissants analgésiques tirés de l’opium.
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ANALOGIE n. f. xve siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec analogia, dérivé de analogos (voir Analogue).
1. Rapport de ressemblance ou de correspondance que l’esprit perçoit entre deux êtres, deux objets ou deux séries. Analogie de forme, de couleur, de nature. Analogie de faits, de caractères, d’idées. Indiquer, relever les analogies et les différences entre deux faits. Cette langue a beaucoup d’analogies avec cette autre. Il y a entre ces deux récits des analogies d’époques et de circonstances. Ces religions présentent une certaine analogie. La partie basse d’une montagne est appelée le pied de la montagne par analogie avec le pied de l’homme. Raisonner par analogie, en se fondant sur les ressemblances, les rapports d’une chose avec une autre pour en tirer une conclusion générale. Conclure, juger par analogie.
2. linguist. Action assimilatrice qu’exercent certaines formes, certains mots les uns sur les autres et qui aboutit à la création de formes nouvelles, de mots nouveaux à partir de formes, de mots existants. Par analogie avec « gros », le latin « crassum » a donné « gras ». Le futur d’« envoyer » s’est formé par analogie avec le futur de « voir ». Analogie d’attribution, possibilité pour une seule épithète de s’appliquer métaphoriquement à divers noms. Par analogie, l’adjectif « vert » peut qualifier un parfum, l’âge, un langage.
3. biol. Ressemblance fonctionnelle, chez des animaux différents, entre des organes qui n’ont pas les mêmes structures, les mêmes proportions, les mêmes formes. Analogie anatomique, fonctionnelle.
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ANALOGIQUE adj. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec analogikos, dérivé de analogos (voir Analogue).
1. Qui est fondé sur l’analogie. Raisonnement analogique. Dictionnaire analogique, dictionnaire qui groupe les mots d’après leurs rapports de sens.
2. Qui procède d’une analogie. Formation analogique. La réfection analogique d’une conjugaison.
3. inform. Se dit d’une grandeur qui est mesurée par un signal dont les variations sont continues. Calculateur analogique, voir Calculateur. Calcul analogique.
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ANALOGIQUEMENT adv. xvie siècle. Dérivé d’analogique.
Par analogie.
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ANALOGUE adj. et n. m. xvie siècle. Emprunté du grec analogos, « proportionnel à, en rapport avec ».
1. Adj. Qui présente un rapport de ressemblance avec un autre objet, un autre être, une autre idée, un autre fait, etc. Deux gravures analogues. Des formes analogues. Il a une façon de voir les choses analogue à la nôtre. C’est un cas tout à fait analogue au vôtre.
2. N. m. Être, objet, fait, etc. qui offre des traits communs avec un autre. Plusieurs terrains de notre continent renferment des animaux fossiles et des végétaux pétrifiés auxquels on ne connaît point d’analogues vivants. Ce terme n’a pas d’analogue en français. Cette locution et ses analogues ne s’emploient que dans un style relâché. Un évènement sans analogue.
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* ANALPHABÈTE adj. xvie siècle. Emprunté du grec analphabêtos, « qui ne sait ni alpha ni bêta (les premières lettres de l’alphabet grec) ».
Qui ne sait ni lire ni écrire. Un enfant analphabète. Subst. Un, une analphabète. Par exag. Personne d’une ignorance manifeste, d’une inculture flagrante. Quel analphabète ! (Aujourd’hui, on dit plus souvent Illettré.)
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* ANALPHABÉTISME n. m. xxe siècle. Dérivé d’analphabète.
Le fait de ne savoir ni lire ni écrire ; situation d’une personne qui ne sait ni lire ni écrire. Taux d’analphabétisme, pourcentage des analphabètes dans une population.
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* ANALYSABLE adj. xixe siècle. Dérivé d’analyse.
Qui peut être analysé.
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ANALYSE n. f. xvie siècle. Emprunté du grec analusis, dérivé de analuein, « défaire une trame », d’où « dissoudre, décomposer » et « examiner en détail ; résoudre ».
Opération consistant à étudier un objet, un tout, en le décomposant en ses éléments constitutifs ; résultat de cette opération.
1. Étude détaillée d’un objet, d’un phénomène, etc., afin d’en dégager les éléments constitutifs pour mieux le comprendre, le connaître. Faire l’analyse d’un problème. Une analyse de données. Soumettre à l’analyse. Analyse psychologique. L’analyse d’un caractère, d’une passion, d’un sentiment. Un roman d’analyse. Analyse graphologique, qui fonde l’étude d’une personnalité sur l’observation de son écriture. Analyse réflexive, introspection. Analyse économique, étude détaillée des éléments d’une situation, d’un phénomène économique. Analyse des tâches, du travail, étude des mouvements et des opérations nécessaires à l’exécution d’un travail donné afin d’accroître la productivité.
Spécialt. Examen raisonné d’un ouvrage de l’esprit dont on dégage les éléments essentiels pour en rendre compte, le résumer. L’analyse d’un discours, d’un poème, d’une pièce de théâtre. Ce bulletin donne une analyse des nouveaux ouvrages. Par ext. Faire l’analyse d’un dossier. Une analyse de documents.
Loc. En dernière analyse, tout bien considéré, en définitive.
2. phil. Opération logique qui consiste à décomposer un tout en ses parties, le plus souvent pour définir un élément constitutif, primordial, essentiel. L’analyse prépare la synthèse, qui suit le mouvement inverse, procédant du principe à ses conséquences. Les règles de l’analyse. Avoir l’esprit d’analyse.
3. gramm. Analyse grammaticale, étude de chaque mot d’une proposition pour en spécifier la nature et la fonction. Analyse logique, étude de chacune des propositions d’une phrase pour en déterminer la nature et la fonction.
4. sc. Recherche des constituants d’une substance. Analyse qualitative. Analyse quantitative. Faire l’analyse de l’eau, du lait, d’un gaz. – méd. Analyse du sang, des urines. Les résultats d’une analyse histologique, bactériologique. – phys. Décomposition d’une onde en ses différentes fréquences. L’analyse spectrale de la lumière. L’analyse d’une onde acoustique.
5. math. Analyse mathématique ou, ellipt., analyse, partie des mathématiques, voisine de l’algèbre, qui étudie essentiellement les problèmes de limites et les quantités infiniment petites. La géométrie différentielle et le calcul infinitésimal sont des parties de l’analyse.
6. inform. Étape de la programmation sur ordinateur qui consiste à décomposer l’énoncé d’un problème afin de concevoir les algorithmes et les heuristiques propres à le résoudre.
7. psychan. Processus d’investigation du psychisme, le plus souvent à des fins thérapeutiques. Entrer en analyse. Interrompre, poursuivre une analyse. Analyse didactique (on dit aussi Psychanalyse).
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ANALYSER v. tr. xviie siècle. Dénominatif d’analyse.
1. Examiner une situation, un phénomène, etc., pour en dégager les éléments qui l’expliquent, l’éclairent. Analyser la situation économique, politique. Analyser une loi, une déclaration, des statistiques. Analyser un rêve. Chercher à analyser ses sentiments, ses réactions. Pron. Il passe son temps à s’analyser, à s’étudier, à réfléchir sur son comportement, son caractère.
Spécialt. Résumer, présenter un ouvrage de l’esprit en ses différentes parties, dans ses éléments principaux. Analyser un texte, un roman. Analyser la pensée politique d’un auteur.
2. Décomposer et examiner un tout en ses différentes parties. Analyser un corps, un produit chimique. méd. Analyser un kyste, une tumeur. – gramm. Analyser un mot, une phrase, en faire l’analyse grammaticale, logique.
3. psychan. Soumettre à un traitement, à une cure analytique (on dit aussi Psychanalyser).
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* ANALYSEUR n. m. xviiie siècle. Dérivé d’analyser.
Appareil permettant d’exécuter diverses analyses, notamment chimiques, physiques, numériques.
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ANALYSTE n. xviie siècle, au sens 1 ; xxe siècle, au sens 2. Dérivé d’analyse.
1. Personne qui effectue des analyses dans différents domaines spécialisés. Analyste financier, économique. Analyste informaticien.
2. Psychanalyste.
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ANALYTIQUE adj. xviie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec analutikos, dérivé de analuein (voir Analyse).
1. Qui procède par voie d’analyse. Un esprit analytique. Méthode analytique. chim. Chimie analytique, partie de la chimie qui a pour objet d’étudier la structure chimique de la matière. – math. Géométrie analytique, application de l’analyse à la géométrie. – phil. Jugement analytique, dans lequel la notion du sujet contient logiquement et nécessairement le prédicat. – linguist. Langue analytique, dans laquelle les rapports grammaticaux sont exprimés par des mots indépendants (prépositions, pronoms, auxiliaires) plutôt que par la flexion, les affixes ou la composition qui caractérisent les langues synthétiques. Le français comme les autres langues romanes est une langue analytique, à la différence du latin.
2. Qui contient une analyse. Table analytique. Résumé analytique. Compte rendu analytique.
3. psychan. Relatif à l’analyse. Pratique analytique. Traitement, cure analytique. (On dit aussi Psychanalytique.)
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ANALYTIQUEMENT adv. xviie siècle. Dérivé d’analytique.
Par voie d’analyse. Procéder analytiquement.
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* ANAMNÈSE n. f. xixe siècle. Emprunté du grec anamnêsis, dérivé de anamimnêiskein, « rappeler à la mémoire ; rappeler le souvenir (de quelqu’un) ».
1. méd. Ensemble des renseignements qu’un malade fournit sur son passé et plus spécialement sur l’histoire de sa maladie.
2. liturg. chrétienne. Invocation qui, à la messe, suit la consécration et dans laquelle on offre à Dieu le mémorial liturgique de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ.
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ANAMORPHOSE n. f. xviiie siècle. Dérivé savant du grec anamorphoun, « transformer ».
opt. Déformation d’une image réfléchie par des miroirs coniques ou cylindriques. – peint. Image déformée obtenue par projection sur une surface plane ou courbe et qui, vue ou réfléchie sous un certain angle, retrouve son aspect primitif. Le tableau de Holbein intitulé « Les Ambassadeurs » contient l’anamorphose d’un crâne. Anamorphose à miroir.
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ANANAS n. m. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du portugais ananas, de anana, nana, en tupi-guarani.
1. bot. Plante à longues feuilles épineuses, de la famille des Broméliacées, originaire d’Amérique.
2. Fruit de cette plante, de couleur brune, de forme oblongue, couvert d’écailles et dont la pulpe comestible est juteuse et parfumée. Une tranche d’ananas. Jus d’ananas.
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ANAPESTE n. m. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec anapaistos, « frappé à rebours ».
pros. grecq. et lat. Pied composé de deux syllabes brèves suivies d’une longue.
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ANAPESTIQUE adj. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec anapaistikos, dérivé de anapaistos (voir Anapeste).
pros. grecq. et lat. Relatif à l’anapeste. Mètre anapestique. Vers anapestique, qui comporte principalement des anapestes.
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* ANAPHASE n. f. xixe siècle. Composé d’ana‑ et de phase.
biol. Troisième phase de la mitose ou de l’une des deux divisions méiotiques. Au cours de l’anaphase de la mitose, chaque chromosome se scinde en deux chromatides, qui migrent vers les pôles opposés de la cellule. L’anaphase de la première division de la méiose se caractérise par la séparation des chromosomes homologues.
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ANAPHORE n. f. xvie siècle, au sens 1. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec anaphora, dérivé de anapherein, « porter en arrière », d’où « rappeler le souvenir de ».
1. rhétor. Figure de style consistant en la répétition voulue d’un ou de plusieurs mots en tête d’une série de propositions ou de vers qui se suivent. Les imprécations de Camille dans « Horace » contiennent la célèbre anaphore : « Rome, l’unique objet de mon ressentiment… ».
2. liturg. chrétienne. Prière eucharistique, canon de la messe. Est surtout utilisé en ce sens pour désigner la prière eucharistique dans le rite byzantin.
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* ANAPHORIQUE adj. xixe siècle. Emprunté du grec anaphorikos, « qui rejette par le haut », puis, en grammaire, « pronom relatif », lui-même dérivé de anapherein, « porter en arrière », puis « rappeler le souvenir de ».
1. rhétor. Qui tient de l’anaphore ; qui comporte une anaphore. Une tirade anaphorique. Le vers de « Suréna », de Corneille, « Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir » est anaphorique.
2. gramm. Qui reprend un mot ou un groupe de mots placé avant. Un déterminant démonstratif anaphorique. Les pronoms personnels anaphoriques sont aussi appelés « pronoms de reprise ».
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ANAPHRODISIAQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’anaphrodisie.
Qui diminue le désir sexuel. Subst. Une substance anaphrodisiaque ou, ellipt. et subst., un anaphrodisiaque. Le bromure est un anaphrodisiaque.
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* ANAPHRODISIE n. f. xixe siècle. Du grec anaphrodisia, dérivé, avec le préfixe an‑, privatif, de aphrodisia, « plaisirs de l’amour ».
Absence ou diminution du désir sexuel.
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* ANAPHYLACTIQUE adj. xxe siècle. Dérivé d’anaphylaxie.
physiol. Relatif à l’anaphylaxie. Un choc anaphylactique.
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* ANAPHYLAXIE n. f. xxe siècle. Dérivé, avec le préfixe ana‑ II, du grec phulaxis, « protection ».
physiol. État d’hypersensibilité à une substance étrangère, préparé par un premier contact avec cette substance et provoqué par un second.
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* ANAPLASTIE n. f. xixe siècle. Dérivé savant de l’adjectif grec anaplastos, de anaplassein, « modeler de nouveau, restaurer ».
chir. Opération consistant à corriger une malformation, une mutilation, généralement par autogreffe.
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ANARCHIE n. f. xive siècle, attestation isolée ; de nouveau au xviie siècle. Emprunté du grec anarkhia, « absence de chef, état d’un peuple sans chef », d’où « carence de l’autorité ».
1. Mode d’existence d’une société sans État, où ne doit s’exercer aucune autorité hiérarchique.
2. Désordre produit dans une société par l’affaiblissement de l’État, la vacance du pouvoir, l’inobservation des lois. Tomber dans l’anarchie. Un pays en proie à l’anarchie. Sortir de l’anarchie.
3. Dérèglement, confusion, désordre provoqués, en un domaine quelconque, par l’abandon ou le dépérissement des coutumes, des usages, des règles, des lois. L’anarchie règne dans cette école. Les esprits sont en pleine anarchie. Anarchie monétaire. pathol. L’anarchie cellulaire définit le cancer.
4. Doctrine anarchiste, anarchisme.
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ANARCHIQUE adj. xvie siècle. Dérivé d’anarchie.
1. Qui présente les caractères de l’anarchie. Ce pays est dans une situation anarchique.
2. Qui est marqué par la confusion, le désordre ; qui n’obéit à aucune règle. La circulation automobile devient anarchique. Tout dans cette entreprise fonctionne de façon anarchique. Urbanisation anarchique. La prolifération anarchique des cellules.
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ANARCHIQUEMENT adv. xixe siècle. Dérivé d’anarchique.
D’une manière anarchique.
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ANARCHISME n. m. xixe siècle. Dérivé d’anarchie.
1. Doctrine politique qui rejette toute autorité au nom du droit de l’individu à une entière autonomie, et prône l’abolition de l’État ; mouvement qui professe cette doctrine. Les théoriciens de l’anarchisme. En Espagne, l’anarchisme devint un mouvement politique important à la fin du xixe siècle. (On dit parfois Anarchie.)
2. Rejet des coutumes, des usages, des règles, des lois, au nom de l’exaltation de la liberté individuelle. Anarchisme moral, intellectuel. L’anarchisme en art.
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ANARCHISTE adj. et n. xviiie siècle. Dérivé d’anarchie.
1. Adj. Qui a rapport à l’anarchisme. La pensée anarchiste. Le mouvement anarchiste. Les milieux anarchistes. Des menées anarchistes.
2. N. Personne qui professe ou pratique l’anarchisme. Le drapeau noir des anarchistes. Par affaibl. Personne qui refuse toute autorité, toute règle imposée.
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* ANARCHO-SYNDICALISME (ch se prononce k) n. m. (pl. Anarcho-syndicalismes). xixe siècle. Composé d’anarcho‑, tiré d’anarchisme, et de syndicalisme.
Forme de syndicalisme marquée par les idées anarchistes et antiétatiques, qui préconise notamment de remettre la gestion des affaires économiques à des syndicats directement contrôlés par les travailleurs.
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* ANARCHO-SYNDICALISTE (ch se prononce k) adj. (pl. Anarcho-syndicalistes). xixe siècle. Dérivé d’anarcho-syndicalisme.
Relatif à l’anarcho-syndicalisme. Subst. Un anarcho-syndicaliste.
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ANASARQUE n. f. xive siècle, anarsarca ; xviie siècle, anasarque. Composé à l’aide du grec ana, exprimant la dispersion, et sarx, sarkos, « chair ».
pathol. Œdème généralisé du tissu cellulaire.
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* ANASTIGMATIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’astigmatique avec le préfixe a(n)‑, privatif.
opt. Qui réduit ou élimine l’astigmatisme. Un objectif photographique anastigmatique.
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ANASTOMOSE n. f. xvie siècle. Emprunté du grec anastomôsis, de anastomoun, « munir d’une embouchure, donner une ouverture à ».
1. anat. Communication qui s’établit entre deux vaisseaux, deux fibres musculaires ou deux nerfs voisins. – chir. Communication établie artificiellement entre deux vaisseaux qui, normalement, ne communiquent pas. (On dit parfois Abouchement.)
2. Par anal. bot. Anastomose de deux nervures, de deux vaisseaux, de deux cellules.
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ANASTOMOSER v. tr. et pron. xviiie siècle. Dérivé d’anastomose.
1. V. tr. chir. Réunir par une anastomose.
2. V. pron. anat. bot. Se joindre en formant une anastomose. Ces ramifications veineuses s’anastomosent.
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ANASTROPHE n. f. xviiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec anastrophê, « bouleversement, renversement, inversion ».
Renversement de l’ordre habituel des mots. Les anastrophes « à pierre fendre », « tambour battant », « sans bourse délier », « argent comptant » sont des témoins de la liberté dont dispose parfois notre langue dans l’ordre des mots. En latin « mecum, vobiscum » sont des anastrophes pour « cum me », « cum vobis ».
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ANATHÉMATISER v. tr. xive siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin chrétien, du grec chrétien anathematizein, dérivé de anathêma (voir Anathème).
1. relig. chrétienne. Frapper d’anathème ; retrancher de la communauté des fidèles. Anathématiser les hérétiques.
2. Vouer à l’exécration, blâmer avec force. Anathématiser une doctrine.
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ANATHÈME n. m. xiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin chrétien, du grec anathema, ‑atos, « ce qu’on place par-dessus », d’où « offrande votive, victime expiatoire », « objet de malédiction » et « acte par lequel un être est frappé de malédiction ».
1. relig. cathol. Excommunication majeure lancée contre un hérétique. Lancer l’anathème. Frapper d’anathème. Prononcer, lever un anathème. S’exposer aux anathèmes de l’Église. Par ext. Frapper d’anathème une doctrine, une proposition hérétique. Adjt. Bulle anathème, qui rejette hors de l’Église.
2. Personne ou collectivité atteinte par cette sentence. Un anathème. Adjt. Quiconque soutiendra le contraire, qu’il soit anathème !
3. Blâme solennel, réprobation violente et absolue. Lancer l’anathème contre une nouvelle école philosophique. Faire l’objet de terribles anathèmes.
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* ANATIDÉS n. m. pl. xixe siècle. Dérivé du latin anas, anatis (ou anitis), « canard ».
zool. Famille d’oiseaux palmipèdes de l’ordre des Ansériformes. Les cygnes, les sarcelles font partie des Anatidés. Au sing. Le canard est un anatidé.
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* ANATIFE n. m. xixe siècle. Dérivé régressif d’anatifère, « anatife », composé d’anati‑ (du latin anas, anatis, « canard »), et de ‑fère (tiré du latin ferre, « porter »).
zool. Crustacé qui vit fixé aux rochers ou aux épaves marines par son pédoncule.
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ANATOCISME n. m. xviie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec anatokismos, « intérêt composé, intérêts des intérêts ».
droit. Capitalisation des intérêts d’une somme due.
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ANATOMIE n. f. xive siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin anatomia, du grec anatomê, « incision ; dissection ».
1. Class. Dissection. Faire l’anatomie d’un chien, d’un oiseau, d’un poisson, d’une plante.
2. Étude de la structure des corps organisés, de leur forme, de la disposition des organes qui les constituent. Anatomie de l’homme. Anatomie du cerveau. Anatomie du poumon. Anatomie animale, végétale. Anatomie descriptive, étude du tissu osseux, des ligaments, des articulations, des muscles, des nerfs, des viscères. Anatomie pathologique, étude des altérations intervenant dans les tissus des organes. Anatomie chirurgicale, étude des diverses parties du corps humain en vue des opérations. Anatomie comparée, science qui étudie les rapports et les différences existant dans la structure des êtres organisés. Cours d’anatomie. Professeur d’anatomie. Traité d’anatomie. Leçon d’anatomie. Planche d’anatomie. Amphithéâtre d’anatomie, lieu où se font des cours, des dissections et des démonstrations anatomiques.
Par anal. bx-arts. Anatomie artistique, étude du corps de l’homme et des animaux en vue de sa représentation.
Fig. et litt. Analyse minutieuse, exacte et méthodique. Faire l’anatomie d’un sentiment, d’une passion, du cœur humain.
Titre célèbre : La Leçon d’anatomie du docteur Nicolaes Tulp, tableau de Rembrandt (1632).
3. Structure d’un organisme, disposition des organes chez un être vivant. L’anatomie du corps humain. L’anatomie d’une plante. L’anatomie du cheval, du poisson. Par ext. Conformation du corps, considérée notamment sous son aspect esthétique. Une belle anatomie. Une frêle anatomie. Une forte anatomie. Fam. et iron. Corps nu. Dévoiler, exhiber, cacher son anatomie.
4. Corps ou fragment de corps disséqué et traité de façon à être conservé. Par ext. Reproduction du corps ou d’un fragment du corps en plâtre, cire, ou matière plastique (on dit aussi Pièce d’anatomie). Cabinet d’anatomie, lieu où l’on conserve une collection de pièces d’anatomie, naturelles ou artificielles.
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ANATOMIQUE adj. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin anatomicus, du grec anatomikos, dérivé de anatomê (voir Anatomie).
Qui a rapport à l’étude de la structure des corps organisés. Observations, recherches, travaux anatomiques. Préparations anatomiques.
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ANATOMIQUEMENT adv. xviie siècle. Dérivé d’anatomique.
Du point de vue anatomique.
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ANATOMISER v. tr. xvie siècle, au sens 1 ; xviie siècle, au sens 2. Dérivé d’anatomie.
1. Class. Pratiquer la dissection de. Anatomiser un corps. (On dit aujourd’hui Disséquer.)
2. Fig. et litt. Soumettre à une analyse exacte et minutieuse. Anatomiser une passion.
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ANATOMISTE n. xvie siècle. Dérivé d’anatomie.
Personne spécialisée dans la dissection et l’anatomie. Fig. Ce romancier est un savant anatomiste du cœur humain.
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* ANATOXINE n. f. xxe siècle. Dérivé de toxine, avec le préfixe ana‑ II.
biol. Toxine qui, modifiée par l’aldéhyde formique, a perdu sa toxicité, tout en conservant ses propriétés immunisantes. L’anatoxine diphtérique a été découverte par Ramon. La vaccination antitétanique par anatoxine est obligatoire en France.
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ANCESTRAL, ‑ALE adj. (pl. Ancestraux, ‑ales). xixe siècle. Dérivé d’ancestre, forme ancienne d’ancêtre.
Que l’on tient des ancêtres, qui appartient aux ancêtres. Demeure ancestrale. Traditions ancestrales. Par ext. Qui appartient à des temps reculés. Terreurs ancestrales.
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ANCÊTRE n. (rare au féminin). xiie siècle, ancestre. Emprunté du latin antecessor, ‑oris, « éclaireur (au sens militaire) », d’où, en bas latin, « prédécesseur, devancier ».
1. Anciennt. Celui de qui l’on descend par son père ; aïeul. L’ancêtre de ce souverain. Auj. Ascendant, généralement plus lointain que les grands-parents. Notre ancêtre commun. Un illustre ancêtre. Il marche sur la trace de ses ancêtres.
Au pluriel. Ensemble des ascendants. Il a voulu mourir sur la terre de ses ancêtres. Le tombeau de ses ancêtres. Le culte, le respect des ancêtres.
En parlant d’un peuple. Nos ancêtres nous ont laissé de grands exemples. Telle était la coutume de nos ancêtres. Nos ancêtres les Gaulois.
2. Précurseur, initiateur d’un mouvement d’idées. Babeuf est souvent cité comme un ancêtre du communisme. Par ext. Objet, invention technique qui a préparé les progrès ultérieurs. La draisienne est l’ancêtre de la bicyclette.
3. Fam. Personne d’un grand âge. C’est l’ancêtre du village, de la famille, ou, ellipt., c’est l’ancêtre.
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ANCHE n. f. xvie siècle. De l’ancien bas francique *ankja, « canal de l’os ».
mus. Lame mobile placée à l’embouchure de certains instruments à vent ou dans les tuyaux d’orgue, et dont la vibration produit le son. L’anche d’un hautbois, d’une clarinette. Un jeu d’anches, groupe de tuyaux d’orgue munis d’anches.
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ANCHOIS n. m. xvie siècle. Emprunté de l’ancien provençal anchoia, qui, par l’intermédiaire du latin populaire, remonte au grec aphuê.
Petit poisson de mer que l’on mange le plus souvent mariné et salé. Olives farcies aux anchois. Une salade d’anchois.
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ANCIEN, ‑IENNE adj. et n. xie siècle, ancien. Du latin populaire *antianus, dérivé de ante, « avant ».
I. Adj. 1. Qui existe depuis longtemps ; qui date d’une époque antérieure. Cette loi est fort ancienne. C’est une ancienne coutume. Une famille fort ancienne, d’ancienne noblesse. Notre amitié est déjà ancienne. Un bâtiment ancien. De très anciens manuscrits à enluminures. Il collectionne les voitures anciennes. Une commode ancienne. Il aime les livres anciens, les reliures anciennes, les meubles anciens et, subst., il aime l’ancien, les meubles et objets d’art anciens. Par ext. Une librairie ancienne, où l’on vend des livres anciens. La librairie ancienne, le commerce des livres anciens.
Par anal. En parlant d’une personne. Qui a de l’ancienneté. Êtes-vous ancien dans la profession ? Il est plus ancien que vous dans ce poste. C’est le plus ancien officier du régiment.
2. Qui a existé à une époque antérieure et qui n’existe plus. Dans les temps anciens. Dans l’ancien temps. L’usage ancien, l’ancien usage. D’anciennes lois. L’Ancien Régime a pris fin en 1789. Étudier les langues anciennes. Les anciens Égyptiens. Les anciens Grecs. La Chine ancienne. La philosophie, la poésie ancienne. Par ext. L’histoire ancienne, l’histoire de l’Antiquité. Expr. fam. C’est de l’histoire ancienne, cela appartient au passé, cela ne mérite pas que l’on s’y attarde. Loc. À l’ancienne, à la manière d’autrefois. Vivre, manger à l’ancienne.
Spécialt. Qui est antérieur au nouveau, au plus récent. Je préférais l’ancien modèle. Vous prendrez l’ancienne route. Compter en anciens francs, par opposition à Nouveaux francs. L’Ancien et le Nouveau Testament. L’Ancien et le Nouveau Monde.
3. Qui a changé de destination, d’usage. Toujours placé avant le nom. Habiter un ancien presbytère, un presbytère désaffecté. Cet hôtel est un ancien château. Une ancienne école.
En parlant d’une personne. Qui a occupé une fonction, tenu un emploi, exercé une mission dont elle est présentement déchargée ; qui a changé de situation. Un ancien ministre. L’ancien préfet. L’ancien maire. Une ancienne institutrice. C’est un de mes anciens élèves. Spécialt. Les anciens combattants.
II. N. 1. Personne à laquelle l’âge, l’expérience confèrent sagesse et autorité. L’ancien du village, de la tribu. Spécialt. Terme de dignité, désignant un de ceux qui dirigeaient les affaires de la cité. Les anciens du peuple d’Israël. La Constitution de l’an III créa le Conseil des Anciens à côté du Conseil des Cinq-Cents. relig. réformée. Dans les églises calvinistes, membre du conseil presbytéral responsable avec le pasteur de la vie de la paroisse.
2. Personne qui a appartenu, jadis ou avant une autre, à une compagnie, à un corps, à certaines grandes écoles. Les anciens de Polytechnique. Je suis votre ancien à Normale.
3. Spécialt. Avec une majuscule. Précédé de l’article défini et placé après un nom propre. Qui a vécu avant une autre personne du même nom. Tarquin l’Ancien. Pline l’Ancien. Cranach l’Ancien.
4. Au pluriel. Parfois avec une majuscule. Les peuples, les écrivains, les artistes de l’Antiquité. Les anciens pratiquaient l’esclavage. Il appuie son opinion de l’autorité des anciens. La poésie des anciens. Lire, étudier les anciens. Imiter les anciens. Spécialt. Avec une majuscule. La querelle des Anciens et des Modernes, célèbre querelle littéraire de la fin du xviie et du début du xviiie siècle sur les mérites respectifs des écrivains de l’Antiquité et de ceux du siècle de Louis XIV.
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ANCIENNEMENT adv. xiie siècle, ancïenement. Dérivé d’ancien.
À une époque éloignée et révolue, dans le passé. Anciennement, le mot horloge était masculin.
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ANCIENNETÉ n. f. xiie siècle, ancïeneté. Dérivé d’ancien.
1. Caractère ou état de ce qui existe depuis longtemps. Une institution vénérable par son ancienneté. Il aime rappeler l’ancienneté de sa famille.
2. Nombre d’années passées dans l’exercice d’une fonction, d’un métier. On les a placés par ordre d’ancienneté. Avoir dix ans d’ancienneté dans une entreprise, à un poste. L’ancienneté d’échelon des carrières administratives. Une ancienneté de quatre ans dans le grade de capitaine. Avancement à l’ancienneté, par opposition à Avancement au choix.
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ANCILLAIRE (les deux l se prononcent sans mouillure) adj. xixe siècle. Emprunté du latin ancillaris, dérivé de ancilla, « servante ».
Relatif aux servantes. Soucis ancillaires. Souvent iron. Amours ancillaires, liaisons avec des servantes.
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ANCOLIE n. f. xive siècle. Du latin médiéval aquilea, dérivé du latin classique aquilegus, « qui recueille l’eau ».
bot. Plante de la famille des Renonculacées, dont la fleur est garnie de cinq pétales en forme de cornets recourbés, alternant avec des sépales de même couleur.
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ANCRAGE n. m. xve siècle. Dérivé d’ancrer.
1. marine. Action de jeter l’ancre. Droit d’ancrage, droit dont un navire devait s’acquitter pour mouiller dans un port. Par méton. Lieu favorable pour jeter l’ancre.
Auj. Dispositif sous-marin permettant de maintenir à un endroit fixe une bouée, une balise, etc.
2. trav. publ. Procédé permettant d’assurer la fixité d’un ouvrage ou d’un de ses éléments. L’ancrage d’un pont. L’ancrage d’une voie ferrée. Point d’ancrage.
3. Fig. Action d’ancrer, d’implanter solidement ; résultat de cette action. L’ancrage de ce parti politique dans le monde agricole. C’est le point d’ancrage de sa théorie, l’élément autour duquel elle prend forme, s’organise.
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ANCRE n. f. xiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin ancora, du grec agkura.
1. marine. Pièce le plus souvent métallique à deux ou plusieurs becs, retenue par une chaîne, un câble ou un câblot de nylon, et qu’on laisse tomber au fond de l’eau pour fixer un navire. L’anneau, les bras de l’ancre. La grande ancre. La maîtresse ancre. Ancre à jas, à bras escamotable. Ancre-charrue. Jeter l’ancre, mouiller l’ancre ou, ellipt., mouiller. Se tenir, demeurer, être à l’ancre. Lever l’ancre, déraper l’ancre. Un vaisseau qui a perdu toutes ses ancres, qui chasse sur ses ancres. Ancre flottante, cône de toile remorqué permettant à des bateaux légers de rester perpendiculaires à la lame et de réduire la dérive, en cas de gros temps. Chasser sur ses ancres, en parlant d’un navire, entraîner ses ancres lorsqu’elles n’ont pas croché suffisamment au fond. Ancre de miséricorde (vieilli), maîtresse ancre et, fig., dernière ressource.
Expr. fig. C’est notre ancre de salut, c’est la seule chose qui puisse nous sauver. Jeter l’ancre, s’établir dans un lieu pour un certain temps. Fam. Lever l’ancre, s’en aller.
2. bât. Barre métallique en forme de T, de S ou de X, destinée à empêcher un mur de se fendre ou à s’opposer à la poussée d’une voûte. Dans les Flandres, la date d’une maison est souvent indiquée par des ancres fixées sur la façade. – techn. Pièce métallique en forme d’ancre réglant l’échappement dans un système d’horlogerie.
3. Motif, insigne, représentant une ancre de marine. Une casquette ornée d’une ancre. relig. Symbole iconographique de l’espérance chrétienne, que l’on trouve souvent reproduit sur les murs des catacombes.
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ANCRER v. tr. xiie siècle. Dérivé d’ancre.
1. marine. Fixer un navire dans un mouillage d’une ou de plusieurs ancres. Nous avons ancré le navire dans une crique. Absolt. Vieilli. Mouiller. Ils trouvèrent la baie excellente pour ancrer.
2. techn. Fixer solidement, consolider au moyen d’attaches ou d’ancres. Ancrer un mur, une cheminée. Ancrer un câble. Ancrer un barrage dans le roc.
3. Fig. Fixer solidement, affermir dans une situation, une opinion, etc. Son mérite l’avait ancré dans la faveur du roi, auprès du roi. Les contradictions l’ont ancré dans sa décision. Des convictions profondément ancrées. Pron. Il est parvenu à s’ancrer dans cette maison. L’idée de vengeance s’était ancrée en lui.
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ANDAIN n. m. xiie siècle, au sens de « pas, enjambée ». Du latin populaire *ambitanus (dérivé de ambitus, « circuit, pourtour, bord »), dans la locution *ambitanus passus, « enjambée du faucheur ».
1. Vieilli. Chemin que trace le faucheur dans le champ à mesure qu’il avance dans son travail ; quantité d’herbe ou de blé que le faucheur abat à chaque enjambée.
2. Chacune des lignes parallèles que forment, dans un champ ou une prairie, les céréales ou les herbes coupées par le faucheur ou la machine et tombées sur le côté.
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* ANDALOU, ‑OUSE adj. et n. xiiie siècle. Dérivé d’Andalousie.
I. Adj. Relatif à l’Andalousie, province d’Espagne. La musique andalouse. Les danseurs andalous. Cheval, taureau andalou. Jardins andalous.
II. N. 1. Un Andalou, une Andalouse, personne qui habite l’Andalousie ou qui est originaire de cette province.
2. N. m. L’andalou, dialecte hispanique, proche du castillan et parlé en Andalousie.
3. N. m. Un andalou, un cheval de race andalouse.
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ANDANTE adv. et n. m. xviiie siècle. Emprunté de l’italien andante, terme de musique, participe présent de andare, « aller ».
mus. 1. Adv. Indication portée en tête d’un morceau pour préciser que l’exécution ne doit être ni trop vive, ni trop lente. Andante sostenuto. Andante cantabile. Andante con moto.
2. N. m. (pl. Andantes). Partie d’une sonate ou d’une symphonie qui doit être jouée de cette manière. Jouer un andante. De beaux andantes.
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* ANDANTINO adv. et n. m. xviiie siècle. Mot italien andantino, diminutif de andante.
mus. 1. Adv. Indication portée en tête d’un morceau de musique pour indiquer un tempo un peu plus rapide que l’andante. Andantino équivaut à andante con moto.
2. N. m. (pl. Andantinos). Partie du morceau qui doit être jouée de cette manière. L’andantino a été exécuté avec beaucoup de sentiment.
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* ANDÉSITE n. f. xixe siècle. Dérivé du nom géographique Andes (voir Andin).
géol. Roche éruptive noire, grise et parfois verte, de la famille des diorites.
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* ANDIN, ‑INE adj. xixe siècle. Dérivé du nom géographique Andes.
Relatif aux Andes, chaîne montagneuse d’Amérique du Sud. Plateau andin. Vallée andine.
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* ANDORRAN, ‑ANE adj. et n. xixe siècle. Dérivé d’Andorre.
1. Adj. Relatif à la principauté d’Andorre. Village andorran. Paroisse andorrane.
2. N. Un Andorran, une Andorrane, personne qui habite l’Andorre ou qui en est originaire. La langue officielle des Andorrans est le catalan.
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ANDOUILLE n. f. xiie siècle. Du bas latin *inductilia, dérivé de inducere, « introduire, faire entrer dans », qui a dû désigner d’abord le mélange introduit dans le boyau de porc.
1. Boyau de porc rempli de tripes ou de chair hachée du même animal, que l’on fait cuire. De l’andouille fumée. L’andouille est généralement servie froide. Expr. fam. et vieillie. Un grand dépendeur d’andouilles, une personne mince et de haute taille ; un grand nigaud.
2. Pop. Sot, imbécile. Espèce d’andouille ! Quelle andouille ! Faire l’andouille, se comporter comme un imbécile ; feindre la sottise, la naïveté.
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ANDOUILLER n. m. xive siècle, antoillier, « cor ». Du latin populaire *ant(e)oculare (cornu), « (cor) qui pousse devant les yeux ».
Ramification s’ajoutant chaque année sur les bois des Cervidés lors de la repousse printanière. Les andouillers d’un cerf. Le premier, le second andouiller. Un chasseur blessé d’un coup d’andouiller.
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ANDOUILLETTE n. f. xve siècle Diminutif d’andouille.
Andouille de petite taille, garnie d’un hachis assez fin, que l’on consomme chaude. Une andouillette grillée.
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* ANDRÈNE n. m. xixe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin scientifique andrena, du grec anthrênê, « frelon, guêpe ».
entom. Insecte hyménoptère qui creuse son nid dans la terre ou le sable.
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ANDRINOPLE n. m. xixe siècle. D’Andrinople, nom d’une ville de Turquie.
Toile de coton teinte au rouge d’Andrinople, fréquemment utilisée comme tissu d’ameublement.
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* ANDROCÉE n. m. xixe siècle. Composé du grec anêr, andros, « homme, mâle », et oikia, « maison ».
bot. Ensemble des organes mâles de la fleur, constitué d’une ou de plusieurs étamines.
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* ANDROGÈNE adj. xxe siècle. Composé d’andro‑, tiré du grec anêr, andros, « homme, mâle », et de ‑gène, du grec gennan, « engendrer ».
physiol. Se dit d’une hormone qui provoque l’apparition de caractères sexuels secondaires mâles. La testostérone est une hormone androgène. Subst., au masculin. Des androgènes sont sécrétés par les testicules et les glandes surrénales.
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ANDROGYNE adj. et n. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec androgunos, composé de anêr, andros, « homme », et gunê, « femme ».
1. Adj. Qui est mâle et femelle tout ensemble. Une statue d’Hermès androgyne. bot. Se dit d’une plante qui réunit des fleurs mâles et des fleurs femelles dans la même inflorescence.
2. N. Personne qui présente des caractères sexuels des deux sexes (on dit aussi Hermaphrodite). Par ext. Personne qui, par son allure, son comportement, etc., semble tenir des deux sexes. myth. Être pourvu de deux corps, l’un masculin, l’autre féminin. Platon s’est servi du mythe de l’androgyne pour illustrer sa théorie de l’amour.
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* ANDROGYNIE n. f. xvie siècle. Dérivé d’androgyne.
État d’un être qui possède à la fois les deux sexes.
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* ANDROÏDE adj. et n. m. xviie siècle. Composé d’andro‑, tiré du grec anêr, andros, « homme, mâle », et de l’élément suffixal ‑oïde, du grec eidos, « forme, apparence ».
1. Adj. Qui présente des caractères mâles.
2. N. m. Automate qui revêt l’apparence humaine et reproduit certains mouvements du corps humain. Dans « L’Ève future », de Villiers de l’Isle-Adam, Edison fabrique un androïde.
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ÂNE n. m. xe siècle, asne, au sens 1 ; xiiie siècle, au sens figuré. Du latin asinus.
1. Mammifère de la famille des Équidés, plus petit que le cheval, à longues oreilles et à échine saillante. Âne sauvage. Âne domestique. L’âne qui brait. Le braiment de l’âne. Monter, aller sur un âne, à dos d’âne. Transporter une charge à dos d’âne. Bâter un âne. L’âne et le bœuf de la crèche. Un petit âne gris.
Titres célèbres : L’Âne d’or, d’Apulée (iie siècle après J.-C.) ; Peau d’âne, conte de Perrault (1694) ; Les Mémoires d’un âne, de la comtesse de Ségur (1860).
2. Fig. et fam. Personne d’un esprit lourd et grossier, d’une grande bêtise ou d’une franche ignorance. Il ne sera jamais qu’un âne. C’est un âne bâté, un être particulièrement stupide.
3. Expr. et loc. Par allusion à l’apparence de cet animal. En dos d’âne, qui présente deux pentes égales se réunissant en un sommet bombé. Une colline en dos d’âne. Toit, pont en dos d’âne. Un coffre à couvercle en dos d’âne. Un dos-d’âne, voir ce mot. Fam. Une peau d’âne, diplôme sans grande valeur, mais auquel son titulaire attache de l’importance. Spécialt. Bonnet d’âne, oreilles d’âne, coiffure de papier pourvue de deux longues oreilles dont on imposait le port aux écoliers paresseux pour leur faire honte de leur ignorance.
Par allusion au caractère, au comportement que l’on prête à l’âne. Être têtu comme un âne, très entêté. Brailler, crier comme un âne, très bruyamment. Méchant comme un âne rouge, très méchant. Être sérieux comme un âne qu’on étrille, adopter sans raison un maintien grave et compassé. Le coup de pied de l’âne, coup porté lâchement et traîtreusement à un adversaire accablé, affaibli et qui n’est plus à craindre. Le pont aux ânes, une difficulté si élémentaire qu’elle ne peut arrêter que les ignorants et, par ext., une question rebattue. Faire l’âne pour avoir du son, feindre la naïveté, l’ignorance pour parvenir à ses fins. Être comme l’âne de Buridan, incapable de choisir entre deux partis équivalents. Guide-âne, voir ce mot. Prov. On ne saurait faire boire un âne qui n’a pas soif, il est difficile de faire faire à quelqu’un ce dont il n’a ni besoin ni envie.
Par référence au rôle de monture et de bête de somme de cet animal. Brider un âne par la queue, faire tout à l’envers. Il cherche son âne et il est dessus, il cherche ce qu’il a entre les mains. Expr. proverbiales. Pour un point ou faute d’un point, Martin perdit son âne, la réussite ou l’échec d’une entreprise tient souvent à très peu de chose. Il y a plus d’un âne en foire qui s’appelle Martin, il peut se trouver que plusieurs personnes portent le même nom.
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ANÉANTIR v. tr. et pron. xiie siècle, anientir, « revenir au néant » et « réduire à néant ». Dérivé de néant.
I. V. tr. 1. Class. Faire rentrer dans le néant. Dieu seul peut anéantir les êtres qu’il a créés.
2. Réduire à néant, faire disparaître entièrement. L’orage a anéanti la récolte. Les forces ennemies ont été anéanties. Il n’y a pas de fortune si élevée qu’un revers ne puisse anéantir. Cette catastrophe a anéanti tous nos espoirs.
3. Par affaibl. Mettre dans un état de faiblesse, d’abattement, de consternation. Cette longue course m’a anéanti. L’annonce de ce malheur les a anéantis. Elle fut anéantie par ce coup imprévu.
II. V. pron. 1. Se réduire à rien, disparaître complètement. Sa richesse s’est anéantie en un instant. Tous mes rêves se sont anéantis. Cette objection s’anéantit d’elle-même.
2. Fig. S’abandonner complètement, se donner tout entier à une chose, à une personne avec laquelle on se confond. S’anéantir dans le travail, dans une cause. S’anéantir en un être aimé. relig. S’anéantir devant Dieu, s’abaisser et s’humilier devant Dieu, par la connaissance qu’on a de son propre néant.
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ANÉANTISSEMENT n. m. xive siècle. Dérivé du radical du participe présent d’anéantir.
1. Le fait d’entrer dans le néant, d’être ramené au néant. L’anéantissement des créatures. L’anéantissement du monde. relig. Le fait de s’abaisser devant Dieu au point de s’oublier soi-même. Rechercher l’anéantissement dans la prière d’adoration. L’anéantissement en Dieu.
2. Destruction complète. Cette manœuvre aboutit à l’anéantissement de l’ennemi. Il assiste impuissant à l’anéantissement de son œuvre.
3. État d’abattement et d’extrême faiblesse. L’anéantissement dû à la fatigue, à la douleur, au désespoir.
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ANECDOTE n. f. xviie siècle. Emprunté du grec anekdota, « choses inédites », pluriel neutre substantivé de anekdotos, « inédit ».
1. Récit d’un fait curieux ou peu connu, révélateur du caractère d’un personnage, des mœurs d’une époque, etc. L’œuvre de Suétone est riche en anecdotes. Permettez-moi une anecdote. Raconter des anecdotes. Un recueil d’anecdotes. Son journal intime est bourré d’anecdotes amusantes.
2. Détail secondaire, sans portée générale ou historique. Cet historien s’attarde à des anecdotes, s’en tient à l’anecdote.
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ANECDOTIER n. m. xviiie siècle. Dérivé d’anecdote.
Vieilli. Personne qui aime recueillir et rapporter des anecdotes sans se soucier de leur authenticité. Ce prétendu historien n’est qu’un anecdotier.
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ANECDOTIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé d’anecdote.
Qui a le caractère de l’anecdote, qui tient de l’anecdote. Récit anecdotique. Histoire anecdotique. Littérature, peinture anecdotique, décrivant ou illustrant de petits faits ou des scènes de genre.
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ANÉMIANT, ‑ANTE adj. xixe siècle. Participe présent d’anémier.
Qui provoque l’anémie. Un climat anémiant.
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ANÉMIE n. f. xviiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin scientifique, du grec anaimia, « manque de sang ».
1. pathol. État morbide défini par la diminution de la quantité d’hémoglobine du sang, souvent, et moins exactement, par la diminution du nombre des globules rouges du sang.
2. Fig. État d’affaiblissement progressif qui atteint un corps social ou une activité collective. L’anémie d’un secteur industriel.
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ANÉMIER v. tr. (se conjugue comme Crier). xixe siècle. Dérivé d’anémie.
1. Rendre anémique. Ces privations l’anémient. Un enfant anémié. Pron. Devenir anémique. Son organisme s’est anémié. Par méton. Cet air vicié a fini par anémier nos plantes.
2. Fig. Épuiser, affaiblir. Un pays anémié par le départ de ses élites.
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ANÉMIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’anémie.
1. Qui est atteint d’anémie. Une fillette anémique. Par méton. Un état, une constitution anémique.
2. Fig. Dépourvu de forces, de vigueur. Une langue anémique. Un style anémique. Une économie anémique.
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ANÉMOMÈTRE n. m. xviiie siècle. Composé à l’aide du grec anemos, « vent », et metron, « mesure ».
Instrument qui sert à mesurer la vitesse d’un écoulement gazeux et, spécialt., la vitesse du vent. Anémomètre à moulinet. Anémomètre à hélice.
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ANÉMONE n. f. xive siècle, comme terme de botanique, anemoine. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec anemônê, proprement « fleur qui s’ouvre au vent ».
1. bot. Plante de la famille des Renonculacées, à fleurs de diverses couleurs. Les anémones fleurissent au début du printemps.
2. zool. Anémone de mer, polype à tentacules (on dit aussi Actinie).
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* ANÉMOPHILE adj. xixe siècle. Composé d’anémo‑, tiré du grec anemos, « vent », et de l’élément suffixal ‑phile, du grec philos, « ami ».
bot. Dont la fécondation est assurée par l’action du vent transportant le pollen. Les Conifères, les Graminées sont des plantes anémophiles.
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* ANÉMOPHILIE n. f. xxe siècle. Dérivé d’anémophile.
bot. Caractère des plantes dont la pollinisation est assurée par l’action du vent.
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* ANERGIE n. f. xxe siècle. Dérivé du radical d’allergie avec le préfixe a(n)‑, privatif.
physiol. Disparition dans un organisme de la capacité de réagir à une substance donnée.
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ÂNERIE n. f. xve siècle. Dérivé d’âne.
1. Ignorance grossière ; stupidité foncière. L’ânerie de ce candidat. Faire preuve d’ânerie.
2. Propos ou action témoignant de cette ignorance ou de cette stupidité. Dire, faire des âneries. Son article est un tissu d’âneries. Ses âneries ne se comptent plus.
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ANÉROÏDE adj. xixe siècle. Formé, avec le préfixe a(n)‑, privatif, à l’aide du grec aêr, aeros, « air », et eidos, « forme, apparence ».
phys. Baromètre anéroïde, où la pression de l’air est mesurée par la déformation d’une boîte métallique dans laquelle on a fait le vide.
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ÂNESSE n. f. xiie siècle, asnesse. Dérivé d’âne.
Femelle de l’âne. Être nourri au lait d’ânesse. Poppée prenait des bains de lait d’ânesse.
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ANESTHÉSIE n. f. xviiie siècle. Emprunté de l’anglais anaesthesia, lui-même du grec anaisthêsia, « insensibilité ».
1. pathol. Symptôme morbide caractérisé par l’absence ou la privation plus ou moins complète de la sensibilité générale ou de la sensibilité d’un organe déterminé.
2. méd. Abolition de la sensibilité à la douleur ou privation temporaire de toute sensibilité, provoquée par diverses substances chimiques. Anesthésie générale, anesthésie locale. Opérer sous anesthésie.
3. Fig. Absence totale de sensibilité ou de réaction. Anesthésie morale. Anesthésie intellectuelle.
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ANESTHÉSIER v. tr. (se conjugue comme Crier). xixe siècle. Dérivé d’anesthésie.
1. méd. Rendre totalement ou partiellement insensible à la douleur. Anesthésier un patient. Anesthésier une partie du corps.
2. Fig. Rendre insensible, indifférent ; laisser sans réaction. Cette propagande a fini par anesthésier l’opinion.
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ANESTHÉSIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’anesthésie.
méd. 1. Relatif à l’anesthésie. Incident anesthésique.
2. Qui produit l’anesthésie. Une substance anesthésique. Subst. L’éther, le chloroforme, le chlorure d’éthyle sont des anesthésiques.
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* ANESTHÉSISTE n. xixe siècle. Dérivé d’anesthésie.
Médecin pratiquant l’anesthésie au cours d’une opération chirurgicale. En apposition. Médecin anesthésiste. Aide-anesthésiste, infirmière anesthésiste, auxiliaire médical spécialisé qui seconde le médecin.
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ANETH n. m. xiiie siècle, anet. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec anêthon.
bot. Plante aromatique de la famille des Ombellifères. Huile d’aneth. L’aneth est appelé communément faux anis.
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* ANÉTHOL n. m. xxe siècle. Dérivé d’aneth, avec l’élément suffixal ‑ol, tiré du latin oleum, « huile ».
chim. Dérivé du benzène, solide, blanc, à odeur d’anis, utilisé en parfumerie (on dit aussi Camphre d’anis).
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* ANEUPLOÏDE adj. xxe siècle. Dérivé d’euploïde, avec le préfixe a(n)‑, privatif.
biol. Dont le nombre de chromosomes est inférieur ou supérieur à la normale.
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ANÉVRISMAL, ‑ALE adj. (pl. Anévrismaux, ‑ales). xve siècle. Dérivé d’anévrisme.
pathol. Qui a rapport à l’anévrisme. Tumeur anévrismale.
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ANÉVRISME n. m. xve siècle, aneurisma. Emprunté du grec médical aneurusma, « dilatation de l’artère ».
pathol. Poche produite sur le trajet d’une artère par la dilatation des tuniques vasculaires. Anévrisme circonscrit, diffus. Rupture d’anévrisme, brusque rupture de cette poche, provoquée par un éclatement ou une distension soudaine.
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ANFRACTUEUX, ‑EUSE adj. xvie siècle. Du bas latin anfractuosus, « tortueux, plein de détours », de anfractus, ‑us, « courbure, tournant ; repli, sinuosité ».
Qui présente des cavités profondes et irrégulières, souvent ramifiées.
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ANFRACTUOSITÉ n. f. xvie siècle. Dérivé du radical du bas latin anfractuosus (voir Anfractueux).
Cavité, enfoncement irrégulier et sinueux. Les anfractuosités d’une caverne, d’une montagne. Les oiseaux nichent dans les anfractuosités de la falaise. Ils mouillèrent dans une anfractuosité du rivage. anat. Les anfractuosités cérébrales séparent les circonvolutions du cerveau.
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* ANGARIE n. f. xvie siècle. Emprunté du latin angaria, « corvée de charroi ».
droit international. En temps de guerre, réquisition par un État belligérant, moyennant indemnité, de navires et moyens de transports étrangers se trouvant dans ses eaux territoriales ou sur son territoire.
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ANGE n. m. xie siècle, angele ; xiie siècle, angle, angre ; xvie siècle, ange. Emprunté, par l’intermédiaire du latin chrétien angelus, du grec chrétien aggelos, « messager de Dieu, ange », en grec classique au sens de « messager ».
I. relig. 1. Pur esprit chargé de transmettre les messages de Dieu ou d’agir en son nom. Les anges environnent le trône de Dieu. Les neuf chœurs des anges. L’ange du Seigneur. L’ange de l’Annonciation. L’ange exterminateur, chargé des vengeances divines, qui frappa de mort les premiers-nés d’Égypte et épargna les fils d’Israël, avant le départ pour la terre promise. Les anges de l’Apocalypse. Les bons anges, les anges de lumière, qui sont restés fidèles à Dieu. Les mauvais anges, les anges des ténèbres, qui refusèrent de se soumettre à la volonté divine. La chute des anges. Ange déchu, chassé du ciel. Satan, l’ange du mal. Spécialt. Ange gardien, qui protège chacun et, fig., personne qui veille sur une autre. Le pain des anges, l’Eucharistie.
Expr. fig. La lutte avec l’ange, combat spirituel, par allusion à la lutte soutenue par Jacob. Être le bon ange, le mauvais ange d’une personne, avoir sur elle une bonne, une mauvaise influence en l’incitant à bien faire, à mal faire. Être aux anges, dans le ravissement, au comble de la joie. Rire aux anges, sourire dans son sommeil et, par ext., rire ou sourire sans raison apparente. Un ange passe, se dit quand, au milieu d’une conversation, survient un silence embarrassé. Discuter sur le sexe des anges, se livrer à des discussions ou à des polémiques inutiles au lieu de parer à une situation difficile.
Prov. Qui veut faire l’ange fait la bête.
Par anal. Cheveux d’ange, voir Cheveu. Saut de l’ange, saut ou plongeon qui s’exécute les bras écartés. Peau d’ange, voir Peau.
Pop. Faiseuse d’anges, avorteuse.
2. Par méton. Représentation de ces êtres immatériels sous l’aspect d’une figure humaine portant des ailes. Les anges de Raphaël. Un ange musicien. L’ange au sourire de la cathédrale de Reims.
3. Fig. Être doté de toutes les perfections esthétiques ou morales, exemplaire dans l’exercice des vertus. Ce sont des anges que ces sœurs de la Charité. Cette femme est un ange. Avoir une patience d’ange. Un ange de douceur, de bonté, de piété, qui porte cette qualité à un degré extrême.
Loc. Comme un ange, parfaitement, à la perfection. Elle chante, elle danse comme un ange. Beau comme un ange, sage comme un ange. Il dort comme un ange, calmement et profondément.
Par ext. Terme d’affection, de tendresse. Viens avec moi, mon ange. Merci, tu es un ange.
II. zool. Poisson de mer à large tête et à grandes nageoires pectorales, du groupe des requins. La peau de l’ange, très résistante, est employée en maroquinerie sous le nom de galuchat.
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I. ANGÉLIQUE adj. xiiie siècle. Emprunté du latin chrétien angelicus, dérivé de angelus, « ange » (voir ce mot).
1. Relatif aux anges ; propre aux anges. Nature angélique. Les esprits angéliques. Les chœurs angéliques. relig. cathol. La Salutation angélique, les paroles de l’ange Gabriel à la Vierge Marie lors de l’Annonciation et, par ext., la prière reprenant ces paroles (voir Ave Maria).
2. Qui a la douceur ou la perfection d’un ange. Une voix, un sourire angélique.
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II. ANGÉLIQUE n. f. xvie siècle. Issu d’angélique I, probablement à cause des vertus médicinales de cette plante.
bot. Plante aromatique de la famille des Ombellifères, dont la tige et les pétioles peuvent être confits dans le sucre. – confis. Tige confite de cette plante. Un bâton, un morceau d’angélique. Un gâteau décoré de raisins secs et d’angélique.
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ANGÉLIQUEMENT adv. xve siècle. Dérivé d’angélique I.
D’une manière angélique.
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* ANGÉLISME n. m. xxe siècle. Dérivé du radical d’angélique I.
1. Candeur, manque de réalisme, d’esprit pratique. Pêcher par excès d’angélisme.
2. Tendance à privilégier le spirituel, par opposition au charnel.
3. Qualité de ce qui est angélique. L’angélisme d’un visage, d’une statue.
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ANGELOT n. m. xiie siècle. Diminutif de l’ancien français angele, « ange ».
1. Petit ange. Une Vierge entourée d’angelots.
2. numism. Monnaie dont l’avers représentait un ange.
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ANGÉLUS (s se prononce) n. m. xviie siècle. Du latin angelus, premier mot des trois versets qui, avec trois « Ave Maria » et une oraison, constituent cette prière.
relig. cathol. Prière évoquant l’annonce de l’ange Gabriel à Marie. Réciter l’Angélus le matin, à midi et le soir. Par méton. Sonnerie de cloches appelant les fidèles à cette prière. J’ai entendu sonner l’angélus.
Titre célèbre : L’Angélus, tableau de Jean-François Millet (1858-1859).
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* ANGEVIN, ‑INE adj. xie siècle. Emprunté du bas latin Andegavinus, dérivé de Andegavi, nom d’un peuple de la Gaule romaine.
Relatif à l’Anjou. Le vignoble angevin. La douceur angevine. Subst. Un Angevin, une Angevine, personne qui habite Angers ou l’Anjou, ou qui est originaire de cette ville ou de cette province.
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ANGINE n. f. xvie siècle. Emprunté du latin angina, dérivé de angere, « étrangler, serrer (la gorge) ».
pathol. 1. Inflammation de la membrane muqueuse du palais et du pharynx. Angine bactérienne, angine virale. Angine diphtérique.
2. Angine de poitrine, syndrome caractérisé principalement par une douleur dans la région précordiale, accompagnée d’une forte angoisse et traduisant habituellement un trouble de l’irrigation sanguine du muscle cardiaque (on dit aussi Angor).
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ANGINEUX, ‑EUSE adj. xviie siècle. Dérivé d’angine.
pathol. Qui a rapport à l’angine ou à l’angine de poitrine. Les manifestations angineuses de l’infarctus du myocarde.
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* ANGIO- Emprunté du grec aggeion, « vaisseau (artère, veine) ».
Élément de composition signifiant Vaisseau et servant à former divers termes scientifiques, principalement en médecine.
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ANGIOGRAPHIE n. f. xixe siècle. Composé d’angio‑ et de ‑graphie, du grec graphein, « écrire, décrire, dessiner ».
méd. Radiographie du système circulatoire après injection d’un produit opaque aux rayons X dans les vaisseaux de la région considérée. L’artériographie, la phlébographie sont respectivement des angiographies artérielle et veineuse.
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ANGIOLOGIE n. f. xvie siècle. Emprunté du grec angeiologia, composé de aggeion, « vaisseau », et ‑logia, de logos, « étude, science ».
physiol. Discipline scientifique ayant pour objet le système circulatoire dans le règne animal et le règne végétal.
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* ANGIOME n. m. xixe siècle. Composé d’angio‑ et de l’élément suffixal d’origine grecque ‑ome, servant à nommer les tumeurs.
pathol. Tumeur des vaisseaux sanguins ou lymphatiques.
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* ANGIOSPERMES n. f. pl. xviiie siècle. Composé d’angio‑ et de sperme.
bot. Sous-embranchement du règne végétal caractérisé par le fait que les ovules de ces plantes sont enclos dans un sac appelé ovaire, qui devient ultérieurement le fruit, les ovules fécondés donnant les graines. Les Angiospermes se divisent en Monocotylédones et Dicotylédones. Au sing. Une angiosperme. Adjt. Plante angiosperme.
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* ANGIOTENSINE n. f. xxe siècle. Composé à partir d’angio‑ et de tension.
physiol. Hormone hypertensive qui résulte de l’action de la rénine sur une substance libérée par le foie.
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* ANGLAIS, ‑AISE adj. et n. xiie siècle, engleis. Dérivé d’Angles, nom d’un peuple germanique.
I. Adj. Relatif à l’Angleterre et, par ext., à la Grande-Bretagne. La littérature anglaise. L’humour anglais. L’accent anglais. Le peuple anglais. La langue anglaise. La semaine anglaise, qui naguère faisait commencer le repos dominical le samedi à midi. Clef anglaise, crème anglaise, assiette anglaise, voir ces mots.
Loc. adv. À l’anglaise, à la manière, à la mode anglaise. Pommes à l’anglaise, jardin anglais ou à l’anglaise, voir ces mots.
Expr. fig. et fam. S’en aller, filer à l’anglaise, quitter discrètement une compagnie sans prendre congé, s’esquiver.
II. N. A. Un Anglais, une Anglaise, personne originaire d’Angleterre ou, par ext., de Grande-Bretagne, ou qui a la nationalité britannique.
B. N. m. L’anglais, la langue parlée principalement en Grande-Bretagne, en Amérique du Nord et dans l’ancien Empire britannique.
C. N. f. 1. Écriture cursive penchée à droite.
2. Danse ancienne d’un mouvement très vif ; air sur lequel s’exécute cette danse. Danser une anglaise. Jouer une anglaise.
3. Galon d’ameublement.
4. Boucle de cheveux roulés en longue spirale, que les femmes laissent retomber le long des joues ou derrière les oreilles. Des anglaises encadraient son visage.
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ANGLE n. m. xiie siècle. Du latin angulus, « angle, coin ».
1. géom. Figure formée par deux demi-droites, deux courbes planes ou deux demi-plans qui se coupent. Le sommet, les côtés d’un angle. Le grade, le degré, la minute, la seconde sont des unités d’angle. Dans le Système international, l’ouverture d’un angle plan se mesure en radians. Angle droit, dont les côtés sont perpendiculaires entre eux. Angle aigu, plus petit que l’angle droit. Angle obtus, plus grand que l’angle droit. Angles complémentaires, dont la somme vaut un angle droit. Angles supplémentaires, dont la somme vaut deux angles droits. Angles adjacents, ayant même sommet et un côté commun. Angle dièdre, formé de deux demi-plans qui se coupent, limités à leur intersection. Angle solide, portion d’espace intérieure à un cône. L’unité d’angle solide est le stéradian. Angle horaire d’un astre, une des coordonnées qui caractérisent, à un instant donné, la position de l’astre par rapport au méridien du lieu. – opt. Angle d’incidence, angle de réflexion, angle de réfraction, voir ces mots. En apposition. Un objectif grand angle ou, subst., un grand-angle, voir ce mot. – math. Angle d’inclinaison, angle de rotation, voir ces mots. – balist. Angle de hausse, de site, de tir, voir ces mots. Angle de chute, sous lequel tombe un projectile. Angle mort, qui échappe au champ de vision ou au champ de tir. – anat. Angle facial, formé par deux lignes imaginaires, l’une allant des incisives supérieures au point le plus saillant du front et l’autre, de ces mêmes incisives au conduit auditif. – fortifications. Angle saillant, angle rentrant, voir ces mots. – techn. Angle d’attaque, voir Attaque.
2. Coin, encoignure, arête. L’angle de l’œil. Placer une armoire dans l’angle d’une pièce. Il s’est cogné à l’angle de la cheminée. Habiter à l’angle de la rue. Ce restaurant fait l’angle des deux rues. Pierre d’angle, voir Angulaire. Expr. fig. Arrondir les angles, atténuer les divergences qui risqueraient d’amener des contradictions violentes. Sous un certain angle, d’un certain point de vue. Vue sous cet angle, l’affaire est intéressante.
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ANGLET n. m. xiiie siècle, au sens de « petit coin, espace restreint ». Diminutif d’angle.
archit. Petite cavité à angle droit qui sépare des bossages.
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ANGLICAN, ‑ANE adj. xvie siècle. Emprunté du latin médiéval anglicanus, dérivé de anglicus, « des Angles, anglais ».
Relatif à l’anglicanisme. L’Église anglicane. Le clergé anglican. Rite anglican. Subst. Un anglican, une anglicane.
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ANGLICANISME n. m. xixe siècle. Dérivé d’anglican.
Religion chrétienne officielle de l’Angleterre ; Église professant cette religion, séparée de Rome depuis Henri VIII.
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ANGLICISER v. tr. xviiie siècle. Dérivé du latin médiéval anglicus, « des Angles, anglais ».
Rendre conforme aux manières anglaises. Les longues années qu’il a passées à Londres l’ont profondément anglicisé. Pron. Se pénétrer d’influence anglaise. Il s’est anglicisé. Le vocabulaire technique s’est trop anglicisé.
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ANGLICISME n. m. xviie siècle. Emprunté de l’anglais anglicism, dérivé du latin médiéval anglicus, « des Angles, anglais ».
Tournure propre à la langue anglaise. Spécialt. Une telle tournure employée dans une autre langue. Dire que « l’on contrôle un territoire » pour dire que « l’on en est maître » est un anglicisme entré dans la langue. « Réaliser » pour « se rendre compte » est un anglicisme à éviter.
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* ANGLICISTE n. xixe siècle. Dérivé d’anglicisme.
Personne spécialisée dans l’étude de la langue, de la littérature et de la civilisation anglaises.
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* ANGLO- Tiré du radical d’anglais.
Élément de composition signifiant Anglais.
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* ANGLO-ARABE adj. (pl. Anglo-arabes). xixe siècle.
Se dit d’un cheval de selle issu d’un croisement de pur-sang anglais et arabe. Subst. Un anglo-arabe.
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ANGLOMANE adj. xviiie siècle. Composé d’anglo‑ et de l’élément suffixal ‑mane, du grec mania, « folie ».
Qui est atteint d’anglomanie. Subst. Un, une anglomane.
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ANGLOMANIE n. f. xviiie siècle. Composé d’anglo‑ et de l’élément suffixal ‑manie, du grec mania, « folie ».
Mode consistant à admirer et à imiter avec excès tout ce qui vient d’Angleterre.
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* ANGLO-NORMAND, ‑ANDE adj. (pl. Anglo-normands, anglo-normandes). xixe siècle.
Qui réunit des caractères appartenant à l’Angleterre et à la Normandie, ou participe de cette double origine. Un cheval anglo-normand. Le dialecte anglo-normand ou, subst., l’anglo-normand, le dialecte parlé des deux côtés de la Manche après la victoire de Guillaume le Conquérant. géogr. Les îles Anglo-Normandes, groupe d’îles situées au large des côtes de la Normandie qui dépendent de la Couronne britannique. Après le coup d’État du prince Napoléon, Victor Hugo s’exila dans les îles Anglo-Normandes.
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ANGLOPHILE adj. xixe siècle. Composé d’anglo‑ et de l’élément suffixal ‑phile, du grec philos, « ami ».
Qui manifeste de l’anglophilie. Sentiments anglophiles. Subst. Un, une anglophile.
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ANGLOPHILIE n. f. xixe siècle. Dérivé d’anglophile.
Sympathie pour tout ce qui est anglais ou vient d’Angleterre.
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ANGLOPHOBE adj. xixe siècle. Composé d’anglo‑ et de l’élément suffixal ‑phobe, du grec phobos, « effroi ».
Qui manifeste de l’anglophobie. Sentiments anglophobes. Subst. Un, une anglophobe.
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ANGLOPHOBIE n. f. xixe siècle. Composé d’anglo‑ et de ‑phobie, du grec phobos, « effroi ».
Aversion systématique pour ce qui vient d’Angleterre.
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* ANGLOPHONE adj. xxe siècle. Composé d’anglo‑ et de ‑phone, du grec phônê, « voix ; son ; langue ».
Qui parle anglais. Les populations anglophones. Les pays anglophones. L’Afrique anglophone. Subst. Un, une anglophone.
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* ANGLO-SAXON, ‑ONNE adj. (pl. Anglo-saxons, anglo-saxonnes). xviiie siècle.
1. hist. Relatif aux peuples germaniques qui envahirent la Grande-Bretagne aux ve et vie siècles. Subst. Les Anglo-Saxons. L’anglo-saxon, la langue parlée par ces peuples.
2. Qui est propre aux peuples de civilisation britannique. La mentalité anglo-saxonne. Subst. Un Anglo-Saxon, une Anglo-Saxonne.
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ANGOISSANT, ‑ANTE adj. xive siècle. Participe présent d’angoisser.
Qui cause de l’angoisse. Situation angoissante.
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ANGOISSE n. f. xiie siècle, anguisse. Du latin angustia, proprement « resserrement », d’où « défilé », « difficulté, gêne, situation critique ».
1. État émotif caractérisé par une inquiétude extrême et une vive appréhension, souvent accompagné de sensations de gorge serrée, d’oppression respiratoire, de malaise épigastrique. Étreint par l’angoisse. Elle était dans des angoisses mortelles. Une crise d’angoisse peut accompagner divers états pathologiques aigus.
2. phil. Inquiétude métaphysique que l’homme éprouve en méditant sur son existence.
Titre célèbre : Le Concept d’angoisse, de Sœren Kierkegaard (1844).
3. Poire d’angoisse, poire à demi sauvage, dont la saveur acerbe prend à la gorge. Par anal. hist. Ancien instrument de torture en forme de deux demi-poires qu’on écartait progressivement dans la bouche du supplicié de manière à l’empêcher de crier.
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ANGOISSER v. tr. xie siècle. Du latin chrétien angustiare, « mettre dans l’embarras, troubler, inquiéter », puis « oppresser, gêner les fonctions respiratoires ».
Tourmenter par l’angoisse. Cette nouvelle nous a angoissés. Un regard angoissé. Pron. Il s’angoisse à l’idée de rester seul.
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* ANGOLAIS, ‑AISE adj. xixe siècle. Dérivé d’Angola.
Relatif à l’Angola, pays d’Afrique occidentale, et à ses habitants. Les savanes angolaises. Subst. Un Angolais, une Angolaise, personne qui est originaire d’Angola ou qui a la nationalité de ce pays.
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ANGON n. m. xve siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin angon, « pique », du francique *ango, « crochet ».
1. Javelot, demi-pique en usage chez les Francs, dont le fer, semblable à celui d’une lance, était flanqué de deux crocs.
2. Crochet emmanché d’un bâton dont les pêcheurs se servent pour tirer les crustacés d’entre les rochers.
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* ANGOR n. m. (abréviation d’Angor pectoris). xixe siècle. Emprunté du latin angor, ‑oris, dérivé de angere (voir Angine).
pathol. Douleur brutale de la région précordiale, accompagnée d’angoisse (on dit aussi Angine de poitrine).
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ANGORA adj. xviiie siècle. Du toponyme Angora.
Se dit d’une espèce de chèvres caractérisée par son poil long et soyeux, originaire de la région d’Angora, nom ancien d’Ankara. Une chèvre angora. Par anal. Un lapin angora, à poils longs. Un chat angora ou, subst., un angora. De beaux angoras. Par méton. Laine angora, laine très douce fabriquée à partir des poils des chèvres angoras. Subst. De l’angora. Un gilet en angora, voir Mohair.
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* ANGSTRÖM n. m. xxe siècle. Du nom du physicien suédois A. J. Angström.
phys. Unité de longueur valant un dix-milliardième du mètre (symb. Å).
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ANGUILLE n. f. xiie siècle. Emprunté du latin anguilla, « anguille », diminutif de anguis, « serpent ».
Poisson téléostéen qui a la forme d’un serpent et dont le corps est recouvert d’une peau épaisse et glissante. Les anguilles émigrent vers la mer des Sargasses à l’époque de la reproduction. Insaisissable, vif, souple comme une anguille. Anguille de mer, nom donné communément au congre. Anguille électrique, voir Gymnote. cuis. Pâté d’anguilles. Anguille en matelote. Anguille en fricassée.
Expr. fig. Il y a anguille sous roche, il y a dans cette affaire quelque chose que l’on cherche à dissimuler. Écorcher l’anguille par la queue, commencer par où il faudrait finir. Glisser, filer, échapper comme une anguille, trouver moyen d’échapper lorsqu’on va être pris, se dérober, au physique ou au moral.
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ANGULAIRE adj. xive siècle. Emprunté du latin angularis, dérivé de angulus, « angle, coin ».
1. Qui comporte un ou plusieurs angles. Corps, figure angulaire.
2. Qui est situé en angle, dans un angle. archit. Colonne, pilastre angulaire. Pierre angulaire, pierre d’angle assurant la solidité d’un édifice et, fig., élément essentiel. Dans l’Écriture, Jésus-Christ est appelé symboliquement la pierre angulaire de l’Église. La pierre angulaire d’une théorie. – anat. Artère, veine angulaire, qui passe près de l’angle interne de l’œil.
3. Relatif à un angle. opt. Distance angulaire de deux points situés dans l’espace, mesure de l’angle formé à partir de l’œil d’un observateur par les deux visées orientées vers ces deux points. Subst. Un grand-angulaire, voir ce mot. – mécan. Vitesse angulaire, voir Vitesse.
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ANGULEUX, ‑EUSE adj. xvie siècle. Emprunté du latin angulosus, dérivé de angulus, « angle, coin ».
Qui présente des arêtes vives, des parties saillantes. Un visage anguleux, une silhouette anguleuse. Fig. Rude, difficile, sans souplesse. Un caractère anguleux.
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* ANHÉLATION n. f. xvie siècle. Emprunté du latin anhelatio, dérivé de anhelatum, supin de anhelare (voir Anhéler).
Respiration courte, fréquente et oppressée.
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* ANHÉLER v. intr. (se conjugue comme Céder). xiie siècle, aneler. Emprunté du latin anhelare, « être hors d’haleine ».
1. Respirer péniblement, haleter.
2. techn. Vieilli. Dans les verreries, maintenir le feu au degré voulu.
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ANHYDRE adj. xixe siècle. Emprunté du grec anudros, dérivé, avec le préfixe an‑, privatif, de hudôr, « eau ».
chim. Qui ne contient pas d’eau. Sel anhydre.
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* ANHYDRIDE n. m. xixe siècle. Dérivé d’anhydre.
chim. Substance qui, combinée à l’eau, donne un acide. Anhydride carbonique. Anhydride sulfureux.
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* ANHYDRITE n. m. xixe siècle. Dérivé d’anhydre.
minér. Roche formée de sulfate anhydre de calcium.
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ANICROCHE n. f. xvie siècle, hanicroche. Composé de croche, « crochet » (dérivé de croc), et d’ani‑, peut-être issu de l’ancien français ane, « canard ».
Difficulté légère et imprévue. À la moindre anicroche, prévenez-moi. Tout s’est passé sans anicroche.
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ÂNIER, ‑IÈRE n. xiiie siècle. Emprunté du latin asinarius, dérivé de asinus, « âne ».
Personne qui conduit les ânes.
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ANILINE n. f. xixe siècle. Emprunté de l’allemand Anilin, lui-même emprunté, par l’intermédiaire du portugais anil, de l’arabe an-nil, du persan nîl, « indigo ».
chim. Amine phénolique aromatique primaire, découverte dans la distillation de l’indigo, obtenue aujourd’hui par synthèse à partir de la houille. L’aniline sert à la fabrication de nombreux colorants.
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ANIMADVERSION n. f. xiie siècle, d’abord au sens d’« attention de l’esprit ». Emprunté du latin animadversio, « attention, réprimande ».
1. Très vieilli. Marque de blâme et de réprobation ; censure.
2. Litt. Sentiment hostile ; forte antipathie. Encourir l’animadversion d’une personne, d’une famille.
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ANIMAL, ‑ALE adj. et n. (pl. Animaux, ‑ales). xiie siècle. Comme adjectif, emprunté du latin animalis, ‑e, et, comme substantif, du latin animal, ‑alis, dérivés de anima, « principe vital, souffle de vie ».
I. Adj. Qui appartient, qui est propre à l’animal. Espèces animales et espèces végétales. Le règne animal, l’ensemble des animaux. La vie animale. La chaleur animale, que les échanges respiratoires entretiennent chez l’animal à sang chaud. Psychologie animale, étude du comportement des bêtes et de leur activité psychique. Esprits animaux, voir Esprit. Par ext. Qui provient de l’animal. Noir animal, substance obtenue par la calcination des os en vase clos. Loc. vieillie. La gent animale.
II. N. m. 1. Être organisé présentant une sensibilité et une motilité générales ou locales souvent en rapport avec un système nerveux. Les Protozoaires sont des animaux unicellulaires. On appelle Métazoaires les animaux pluricellulaires. Animaux inférieurs, animaux supérieurs. Animaux à sang chaud, animaux à sang froid. Animaux herbivores, frugivores, carnivores. L’homme et le singe sont des animaux omnivores. L’homme est un animal social, un animal qui parle, un animal doué de raison.
2. Bête, être animé ne présentant pas les caractéristiques supérieures de l’espèce humaine. L’empire de l’homme sur les animaux. La zoologie a pour objet l’étude des animaux. Animaux aquatiques, amphibies. Animal ovipare. Un animal sauvage. La loi mosaïque distingue strictement les animaux purs des animaux impurs.
Spécialt. Bête d’une certaine taille, vivant en général en milieu terrestre. Animal sauvage, animal domestique. Animaux de trait, de somme, de boucherie. Un animal de cirque. Les animaux de la ménagerie. La Société protectrice des animaux, ou S.P.A., a été fondée en 1845. Loc. Le roi des animaux, le lion.
3. Personne stupide, grossière ou brutale. C’est un animal, une bête brute ! Employé comme injure. Espèce d’animal ! Atténué, peut marquer une certaine admiration affectueuse tout autant qu’une profonde rancune. Quel animal ! L’animal nous a encore joué un bon tour.
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ANIMALCULE n. m. xvie siècle. Dérivé d’animal.
Animal invisible à l’œil nu.
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ANIMALIER n. m. xviiie siècle. Dérivé d’animal.
bx-arts. Peintre ou sculpteur spécialisé dans la représentation des animaux. Adjt. Un peintre animalier.
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ANIMALISER v. tr. xviiie siècle, au sens 1 ; xixe siècle, au sens 2. Dérivé de l’adjectif animal, sous l’influence de l’anglais to animalize.
1. Vieilli. Transformer en substance animale.
2. Litt. Rabaisser au rang de la bête. La cruauté animalise les hommes.
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ANIMALITÉ n. f. xiie siècle, animaliteiz, « ensemble des facultés qui caractérisent l’être vivant » ; xviiie siècle, au sens actuel. Emprunté du bas latin animalitas, dérivé de animalis (voir Animal).
Ensemble des attributs, des caractères qui sont propres à l’animal.
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ANIMATEUR, ‑TRICE adj. et n. xixe siècle. Dérivé d’animer.
I. Adj. Qui anime, qui donne de la vie.
II. N. 1. Personne qui, par sa vigueur, sa volonté, son esprit d’initiative, anime un groupe, une entreprise. C’est lui l’animateur de l’équipe. L’animateur d’un projet.
2. Personne qui présente et commente un spectacle de music-hall, une émission de radio ou de télévision. Un animateur populaire.
3. cinéma. Spécialiste chargé d’animer les marionnettes ou les images dessinées d’un film.
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ANIMATION n. f. xive siècle. Emprunté du latin animatio, « qualité d’un être animé », d’où, en bas latin, « ardeur, colère ».
1. Vieilli. Action d’animer ; résultat de cette action. L’animation de la matière par le souffle de Dieu.
2. Vivacité, chaleur, entrain que l’on met dans une action, un geste, un mouvement. Il mettra un peu d’animation dans le débat. Discuter avec animation. L’animation d’un orateur à la tribune. L’animation d’un visage, d’un regard.
3. Activité, mouvement dans un lieu, dans un groupe. L’animation des fêtes foraines. L’animation de la foule un jour de marché.
4. cinéma. Film d’animation, film mettant en scène divers personnages tels que poupées ou marionnettes, animaux fabriqués ou même objets, dont les modifications successives donnent, à la projection, l’illusion du mouvement. Cinéma d’animation.
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* ANIMATO adv. xixe siècle. Emprunté de l’italien animato, terme de musique, au sens d’« animé », participe passé substantivé de animare, « animer ».
mus. Avec animation. Indication de nuance de mouvement placée en tête d’un morceau qui doit être joué avec chaleur. Allégro animato.
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ANIMER v. tr. xive siècle. Emprunté du latin animare, « donner la vie », d’où « exciter, rendre vif ».
1. Douer de vie. Selon la fable, Pygmalion anima une statue de femme qu’il avait façonnée. Les êtres animés. Par anal. Le sculpteur anime le marbre. Le romancier anime ses personnages.
2. Douer de mouvement, pousser, mouvoir. Le vent animait les roseaux. La force qui anime un bolide. Un objet animé d’un mouvement circulaire uniforme. cinéma. Dessin animé, film reproduisant une suite de dessins qui, grâce à des modifications successives, donnent, lors de la projection, l’illusion du mouvement et d’une action continue.
3. Rendre plus vif, plus chaleureux, douer d’une sorte de vie. Le soleil anime la nature. Une rue animée. Animer la conversation, la rendre plus vive, plus intéressante. Une discussion, une soirée animée. La colère animait ses regards. La maison s’anime dès le petit matin. Pron. Son œil s’anime quand elle parle. Je vis son visage s’animer à ce récit.
Spécialt. Donner de la force et de la chaleur à un ouvrage de l’esprit, soit par des traits vifs et brillants, soit par la manière vive dont on le lit, dont on le prononce. C’est un récit qu’il faudrait animer. Animez votre style. Pron. Cet acteur s’anime. Son jeu s’anime quand il est applaudi.
4. Encourager, exciter. Animer une équipe. Animer ses troupes. Spécialt. Animer un parti, une association, en être l’élément moteur. Vieilli. Animer à, exciter, pousser à. Animer des soldats au combat. Litt. Irriter, mettre en colère. On a pris plaisir à les animer les uns contre les autres. On lui a fait des rapports qui l’ont fort animé contre vous.
Fig. Inspirer. L’ardeur, le dévouement, la générosité qui l’animent. Ils sont tous animés du même esprit. Il paraît animé des meilleures intentions.
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ANIMISME n. m. xviiie siècle. Dérivé savant du latin anima, « âme ».
Croyance religieuse selon laquelle des principes spirituels conçus sur le modèle de l’âme humaine sont répandus dans l’univers et imprègnent tous les êtres, réels ou mythiques, les phénomènes naturels et certains objets matériels.
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* ANIMISTE adj. xviiie siècle. Dérivé savant du latin anima, « âme ».
Qui se rapporte à l’animisme. Les religions animistes de l’Afrique. Des tribus animistes. Subst. Un, une animiste, adepte de l’animisme.
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ANIMOSITÉ n. f. xive siècle. Emprunté du latin animositas, « courage, ardeur », puis, en bas latin, « irascibilité, violence, animosité ».
1. Sentiment de malveillance qui porte à nuire à autrui. Agir avec animosité, par animosité. Manifester de l’animosité. Il garde une certaine animosité à votre égard. Un regard chargé d’animosité.
2. Vieilli. Chaleur excessive, violence dans un débat, un affrontement. L’avocat a mis de l’animosité dans sa réplique. Dans cette discussion, il y avait de part et d’autre beaucoup trop d’animosité.
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* ANION n. m. xixe siècle. Emprunté du grec aniôn, « ce qui s’élève », participe présent de anienai, « s’élever ».
chim. Ion chargé négativement, par opposition à Cation. Dans une électrolyse, les anions se dirigent vers l’anode.
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ANIS n. m. xiiie siècle. Emprunté du latin anisum, du grec anison.
bot. Nom usuel commun à diverses plantes odoriférantes de la famille des Ombellifères et de celle des Magnoliacées, dont les fruits fournissent l’essence d’anis, employée dans la fabrication de liqueurs. L’anis étoilé, originaire de Chine, est le fruit de la badiane. Faux anis, voir Aneth. Par ext. Graine ou essence d’anis. Un bonbon à l’anis. Par méton. Dragée d’anis. Les anis de Verdun, de Flavigny. Liqueur anisée. Un verre d’anis.
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ANISER v. tr. xvie siècle. Dérivé d’anis.
Parfumer à l’anis. Aniser un gâteau. Une liqueur anisée.
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ANISETTE n. f. xviiie siècle. Dérivé d’anis.
Liqueur parfumée à l’essence d’anis. Un verre d’anisette. Boire de l’anisette.
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* ANISOTROPE adj. xixe siècle. Dérivé d’isotrope avec le préfixe a(n)‑, privatif.
phys. Dont certaines propriétés physiques ne sont pas les mêmes dans toutes les directions de l’espace. Les corps cristallisés sont le plus souvent anisotropes.
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* ANISOTROPIE n. f. xixe siècle. Dérivé d’anisotrope.
phys. Le fait d’être anisotrope. L’anisotropie du graphite.
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ANKYLOSE n. f. xvie siècle, ancyle, ancylosis. Emprunté du grec médical agkulôsis, dérivé de agkulos, « recourbé ».
pathol. Limitation momentanée ou chronique du jeu d’une articulation. Il souffre d’une ankylose du genou.
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ANKYLOSER v. tr. xviiie siècle. Dénominatif d’ankylose.
Affecter d’ankylose. Le voyage m’a ankylosé. Son genou, son coude est ankylosé ou, pron., s’ankylose. Fig. L’esprit s’ankylose dans l’oisiveté.
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ANNAL, ‑ALE (les deux n se prononcent) adj. (pl. Annaux, ‑ales). xiie siècle, au sens de « qui a lieu chaque année ». Emprunté du latin annalis, « qui concerne l’année » ; « qui dure un an ».
Vieilli. droit. Qui ne dure, n’est valable qu’un an. Une procuration annale.
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ANNALES n. f. pl. xve siècle. Emprunté du latin annales (libri), « livres d’annales » (voir Annal).
1. Ouvrage qui contient la relation chronologique, année par année, des évènements qui forment la vie d’un peuple, d’un groupe, d’une société. Les « Annales » de Tacite. Les annales des pontifes, à Rome. Annales politiques, ecclésiastiques, littéraires. Par ext. Titre donné à certaines revues périodiques spécialisées. Annales de géographie. Annales d’histoire sociale.
2. Souvenirs d’évènements notoires, entretenus par une tradition. Ce peuple a conservé dans ses annales le souvenir de ses longues guerres. Les annales du crime. Les annales familiales n’en ont pas gardé trace.
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ANNALISTE n. xvie siècle. Dérivé d’annales.
Personne qui rédige des annales. Les annalistes du Moyen Âge.
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* ANNAMITE adj. xixe siècle. Dérivé du toponyme Annam, tiré du vietnamien An-nam-quôc, proprement « royaume du Sud ».
Relatif à l’Annam, région centrale du Viêt-nam. Un tirailleur annamite. Subst. Un, une Annamite, personne originaire de cette région.
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ANNATE n. f. xve siècle. Emprunté du latin médiéval annata, « redevance d’une année », dérivé de annus, « année ».
Revenu d’une année payé au Saint-Siège par ceux qui obtenaient un bénéfice. Les annates furent supprimées par l’Assemblée nationale le 4 août 1789.
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ANNEAU n. m. xie siècle, anel, au sens 2. Emprunté du bas latin an(n)ellus, altération du latin classique anulus, « bague, anneau ».
1. Cercle fermé en métal, en bois, etc., qui sert à attacher, à soutenir quelque chose. Un anneau de rideau. Les anneaux d’une chaîne. Passer une corde, un ruban dans un anneau. Au pluriel. gymnastique. Agrès composés de deux cercles de métal fixés au bout de deux cordes. Exercice aux anneaux. Suspendre les anneaux au portique. Par méton. Faire des anneaux. Il est très fort aux anneaux.
2. Bijou ayant la forme d’un petit cercle, le plus souvent de métal précieux, que l’on met à un doigt. Anneau d’or. Anneau nuptial ou anneau de mariage. relig. cathol. Anneau épiscopal ou pastoral. Spécialt. L’anneau du pêcheur, sceau personnel du souverain pontife, représentant saint Pierre jetant ses filets, et qu’on brise à sa mort.
3. Ce qui rappelle la forme ronde de l’anneau. L’anneau d’un cadenas. Le serpent déroulait ses anneaux. bot. Collerette qui entoure le pied de certains champignons. – zool. Segment du corps des Arthropodes et des vers annelés. – anat. Ouverture dans les muscles ou les aponévroses permettant le passage d’organes. L’anneau ombilical, l’anneau inguinal. – astron. Les anneaux de Saturne, suite d’anneaux concentriques éclairés par le Soleil, localisés sensiblement dans le plan de l’équateur de cette planète et l’entourant à une certaine distance. – math. Ensemble d’éléments muni d’une structure algébrique particulière. L’ensemble des nombres entiers est un anneau.
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ANNÉE n. f. xiie siècle, anee ; xviie siècle, année. Dérivé d’an.
1. astron. Durée conventionnelle voisine de la période de révolution de la Terre autour du Soleil. Année sidérale, durée de cette révolution mesurée par rapport aux étoiles fixes. Année astrale, voir Astral. Année tropique, intervalle de temps séparant deux équinoxes de printemps successifs. L’année sidérale est un peu plus longue que l’année tropique. Année anomalistique, intervalle de temps séparant deux passages consécutifs de la Terre au périhélie. Année solaire, désigne parfois notre année, par opposition aux périodes de révolution d’autres planètes autour du Soleil appelées aussi années. L’année de Saturne est d’environ trente années solaires. Spécialt. Année de lumière, ou année-lumière, distance parcourue par la lumière en une année, souvent utilisée comme unité pour évaluer les distances astronomiques (symb. al). La galaxie d’Andromède se trouve à deux millions d’années de lumière ou d’années-lumière du Soleil.
2. Période de douze mois dont le point de départ varie selon le calendrier adopté. Année julienne, déterminée par le calendrier de Jules César. Année grégorienne, année julienne réformée par le pape Grégoire XIII en 1582, généralement adoptée de nos jours. L’année grégorienne commence actuellement douze jours avant l’année julienne. Année républicaine, en usage sous la Ire République française. Instituée par la Convention le 24 novembre 1793, l’année républicaine eut pour point de départ l’équinoxe d’automne de l’année précédente (22 septembre 1792).
3. Dans nos calendriers, année civile ou, ellipt., année, période de douze mois allant du 1er janvier au 31 décembre. Année bissextile, année qui contient trois cent soixante-six jours, tandis que les années communes n’en comptent que trois cent soixante-cinq. Dans les années bissextiles, le mois de février a vingt-neuf jours. Le début, la fin de l’année. L’année passée. L’année précédente. L’année dernière. C’était l’année du traité de Versailles. Cela s’est produit l’année de son mariage. Le cours des années. Une année fertile, sèche, pluvieuse. Une année de disette. L’année a été bonne. Bonne année ! souhait que l’on exprime au nouvel an. D’année en année. D’une année à l’autre.
4. Période de douze mois, à partir d’une date occasionnelle. L’année de deuil terminée, il s’était remarié. Quatre années de captivité. Année sabbatique, pendant laquelle la loi mosaïque prescrit de laisser, tous les sept ans, la terre se reposer et, par anal., congé d’une année accordé tous les sept ans, dans certains pays, aux professeurs, aux chercheurs, etc. Année sainte, jubilé proclamé par le pape, en général tous les vingt-cinq ans. Année liturgique, qui commence le premier dimanche de l’avent. Années de probation, temps pendant lequel on s’assure de la vocation d’un religieux ou d’une religieuse. Spécialt. Chaque période de douze mois, comptée depuis la naissance d’une personne. Demain, il entrera dans sa treizième année, il aura douze ans révolus. Au pluriel. Les divers âges de la vie. Les jeunes années. Les vertes années. Les années d’apprentissage. Par exag. Temps plus ou moins long. Voilà des années que je ne vous ai vu.
5. Cycle annuel d’activités. Ce professeur a trente-cinq années de service. Année scolaire, qui va de la rentrée des classes au début des grandes vacances. Il est en troisième année de médecine. Année théâtrale, judiciaire. Payer une année de loyer. Faire ses règlements de fin d’année. Par méton. Somme d’argent qu’on doit recevoir ou payer au terme de douze mois. Il a reçu, sous forme d’indemnité, deux années de salaire. Il a payé d’avance une année de pension.
6. Recueil périodique rendant compte des faits notables de l’année écoulée dans un domaine particulier. L’année littéraire, musicale, archéologique.
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ANNELÉ, ‑ÉE adj. xvie siècle. Participe passé d’anneler.
Disposé en forme d’anneaux. Chevelure annelée. archit. Colonne annelée, dont le fût est orné de bandes circulaires en saillie. – sc. nat. Qui a un ou plusieurs anneaux. Pédicule annelé. Le corps du scolopendre est annelé.
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ANNELER v. tr. (se conjugue comme Amonceler ). xive siècle. Dérivé d’annel, forme ancienne d’anneau.
1. Rare. Disposer en anneaux ou en boucles. Anneler les cheveux, la chevelure.
2. Passer un anneau dans le groin de certains animaux pour les empêcher de fouir la terre (on dit aussi Boucler). Anneler un porc.
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ANNELET n. m. xiie siècle. Diminutif d’annel, forme ancienne d’anneau.
1. Petit anneau.
2. Spécialt. archit. Moulure circulaire d’une colonne, petit listel ou filet qui entoure un chapiteau dorique (on dit aussi Armille). – hérald. Meuble en forme d’anneau.
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ANNÉLIDES n. m. pl. xixe siècle. Dérivé savant d’anneau.
zool. Embranchement de vers caractérisés par une segmentation extérieure ou intérieure. Les sangsues appartiennent à l’embranchement des Annélides. Au sing. Le lombric est un annélide.
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ANNELURE n. f. xviie siècle. Dérivé d’anneler.
Rare. Disposition de la chevelure en boucles ou en anneaux.
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ANNEXE adj. et n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin annexus, participe passé de annectere, « attacher à ».
I. Adj. Qui se rattache à une chose principale ou qui en dépend. Bâtiment annexe. Mairie annexe. Les pièces annexes du dossier. Par ext. Qui est d’une importance secondaire ; accessoire. Une question annexe.
II. N. f. 1. Ce qui sert de complément à un élément principal. Cette chapelle est une annexe de l’église paroissiale. On m’a logé dans l’annexe de l’hôtel. Il est affecté à l’annexe du lycée. anat. Les paupières, les cils sont des annexes de l’œil. Le cerveau et ses annexes. Les annexes embryonnaires.
2. Pièce complémentaire jointe à un ouvrage, un dossier, une loi. Les annexes d’un traité, d’un contrat. Les annexes d’un rapport.
Loc. adv. En annexe, en complément d’un texte principal. En annexe à sa déclaration, on trouve la déposition du témoin. La bibliographie est en annexe.
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ANNEXER v. tr. xiiie siècle. Dérivé d’annexe.
1. Joindre, ajouter à un objet principal un élément qui en dépend. Annexer une pièce à un dossier. Annexer au procès-verbal d’une réunion la liste des présents.
Loc. adj. Ci-annexé, ci-joint. (Locution invariable quand elle précède le nom auquel elle se rapporte, variable quand elle le suit.) Ci-annexé la copie des pièces demandées. Je vous envoie la lettre de votre correspondant ci-annexée.
2. En parlant d’un État. Faire passer sous sa souveraineté. Annexer une province. L’Autriche annexa la Bosnie-Herzégovine. S’annexer de nouveaux territoires. Fig. L’histoire a annexé à son domaine plusieurs disciplines. Il s’est annexé de nouveaux terrains de recherche.
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ANNEXION n. f. xive siècle. Dérivé d’annexer.
Action d’annexer ; résultat de cette action. L’annexion d’un pays par un autre. L’annexion de la Savoie à la France. L’annexion d’un champ à une propriété. Par méton. Ce qui est annexé. Étendre les lois du pays à ses annexions, aux territoires annexés.
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ANNIHILATION n. f. xive siècle. Emprunté du bas latin annihilatio, dérivé de annihilatum, supin de annihilare (voir Annihiler).
Action d’annihiler ; résultat de cette action. L’annihilation de toutes ses facultés. phys. Interaction entre une particule et son antiparticule entraînant leur disparition et une libération d’énergie.
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ANNIHILER v. tr. xive siècle. Emprunté du bas latin annihilare, dérivé de nihil, « rien ».
Réduire à rien ; rendre totalement inefficace. Annihiler les efforts de quelqu’un. Par cet amendement, toute la réforme se trouve annihilée.
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ANNIVERSAIRE adj. et n. m. xiie siècle. Emprunté du latin anniversarius, « qui revient chaque année ».
1. Adj. Qui rappelle le souvenir d’un évènement survenu une ou plusieurs années auparavant à pareille date. Date anniversaire. Fête anniversaire.
2. N. m. Jour anniversaire. C’est aujourd’hui l’anniversaire de sa naissance, de son mariage. Nous fêtons, nous célébrons aujourd’hui l’anniversaire de cette victoire.
Spécialt. Service anniversaire, ou service d’anniversaire, office religieux en mémoire d’un défunt.
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ANNONCE n. f. xve siècle, anunce. Déverbal d’annoncer.
1. Action d’annoncer ; résultat de cette action ; avis. Les annonces du garde champêtre, précédées et suivies d’un roulement de tambour. L’annonce de sa venue a été bien accueillie. Faire l’annonce d’un mariage, d’une naissance. Faire une annonce à la messe. À l’annonce de cet évènement, en l’apprenant.
Titre célèbre : L’Annonce faite à Marie, pièce de Paul Claudel (1912).
2. Écrit contenant un avis. Publier une annonce de deuil. Faire connaître par voie d’annonce. Annonces publicitaires, annonces commerciales. Mettre, insérer une annonce dans les journaux. Répondre à une annonce immobilière. Petites annonces, textes brefs, regroupés dans un journal, par lesquels on propose ou on demande des objets, des services, des emplois. J’ai lu cette offre dans la rubrique des petites annonces, dans les petites annonces. droit. Annonce légale, annonce judiciaire, publication officielle, dans la presse, d’un acte judiciaire ou administratif. Toute vente aux enchères doit faire l’objet d’une annonce légale. – jeux de cartes. Déclaration indiquant le contrat qu’on se propose de remplir. Une annonce à cœur.
3. Signe avant-coureur, présage. Les cigognes sont déjà parties ; on y voit l’annonce d’un hiver rude.
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ANNONCER v. tr. (se conjugue comme Avancer). xie siècle, anuncier. Du latin annuntiare, dérivé de nuntiare, « faire savoir ».
1. Faire connaître. Je vous annonce une bonne nouvelle, une mauvaise nouvelle. Il n’annonce jamais que des choses désagréables. Un haut-parleur annonçait l’arrivée du train. Il est venu nous annoncer que son frère allait se marier. Il nous annonça que la paix venait d’être signée. Les journaux annonçaient une nouvelle éruption du Vésuve.
Spécialt. Faire connaître à haute voix le nom d’un visiteur. Qui dois-je annoncer ? Je vous prie de m’annoncer. Pron. S’annoncer à l’huissier.
relig. chrétienne. Annoncer la parole de Dieu, annoncer l’Évangile, prêcher la foi chrétienne. – jeux de cartes. Faire une annonce. Vous avez annoncé deux piques.
2. Faire connaître d’avance comme certain ; faire pressentir, présager. Les astronomes ont annoncé le retour de cette comète. Le baromètre annonce le beau temps. Les hirondelles annoncent le printemps. Tout semblait annoncer le succès de leur entreprise. Cela ne nous annonce rien de bon. Pron. La journée s’annonçait belle. Son génie s’annonça de bonne heure. Cette affaire s’annonçait bien, elle se présentait sous un aspect favorable.
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ANNONCEUR n. m. xiie siècle, au sens général de « celui qui annonce ». Dérivé d’annoncer.
1. Anciennt. Comédien qui venait à la fin du spectacle annoncer les pièces qu’on devait jouer le lendemain.
2. Personne ou organisme qui fait passer une annonce publicitaire dans un journal, à la radio, à la télévision.
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* ANNONCIATEUR, ‑TRICE adj. et n. xve siècle. Emprunté du latin chrétien annuntiator, dérivé de annuntiatum, supin de annuntiare (voir Annoncer).
1. Adj. Qui annonce, qui prédit. Des nuages annonciateurs d’orage. L’ange annonciateur du Jugement dernier. Signe annonciateur.
2. N. m. Appareil avertisseur utilisé dans les chemins de fer et les télécommunications.
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* ANNONCIATION n. f. xiie siècle. Emprunté du latin chrétien annuntiatio, dérivé de annuntiatum, supin de annuntiare (voir Annoncer).
1. relig. chrétienne. Message apporté par l’ange Gabriel à la Vierge Marie avant la conception du Christ. Par ext. Fête par laquelle, le 25 mars, l’Église commémore cet évènement.
2. bx-arts. Œuvre représentant cette scène. « L’Annonciation » de Fra Angelico. L’Annonciation est sculptée sur la façade de plusieurs cathédrales.
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* ANNONCIER, ‑IÈRE n. xixe siècle. Dérivé d’annonce.
Personne qui, dans une entreprise de publicité ou dans un journal, rédige les annonces ou les dispose typographiquement.
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ANNOTATEUR, ‑TRICE n. xviiie siècle. Dérivé d’annoter.
Personne qui annote un texte.
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ANNOTATION n. f. xive siècle. Emprunté du latin annotatio, dérivé de annotare, « noter ; annoter ».
Action d’annoter ; résultat de cette action. L’annotation de ce texte lui a été confiée. Cet exemplaire contient des annotations manuscrites de l’auteur.
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ANNOTER v. tr. xve siècle, comme terme de droit, au sens d’« inventorier (des biens saisis) ». Emprunté du latin annotare, « noter ; annoter ».
Accompagner un texte de notes, de remarques, de commentaires. Montaigne annotait sans cesse les premières éditions des « Essais ».
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ANNUAIRE n. m. xviiie siècle, au sens de « calendrier républicain » ; xixe siècle, au sens actuel. Dérivé savant du latin annuus, « annuel, qui revient chaque année ».
Publication mise à jour chaque année et donnant des renseignements dans un domaine déterminé. L’annuaire de l’Institut de France. La « Connaissance des temps » est un des plus anciens annuaires astronomiques. Consulter l’annuaire du téléphone. L’annuaire des marées.
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* ANNUALITÉ n. f. xviiie siècle. Dérivé d’annuel, d’après le bas latin annualis.
Caractère de ce qui est annuel. Annualité de l’impôt. Annualité du budget, principe constitutionnel prévoyant la mise en application annuelle de la loi de finances.
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ANNUEL, ‑ELLE adj. xie siècle. Emprunté du bas latin annualis, dérivé de annus, « année ».
1. Qui dure un an. La révolution annuelle de la Terre autour du Soleil. À Rome le consulat était annuel. Magistrature annuelle. bot. Plante annuelle, qui naît, donne son fruit et meurt au cours d’une même année. Les plantes sont dites annuelles, bisannuelles ou vivaces.
2. Qui revient tous les ans. Fête annuelle. Le vote du budget est annuel. Rente, redevance annuelle.
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ANNUELLEMENT adv. xiiie siècle. Dérivé d’annuel.
Par an, chaque année. Une fête qui se célèbre annuellement. On lui verse annuellement une rente importante.
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ANNUITÉ n. f. xive siècle, au sens 1 ; xixe siècle, au sens 2. Emprunté du latin médiéval annuitas, dérivé de annuus (voir Annuaire).
1. Somme à payer ou à recevoir chaque année. Vous rembourserez ce capital en vingt annuités.
2. Dans l’avancement, les promotions, les retraites, unité de compte équivalant à une année de service.
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* ANNULABILITÉ n. f. xixe siècle. Dérivé d’annulable.
droit. Caractère d’un acte entaché d’un vice de forme ou de fond de nature à entraîner son annulation.
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* ANNULABLE adj. xixe siècle. Dérivé d’annuler.
Qui peut être annulé. Cet arrêté est-il annulable ?
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ANNULAIRE adj. et n. m. xvie siècle. Au sens 1, emprunté du latin an(n)ularius, « dont on se sert pour fabriquer des anneaux ». Au sens 2, emprunté du bas latin anularis, « propre à l’anneau ».
1. Adj. Qui a la forme d’un anneau. Les coraux forment des atolls annulaires. astron. Éclipse annulaire, éclipse au cours de laquelle, le diamètre apparent de la Lune étant moindre que celui du Soleil, une portion du disque solaire reste visible sous forme d’un anneau lumineux.
2. N. m. Doigt auquel, traditionnellement, on porte un anneau. L’annulaire est le quatrième doigt de la main en partant du pouce.
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ANNULATION n. f. xive siècle. Dérivé d’annuler.
droit. Anéantissement rétroactif d’un acte, par décision juridictionnelle ou administrative, pour inobservation de certaines conditions. Annulation d’un mariage. Annulation d’un contrat. Par ext. Action d’annuler ; abrogation, résiliation. Annulation d’un marché, d’une commande.
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ANNULER v. tr. xiiie siècle. Emprunté du latin chrétien annulare, « mépriser, considérer comme nul », puis « rendre nul, casser ».
droit. Déclarer nul ou sans effet ; infirmer. Annuler un ordre, un testament. Leur mariage a été annulé en cour de Rome. Annuler une élection. Pron. Ces deux forces s’annulent.
Par ext. Résilier, rendre nul ; décommander. Annuler une commande. Annuler une dette. Annuler un voyage, un rendez-vous.
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ANOBLIR v. tr. xive siècle. Dérivé de noble.
Conférer à une personne ou à une famille titres, droits et prérogatives de la noblesse. La cérémonie de l’adoubement anoblissait l’homme de guerre du haut Moyen Âge. Le roi l’avait anobli. Autrefois, certaines charges anoblissaient leurs titulaires. Expr. vieillie. Le ventre anoblit, adage des régions où la noblesse se transmettait par les femmes comme par les hommes.
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ANOBLISSEMENT n. m. xive siècle. Dérivé du radical du participe présent d’anoblir.
Action d’anoblir ; résultat de cette action. Lettres d’anoblissement. L’anoblissement entraînait l’octroi de certains privilèges.
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ANODE n. f. xixe siècle. Emprunté de l’anglais anode, du grec anodos, « chemin d’accès à une hauteur ».
phys. Électrode positive. À l’anode s’oppose la cathode.
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ANODIN, ‑INE adj. xvie siècle, au sens 1 ; xixe siècle, au sens 2. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin, du grec médical anôdunon, dérivé, avec le préfixe an‑, privatif, de odunê, « douleur ».
1. méd. Vieilli. Qui calme la douleur sans guérir. Un remède anodin ou, subst., un anodin.
2. Sans danger, insignifiant, sans importance, sans caractère affirmé. Une blessure anodine. Des propos anodins. Un personnage anodin.
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* ANODIQUE adj. xxe siècle. Dérivé d’anode.
Relatif à l’anode. Lumière anodique.
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* ANODONTE adj. et n. m. xixe siècle. Emprunté du grec anodous, anodontos, dérivé, avec le préfixe an‑, privatif, de odous, odontos, « dent ».
zool. 1. Adj. Dépourvu de dents. Maxillaire anodonte. Animaux anodontes.
2. N. m. Mollusque bivalve d’eau douce dont les valves ont une charnière dépourvue de dents.
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ANOMAL, ‑ALE adj. (pl. Anomaux, ‑ales). xiie siècle. Emprunté du bas latin anomalus, terme de grammaire, du grec anômalos, dérivé, avec le préfixe an‑, privatif, de omalos, « uni, égal, pareil ».
Qui s’écarte du type habituel ou de la norme. Un comportement anomal. Une conduite anomale.
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ANOMALIE n. f. xvie siècle, comme terme de grammaire. Emprunté du latin anomalia, terme de grammaire, lui-même emprunté du grec anômalia, dérivé de anômalos (voir Anomal).
État de ce qui est anomal. Les anomalies de la conjugaison du verbe être. Les anomalies de la procédure constituent un vice de forme. Présenter des anomalies. L’albinisme est une anomalie congénitale. Avoir quatre feuilles représente, pour le trèfle, une anomalie. astron. Irrégularité des mouvements planétaires, c’est-à-dire écart du mouvement d’un astre autour d’un autre par rapport à un mouvement circulaire et uniforme.
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ANOMALISTIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé du radical d’anomalie.
astron. Qui caractérise l’anomalie. Révolution anomalistique d’une planète ou d’un satellite.
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* ANOMIE n. f. xixe siècle. Emprunté du grec anomia, dérivé, avec le préfixe a‑, privatif, de nomos, « loi ».
État de ce qui est sans organisation naturelle ou légale.
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ÂNON n. m. xiie siècle. Diminutif d’âne.
Petit de l’âne et de l’ânesse.
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* ANONE n. f. xvie siècle, anon. Emprunté, par l’intermédiaire de l’espagnol anond, de même sens, de l’arawak, langue indienne des Caraïbes.
bot. Petit arbre des pays tropicaux ; fruit de cet arbre.
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ÂNONNEMENT n. m. xviie siècle. Dérivé d’ânonner.
Action d’ânonner ; suite de paroles ânonnées.
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ÂNONNER v. tr. xviie siècle. Dérivé d’ânon pris au sens figuré de « écolier ignorant ».
Lire ou réciter en se reprenant ou en hésitant. Ânonner sa leçon. Par anal. Ânonner une partition, la déchiffrer péniblement. Absolt. Ânonner en récitant un poème. Lire un texte en ânonnant.
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ANONYMAT n. m. xixe siècle. Dérivé d’anonyme.
État d’une personne ou d’une chose qui reste anonyme. Agir sous le couvert, sous le voile de l’anonymat. Garder l’anonymat. Percer l’anonymat. Sortir de l’anonymat.
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ANONYME adj. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin, du grec anônumos, dérivé, avec le préfixe an‑, privatif, de onoma, « nom ».
1. Dont on ignore le nom ou qui n’a pas de nom. Le donateur a tenu à rester anonyme. L’auteur anonyme de la « Chanson de Roland ». Un maître anonyme de la statuaire médiévale. Un dénonciateur anonyme. Subst. L’œuvre d’un anonyme du xie siècle. Le catalogue des auteurs et des anonymes d’une bibliothèque.
Par ext. Une montagne, un ruisseau anonyme, qui n’a pas reçu de nom.
2. Dont l’auteur ne s’est pas fait connaître. Les tableaux anonymes des maîtres anciens. Un coup de téléphone anonyme. Une lettre anonyme. Un pamphlet anonyme.
3. Qui ne se distingue en rien du commun ; impersonnel, banal. Un visage anonyme. Un style anonyme. Des banlieues grises et anonymes. Subst. Un, une anonyme, une personne qui se confond parmi ses semblables.
Par méton. La foule anonyme.
4. finances. Société anonyme, société par actions qui ne porte le nom d’aucun de ses associés.
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* ANONYMEMENT adv. xviiie siècle. Dérivé d’anonyme.
De façon anonyme.
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* ANOPHÈLE n. m. xixe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin scientifique moderne, du grec anôphelês, « nuisible ».
entom. Moustique dont la piqûre transmet le paludisme.
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* ANORAK n. m. xxe siècle. Emprunté de l’inuit (langue des Esquimaux) annoraaq.
Veste imperméable à capuchon.
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ANORDIR v. intr. xviiie siècle. Dérivé de nord.
marine. En parlant du vent. Tourner au nord (on dit plus couramment Nordir).
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* ANOREXIE n. f. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin médiéval, du grec anorexia, dérivé, avec le préfixe an‑ privatif, de orexis, « désir (de nourriture) ».
pathol. Absence chronique d’appétit.
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* ANOREXIQUE adj. xxe siècle. Dérivé d’anorexie.
pathol. Relatif à l’anorexie ; atteint d’anorexie. Troubles anorexiques. Une jeune fille anorexique. Subst. Un, une anorexique.
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ANORMAL, ‑ALE adj. (pl. Anormaux, ‑ales). xiiie siècle. Emprunté du latin médiéval anormalis, dérivé, avec le préfixe a‑, privatif, de norma, « règle », d’où « règle de conduite », sous l’influence probable de anomalus (voir Anomal).
Qui s’écarte de la norme, de la généralité ; insolite. Une température anormale pour la saison. Cette maladie évolue de façon anormale. Une absence anormale. Un phénomène anormal s’est produit. Une gesticulation, des paroles anormales. Un individu anormal. Subst. Un anormal, une anormale, une personne dont le comportement indique un déséquilibre.
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* ANORMALEMENT adv. xixe siècle. Dérivé d’anormal.
D’une manière anormale. Le niveau de la rivière est anormalement bas.
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* ANOSMIE n. f. xixe siècle. Dérivé du grec anosmos, dérivé, avec le préfixe an‑ privatif, de osmê, « odeur ».
Diminution ou abolition de l’odorat. Le coryza entraîne souvent l’anosmie.
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* ANOURE adj. et n. m. xixe siècle. Dérivé savant du grec oura, « queue d’animaux », avec le préfixe privatif.
1. Adj. Qui n’a pas de queue. Un chien, un chat anoure.
2. N. m. pl. Sous-classe d’Amphibiens qui, à l’état adulte, n’ont plus de queue. Au sing. La grenouille est un anoure.
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* ANOXÉMIE n. f. xixe siècle. Composé du préfixe an‑, privatif, du radical d’oxygène, et de l’élément suffixal ‑émie, tiré du grec haima, « sang ».
pathol. État caractérisé par l’insuffisance de la quantité d’oxygène contenue dans le sang.
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* ANOXIE n. f. xxe siècle. Dérivé du radical d’oxygène, avec le préfixe an‑, privatif.
pathol. État caractérisé par l’insuffisance de la quantité d’oxygène contenue dans les tissus, dans les cellules.
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ANSE n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin ansa, « poignée ».
1. Partie saillante et courbée qui permet de saisir un récipient, un ustensile. L’anse d’une cruche, d’une tasse, d’un seau, d’un arrosoir, d’un panier. Tenir une marmite par les deux anses. Expr. fig. Faire danser l’anse du panier, se dit d’une cuisinière qui majore indûment à son bénéfice le prix des achats dont elle est chargée pour le ménage.
2. Par anal. Objet arrondi en forme d’arc. L’anse d’un cadenas. archit. Arc en anse de panier, arc surbaissé en demi-ovale. – anat. Portion d’organe allongé qui décrit une courbe. Anse intestinale, anse artérielle. Anse nerveuse.
3. géogr. Baie assez ouverte s’enfonçant peu dans les terres. Nous pourrons mouiller dans cette anse.
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ANSÉ, ‑ÉE adj. xviie siècle. Dérivé d’anse.
Pourvu d’une anse ; qui a la forme d’une anse. La croix ansée des anciens Égyptiens, en forme de T surmonté d’une anse, symbole de la vie, et appelée aussi Croix de vie.
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* ANSÉRIFORMES n. m. pl. xxe siècle. Composé du radical du latin anser, ‑eris, « oie », et de forme.
zool. Ordre d’oiseaux palmipèdes au bec muni de lamelles. Les canards et les oies font partie des Ansériformes. Au sing. Le cygne est un ansériforme.
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* ANSÉRINE n. f. xviiie siècle. Dérivé savant du latin anser, ‑eris, « oie ».
bot. Nom donné à certaines plantes dont la feuille évoque une patte d’oie. Les chénopodes sont aussi appelés ansérines. Adjt. La potentille ansérine.
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ANSPECT (c se prononce, t ne se prononce pas) n. m. xviie siècle. Emprunté du néerlandais moderne handspecke, proprement « bâton que l’on tient dans la main ».
Levier permettant de déplacer des fardeaux et qui servait autrefois à manœuvrer les canons de marine.
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* ANTAGONIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’antagonisme.
Qui est en opposition. Intérêts antagoniques. Forces antagoniques. Un principe antagonique.
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ANTAGONISME n. m. xviiie siècle. Emprunté du grec antagônisma, dérivé de antagônistês (voir Antagoniste).
1. physiol. Action de deux muscles, de deux organes, de deux substances agissant en sens contraire. L’antagonisme du biceps et du triceps dans le bras.
2. État de lutte, de rivalité ou d’opposition entre deux forces, deux principes. L’antagonisme de ces partis a troublé la paix publique. Antagonisme d’opinions, de vues, de systèmes. Par ext. L’antagonisme de deux personnalités.
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ANTAGONISTE adj. et n. xvie siècle. Emprunté du grec antagônistês, composé de anta, « face à face, contre », et agôn, « lutte ».
1. Adj. Qui est opposé, qui agit en sens contraire. Force antagoniste. Muscles antagonistes, par opposition à Muscles congénères. Subst. Les muscles fléchisseurs sont les antagonistes des extenseurs.
2. N. Adversaire ; celui ou celle contre qui on lutte. C’est pour vous un dangereux antagoniste.
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* ANTALGIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé d’algie avec le préfixe ant(i)‑.
méd. Qui calme la douleur.
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ANTAN n. m. xiie siècle. Du latin populaire *ant(e)anu, issu de la locution adverbiale ante annum, « il y a un an ».
Litt. L’an passé et, par ext., autrefois. Employé surtout dans la locution adverbiale D’antan, d’autrefois. Les neiges d’antan. Les modes d’antan.
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ANTANACLASE n. f. xviiie siècle. Composé à l’aide du grec anti‑, « qui est en face ; opposé, contraire », et anaklasis, « action de se briser en se courbant ; répercussion du son ».
rhétor. Figure de style qui consiste à répéter, dans une phrase ou dans un dialogue, un mot pris dans deux sens différents. « Il chante quand cela lui chante » présente une antanaclase.
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* ANTAPEX n. m. xixe siècle. Dérivé d’apex avec le préfixe ant(i)‑.
astron. Point de la voûte céleste diamétralement opposé à l’apex.
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ANTARCTIQUE adj. xive siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec antarktikos, composé de anti‑, « à l’opposé », et arktikos, dérivé de arktos, « Grande ou Petite Ourse ».
De l’extrême sud de la Terre, austral. Continent antarctique. Les mers antarctiques. Cercle polaire antarctique. Faune, flore antarctique. Une expédition antarctique. Subst. L’Antarctique, le continent antarctique.
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ANTE n. f. xvie siècle. Emprunté du latin anta (surtout au pluriel, antae, ‑arum).
archit. Anciennt. Pilastre quadrangulaire placé soit aux angles d’un édifice, soit aux extrémités des murs. Auj. Pilier carré saillant sur la face d’un mur.
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* ANTÉ- Emprunté du latin ante, « avant ».
Préfixe signifiant Avant. Voir Anti‑.
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ANTÉCÉDENT, ‑ENTE adj. et n. xive siècle. Emprunté du latin antecedens, participe présent de antecedere, « précéder ».
I. Adj. Qui précède dans l’ordre du temps ; antérieur. Actes antécédents. Procédure antécédente.
II. N. m. 1. Chacun des faits et des actes appartenant au passé d’une personne et dont l’influence s’exerce sur sa vie présente. Surtout au pluriel. Les antécédents d’un accusé. De bons, de fâcheux antécédents. Ses antécédents permettent de mieux comprendre sa conduite.
2. gramm. Terme (nom, pronom ou proposition) représenté par le pronom relatif dans la proposition qu’il introduit. Dans « la pomme que je mange », « la pomme » est l’antécédent du pronom relatif « que ».
3. logique. Première partie d’un argument dont on tire directement une conséquence. Je vous accorde l’antécédent mais je nie la conséquence que vous en tirez.
4. math. Antécédent d’un élément, élément d’un premier ensemble qui est associé par une application à un élément d’un second ensemble.
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ANTÉCHRIST (ch se prononce k) n. m. xie siècle. Emprunté du latin chrétien antechristus, réfection d’après ante, « devant, avant », de antichristus, du grec chrétien antikhristos.
relig. Personnage qui doit se manifester vers la fin des temps comme l’adversaire suprême du Christ et de Dieu. Le temps de la venue de l’Antéchrist est incertain. On a voulu voir l’Antéchrist dans plusieurs conquérants ou tyrans. Par ext. Fauteur d’hérésie qui ne reconnaît pas Jésus-Christ en tant que Fils de Dieu et Sauveur. Il est dit dans l’Écriture que, dès le temps des apôtres, il y avait plusieurs antéchrists. (On dit aussi Antichrist.)
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ANTÉDILUVIEN, ‑IENNE adj. xviiie siècle. Emprunté de l’anglais antediluvian, formé à l’aide du latin ante, « avant », et diluvium, « déluge ».
Antérieur au Déluge. Animal antédiluvien. Fig. Très ancien, suranné. Un outil antédiluvien. Des coutumes antédiluviennes.
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ANTÉFIXE n. f. xixe siècle. Emprunté du latin antefixum.
archit. Ornement masquant l’extrémité d’une file de tuiles creuses. Des antéfixes décorées de feuilles d’acanthe.
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ANTENNE n. f. xiiie siècle, antaine, au sens 1 ; xviiie siècle, antenne, au sens 2. Emprunté du latin antenna, altération de antemna, « vergue ».
1. marine. Vergue qui s’attache obliquement au mât pour soutenir une voile latine ou triangulaire.
2. zool. Organe sensoriel allongé, mobile, situé sur le devant de la tête des Insectes et des Crustacés. Les crabes ont deux paires d’antennes.
3. Partie d’un appareil radioélectrique destiné à émettre ou à recevoir les ondes électromagnétiques. Antenne d’émission, de réception. Des toits hérissés d’antennes de télévision. Une antenne parabolique. Par méton. L’ensemble de l’installation permettant une émission de radiodiffusion ou de télévision. Expr. L’antenne est à vous, c’est à vous de parler. Être sur l’antenne, à l’antenne, en cours d’émission. Passer à l’antenne. Prendre, rendre l’antenne. Avoir, garder l’antenne. Diffuser sur les antennes nationales. Temps d’antenne.
4. Petite unité détachée d’un groupe, d’un organisme, d’un service principal. Installer une antenne chirurgicale aux abords de l’autoroute. L’entreprise a des antennes en province.
5. Expr. fig. et fam. Avoir des antennes, posséder des moyens particuliers d’information ou être pourvu de qualités intuitives. Il a des antennes dans toutes les grandes capitales. Elle semblait avoir des antennes pour deviner nos secrets.
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ANTÉPÉNULTIÈME adj. xvie siècle. Emprunté du latin antepaenultimus, composé de ante, « avant, devant », et paenultimus, « avant-dernier ».
Qui précède immédiatement l’avant-dernier (ou pénultième). La syllabe antépénultième d’un mot ou, subst., l’antépénultième.
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* ANTÉPOSER v. tr. xvie siècle, au sens de « préférer ». xxe siècle, au sens actuel. Composé d’anté‑ et de poser.
linguist. Placer un élément avant un autre avec lequel il est en relation syntaxique. Le participe passé d’un verbe conjugué avec l’auxiliaire avoir s’accorde avec le complément d’objet direct quand celui-ci est antéposé. Surtout au participe passé. Un adjectif antéposé.
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* ANTÉPOSITION n. f. xixe siècle. Composé d’anté‑ et de position.
linguist. Le fait pour un mot ou un groupe de mots d’être placé avant un autre avec lequel il a un lien syntaxique. Dans la phrase « Pierre le Grand était un homme grand mais aussi un grand homme », l’antéposition de l’adjectif « grand » change le sens du groupe nominal.
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ANTÉRIEUR, ‑EURE adj. xve siècle. Emprunté du latin anterior, proprement « plus (en) avant », comparatif de ante, « avant ».
1. Qui précède dans le temps. Une époque antérieure. Un fait antérieur. Les découvertes antérieures. Ce contrat est antérieur à l’autre. gramm. Passé antérieur, temps de la conjugaison qui exprime l’antériorité d’une action par rapport à une autre, elle-même passée. Dans la phrase « quand j’eus fait cela, je partis », « j’eus fait » marque une action antérieure à l’action de partir. Futur antérieur, temps de la conjugaison qui exprime l’antériorité d’une action future par rapport à une autre action future : « Quand j’aurai fait cela, je partirai. »
2. Qui est situé en avant dans l’espace. Le bord antérieur de la clavicule. La partie antérieure du navire. Les membres antérieurs. Les pattes antérieures.
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ANTÉRIEUREMENT adv. xviie siècle. Dérivé d’antérieur.
À une époque antérieure, à un moment antérieur. J’ignore ce qui s’est passé antérieurement. Ma demande a été faite antérieurement à la vôtre.
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ANTÉRIORITÉ n. f. xvie siècle. Dérivé savant d’antérieur.
Caractère de ce qui est antérieur dans le temps. L’antériorité d’une découverte, d’un brevet par rapport à d’autres. Antériorité de date. Antériorité de droit, de titre. Par anal. Antériorité dans l’espace.
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ANTHÉMIS (s se prononce) n. f. xviie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec anthemis, « camomille », dérivé de anthos, « fleur ».
bot. Plante herbacée de la famille des Composées, annuelle ou vivace. On donne le nom savant d’anthémis à plusieurs espèces de camomilles.
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ANTHÈRE n. f. xviie siècle. Emprunté du latin anthera, « remède composé à partir d’extraits de fleurs », adapté du grec anthêros, « fleuri ».
bot. Partie terminale renflée de l’étamine, qui produit et contient les grains de pollen.
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ANTHOLOGIE n. f. xvie siècle. Emprunté du grec anthologia, proprement « action de cueillir des fleurs ».
Recueil de poèmes, de morceaux choisis. Par méton. Une anthologie des poètes du xvie siècle. Expr. Un morceau d’anthologie, digne de figurer dans une anthologie.
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* ANTHOZOAIRES n. m. pl. xixe siècle. Composé d’antho‑, du grec anthos, « fleur », et de ‑zoaires, du grec zôon, « animal ».
zool. Classe d’animaux appartenant à l’embranchement des Cnidaires. Les anémones de mer, les coraux font partie des Anthozoaires. Au sing. Un anthozoaire. Adjt. Cnidaire anthozoaire.
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ANTHRACITE n. m. xviiie siècle. Dérivé du radical du grec anthrax, ‑akos, « charbon ».
Houille dure, d’un noir brillant à reflets métalliques, à combustion lente. L’anthracite laisse peu de cendres en brûlant. En apposition. Couleur anthracite ou, ellipt., anthracite, gris foncé. Un costume anthracite.
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ANTHRAX n. m. xve siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin médical, du grec anthrax, ‑akos, « charbon », puis « ulcère ».
pathol. 1. Syn. classique de Charbon.
2. Tuméfaction inflammatoire causée par les staphylocoques ou les streptocoques affectant le tissu cellulaire sous-cutané et les glandes sébacées.
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* ANTHROPO- Emprunté du grec anthrôpos, « homme ».
Élément de composition signifiant Homme.
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* ANTHROPOCENTRIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’un composé d’anthropo‑ et de centre.
Relatif à l’anthropocentrisme.
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* ANTHROPOCENTRISME n. m. xxe siècle. Dérivé d’un composé d’anthropo‑ et de centre.
Attitude d’esprit consistant à voir dans l’homme le centre de l’univers.
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ANTHROPOÏDE n. m. xixe siècle. Emprunté du grec anthrôpœidês, composé de anthrôpos, « homme », et eidos, « forme, apparence ».
zool. Singe qui, par sa morphologie, se rapproche du type humain. L’orang-outang, le gibbon, le chimpanzé sont des anthropoïdes ou, adjt., des singes anthropoïdes. Fam. et iron. Personne aux allures simiesques.
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ANTHROPOLOGIE n. f. xvie siècle. Composé d’anthropo‑ et de ‑logie, du grec logos, « étude, science ».
Étude des traits distinctifs qui caractérisent les populations humaines. L’anthropologie physique. Spécialt. Discipline qui élabore les données de l’ethnographie et de l’ethnologie pour contribuer à une connaissance générale de l’homme. L’anthropologie culturelle. L’anthropologie sociale étudie les divers aspects que revêt la vie en société.
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ANTHROPOLOGIQUE adj. xviie siècle. Dérivé d’anthropologie.
Qui se rapporte à l’anthropologie. Des théories, des doctrines anthropologiques.
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ANTHROPOLOGISTE ou ANTHROPOLOGUE n. xixe siècle, anthropologiste. Dérivé d’anthropologie.
Spécialiste d’anthropologie. On dit plutôt Anthropologue.
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ANTHROPOMÉTRIE n. f. xviiie siècle. Composé d’anthropo‑ et de ‑métrie, du grec metron, « mesure ».
Mensuration des diverses parties du corps humain. Spécialt. Anthropométrie judiciaire, méthode qui permet d’identifier une personne d’après ses mesures et ses signes particuliers (on dit aussi Bertillonnage).
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* ANTHROPOMÉTRIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’anthropométrie.
Relatif à l’anthropométrie. Les empreintes digitales figurent parmi les particularités anthropométriques.
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* ANTHROPOMORPHE adj. xixe siècle. Emprunté du grec anthrôpomorphos, composé de anthrôpos, « homme », et morphê, « forme, apparence ».
Dont la forme rappelle celle de l’homme. Les racines anthropomorphes de la mandragore. Spécialt. Objets anthropomorphes, objets dont la forme rappelle celle du visage ou du corps humain. Un vase anthropomorphe. Lettre anthropomorphe, lettre historiée représentant une figure humaine dans les manuscrits médiévaux.
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* ANTHROPOMORPHIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’anthropomorphe.
Inspiré par l’anthropomorphisme.
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ANTHROPOMORPHISME n. m. xviiie siècle. Dérivé du grec anthrôpomorphos (voir Anthropomorphe).
Tendance à attribuer des formes ou des caractères humains à des divinités, des forces de la nature, des animaux, des plantes, etc. L’anthropomorphisme se manifeste fréquemment dans l’interprétation spontanée des phénomènes physiques.
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* ANTHROPONYMIE n. f. xxe siècle. Composé, par l’intermédiaire du portugais anthroponimia, à l’aide du grec anthrôpos, « homme », et onoma, « nom ».
Partie de l’onomastique qui étudie les noms de personnes.
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ANTHROPOPHAGE adj. xive siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec anthrôpophagos, composé de anthrôpos, « homme », et phageîn, « manger ».
Qui pratique l’anthropophagie. Une tribu anthropophage. Subst. Un, une anthropophage.
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ANTHROPOPHAGIE n. f. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec anthrôpophagia (voir Anthropophage).
Le fait pour un homme de consommer de la chair humaine. L’anthropophagie est souvent liée à des pratiques cultuelles.
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ANTHROPOPITHÈQUE n. m. xixe siècle. Emprunté du latin scientifique anthropopithecus, formé à partir du grec anthrôpos, « homme », et pithêkos, « singe ».
Vieilli. Anthropoïde fossile ou d’existence hypothétique considéré autrefois comme un chaînon intermédiaire dans l’évolution du singe à l’homme.
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ANTI- Emprunté du préfixe grec anti‑, « qui est en face », et, par extension, « qui est opposé, contraire ».
Préfixe marquant une opposition. Antinévralgique. Antipathie. Dans un petit nombre de mots, Anti‑ s’est substitué au préfixe latin Ante‑, comme dans Antichambre, Antidater, mots venus de l’italien, ou dans Anticiper. Inversement, Anti‑ a cédé la place à Ante‑ dans Antéchrist.
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* ANTIABOLITIONNISTE adj. xxe siècle. Dérivé d’abolitionniste.
Qui est contre l’abolition de la peine de mort. Subst. Un, une antiabolitionniste.
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* ANTIAÉRIEN, ‑IENNE adj. xxe siècle. Dérivé d’aérien.
milit. Qui s’oppose aux attaques aériennes. Artillerie antiaérienne. La défense antiaérienne.
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ANTIALCOOLIQUE adj. xxe siècle. Dérivé d’alcoolique.
Relatif à l’antialcoolisme. Ligue antialcoolique. Lutte, propagande antialcoolique.
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ANTIALCOOLISME n. m. xxe siècle. Dérivé d’alcoolisme.
Lutte contre l’abus des boissons alcoolisées.
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* ANTIATOMIQUE adj. xxe siècle. Dérivé d’atomique.
Destiné à protéger contre les radiations atomiques. Un abri antiatomique. Une combinaison antiatomique.
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* ANTIBIOTIQUE adj. xxe siècle. Formé, avec le préfixe anti‑, à partir du grec biôtikos, « qui concerne la vie », dérivé de bios, « vie ».
méd. Qui empêche le développement de certains microorganismes. Un traitement antibiotique. Subst. La pénicilline est un antibiotique.
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* ANTIBROUILLAGE n. m. xxe siècle. Dérivé de brouillage.
radioph. Ensemble des mesures destinées à lutter contre le brouillage des ondes.
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* ANTIBROUILLARD adj. inv. xxe siècle. Dérivé de brouillard.
Propre à améliorer la visibilité à travers le brouillard. Feu antibrouillard ou, improprement, phare antibrouillard, feu équipant un véhicule et destiné à mieux éclairer la route par temps de brouillard. Des phares antibrouillard ou, subst., des antibrouillards.
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* ANTIBRUIT adj. inv. xxe siècle. Dérivé de bruit.
Qui empêche la propagation du bruit. On a construit un mur antibruit le long de l’autoroute.
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* ANTICANCÉREUX, ‑EUSE adj. xviiie siècle. Dérivé de cancéreux.
méd. Qui combat le cancer. Traitement anticancéreux.
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ANTICHAMBRE n. f. xvie siècle. Adaptation de l’italien anticamera, proprement « chambre de devant », composé de anti‑, « devant », représentant le latin ante, et camera, « chambre ».
1. Pièce d’entrée d’une habitation. Déposer son manteau dans l’antichambre. Expr. fig. et vieillie. Propos d’antichambre, commérage de domestiques, de valets.
2. Salle où l’on attend avant d’être introduit. L’antichambre du ministre était pleine de solliciteurs. Faire antichambre, attendre longtemps avant d’être reçu.
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* ANTICHAR adj. xxe siècle. Dérivé de char.
milit. Qui s’oppose aux engins blindés. Un canon antichar. Des obstacles antichars.
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* ANTICHOLÉRIQUE (ch se prononce k) adj. xixe siècle. Dérivé de cholérique.
méd. Destiné à lutter contre le choléra.
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ANTICHRÈSE (ch se prononce k) n. f. xviie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec antikhrêsis, « usage d’une chose pour une autre ».
droit. Convention par laquelle un débiteur transfère à son créancier la possession d’un immeuble dont ce dernier percevra les fruits ou les revenus, et les imputera sur les intérêts et le capital de sa créance jusqu’à extinction de celle-ci.
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ANTICHRÉTIEN, ‑IENNE (ch se prononce k) adj. xvie siècle. Dérivé de chrétien.
Qui est opposé à la religion chrétienne. Maximes antichrétiennes.
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* ANTICHRIST n. m. Voir Antéchrist.
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ANTICIPATION n. f. xve siècle. Emprunté du latin anticipatio, dérivé de anticipatum, supin de anticipare (voir Anticiper).
1. Le fait d’anticiper, de devancer. Anticipation de paiement. Il a remboursé par anticipation. Prendre sa retraite par anticipation. mus. Note émise en avance sur l’accord auquel elle appartiendra. – droit. Usurpation, empiètement sur le bien ou les droits d’autrui.
2. Le fait d’imaginer à l’avance le cours des évènements, de présumer l’avenir. Les anticipations scientifiques de Léonard de Vinci. Un roman d’anticipation. Littérature d’anticipation.
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* ANTICIPÉ, ‑ÉE adj. xvie siècle. Participe passé d’anticiper.
Qui est prématuré ; qui devance le moment prévu. Une crainte anticipée. Des remerciements, des regrets anticipés. Un retour anticipé. Mise à la retraite anticipée.
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ANTICIPER v. tr. et intr. xive siècle. Emprunté du latin anticipare, « prendre par avance ; prendre les devants pour ».
I. V. tr. 1. Exécuter avant le moment prévu. Anticiper un paiement, un remboursement.
2. Litt. Imaginer à l’avance. Anticiper l’avenir. Anticiper une victoire.
II. V. intr. Anticiper sur, prendre d’avance. Il s’est ruiné à force d’anticiper sur ses revenus. Vous anticipez sur vos droits. Spécialt. Raconter un évènement avant le moment où il devrait se placer dans l’ordre chronologique du récit. J’anticipe sur ce qui va suivre. Absolt. N’anticipons pas !
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ANTICLÉRICAL, ‑ALE adj. (pl. Anticléricaux, ‑ales). xixe siècle. Dérivé de clérical.
Qui manifeste de l’anticléricalisme. Une politique anticléricale. Subst. Un, une anticléricale. Les anticléricaux.
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ANTICLÉRICALISME n. m. xxe siècle. Dérivé d’anticlérical.
État d’esprit qui s’oppose à l’ingérence du clergé dans les affaires publiques. Par ext. Hostilité au clergé.
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* ANTICLINAL n. m. (pl. Anticlinaux). xixe siècle. Dérivé du radical du grec antiklinein, « faire pencher en sens contraire ».
géol. Pli formé par les couches terrestres, à convexité tournée vers le haut. À l’anticlinal s’oppose le synclinal. Adjt. La charnière anticlinale.
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* ANTICOAGULANT, ‑ANTE adj. xixe siècle. Dérivé de coagulant.
méd. Qui empêche la coagulation du sang. Une substance anticoagulante. Subst. Prescrire un anticoagulant.
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* ANTICOLONIALISME n. m. xxe siècle. Dérivé de colonialisme.
Doctrine ou action opposée à la colonisation.
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* ANTICOMMUNISME n. m. xxe siècle. Dérivé de communisme.
Hostilité au communisme.
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* ANTICOMMUNISTE adj. xixe siècle. Dérivé de communiste.
Hostile au communisme. Subst. Un, une anticommuniste.
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* ANTICONCEPTIONNEL, ‑ELLE adj. xxe siècle. Dérivé de conception.
Qui a pour but de prévenir la conception, d’éviter la procréation. Les substances, les pratiques anticonceptionnelles.
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* ANTICONFORMISME n. m. xxe siècle. Dérivé de conformisme.
Tendance à contredire les idées reçues, à s’affranchir des opinions courantes, des usages établis.
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* ANTICONFORMISTE adj. xxe siècle. Dérivé de conformiste.
Qui témoigne d’anticonformisme. Des propos anticonformistes. Une conduite anticonformiste. Subst. Un, une anticonformiste.
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ANTICONSTITUTIONNEL, ‑ELLE adj. xviiie siècle. Dérivé de constitutionnel.
Qui est contraire à la Constitution d’un État. Une disposition, une mesure anticonstitutionnelle.
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* ANTICONSTITUTIONNELLEMENT adv. xixe siècle. Dérivé d’anticonstitutionnel.
Contrairement à la Constitution.
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* ANTICORPS n. m. xxe siècle. Dérivé de corps.
biol. Substance élaborée par l’organisme pour répondre à l’action d’un corps généralement étranger, nommé Antigène.
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* ANTICYCLONE n. m. xixe siècle. Dérivé de cyclone.
météor. Zone de hautes pressions atmosphériques. L’anticyclone des Açores. L’anticyclone de Sainte-Hélène. Anticyclones dynamiques, thermiques, mixtes.
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* ANTICYCLONIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’anticyclone.
météor. Qui se rapporte à un anticyclone. Aire anticyclonique, circulation anticyclonique. (On trouve parfois Anticyclonal, ‑ale.)
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ANTIDATE n. f. xve siècle. Dérivé de date.
Date portée sur un document et antérieure à la date réelle.
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ANTIDATER v. tr. xve siècle. Dérivé d’antidate.
Marquer d’une date antérieure à la date réelle. Antidater un contrat, un acte, une lettre.
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* ANTIDÉMOCRATIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé de démocratique.
Contraire aux principes démocratiques. Des manœuvres antidémocratiques.
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* ANTIDÉPRESSEUR adj. m. xxe siècle. Dérivé du radical de dépression.
méd. Utilisé dans le traitement des états dépressifs. Un médicament antidépresseur ou, subst., un antidépresseur.
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* ANTIDÉRAPANT, ‑ANTE adj. xixe siècle. Dérivé de dérapant, participe présent adjectivé de déraper.
Propre à empêcher le dérapage. Un dispositif, un revêtement antidérapant. Des pneus antidérapants. Une chaussée antidérapante. Subst. Un antidérapant.
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* ANTIDIPHTÉRIQUE adj. xixe siècle. Dérivé de diphtérique.
méd. Propre à combattre la diphtérie. Sérum antidiphtérique.
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* ANTIDIURÉTIQUE adj. xxe siècle. Dérivé de diurétique.
méd. Qui diminue le volume des urines. Hormone antidiurétique de l’hypophyse. Subst. Un antidiurétique.
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ANTIDOTE n. m. xiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec médical antidoton, « donné comme remède ».
Substance propre à neutraliser un poison, à combattre ses effets. De nombreux poisons n’ont pas d’antidote spécifique. Fig. Il n’y a pas de plus efficace antidote contre l’ennui que le travail.
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ANTIENNE n. f. xiie siècle, antevene. Emprunté du latin chrétien antefana, qui remonte au grec chrétien antiphôna, pluriel neutre de antiphônos, « qui accompagne, qui répond à ».
liturg. chrétienne. Verset récité ou chanté, en totalité ou en partie, avant un psaume, un cantique, et qu’on répète après en entier. Entonner l’antienne. Les antiennes des laudes, des vêpres, des complies. Les antiennes du Magnificat. Les antiennes de l’avent, de l’Assomption. Verset récité ou chanté à la messe. L’antienne de l’offertoire, de la communion. Par ext. Chant en l’honneur de la Vierge, qui termine l’office de complies. Le « Regina coeli » est l’antienne du temps pascal.
Fig. et fam. Il chante toujours la même antienne, il répète toujours la même chose.
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ANTIESCLAVAGISTE adj. xixe siècle. Dérivé d’esclavagiste.
Qui combat l’esclavage. Les doctrines antiesclavagistes. Subst. Un, une antiesclavagiste.
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* ANTIFASCISME (sc se prononce ch) n. m. xxe siècle. Dérivé de fascisme.
Doctrine ou action des antifascistes.
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* ANTIFASCISTE (sc se prononce ch) adj. xxe siècle. Dérivé de fasciste.
Hostile au fascisme et, par ext., aux doctrines politiques qui s’en rapprochent. Subst. Un, une antifasciste.
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* ANTIFRICTION n. m. xixe siècle. Dérivé de friction.
Alliage destiné à diminuer l’usure de pièces métalliques en frottement. En apposition. Un métal antifriction.
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* ANTIGEL n. m. xxe siècle. Dérivé de gel.
Produit ajouté à un liquide pour éviter qu’il ne gèle. Mettre de l’antigel dans le radiateur de sa voiture.
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* ANTIGÈNE n. m. xxe siècle. Dérivé de gène.
biol. Substance provoquant la formation d’anticorps spécifiques. Antigène microbien. Antigène de groupe sanguin.
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* ANTIGIVRANT, ‑ANTE adj. xxe siècle. Dérivé de givrant.
Qui empêche la formation du givre sur les glaces d’une automobile, les ailes d’un avion, etc. Produits antigivrants. Dispositif antigivrant.
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* ANTIGOUVERNEMENTAL, ‑ALE adj. (pl. Antigouvernementaux, ‑ales). xixe siècle. Dérivé de gouvernemental.
Qui s’oppose au gouvernement en place. Des manifestations antigouvernementales.
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* ANTIHISTAMINIQUE adj. xxe siècle. Dérivé d’histaminique.
méd. Qui combat les effets nocifs de l’histamine. Une substance antihistaminique. Un produit antihistaminique et, subst., un antihistaminique.
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* ANTIHYGIÉNIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’hygiénique.
Contraire à l’hygiène. Un mode de vie antihygiénique. Des pratiques antihygiéniques.
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* ANTI-IMPÉRIALISME n. m. (pl. Anti-impérialismes). xixe siècle. Dérivé d’impérialisme.
Doctrine, action opposée à l’impérialisme.
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* ANTI-IMPÉRIALISTE adj. (pl. Anti-impérialistes). xixe siècle. Dérivé d’impérialiste.
Qui combat l’impérialisme. Subst. Un, une anti-impérialiste.
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* ANTI-INFLAMMATOIRE adj. (pl. Anti-inflammatoires). xxe siècle. Dérivé d’inflammatoire.
méd. Qui combat l’inflammation des tissus. Un produit anti-inflammatoire et, subst., un anti-inflammatoire. (On dit aussi Antiphlogistique.)
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* ANTILLAIS, ‑AISE adj. xixe siècle. Dérivé d’Antilles.
Relatif aux Antilles. Le créole antillais. Rhum antillais. Subst. Un Antillais, une Antillaise, personne qui habite les Antilles ou qui en est originaire.
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ANTILOPE n. f. xviie siècle. Emprunté de l’anglais antelope, lui-même de l’ancien français antelop(e), « animal fabuleux à grandes cornes ».
zool. Mammifère ruminant de la famille des Bovidés, à cornes creuses non caduques, qui vit à l’état sauvage. Il existe de nombreuses espèces d’antilopes. Le gnou, la gazelle sont des antilopes. Par méton. Un sac de voyage en antilope, en peau d’antilope.
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* ANTIMATIÈRE n. f. xxe siècle. Dérivé de matière.
phys. Matière constituée uniquement d’antiparticules.
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ANTIMILITARISME n. m. xxe siècle. Dérivé de militarisme.
Opposition déclarée à l’esprit militariste et, par ext., à l’armée elle-même.
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ANTIMILITARISTE adj. xxe siècle. Dérivé de militariste.
Inspiré par l’antimilitarisme ; qui manifeste de l’antimilitarisme. Une brochure antimilitariste. Subst. Un, une antimilitariste.
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* ANTIMITE adj. xxe siècle. Dérivé de mite.
Qui protège la laine et les fourrures contre les mites. Un produit antimite ou, subst., un antimite.
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ANTIMOINE n. m. xive siècle. Emprunté du latin médiéval antimonium, peut-être adaptation de l’arabe ithmid.
chim. Élément qui entre dans la composition de certains médicaments et de nombreux alliages et qui, réduit en poudre, s’emploie comme fard (symb. Sb ; no at. 51 ; m. at. 121,76). L’antimoine accroît fortement la dureté et les autres propriétés mécaniques du plomb. L’antimoine a été utilisé comme émétique et comme purgatif.
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* ANTIMONARCHIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé de monarchique.
Qui est hostile à la monarchie.
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* ANTIMONARCHISTE n. xixe siècle. Dérivé de monarchiste.
Adversaire du régime monarchiste.
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* ANTINATUREL, ‑ELLE adj. xixe siècle. Dérivé de naturel.
Qui est contraire à la nature.
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* ANTINAZI, ‑IE adj. xxe siècle. Dérivé de nazi.
Qui est hostile au nazisme. L’opposition antinazie en Allemagne. Subst. Un antinazi, une antinazie.
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* ANTINAZISME n. m. xxe siècle. Dérivé de nazisme.
Doctrine ou action des antinazis.
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ANTINÉVRALGIQUE adj. xixe siècle. Dérivé de névralgique.
méd. Qui calme les névralgies. Un produit antinévralgique ou, subst., un antinévralgique.
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ANTINOMIE n. f. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec antinomia, « contradiction dans les lois ».
Contradiction de forme ou de fond entre deux lois, deux principes. Entre ces deux dispositions législatives, il y a antinomie flagrante. Fig. Les antinomies de deux tempéraments. phil. Les antinomies de Kant sont des propositions couplées contradictoires bien que conformes à la raison pure.
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* ANTINOMIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’antinomie.
Qui forme antinomie. Deux propositions, deux décisions antinomiques.
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* ANTINUCLÉAIRE adj. xxe siècle. Dérivé de nucléaire.
Opposé à l’usage militaire et civil de l’énergie nucléaire. Une manifestation antinucléaire.
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* ANTIPALUDÉEN, ‑ÉENNE ou ANTIPALUDIQUE adj. xixe siècle. Dérivé savant du latin palus, paludis, « marais, étang ».
méd. Propre à prévenir ou à combattre le paludisme. Traitement antipaludéen. Subst. La quinine est un antipaludéen.
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ANTIPAPE n. m. xive siècle. Emprunté du latin médiéval antipapa, composé à l’aide du préfixe grec anti‑, « contre ».
hist. Pape élu par un conclave irrégulier et qui s’opposait au pape légitime. L’antipape Félix V.
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* ANTIPARASITE adj. xxe siècle. Dérivé de parasite.
techn. Qui s’oppose à la production de parasites perturbant la réception des émissions radiophoniques ou télévisées. Un dispositif antiparasite ou, subst., un antiparasite.
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* ANTIPARLEMENTAIRE adj. xixe siècle. Dérivé de parlement.
1. Qui est contraire aux usages parlementaires.
2. Qui est hostile au régime parlementaire. Des théories violemment antiparlementaires. Subst. Un, une antiparlementaire, un adepte de l’antiparlementarisme.
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* ANTIPARLEMENTARISME n. m. xxe siècle. Dérivé de parlementarisme.
Hostilité au régime parlementaire, à ses méthodes, à son personnel politique.
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* ANTIPARTICULE n. f. xxe siècle. Dérivé de particule.
phys. Particule homologue d’une particule élémentaire, dont la charge électrique est de signe contraire.
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ANTIPATHIE n. f. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec antipatheia, dérivé de antipathês, « qui est de sentiment contraire à ».
Aversion irraisonnée. Il existe une antipathie invincible entre ces deux personnes. Inspirer de l’antipathie. Elles se témoignent une antipathie réciproque. Avoir de l’antipathie pour une doctrine.
Par anal. En parlant d’animaux d’espèces différentes. Aversion naturelle ou acquise. L’antipathie proverbiale entre le chien et le chat.
Très vieilli. En parlant de substances. Absence d’affinité. L’eau et l’huile ont de l’antipathie et ne se mêlent que difficilement.
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ANTIPATHIQUE adj. xvie siècle. Dérivé d’antipathie.
Qui inspire de l’antipathie. Un personnage antipathique. Cet homme m’est antipathique. Un voisinage antipathique.
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ANTIPATRIOTE n. xviiie siècle. Dérivé de patriote.
Personne qui fait profession d’antipatriotisme.
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ANTIPATRIOTIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé de patriotique.
Qui est contraire aux intérêts de la patrie. Un acte antipatriotique.
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ANTIPATRIOTISME n. m. xviiie siècle. Dérivé de patriotisme.
Sentiment, comportement opposé au patriotisme.
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ANTIPÉRISTALTIQUE adj. xviie siècle. Dérivé de péristaltique.
physiol. Qui contracte l’estomac et l’intestin de bas en haut, en sens inverse des contractions péristaltiques, et peut faire remonter le bol alimentaire vers la bouche. Contractions antipéristaltiques.
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* ANTIPERSONNEL adj. inv. xxe siècle. Dérivé de personnel, au sens d’« ensemble donné de personnes ».
milit. Se dit d’un engin ou d’une arme conçus pour atteindre les hommes. Une grenade antipersonnel. Des mines antipersonnel.
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ANTIPHILOSOPHIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé de philosophique.
Hostile à la philosophie, et particulièrement à celle des Encyclopédistes du xviiie siècle. Les écrits antiphilosophiques de Joseph de Maistre.
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ANTIPHLOGISTIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé de phlogistique.
méd. Syn. Vieilli d’Anti-inflammatoire et, par ext., d’Antipyrétique.
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ANTIPHONAIRE n. m. xive siècle, antiphonar. Emprunté du latin médiéval liturgique antiphonarium, dérivé de antiphona (voir Antienne).
Livre liturgique qui contient, avec les antiennes, l’ensemble des parties chantées de l’office avec leur notation en plain-chant. Un antiphonaire enluminé.
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ANTIPHRASE n. f. xive siècle, antifrasin. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin, du grec antiphrasis, composé du préfixe anti‑, « contre », et phrasis, « action d’exprimer par la parole ».
rhétor. Figure par laquelle on emploie un mot, une locution, une phrase, dans un sens contraire à sa signification ordinaire ou véritable. L’humour par antiphrase. Le nom d’Euménides était attribué aux Furies par antiphrase.
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ANTIPODE n. m. xive siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec antipodes, pluriel substantivé de antipous, ‑podos, « qui a les pieds en sens opposé ».
Endroit de la Terre considéré par rapport à celui qui lui est diamétralement opposé. La Nouvelle-Zélande est à peu près l’antipode de la France. Loc. Aux antipodes, très loin. Je voudrais qu’il soit aux antipodes ! Fig. Vous êtes aux antipodes de la vérité, du bon sens.
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* ANTIPODISTE n. xxe siècle. Dérivé du radical du grec antipous, ‑podos (voir Antipode).
spectacles. Artiste de cirque qui, couché sur le dos, exécute divers tours d’adresse avec ses pieds.
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* ANTIPYRÉTIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé, avec le préfixe anti‑, de pyrétique, francisation du grec puretikos, « fébrile ».
méd. Qui combat la fièvre ; fébrifuge. Un produit antipyrétique et, subst., un antipyrétique. (On dit aussi Antithermique.)
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ANTIPYRINE n. f. xixe siècle. Emprunté de l’allemand Antipyrin, formé avec le préfixe anti‑, du grec pur, puros, « feu », pris au sens figuré de « fièvre ».
Poudre blanche, cristalline, légèrement amère, employée en médecine comme analgésique et fébrifuge.
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ANTIQUAILLE n. f. xve siècle ; devenu péjoratif au xviie siècle. Emprunté de l’italien anticaglia, « ruines, antiquités archéologiques ».
Fam. Surtout au pluriel. Ensemble d’objets ou de meubles de brocante sans grande valeur. Que cherchez-vous au milieu de ces antiquailles ?
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ANTIQUAIRE n. xiie siècle, au sens de « copiste ». Emprunté du latin antiquarius, « relatif à l’antiquité ; qui aime l’antiquité », dérivé d’antiquus (voir Antique).
1. Très vieilli. Personne qui étudie les objets, les œuvres d’art et les civilisations antiques. La Société des antiquaires de France. (On dit aujourd’hui Archéologue.)
2. Marchand qui fait commerce d’objets anciens. Une boutique d’antiquaire.
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ANTIQUE adj. et n. xiie siècle, comme adjectif. Emprunté du latin antiquus, « d’autrefois, très ancien ».
I. Adj. 1. Qui date d’une époque très ancienne, notamment de l’antiquité grecque et romaine. L’art antique. Le monde antique. La cité antique. Une monnaie antique. Une statue antique. Un vase antique. Les monuments antiques. Une antique demeure. L’antique renommée des verriers de Bohême. Subst. Les Antiques, à Saint-Rémy-de-Provence, vestiges de la ville romaine de Glanum.
2. Qui rappelle le caractère, les mœurs, les valeurs des peuples étudiés dans l’histoire ancienne. C’est un homme d’une vertu antique, d’une probité antique. Beauté, grâce antique. Loc. À l’antique, à la manière antique. Fait à l’antique. Des acteurs costumés à l’antique.
3. Dont l’usage, le goût ou la mode sont passés depuis longtemps. Une antique carriole.
II. N. 1. N. m. Ensemble des œuvres d’art qui nous restent des anciens. Étudier l’antique. Copier l’antique. Dessiner d’après l’antique. Beau comme l’antique.
2. N. f. Objet d’art ancien qui nous reste de l’Antiquité : médailles, statues, intailles, vases, etc. Une collection de très curieuses antiques.
Titre célèbre : Le Cabinet des antiques, d’Honoré de Balzac (1838).
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ANTIQUITÉ n. f. xie siècle. Emprunté du latin antiquitas, dérivé de antiquus (voir Antique).
1. Caractère de ce qui existe depuis un temps très reculé. Un temple vénérable par son antiquité. Ils sont fiers de l’antiquité de leur nom.
2. Temps très ancien. Le culte des morts remonte à la plus haute antiquité, à l’antiquité la plus reculée. Spécialt. Les débuts de l’Histoire dans les plus anciennes civilisations. L’antiquité sumérienne, égyptienne, précolombienne. L’antiquité gréco-romaine ou, ellipt., l’Antiquité. Les écrivains de l’Antiquité ont cru que… ou, par méton., l’Antiquité a cru que…
3. Le plus souvent au pluriel. Monument, objet de l’époque antique. Le département des antiquités égyptiennes au Louvre. Par ext. Objet plus ou moins ancien dont il est fait commerce. Magasin d’antiquités. Marchand d’antiquités.
Titre célèbre : Les Antiquités de Rome, de Joachim du Bellay (1558).
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* ANTIRABIQUE adj. xixe siècle. Dérivé de rabique.
méd. Destiné à combattre la rage. Vaccination antirabique.
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* ANTIRACISME n. m. xxe siècle. Dérivé de racisme.
Opposition aux doctrines, aux pratiques et aux attitudes racistes.
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* ANTIRACISTE adj. xxe siècle. Dérivé de raciste.
Qui combat le racisme. Des mesures antiracistes. Subst. Un, une antiraciste.
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ANTIRELIGIEUX, ‑EUSE adj. xviiie siècle. Dérivé de religieux.
Hostile à la religion, aux idées religieuses. Tenir des propos antireligieux.
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ANTIRÉVOLUTIONNAIRE adj. xviiie siècle. Dérivé de révolutionnaire.
Hostile aux révolutions, et plus spécialement à celle de 1789, aux idées révolutionnaires. Un pamphlet antirévolutionnaire. Subst. Un, une antirévolutionnaire.
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* ANTIROUILLE adj. inv. xixe siècle. Dérivé de rouille.
Qui protège un métal contre l’oxydation ou enlève les taches de rouille. Une peinture antirouille. Subst. Le minium est un antirouille. Des antirouilles.
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* ANTISCIENTIFIQUE adj. xixe siècle. Dérivé de scientifique.
Opposé à la science ; contraire à l’esprit scientifique, aux méthodes de la science. Une mentalité résolument antiscientifique. Des explications antiscientifiques.
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ANTISCORBUTIQUE adj. xviie siècle. Dérivé de scorbutique.
méd. Propre à combattre ou prévenir le scorbut. La vitamine C est antiscorbutique. Un produit antiscorbutique et, subst., un antiscorbutique.
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ANTISÉMITE adj. xixe siècle. Dérivé de sémite.
Qui a rapport à l’antisémitisme. La propagande antisémite. Subst. Un, une antisémite.
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ANTISÉMITISME n. m. xixe siècle. Dérivé d’antisémite.
Racisme dirigé contre les Juifs et tout ce qui est perçu comme juif.
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ANTISEPSIE n. f. xixe siècle. Dérivé d’antiseptique.
méd. Ensemble des procédés physiques ou chimiques employés pour détruire les microorganismes ou en limiter le développement. L’antisepsie, en chirurgie, a été supplantée par la méthode aseptique.
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ANTISEPTIQUE adj. xviiie siècle. Emprunté de l’anglais antiseptic, formé, avec le préfixe anti‑, sur le latin septicus, du grec sêptikos, « qui putréfie ».
méd. Qui met en œuvre l’antisepsie. Remède antiseptique. Subst. Le formol est un puissant antiseptique.
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ANTISOCIAL, ‑ALE adj. (pl. Antisociaux, ‑ales). xviiie siècle. Dérivé de social.
1. Contraire à l’ordre social ; qui tend à la destruction de la société établie. Doctrine antisociale. Comportement antisocial.
2. Contraire aux intérêts des catégories sociales les plus démunies. On accusait le gouvernement d’avoir pris des mesures antisociales.
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ANTISPASMODIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé de spasmodique.
méd. Propre à prévenir ou à combattre les spasmes et les convulsions. Potion antispasmodique. Pilules antispasmodiques. Subst. La belladone est un antispasmodique.
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* ANTISTATIQUE adj. xxe siècle. Dérivé de statique.
phys. Qui empêche l’accumulation de charges électriques sur certaines matières. Un chiffon antistatique.
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ANTISTROPHE n. f. xvie siècle. Emprunté du grec antistrophê, composé du préfixe anti‑, « contre », et strophê, « air que le chœur chante en se déplaçant ».
pros. grecq. Seconde stance d’un chœur lyrique, semblable, pour le mètre et le rythme, à la première, qu’on nommait Strophe. Dans les pièces dramatiques, le chœur chantait l’antistrophe en tournant sur le théâtre de gauche à droite, après avoir chanté la strophe en tournant de droite à gauche.
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ANTISYPHILITIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé de syphilitique.
méd. Qui combat la syphilis. Un traitement antisyphilitique.
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* ANTITÉTANIQUE adj. xixe siècle. Dérivé de tétanos.
méd. Propre à prévenir ou à combattre le tétanos. Vaccin, sérum antitétanique.
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* ANTITHERMIQUE adj. xixe siècle. Dérivé de thermique.
méd. Qui combat la fièvre ; fébrifuge. Subst. La quinine est un antithermique. (On dit aussi Antipyrétique.)
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ANTITHÈSE n. f. xvie siècle. Emprunté du grec antithesis, proprement « opposition ».
1. rhétor. Figure qui rapproche des mots de sens fortement opposés. « La beauté des laides », « l’âcre douceur des souvenirs » sont des antithèses.
2. phil. Proposition radicalement opposée à une proposition déjà énoncée appelée Thèse. Dans la dialectique hégélienne, la thèse et l’antithèse se conservent en se dépassant dans la synthèse.
3. Par ext. Ce qui s’oppose, fait contraste. De ces deux hommes, l’un est l’antithèse de l’autre.
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ANTITHÉTIQUE adj. xviie siècle. Emprunté du grec antithetikos, dérivé de antithesis (voir Antithèse).
Qui forme antithèse, qui contient une ou plusieurs antithèses. Des idées antithétiques. Une phrase, un style antithétique.
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ANTITOXINE n. f. xixe siècle. Dérivé de toxine.
méd. Anticorps spécifique produit par l’organisme sous l’influence d’une toxine et apte à en combattre les effets.
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* ANTITOXIQUE adj. xixe siècle. Dérivé de toxique.
méd. Qui agit contre les effets des toxines.
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ANTITUBERCULEUX, ‑EUSE adj. xxe siècle. Dérivé de tuberculeux.
méd. Qui combat la tuberculose. Cet antibiotique est un remède antituberculeux. Subst. Un antituberculeux. Par ext. Une campagne antituberculeuse.
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* ANTITUSSIF, ‑IVE adj. xxe siècle. Dérivé du radical du latin tussis, « toux ».
méd. Qui calme la toux. Subst. La codéine est un antitussif.
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ANTIVÉNÉRIEN, ‑IENNE adj. xviiie siècle. Dérivé de vénérien.
méd. Propre à soigner les affections vénériennes ou à en empêcher le développement. Traitement antivénérien. Mesures antivénériennes.
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* ANTIVENIMEUX, ‑EUSE adj. xixe siècle. Dérivé de venimeux.
méd. Qui combat l’action des venins. Administrer un sérum antivenimeux.
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* ANTIVOL n. m. xxe siècle. Dérivé de vol.
Dispositif de sécurité destiné à empêcher le vol. Malgré l’antivol, ma voiture a disparu. Adjt. Mécanisme antivol. Des dispositifs antivol.
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ANTONOMASE n. f. xiiie siècle, anthonomasie. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec antonomasia, composé de anti‑, « à la place de », et onomasia, « désignation par un nom ».
rhétor. Figure qui consiste à mettre un nom commun ou une périphrase à la place d’un nom propre ou un nom propre à la place d’un nom commun. Par antonomase, on appelle Paris « la Ville lumière ». Dire d’un avare « c’est un Harpagon », c’est parler par antonomase.
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* ANTONYME n. m. xixe siècle. Dérivé du radical de synonyme.
Mot dont le sens s’oppose totalement à celui d’un autre. « Clair » est l’antonyme d’« obscur », « guerre » l’antonyme de « paix ».
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* ANTONYMIE n. f. xixe siècle. Dérivé du radical de synonymie.
Caractère des mots antonymes.
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ANTRE n. m. xve siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec antron.
1. Litt. Caverne, grotte naturelle qui peut servir d’abri, de refuge. Antre obscur. Antre profond. Se cacher dans un antre. L’antre de la Sibylle. L’antre d’un lion. Expr. fig. C’est l’antre du lion, un lieu dangereux d’où l’on risque de ne pas sortir. Par anal. L’antre des conspirateurs.
2. anat. Cavité naturelle du corps. L’antre mastoïdien. L’antre pylorique.
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ANUITER (S’) v. pron. xie siècle, anoitier. Dérivé de nuit.
Vieilli. Se laisser surprendre par la nuit.
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ANURIE n. f. xixe siècle. Composé à l’aide du préfixe a(n)‑, privatif, et du grec ouron, « urine ».
méd. Tarissement de l’excrétion d’urine, dû soit à l’arrêt de production d’urine par les reins, soit à un obstacle sur les voies urinaires hautes. L’anurie se distingue de la rétention d’urine, dans laquelle la vessie se remplit d’urine mais ne peut l’évacuer.
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ANUS (s se prononce) n. m. xive siècle. Emprunté du latin anus, proprement « anneau ».
anat. Orifice terminal du tube digestif donnant passage aux matières fécales.
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ANXIÉTÉ n. f. xiie siècle. Emprunté du latin anxietas, dérivé de anxius (voir Anxieux).
Inquiétude très vive donnant l’impression que le cœur se serre. Vivre dans l’anxiété. Une anxiété cruelle, insupportable. pathol. État de trouble psychique lié à la crainte d’une menace, réelle ou imaginaire.
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* ANXIEUSEMENT adv. xixe siècle. Dérivé d’anxieux.
Avec anxiété. Attendre anxieusement le retour de quelqu’un.
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ANXIEUX, ‑EUSE adj. xive siècle. Emprunté du latin anxius, dérivé de angere, « serrer, étrangler ».
1. Qui éprouve de l’anxiété. Nous étions anxieux d’apprendre la vérité. Un cœur anxieux. Subst. C’est un grand anxieux.
2. Qui manifeste de l’anxiété, qui s’accompagne d’anxiété. Des paroles anxieuses. Un regard anxieux.
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AORISTE n. m. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin, du grec aoristos (khronos), « aoriste », composé du préfixe a‑ privatif, et oristos, « borné, déterminé ».
gramm. Temps de la conjugaison grecque exprimant une action ponctuelle dans le passé. Aoriste actif, moyen, passif. L’aoriste s’oppose au parfait, qui indique le résultat actuel d’une action passée. Aoriste gnomique, employé dans les proverbes ou maximes.
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AORTE n. f. xve siècle. Emprunté du grec aortê.
anat. Artère qui sort du ventricule gauche du cœur et qui est le tronc commun de toutes les artères. Tout le sang oxygéné qui vivifie l’organisme passe par l’aorte.
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* AORTIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’aorte.
anat. Relatif à l’aorte. Rétrécissement aortique. Insuffisance aortique.
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AORTITE n. f. xixe siècle. Dérivé d’aorte.
pathol. Inflammation de l’aorte.
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AOÛT (aoû se prononce ou plutôt que aou ; t se fait parfois entendre) n. m. xiie siècle, aüst, aoust. Du bas latin agustus, en latin classique augustus (mensis), mois ainsi appelé en l’honneur de l’empereur Auguste.
Le huitième mois de l’année civile. La mi-août, le 15e jour de ce mois. Par méton. Vieilli. L’août, la moisson. Quand on aura fait l’août.
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* AOÛTAT (a initial se prononce) n. m. xixe siècle. Dérivé d’août.
Nom populaire de la larve du trombidion, qui, s’introduisant sous la peau de l’homme et de certains animaux, détermine de vives démangeaisons.
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AOÛTERON (aoû se prononce ou) n. m. xvie siècle, austeron. Dérivé d’aoûter, « moissonner, récolter », lui-même d’août au sens de « moisson ».
Ouvrier engagé loué pour les travaux de la campagne au mois d’août. Il faut tant d’aoûterons à ce fermier.
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* AOÛTIEN, ‑IENNE (a se prononce ; tien se prononce cien) n. xxe siècle. Dérivé d’août.
Fam. Personne qui prend ses vacances au mois d’août. Le mauvais temps a précipité le départ des aoûtiens.
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APACHE adj. et n. m. xxe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire de l’anglo-américain, de apachu qui désignait à l’origine les Indiens navajos dans la langue zuni.
1. Adj. Relatif à un groupe d’ethnies indiennes du Sud-Ouest des États-Unis. Les tribus apaches. Subst. Les Apaches étaient réputés rusés et cruels. Expr. fig. et fam. Des ruses d’Apache.
2. N. m. Malfaiteur des grandes villes. Il fut attaqué par des apaches. En apposition. Un air, une allure apache.
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* APAISANT, ‑ANTE adj. xixe siècle. Participe présent d’apaiser.
Qui apporte l’apaisement ; rassurant. Le calme apaisant des forêts. Des paroles apaisantes.
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APAISEMENT n. m. xiie siècle. Dérivé d’apaiser.
Action d’apaiser ou de s’apaiser ; résultat de cette action. Apaisement des flots, du vent. Ces mesures ont aidé à l’apaisement des esprits. L’apaisement des souffrances, des passions. Une politique d’apaisement, destinée à mettre fin à une tension. Par ext. Souvent au pluriel. Paroles, promesses, mesures destinées à calmer les inquiétudes. Donner tous apaisements.
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APAISER v. tr. xiie siècle. Dérivé de paix.
1. Ramener progressivement au calme, à la paix, à des sentiments paisibles. Apaiser un fou furieux, un animal en colère. Ces bonnes nouvelles m’ont apaisé. Pron. Le malade s’apaisait peu à peu. Par méton. Il s’endormit, l’esprit apaisé. Présenter un visage apaisé. Le temps apaise les passions.
2. Rendre moins violent, moins vif. Neptune apaisa les flots. Le soleil se couche sur la mer apaisée. Apaiser une querelle. Pron. Les troubles sociaux s’apaisèrent assez vite. Le vent, la tempête s’apaise.
3. Satisfaire, assouvir un besoin, un désir. Apaiser sa faim en mangeant, sa soif en buvant. Apaiser son envie de savoir.
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APANAGE n. m. xiiie siècle, apenaige. Dérivé de l’ancien français apaner, « donner du pain à », d’où « pourvoir d’une dotation », du latin médiéval appanare, dérivé de panis, « pain ».
1. hist. Anciennt. Portion du domaine royal qu’un souverain attribuait à un de ses frères ou de ses fils cadets, et qui devait revenir à la couronne après l’extinction des descendants mâles de l’apanagiste. Donner une terre en apanage, pour apanage.
2. Auj. Fig. Caractère propre ; bien exclusif, privilège. La raison est l’apanage de l’homme. Le ressentiment est l’apanage des esprits mesquins. La sagesse n’est pas votre apanage ou, Vous n’avez pas l’apanage de la sagesse, vous n’en avez pas l’exclusivité.
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APANAGER v. tr. (se conjugue comme Bouger). xve siècle. Dérivé d’apanage.
Vieilli. Pourvoir d’un apanage. Le roi avait apanagé tous ses puînés. Ce prince fut apanagé d’un duché.
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APANAGISTE adj. et n. xviie siècle. Dérivé d’apanage.
Titulaire d’un apanage.
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APARTÉ n. m. xviie siècle. Emprunté de la locution adverbiale italienne a parte, « à part, à l’écart ».
1. théâtre. Ce qu’un acteur dit à part soi et que les personnages en scène sont censés ne pas entendre, mais que le public comprend parfaitement. Les apartés doivent être rares et courts. Les apartés sont fréquents dans le vaudeville.
2. Petit groupe séparé ou conversation particulière en marge d’une réunion, d’une assemblée. Plusieurs apartés s’étaient formés dans la salle du congrès. Il faut que nous ayons un petit aparté.
3. Loc. adv. En aparté, de façon à ne pas être entendu. Cette réplique sera dite en aparté. Nous avons eu un entretien en aparté. On m’a confié cette nouvelle en aparté.
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APATHIE n. f. xive siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec apatheia, « impassibilité ».
1. phil. antique. Impassibilité voulue, état de l’âme dont aucune émotion ne vient troubler la tranquillité ; absence de passion. La recherche de l’apathie était l’idéal des stoïciens.
2. Absence d’émotion ou de réaction ; nonchalance, indolence. L’apathie peut aller jusqu’à un affaiblissement extrême de l’initiative et de l’activité, lié à une profonde indifférence affective. Tomber dans l’apathie. Secouez donc votre apathie. Elle est d’une apathie désespérante. Fig. L’apathie de cette petite ville est contagieuse.
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APATHIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé d’apathie.
Qui fait montre d’apathie. Impossible d’intéresser un garçon aussi apathique. Un caractère apathique. Subst. Un, une apathique.
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* APATITE n. f. xixe siècle. Emprunté de l’allemand Apatite, dérivé savant du grec apatân, « tromper », la transparence trompeuse de l’apatite lui donnant l’aspect d’une pierre précieuse.
minér. Phosphate de calcium naturel renfermant du chlore ou du fluor, très répandu dans les roches éruptives. Le tissu osseux contient de l’apatite.
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* APATRIDE n. xxe siècle. Dérivé du radical de patrie avec le préfixe privatif, sous l’influence du grec patris, ‑idos, « patrie ».
Personne qui n’a pas ou n’a plus de nationalité légale. L’apatride n’est considéré par aucun État comme son ressortissant. L’Office de protection des réfugiés et apatrides. Adjt. Un réfugié apatride.
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* APAX n. m. Voir Hapax.
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APEPSIE n. f. xvie siècle. Emprunté du grec apepsia, « indigestion ».
pathol. Diminution ou disparition des facultés digestives du tube gastrique.
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APERCEPTION n. f. xviiie siècle. Mot créé par Leibniz d’après apercevoir, sur le modèle de perception.
phil. Chez certains philosophes, appréhension du réel plus réfléchie que la perception, ou plus intime et plus immédiate. Pour Leibniz, l’aperception était la conscience réflexive de l’état intérieur constitué par la simple perception.
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APERCEVABLE adj. xive siècle. Dérivé d’apercevoir.
Qui peut être aperçu. Certains corps ne sont apercevables qu’au microscope. (On dit plutôt Perceptible, Discernable.)
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APERCEVOIR v. tr. et pron. (j’aperçois, tu aperçois, il aperçoit, nous apercevons, vous apercevez, ils aperçoivent ; j’apercevais, nous apercevions ; j’aperçus ; j’apercevrai ; j’apercevrais ; aperçois, apercevons ; que j’aperçoive ; que j’aperçusse ; apercevant ; aperçu). xie siècle. Dérivé de percevoir.
I. V. tr. 1. Distinguer ; voir malgré l’éloignement ou des conditions défavorables. Je vous ai aperçu au bout de la rue. Par beau temps, on aperçoit d’ici le pic du Midi. Le clocher ne s’aperçoit que du haut de la côte. Dans le brouillard, on apercevait à peine les arbres. Apercevoir confusément, nettement.
2. Voir soudainement ou brièvement. Tout à coup, on aperçut les côtes anglaises. Il aperçoit son ami au premier rang. Je ne l’ai pas vu depuis longtemps ; je n’ai fait que l’apercevoir. Je l’ai aperçu par la fenêtre ouverte. Nous nous sommes aperçus dans la rue. Il a été le premier à apercevoir cette faute d’impression. Les défauts de cet ouvrage s’aperçoivent à première lecture.
3. Reconnaître, saisir par la pensée ; déceler, comprendre. On aperçoit enfin les causes de son échec. Il fut le premier qui aperçut cette vérité. Je crois apercevoir ses intentions.
II. V. pron. Prendre conscience de, se rendre compte que. Je m’aperçois enfin de mon erreur. Personne ne s’est aperçu de son absence. Elle s’est aperçue qu’elle s’était égarée. Ils se sont aperçus du piège qu’on leur tendait. Il y a longtemps que je me suis aperçu qu’il nous détestait. On ne s’est aperçu de rien. Sans s’en apercevoir.
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APERÇU n. m. xviiie siècle. Participe passé substantivé d’apercevoir.
1. Vue d’ensemble, exposé succinct d’un sujet. Ce que je vous dis là n’est qu’un aperçu de la question.
2. Remarque, jugement esquissé. Dans cet ouvrage, on trouve des aperçus originaux sur plusieurs problèmes.
3. Estimation approximative. Donnez-moi un aperçu de la dépense.
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APÉRITIF, ‑IVE adj. et n. xiiie siècle. Emprunté du bas latin aper(i)tivus, dérivé de apertum, supin de aperire, « ouvrir ».
1. Adj. Qui stimule ou est censé stimuler l’appétit. Boisson apéritive. Liqueur apéritive.
2. N. m. Boisson, le plus souvent alcoolisée, que l’on consomme avant de prendre un repas. Servir, prendre l’apéritif. C’est l’heure de l’apéritif.
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* APERTURE n. f. xive siècle. Emprunté du bas latin apertura, « ouverture ».
phon. Ouverture du canal buccal au point d’articulation d’un phonème pendant l’émission de celui-ci. Degrés d’aperture.
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* APESANTEUR n. f. xxe siècle. Dérivé de pesanteur avec le préfixe privatif.
Absence ou suppression de la pesanteur. Se trouver en état d’apesanteur dans un vaisseau spatial.
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APÉTALE adj. et n. f. xviiie siècle. Dérivé de pétale, avec le préfixe privatif.
bot. 1. Adj. Qui n’a pas de pétales. Les fleurs du saule, du noisetier, de l’amarante sont apétales. Subst. Les orties sont des apétales.
2. N. f. pl. Sous-classe de plantes dicotylédones dont les fleurs sont dépourvues de pétales. Au sing. Le bouleau est une apétale.
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APETISSER v. tr. et intr. xiie siècle. Dérivé de petit.
Rare. Rendre ou devenir plus petit. Cette figure est trop grande, il faut l’apetisser. (On dit plutôt Rapetisser.)
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* À-PEU-PRÈS n. m. inv. xviie siècle. Emploi substantivé de la locution adverbiale à peu près.
Ce qui manque de netteté, de précision, de rigueur. Une bonne traduction doit éviter les à-peu-près. Spécialt. Jeu de mots reposant sur une ressemblance très approximative des sons ; calembour médiocre.
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APEURÉ, ‑ÉE adj. xixe siècle. Participe passé d’apeurer.
Saisi par la peur ; qui exprime la peur. Un animal apeuré. Des regards apeurés.
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* APEURER v. tr. xixe siècle. Dérivé de peur.
Litt. Effrayer. Je ne voudrais pas vous apeurer. Pron. Elle s’apeure bien facilement.
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* APEX n. m. xixe siècle. Emprunté du latin apex, ‑icis, « pointe, sommet ».
1. astron. Point de la voûte céleste vers lequel semble se diriger le Soleil dans son mouvement par rapport aux étoiles voisines de notre Galaxie. La première détermination de l’apex du Soleil date de 1783. L’apex s’oppose à l’antapex.
2. biol. Extrémité pointue d’un organe. L’apex dentaire. L’apex d’une tige.
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APHASIE n. f. xixe siècle. Emprunté du grec aphasia, composé du préfixe a‑, privatif, et phasis, « parole ».
Ensemble des troubles du langage d’origine cérébrale, les organes d’émission et de réception restant intacts. L’aphasie peut altérer l’expression ou la compréhension du langage, parlé ou écrit.
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APHASIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’aphasie.
Atteint d’aphasie. Un enfant aphasique. Subst. Un, une aphasique.
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APHÉLIE n. m. xviie siècle. Emprunté du latin scientifique aphelium, formé sur le grec apo‑, « loin de », et hêlios, « soleil ».
astron. Point de l’orbite d’une planète ou d’une comète le plus éloigné du Soleil.
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APHÉRÈSE n. f. xvie siècle. Emprunté du latin aphaeresis, du grec aphairesis, proprement « action d’enlever ».
gramm. Suppression d’une lettre ou d’une syllabe au commencement d’un mot. On dit par aphérèse « Colas » pour Nicolas, « Toinette » pour Antoinette.
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APHONE adj. xixe siècle. Emprunté du grec aphônos, composé du préfixe a‑, privatif, et ‑phônos, « qui parle ».
pathol. Qui est atteint d’une extinction de voix. Une affection du larynx l’avait rendu aphone. Il a tant crié qu’il est aphone.
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APHONIE n. f. xviie siècle. Emprunté du grec aphônia, composé du préfixe a‑, privatif, et phônê, « voix ».
pathol. Perte plus ou moins complète de la voix.
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APHORISME n. m. xiiie siècle, auforisme. Emprunté du latin aphorismus, du grec aphorismos, « définition, sentence, aphorisme ».
Proposition concise donnant un caractère sentencieux à l’expression d’un fait communément observé. « Les maladies aiguës se décident en quatorze jours » est un aphorisme d’Hippocrate. « À chacun selon son mérite », « aux innocents les mains pleines » sont des aphorismes. Iron. Parler par aphorismes, par formules toutes faites.
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APHRODISIAQUE adj. xviiie siècle. Emprunté du grec aphrodisiakos, dérivé de aphrodisia, « plaisirs de l’amour ».
Qui stimule le désir sexuel. Un philtre aphrodisiaque. La corne de rhinocéros passait pour avoir des vertus aphrodisiaques. Subst. Un aphrodisiaque.
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APHTE n. m. xve siècle, afta. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec aphthai (rare au singulier), dérivé de haptein, « brûler ».
pathol. Petite éruption vésiculaire, s’ulcérant ensuite et affectant de préférence la muqueuse buccale ou pharyngée. Aphte géant. Aphtes récidivants.
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APHTEUX, ‑EUSE adj. xviiie siècle. Dérivé d’aphte.
pathol. Caractérisé par la présence d’aphtes. Fièvre aphteuse, fièvre éruptive très contagieuse atteignant surtout les Bovidés, mais qui peut se transmettre à d’autres animaux et à l’homme. Une épidémie de fièvre aphteuse.
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APHYLLE adj. xviie siècle. Emprunté du grec aphullos, composé du préfixe a‑, privatif, et phullon, « feuille ».
bot. Dépourvu de feuilles. La cuscute est une plante aphylle.
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API n. m. xvie siècle, pomme apie, pomme apiane. Francisation du nom de Claudius Appius, qui aurait apporté cette variété de pommes du Péloponnèse (en latin mala appiana, « pomme d’Appius »).
Ne s’emploie que dans l’expression Pomme d’api, variété de petites pommes fermes et d’un beau rouge vif. Elle avait les joues comme des pommes d’api.
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* À PIC loc. adv. xviie siècle. Composé d’à et de pic, terme de géographie.
Verticalement. Cette montagne est à pic. Couler à pic. Fig. Tomber à pic, à propos, à point nommé. Adjt. Sur cette côte, les falaises sont à pic.
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* À-PIC n. m. xxe siècle. Emploi substantivé de la locution adverbiale à pic.
Forte dénivellation naturelle présentant une paroi verticale. L’à-pic d’une falaise, d’un gouffre. Les à-pics d’une montagne.
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* APICAL, ‑ALE adj. (pl. Apicaux, ‑ales). xixe siècle, au sens 1 ; xxe siècle, au sens 2. Dérivé savant du latin apex, ‑icis, « pointe, sommet ».
1. biol. Qui appartient à l’apex ; qui avoisine l’apex. Un abcès apical du poumon. La région apicale d’une dent.
2. phon. Dont l’articulation exige que la pointe de la langue intervienne activement. Un « r » apical.
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APICOLE adj. xixe siècle. Dérivé savant du latin apis, « abeille », sur le modèle d’agricole.
Qui concerne l’apiculture. Revue apicole. Exposition apicole.
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APICULTEUR, ‑TRICE n. xixe siècle. Dérivé savant du latin apis, « abeille », sur le modèle d’agriculteur.
Personne qui élève des abeilles. Un masque d’apiculteur.
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APICULTURE n. f. xixe siècle. Dérivé savant du latin apis, « abeille », sur le modèle d’agriculture.
Art d’élever les abeilles pour récolter le miel, la cire, etc. Rédiger un traité d’apiculture.
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* APIDÉS n. m. pl. xixe siècle. Dérivé savant du latin apis, « abeille ».
entom. Famille d’insectes hyménoptères. L’abeille, le bourdon font partie des Apidés. Au sing. Le frelon est un apidé.
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* APIOL n. m. xixe siècle. Composé du radical du latin apium, « persil », et de l’élément suffixal ‑ol, tiré du latin oleum, « huile (essentielle) ».
pharm. Principe actif contenu dans les racines et les fruits du persil. L’apiol est un fébrifuge.
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APITOIEMENT n. m. xixe siècle. Dérivé d’apitoyer.
Le fait de s’apitoyer.
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APITOYER v. tr. et pron. (se conjugue comme Broyer). xiiie siècle, apitier, puis apitoier. Dérivé de pitié.
1. Toucher de pitié. Il s’est laissé apitoyer par les pleurs de son fils. Rien ne put apitoyer ses créanciers.
2. Pron. S’apitoyer sur quelqu’un, éprouver de la pitié pour lui. S’apitoyer sur les malheurs de quelqu’un, sur son propre sort.
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* APLANÉTIQUE adj. xixe siècle. Emprunté de l’anglais aplanatic, du grec aplanêtos, composé du préfixe a‑, privatif, et planê, « illusion des sens ; déviation ».
opt. Se dit d’une substance transparente qui est telle que les rayons issus d’un point extérieur à elle convergent en un même point. Objectif, miroir aplanétique. Lentilles aplanétiques.
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* APLANÉTISME n. m. xixe siècle. Dérivé d’aplanétique.
opt. Le fait d’être aplanétique.
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APLANIR v. tr. xie siècle. Dérivé du radical du latin planus, « plat, uni, égal ».
Rendre plan, uni, ce qui ne l’était pas. Aplanir un chemin, un terrain. Aplanir les allées d’un jardin. Fig. Son intervention a aplani tous les obstacles. On lui a aplani la voie.
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APLANISSEMENT n. m. xive siècle. Dérivé du radical du participe présent d’aplanir.
Action d’aplanir ; résultat de cette action. Travailler à l’aplanissement d’une piste.
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* APLAT n. m. xixe siècle. Composé de la préposition à et de plat, adjectif.
bx-arts. Étendue de teinte uniforme dans une peinture, une gravure. Une lithogravure présentant de larges aplats.
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APLATIR v. tr. xive siècle. Dérivé de l’adjectif plat.
1. Rendre plat. Elle aplatissait la pâte pour faire une galette. L’enfant aplatit son nez contre la vitre. Spécialt. Fig. et pop. Écraser un adversaire. Son avocat s’est fait complètement aplatir par le nôtre.
2. Pron. S’aplatir, tomber de tout son long. Il s’est aplati dans le ruisseau. Fig. et fam. S’abaisser, s’humilier. Il s’est toujours aplati devant les puissants.
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APLATISSEMENT n. m. xive siècle. Dérivé du radical du participe présent d’aplatir.
Action d’aplatir ; résultat de cette action. L’aplatissement d’une boule de cire. Fig. et fam. Abaissement, humiliation. Un aplatissement servile devant le pouvoir, l’argent.
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APLOMB n. m. xvie siècle. Composé de la préposition à et de plomb.
1. Verticalité d’une ligne, d’un plan, telle qu’elle est indiquée par le fil à plomb. Bien prendre l’aplomb. Par ext. Équilibre, stabilité d’un corps en position verticale. Ce mur tient bien son aplomb, a conservé son aplomb, a perdu son aplomb. Spécialt. En parlant de l’homme, des animaux. Position verticale stable, le plus souvent sur les jambes, les pattes. Le cavalier doit conserver son aplomb au galop. Fig. La société n’avait pas retrouvé son aplomb, sa stabilité. bx-arts. Juste pondération des figures. Les personnages de ce tableau manquent d’aplomb. Cet artiste pèche par les aplombs. – équit. Au pluriel. Les aplombs d’un cheval, la répartition du poids de son corps sur ses quatre membres. Ce cheval a des aplombs défectueux.
Loc. adj. D’aplomb, vertical. Cette muraille n’est pas d’aplomb. Par ext. Stable, solidement équilibré. Cette cabane n’est pas d’aplomb ou, advt., n’est pas construite d’aplomb. Fig. et fam. En bonne condition physique et morale. Votre remède m’a remis d’aplomb. Ce matin, il ne se sentait pas tout à fait d’aplomb. Par anal. Il a remis d’aplomb sa situation financière, il l’a rétablie. Remettre ses affaires d’aplomb.
2. Assurance, sang-froid, aisance dans le comportement qui vient de la confiance qu’on a en soi. Il sait conserver en toute circonstance un aplomb imperturbable. Péj. Hardiesse excessive, effronterie. Mentir avec aplomb. Il ne manque pas d’aplomb, ce garçon !
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* APNÉE n. f. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin scientifique, du grec apnoia, dérivé de apnoos, ‑ous, « qui respire difficilement », d’où « privé de souffle ; sans vie ».
Arrêt momentané de la respiration. Nager sous l’eau en apnée. Plonger en apnée, sans matériel de plongée, en retenant simplement l’air inspiré.
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APOCALYPSE n. f. xiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin chrétien, du grec chrétien apokalupsis, proprement « révélation de Dieu ».
1. Révélation des choses cachées et particulièrement des signes qui annonceront la fin du monde. Spécialt. L’Apocalypse de Daniel, dans l’Ancien Testament. L’Apocalypse de saint Jean, le dernier livre du Nouveau Testament. La bête de l’Apocalypse. Les quatre cavaliers de l’Apocalypse. Les vingt-sept vieillards de l’Apocalypse.
2. Évènement tragique comme la fin du monde. Une guerre nucléaire déclencherait l’apocalypse. Une vision d’apocalypse. Par anal. Un style d’apocalypse, obscur, empli d’images menaçantes. Une figure d’apocalypse, bizarre, solennelle.
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APOCALYPTIQUE adj. xvie siècle. Emprunté du grec chrétien apokaluptikos, dérivé de apokalupsis (voir Apocalypse).
1. Qui a rapport à l’Apocalypse. Récit apocalyptique.
2. Qui évoque les terreurs de la fin du monde. Le spectacle apocalyptique d’une ville en feu. Un style apocalyptique, obscur, imagé, terrifiant, souvent grandiloquent.
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APOCOPE n. f. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec apokopê, « action de retrancher ».
gramm. Retranchement d’un son, d’une ou de plusieurs syllabes à la fin d’un mot. C’est par apocope que « grande » est devenu « grand » dans « grand-mère », « grand-rue ». Par apocope, les mots « cinématographe », « métropolitain », « taximètre » ont donné « cinéma », « métro », « taxi ».
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APOCRYPHE adj. xiiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec chrétien apokruphos, « tenu secret, non lu dans les églises ».
1. relig. chrétienne. Se dit de certains livres religieux qui ne sont pas admis par l’Église dans le canon des Écritures. L’évangile apocryphe de saint Thomas. Subst. Les Apocryphes.
2. Dont l’authenticité n’est pas établie. Documents, mémoires apocryphes.
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* APOCYNACÉES n. f. pl. xixe siècle. Dérivé d’apocyn, « sorte de plante », emprunté du grec apokunon, « cynanque, plante fatale aux chiens ».
bot. Famille de plantes à suc laiteux, dicotylédones, gamopétales. Le laurier-rose, la landolphie et la pervenche font partie des Apocynacées. Au sing. Une apocynacée. Adjt. Plante apocynacée.
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APODE adj. xvie siècle. Emprunté du grec apous, apodos, composé du préfixe a‑, privatif, et pous, podos, « pied ».
zool. Dépourvu de pieds, de pattes et, par ext., de nageoires ventrales. Les serpents sont des animaux apodes ou, subst., des apodes.
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APODICTIQUE adj. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin apodicticus, du grec apodeiktikos, « évident ».
logique. Qui énonce une vérité incontestable, de droit et non pas seulement de fait. Proposition apodictique. Jugement apodictique, chez Kant, forme de jugement exprimant une relation nécessaire, par opposition à Jugement assertorique et à Jugement problématique.
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APOGÉE n. m. xvie siècle. Emprunté du latin scientifique apogaeum, du grec apogeion, « point éloigné de la Terre ».
1. astron. Point où la Lune, ou un satellite artificiel, se trouve à sa plus grande distance de la Terre. La Lune est à son apogée. S’applique aussi au mouvement apparent du Soleil autour de la Terre. Le Soleil est à son apogée au début de juillet.
2. Fig. Le plus haut point d’élévation. Sa fortune, sa puissance est à son apogée. Être à l’apogée de la gloire. L’apogée du règne de Louis XIV.
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* APOGRAPHE n. m. xviie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec apographon, « écrit d’après un modèle, transcrit, copié ».
paléographie. Copie manuscrite existante ou supposée d’un texte antérieur à l’imprimerie, spécialement collationnée et destinée à servir de modèle pour d’autres copies.
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* APOLITIQUE adj. xxe siècle. Dérivé de politique avec le préfixe privatif.
Qui se refuse à tout engagement politique. Notre syndicat est apolitique. Ce mouvement se veut apolitique. Subst. Un, une apolitique.
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* APOLLINIEN, ‑IENNE adj. xvie siècle, apollonien, au sens général, attestation isolée ; de nouveau au xviiie siècle. Dérivé du latin Apollo, ‑inis, « Apollon ».
Qui possède les qualités attribuées à Apollon. Une beauté apollinienne. Un équilibre apollinien. Se dit spécialement d’une œuvre qui répond aux principes de mesure, d’équilibre et d’harmonie attribués par les Grecs à Apollon, par opposition à la démesure dionysiaque.
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APOLOGÉTIQUE adj. et n. f. xve siècle. Emprunté du grec apologêtikos, dérivé de apologeisthai, « plaider pour défendre quelqu’un ». Comme substantif (xixe siècle), emprunté du latin chrétien apologeticum, « écrit justificatif ».
1. Adj. Qui contient une apologie, qui contribue à une défense ou à une justification. Lettre apologétique. Discours apologétique.
2. N. f. Partie de la théologie qui a pour but d’expliquer et de justifier la religion chrétienne. Le grand ouvrage que Pascal a laissé inachevé devait être une apologétique.
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APOLOGIE n. f. xve siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin chrétien, du grec apologia, « défense ».
Discours ou écrit ayant pour but la défense de quelqu’un ou la justification d’une action, d’un ouvrage, d’une doctrine. Platon et Xénophon ont écrit chacun une « Apologie de Socrate ». L’apologie de faits qualifiés crimes ou délits est passible de poursuites. Faire l’apologie du crime.
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APOLOGISTE n. m. xviie siècle. Dérivé d’apologie.
1. Théologien qui se consacre particulièrement à l’apologétique chrétienne.
2. Personne qui fait une apologie. Il s’est fait l’apologiste de la non-violence.
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APOLOGUE n. m. xve siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin apologus, du grec apologos, « récit détaillé, narration », d’où « fable ».
Petit récit servant à illustrer une vérité morale et instructive. Par l’apologue « Les Membres et l’Estomac », Menenius Agrippa apaisa une sédition de la plèbe à Rome. Un ingénieux apologue.
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APONÉVROSE n. f. xvie siècle. Emprunté du grec aponeurôsis.
anat. Membrane fibreuse très résistante, blanche et nacrée, qui contient les muscles et en prévient les déplacements. Aponévrose de revêtement. Aponévrose d’insertion.
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APONÉVROTIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé d’aponévrose.
anat. Qui a rapport aux aponévroses. Fibres aponévrotiques. Membrane aponévrotique.
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* APOPHATIQUE adj. xxe siècle. Du grec apophatikos, « négatif ».
phil. théol. Qui procède par négation. Démarche, méthode apophatique. Théologie apophatique, théologie qui nie qu’on puisse définir Dieu par des termes positifs et qui les remplace par des termes négatifs (on dit plutôt Théologie négative).
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APOPHTEGME n. m. xvie siècle. Emprunté du grec apophthegma, dérivé de apophthengesthai, « énoncer une sentence ».
Sentence concise attribuée à un personnage connu. Les apophtegmes de Scipion, de Caton. Les apophtegmes des Pères du désert. Parler par apophtegmes, par sentences, maximes ou proverbes.
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* APOPHYSAIRE adj. xixe siècle. Dérivé d’apophyse.
anat. Qui concerne une apophyse.
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APOPHYSE n. f. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec apophusis, dérivé de apophuein, « naître de, pousser de ; se détacher ».
anat. Partie saillante d’un os. Apophyse épineuse. Apophyse coracoïde, partie de l’omoplate.
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APOPLECTIQUE adj. xiiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec apoplêktikos, dérivé de apoplêttein (voir Apoplexie).
pathol. Qui concerne l’apoplexie. Symptôme, état, disposition, complexion apoplectique. Subst. Un, une apoplectique, sujet prédisposé à l’apoplexie.
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APOPLEXIE n. f. xiiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec apoplêxia, dérivé de apoplêttein, « renverser ; frapper de stupeur », d’où « paralyser ».
pathol. Arrêt brusque, plus ou moins complet, parfois mortel, des fonctions cérébrales, accompagné de perte de la connaissance et de la motilité. Une attaque d’apoplexie due à une hémorragie. Une apoplexie foudroyante due à une embolie. Être frappé d’apoplexie. Par ext. Apoplexie pulmonaire, rénale, hémorragie à l’intérieur du poumon, du rein.
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* APOPTOSE n. f. xxe siècle. Emprunté du grec apoptôsis, « chute », lui-même tiré de piptein, « tomber ».
biol. Processus par lequel une cellule commande son autodestruction en réponse à un signal, nécessaire à la survie des organismes pluricellulaires. Dans la langue courante, l’apoptose est souvent appelée « mort cellulaire programmée ». L’apoptose joue un grand rôle dans le développement embryonnaire.
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* APORIE n. f. xviiie siècle. Emprunté du grec aporia, proprement « impossibilité d’aller plus avant », d’où « obstacle, difficulté ».
phil. Paradoxe logique, contradiction logique, réelle ou apparente.
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APOSTASIE n. f. xiiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin chrétien, du grec apostasia, « abandon ».
Abandon public de la religion que l’on pratiquait. Se dit surtout de l’abandon de la foi chrétienne. Faire acte d’apostasie. Par ext. Abandon d’une doctrine qu’on a professée publiquement.
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APOSTASIER v. intr. (se conjugue comme Crier). xve siècle. Dérivé d’apostasie.
Renoncer à sa religion et, par ext., à ses convictions.
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APOSTAT, ‑ATE n. xiiie siècle. Emprunté du latin chrétien apostata, du grec apostatês, « qui fait défection ».
Personne qui a apostasié. Les chrétiens ont qualifié d’apostat l’empereur Julien. Jeanne d’Arc fut condamnée comme apostate. Par ext. Se dit d’un homme qui a rompu avec un parti politique, qui abandonne une cause.
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APOSTER v. tr. xiie siècle. Dérivé de poste.
Installer à un poste d’observation ou de surveillance. Aposter une sentinelle. Par ext. Installer des guetteurs, des hommes de main en vue d’un mauvais coup. Aposter des espions, des assassins.
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A POSTERIORI (e se prononce é) loc. adv. xviie siècle. Emprunté du latin scolastique, « en partant de ce qui vient après ».
1. logique. En partant des données de l’expérience, en remontant des effets aux causes, par opposition à A priori. Formuler une loi physique a posteriori. Adjt. Un raisonnement a posteriori.
2. Par ext. Après coup, expérience faite. J’ai reconnu a posteriori qu’on ne pouvait pas faire confiance à cet homme.
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APOSTILLE n. f. xvie siècle, au sens d’« écrit », puis d’« annotation » ; xixe siècle, au sens moderne. Déverbal d’apostiller.
Vieilli. 1. Addition, modification faite en marge d’un écrit après sa rédaction. Compléter un texte par une apostille. Toute apostille à un acte juridique doit être paraphée par les signataires du corps de l’acte.
2. Recommandation d’une personne influente ajoutée en marge ou au bas d’une lettre ou d’une pétition. Demander son apostille à quelqu’un. Donner, refuser une apostille.
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APOSTILLER v. tr. xve siècle, au sens de « gloser, amplifier » ; xviiie siècle, au sens moderne. Dérivé de l’ancien français postille, « annotation, gloses », du latin médiéval postilla, formé de post, « après », et illa, « ces choses ».
Revêtir d’une ou de plusieurs apostilles un écrit, une requête, etc. Apostiller une lettre de candidature.
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APOSTOLAT n. m. xiiie siècle. Emprunté du latin ecclésiastique apostolatus, du grec apostolos (voir Apôtre).
1. Ministère d’un apôtre pour la diffusion de l’Évangile. L’apostolat de saint Paul. Comme les prêtres, les laïcs doivent participer à l’apostolat de l’Église.
2. Par ext. Action de propager avec zèle une doctrine, une opinion. Une vie d’apostolat.
3. Activité à laquelle on se consacre avec zèle et abnégation. L’enseignement était pour lui un véritable apostolat.
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* APOSTOLICITÉ n. f. xviiie siècle. Dérivé du latin apostolicus, « apostolique ».
théol. Caractère de l’Église qui, par la continuité de sa hiérarchie et de sa doctrine, remonte aux apôtres.
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APOSTOLIQUE adj. xiiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin ecclésiastique, du grec apostolikos, dérivé de apostolos, « envoyé de Dieu ».
1. Qui concerne les apôtres ou en procède. Le collège apostolique, les douze apôtres. La tradition apostolique. L’Église catholique, apostolique et romaine. Temps apostoliques, temps où ont vécu les apôtres, premier siècle de l’Église. Siège apostolique, l’évêché de Rome, fondé par l’apôtre Pierre.
2. Digne des apôtres ; qui rappelle l’esprit des apôtres. Zèle apostolique. Vie apostolique, qui s’efforce d’imiter la vie des apôtres dans la communauté primitive.
3. Qui concerne le Saint-Siège, qui en émane ou en dépend directement. Lettres apostoliques. Bénédiction apostolique. Nonce apostolique, désigne les ambassadeurs du Saint-Siège auprès des différents États. Délégué apostolique, voir Délégué. Vicaire apostolique, prélat revêtu du caractère épiscopal, qui administre un territoire non encore érigé en diocèse et dépendant directement du Saint-Siège. Préfet apostolique, prélat qui, sans être évêque, administre, comme représentant du pape, un territoire de mission. Notaire apostolique, fonctionnaire de la cour romaine chargé de transcrire les actes du Saint-Siège, qu’il authentifie par sa signature.
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APOSTOLIQUEMENT adv. xvie siècle. Dérivé d’apostolique.
D’une manière apostolique. Vivre apostoliquement. Prêcher apostoliquement.
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I. APOSTROPHE n. f. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec apostrophê, « action de (se) détourner ; procédé par lequel l’orateur se détourne de son développement pour interpeller une personne ».
1. rhétor. Figure de style consistant à interpeller directement soit des personnes, soit des choses personnifiées. Démosthène a introduit une admirable apostrophe aux morts de Chéronée dans son « Discours sur la couronne ».
2. gramm. Mot mis en apostrophe, qui désigne l’être, réel ou supposé, à qui s’adresse le discours. Dans la phrase « Venez ici, mes enfants », « mes enfants » sont des mots mis en apostrophe.
3. Interpellation brusque et peu amène ; trait mortifiant adressé à quelqu’un. Lancer, essuyer une vigoureuse apostrophe. Ne pas répondre à une apostrophe injurieuse.
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II. APOSTROPHE n. f. xvie siècle. Emprunté du latin apostrophus, du grec apostrophos, « signe d’élision ».
Signe orthographique, en forme de virgule, qui se place un peu au-dessus de la ligne et indique l’élision d’une voyelle comme dans : « l’État », « l’épée », « l’arbre », « l’unité », « s’il vient », « d’où il résulte que. » L’apostrophe se trouve à l’intérieur de quelques mots formés et employés comme composés : « aujourd’hui, presqu’île, quelqu’un ». L’apostrophe est utilisée pour indiquer l’omission de voyelles dans la prononciation populaire : « V’là, p’tit, t’as vu ».
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APOSTROPHER v. tr. xviie siècle, au sens de « se détourner ; révoquer, rappeler », puis « interpeller ». Dérivé d’apostrophe I.
1. S’adresser à une personne ou à une chose personnifiée en usant de la figure de rhétorique appelée Apostrophe. Le prédicateur, au milieu de son sermon, apostropha la Croix.
2. Interpeller avec brusquerie, sans égards ou même en termes désobligeants. Les prédicateurs du Moyen Âge apostrophaient vivement les impies. Quand il rencontra son rival, il l’apostropha grossièrement. Pron. Ils s’apostrophaient dans la rue.
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APOSTUME n. m. xiiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec médical apostêma (voir Abcès).
Vieilli. pathol. Tumeur inflammatoire, abcès.
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* APOTHÉCIE n. f. xixe siècle. Dérivé savant du grec apothêkê, « lieu de dépôt, magasin ».
bot. Appareil reproducteur de certains champignons, en particulier de ceux qui entrent dans la composition des lichens.
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* APOTHÈME n. m. xviiie siècle. Dérivé savant du grec apotithenai, « déposer, abaisser ».
géom. 1. Perpendiculaire menée du centre d’un polygone régulier sur un de ses côtés.
2. Perpendiculaire menée du sommet d’une pyramide sur un des côtés du polygone de base.
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APOTHÉOSE n. f. xvie siècle, au sens 1 ; xviie siècle, au sens 2. Emprunté du latin apotheôsis, du grec apotheôsis, dérivé de theos, « dieu ».
1. antiq. Action de mettre au rang des dieux ; le fait pour un mortel d’être élevé au rang des dieux. L’apothéose de Romulus. L’apothéose d’Hercule sur le mont Œta. Spécialt. Déification après leur mort des empereurs romains ou de membres de leur famille, par décret du Sénat.
2. Honneur extraordinaire rendu à un homme, mort ou vivant, que l’opinion élève au-dessus du commun des mortels. La représentation d’« Irène » fut pour Voltaire une apothéose.
3. Fig. Moment de grande réussite, de plein épanouissement. L’apothéose de sa carrière, de son intelligence. Cette pièce marqua l’apothéose de la saison théâtrale. Spécialt. Partie finale et la plus brillante d’une représentation, d’une manifestation artistique. L’apothéose d’un ballet, d’une revue, d’un feu d’artifice.
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APOTHICAIRE n. m. xiiie siècle, apotecaire. Emprunté du bas latin apothecarius, « boutiquier », puis « celui qui prépare les médicaments ».
1. Anciennt. Celui qui préparait et vendait des médicaments.
2. Expr. fig. Compte d’apothicaire, sur lequel il y aurait beaucoup à rabattre, ou très minutieux et compliqué. Les mémoires de cet entrepreneur sont de vrais comptes d’apothicaire.
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APÔTRE n. m. xiie siècle, apostles. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec ecclésiastique apostolos, « envoyé de Dieu », en grec classique « envoyé ».
1. Un des douze disciples choisis par Jésus pour annoncer l’Évangile. Les apôtres Jean, André. Le prince des apôtres, Pierre. Le Symbole des apôtres, le formulaire abrégé contenant les principaux articles de la foi chrétienne. Les Actes des Apôtres, voir Actes.
2. Celui qui se consacre à prêcher la religion chrétienne, en un lieu et en un temps quelconque. L’Apôtre des gentils, saint Paul. Celui qui, le premier, a évangélisé un pays. Saint François Xavier fut l’Apôtre des Indes. L’Apôtre de l’Allemagne, saint Boniface.
3. Fig. Personne qui se voue à la propagation d’une doctrine, d’une opinion, d’un système. Avoir une âme d’apôtre. Il s’est fait l’apôtre du féminisme. Fam. et par antiphrase. Bon apôtre, personne qui cache sa ruse et sa mauvaise foi sous des dehors vertueux. Faire le bon apôtre, contrefaire l’homme de bien. Écoutez-moi ce bon apôtre.
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* APOTROPAÏQUE adj. xviiie siècle, apotropéen ; xxe siècle, apotropaïque. Dérivé savant du grec apotropaios, « qui détourne (les maux) », lui-même composé à l’aide de apo, « au loin, à l’écart », et trepein, « tourner ».
Qui conjure le mauvais sort, protège contre toute influence mauvaise. Un rite, une formule apotropaïques. Chez les Grecs, la paire de grands yeux qui ornaient la coque des navires de guerre avait une fonction apotropaïque.
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* APPALACHIEN, ‑IENNE adj. xxe siècle. Dérivé d’Appalaches.
géogr. Relatif à la chaîne des Appalaches ou à un relief offrant un aspect comparable à celui des Appalaches. Le relief appalachien est caractérisé par une alternance de barres, crêtes rocheuses résistantes d’égale altitude, et de sillons, dépressions creusées par l’érosion dans les roches tendres.
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APPARAÎTRE v. intr. (se conjugue comme Connaître ; aux temps composés s’emploie surtout avec l’auxiliaire être, plus rarement avec l’auxiliaire avoir). xiie siècle, aparoistre. Emprunté du bas latin apparescere, « devenir visible, se manifester », inchoatif du latin classique apparere (voir Apparoir).
1. Devenir soudain visible. Une voile est apparue à l’horizon. Le soleil apparaît entre les nuages. Il apparut au coin de la rue. Spécialt. Se manifester sous une forme visible. Dieu apparut à Moïse dans le buisson ardent. Samuel apparut à Saül. Le spectre qui est apparu à Hamlet.
2. Commencer à exister, à se manifester, à être visible. Des lézardes apparaissent sur la façade. Cette espèce animale est apparue à l’ère tertiaire. Fig. Les difficultés apparaissent déjà. Un de ces génies qui n’apparaissent qu’une fois par siècle.
3. Fig. Se faire connaître, se découvrir, se présenter à l’esprit comme vrai, évident, certain. La vérité finira bien par apparaître. Cette déposition a fait apparaître des faits nouveaux. La justesse de ce raisonnement m’apparaît clairement. Impers. Il m’apparaît que vous avez menti. Il apparaît, au vu des témoignages, qu’il est innocent.
4. Suivi d’un attribut. Sembler, se présenter comme. Cette punition m’apparaît trop sévère. Son attachement apparaît sincère. Cela m’apparaissait comme un obstacle insurmontable.
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APPARAT n. m. xiiie siècle, au sens d’« action de s’apprêter ; préparatifs (de toilette) ». Emprunté du latin apparatus, « préparatifs, solennité » ; calque de l’allemand kritischer Apparat, pour le sens 2.
1. Faste, éclat, pompe solennelle. Un dîner d’apparat. Voiture, costume d’apparat. Déployer un grand apparat. Il est venu en grand apparat, sans aucun apparat. Par ext. et péj. Ostentation. Il ne dit rien qu’avec apparat. Il met de l’apparat dans ses moindres actions.
2. Apparat critique, voir Appareil critique.
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APPARAUX n. m. pl. xiie siècle. Forme ancienne de pluriel d’appareil.
marine. Machines et appareils nécessaires aux manœuvres et aux opérations de manutention qui se font sur les navires. Ce bâtiment a ses agrès et ses apparaux. Apparaux de mouillage, de remorquage, de pêche.
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APPAREIL n. m. xiie siècle, aparei(l)z, aux sens d’« arrangement somptueux » et d’« instrument, machine ». Déverbal d’appareiller I.
I. Litt. 1. Apprêt, préparatif d’une manifestation empreinte de pompe, de solennité. L’appareil d’une fête, d’une cérémonie. Par ext. Déploiement extérieur qui accompagne une telle manifestation. Un grand, un modeste appareil. Un funèbre appareil.
2. Tout ce qui, notamment dans la toilette, la tenue, contribue à mettre en valeur l’apparence extérieure d’une personne. Se montrer à la foule dans un somptueux appareil. Auj., subsiste dans l’expression familière Dans le plus simple appareil, nu.
II. Ensemble d’organes, d’éléments qui forment un tout et participent à une même fonction. 1. biol. Ensemble de tous les organes et tissus pouvant concourir à une même fonction chez un être vivant. L’appareil digestif, circulatoire, respiratoire. L’appareil de reproduction d’un végétal.
2. archit. Agencement et disposition des pierres dans un ouvrage de maçonnerie. Appareil cyclopéen, formé de très gros blocs posés les uns sur les autres sans mortier, et dont les interstices sont remplis par des cailloux. Un mur en petit, en moyen, en grand appareil. Un appareil à assises alternées de boutisses et de panneresses. Par ext. Une pierre de grand appareil, de grande dimension, de forte épaisseur.
3. cuis. Préparation où sont mêlés plusieurs ingrédients et qui sert de base à un type de plat. Un appareil à soufflé. Versez cet appareil dans le moule.
4. Spécialt. Appareil critique, dans l’édition savante d’un ouvrage, relevé des variantes fournies par les manuscrits et les éditions antérieures, ainsi que des corrections conjecturales (on dit aussi Apparat critique).
5. Fig. Ensemble des organismes qui concourent à la vie et au développement d’une institution sociale. L’appareil politique, policier d’un pays. L’appareil d’un parti, son organisation et ses cadres. Un homme d’appareil. Spécialt. L’appareil des lois, l’ensemble des dispositions légales applicables à une matière déterminée.
III. Dispositif, instrument, objet fabriqué, composé de plusieurs pièces agencées pour effectuer un travail ou rendre un service déterminé. Un appareil automatique, électrique, pneumatique. Appareil de mesure, de levage. Appareil électroménager, utilisé pour les travaux domestiques. Appareil enregistreur, distributeur. Des appareils photographiques ou, fam., des appareils photo. Appareil téléphonique. Ellipt. Qui est à l’appareil ? qui est au téléphone ? aéron. Avion. L’appareil a décollé à l’heure. Tous nos appareils sont rentrés à la base. – méd. Dispositif destiné à soutenir, à maintenir une partie du corps, à aider ou à remplacer un membre, un organe dans sa fonction. Appareil orthopédique. Appareil de prothèse. Cet enfant porte un appareil dentaire.
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APPAREILLAGE n. m. xive siècle, comme terme de textile, « action de préparer ; préparatifs ». Dérivé d’appareiller I.
I. Action d’appareiller ; résultat de cette action. 1. archit. Action de disposer les éléments d’un ouvrage de maçonnerie selon un dessin déterminé ; la disposition de ces éléments.
2. méd. Action d’appliquer ou d’adapter un appareil de soutien ou de prothèse au corps d’un malade ou d’un infirme ; cet appareil lui-même.
3. marine. Action d’appareiller ; ensemble des manœuvres effectuées par un navire pour quitter son mouillage. L’heure de l’appareillage approche.
II. techn. Ensemble d’appareils et d’accessoires servant à un usage déterminé. Appareillage électrique, optique, électronique.
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APPAREILLEMENT n. m. xixe siècle. Dérivé d’appareiller II.
Action d’appareiller, de réunir des êtres ou des choses semblables. L’appareillement de bêtes de trait.
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I. APPAREILLER v. tr. et intr. xiie siècle, au sens de « préparer » ; xiiie siècle, au sens de « mettre des navires en état » ; xive siècle, comme terme d’architecture. Emprunté du bas latin appariculare, « préparer », dérivé de apparare, de même sens.
I. V. tr. 1. Préparer, disposer. Appareiller un filet avant de le lancer à la mer. marine. Appareiller un navire, le munir de tout ce qui est nécessaire à la navigation. – archit. Appareiller des pierres, donner les mesures pour les tailler ; dans un ouvrage de maçonnerie, les établir, les disposer, selon un dessin déterminé.
2. méd. Pourvoir d’un appareil de prothèse. Appareiller un sourd. Appareiller un amputé.
II. V. intr. marine. Faire les manœuvres nécessaires pour quitter le mouillage ; prendre le départ. La flotte vient d’appareiller.
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II. APPAREILLER v. tr. et pron. xiie siècle, au sens d’« unir (un homme et une femme) » ; xiiie siècle, pronominal, au sens de « se joindre à (son pareil) ». Dérivé de pareil.
I. V. tr. 1. Réunir deux ou, par ext., plusieurs êtres ou choses semblables. Appareiller des bœufs, des chevaux pour le labour. Appareiller des étoffes. Appareiller les pièces d’un service de table.
2. Accoupler deux animaux en vue de la reproduction.
II. V. pron. 1. S’assortir, être en harmonie. Ces deux couleurs ne s’appareillent pas.
2. Vieilli. S’unir à un de ses pareils. C’est un fripon avec qui il serait digne de s’appareiller.
3. En parlant des animaux. S’accoupler. Quand la tourterelle a perdu sa compagne, elle ne s’appareille plus avec une autre.
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APPAREILLEUR n. m. xiiie siècle comme terme général ; xvie siècle, en architecture. Dérivé d’appareiller I.
Ouvrier qui, dans un chantier, surveille la taille des pierres et leur agencement dans la construction.
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* APPAREILLEUSE n. f. xviie siècle. Dérivé d’appareiller II.
Syn. vieilli d’Entremetteuse.
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APPAREMMENT (emmen se prononce aman) adv. xiie siècle, aparement, « manifestement » ; xvie siècle, au sens actuel. Dérivé d’apparent.
1. Selon les apparences. Apparemment, il est guéri.
2. Vraisemblablement. Apparemment, il réussira à ce concours. Il en sait apparemment plus long que nous. Il viendra apparemment ou, vieilli, Apparemment qu’il viendra.
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APPARENCE n. f. xiiie siècle, aparance, « aspect extérieur (d’une chose) ». Emprunté du bas latin apparentia, « aspect extérieur, apparence », pluriel substantivé du participe présent de apparere (voir Apparoir).
1. Aspect sous lequel se présente un être, une chose. Ce pauvre diable a piètre apparence. Il a l’apparence d’un brave homme. Être d’apparence chétive, maladive. Un château de belle apparence. théol. Aspect sensible des espèces eucharistiques (pain et vin).
Par ext. Marque, trace visible. Elle garde une apparence de beauté. Les habitants de ce pays n’ont plus aucune apparence de liberté.
2. Ce qui paraît extérieurement mais n’est pas conforme à la réalité ou permet de la masquer. Des apparences trompeuses. Une fausse apparence. Il ne faut pas s’arrêter, se fier aux apparences. Il abuse le monde par une apparence de naïveté. Il nous a trahis sous apparence d’amitié, sous l’apparence de l’amitié. Sauver, ménager les apparences, ne rien laisser voir d’une réalité fâcheuse qui pourrait compromettre la réputation, la considération dont on jouit. Sacrifier les apparences, se moquer du qu’en-dira-t-on.
3. Désir de briller, de paraître ; image flatteuse que l’on cherche à donner de soi. Ils se privent du nécessaire pour tout donner à l’apparence. Il sacrifie tout à l’apparence.
4. Vraisemblance, probabilité. Il a réussi contre toute apparence. Selon toute apparence, il soutiendra vos projets. Litt. Quelle apparence y a-t-il qu’il réussisse ? Il y a apparence, quelque apparence, grande apparence que cela arrivera. Il n’y a pas d’apparence qu’il revienne à de meilleurs sentiments.
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APPARENT, ‑ENTE adj. xiie siècle, aparant. Emprunté du latin apparens, participe présent de apparere (voir Apparoir).
1. Qui apparaît clairement ; que rien ne dissimule. Une couture apparente. Un plafond à poutres apparentes. Son droit est apparent, très apparent. Il a agi sans mobile apparent, sans motif apparent.
2. Dont l’aspect visible ne correspond pas à la réalité ; qui paraît autre qu’il n’est. Le mouvement apparent du Soleil autour de la Terre. Leur prospérité n’était qu’apparente. Que dissimule cette apparente simplicité ?
3. gramm. Sujet apparent, dans les tournures impersonnelles. Dans la phrase « il pleut », « il » est un sujet apparent qui ne représente rien de précis. Dans la phrase « il est arrivé un malheur », le sujet apparent « il » représente le sujet réel, « un malheur ».
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* APPARENTEMENT n. m. xxe siècle. Dérivé d’apparenter.
polit. 1. Dans un système de représentation proportionnelle, entente électorale préalable permettant à deux ou plusieurs partis d’additionner leurs suffrages pour la répartition des sièges.
2. Dans une assemblée, le fait, pour un élu, de se rattacher à un groupe sans y adhérer totalement.
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APPARENTER v. tr. et pron. xiie siècle, aparenter, « traiter comme parent », puis pronominal, « être apparenté, de la même famille ». Dérivé de parent.
I. V. tr. 1. Rendre parent par alliance. Ce mariage l’apparente à plusieurs grandes familles. Au passif. Ils sont apparentés, ont des relations de parenté.
2. Rendre ressemblant à quelque chose, proche de quelque chose. La manière de ce peintre l’apparente à l’école flamande. Des similitudes dans l’intrigue apparentent ces deux œuvres. Au passif. Le samoyède est apparenté aux langues finno-ougriennes. polit. Il est apparenté à la droite. Des listes électorales apparentées, liées par un accord d’apparentement.
II. V. pron. 1. S’allier par le mariage. S’apparenter à l’aristocratie.
2. Présenter des rapports d’analogie, de ressemblance, des affinités. Ces teintes s’apparentent. Ses idées s’apparentent aux vôtres. Son départ s’apparente à une fuite. Spécialt. Se rapprocher, s’unir par une communauté d’intérêts, d’idées, de sentiments. polit. Ces deux groupes s’apparentent. S’apparenter à un parti.
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APPARIEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé d’apparier.
Action d’apparier ; résultat de cette action.
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APPARIER v. tr. (se conjugue comme Crier). xiiie siècle, s’aparer à, « égaler ; s’unir ». Réfection de l’ancien français apairier, « unir un homme et une femme », dérivé de paire, « couple ».
1. Assortir par paires, par couples et, par ext., joindre ce qui peut aller ensemble. Apparier des chevaux de trait. Apparier des gants. Par anal. Des invités bien appariés.
2. Accoupler le mâle avec la femelle. Apparier des tourterelles. Au printemps, les oiseaux s’apparient.
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APPARITEUR n. m. xive siècle, au sens 1. Emprunté du latin apparitor, « serviteur attaché à la personne d’un magistrat », dérivé de apparere, au sens d’« être attaché au service de ».
1. Anciennt. Huissier d’une cour ecclésiastique.
2. Auj. Huissier dans une administration publique ou privée. Les appariteurs d’une université.
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APPARITION n. f. xiie siècle, aparicion, « épiphanie ». Emprunté du latin ecclésiastique apparitio, traduction du grec epiphaneia, « action de se montrer ; apparition (d’êtres surnaturels) ».
1. Le fait de se montrer aux regards. L’apparition d’une comète. L’apparition du soleil entre deux nuages. Guetter l’apparition d’un acteur, le moment où il paraît en public. Il fait régulièrement apparition dans nos réunions. Expr. Faire une apparition, demeurer très peu de temps dans un lieu. Il a fait une courte apparition. Il n’y a fait qu’une apparition.
2. Le fait de se manifester pour la première fois, de commencer à exister. L’apparition de l’homme sur la terre. L’apparition des premiers bourgeons en mars. L’apparition de symptômes inquiétants. L’apparition d’une œuvre nouvelle, d’un courant de pensée.
3. Manifestation sous une forme visible d’êtres surnaturels ou imaginaires. L’apparition de l’ange Gabriel à la Vierge. L’apparition d’un fantôme, d’une fée. Par méton. Croire aux apparitions. L’être qu’on croit apercevoir. Parler à une apparition.
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APPAROIR v. intr. défectif. xiie siècle, au sens d’« apparaître », et il appert que. Emprunté du latin apparere, « apparaître », « être vu, être prouvé », et, à l’impersonnel, apparet, « il apparaît que ».
Très vieilli. Usité seulement à la troisième personne de l’indicatif présent : il appert. droit. Être évident. Comme il appert par tel acte. Il appert de ce témoignage, il résulte de ce témoignage…
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APPARTEMENT n. m. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire de l’italien, de l’espagnol apartamiento, « action de s’écarter », d’où « lieu écarté, habitation ».
Ensemble de pièces servant d’habitation dans un immeuble. Un appartement de trois pièces. Un grand, un bel appartement. Chercher, louer, acheter un appartement. Un appartement meublé. Un appartement sur rue, sur jardin. Un appartement situé au premier étage. Des plantes d’appartement.
Au pluriel. Dans un palais, un château, etc., suite de pièces réservée à un haut personnage. Les appartements privés. Se retirer dans ses appartements. hist. Petits appartements, dans les résidences royales ou princières, la partie qui servait de demeure habituelle. Grands appartements, destinés aux réceptions solennelles. Les grands appartements de Versailles et les petits appartements de Trianon.
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APPARTENANCE n. f. xiie siècle, apurtenances, « dépendances ». Dérivé d’appartenir.
1. Le fait d’appartenir à un ensemble constitué, à une collectivité. L’appartenance à une société secrète, à un parti.
2. Au pluriel. Vieilli. Dépendances d’un domaine, d’une propriété foncière. Vendre une maison avec toutes ses appartenances.
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APPARTENIR v. intr. (se conjugue comme Tenir). xie siècle. Emprunté du bas latin appertinere, « faire partie de ; être la propriété de ».
1. Être la propriété de quelqu’un en vertu d’un droit, d’un contrat, d’un consentement. Cette maison nous appartient. La nue-propriété de cette maison m’appartient. Par ext. En parlant d’un être humain. Elle s’était juré de ne jamais appartenir à cet homme, de ne jamais se donner à lui. Fig. J’ai tant à faire que je ne m’appartiens plus, je n’ai plus aucune liberté.
2. Être le propre, le privilège de quelqu’un, de quelque chose. Le droit de grâce appartient au chef de l’État. Ces prérogatives appartiennent à ma charge. Impers. Il appartient à, il incombe à. Il appartient aux parents de veiller sur leurs enfants. Il vous appartient de réclamer votre dû auprès des tribunaux. Iron. Il vous appartient bien de le juger, vous êtes bien hardi de le juger. droit. Ainsi qu’il appartiendra, selon qu’il sera convenable. À tous ceux qu’il appartiendra, à tous ceux qui y auront intérêt ou qui voudront en prendre connaissance.
3. Faire partie d’un ensemble, d’un groupement. Appartenir à une famille illustre, honorable. Appartenir à la franc-maçonnerie, à un parti politique. Ce soldat appartient à tel régiment. Cette plante appartient à la famille des Crucifères. Cette île appartenait jadis au continent. Cette œuvre appartient à un cycle romanesque. Par méton. Il appartenait à un grand seigneur, était attaché à son service. math. 1, 2, 3, etc., appartiennent à l’ensemble des nombres réels.
4. Être du ressort de, concerner. Cette question appartient à la philosophie.
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APPAS n. m. pl. Voir Appât.
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* APPASSIONATO adv. xixe siècle. Mot italien, participe passé de appassionare, « passionner ».
mus. D’un mouvement passionné. Cette phrase doit être jouée appassionato.
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APPÂT n. m. xvie siècle, appast. Déverbal d’appâter. Appas, graphie ordinaire du pluriel d’appât avant le xixe siècle, s’est spécialisé au sens figuré à partir du xviie siècle.
1. Nourriture placée dans un piège ou accrochée à un hameçon, et destinée à attirer les animaux que l’on veut capturer. Les vers, les moucherons sont de bons appâts pour le poisson. Mettre, fixer un appât à une ligne. Le poisson a avalé l’appât, a mordu à l’appât. Expr. fig. Mordre à l’appât, se laisser prendre à un piège. Les naïfs mordront à l’appât.
2. Tout ce qui attire, qui engage à faire quelque chose. Il a cédé à l’appât du gain. Cette promesse a servi d’appât pour le décider.
3. Litt. Au pluriel. Appas  ou Appâts. Ce qui charme, séduit, éveille le désir. Les appas de la gloire, de la vertu. Les honneurs ont pour lui peu d’appas. Spécialt. Attraits, agréments, charmes du corps féminin. Il est sensible à ses appas. Dissimuler ses appas.
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APPÂTER v. tr. xvie siècle, s’appaster, « se nourrir » (en parlant d’animaux). Dérivé de l’ancien français past, « nourriture », du latin pastus, « nourriture, pâture ».
1. Attirer un animal par un appât pour s’en saisir. Appâter les oiseaux, le gibier, les poissons. Fig. Attirer quelqu’un par l’espoir d’un gain, d’une récompense. Il s’est laissé appâter par cette publicité.
2. Garnir d’un appât. Appâter un piège, une ligne.
3. Vieilli. Nourrir de jeunes oiseaux en leur mettant la pâture dans le bec.
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APPAUMÉ, ‑ÉE adj. xviie siècle. Dérivé de paume.
hérald. Qui porte une main ouverte dont on voit la paume. Écu appaumé.
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APPAUVRIR v. tr. xiie siècle, apovrir. Dérivé de pauvre.
1. Rendre pauvre, plus pauvre. Ses procès l’ont appauvri. Pron. Cette famille s’est beaucoup appauvrie. Par méton. La ville s’est appauvrie après la fermeture de plusieurs usines. Un pays appauvri.
2. Rendre moins fertile, moins fécond, moins fort. L’érosion et le ruissellement des eaux ont appauvri ces terres. Pron. Faute d’engrais, leurs champs se sont appauvris. Fig. Appauvrir une langue, en réduire la richesse expressive, la variété, la précision. Une œuvre appauvrie par des suppressions et des coupures. Une inspiration appauvrie.
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APPAUVRISSEMENT n. m. xiiie siècle, apovrissement. Dérivé du radical du participe présent d’appauvrir.
Diminution des ressources, des richesses. L’appauvrissement d’une famille. L’appauvrissement du sol. Fig. L’appauvrissement d’une langue.
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APPEAU n. m. xiiie siècle, apel, au sens 1 ; xviie siècle, au sens 2. Issu d’appeaus, forme de cas sujet singulier ou de cas régime pluriel d’appel, en ancien français.
1. Instrument permettant d’imiter le cri des oiseaux pour les attirer dans un piège. Des appeaux pour prendre les cailles.
2. Oiseau dressé à attirer par ses cris ses congénères sauvages pour les faire prendre (on dit aussi Appelant). Expr. fig. Servir d’appeau, servir à attirer une victime dans un piège. Se laisser prendre à l’appeau.
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APPEL n. m. xie siècle. Déverbal d’appeler.
1. Action d’attirer l’attention d’autrui par la voix, ou par tout autre moyen ou signal sonore. Lancer un appel. Accourir au premier appel. J’ai entendu un appel à l’aide, un appel au secours. L’appel du tocsin. L’appel du muezzin. L’appel de la sirène. Spécialt. Appel téléphonique, signal sonore précédant une communication téléphonique ; cette communication téléphonique elle-même. Recevoir un appel téléphonique. Ellipt. Donner, recevoir un appel, des appels. Numéro d’appel, numéro de téléphone du correspondant que l’on veut joindre, où l’on peut être joint. milit. Signal sonore, joué au clairon, à la trompette ou au tambour pour rassembler les hommes. Sonner, battre l’appel.
Par ext. Faire un appel du regard. Appel de langue, action d’encourager, d’exciter un chien ou un cheval par un claquement de la langue contre le palais. Un appel de phares, signal lumineux qu’un automobiliste adresse à un autre en actionnant ses phares. typogr. Appel de note, chiffre ou lettre dans le texte renvoyant à une note en bas de page, en fin de chapitre ou à la fin du volume. – escr. Appel du pied, battement du pied pour indiquer qu’on va attaquer et, fig., façon discrète de manifester un souhait. Je n’ai pas compris son appel du pied. – jeux de cartes. Le fait de jouer une carte déterminée dans l’intention de donner ou de demander une indication à son partenaire. Faire un appel à cœur. Appel aux as.
Loc. Formule d’appel ou, simplement, appel, voir Formule.
2. Action de nommer successivement et à haute voix les membres d’une assemblée pour s’assurer de leur présence. L’appel des élèves par ordre alphabétique. Faire l’appel des jurés, des témoins. Un appel suivi d’un contre-appel. Un vote par appel nominal. Manquer à l’appel, être absent ou, par euphémisme, être mort. L’appel des morts, cérémonie où, après une sonnerie spéciale, on lit les noms des soldats tombés à l’ennemi. droit. Appel des causes, énumération au début d’une audience des affaires qui y seront plaidées et jugées.
3. milit. Le fait d’appeler sous les drapeaux les jeunes gens pour leur service militaire, les réservistes pour une période. L’appel du contingent. Devancer l’appel. L’appel de la classe 92.
4. Demande pressante, incitation, invitation. Appel aux armes. Appel au peuple. Entendre l’appel de la patrie. L’appel du 18 juin 1940. Répondre à l’appel de Dieu. Loc. Faire appel à quelqu’un, demander son aide, son concours, son appui. N’hésitez pas à faire appel à moi. Faire appel à toutes les bonnes volontés. Faire appel à quelque chose, y avoir recours. Faire appel à la générosité de quelqu’un. Faire appel aux témoignages. Faire appel à ses souvenirs, consulter sa mémoire, faire effort pour se rappeler quelque chose.
5. Fig. et litt. Attirance violente, impérieuse, qu’une chose exerce sur une personne. L’appel du large, de l’inconnu. L’appel de la nature. L’appel des sens.
6. droit. Voie de recours permettant à un plaideur de demander à une juridiction du degré supérieur la réformation du jugement qu’il conteste. Faire appel d’un jugement. Interjeter appel. Se pourvoir en appel. Aller en appel. Rejeter un appel. Gagner, perdre un procès en appel. Un avocat à la cour d’appel. Appel principal, formé par le plaideur qui a perdu en première instance. Appel incident, formé en réplique à l’appel principal. Appel a minima, a maxima, appel du ministère public afin d’augmenter ou de diminuer une peine. Juger sans appel, en premier et dernier ressort. Une condamnation sans appel. Fig. Cette décision a été condamnée sans appel par l’opinion, sans aucune réserve.
7. adm. Appel d’offres, procédure de mise en concurrence de plusieurs fournisseurs ou entrepreneurs qui permet à une administration d’obtenir les conditions qui lui paraissent les plus avantageuses. – finances. Appel de fonds, opération par laquelle une entreprise demande de nouveaux fonds à ses associés, à ses actionnaires. Spécialt. Le trésorier de l’association a lancé un appel de cotisations.
8. Spécialt. techn. Appel d’air, création d’un courant d’air pour activer la combustion dans un foyer. – sports. Impulsion donnée par une poussée des jambes sur le sol, avant un saut et, généralement, après une course d’élan. Pied, jambe d’appel. – marine. Le bateau vient à l’appel de son ancre, se place dans la direction de la chaîne en la raidissant.
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APPELANT, ‑ANTE adj. et n. xive siècle. Participe présent d’appeler.
I. Adj. droit. Qui fait appel d’un jugement. La partie appelante.
II. N. 1. droit. Demandeur en appel. L’appelant et l’intimé. Se rendre appelant. Être reçue appelante. Par anal. Les appelants contre la bulle « Unigenitus ».
2. N. m. chasse. Appeau. On utilise des appelants pour la chasse aux canards et aux palombes. Oiseau artificiel destiné à attirer le gibier d’eau dont il imite la silhouette (on dit aussi Forme). Un appelant en plastique, en bois.
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* APPELÉ, ‑ÉE adj. et n. xe siècle. Participe passé d’appeler.
I. Adj. Appelé à, désigné pour, destiné à. Il est appelé à un poste important. Un garçon appelé à un bel avenir.
II. N. m. 1. Jeune homme accomplissant son service militaire, par opposition à l’engagé et au militaire de carrière. Les appelés du contingent.
2. Expr. Il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus, se dit, par analogie avec la formule de l’Évangile, d’une carrière, d’une dignité à laquelle beaucoup aspirent mais à laquelle seul un petit nombre accède.
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APPELER v. tr. (j’appelle, nous appelons ; j’appelais, nous appelions ; j’appelai ; j’appellerai ; j’appellerais ; appelle, appelons ; que j’appelle, que nous appelions ; que j’appellasse ; appelant ; appelé). xe siècle. Emprunté du latin appellare, « pousser vers, aborder, adresser la parole (à) ».
I. Pourvoir d’un nom. 1. Désigner par un nom, nommer. Les magistrats qu’on appelait à Rome tribuns du peuple. Un chien appelé Azor. Comment appelle-t-on cette roche ? Ce métal fut appelé uranium. Elle appela son fils Jacques. Pron. Son fils s’appelle Jacques. Comment vous appelez-vous ? Henri Beyle a choisi de s’appeler Stendhal en littérature. Cette fleur s’appelle anémone. Expr. Appeler les choses par leur nom, ne pas affaiblir la vérité, avoir son franc-parler. Appeler un chat un chat, parler sans circonlocutions.
2. Désigner une personne ou une chose par le terme qui la définit le mieux. J’appelle ami celui qui restera fidèle dans l’adversité. On l’a appelé voleur, fripon. Peut-on appeler courageuse une action si téméraire ? Pron. Une telle conduite s’appelle folie. Cela s’appelle parler (fam.), voilà qui s’appelle parler (vieilli), voilà ce qui s’appelle parler, voilà des propos énergiques et nets. C’est ce qui s’appelle un chef-d’œuvre, cela mérite ce nom. Voilà ce qui s’appelle un marché de dupes.
3. Spécialt. Prononcer à voix haute le nom de quelqu’un, en faisant l’appel nominal des membres d’un groupe, d’une assemblée. On a appelé tous les élèves de la classe. Je ne me suis pas entendu appeler, je n’ai pas entendu appeler mon nom quand on a lu cette liste. droit. Appeler une cause, lire tout haut le nom des parties, afin que les avocats viennent plaider. On vient d’appeler votre cause. La cause sera appelée à son tour.
II. Faire venir. 1. Inviter quelqu’un à venir en prononçant son nom. Il appela à haute voix son compagnon. On vous appelle par la fenêtre. Appeler son chien. Par ext. Appeler à l’aide, au secours ou, absolt., appeler, crier pour demander de l’aide, du secours et, par anal., demander son appui à quelqu’un. Le blessé appelle, appelle au secours, appelle un voisin à son secours. Il nous a appelés au secours pour régler sa dette.
Spécialt. Appeler quelqu’un au téléphone, entrer en communication téléphonique avec lui. Ellipt. Appelez-moi pour me confirmer le rendez-vous.
Par anal. En parlant d’un animal. Émettre son cri pour attirer un de ses congénères. La brebis appelle l’agneau. La vache appelle le taureau. La poule appelle ses poussins. Spécialt. Appeler des oiseaux en imitant leur cri.
Expr. proverbiale. C’est le chien de Jean de Nivelle, qui s’enfuit quand on l’appelle.
2. Inviter à venir ; réclamer la présence de quelqu’un. Appeler un médecin, un prêtre. Appeler sa famille auprès de soi. Tous les responsables furent appelés à une réunion. Ce musicien fut appelé à la cour. Expr. Appeler au combat, en duel (vieilli), défier. droit. Inviter quelqu’un à se présenter devant une juridiction. Les parties ont été appelées en justice. Appeler un témoin. Être appelé comme expert. – milit. Appeler sous les drapeaux ou, absolt., appeler, convoquer une ou plusieurs classes pour le service militaire ou en raison de la mobilisation. Il a été appelé en 1950.
Fig. Chercher à attirer. Appeler sur une famille la bénédiction du ciel. Appeler sur quelqu’un le mépris public, s’efforcer de le rendre l’objet du mépris public. Appeler la pluie de ses vœux.
3. Avertir quelqu’un qu’il peut ou doit se trouver en un lieu déterminé, accomplir une action déterminée. Les cloches appellent les fidèles à l’église. Le signal appelle à l’exercice, au travail. La sonnerie vient d’appeler au déjeuner. Par anal. Ce beau temps nous appelle à la promenade.
Fig. Exiger la présence de quelqu’un. J’irai où l’honneur, où le devoir m’appelle. Mes affaires m’appellent ailleurs.
Spécialt. Désigner pour remplir une fonction, une mission. Appeler quelqu’un à un poste ministériel, au commandement des armées. Il fut appelé à siéger au conseil. Cet homme d’État fut appelé par les évènements à sortir de sa retraite. Ses compétences l’appelaient à exercer cette charge. Dieu appela saint Paul à l’apostolat.
4. Rendre nécessaire ; exiger, réclamer. Ce crime appelle un châtiment. Ces abus appellent une réforme. La situation appelle tous nos soins. Cette question en appelle une autre, l’évoque nécessairement. Ce verbe appelle un complément. Appeler l’attention, l’attirer. J’appelle votre attention sur ce point.
Expr. proverbiales. La violence appelle la violence. Le sang appelle le sang.
5. Intranst. droit. Frapper d’appel une décision. En appeler d’un jugement devant la juridiction supérieure. Fig. J’appelle, j’en appelle de votre décision, je la conteste, je refuse de m’y soumettre.
Par ext. Expr. En appeler à, invoquer, s’en remettre à. J’en appelle à votre témoignage. J’en appelle à votre bonne foi, à votre probité. En appeler à la postérité, s’en référer au jugement de la postérité.
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APPELLATIF, ‑IVE adj. xive siècle. Emprunté du latin appellativus, qui traduit le grec prosêgorikos, « dont on sert pour nommer ».
gramm. Vieilli. Ne s’emploie que dans la locution Nom appellatif ou, subst., appellatif, terme qui convient à une espèce entière, par opposition à nom propre. Homme, arbre sont des noms appellatifs. (On dit plutôt Nom commun.)
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APPELLATION n. f. xiie siècle, d’abord au sens d’« appel en justice », puis de « dénomination ». Emprunté du latin appellatio, dérivé de appellatum, supin de appellare (voir Appeler).
Façon de nommer, nom donné à un être ou à un objet. Appellation familière, injurieuse. Les sobriquets sont des appellations populaires et ironiques. Spécialt. Appellation d’origine, indication du lieu d’origine d’un produit. Appellation d’origine contrôlée, ou appellation contrôlée, dénomination d’un vin par le nom de la région ou de la localité où il est produit.
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APPENDICE (en se prononce in) n. m. xiiie siècle, appendiches, « appartenances et dépendances » ; xvie siècle, comme terme d’anatomie. Emprunté du latin appendix, ‑icis, féminin, proprement « ce qui est suspendu à ».
1. Partie qui s’ajoute à une partie principale et semble la prolonger. Le hangar forme un appendice à la ferme.
2. anat. Toute partie d’un organe qui lui sert de prolongement. L’appendice caudal des singes. Appendice xiphoïde. Un appendice membraneux. Par ext. et fam. L’appendice nasal, le nez. Spécialt. L’appendice iléo-cæcal ou vermiculaire ou, ellipt., l’appendice, diverticule intestinal en doigt de gant abouché au cæcum.
3. zool. Expansion latérale des Arthropodes. Les antennes, les pattes des Insectes sont des appendices.
4. Ensemble des pages ajoutées à la fin d’un livre, d’un volume, et contenant des notes, des pièces justificatives, des documents.
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* APPENDICECTOMIE (en se prononce in) n. f. xxe siècle. Composé d’appendice et d’un second élément tiré du grec ektomê, « ablation ».
chir. Ablation de l’appendice iléo-cæcal.
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APPENDICITE (en se prononce in) n. f. xixe siècle. Emprunté de l’anglo-américain appendicitis, tiré du radical du latin appendix, ‑icis (voir Appendice).
pathol. Inflammation de l’appendice du cæcum. Une crise d’appendicite aiguë. Fam. Se faire opérer de l’appendicite.
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* APPENDICULAIRE (en se prononce in) adj. et n. m. xixe siècle. Dérivé d’appendicule (xvie siècle), diminutif d’appendice.
1. Adj. Qui se rapporte à un appendice ; qui a la nature, la forme ou les fonctions d’un appendice.
2. N. m. pl. zool. Classe de tuniciers nageurs à long appendice caudal. Au sing. Un appendiculaire.
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APPENDRE v. tr. (se conjugue comme Attendre). xie siècle, apendre, « appartenir à » ; xiiie siècle, au sens de « suspendre ». Emprunté du latin appendere, « suspendre, attacher », puis « appartenir, dépendre ».
Syn. vieilli de Suspendre. Appendre des ex-voto aux murs d’une chapelle. Appendre des étendards à la voûte d’une église.
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APPENTIS n. m. xe siècle, apendiz. Dérivé d’apent, participe passé ancien d’appendre, « appartenir, dépendre ».
1. Toit à une seule pente appuyé contre un mur, une muraille et supporté en avant par des piliers ou des poteaux. S’abriter sous un appentis. Un bûcher construit en appentis.
2. Petit bâtiment adossé à une construction plus importante et couvert d’un toit à une seule pente. On devrait construire ici un appentis pour servir de remise.
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* APPERTISATION n. f. xxe siècle. Dérivé d’appertiser.
Vieilli. Procédé de conservation de produits alimentaires par stérilisation sous l’action de la chaleur, dans un récipient hermétiquement clos.
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* APPERTISER v. tr. xxe siècle. Dérivé de N.-F. Appert, nom de l’inventeur de ce procédé.
Traiter des denrées alimentaires par appertisation. Conserves appertisées.
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APPESANTIR v. tr. et pron. xiie siècle, comme intransitif. Dérivé de pesant.
I. V. tr. 1. Rendre plus pesant. L’eau avait appesanti ses vêtements. Par anal. Le sommeil appesantit ses paupières.
2. Par ext. Rendre moins léger, moins vif, moins actif. Son poids appesantit sa démarche. Une allure appesantie par l’âge.
3. Fig. Rendre plus pénible à supporter. Il appesantit son joug. Le tyran appesantit sa domination. Spécialt. Dieu appesantira son bras, sa main sur les méchants, leur enverra des châtiments.
II. V. pron. 1. Devenir plus lourd, plus pesant. Ses paupières, ses yeux s’appesantissent. Par ext. Devenir moins vif, moins leste. Le corps s’appesantit dans l’oisiveté. Son esprit s’appesantit.
2. Spécialt. S’appesantir sur un sujet, le développer avec excès ou insistance. Sur ce point, je suis obligé de m’appesantir. Souvent péj. S’appesantir sur les détails, s’y arrêter trop longtemps.
3. Fig. Faire peser sur une personne ou un ensemble de personnes une accablante domination. Le joug de ce prince s’appesantit sur son peuple. La fatalité s’est appesantie sur cette famille. Le sort s’appesantit sur lui.
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APPESANTISSEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’appesantir.
Action d’appesantir ou de s’appesantir ; résultat de cette action. L’appesantissement du châtiment sur le criminel. L’appesantissement du corps, de l’esprit.
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APPÉTENCE n. f. xvie siècle. Emprunté du latin appetentia, « vif désir », « désir de nourriture », dérivé de appetere, « chercher à saisir ».
Tendance qui porte tout être vers ce qui satisfait ses instincts, ses besoins, et notamment ses besoins alimentaires. Le malade n’a aucune appétence pour le régime lacté.
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APPÉTISSANT, ‑ANTE adj. xive siècle. Dérivé d’appétit.
1. Qui excite l’appétit. Mets, plat appétissant. Une préparation peu appétissante.
2. Fig. Qui plaît, attire. Un programme appétissant. Cela n’est guère appétissant, est rebutant. Fam. Qui éveille le désir. Une femme appétissante.
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APPÉTIT n. m. xiie siècle, au sens de « vif désir de quelque chose » ; xiiie siècle, au sens de « désir de nourriture ». Emprunté du latin appetitus, « vif désir », et, spécialement, « vif désir de nourriture », dérivé de appetere (voir Appétence).
1. Mouvement qui porte à satisfaire un besoin organique, un instinct, un désir. Souvent au pluriel. Appétits naturels. Appétits sexuels. Contenter, suivre, satisfaire ses appétits. Se laisser gouverner par ses appétits. Être esclave de ses appétits.
2. Besoin de manger, désir de manger ; plaisir éprouvé à manger. Avoir un violent appétit. Exciter, éveiller, aiguiser l’appétit. Ôter, émousser, faire passer l’appétit. Ouvrir l’appétit. Être, se sentir en appétit. Avoir de l’appétit, avoir bon appétit, manger beaucoup. Manger avec appétit. Un solide, un robuste appétit. Un appétit d’ogre. Ôter, émousser, faire passer l’appétit. Cet enfant n’a pas d’appétit, est sans appétit. Le malade a perdu l’appétit. Avoir un appétit d’oiseau, manger très peu. Bon appétit, souhait adressé à quelqu’un qui mange ou va manger. Donner de l’appétit, mettre en appétit, donner le désir de manger et, fig., le désir de poursuivre dans la voie où porte un goût, un désir. Rester, demeurer sur son appétit, ne pas satisfaire sa faim et, fig., ne pas obtenir autant qu’on le désirait, ressentir une déception. Prov. L’appétit vient en mangeant, plus on mange, plus on y prend plaisir et, fig., les désirs s’accroissent à mesure qu’ils sont satisfaits. Changement de viande met en appétit (vieilli), la variété stimule le désir.
3. Fig. Suivi d’un complément. Vif désir qui pousse à rechercher une chose. Un appétit insatiable de richesses, d’honneurs. Un appétit de savoir, de lectures. Manifester un appétit passionné de liberté, de bonheur.
4. Au pluriel. Vieilli. Herbes servant de condiments, comme la ciboulette. Mettre des appétits dans la salade.
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APPLAUDIR v. tr. et pron. xive siècle, aplaudir, intransitif. Emprunté du latin applaudere, « battre des mains ; louer ».
I. V. tr. 1. Marquer en battant des mains son approbation, son admiration pour une personne, pour une chose. Applaudir les acteurs, les musiciens. Applaudir une comédie. Un orateur, un discours très applaudi. Absolt. La foule applaudissait. Les spectateurs applaudirent longuement. Expr. Applaudir à tout rompre, applaudir des deux mains, avec énergie et, fig., manifester une totale approbation.
2. Par ext. Donner son assentiment à quelque chose ; témoigner de son enthousiasme pour quelque chose. Applaudir une décision, une suggestion. J’applaudis votre succès, votre exploit. Intranst. Applaudir à un projet, à une proposition. Excellente idée ! J’y applaudis de tout cœur.
II. V. pron. 1. Vieilli. Se vanter, se glorifier. C’est un homme vain, qui s’applaudit sans cesse.
2. S’applaudir de, se féliciter de. Nous nous applaudissons de ce choix. Il s’applaudit de cet heureux dénouement.
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APPLAUDISSEMENT n. m. (surtout au pluriel). xve siècle. Dérivé du radical du participe présent d’applaudir.
Battement de mains exprimant l’approbation, l’admiration ou l’enthousiasme. Son discours fut couvert d’applaudissements, salué par des applaudissements nourris. Déchaîner les applaudissements. Un tonnerre, une tempête d’applaudissements. Fig. Vive approbation. Cette publication fut saluée par des applaudissements unanimes. Donner, recevoir des applaudissements. Mériter les plus vifs applaudissements.
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APPLAUDISSEUR n. m. xvie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’applaudir.
Celui qui applaudit sans discernement ou de parti pris. Applaudisseur à gages, payé pour applaudir.
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APPLICABLE adj. xiiie siècle, appliquable. Dérivé d’appliquer.
1. Qui peut être appliqué, posé, collé sur une surface. Cette colle est applicable à chaud. Du tissu applicable sur les murs.
2. Qui peut être employé à, utilisé pour. Quelle est la règle applicable en pareil cas ? Ce raisonnement n’est pas applicable au sujet traité. droit. Qui doit être mis en pratique. Ce règlement sera applicable à partir du 1er janvier prochain. Une telle disposition est applicable aux étrangers comme aux Français.
3. géom. En parlant de deux surfaces. Qui peuvent être superposés. Deux triangles applicables l’un sur l’autre.
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* APPLICAGE n. m. xixe siècle. Dérivé d’appliquer.
techn. Opération par laquelle on applique un revêtement, un enduit, une pièce sur un objet. L’applicage du papier peint sur le mur.
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* APPLICATEUR n. m. xixe siècle. Dérivé d’appliquer.
1. Appareil, dispositif qui sert à appliquer. L’applicateur d’un flacon de cirage liquide. Adjt. Un pinceau, un rouleau applicateur.
2. Celui qui met en pratique. Un strict applicateur du code.
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APPLICATION n. f. xive siècle. Dérivé d’appliquer, d’après le latin applicatio, seulement au sens d’« action de s’attacher (à quelqu’un) » en latin classique.
I. Action d’appliquer ; résultat de cette action. 1. Action d’étendre sur, d’apposer une chose contre une autre. L’application de papier peint sur un mur, d’un vernis sur un meuble, de l’émail sur la céramique. Application d’un pansement, d’un cataplasme. Application d’un cachet sur une lettre. Par méton. Une veste avec des applications de cuir, des motifs de cuir rapportés. Une dentelle d’application, dont les dessins sont cousus sur un fond.
mécan. Point d’application d’une force, point où elle s’exerce. – math. Relation qui, à tout élément d’un ensemble, fait correspondre un élément d’un autre ensemble ou de lui-même.
2. Usage que l’on fait de quelque chose pour une circonstance ou une personne donnée, dans un domaine déterminé. L’application d’un remède au traitement d’une affection. L’application d’un principe à un cas particulier. L’application d’un théorème à une démonstration mathématique. L’application d’une somme à telle ou telle dépense. L’application d’une peine à un délit. On peut faire à bien des gens l’application de cette moralité. Spécialt. Usage qu’on fait des principes, des procédés, des acquis d’une science ou d’une technique pour le progrès et le perfectionnement d’autres sciences, d’autres techniques. L’application de la chimie à l’agriculture. Cette découverte a eu de nombreuses applications.
3. Mise en œuvre, en pratique. Réclamer l’application du règlement. Mettre ses idées en application. Le champ d’application, le domaine d’application d’une loi. Par application de l’article dix de la loi. Juge d’application des peines, magistrat de l’ordre judiciaire qui suit l’exécution des sentences pénales et en aménage les modalités, notamment pour favoriser toute possibilité de reclassement des condamnés. milit. L’école d’application de l’artillerie, du génie, où les élèves reçoivent une formation pratique.
II. Le fait de consacrer toute son attention à une chose ; soin, persévérance qu’on apporte à une tâche. Avoir de l’application à l’étude. Montrer de l’application, faire preuve d’application. Cet élève manque d’application. Ce travail demande une grande application. Il met toute son application à la préparation de ce concours. Cet ouvrage sent l’application, se ressent d’un manque de naturel, de spontanéité.
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APPLIQUE n. f. xve siècle, aplicque, « action d’appliquer ». Déverbal d’appliquer.
1. Tout élément fixé sur un objet pour le décorer. Appliques de broderies. Pièces d’applique en métal précieux.
2. Appareil d’éclairage fixé à un mur. La pièce était éclairée par un lustre et des appliques.
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* APPLIQUÉ, ‑ÉE adj. xviie siècle. Participe passé d’appliquer.
1. Qui montre de l’application, du soin, de l’attention dans l’accomplissement ou l’exécution de sa tâche. Un écolier, un ouvrier appliqué. Par méton. Un devoir appliqué. Une écriture appliquée.
2. Relatif aux applications techniques et pratiques des découvertes scientifiques. Sciences appliquées, par opposition à Sciences pures. Cours de chimie appliquée. Mathématiques appliquées. Recherche appliquée et recherche fondamentale. Linguistique appliquée. Par anal. Arts appliqués, syn. d’Arts décoratifs, par opposition à Beaux-arts.
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APPLIQUER v. tr. et pron. xiiie siècle, apliquier. Emprunté du latin applicare, « prendre une direction », « appuyer, appliquer (au sens physique et moral) ».
I. V. tr. 1. Poser, mettre une chose à plat sur une autre de façon qu’elle la recouvre, y adhère ou y laisse une empreinte. Appliquer de la cire sur un meuble. Appliquer des couleurs sur une toile. Appliquer une couche d’enduit, deux couches de peinture sur un mur. Appliquer une compresse, une pommade sur une brûlure. Appliquer des ventouses. Appliquer un sceau, un cachet sur de la cire. Appliquer des filets d’or sur de l’ivoire. Appliquer de la broderie sur une guimpe. Appliquer son oreille contre la porte. Appliquer sa bouche, ses lèvres sur un objet, les embrasser. Par méton. Appliquer un baiser. Appliquer une gifle, un soufflet. Par ext. Appliquer une échelle contre un mur, l’appuyer contre un mur.
2. Mettre en œuvre, en pratique. Appliquer un procédé de fabrication, une nouvelle thérapeutique. Appliquer les règles d’accord du participe passé. Faire appliquer la loi. Il saura faire appliquer le règlement.
Appliquer à, employer pour un usage déterminé, faire servir dans une situation donnée. Appliquer un remède à une maladie, une méthode à des recherches. Appliquer son zèle à une cause. Appliquer une loi à un cas particulier. Le magistrat a appliqué une peine à telle personne, à tel délit. Appliquer à un roi l’épithète de tyran. On peut lui appliquer cette maxime. Par ext. Appliquer une science à une autre, faire usage des principes, des procédés, des acquis d’une science pour en perfectionner et en enrichir une autre. Appliquer les lois de la mécanique à l’étude des corps célestes. Appliquer les lois de l’arithmétique à l’algèbre.
Spécialt. Appliquer son esprit à, apporter une grande attention à, faire porter son effort sur. Appliquer son esprit à l’étude de la physique. Il applique toute son attention, tous ses soins à bien remplir sa tâche.
II. V. pron. 1. Se poser, se fixer sur ou contre une autre chose. Cette pièce vient s’appliquer exactement à l’emplacement prévu. Ce vernis s’applique à chaud. Ce produit s’applique sur la peau.
2. Fig. Servir à un usage déterminé et, par ext., convenir à, s’adapter à. Votre méthode peut s’appliquer dans de nombreux domaines. La loi ne s’applique pas au cas dont il s’agit. Une telle maxime peut s’appliquer à divers sujets. Ce mot s’appliquerait bien à telle personne.
3. Spécialt. Apporter beaucoup d’attention, de soin à ce qu’on fait. Il s’applique à bien travailler. Absolt. Voyez comme cet écolier s’applique !
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* APPOGGIATURE (ggia se prononce djia) n. f. xixe siècle. Francisation de l’italien appoggiatura, dérivé de appoggiare, « appuyer ».
mus. Note d’ornement qui précède et sert à attaquer une des notes réelles de la mélodie ou de l’accord. L’appoggiature est étrangère à l’accord sur lequel elle s’appuie.
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APPOINT n. m. xiie siècle, apoint, « occasion favorable » ; xve siècle, au sens moderne. Dérivé d’appointer I.
1. Complément d’une somme d’argent en petite monnaie. Pour payer mille douze francs, il faut deux billets de cinq cents francs et un appoint de douze francs. Monnaie d’appoint. Cela fait l’appoint. Les clients sont priés de faire l’appoint, de payer exactement la somme due de manière qu’on n’ait pas à leur rendre la monnaie. compt. Somme qui sert à solder un compte commercial.
2. Appui complémentaire, secours, aide. Votre concours nous sera un solide appoint. Loc. adj. D’appoint, qui vient en complément, en supplément de l’élément principal. Salaire d’appoint, ressources d’appoint. Chauffage d’appoint.
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APPOINTEMENT n. m. xive siècle, au sens de « règlement, accommodement dans une affaire », puis « jugement qui met fin à un procès », d’où, par métonymie, « ce qui a été convenu, salaire ». Dérivé d’appointer I.
1. droit. Anciennt. Jugement par lequel le juge décidait que le règlement d’une affaire interviendrait lorsque les parties auraient produit des pièces complémentaires.
2. Au pluriel. Rétribution fixe attachée à un emploi, à une fonction, et payée à date régulière. Avoir de maigres, de confortables appointements. On lui donne des appointements de tant par mois. Toucher, recevoir ses appointements.
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I. APPOINTER v. tr. xiiie siècle, apointier, « régler, préparer, arranger ». Dérivé de point.
1. droit. Anciennt. Régler par un appointement en justice ; mettre en délibéré.
2. Rétribuer, rémunérer quelqu’un par une somme fixe et régulière en échange d’un travail déterminé. Appointer un commis, une secrétaire.
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II. APPOINTER v. tr. xiie siècle. Dérivé de pointe.
Tailler en pointe. Appointer un crayon. Appointer un bâton, une pierre.
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* APPONTAGE n. m. xxe siècle. Dérivé d’apponter.
Manœuvre d’un avion qui se pose sur le pont d’un porte-avions.
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APPONTEMENT n. m. xviiie siècle. Dérivé de pont.
Plate-forme construite sur pilotis, permettant le chargement et le déchargement des navires. Un appontement de bois, de métal.
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* APPONTER v. intr. xxe siècle. Dérivé de pont.
En parlant d’un avion, d’un hélicoptère. Se poser sur le pont d’un porte-avions.
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APPORT n. m. xiie siècle, aport ; le sens financier date du xviiie siècle. Déverbal d’apporter.
1. Action d’apporter, de fournir. Le sol sera amendé par l’apport d’engrais. Un apport de capitaux dans une société. Spécialt. Acte d’apport, récépissé constatant un dépôt de pièces.
2. Ce qui est apporté, fourni. Les deltas sont formés par des apports alluviaux. Quel sera votre apport à la collecte ? finances. Apports en société, biens mis en commun par les associés lors de la constitution d’une société. Apports en espèces. Apports en nature. Spécialt. Biens que chacun des époux apporte à la communauté du mariage.
3. Fig. Contribution au développement des arts, des lettres, des sciences, etc. Dans l’histoire de la peinture, l’apport de la technique à l’huile fut considérable. L’apport d’une découverte au progrès médical.
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APPORTER v. tr. xe siècle. Emprunté du latin apportare, « porter quelque chose (à quelqu’un) ».
1. Porter quelque chose à une personne là où elle se trouve. Pouvez-vous m’apporter mes lunettes ? On m’a apporté ce matin de beaux fruits du jardin. Le facteur vous a apporté un paquet. Fig. Quelles nouvelles nous apportez-vous ? Le journal nous apporte des informations inquiétantes. Absolt. Apporte ! ordre du chasseur au chien pour qu’il ramasse le gibier abattu et le dépose aux pieds de son maître.
2. Porter avec soi dans un lieu. Les élèves doivent apporter en classe leurs livres et leurs cahiers. N’oubliez pas d’apporter l’argent nécessaire à cet achat. Par anal. Les vents d’ouest apportent généralement la pluie. La rivière apporte des alluvions. Les dispositions naturelles et les qualités que nous apportons avec nous en naissant.
3. Fournir, mettre à la disposition de. Apporter des biens à la communauté, dans la communauté. Aliénor avait apporté en dot le duché d’Aquitaine. Cet héritage lui a apporté une grosse fortune. Dans leur association, l’un apporte son expérience, l’autre ses capitaux. Apporter une preuve, un témoignage. Apporter sa contribution, son écot. Fig. Il apporte de la gaieté dans cette maison.
4. Employer, mettre, manifester. Il y a apporté beaucoup de précaution, de soin. Il apporte tout son zèle à ce qu’il fait. Vous n’apportez pas assez d’attention à votre travail.
5. Causer, produire, entraîner. Le mauvais temps apporte du retard à l’exécution des travaux. La vieillesse apporte les infirmités. Cette modeste réforme apporte en fait de grands changements. Cela ne m’a apporté que des ennuis. Ce remède a apporté un réel soulagement au malade. Par ext. Susciter, faire naître un sentiment chez une personne. Le sommeil lui apportait l’oubli. Ses enfants lui apportent une grande consolation. La lecture de ce livre m’a beaucoup apporté.
6. Spécialt. Faire subir, effectuer. Apporter des retouches à un vêtement, à un dessin. Apporter des corrections à un livre, des modifications à un texte. Ils ont apporté des améliorations à leur maison.
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* APPORTEUR n. m. xiie siècle ; xixe siècle, au sens actuel. Dérivé d’apporter.
droit. Personne qui, en tant qu’associé, fournit un apport dans une société.
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APPOSER v. tr. xiie siècle, aposer, « mettre ». Dérivé de poser.
1. Poser, appliquer sur quelque chose. Apposer une affiche sur un mur, des timbres sur une enveloppe. Apposer les scellés sur un meuble, sur la porte d’un appartement. Spécialt. Porter, inscrire sur un document. Apposer un cachet sur un certificat, un visa sur un passeport. Apposer sa signature au bas d’un acte. Apposer une clause, une condition à un contrat.
2. gramm. Mettre en apposition. Surtout au participe passé. Substantif apposé. Pronom apposé.
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APPOSITION n. f. xiiie siècle. Emprunté, pour servir de nom abstrait à apposer, du latin appositio, « action de poser ; action d’ajouter », et comme terme grammatical en latin médiéval.
1. Action d’apposer. L’apposition d’une affiche, de scellés. L’apposition d’une signature, d’un cachet officiel.
2. gramm. Mot ou groupe de mots juxtaposés à un nom ou à un pronom avec la valeur d’un qualificatif. Dans : « Maître Corbeau », « Maître » est en apposition. « Lui » est en apposition dans : « Mon père, lui, l’aurait fait. » Dans : « Attila, le fléau de Dieu », « le fléau de Dieu » est en apposition. « Plaire » est en apposition dans la phrase : « Son seul désir, plaire, le rendait indiscret. »
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APPRÉCIABLE adj. xve siècle, au sens 2 ; xviiie siècle, au sens 1. Dérivé d’apprécier.
1. Qu’il est possible d’évaluer, de mesurer. Une distance, une valeur facilement appréciable. Je ne vois pas là une différence appréciable.
2. Qui est digne d’estime, qui mérite d’être pris en compte et, par ext., qui est assez important. Ce sont des qualités appréciables. Son expérience sera pour nous très appréciable. Dans cette affaire, il a fait un bénéfice appréciable. Obtenir un résultat appréciable.
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APPRÉCIATEUR, ‑TRICE n. xvie siècle. Emprunté du latin médiéval appreciator, « celui qui fixe le prix ».
Personne qui apprécie. Un appréciateur de vins. Appréciateur au Crédit municipal, expert qui évalue les objets mis en gage.
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APPRÉCIATIF, ‑IVE adj. xviie siècle. Dérivé d’apprécier.
Qui établit une appréciation de valeur. Un état appréciatif des marchandises. Un jugement appréciatif.
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APPRÉCIATION n. f. xive siècle. Dérivé d’apprécier.
1. Action d’évaluer, d’estimer l’importance, la valeur de quelque chose ; résultat de cette action. Appréciation du préjudice subi par la victime. Les prix ont dépassé l’appréciation de l’expert. Une appréciation erronée des distances, de la vitesse. Commettre des erreurs d’appréciation.
2. Par ext. Jugement de valeur en matière morale, politique, artistique, etc. S’en remettre à l’appréciation du tribunal, des jurés. Une appréciation impartiale. Une juste appréciation d’un risque politique. Je soumets ce travail à votre appréciation.
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APPRÉCIER v. tr. (se conjugue comme Crier). xive siècle, au sens 1 ; xviiie siècle, au sens 4. Emprunté du bas latin appretiare, « déterminer (le prix), évaluer », dérivé de pretium, « prix ».
1. Estimer un objet à sa valeur vénale, en déterminer le prix. Apprécier des meubles anciens. Ce collier de perles a été apprécié à cent mille francs, a été apprécié cent mille francs. À combien a-t-on apprécié ce tableau ? Par anal. Apprécier un dommage. Les experts apprécieront le montant de l’indemnité.
2. Évaluer, déterminer approximativement l’importance de quelque chose. Apprécier la vitesse d’une voiture, l’intensité d’un son. Apprécier des dimensions, une distance. Apprécier des nuances, les percevoir.
3. Porter un jugement sur une personne ou une chose. Les professeurs apprécient très différemment cet élève. Il faut apprécier la nouvelle situation en la comparant à l’ancienne. J’ai du mal à apprécier la valeur de ses affirmations. Absolt. Les jurés apprécieront.
4. Par ext. Reconnaître de la valeur à une personne ou à une chose, la tenir en estime. J’apprécie fort ce peintre. Un cinéaste très apprécié du public. Nous apprécions ses services, sa compétence. Il est très apprécié de ses supérieurs. Il apprécie la bonne cuisine, le bon vin, il est amateur de bonne cuisine, de bon vin. Il n’a pas apprécié la plaisanterie, le procédé, il en a ressenti de la colère, du dépit.
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APPRÉHENDER v. tr. xiiie siècle, au sens 2. Emprunté du latin apprehendere, « saisir », « concevoir ». Du sens de « comprendre » est issu celui de « prévoir », puis « considérer comme étant à craindre ».
1. Saisir quelqu’un, s’en rendre maître. Appréhender un malfaiteur. Il s’est laissé appréhender sans difficulté.
2. Fig. Saisir par l’esprit, par l’entendement. Appréhender une réalité. C’est une notion difficile à appréhender.
3. Tenir pour dangereux, nuisible ; redouter. Il appréhende le grand froid, les voyages en avion. Par ext. Envisager avec inquiétude, craindre. J’appréhende les suites de cette affaire. Il appréhende de vous déplaire. On appréhende que la fièvre ne revienne.
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APPRÉHENSION n. f. xiiie siècle, au sens de « faculté de comprendre ». Emprunté du bas latin apprehensio, dérivé de apprehensum, supin de apprehendere (voir Appréhender).
1. Action de saisir les choses par l’esprit. Une claire appréhension d’objets ou d’images.
2. Crainte encore imprécise d’un risque ou d’un danger. Avoir l’appréhension d’un malheur. Il vit dans un état d’appréhension, dans l’appréhension. De vagues, de folles, de vaines appréhensions. Il éprouve de l’appréhension à prendre la parole en public.
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APPRENDRE v. tr. (j’apprends, nous apprenons ; j’apprenais, nous apprenions ; j’appris ; j’apprendrai ; j’apprendrais ; apprends, apprenons ; que j’apprenne ; que j’apprisse ; apprenant ; appris). xe siècle, au sens d’« étudier ». Du latin populaire *apprendere, altération du latin classique apprehendere, « prendre, saisir » (voir Appréhender), d’où, en bas latin, « saisir par l’esprit, étudier » et, en latin médiéval, « apprendre aux autres ».
I. Acquérir la connaissance de quelque chose. 1. Acquérir une connaissance, des connaissances par l’étude, le travail, la pratique, l’expérience. Apprendre à lire, à écrire. Apprendre une langue étrangère, la géographie, les mathématiques. Apprendre à nager, à danser. Apprendre à jouer du piano et, ellipt., apprendre le piano. Apprendre les usages. Pron. Ce métier s’apprend dans un lycée technique. Absolt. Le désir d’apprendre, de s’instruire. Il apprend bien, il refuse d’apprendre. Expr. On apprend à tout âge.
Spécialt. Retenir dans sa mémoire. Apprendre un poème par cœur. L’acteur apprend son rôle. Une leçon bien apprise. Pron. Les vers s’apprennent plus facilement que la prose.
2. Contracter une habitude, une disposition. Apprendre à se dominer, à maîtriser ses nerfs. N’apprendrez-vous jamais à vous taire ? J’ai appris à me défier de lui.
3. Connaître par une information ; être mis au courant d’un fait, d’un évènement. Quelle nouvelle avez-vous apprise ? Il a appris l’incendie de sa maison. J’apprends votre départ. Nous avons appris que vous devez partir. Pron. Les mauvaises nouvelles s’apprennent toujours assez tôt. Expr. fam. J’en ai appris de belles sur son compte !
II. Transmettre une connaissance à quelqu’un. 1. Inculquer à quelqu’un une connaissance, des connaissances ; enseigner, instruire. Il fait apprendre le latin à son fils. Apprendre le dessin à un débutant. Apprendre à un enfant les règles de la politesse, les usages. Le maître qui m’a appris à lire. Il apprend à conduire à son fils. Par ext. Cette mésaventure lui apprendra à être prudent. La tradition nous apprend que cette coutume est fort ancienne.
Expr. On n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace, il ne faut pas donner de leçons à plus expérimenté que soi. Apprendre à vivre à quelqu’un, lui enseigner les règles du savoir-vivre. Un garçon bien appris (vieilli), bien élevé. Un garçon mal appris, sans éducation. Fam. Dans des phrases exclamatives au futur. Ça lui apprendra ! ce sera une bonne leçon. Avec une intention menaçante. Je vous apprendrai à mentir ! je vous ferai comprendre ce qu’il en coûte de mentir.
2. Porter à la connaissance de quelqu’un. On m’apprend qu’il se marie. Un télégramme nous a appris votre arrivée.
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APPRENTI, ‑IE n. xiie siècle aprentis ; xiiie siècle, aprentif ; xvie siècle, apprenti. Altération d’apprentis, du latin populaire *apprenditicius, dérivé du participe passé de apprehendere (voir Apprendre).
1. Personne qui apprend un métier sous la direction d’un maître ou d’un patron. Former un apprenti. Au temps de corporations, l’apprenti devenait compagnon, puis maître. Suivi d’un nom en apposition. Apprenti maçon, apprenti menuisier. Une apprentie modiste.
2. Fig. et fam. Personne qui ne connaît que les rudiments de son art, qui est peu habile dans ce qu’elle fait ; novice, débutant. Un apprenti musicien. Un apprenti dans l’art d’écrire. Un apprenti sorcier, par allusion à la ballade de Goethe, une personne qui, par son inexpérience, déchaîne des forces qu’elle ne peut plus maîtriser.
Titres célèbres : L’Apprenti sorcier, de Goethe (1797) ; L’Apprenti sorcier, poème symphonique de Paul Dukas (1897).
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APPRENTISSAGE n. m. xive siècle, au sens d’« action d’apprendre un métier ». Dérivé d’apprenti.
1. Le fait d’apprendre un métier manuel sous la direction d’un patron ou d’un maître ; état d’apprenti ; temps pendant lequel on est apprenti. Un apprentissage de deux ans. Dans ce métier, l’apprentissage est long et difficile. Contrat d’apprentissage, par lequel un employeur s’engage à assurer la formation d’un apprenti et à le rémunérer. Centre d’apprentissage. Mettre son fils en apprentissage. Être en apprentissage, entrer en apprentissage chez un artisan. Faire son apprentissage.
2. Par anal. Acquisition de connaissances ; période de formation à une activité quelconque. L’apprentissage de la lecture. La pratique intensive de ce sport doit être précédée d’une période d’apprentissage.
3. Expérience qu’on acquiert par ses premiers essais, ses premières épreuves. Faire l’apprentissage de la guerre, de la politique. Les années d’apprentissage. Un roman d’apprentissage.
Titre célèbre : Les Années d’apprentissage de Wilhelm Meister, de Goethe (1796).
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APPRÊT n. m. xive siècle, aprest, « action d’apprêter, préparatif ». Déverbal d’apprêter.
I. Action de préparer, d’apprêter. 1. Préparatif. L’apprêt d’un long voyage (vieilli). Auj., s’emploie surtout au pluriel. Faire des apprêts, de grands apprêts pour une fête, une noce, un banquet. Les apprêts du combat.
2. Fig. Manière d’être ou d’agir étudiée, affectée. L’apprêt de ses attitudes, de son langage. Il y a trop d’apprêt dans son style, trop de recherche, d’affectation. Expr. Une beauté sans apprêts, sans fards ni artifices.
II. techn. 1. Traitement qu’on fait subir à certaines matières, textiles et cuirs notamment, pour les préparer en vue d’un travail ultérieur ou pour leur donner un meilleur aspect. L’apprêt du drap, de la fourrure. Le catissage, le foulage, le cylindrage sont des opérations d’apprêt des étoffes. Donner de l’apprêt à du linge, l’empeser. Par méton. Substance utilisée pour cette opération. La chaux, la colle, l’amidon servent d’apprêt pour les toiles.
2. bât. Opération par laquelle on enduit une surface avant d’y appliquer de la peinture, du papier peint, etc. Le peintre commence l’apprêt des cloisons. Par méton. Substance utilisée pour cette opération. Poser un apprêt sur un mur. Peinture d’apprêt. Papier d’apprêt, qu’on applique avant le revêtement définitif.
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* APPRÊTAGE n. m. xviiie siècle. Dérivé d’apprêter.
techn. Action d’apprêter, de donner un apprêt ; résultat de cette action.
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APPRÊTÉ, ‑ÉE adj. xviiie siècle. Participe passé d’apprêter.
1. Qui a été préparé, rendu prêt. Des bagages apprêtés. Cartes apprêtées, arrangées pour tricher au jeu. Spécialt. Un plat bien, mal apprêté, bien, mal accommodé. Fig. Qui est trop travaillé, peu naturel, affecté. Style, langage apprêté. Des manières apprêtées. Une beauté apprêtée.
2. techn. Qui a subi un traitement d’apprêt. Un cuir apprêté.
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APPRÊTER v. tr. et pron. xe siècle, aprester, « préparer » ; xviie siècle, au sens actuel. Du latin populaire *apprestare, dérivé de *prestus, « prêt », issu de l’adverbe du latin classique praesto, « sous la main, à la portée de ».
I. V. tr. 1. Litt. Préparer, mettre en état, disposer en vue d’un usage prochain. Apprêtez tout ce qu’il faut pour mon voyage. Apprêter des habits. Apprêter une chambre pour l’arrivée d’un invité. Apprêter le repas. Apprêter à dîner. Ce cuisinier apprête bien le gibier, l’accommode bien. Apprêter les cartes, les marquer, les biseauter, etc., pour tricher au jeu. Spécialt. Apprêter quelqu’un, lui faire sa toilette, l’habiller. Apprêter un enfant, un malade.
2. techn. Soumettre à un apprêt. Apprêter une étoffe, un cuir. – bât. Appliquer un apprêt sur une surface. Il faut apprêter le mur avant de le peindre.
II. V. pron. 1. Se préparer à, se disposer à. Nous nous apprêtions à partir. S’apprêter au combat, à la mort. Par ext. J’ignorais à quels tourments je m’apprêtais, je m’exposais. Spécialt. S’habiller, se parer. S’apprêter pour une soirée. Elle est bien longue à s’apprêter.
2. Être imminent ; être en cours de préparation. Un orage, une tempête s’apprête. La cérémonie s’apprête à l’église.
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APPRÊTEUR, ‑EUSE n. xvie siècle. Dérivé d’apprêter.
techn. Personne chargée de préparer, de donner l’apprêt.
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APPRIVOISABLE adj. xviiie siècle. Dérivé d’apprivoiser.
Que l’on peut apprivoiser.
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APPRIVOISEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé d’apprivoiser.
Action d’apprivoiser ; résultat de cette action. L’apprivoisement d’un lionceau.
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APPRIVOISER v. tr. xiiie siècle. Emprunté du latin populaire *apprivatiare, issu de *apprivatare, dérivé de privatus, « privé, domestique ».
1. Rendre un animal moins sauvage, moins farouche, plus familier. Apprivoiser une biche, un oiseau. Un lion apprivoisé. Beaucoup d’animaux sauvages se laissent apprivoiser. Pron. Devenir moins sauvage, moins farouche, plus familier. Les perruches s’apprivoisent aisément.
2. Par anal. Rendre quelqu’un plus doux, plus traitable, plus confiant. Apprivoiser un enfant craintif. C’était un homme peu sociable, on a eu peine à l’apprivoiser. Pron. Devenir plus doux, plus traitable, plus confiant. Cet adolescent farouche s’est peu à peu apprivoisé.
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APPROBATEUR, ‑TRICE adj. et n. xvie siècle, comme substantif ; xixe siècle, comme adjectif. Emprunté du latin approbator, dérivé de approbatum, supin de approbare (voir Approuver).
1. Adj. Qui marque l’approbation. Un geste, un sourire approbateur. Une mine approbatrice. L’assemblée accueillit cette déclaration par un murmure approbateur.
2. N. Personne qui approuve, qui donne un témoignage d’approbation. Votre conduite aura peu d’approbateurs. Anciennt. Censeur qui avait donné son approbation publique à un ouvrage.
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APPROBATIF, ‑IVE adj. xvie siècle. Emprunté du bas latin approbativus, dérivé de approbatum, supin de approbare (voir Approuver).
Qui exprime ou implique l’approbation. Un geste, un silence approbatif. Une remarque, une mention approbative.
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APPROBATION n. f. xive siècle. Emprunté du latin approbatio, ‑onis, « assentiment, agrément ».
1. Action d’approuver ; agrément, assentiment, consentement. Soumettre le budget de la commune à l’approbation du préfet. Je ne signerai pas sans votre approbation. Donner son approbation à un projet. Spécialt. Sous l’Ancien Régime, autorisation de publication donnée par la censure. Un livre imprimé avec approbation et privilège.
2. Jugement favorable, flatteur ; témoignage d’estime. Il a l’approbation de ses pairs. Il mérite l’approbation de tous, l’approbation générale. Manifester, exprimer son approbation.
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* APPROBATIVEMENT adv. xixe siècle. Dérivé d’approbatif.
En signe d’approbation. Incliner approbativement la tête.
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* APPROCHABLE adj. xive siècle, aproichable. Dérivé d’approcher.
Qu’on peut approcher ; auprès de qui on a accès. Ce haut personnage est difficilement approchable.
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APPROCHANT, ‑ANTE adj. xvie siècle. Participe présent d’approcher.
Vieilli. Qui a un rapport, une ressemblance avec une ou plusieurs choses. Deux couleurs approchantes. Aujourd’hui, s’utilise surtout dans des locutions. Quelque chose d’approchant, de comparable, d’analogue. Je cherche ce modèle d’article ou quelque chose d’approchant. Il l’a traité d’incapable ou quelque chose d’approchant. Je n’ai rien trouvé d’approchant.
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APPROCHE n. f. xve siècle, au sens militaire, faire aproche. Déverbal d’approcher.
I. Action d’approcher ou de s’approcher. 1. Mouvement, progression vers une personne ou une chose. Il semblait fuir notre approche. L’approche de l’ennemi a fait fuir les habitants. À mon approche, il s’est tu. Par méton. L’approche du port est rendue dangereuse par les courants. À l’approche de la ville, le convoi s’arrêta. Fig. Une personne d’une approche facile, d’un abord facile.
Par anal. Arrivée, venue de quelque chose. L’approche de la nuit. À l’approche du danger, de la mort. Fig. Manière dont on aborde un sujet, un domaine ; tentative pour comprendre, concevoir quelque chose. Ce livre constitue une approche originale de la question.
2. Au pluriel. Le voisinage, les abords immédiats. Défendre les approches du camp retranché. Les approches de la ville sont défigurées par une banlieue sordide. Aux approches de la mer. Par anal. Les approches de l’hiver. Les approches de la vieillesse. Il s’est marié aux approches de la quarantaine.
3. milit. Le fait de chercher un accès à une place, un camp. Ces ouvrages interdisent à l’ennemi toute approche. Des manœuvres d’approche. Travaux d’approche, travaux de sape et de tranchées conduits jusqu’aux murailles d’une place assiégée et, fig., série de démarches convergeant vers une fin. Il a multiplié les travaux d’approche pour accéder à ce poste. Iron. et fam. Cette femme reste insensible à tous les travaux d’approche, à toutes les entreprises de séduction.
4. aéron. Ensemble des manœuvres par lesquelles un pilote prépare l’atterrissage de son appareil sur la piste d’un aérodrome. Approche guidée par radio, par radar.
II. Action d’approcher, de rapprocher une chose d’une autre. opt. Lunette d’approche, qui agrandit le diamètre apparent d’un objet éloigné et le fait paraître plus proche. – hort. Greffe en approche ou par approche, par la mise en contact de deux branches voisines. – typogr. Blanc laissé sur chaque côté d’une lettre pour l’isoler des autres dans la composition. La justesse et l’égalité de l’approche, des approches.
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* APPROCHÉ, ‑ÉE adj. xviiie siècle. Participe passé d’approcher.
Approximatif. Grandeur approchée. Prix approché. Connaissance approchée. math. Qui n’atteint pas l’exactitude mais en approche. Valeur approchée par défaut, par excès. Résultat approché.
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APPROCHER v. tr., intr. ou pron. xie siècle, aproecier, intransitif ; xiie siècle, aprochier, transitif. Emprunté du bas latin appropiare, dérivé de prope, « près de ».
I. V. tr. 1. Mettre près, placer plus près de. Approchez la lampe. Approchez de moi ce fauteuil. Il faut approcher cet enfant de la table. Par anal. Vieilli. Faire paraître plus proche (on dit plutôt Rapprocher). Cette lunette approche les objets.
2. Venir se placer auprès de quelqu’un, se trouver près de quelqu’un. Empêchez cet individu de m’approcher. Il fait l’admiration de tous ceux qui l’approchent. Spécialt. Avoir accès auprès de quelqu’un. Approcher un ministre, un personnage célèbre.
3. Par anal. Être sur le point d’atteindre quelque chose. Il approche la quarantaine. Cette œuvre approche la perfection.
II. V. intr. ou pron. 1. Venir près, avancer plus près de. Approchez, que je vous parle. Approcher, s’approcher du feu, de la porte. Elle s’était approchée de moi. L’ennemi approche, s’approche de la ville. Le bruit approche, s’approche. Les nuages approchent, la pluie approche.
Par anal. Devenir proche dans le temps, être imminent. Nous approchons de Noël, du jour du départ. L’époque des vendanges approche, s’approche. L’automne approche. Les examens s’approchent.
2. Être sur le point d’atteindre quelque chose, de parvenir à quelque chose ; toucher à. Vous approchez, vous vous approchez de la vérité. Son style approche, s’approche de la perfection. Approcher, s’approcher du but, n’être pas loin d’atteindre le résultat qu’on se proposait et, spécialt., deviner à peu près. Continuez dans cette voie, vous approchez du but. Ellipt. Ce n’est pas tout à fait exact, mais vous approchez.
3. Fig. et vieilli. Avoir une ressemblance avec, être comparable à une ou plusieurs autres choses. Son style approche de celui de Stendhal. Ses qualités n’approchent pas de celles de son père. Cette forme de bravoure approche de la témérité.
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APPROFONDIR v. tr. xiiie siècle, au sens de « creuser ». Dérivé de profond.
1. Rendre plus profond, creuser plus avant. Approfondir un puits, un port, un canal. Pron. Devenir plus profond. Le trou, la crevasse s’approfondit. Expr. fig. Le fossé s’approfondissait entre eux, le malentendu, le désaccord s’aggravait.
2. Fig. Étudier à fond, pénétrer plus avant dans l’analyse ou la connaissance de quelque chose. Il a approfondi cette science, cette question. Je souhaite approfondir ce mystère, cette affaire. Absolt. Inutile d’approfondir davantage. Un examen médical approfondi. Il a fait une étude approfondie de la question.
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APPROFONDISSEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’approfondir.
Action d’approfondir ; le fait de s’approfondir. L’approfondissement d’un fossé, d’une faille. Surtout fig. L’approfondissement des connaissances. Cette question mérite approfondissement.
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APPROPRIATION n. f. xive siècle, appropriacion, « assimilation des aliments par l’organisme » ; xvie siècle, au sens moderne. Emprunté du latin médiéval appropriatio, « action de s’attribuer des biens ».
1. Action d’approprier ; résultat de cette action. L’appropriation d’un local au service des malades. L’appropriation du style au sujet traité.
2. Action de s’approprier. L’appropriation d’une terre, des moyens de production.
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APPROPRIER v. tr. et pron. (se conjugue comme Crier). xiiie siècle, aproprier, « attribuer (quelque chose à quelqu’un) ». Emprunté du latin médiéval appropriare, « attribuer en propre », dérivé de proprius, « propre ». Au sens 1, sous l’influence de l’adjectif propre, « qui convient à ».
1. V. tr. Adapter à, rendre propre à. Approprier un traitement au tempérament du malade. Approprier son langage à son auditoire, son style au sujet qu’on traite. Un discours approprié aux circonstances. Chercher le terme approprié à l’idée qu’on veut exprimer.
2. V. pron. S’approprier, s’attribuer par indélicatesse, ruse ou violence le bien d’autrui ; usurper la propriété de quelque chose. S’approprier un héritage, une invention. S’approprier un procédé de fabrication.
Fig. S’approprier une pensée, la faire sienne par la manière de l’exprimer, de la placer, de la faire valoir. Péj. Il s’approprie souvent les idées des autres, il s’en attribue le mérite.
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* APPROUVABLE adj. xvie siècle. Dérivé d’approuver.
Qui peut être ou doit être approuvé. Un projet difficilement approuvable. Cette décision n’est guère approuvable.
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APPROUVER v. tr. xiie siècle. Emprunté du latin approbare, « prouver, démontrer » et « trouver bon, agréer ».
1. Tenir pour acceptable, agréer ; donner son consentement à. Approuver et ratifier un contrat, toutes les clauses d’un contrat. Les parents n’approuvent pas ce mariage. Spécialt. Donner un agrément par une décision administrative, juridique, etc., par un vote. L’Assemblée a approuvé le projet de loi. Les délibérations des conseils municipaux doivent être approuvées par le préfet. Plusieurs conciles ont approuvé cette doctrine. Un remède approuvé par les autorités médicales. Acte approuvé. Absolt. Être d’accord avec, signifier son accord. Approuver de la main, en hochant la tête, approuver du regard.
2. Juger louable, trouver digne d’estime. J’approuve son style, mais non ses idées. J’approuve vos sentiments, votre conduite. Par ext. Donner raison à quelqu’un. Je vous approuve dans votre choix, d’avoir pris cette décision. J’approuve que vous ayez renoncé à ce départ.
3. Au participe passé. Qui a reçu approbation, validation. S’emploie surtout elliptiquement dans des formules précédant la signature au bas d’un acte, d’un état, d’un compte, pour indiquer qu’on donne son accord à ce qui y est mentionné. Lu et approuvé. Vu et approuvé.
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APPROVISIONNEMENT n. m. xviie siècle. Dérivé d’approvisionner.
1. Action d’approvisionner, de pourvoir à la subsistance d’une collectivité. L’approvisionnement de Paris. L’approvisionnement d’une armée, d’une flotte, d’un hôpital. Par ext. Veiller à l’approvisionnement d’un magasin. L’approvisionnement d’une machine en combustible, d’un chantier en matériaux.
2. Ensemble des fournitures, vivres, provisions destinés à la consommation d’un groupe de personnes. Nous avons de l’approvisionnement pour un mois. Des approvisionnements de céréales, en céréales. milit. L’officier d’approvisionnement d’une troupe, qui reçoit et répartit vivres et matériels.
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APPROVISIONNER v. tr. xve siècle. Dérivé de provision.
Munir de vivres, de fournitures ; fournir à une personne, à un groupe, etc., ce qui lui est nécessaire. Approvisionner une ville, une armée. Approvisionner un hôtel en vins, une région en gaz. Pron. Je me suis approvisionné en charbon pour cet hiver. S’approvisionner chez tel fournisseur.
Par ext. Un magasin bien approvisionné, bien pourvu en provisions. Approvisionner un véhicule en essence. Déposer de l’argent à la banque pour approvisionner un compte.
Spécialt. Garnir de munitions une arme à feu à répétition. Approvisionner un fusil-mitrailleur.
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APPROXIMATIF, ‑IVE adj. xviiie siècle. Dérivé du radical d’approximation.
1. Qui s’obtient par approximation. Calcul approximatif. Une estimation très approximative.
2. Par ext. Qui manque de précision, de rigueur. Une indication approximative. Avoir une connaissance très approximative de l’anglais. Parler en termes approximatifs.
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APPROXIMATION n. f. xive siècle, aproximation, terme de chirurgie, « rapprochement » ; xviiie siècle, au sens moderne. Emprunté du latin médiéval approximatio, « action d’approcher ».
1. math. Évaluation quantitative qui a pour objet d’obtenir une valeur approchée.
2. Par ext. Estimation par laquelle on approche de la vérité sans s’attacher à une exactitude rigoureuse. Se contenter d’une simple approximation, d’approximations. Voyez par approximation combien de temps il vous faudra.
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APPROXIMATIVEMENT adv. xixe siècle. Dérivé d’approximatif.
D’une manière approximative, à peu près. Estimer une dépense approximativement. Cette réparation vous coûtera trois cents francs approximativement. Traduire approximativement un texte.
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APPUI n. m. xiie siècle, apui, au sens figuré. Déverbal d’appuyer.
1. Le fait d’appuyer, de s’appuyer. Prendre appui sur un mur, contre un mur. Ce bâtiment prend appui sur l’édifice voisin. équit. Aux trois allures, moment pendant lequel le pied du cheval pèse sur le sol. Sensation que fait éprouver à la main du cavalier l’action du mors sur les barres du cheval. – phon. Élévation plus ou moins sensible de la voix sur une syllabe. L’accent tonique marque un appui de la voix sur la syllabe qui le porte.
2. Ce qui sert à s’appuyer ; ce qui sert à soutenir une personne ou une chose pour l’empêcher de tomber. S’accouder sur l’appui d’une fenêtre, d’une balustrade. Cette muraille a besoin d’appuis. Si l’on ne donne un appui à cet arbre, le vent l’abattra. Mon bras vous servira d’appui.
Loc. D’appui, qui permet de s’appuyer. La barre d’appui d’une fenêtre. Une tablette d’appui. Chercher un point d’appui. Le point d’appui d’un levier, le point où il est en contact avec un support fixe et autour duquel s’opère sa rotation. La jambe d’appui, qui supporte le poids du corps dans certains mouvements. À hauteur d’appui, à la hauteur convenable pour s’appuyer et, généralement, à la hauteur du coude d’une personne debout. Une rampe, un parapet à hauteur d’appui. droit. Servitude d’appui, faculté d’appuyer une poutre, une partie de construction, sur un édifice voisin. – pros. Consonne d’appui, qui précède une voyelle accentuée et peut se retrouver à la rime, comme r dans rage et courage. Les poètes parnassiens exigeaient la consonne d’appui. Voyelle d’appui, voyelle parasite dans la prononciation populaire de certains mots.
3. Aide matérielle ou morale, protection, secours. Il a l’appui de ses supérieurs. Il a besoin d’appui, il manque d’appuis. Demander appui à quelqu’un, son appui à quelqu’un. Donnez-lui votre appui.
Par méton. Personne ou chose dont on tire de la protection, du secours. Vous êtes mon seul appui, mon unique appui. Cet enfant sera l’appui de ses parents, l’appui de leur vieillesse. Il n’a d’autre appui que moi. Ce témoignage vous servira d’appui. milit. L’armée avançait avec l’appui de l’artillerie. Réclamer un appui tactique, un appui aérien.
Loc. À l’appui de, pour étayer, pour soutenir, pour corroborer. Citer des arguments à l’appui d’une thèse, des faits à l’appui d’une assertion. Cette déclaration vient à l’appui de ma demande. Ellipt. On l’accuse avec des preuves à l’appui, sans preuves à l’appui.
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* APPUIE-BRAS n. m. inv. xxe siècle. Composé d’appuie, troisième personne du singulier de l’indicatif présent d’appuyer, et de bras.
Dans les voitures, les trains, les avions, support contigu à un siège, permettant au voyageur de reposer le coude ou l’avant-bras.
Pour ce mot composé, ainsi que pour ceux qui suivent, l’Académie conseille Appuie, mais admet Appui. Elle considère chacun de ces mots comme un seul substantif et, par conséquent, tolère qu’on mette la marque du pluriel, quand elle est possible, à la fin du deuxième terme.
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APPUIE-MAIN n. m. inv. xviie siècle.
Baguette dont les peintres se servent pour appuyer la main qui tient le pinceau. (Voir à Appuie-bras.)
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* APPUIE-TÊTE n. m. inv. xixe siècle.
Garniture de tissu protégeant le dossier d’un fauteuil à l’emplacement où la tête repose ; dispositif adapté à un siège et permettant de soutenir la tête, la nuque. (Voir à Appuie-bras.)
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* APPUYÉ, ‑ÉE adj. xixe siècle. Participe passé d’appuyer.
Qui est marqué, souligné avec insistance. Une note de musique trop appuyée. Un regard appuyé, insistant.
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APPUYER v. tr., intr. et pron. (se conjugue comme Broyer). xie siècle. Emprunté du latin populaire *appodiare, « soutenir », dérivé de podium (terme d’architecture), « socle, balcon, support ».
I. V. tr. 1. Soutenir au moyen d’un appui, d’un support, d’un renfort. Appuyer une muraille par des piliers, un édifice par des arcs-boutants. Appuyer un jardin en terrasses par un mur.
2. Placer, disposer contre une chose qui sert de soutien, d’appui. Appuyer une échelle à un arbre. Appuyer une étagère contre un mur. Appuyer une maison contre une autre, contre un coteau, la bâtir de manière qu’elle prenne appui sur une autre maison, sur un coteau. Par anal. Appuyer une troupe à un bois, à un marais, la disposer de manière qu’elle touche un bois, un marais, et ne puisse être attaquée de ce côté par l’ennemi.
3. Faire peser sur ; presser contre. Appuyer ses coudes sur une table. Appuyer sa tête sur ses mains. Il lui appuya le genou sur la poitrine, le révolver contre la tempe. équit. Appuyer l’éperon à un cheval, lui appliquer fortement l’éperon.
4. Renforcer une chose par une autre, qui lui sert de justification, de preuve. Il appuie son raisonnement sur de nombreux exemples. Sur quoi appuyez-vous cette affirmation ?
5. Fournir une aide, une protection, un soutien à ; apporter un encouragement, une caution à. Il appuie son protégé de tout son crédit. Il vous appuiera auprès du ministre. Appuyer une demande, une proposition, une candidature. milit. L’aviation appuyait l’infanterie au cours de l’offensive. – vèn. Appuyer les chiens, les animer du cor et de la voix.
II. V. intr. 1. Reposer sur. La voûte appuie sur des colonnes. Un pied de la table n’appuie pas sur le sol.
2. Exercer une pesée, une pression sur. Appuyer sur la sonnette, sur une pédale. Appuyez davantage pour obtenir un trait plus net. Appuyer légèrement, fortement sur le bouton. équit. Ce cheval appuie sur le mors, il porte la tête basse et fatigue la main du cavalier.
Spécialt. Appuyer sur la droite, sur la gauche, à droite, à gauche, se porter vers cette direction. Dans le tournant, le conducteur devra appuyer sur la droite.
Expr. fam. Appuyer sur le champignon, sur la pédale d’accélération d’une automobile et, par ext., conduire très vite.
3. Par anal. Faire ressortir quelque chose en l’accentuant, en lui donnant une intensité ou une durée particulière. Appuyer sur un mot, sur une syllabe. Appuyer sur une note de musique.
4. Fig. Insister sur ; désigner avec insistance à l’attention. L’avocat n’a pas assez appuyé sur ce point. Il faut appuyer davantage sur l’importance de cette découverte, sur la nouveauté de cette idée. Expr. fam. Glissez, mortels, n’appuyez pas, n’insistez pas. Appuyer sur la chanterelle, sur la pédale, insister outre mesure sur un point délicat.
III. V. pron. 1. Faire porter son poids sur ; prendre un soutien contre. Il s’appuyait sur un bâton, sur la table, contre la muraille. S’appuyer sur les avant-bras. Appuyez-vous sur moi, contre mon épaule. Par anal. Notre maison s’appuie contre la maison voisine.
2. Faire fond sur la protection, le soutien de quelqu’un ; se servir de quelque chose pour justifier son opinion, ses dires, pour affirmer ses droits. Il sait qu’il peut s’appuyer sur sa famille. Je m’appuie entièrement sur vous. Nous nous appuyons sur la loi. S’appuyer sur l’autorité des anciens, sur un passage de l’Écriture. Je m’appuie sur vos propres affirmations.
3. Pop. Accomplir, par obligation, un travail pénible, une tâche fastidieuse. J’ai dû m’appuyer toutes les corvées.
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* APRAXIE n. f. xxe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire de l’allemand, du grec apraxia, « inaction, inertie », de praxis, « action », avec le préfixe privatif.
psychopathol. Trouble psychomoteur caractérisé par l’incapacité d’exécuter des mouvements coordonnés et adaptés au but recherché.
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ÂPRE adj. xiie siècle, aspre, « pénible ; violent ; rude au toucher ». Emprunté du latin asper.
1. Vieilli. Qui présente des aspérités ; qui n’est pas poli. Une surface âpre au toucher. Des chemins âpres et raboteux.
2. Qui, par sa rudesse, cause une impression désagréable. Un froid, un vent âpre. Des fruits au goût âpre, amer et âcre. Une voix âpre et rude.
3. Fig. Dur, sévère, violent. Un caractère âpre. La discussion fut âpre. D’âpres combats, d’âpres marchandages. Loc. Âpre à, avide de, acharné et ardent dans la poursuite et l’exécution d’un but, d’une tâche. Il est âpre au gain, âpre à défendre ses privilèges. Âpre à l’ouvrage.
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ÂPREMENT adv. xiie siècle. Dérivé d’âpre.
Avec âpreté. Elle l’a réprimandé âprement. Ils combattirent âprement.
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APRÈS prép. et adv., par opposition à Avant. xe siècle, apres, adverbe, « ensuite », et préposition, « près de » ; xiie siècle, comme préposition à valeur temporelle. Emprunté du bas latin ad pressum, « auprès », composé de ad, « à », et pressum, neutre, pris adverbialement, du participe passé pressus, « serré, pressé ».
I. Prép. Marque, relativement au complément introduit, soit la postériorité dans le temps ou, par anal., dans l’espace, soit la subordination ou l’infériorité de rang dans une hiérarchie, dans un ordre. 1. Postériorité dans le temps. S’éveiller après le lever du soleil. Il viendra peu après midi. Après Noël. Il est arrivé après l’heure indiquée. Venez me parler après votre promenade, après la séance, après mon cours. Après le repas. Après une heure d’attente. Après un an de travail. Après une longue méditation. Après mûre réflexion, au terme d’une réflexion approfondie, ayant pesé le pour et le contre. Après accord. Après vérification. Après la guerre, le pays n’était plus qu’un champ de ruines. Après cette incartade, tout rentra dans l’ordre. Lisez ce livre, après quoi nous en discuterons, ensuite, nous en discuterons. Procédons à de nouvelles analyses, après cela, nous y verrons plus clair, une fois ces analyses faites, nous y verrons plus clair. Le lièvre est arrivé après la tortue. Cette dame est arrivée bien après vous. Il a été reçu juste après vous par le chef de cabinet. La poésie française après Baudelaire. Dès après, aussitôt après. Spécialt. Après Jésus-Christ ou, par abréviation, apr. J.-C., après la naissance du Christ, début de l’ère chrétienne.
Formule de politesse. Après vous, je vous en prie. Par ironie. Après vous, s’il en reste, laissez-en un peu pour les autres.
Pour exprimer une répétition, une succession. Nuit après nuit. Question après question. L’un après l’autre, à tour de rôle.
Avec une idée de cause. Après cela, on peut s’attendre à tout, puisque cela a eu lieu, a été fait ou existe, on peut s’attendre à tout. Il n’a rien fait de l’année ; doit-on, après cela, s’étonner de son échec ? Après cela ou, fam., après ça, il ne me reste plus qu’à tout recommencer. Après un tel scandale, on a dû se séparer de lui. Expr. Après cela, on peut tirer l’échelle, voir Échelle.
Dans un complément de nom. Après peut être précédé de la préposition de. L’Europe d’après la Seconde Guerre mondiale. La Grèce d’après le siècle de Périclès.
Pour introduire un infinitif, lorsque les deux verbes de la phrase ont le même sujet. Infinitif passé. Après avoir payé, il sortit. Après s’être beaucoup fâchée, elle s’apaisa. Ils s’étaient mis en route après avoir mangé. Infinitif présent. Ne se rencontre plus guère que dans des expressions figées où l’infinitif est perçu comme un substantif. Après boire, ils se querellèrent (vieilli). Après dîner. Après déjeuner. Spécialt. Rare. Précédant un infinitif présent pour former un complément de nom. Des chansons d’après boire. Nos promenades d’après déjeuner.
Expr. proverbiale. Après moi le déluge, peu m’importe l’avenir.
Prov. Après la pluie, le beau temps, voir Beau.
2. Postériorité dans l’espace. Au-delà de. Après le parterre, il y a un boulingrin et, après le boulingrin, une grande pièce d’eau. Vous trouverez cette rue à gauche après la mairie. L’accident a eu lieu un peu après le tournant, dans la ligne droite après l’étang. Une station après La Ciotat.
Derrière. Ce démagogue tentait de rassembler après lui tous les mécontents. Il rassembla après lui une troupe d’hommes en armes. Il traînait après lui un chariot, un enfant dans un landau et, fig., traîner tous les cœurs après soi. Dans une file d’attente. J’étais après Monsieur, juste après ce monsieur, derrière lui, immédiatement derrière lui.
Spécialt. Indique que le complément introduit est l’objet d’une poursuite, d’une recherche, d’une attente ou d’une attention particulière, au propre ou au figuré. Les chiens courent après le lièvre. Ce mauvais débiteur vous fera longtemps courir après votre argent. Courir après l’argent, chercher toutes les occasions d’en gagner. Courir après les honneurs, les grands emplois. Fam. Tous les jeunes gens courent après cette demoiselle, la poursuivent de leurs assiduités. Soupirer (vieilli), languir après quelque chose, attendre avec impatience une chose qui tarde à venir et dont on a besoin, ou qu’on désire vivement. Il soupirait depuis longtemps après cette succession. Elle languissait après une lettre de son ami. Crier après quelqu’un (vieilli ou pop.), gronder quelqu’un, le quereller. N’avoir qu’un cri après quelqu’un, en parlant de plusieurs personnes, en attendre une autre avec beaucoup d’impatience. Attendre après une personne, après une chose, attendre une personne ou une chose dont on a grand besoin, les attendre impatiemment (vieilli), ou bien, simplement, rester en un lieu où l’on compte que cette personne viendra, que cette chose sera apportée (pop.). On a longtemps attendu après lui, il s’est fait attendre longtemps. On n’attend plus qu’après cela pour partir, il ne manque plus que cela pour qu’on puisse partir. Elle attend après l’ouverture du magasin, après l’autobus, après ses enfants qui rentrent de l’école (pop.). Ne pas attendre après quelqu’un, après quelque chose, pouvoir s’en passer facilement, ne pas en avoir besoin. Je n’ai pas attendu après vous pour comprendre cela, je n’ai pas eu besoin que vous me l’expliquiez. Je n’ai pas attendu après vous pour faire ce travail, je l’ai fait sans votre aide. Je n’attends pas après cette somme. Vieilli ou pop. Être après quelqu’un, s’occuper trop constamment de lui, ou le harceler, l’importuner. Cette mère est toujours après ses enfants. Cette maîtresse de maison est sans cesse après ses domestiques. Se mettre après quelqu’un, le maltraiter, ou le poursuivre de ses critiques, de ses reproches. Ils se mirent tous après lui pour le faire renoncer à son projet. Être, rester, demeurer après quelque chose, y travailler activement au moment considéré. J’ai trouvé que mon avocat était après mon affaire. Être après à faire quelque chose (très vieilli), être en train de faire cette chose. J’étais après à écrire.
Pop. et incorrect. Après tend parfois à se substituer aux prépositions À, Sur, Contre. Le chèvrefeuille s’entortille après la grille. L’enfant se pend après le manteau de sa mère. Le chat saute après la souris. Le fusil est accroché après le mur. Le client mécontent se fâche après le garagiste. Le chien aboyait après le facteur.
Expr. Aboyer, hurler, crier, courir après les chausses, aux chausses de quelqu’un, voir Chausses.
3. Subordination ou infériorité de rang. Ne mettez pas le tome 1 après le tome 2. L’argent était le plus cher des métaux après l’or et le platine. Les richesses ne sont désirables qu’après l’honneur et la santé. Faire passer le plaisir après le travail, ses amis après sa famille. Après lire, ce que je préfère, c’est écouter de la musique. En parlant de personnes. Mettre Voltaire après Diderot (vieilli), préférer Diderot à Voltaire. Le capitaine est seul maître à bord après Dieu. Nous avons passé le concours la même année ; j’ai été reçu après lui, juste après lui.
4. Loc. prép. D’après, selon. Indique que le complément sert de modèle, de référence ou d’indice. Une estampe gravée d’après Raphaël, d’après Poussin, qui a pour modèle un tableau de Raphaël, de Poussin. Ce portrait est peint d’après nature. Un buste d’après l’antique. Parler d’après ses préjugés, en se fondant sur eux. Raisonner d’après son expérience. D’après ces considérations, d’après ces motifs, je n’ai qu’à me retirer. D’après ce que disent les journaux, s’il faut en croire les journaux. D’après lui, c’est une erreur. D’après les traces laissées par la bête, c’est un loup de grande taille. À en juger d’après vos propos, vous êtes inquiet.
5. Loc. conj. Après que, suivi de l’indicatif ou du conditionnel, mais non du subjonctif. À la suite du moment où. Après que nous fûmes sortis du port, la tempête s’éleva. Je ne rentrerai qu’après que la nuit sera tombée, après la tombée de la nuit. Après que vous aurez parlé, il décidera. Après que les enfants eurent dîné, nous partîmes. Il a dit qu’il vous verrait après que vous auriez remis votre rapport. Parfois avec le même sujet pour les deux verbes. Elle a dit qu’elle viendrait après qu’elle aurait terminé sa tâche, après avoir terminé sa tâche.
6. Loc. adv. Après tout, cependant, tout bien considéré. Après tout, il n’est guère possible qu’une demande si juste soit repoussée. Il a du talent, après tout ; je m’étais trompé sur son compte. Après tout, quel mal y a-t-il à dire cela ? Après coup, trop tard, après le moment opportun. Vous voulez produire des pièces quand votre procès est jugé ; c’est venir après coup. Je n’ai songé à cette objection qu’après coup. Dans un texte. Ci-après, plus loin. On trouvera les figures ci-après. Régional. Par après, ensuite. Par après, je ne l’ai plus revu.
II. Adv. 1. Marque la postériorité dans le temps. Quelques jours après, quelques jours plus tard. Ce n’était pas en 1960, c’était bien après. Réfléchissez à cette affaire, nous en parlerons après, ensuite. Il n’arriva que longtemps après. Il s’éclipsa aussitôt après. En complément de nom. Le jour d’après, le jour suivant. La nuit d’après. Spécialt. Après ? Et après ? Et puis après ? Pour engager une personne à reprendre le propos qu’elle a interrompu. Eh bien ! Après ?… poursuivez ! Votre bateau a donc sombré ; et après ? que s’est-il passé ? Pour engager quelqu’un à réfléchir aux conséquences d’une action. Vous vous vengerez ; et après ? qu’en résultera-t-il ? En usant de ces méthodes, vous l’emporterez ; et puis après ? Pour marquer son indifférence, avec une nuance de défi. Et après, que voulez-vous que cela me fasse ? Cela est dangereux ? Et après ? Il est furieux ? Et après ?
2. Marque la postériorité dans l’espace. Ce n’est pas au carrefour, mais bien après. Après, c’est le désert. Descendez-vous à Lyon, ou seulement après ? En complément de nom. À la gare d’après. Spécialt. Fam. Cette demoiselle est bien séduisante, les jeunes gens lui courent tous après. Gardez votre argent, je n’attends pas après.
3. Marque la subordination ou l’infériorité de rang. Selon le protocole, il doit passer après.
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APRÈS-DEMAIN adv. xiiie siècle.
Le jour qui suit immédiatement le lendemain du jour présent, le deuxième jour après ce jour. Il doit revenir après-demain. Il a organisé son emploi du temps de demain et d’après-demain.
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APRÈS-DÎNER n. m. ou APRÈS-DÎNÉE  (vieilli) n. f. (pl. Après-dîners ou Après-dînées). xive siècle, apres-disner. Composé d’après et de dîner, avec une finale en ‑ée, sous l’influence de mots comme journée ou matinée.
1. Anciennt. Temps qui suivait le dîner, repas pris autrefois à midi (on dit aujourd’hui Après-midi).
2. Temps qui suit le repas du soir. Je n’ai point d’affaire cet après-dîner. Il passe tous les après-dîners en famille.
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* APRÈS-GUERRE n. f. (pl. Après-guerres). xxe siècle. Mot apparu après la Première Guerre mondiale.
Période qui suit une guerre. La littérature de l’après-guerre.
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APRÈS-MIDI n. m. ou f. inv. (on doit préférer le masculin). xviie siècle, après midy.
Partie de la journée qui s’écoule entre midi et le soir. Je vous ai attendu tout l’après-midi. Les après-midi d’automne.
Titre célèbre : L’Après-midi d’un faune, poème de Stéphane Mallarmé (1876).
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* APRÈS-RASAGE loc. inv. employée adjectivement. xxe siècle.
Destiné à adoucir et à rafraîchir la peau après le rasage. Une lotion, une crème après-rasage. Subst. Un après-rasage, des après-rasage.
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* APRÈS-SKI n. m. inv. xxe siècle.
Chaussure montante souple et fourrée, que l’on porte dans les stations de sports d’hiver ou par temps de neige.
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APRÈS-SOUPER n. m. (pl. Après-soupers). xvie siècle, d’abord au féminin, apres soupee.
Vieilli. Temps qui s’écoule depuis le souper jusqu’au coucher.
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* APRÈS-VENTE loc. inv. employée adjectivement. xxe siècle.
commerce. Relatif aux services assurés par un fournisseur après la conclusion d’une vente, pour garantir à l’acheteur l’entretien et la bonne marche du bien vendu. Service après-vente. Subst. Assurer l’après-vente.
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ÂPRETÉ n. f. xiie siècle, aspreteit. Du latin asperitas, dérivé de asper (voir Âpre).
Qualité de ce qui est âpre.
1. Rudesse désagréable. L’âpreté d’un chemin. L’âpreté du vent. L’âpreté d’un fruit vert. L’âpreté d’une voix. L’âpreté d’un paysage, son caractère rude et sauvage.
2. Dureté, brutalité. L’âpreté de son humeur, de son esprit le rend insociable. Son acharnement dans cette affaire a révélé une terrible âpreté au gain. Par méton. L’âpreté d’une réprimande, sa sévérité, sa rigueur. L’âpreté d’une discussion.
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A PRIORI loc. adv. xviie siècle. Emprunté du latin scolastique, proprement « en partant de ce qui est avant ».
1. logique. D’après des données antérieures à l’expérience, en s’appuyant sur les principes de la raison, par opposition à A posteriori. Argumenter a priori. Adjt. Raisonnement a priori.
2. Par ext. Préalablement à l’examen, au premier abord, ou, péj., en fonction d’une idée préconçue, d’un principe, d’un préjugé, etc. A priori, j’accepte votre proposition. Ils sont hostiles a priori à ce projet. Subst. inv. Un a priori. Poser, formuler un a priori, des a priori.
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APRIORISME n. m. xixe siècle. Dérivé d’a priori.
Méthode de raisonnement a priori.
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À-PROPOS n. m. xviiie siècle. Composé de la préposition à et de propos, au sens de « discours tenu dans la conversation ».
1. Qualité de ce qui vient opportunément. Je ne vois pas l’à-propos de cette plaisanterie. Une réflexion dénuée d’à-propos.
2. Vivacité d’esprit qui permet à quelqu’un de parler, de répondre comme il convient en diverses circonstances. Répondre avec à-propos, sans à-propos. Manquer d’à-propos. Avoir l’esprit d’à-propos.
3. Spécialt. Œuvre composée à l’occasion d’un évènement. Composer un à-propos pour une fête, une cérémonie. Un à-propos en vers.
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APSIDE n. f. xviie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec apsida, accusatif de apsis, ‑idos, « voûte » (voir Abside).
astron. Point de l’orbite d’une planète dans lequel cette planète se trouve soit le plus près, soit le plus loin du Soleil ; point de l’orbite d’un satellite dans lequel ce satellite se trouve soit le plus près, soit le plus loin de sa planète. L’apside supérieure, l’aphélie, l’apogée ; l’apside inférieure, le périhélie, le périgée. Souvent au pluriel. Les apsides de la Lune. La ligne des apsides d’une étoile double.
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APTE adj. xiie siècle, ate, « naturellement propre à quelque chose » ; xviiie siècle, comme terme juridique. Emprunté du latin aptus, « bien attaché, approprié, fait pour ».
1. Qui a des dispositions pour telle ou telle activité. Apte à un emploi. Apte à remplir un rôle. milit. Un jeune homme apte au service militaire, jugé capable d’accomplir son service militaire. Ellipt. Être déclaré apte.
2. droit. Qui a les qualités requises, qui a vocation à. Apte et idoine. Apte à posséder.
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APTÈRE adj. xviiie siècle. Emprunté du grec apteros, « privé d’aile », dérivé de pteron, « aile », avec le préfixe a‑, privatif.
sculpt. Une victoire aptère, représentée sans ailes. – archit. Temple aptère, dépourvu de colonnes sur ses faces latérales. – zool. Sans ailes. Insecte aptère. Les poux, les puces sont des insectes aptères.
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* APTÉRYX n. m. xixe siècle. Formé sur le grec pterux, « aile », avec le préfixe privatif.
zool. Oiseau nocturne au bec long et fin, aux ailes rudimentaires, vivant en Nouvelle-Zélande (on dit couramment Kiwi).
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APTITUDE n. f. xive siècle ; xviie siècle, comme terme juridique. Emprunté du bas latin aptitudo, dérivé de aptus (voir Apte).
Disposition naturelle ou acquise à l’exercice d’une activité. Il a une grande aptitude aux mathématiques, pour les mathématiques. Il montre de l’aptitude pour le commerce. L’aptitude au commandement, l’aptitude à commander. Au pluriel. Sans complément. Capacités. Employer les gens suivant leurs aptitudes. Spécialt. Compétence acquise. Certificat d’aptitude professionnelle (C.A.P.). Certificat d’aptitude au professorat à l’enseignement du second degré (CAPES). droit. Capacité légale à remplir une fonction, à exécuter un acte, à bénéficier d’une libéralité.
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APUREMENT n. m. xive siècle. Dérivé d’apurer.
finances. Action d’apurer ; résultat de cette action. Après l’apurement de ses comptes, le trésorier a reçu son quitus.
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APURER v. tr. xiie siècle, au sens de « se purifier, devenir pur (en parlant du ciel) » ; xviie siècle, au sens moderne. Dérivé de pur.
finances. Établir l’exactitude d’un compte après vérification. Il faudra apurer les comptes de cette société.
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* APYRÉTIQUE adj. xixe siècle. Dérivé savant du latin apyretus, du grec apuretos, de puretos, « fièvre », avec le préfixe privatif.
méd. 1. Qui n’est pas accompagné de fièvre.
2. Qui fait tomber la fièvre.
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* APYREXIE n. f. xvie siècle. Emprunté du grec apurexia, dérivé, avec le préfixe a‑ privatif, du radical de purettein, « avoir la fièvre ».
méd. Absence de fièvre.
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* AQUACULTEUR (qua se prononce coua) n. m. xxe siècle. Composé formé à l’aide du latin aqua, « eau », sur le modèle d’agriculteur.
Syn. d’Aquiculteur.
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* AQUACULTURE (qua se prononce coua) n. f. xxe siècle. Composé formé à l’aide du latin aqua, « eau », sur le modèle d’agriculture.
Syn. d’Aquiculture.
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AQUAFORTISTE (qua se prononce coua) n. xixe siècle. Dérivé de l’italien acqua forte, acquaforte, « eau forte », d’abord au sens d’« acide nitrique », puis d’« estampe » (xixe siècle).
Artiste qui grave à l’eau-forte.
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* AQUAMANILE (qua se prononce coua) n. m. xixe siècle. Emprunté du bas latin aquaemanile, composé de aqua, « eau », et d’un dérivé de manus, « main ».
Aiguière accompagnée de son bassin, mise à la disposition des convives pour qu’ils se lavent les mains.
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* AQUAPLANAGE (qua se prononce coua) n. m. xxe siècle. Adaptation de l’anglais aquaplan(n)ing, composé à l’aide du latin aqua, « eau », et de planing, de to plane, « planer ».
Perte d’adhérence des pneus d’un véhicule lancé à vive allure sur une route mouillée.
Ce mot doit être préféré au mot anglais Aquaplaning.
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AQUARELLE (qua se prononce coua) n. f. xviiie siècle. Emprunté de l’italien acquarella, dérivé de acqua, « eau ».
bx-arts. Peinture à l’eau, légère et délayée, appliquée le plus souvent sur du papier. Peindre à l’aquarelle. Par méton. Œuvre obtenue en utilisant cette peinture. Peintre d’aquarelles. Une collection d’aquarelles.
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AQUARELLISTE (qua se prononce coua) n. xixe siècle. Dérivé d’aquarelle.
Personne qui peint à l’aquarelle.
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AQUARIUM (qua se prononce coua ; um se prononce ome) n. m. xixe siècle. Mot latin signifiant « réservoir à eau ».
Réservoir à parois transparentes où l’on entretient des plantes et des animaux aquatiques. Aquarium d’eau de mer. Des aquariums d’eau douce. Par ext. Local ouvert au public où sont groupés plusieurs réservoirs de cette nature. L’aquarium du Jardin des plantes. Certains aquariums servent à l’observation d’espèces rares.
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AQUATINTE (qua se prononce coua) n. f. xixe siècle. Emprunté de l’italien acquatinta, proprement « eau teinte ».
Procédé de gravure à l’eau-forte imitant les effets du lavis. Par méton. Œuvre ainsi obtenue. Les aquatintes de Goya.
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AQUATINTISTE (qua se prononce coua) n. xixe siècle. Dérivé d’aquatinte.
Personne qui grave à l’aquatinte.
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AQUATIQUE (qua se prononce coua) adj. xiiie siècle, au sens de « ce qui est de la nature de l’eau ». Emprunté du latin aquaticus, dérivé de aqua, « eau ».
1. Vieilli. Marécageux, imbibé d’eau. Terrain aquatique.
2. Qui vit dans l’eau ou au bord de l’eau. Plantes aquatiques. Oiseau aquatique.
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AQUEDUC n. m. xvie siècle, acqueducte, acqueduct. Emprunté du latin acquae ductus, « conduit d’eau ».
1. trav. publ. Conduite d’eau souterraine ou supportée par des constructions de maçonnerie à l’air libre, suivant le relief. Les aqueducs romains traversaient les vallées sur des arches. L’aqueduc de Ségovie, en Espagne. Le pont du Gard était un aqueduc.
2. anat. Canal qui fait communiquer entre elles certaines parties de l’organisme. L’aqueduc du limaçon se trouve dans l’oreille interne.
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AQUEUX, ‑EUSE adj. xvie siècle. Emprunté du latin aquosus, dérivé de aqua, « eau ».
Qui est de la nature de l’eau ou qui contient de l’eau. Ces fruits sont trop aqueux et n’ont aucun goût. chim. Solution aqueuse, dont le solvant est l’eau. – anat. Humeur aqueuse, liquide des chambres antérieure et postérieure de l’œil.
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À QUIA (qui se prononce cui) loc. adv. xve siècle. Locution composée de la préposition à et du latin quia, « parce que ».
À bout d’arguments dans une discussion. Il est resté à quia. Mettre quelqu’un à quia, l’amener à l’impossibilité de répondre. Par ext. Être à quia, avoir épuisé ses ressources.
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* AQUICULTEUR (qui se prononce cui) n. m. xixe siècle. Composé de l’élément aqui‑, du latin aqua, « eau », et de ‑culteur, tiré d’agriculteur.
Personne qui pratique l’aquiculture (on dit aussi Aquaculteur).
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* AQUICULTURE (qui se prononce cui) n. f. xixe siècle. Composé de l’élément aqui‑, du latin aqua, « eau », et de culture, sur le modèle d’agriculture.
1. Aménagement des eaux en vue de l’élevage d’animaux aquatiques ou de la production d’algues et d’autres végétaux.
2. Procédé de culture dans lequel on substitue à la terre une solution nutritive.
(On dit aussi Aquaculture.)
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* AQUIFÈRE (qui se prononce cui) adj. xixe siècle. Composé de l’élément aqui‑, du latin aqua, « eau », et de ‑fère, du latin ferre, « porter, contenir ».
Qui contient de l’eau. Un tissu aquifère. Un terrain aquifère.
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AQUILIN, ‑INE adj. xve siècle. Emprunté du latin aquilinus, « courbé en bec d’aigle ».
Qui est courbé en bec d’aigle. Nez aquilin. Profil aquilin.
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AQUILON n. m. xiie siècle. Emprunté du latin aquilo, ‑onis, « vent du nord », ainsi nommé parce qu’il est rapide comme l’aigle.
Litt. Vent du nord. L’aquilon glacé. Par ext. Souvent au pluriel. Vent violent et froid. De fougueux aquilons.
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* AQUITAIN, ‑AINE adj. xviie siècle. Emprunté du latin aquitanus, de Aquitania, « l’Aquitaine ».
Relatif à l’Aquitaine. Climat aquitain. Le Bassin aquitain. Les dialectes aquitains.
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ARA n. m. xvie siècle, arat. Emprunté de arara, en tupi, langue du Brésil.
Gros perroquet à longue queue et au plumage éclatant.
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* ARABE adj. et n. xvie siècle. Emprunté du latin Arabs, Arabis, lui-même emprunté, par le grec, de l’arabe.
I. Adj. Relatif à l’Arabie ; relatif aux pays dont les populations parlent l’arabe ; relatif à ces populations. Les pays arabes. La philosophie arabe. La musique arabe. La civilisation arabe. L’architecture arabe de l’Andalousie. Un cheval arabe. Chiffres arabes, les dix signes de numération introduits en Occident par les Arabes et qui ont supplanté les chiffres romains.
II. N. 1. Un, une Arabe, personne qui appartient aux peuples de langue sémitique originaires de la péninsule arabique.
2. N. m. L’arabe, une des principales langues du groupe sémitique, parlée initialement dans la péninsule arabique. L’arabe du Coran, l’arabe coranique. L’arabe classique, littéral. L’arabe dialectal.
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ARABESQUE n. f. xvie siècle. Emprunté de l’italien arabesco, « qui est propre aux Arabes », « ornement formé de feuillages entrelacés ».
bx-arts. Entrelacs de lignes, de feuillages, de fleurs ou d’animaux stylisés. Dessiner, peindre, broder, sculpter des arabesques. Par anal. Litt. Ligne sinueuse. Les arabesques d’un cours d’eau. Fig. Les arabesques d’une mélodie, ses ornements. – chorégr. Pose d’un danseur qui se tient en équilibre sur une jambe, l’autre étant élevée en arrière, un bras tendu en avant, l’autre en arrière.
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* ARABICA n. m. xxe siècle. Emprunté du latin arabica, féminin de arabicus, « arabe ».
bot. Espèce de caféier originaire d’Arabie. Par méton. Café produit par cet arbre.
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ARABIQUE adj. xiiie siècle. Emprunté du latin arabicus, dérivé de arabus, autre forme de Arabs, arabis.
Relatif à l’Arabie. Désert arabique. Spécialt. Gomme arabique, substance exsudée par certains acacias, et qui sert à préparer une colle, certains médicaments, etc.
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ARABISANT, ‑ANTE n. xviie siècle, au sens d’« arabe ». Participe présent substantivé d’arabiser.
Personne qui étudie la langue et la civilisation arabes.
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* ARABISATION n. f. xxe siècle. Dérivé d’arabiser.
Le fait de marquer d’une empreinte arabe ; le fait de favoriser et de diffuser la langue et la culture arabes. L’arabisation de l’enseignement au Maghreb. Une politique d’arabisation.
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* ARABISER v. tr. xviiie siècle. Dérivé d’arabe.
Marquer d’une empreinte arabe ; donner un certain caractère arabe à. Plusieurs siècles de présence musulmane avaient profondément arabisé l’Espagne. Des populations arabisées.
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ARABLE adj. xiie siècle. Emprunté du latin arabilis, dérivé de arare, « labourer ».
Labourable. Des terres arables.
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* ARABOPHONE adj. xxe siècle. Composé d’arabe et de ‑phone, du grec phônê, « voix », d’où « langage, langue ».
Qui parle arabe. Populations arabophones. Subst. Un, une arabophone.
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* ARAC n. m. Voir Arak.
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* ARACÉES n. f. pl. xixe siècle. Dérivé savant du latin arum (voir Arum).
bot. Famille de plantes herbacées ou arbustives comprenant de nombreuses espèces souvent recherchées pour leur qualité ornementale. L’arum, le philodendron appartiennent à la famille des Aracées. Au sing. Une aracée. Adjt. Plante aracée.
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ARACHIDE n. f. xixe siècle. Emprunté du latin arachidna, « sorte de gesse », du grec arakhidna.
bot. Plante tropicale oléagineuse de la famille des Papilionacées. Huile d’arachide, extraite de la graine de cette plante. Beurre d’arachide. On appelle cacahuète le fruit de l’arachide.
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* ARACHNÉEN, ‑ENNE (ch se prononce k) adj. xixe siècle. Dérivé savant du grec arakhnê, « araignée ».
1. Qui est propre à l’araignée.
2. Dont la légèreté et la transparence rappellent la toile de l’araignée. Un tissu arachnéen.
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* ARACHNIDES (ch se prononce k) n. m. pl. xixe siècle. Dérivé savant du grec arakhnê, « araignée ».
zool. Classe d’arthropodes dépourvus d’ailes et d’antennes, munis de pinces appelées chélicères, et généralement de quatre paires de pattes. Les scorpions, les araignées font partie des Arachnides. Au sing. Un arachnide.
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ARACHNOÏDE (ch se prononce k) n. f. xvie siècle. Emprunté du grec arakhnœidos, « semblable à un fil, à une toile d’araignée ».
anat. La deuxième des trois méninges qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière.
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* ARAGONITE n. f. xixe siècle. Dérivé d’Aragon, la région d’Espagne où fut découvert ce minéral.
minér. Carbonate de calcium qui cristallise dans le système orthorhombique. La coquille de l’amande de mer est constituée d’aragonite.
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ARAIGNÉE n. f. xiie siècle, iraignée, « toile d’araignée » ; xiiie siècle, pour l’animal. Dérivé de l’ancien français araigne, aragne, issu du latin aranea, « araignée ».
1. Animal de la classe des Arachnides, à quatre paires de pattes, pourvu de filières ventrales sécrétant un fil avec lequel il tisse sa toile. Araignée de cave. Araignée de jardin. Cela se déchire comme une toile d’araignée. Les fils de la Vierge, sécrétés par de petites araignées, flottent dans l’air au gré du vent.
Expr. proverbiale. Araignée du matin, chagrin ; araignée du soir, espoir.
Expr. pop. Avoir une araignée au plafond, avoir l’esprit dérangé.
2. Araignée de mer, sorte de grand crabe comestible à pattes longues et grêles (on dit aussi Maïa).
3. boucherie. Morceau de l’arrière-train du bœuf. Un bifteck dans l’araignée.
4. Croc à plusieurs pointes auquel on fixe un seau pour tirer l’eau d’un puits.
5. Filet de pêche ou de chasse à mailles fines et carrées.
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* ARAIRE n. m., quelquefois f. xve siècle. Emprunté du provençal araire, du latin aratrum.
Charrue primitive sans avant-train, perfectionnée au xixe siècle et servant à labourer les terres légères.
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ARAK n. m. xvie siècle, arach. Emprunté de l’arabe araq, « liqueur de palmier ».
Liqueur spiritueuse obtenue par la fermentation du riz, de l’orge, de la canne à sucre, et parfois appelée tafia. On boit l’arak pur ou mélangé à de l’eau. (On écrit aussi Arac.)
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* ARALIA n. m. xviie siècle. Origine inconnue.
bot. Plante herbacée ou ligneuse originaire des pays chauds ou tempérés, aux feuilles très découpées.
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* ARAMÉEN, ‑ENNE adj. et n. xviiie siècle. Dérivé de Aram, nom donné au cinquième fils de Sem, et servant, dans la Bible, à désigner la Syrie.
I. Adj. Relatif aux Araméens.
II. N. 1. Un Araméen, une Araméenne, personne qui appartient aux populations sémitiques qui s’établirent en Syrie et en Mésopotamie vers le xiiie siècle avant Jésus-Christ.
2. N. m. L’araméen, groupe de dialectes sémitiques parlés, principalement durant l’Antiquité, en Syrie, en Palestine, dans la Haute-Mésopotamie et jusqu’en Égypte. Araméen biblique. Araméen palestinien. L’araméen est encore parlé de nos jours en Irak, en Iran, dans le Caucase et dans quelques villages de Syrie.
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* ARANÉIDES n. m. pl. xixe siècle. Dérivé savant du latin aranea, « araignée ».
zool. Ordre d’Arachnides, comprenant de nombreuses familles d’araignées. Au sing. L’épeire est un aranéide.
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ARASE n. f. xviiie siècle. Déverbal d’araser.
Assise supplémentaire de maçonnerie permettant de mettre un mur à l’horizontale malgré les irrégularités du terrain. Pierres d’arase.
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ARASEMENT n. m. xive siècle. Dérivé d’araser.
Le fait d’araser ou d’être arasé ; l’état qui en résulte.
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ARASER v. tr. xiie siècle. Dérivé du latin rasus, participe passé de radere, « enlever en grattant ».
1. Class. Détruire jusqu’au ras du sol.
2. bât. Mettre à l’horizontale ou de niveau les assises d’une construction.
3. menuiserie. Réduire à l’épaisseur voulue la partie d’une pièce de bois qui doit s’emboîter dans une autre.
4. géol. En parlant de l’érosion, user totalement le relief d’un terrain.
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ARATOIRE adj. xvie siècle. Emprunté du bas latin juridique aratorius, dérivé de aratum, supin de arare, « labourer ».
Qui se rapporte au labourage. Les travaux aratoires. Des instruments aratoires.
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* ARAUCARIA n. m. xixe siècle. Mot du latin des botanistes, dérivé de Arauco, région du Chili.
bot. Conifère originaire d’Amérique du Sud ou d’Océanie, cultivé pour l’ornement des appartements ou des jardins.
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ARBALÈTE n. f. xie siècle, arcbaleste. Du latin arcuballista, composé de arcus, « arc », et ballista, « machine à lancer des projectiles ».
1. Au Moyen Âge, arme de jet constituée d’un arc, le plus souvent en acier, monté sur un fût, et qui se bandait généralement avec un ressort. L’arc, la corde, le fût, la noix d’une arbalète. Trait, carreau d’arbalète. Tirer à l’arbalète. Auj. sports. Tir à l’arbalète.
2. Expr. Cheval en arbalète, cheval attelé seul devant les deux chevaux de timon d’une voiture.
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ARBALÉTRIER n. m. xiie siècle, arbalestier. Dérivé d’arbalestre, forme ancienne d’arbalète.
1. Anciennt. Soldat armé de l’arbalète. Arbalétrier à pied, à cheval. Une compagnie d’arbalétriers. Auj. Personne qui pratique le tir à l’arbalète.
2. charpente. Pièce de bois reliant obliquement les extrémités de l’entrait et du poinçon, et servant à soutenir les pans du toit.
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ARBITRAGE n. m. xiiie siècle. Dérivé d’arbitrer.
1. Procédure qui consiste à soumettre un différend à un ou plusieurs juges qui tiennent leur pouvoir d’une convention entre les parties ; décision qui en résulte. Demander un arbitrage. Se soumettre à un arbitrage. L’arbitrage est fréquemment utilisé en matière de conflits collectifs du travail. Spécialt. Arbitrage international, procédure de règlement pacifique d’un différend entre deux ou plusieurs États.
2. finances. Opération boursière par laquelle on cherche à profiter des différences de cours soit entre diverses valeurs sur la même place, soit entre deux ou plusieurs places financières sur la même valeur.
3. sports. Exercice des fonctions d’arbitre lors d’une rencontre sportive ; manière dont ces fonctions sont exercées. Une erreur d’arbitrage.
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* ARBITRAGISTE n. m. xixe siècle. Dérivé d’arbitrage.
finances. Celui qui fait des arbitrages en Bourse.
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ARBITRAIRE adj. et n. m. xive siècle. Emprunté du latin arbitrarius, « qui relève d’un arbitre, d’un juge ».
I. Adj. 1. Qui est produit par la seule décision de l’homme, sans fondement inhérent à la nature des choses. La plupart des dénominations sont arbitraires. L’écriture est faite de signes arbitraires.
2. Qui n’a pas de justification légale ni rationnelle ; qui dépend du caprice d’un homme, d’une autorité. Un choix, une décision arbitraire. Exercer un pouvoir arbitraire. Une arrestation, une détention arbitraire.
II. N. m. Caractère ou ensemble des actes d’un gouvernement où la volonté, le bon plaisir des personnes remplace l’autorité de la loi. Les caprices de l’arbitraire. Il est victime de l’arbitraire.
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ARBITRAIREMENT adv. xive siècle. Dérivé d’arbitraire.
D’une manière arbitraire. Agir, choisir arbitrairement. Gouverner arbitrairement.
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ARBITRAL, ‑ALE adj. (pl. Arbitraux, ‑ales). xiiie siècle. Emprunté du latin arbitralis, dérivé de arbiter, « arbitre ».
droit. 1. Qui est rendu par un ou plusieurs arbitres. Jugement arbitral. Sentence arbitrale. Jugements arbitraux.
2. Qui est composé d’arbitres. Tribunal arbitral. Commissions arbitrales.
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ARBITRALEMENT adv. xviie siècle. Dérivé d’arbitral.
D’une manière arbitrale ; par arbitres. Cette affaire fut jugée arbitralement.
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I. ARBITRE n. m. xiiie siècle. Emprunté du latin arbiter, ‑tri.
1. Personne choisie pour mettre fin à un différend entre deux parties, en le tranchant ou en l’apaisant. Prendre, nommer, choisir quelqu’un pour arbitre. L’arbitre vient d’être désigné. S’en rapporter à des arbitres.
2. Personne qui est en mesure d’imposer à autrui ses décisions ; maître absolu. Vous êtes l’arbitre de mon sort, de ma fortune.
3. Personne dont le jugement fait autorité. L’arbitre du goût. L’arbitre du bon langage. L’arbitre des élégances.
4. sports. Personne désignée pour faire appliquer les règlements dans une compétition. Les décisions de l’arbitre sont souveraines. Un coup de sifflet de l’arbitre. Arbitre de touche, dans les jeux de ballon, arbitre qui contrôle les sorties de la balle hors du terrain (on dit aussi Juge de touche). Arbitre de ligne, au tennis, arbitre chargé de surveiller si la balle est bien tombée dans les limites règlementaires (on dit aussi Juge de ligne).
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II. ARBITRE n. m. xiiie siècle, d’abord dans l’expression franc arbitre, « libre volonté de choisir ». Emprunté du latin arbitrium, « décision, jugement ».
Vieilli. Volonté. N’est plus employé en ce sens que dans l’expression Libre arbitre, faculté par laquelle la volonté se détermine à une chose plutôt qu’à une autre indépendamment des déterminations extérieures à elle-même. Par ext. Liberté morale, libre pouvoir de détermination.
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ARBITRER v. tr. xiiie siècle. Dérivé d’arbitre.
1. Décider, trancher en qualité d’arbitre. Arbitrer un différend. Arbitrer un conflit, une querelle. Par ext. Infléchir, par son vote ou son intervention, une décision, un scrutin. Entre les deux partis, les voix du centre arbitreront.
2. Surveiller le déroulement d’une compétition sportive et assurer le respect des règles. Arbitrer un match de football.
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ARBORER v. tr. xive siècle, au sens de « munir de mâts » ; xve siècle, au sens 1. Emprunté de l’italien ancien arborare, « dresser un mât », du latin arbor, « arbre ».
1. Élever, dresser droit comme un arbre. Arborer les enseignes. Arborer les drapeaux. Arborer les couleurs nationales. marine. Arborer un pavillon, une flamme, les hisser et les déployer au vent. Fig. Arborer l’étendard de la révolte, de la rébellion, prendre ouvertement parti pour la révolte, la rébellion.
2. Porter ostensiblement. Arborer l’insigne d’un parti. Arborer un chapeau neuf. Fig. Arborer de grands sentiments, des opinions avancées.
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ARBORESCENCE n. f. xixe siècle. Dérivé d’arborescent.
Ensemble de ramifications en forme d’arbre. Les arborescences des vaisseaux sanguins.
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ARBORESCENT, ‑ENTE adj. xvie siècle. Emprunté du latin arborescens, participe présent de arborescere, « devenir arbre ».
bot. Qui a l’apparence, la consistance ou la hauteur d’un arbre. Buis arborescent. Fougères arborescentes. Végétation arborescente.
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* ARBORETUM (e se prononce é ; um se prononce ome) n. m. xixe siècle. Mot latin signifiant « lieu planté d’arbres ».
bot. Parc, espace consacré à la culture expérimentale, en pleine terre, d’arbres et d’arbustes d’essences diverses, en vue de leur acclimatation. Des arboretums.
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* ARBORICOLE adj. xixe siècle. Composé du latin arbor, ‑oris, « arbre », et de ‑cole, tiré du latin colere, « cultiver, habiter ».
1. Qui vit dans les arbres. Des singes, des oiseaux arboricoles.
2. Qui a rapport à la culture des arbres. Les techniques arboricoles.
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ARBORICULTEUR, ‑TRICE n. xixe siècle. Composé du latin arbor, ‑oris, « arbre », et de ‑culteur, tiré d’agriculteur.
Personne qui s’occupe d’arboriculture.
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ARBORICULTURE n. f. xixe siècle. Composé du latin arbor, ‑oris, « arbre », et de culture.
Culture des arbres, notamment des arbres fruitiers et des arbres d’ornement.
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* ARBORISATION n. f. xviiie siècle. Dérivé savant du latin arbor, ‑oris, « arbre ».
géol. Dessin naturel en forme de feuillage, de ramification. On peut voir des arborisations à la surface ou à l’intérieur de certains minéraux. Par anal. La buée, en gelant, dessine des arborisations sur les vitres.
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ARBORISÉ, ‑ÉE adj. xviiie siècle. Dérivé savant du latin arbor, ‑oris, « arbre ».
Qui présente des dessins en forme de feuillage. Agate arborisée.
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ARBOUSE n. f. xvie siècle. Emprunté du provençal arbousso, de arbous, « arbousier ».
Fruit de l’arbousier. Par sa forme, l’arbouse ressemble à la fraise.
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ARBOUSIER n. m. xvie siècle. Dérivé d’arbouse.
bot. Arbrisseau de la famille des Éricacées, à feuillage persistant d’un beau vert luisant et foncé.
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ARBRE n. m. xie siècle. Du latin arbor, ‑oris.
1. Végétal ligneux de grande taille dont la tige ne se ramifie qu’à partir d’une certaine hauteur. Arbre branchu, touffu. Les racines d’un arbre. Le fût, le tronc, la tige d’un arbre. Les branches d’un arbre. Le houppier, la cime d’un arbre. Arbre mort. Arbre à feuilles caduques. Arbre vert ou à feuilles persistantes, qui garde ses feuilles toute l’année. Planter, transplanter des arbres. Cet arbre a bien repris racine. Tailler des arbres. Élaguer, étêter des arbres. Arbre en espalier. Arbre en buisson. Un plant d’arbres. Arbre fruitier, forestier, ornemental. Arbre de plein vent, arbre qui croît sans abri. Arbre nain, arbre que l’on cultive de manière à réduire considérablement sa taille tout en conservant ses autres caractères. Les arbres nains des jardins japonais. Arbre à caoutchouc. Arbre à pain, voir Artocarpe. Arbre à vessies, voir Baguenaudier. Arbre du voyageur, palmier dont les feuilles en éventail conservent l’eau de pluie dans leurs gaines foliaires. Arbre de mai, arbre que l’on plantait le 1er mai devant la porte d’une jeune fille à marier ou d’une personne que l’on voulait honorer. Arbre de Noël, sapin, épicéa chargé d’ornements, de bougies, de friandises, de cadeaux, à l’occasion de la fête de Noël. Par méton. Être invité à un arbre de Noël, à la fête organisée à cette occasion. Spécialt. écriture sainte. Arbre de la connaissance du bien et du mal, arbre de vie, arbres qui, selon la Genèse, se dressaient au milieu du paradis terrestre. Ève et Adam furent chassés du paradis terrestre après avoir mangé du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal malgré la défense de Dieu. Le fruit de l’arbre de vie devait conserver la vie à l’homme s’il n’avait pas désobéi. – relig. chrétienne. L’arbre de la croix, la croix où Jésus-Christ fut attaché. – hist. Arbre de la liberté, au début de la Révolution française, puis en diverses occasions, arbre planté sur une place publique pour symboliser la liberté conquise. Les arbres de la liberté de 1830, de 1848.
Prov. C’est au fruit qu’on connaît l’arbre, on juge les gens d’après leurs actes ou leurs œuvres. Couper l’arbre pour avoir le fruit, sacrifier une source de plaisir, de revenus, pour une satisfaction immédiate. Les arbres cachent la forêt, un excès d’attention portée aux détails empêche de juger un ensemble. Entre l’arbre et l’écorce il ne faut pas mettre le doigt, il ne faut pas s’immiscer dans les querelles privées d’autrui. Il ne faut pas juger de l’arbre à l’écorce.
2. Par anal. techn. Pièce maîtresse, axe d’une machine, d’un appareil. Arbre de moulin. Arbre d’un pressoir. Arbre d’une grue. Arbre d’une balance, verge de fer à laquelle est suspendu le fléau. – mécan. Pièce cylindrique de forme allongée qui sert à transmettre un mouvement ou à le transformer. L’arbre à cames d’un moteur. Arbre de transmission. Arbre à couche, axe horizontal qui servait à la transmission du mouvement dans les machines à vapeur. – généalogie. Arbre généalogique, figure tracée en forme d’arbre, où l’on voit sortir d’un tronc commun les diverses branches d’une famille. Dresser un arbre généalogique. Spécialt. Arbre de Jessé, tableau, sculpture, vitrail, etc., représentant sous forme d’un arbre la filiation humaine du Christ, descendant de David, fils de Jessé. – sc. Arbre encyclopédique, anciennt., tableau systématique des sciences et des arts, disposé de manière à montrer leurs rapports mutuels et leur enchaînement. – anat. Arbre de vie, substance blanche du cervelet dont la disposition est arborisée.
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ARBRISSEAU n. m. xiie siècle, arbrissel. Du latin populaire *arboriscellus, qui remonte au latin classique arbuscula, diminutif de arbor, « arbre ».
bot. Végétal ligneux de un à sept mètres, dont la tige est rameuse dès la base. Arbrisseau épineux, grimpant. L’aubépine, le lilas, le myrte, le laurier-rose sont des arbrisseaux.
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ARBUSTE n. m. xve siècle. Emprunté du latin arbustum.
bot. Végétal ligneux dont la taille est celle d’un arbrisseau, mais dont la tige est simple et unie. Le groseillier, le rosier, le romarin sont des arbustes.
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* ARBUSTIF, ‑IVE adj. xvie siècle. Dérivé d’arbuste.
1. Qui est formé d’arbustes. Végétation arbustive.
2. Qui a les caractères d’un arbuste. Plantes arbustives.
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ARC n. m. xie siècle. Emprunté du latin arcus.
1. Arme de jet destinée à lancer des flèches et formée d’une verge flexible de bois, de métal ou d’autre matière, que l’on bande au moyen d’une corde attachée à chacune de ses extrémités. Bander, débander, tendre, détendre un arc. Tirer à l’arc. La poignée, la corde d’un arc. On représente Cupidon armé d’un arc.
Expr. fig. Avoir plusieurs cordes à son arc, disposer de divers moyens pour se tirer d’embarras, pour gagner sa vie, etc.
2. Ligne, forme qui rappelle un arc. Former, décrire un arc. L’arc des sourcils.
3. géom. Portion de courbe. Arc de cercle. Le sinus, le cosinus d’un arc. Un arc de 60°. Expr. En arc de cercle, selon une courbe régulière et largement ouverte. Disposer des chaises en arc de cercle.
4. astron. Trajet circulaire ou elliptique décrit par un astre. Arc diurne, portion de cercle qu’un astre parcourt au-dessus de l’horizon. Arc nocturne, portion de cercle qu’un astre parcourt au-dessous de l’horizon.
5. archit. Construction de forme courbe dont les deux extrémités s’appuient sur des points solides. Arc de voûte. Arc surhaussé, surbaissé. Arc outrepassé. Arc en plein cintre, en ogive. Arc rampant, arc dont les deux naissances sont à des hauteurs différentes ; courbe métallique soutenant une rampe. Arc-boutant, voir ce mot. Arc doubleau, voir Doubleau. Arc formeret, voir Formeret. Arc de triomphe, monument formé d’une grande arche, complétée parfois par deux petites, que l’on construit pour célébrer une victoire, honorer un grand personnage. Élever un arc de triomphe. Les arcs de triomphe sont souvent ornés de statues et de bas-reliefs. L’arc de triomphe de l’Étoile, l’arc de triomphe du Carrousel.
6. phys. Arc électrique ou voltaïque, décharge lumineuse d’électricité en milieu gazeux. Four, lampe à arc. Soudage à l’arc.
7. physiol. Arc réflexe, trajet suivi par l’influx nerveux au cours d’un acte réflexe.
8. géol. Arc insulaire, chapelet d’îles volcaniques bordant certaines fosses océaniques.
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ARCADE n. f. xvie siècle. Emprunté soit de l’italien arcata, dérivé de arco, « arc », soit de l’ancien provençal arcada, « arche ».
1. Construction formée d’un arc reposant sur des colonnes ou des piliers. Les arcades du triforium d’une cathédrale. Arcade aveugle, feinte. Arcade en plein cintre. Par anal. Arcade de feuillage, de verdure, végétation disposée en forme d’arc.
2. Au pluriel. Portique, galerie ouverte ; passage public bordé de piliers soutenant des ouvertures en arc. Les arcades du Palais-Royal. Les arcades de la rue de Rivoli.
3. anat. Courbe formée par certaines parties du corps. Arcade zygomatique ou temporale. Arcade sourcilière. Arcade crurale. Arcade dentaire.
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* ARCADIEN, ‑IENNE adj. et n. xvie siècle. Dérivé d’Arcadie.
I. Adj. Relatif à l’Arcadie et, par ext., pastoral, idyllique. Bergers arcadiens. Paysage arcadien. Mœurs arcadiennes.
II. N. 1. Un Arcadien, une Arcadienne, personne habitant l’Arcadie, région du Péloponnèse, ou originaire de cette région.
2. N. m. L’arcadien, dialecte grec de l’Arcadie.
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ARCANE n. m. xive siècle, arquenne, archane, « secret ». Emprunté du latin arcanum, pluriel arcana, « secret ».
1. Opération hermétique dont le secret est réservé aux seuls initiés ; ce secret lui-même. Les arcanes du grand œuvre alchimique. Spécialt. Chacune des cartes particulières au tarot, utilisées à des fins divinatoires.
2. Surtout au pluriel. Ce qui paraît mystérieux au profane. Les arcanes de la science. Les arcanes de la vie politique.
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ARCASSE n. f. xve siècle. Probablement du provençal *arcassa, « gros coffre », de arca, « coffre, caisse ».
1. Chacune des deux pièces supportant l’axe d’une poulie.
2. marine. Assemblage de poutres formant la partie arrière d’un navire en bois.
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ARCATURE n. f. xixe siècle. Dérivé d’arc.
archit. Suite de petites arcades en saillie ou simulées, le long d’un mur.
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ARC-BOUTANT n. m. (pl. Arcs-boutants). xive siècle. Composé d’arc et de boutant, participe présent de bouter au sens de « pousser ».
archit. Construction en demi-arc élevée à l’extérieur d’un édifice pour équilibrer la poussée exercée sur les murs par la voûte intérieure. Les arcs-boutants d’une cathédrale gothique.
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ARC-BOUTER v. tr. xvie siècle. Tiré d’arcboutant.
Soutenir au moyen d’un arc-boutant. Arc-bouter une voûte. Par ext. Pron. S’appuyer fortement à un mur, un arbre, etc., pour exercer un effort de résistance ou de poussée. Il s’arc-bouta contre la paroi. S’arc-bouter à une colonne, à un pilier.
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ARCEAU n. m. xiie siècle, arcel. Dérivé d’arc.
1. archit. Courbure d’une voûte en berceau ; petit arc décoratif non appareillé, souvent en frise ou en corniche. Arceau brisé. Arceau gothique.
2. Tige de bois ou de métal recourbée en forme de petit arc. Les allées du jardin étaient bordées d’arceaux en bois. Les arceaux du jeu de croquet. Les arceaux d’un berceau, destinés à en maintenir les rideaux. Spécialt. Dans un lit de malade, châssis en forme d’arc qui sert à empêcher que le drap et les couvertures ne pèsent sur le corps.
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ARC-EN-CIEL n. m. (pl. Arcs-en-ciel ; s ne se lie pas). xiie siècle, arc del ciel.
Phénomène atmosphérique dû à la décomposition de la lumière solaire dans un rideau de pluie et figurant un arc où sont superposées les couleurs du spectre. Les sept couleurs de l’arc-en-ciel. En apposition. Une écharpe arc-en-ciel, de toutes les couleurs.
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ARCHAÏQUE (ch se prononce k) adj. xviiie siècle. Dérivé d’archaïsme.
1. linguist. Se dit d’un mot, d’un emploi, d’une tournure qui n’est plus en usage dans la langue à une époque déterminée. « Encor », « avecque », « choir », « occire » sont aujourd’hui archaïques. « Il me vint voir » est une construction archaïque. « Moult » pour « beaucoup », « ost » pour « armée » étaient d’un emploi archaïque dès le début du xviie siècle.
2. Relatif à la plus ancienne période connue de l’histoire d’un peuple, d’une nation, d’une société. La Grèce de l’époque archaïque. L’art archaïque. Une statue archaïque.
3. Très ancien ; qui n’est plus de son temps. Des idées archaïques. Des méthodes archaïques. Des procédés de fabrication archaïques.
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ARCHAÏSANT, ‑ANTE (ch se prononce k) adj. xxe siècle. Participe présent d’archaïser (xixe siècle), tiré d’archaïsme.
Qui contient des archaïsmes ; qui cultive l’archaïsme. Un vocabulaire archaïsant. Une langue archaïsante. Une musique archaïsante. Subst. Vieilli. Un archaïsant, un écrivain qui recourt à des mots, des tournures archaïques.
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ARCHAÏSME (ch se prononce k) n. m. xviie siècle, au sens 1. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin, du grec arkhaismos, dérivé de arkhaios, « ancien ».
1. linguist. Emploi d’un mot, d’une forme, d’un tour qui n’est plus dans l’usage. « Poëte » pour « poète » est un archaïsme. « Roy » pour « roi » était déjà un archaïsme au milieu du xviie siècle. « Cuider », « engeigner » sont des archaïsmes employés par La Fontaine pour « croire » et « tromper ». Les archaïsmes sont fréquents dans le langage juridique et dans le vocabulaire des métiers traditionnels. Un style plein d’archaïsmes.
2. Manière d’écrire imitant un état de la langue, un style propres à une époque antérieure. L’archaïsme de Balzac dans ses « Contes drolatiques ».
3. Caractère de ce qui est très ancien, périmé, dépassé. L’archaïsme de certaines installations industrielles.
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ARCHAL n. m. sing. xiie siècle, orchal. Du latin aurichalcum, « cuivre jaune ».
Laiton. N’est plus employé que dans l’expression Fil d’archal.
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ARCHANGE (ch se prononce k) n. m. xiie siècle. Emprunté du latin chrétien archangelus, du grec arkhaggelos, « qui est supérieur à l’ange ».
relig. chrétienne. Dans la hiérarchie angélique, être d’un rang supérieur à l’ange. Les anges et les archanges. Les saints archanges Michel, Gabriel et Raphaël.
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I. ARCHE n. f. xiie siècle. Emprunté du latin arca, « coffre, armoire », puis « Arche (d’alliance) ».
ancien testament. 1. Vaisseau que Noé construisit sur l’ordre de Dieu afin d’échapper au déluge. Noé entra dans l’arche avec un couple d’animaux de chaque espèce. Expr. fig. et fam. Arche de Noé, endroit où l’on rencontre les gens et les animaux les plus divers, les plus mêlés. Chez lui, c’est l’arche de Noé.
2. Arche d’alliance, coffre que fit construire Moïse sur l’ordre de Dieu afin d’y placer les tables de la Loi, et qu’il était interdit de toucher. Les Philistins s’étaient emparés de l’Arche d’alliance.
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II. ARCHE n. f. xiie siècle, d’abord au sens d’« arc de triomphe ». Emprunté du bas latin *arca, tiré du latin classique arcus, « arc ».
archit. Voûte en forme d’arc supportée par les piles ou les culées d’un pont, d’un aqueduc, d’un viaduc. Un pont à cinq arches. Arche surbaissée. Arche maîtresse. La crue a emporté deux arches du pont.
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*III. ARCHÉE (ch se prononce k) n. f. xvie siècle, dans la langue des alchimistes, au sens de « feu central de la terre, principe de vie » ; xxe siècle, au sens actuel. Emprunté, par l’intermédiaire du latin archeus, du grec arkhaios, « qui est au principe de, qui est à l’origine », lui-même dérivé de arkhê, « origine, commencement ».
biol. Microorganisme procaryote, morphologiquement proche des bactéries, mais qui présente des caractéristiques moléculaires, métaboliques et membranaires originales. Les archées sont capables de vivre dans des milieux extrêmes tels que des sources très chaudes, acides ou salines.
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I. ARCHÉE n. f. xiie siècle, archiee. Emprunté du latin populaire *arcata, dérivé de arcus, « arc ».
Rare. Distance que parcourt une flèche lancée par un arc. À une archée du rempart.
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II. ARCHÉE (ch se prononce k) n. f. ou m. xvie siècle. Emprunté du latin des alchimistes archeus, du grec arkhaios, « qui est au principe de, à l’origine ».
Vieilli. 1. D’après les anciens physiologistes, principe immatériel présidant à tous les phénomènes de la vie.
2. alch. Feu placé au centre de la terre.
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* ARCHÉEN, ‑ENNE (ch se prononce k) adj. xixe siècle. Dérivé savant du grec arkhaios, « antique, ancien ».
paléont. Qui appartient à la période géologique la plus ancienne que l’on connaisse. Couche archéenne. Subst. L’Archéen.
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* ARCHÉGONE (ch se prononce k) n. m. xixe siècle. Composé à l’aide du grec arkhê, « principe », et gonê, « génération ».
bot. Organe microscopique en forme de bouteille, au centre duquel se trouve une cellule germinale destinée à être fécondée.
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ARCHÉOLOGIE (ch se prononce k) n. f. xvie siècle. Emprunté du grec arkhaiologia, « légende ou histoire de l’Antiquité ».
Étude des traces matérielles laissées par une civilisation ancienne. Archéologie grecque. Archéologie orientale. Archéologie chrétienne. Les techniques, les découvertes, les progrès de l’archéologie. Archéologie subaquatique.
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ARCHÉOLOGIQUE (ch se prononce k) adj. xvie siècle ; rare avant la fin du xviiie siècle. Dérivé d’archéologie.
Relatif à l’archéologie. Recherches, découvertes archéologiques. Document archéologique.
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ARCHÉOLOGUE (ch se prononce k) n. xixe siècle. Dérivé d’archéologie.
Spécialiste d’archéologie. Un, une archéologue.
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* ARCHÉOPTÉRYX (ch se prononce k) n. m. xxe siècle. Composé à l’aide du grec arkhaios, « ancien », et pterux, « aile ».
paléont. Animal fossile du Jurassique, sorte d’oiseau qui a de nombreux caractères du reptile.
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ARCHER n. m. xiie siècle, archier. Emprunté du latin populaire *arc(u)arius, dérivé de arcus, « arc ».
Combattant armé d’un arc. Archer à pied. Archer à cheval. Les archers scythes. Spécialt. Sous l’Ancien Régime, officier subalterne de justice ou de police. Archer du grand prévôt. Archers du guet. Franc archer, membre d’une milice créée par Charles VII. Par ext. Tireur à l’arc.
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* ARCHÈRE n. f. xiie siècle, asciere. Dérivé d’archer.
Ouverture pratiquée dans les murailles d’une fortification, et permettant le tir à l’arc (on dit aussi Archière).
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ARCHET n. m. xiie siècle, au sens de « partie d’un mur en forme de cercle » ; xive siècle, au sens 1. Dérivé d’arc, probablement par l’intermédiaire d’une forme dialectale.
1. mus. Baguette, primitivement en forme d’arc, entre les extrémités de laquelle sont tendus des crins de cheval, et qui sert à tirer des sons du violon ou des instruments de la même famille. Archet de violon, de contrebasse. La poignée, la tête, la baguette, la mèche, la hausse d’un archet. La pointe, le talon de l’archet. Avoir un bon coup d’archet, jouer avec sûreté et brio.
2. Par anal. techn. Outil en forme d’arc dont certains artisans se servent pour trouer ou pour percer (on dit parfois Arçon). – pêche. Baguette en forme d’arc aux extrémités de laquelle on fixe des hameçons.
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ARCHÉTYPE (ch se prononce k) n. m. xiiie siècle. Du latin archetypos, archetypus, adjectif, « original, qui n’est pas une copie », et, substantif, « exemple », du grec arkhetupon, « type primitif, modèle ».
1. Type primitif, modèle d’après lequel est construit un ouvrage. Selon Pythagore, les quatre premiers nombres ont servi d’archétypes à la formation de l’Univers. phil. Type idéal des êtres, tels qu’ils existent de toute éternité. Les Idées platoniciennes sont des archétypes. – psychan. Ensemble de représentations et d’états émotionnels, établi dans l’inconscient individuel mais dont la valeur est universelle. Dans une culture donnée, l’archétype est collectif et en concordance avec les thèmes mythologiques. L’école de Jung explique les rêves et les mythes à partir d’archétypes. – paléographie. Original d’un texte, conservé ou restitué, par rapport aux copies qui en subsistent. Ce manuscrit est l’archétype sur lequel ont été établies toutes les copies. De nombreux archétypes ont disparu dans l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie. En apposition. Un manuscrit archétype.
2. Par anal. Type, symbole représentatif. Au xvie siècle, Amadis était l’archétype du héros de roman. Bayard devint l’archétype du chevalier. Ce palais peut être considéré comme un archétype de l’architecture baroque.
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ARCHEVÊCHÉ n. m. xiie siècle, arcevesquié, au sens 1. Dérivé d’archevêque.
1. Étendue de territoire, province ecclésiastique comprenant plusieurs évêchés et placée sous l’autorité d’un archevêque (on dit aussi Archidiocèse). Cette cure est dans l’archevêché de Paris. Par méton. Droits et revenus temporels jadis attachés à un siège archiépiscopal. Il obtint un bon archevêché.
2. Ville où se trouve un siège archiépiscopal. Besançon, Rouen sont des archevêchés.
3. Demeure, résidence de l’archevêque, et, par ext., ensemble des services de l’administration épiscopale. Les bâtiments, les bureaux de l’archevêché.
4. Dignité d’archevêque (on dit plutôt Archiépiscopat).
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ARCHEVÊQUE n. m. xie siècle, arcevesque. Emprunté du latin chrétien archiepiscopus, du grec arkhiepiskopos, composé d’arkhi, « en chef, premier », et episkopos, « évêque ».
Évêque métropolitain, dont l’insigne est la croix à double traverse, et qui est généralement placé à la tête d’une province ecclésiastique dont les évêques sont appelés ses suffragants. L’archevêque de Lyon, de Paris. Un archevêque portant le pallium. Archevêque titulaire, voir Titulaire. Archevêque-évêque, titre honorifique décerné par le pape à un évêque.
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ARCHI- Emprunté du préfixe grec arkhi‑, marquant le premier rang, du verbe arkhein, « commander ».
Préfixe qui sert à forger des noms, des adjectifs, des participes passés, et qui marque la prééminence, la supériorité hiérarchique. Archichancelier, archiduc. Fam. Avec une valeur de superlatif. Archifou, archimenteur. C’est faux et archifaux. Une salle archicomble.
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ARCHICHANCELIER n. m. xiiie siècle. Emprunté du latin médiéval archicancellarius, « chef de chancellerie ».
Grand chancelier. Il y avait en France, sous Napoléon Ier, un archichancelier d’Empire et un archichancelier d’État.
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ARCHICONFRÉRIE n. f. xviiie siècle. Dérivé de confrérie.
Confrérie qui regroupe plusieurs associations pieuses.
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* ARCHICUBE n. m. xixe siècle. Dérivé de cube, au sens pris par ce mot dans l’argot scolaire.
Argot scolaire. Se dit, à l’École normale supérieure, des anciens élèves.
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ARCHIDIACONÉ n. m. xiie siècle, arcediachené. Emprunté du latin chrétien archidiaconatus.
Partie d’un diocèse confiée par l’évêque à l’administration d’un vicaire général.
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ARCHIDIACRE n. m. xiie siècle, arcediacne. Emprunté du latin chrétien archidiaconus.
Titre honorifique donné aujourd’hui aux vicaires généraux qui administrent un archidiaconé.
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* ARCHIDIOCÈSE n. m. xixe siècle. Dérivé de diocèse.
Province ecclésiastique placée sous l’autorité d’un archevêque (on dit aussi Archevêché).
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ARCHIDUC, ARCHIDUCHESSE n. xve siècle, archiduc ; xvie siècle, archiduchesse. Dérivé de duc, duchesse.
Titre porté par les princes et les princesses appartenant à l’ancienne maison d’Autriche.
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ARCHIDUCHÉ n. m. xvie siècle. Dérivé d’archiduc.
Domaine d’un archiduc.
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ARCHIÉPISCOPAL, ‑ALE (ch se prononce parfois k) adj. (pl. Archiépiscopaux, ‑ales). xive siècle. Emprunté du latin médiéval archiepiscopalis.
Qui appartient, qui est relatif à l’archevêque. Palais archiépiscopal. Le pallium et la croix à double traverse sont les insignes de la dignité archiépiscopale.
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ARCHIÉPISCOPAT (ch se prononce parfois k) n. m. xve siècle. Emprunté du latin médiéval archiepiscopatus.
Dignité, fonction d’archevêque (on dit parfois Archevêché). Par méton. Durée de l’exercice de cette fonction.
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* ARCHIÈRE n. f. xiie siècle, asciere. Dérivé du radical d’archer. Voir Archère.
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ARCHIMANDRITE n. m. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin chrétien, du grec arkhimandritês, composé de arkhi, « en chef, premier », et mandra, « enclos », « cloître ».
En Orient, supérieur d’un monastère important ou d’un groupe de monastères. Archimandrite du Mont-Athos. Spécialt. Titre honorifique accordé à certains prêtres orientaux non mariés.
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ARCHIPEL n. m. xve siècle. Réduction de archipellegue, archipelague, qui remonte au grec byzantin *arkhipelagos, « mer principale », altération de Aigaion pelagos, « mer Égée ».
Ensemble d’îles formant une unité géographique. L’archipel des Philippines. L’archipel des Açores.
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ARCHIPRÊTRE n. m. xiiie siècle, arceprestre. Emprunté du latin chrétien archipresbyter, du grec arkhipresbuteros, « premier des prêtres ».
Titre dont l’acception varie selon les diocèses ; il peut être lié à une fonction ou être seulement honorifique. Le curé de Notre-Dame de Paris a le titre d’archiprêtre.
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ARCHIPRÊTRÉ n. m. xvie siècle. Dérivé d’archiprêtre.
Subdivision d’un diocèse dans laquelle l’archiprêtre exerce ses fonctions lorsque son titre n’est pas seulement honorifique.
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* ARCHIPTÈRES n. m. pl. xixe siècle. Composé d’archi‑, et de ‑ptère, tiré du grec pteron, « aile ».
entom. Groupe d’insectes ailés aux métamorphoses incomplètes. Les éphémères, les libellules, les termites appartiennent au groupe des Archiptères. Au sing. Un archiptère.
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ARCHITECTE n. m. xvie siècle. Emprunté du latin architectus, du grec arkhitektôn, composé de arkhi, « en chef, premier », et tektôn, « charpentier, constructeur ».
Personne habilitée à concevoir et à diriger la réalisation d’édifices de toute nature, ainsi que d’ensembles urbains. Architecte diplômé. Architecte paysagiste. Architecte d’intérieur. Plans, devis d’architecte. Par anal. Constructeur, bâtisseur. Les abeilles sont de merveilleux architectes. Expr. L’architecte éternel, le suprême architecte, le grand architecte, le créateur de l’Univers ; Dieu.
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ARCHITECTONIQUE adj. et n. f. xive siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec arkhitektonikos, dérivé de arkhitektôn (voir Architecte).
1. Adj. Qui a rapport à l’art et aux techniques de la construction. Les règles architectoniques.
2. N. f. Art, technique de la construction. Enseigner l’architectonique.
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ARCHITECTURAL, ‑ALE adj. (pl. Architecturaux, ‑ales). xixe siècle. Dérivé d’architecture.
Qui a rapport à l’architecture. Formes architecturales. Beauté architecturale.
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ARCHITECTURE n. f. xve siècle, archisseture. Emprunté du latin architectura, « art de construire les maisons », sous l’influence de l’italien architettura.
1. Art de construire, de disposer et d’orner les édifices. Architecture ancienne, moderne. Architecture grecque, romaine, byzantine, romane, baroque. La cathédrale de Chartres est un modèle d’architecture gothique. Les cinq ordres classiques d’architecture, dorique, ionique, corinthien, composite, toscan. Architecture industrielle. Architecture militaire. Par anal. Architecture navale, art de construire les vaisseaux.
2. Disposition, ordonnance d’un édifice. Voilà un bâtiment d’une belle architecture. Par méton. Édifice. Des architectures massives, majestueuses. Par anal. L’architecture d’un décor de théâtre. L’architecture du corps humain. L’architecture d’un drame.
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* ARCHITECTURER v. tr. xixe siècle. Dérivé d’architecture.
En parlant d’un ouvrage de l’esprit, le construire comme un architecte construit un édifice. Surtout au participe passé. Un roman parfaitement architecturé.
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ARCHITRAVE n. f. xvie siècle. Emprunté de l’italien architrave, « maîtresse poutre ».
archit. Partie basse de l’entablement qui repose directement sur le chapiteau des colonnes ou des pilastres. Dans certains temples anciens, les architraves étaient d’un seul bloc de pierre ou de marbre allant de l’axe d’une colonne à l’autre.
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* ARCHITRÉSORIER n. m. xviiie siècle. Calque de l’allemand Erzkämmerer, de même sens.
1. Dignitaire du Saint-Empire romain germanique.
2. Titre repris en France sous le Premier Empire pour désigner une dignité purement honorifique.
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* ARCHIVER v. tr. xvie siècle. Dérivé d’archives.
1. Recueillir et classer dans un dépôt d’archives. Archiver un manuscrit. Archiver des livres.
2. Par anal. Enregistrer une information dans des archives. Archiver des données statistiques.
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ARCHIVES n. f. pl. xve siècle. Du bas latin archivum, du grec (ta) arkhaia, « les choses très anciennes, les archives ».
1. Documents tels que manuscrits, imprimés, photographies, films, enregistrements sonores, etc., concernant le passé d’un peuple, d’une province, d’un département, d’une ville, d’une famille, d’une institution publique ou privée, etc. Les archives du royaume, d’un monastère, d’une abbaye. Des archives privées. Un dépôt d’archives. Des archives locales, départementales. Conservateur d’archives. Avoir la garde des archives. Fig. et fam. Mettez cela dans vos archives, conservez cela avec soin. Péj. Cela est bon pour les archives, cela n’a plus d’intérêt.
2. Lieu où sont entreposés ces documents ; l’administration qui s’en occupe. Ce document a été déposé aux archives. Il travaille aux Archives nationales.
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ARCHIVISTE n. xviiie siècle. Dérivé d’archives.
Personne préposée au classement et à la garde des archives. Archiviste paléographe, archiviste diplômé de l’École nationale des chartes, spécialiste du déchiffrement des documents anciens.
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* ARCHIVISTIQUE n. f. xxe siècle. Dérivé d’archiviste.
Ensemble des principes théoriques et des règles pratiques applicables à la collecte, à la conservation, au classement, à l’inventaire, à la communication et à l’utilisation des archives. Un manuel d’archivistique. Adjt. Relatif aux archives ou à l’archivistique. Pratique archivistique. Valeur archivistique d’un document.
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ARCHIVOLTE n. f. xviie siècle. Emprunté de l’italien archivolto, « voûte maîtresse ».
archit. Bandeau mouluré placé en saillie au-dessus de l’intrados et qui suit le cintre d’une arcade.
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ARCHONTAT (ch se prononce k) n. m. xviiie siècle. Dérivé d’archonte.
antiq. grecq. Dignité de l’archonte. Par méton. Durée de sa magistrature.
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ARCHONTE (ch se prononce k) n. m. xiiie siècle, arconde. Emprunté du latin archon, ‑ontis, du grec arkhôn, ‑ontos, dérivé de arkhein, « commander ».
antiq. grecq. Magistrat du rang le plus élevé dans quelques républiques grecques, notamment à Athènes. Archontes décennaux, qui exerçaient leur magistrature pendant dix ans. Les neuf archontes. L’archonte éponyme, celui des neuf archontes qui donnait son nom à l’année.
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ARÇON n. m. xie siècle, au sens 1. Du latin populaire *arcione(m), accusatif de *arcio, ‑onis, diminutif de arcus, « arc ».
1. Chacune des deux pièces arquées formant le corps de la selle. L’arçon de devant, le pommeau ; l’arçon de derrière, le troussequin. Attacher des pistolets à l’arçon. Des pistolets d’arçon. Être ferme sur ses arçons, sur sa selle et, fig., être ferme dans ses opinions et les soutenir avec vigueur. Perdre les arçons, vider les arçons, tomber de sa selle, être renversé de son cheval et, fig., se trouver déconcerté, perdre ses moyens. Cheval d’arçons, voir Cheval.
2. techn. Archet de perçage employé par les marbriers, les plâtriers, etc.
3. hort. vitic. Branche d’arbre fruitier ou sarment de vigne que l’on courbe pour lui faire produire plus de fruits.
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* ARÇONNER v. tr. xiie siècle, arçoner, « se courber en arc ». Dérivé d’arçon.
hort. vitic. Courber un rameau d’arbre fruitier ou un sarment de vigne pour lui faire produire plus de fruits.
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ARCTIQUE adj. xive siècle. Emprunté du latin arcticus, du grec arktikos, dérivé de arktos, « ours », d’où « (Grande et Petite) Ourse », et « Nord ».
Relatif à la région du pôle Nord. Pôle, cercle arctique. Terres arctiques. Faune arctique. L’océan Arctique. L’océan Glacial arctique. Air arctique, la masse d’air la plus froide de l’hémisphère Nord. Subst. Une expédition dans l’Arctique.
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* ARCURE n. f. xiiie siècle, archeure ; xive siècle, arcure. Dérivé d’arc.
1. Courbure en forme d’arc.
2. hort. vitic. Opération consistant à arçonner une branche, un rameau, un sarment.
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* ARDÉIDÉS n. m. pl. xixe siècle. Dérivé savant du latin ardea, « héron ».
zool. Famille d’oiseaux échassiers, comprenant notamment les hérons et les aigrettes, et dont beaucoup d’espèces sont remarquables par la longueur de leurs pattes, de leur cou et de leur bec. Les Ardéidés vivent dans les marais. Au sing. Un ardéidé.
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ARDÉLION n. m. xvie siècle, ardelion. Emprunté du latin ardelio, issu du grec ardaloun, « tacher, salir, troubler ».
Vieilli. Homme encombrant par son empressement indiscret et maladroit.
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ARDEMMENT (emmen se prononce aman) adv. xiie siècle, ardanment. Dérivé d’ardent.
Avec ardeur. Désirer ardemment. Il est ardemment épris de cette femme.
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* ARDENNAIS, ‑AISE (e se prononce parfois è) adj. xixe siècle. Dérivé d’Ardenne.
Relatif à l’Ardenne, aux Ardennes. La forêt ardennaise. Subst. Un Ardennais, une Ardennaise, personne qui habite cette région ou qui en est originaire.
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ARDENT, ‑ENTE adj. et n. xe siècle, ardenz, « qui brûle, éclatant, vif ». Emprunté du latin ardens, participe présent de ardere, « brûler ».
I. Adj. 1. Qui est en feu. Du charbon ardent. Un brasier ardent. Une torche ardente. Par anal. Qui rappelle la couleur du feu. Des cheveux d’un roux ardent.
Spécialt. Chapelle ardente, où brûlent des cierges autour d’un ou plusieurs cercueils. ancien testament. Buisson ardent, buisson enflammé d’où Moïse entendit sortir la voix de Dieu. – ancien régime. Chambre ardente, tribunal d’exception qui avait à connaître de certains crimes d’État.
Expr. fig. Être sur des charbons ardents, être en proie à une grande impatience, à une vive inquiétude.
2. Qui chauffe intensément et qui donne une sensation de brûlure. Un soleil ardent. Miroir ardent, miroir concave permettant de faire converger les rayons solaires sur un objet pour l’enflammer. Par ext. Une fièvre ardente. Une soif ardente.
3. Fig. Plein de feu, de vivacité, de fougue. Un jeune homme très ardent. Un caractère ardent. Un cheval trop ardent, qu’on a de la peine à retenir, qui tend toujours à aller plus vite qu’on ne veut. Être ardent à, se porter à quelque chose avec véhémence, avec feu. Être ardent au combat, à l’étude. Par ext. Qui est très vif. Un amour ardent. Une passion ardente. Un zèle ardent.
II. N. 1. N. m. Très vieilli. Souvent au pluriel. Feu follet.
2. Spécialt. Mal des ardents, maladie épidémique dont les symptômes (érythroses, convulsions, troubles psychiques et gangrène) étaient probablement ceux de l’ergotisme (on disait aussi Feu sacré ou Feu Saint-Antoine). hist. Bal des Ardents, bal masqué qui se termina par un incendie tragique où faillit périr Charles VI (1393).
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ARDER v. tr. et intr. défectif. Voir Ardre.
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ARDEUR n. f. xiie siècle, ardor, « chaleur brûlante, désir charnel ». Emprunté du latin ardorem, accusatif de ardor, ‑oris, de ardere, « brûler ».
1. Chaleur vive, extrême. L’ardeur du feu, des flammes. L’ardeur du soleil. Pendant les ardeurs de la canicule. Par ext. Sensation de chaleur, de brûlure. L’ardeur de la fièvre, de la soif.
2. Fig. Vivacité, fougue, élan ; acharnement. Une généreuse ardeur. Il a montré en cette occasion une ardeur toute juvénile. L’ardeur de sa dévotion est exemplaire. Travailler avec ardeur. Redoubler d’ardeur à la tâche. Désirer, souhaiter, poursuivre quelque chose avec ardeur. Refroidir, tempérer, calmer l’ardeur de quelqu’un. Réveiller l’ardeur des troupes. L’ardeur au combat. Être plein d’ardeur pour défendre une cause. Dans l’ardeur de la discussion, ses paroles dépassèrent sa pensée.
3. Class. Passion amoureuse ; expression de cette passion. Il n’avait plus pour elle les ardeurs d’autrefois.
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ARDILLON n. m. xiiie siècle, hardillon, « petit lien, cordelette », et hardilon, « pointe servant à arrêter une boucle ». Dérivé de *hard, « corde, lien ».
Pointe mobile, à l’intérieur d’une boucle, servant à arrêter au cran voulu une ceinture, une courroie.
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ARDOISE n. f. xiie siècle. Peut-être d’un latin populaire *ardesia, d’origine gauloise.
1. géol. Roche schisteuse de couleur gris-bleu, qui se sépare par feuilles ; plaque de cette matière, utilisée pour couvrir les toits. Carrière d’ardoises. Ardoise fine. Grosse ardoise. Ardoise d’Anjou. Un toit d’ardoise.
2. Plaque rectangulaire d’ardoise polie sur laquelle on écrit ou dessine et que l’on peut effacer. Une ardoise d’écolier. Par ext. Plaque rectangulaire de carton ou d’autre matière enduite d’une cire noire, et destinée au même usage.
3. Fam. Compte tenu par un commerçant des sommes dues par un client payant à crédit. Il avait une ardoise chez l’épicier. Laisser une ardoise.
4. En apposition. Couleur ardoise ou, ellipt., ardoise. Des nuages ardoise. D’un gris ardoise ou, ellipt., gris ardoise. Des vêtements gris ardoise.
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ARDOISÉ, ‑ÉE adj. xvie siècle, au sens de « couvert d’ardoises ». Dérivé d’ardoise.
Qui tire sur la couleur de l’ardoise.
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ARDOISIER, ‑IÈRE adj. et n. xvie siècle. Dérivé d’ardoise.
I. Adj. Qui est de la nature de l’ardoise ; qui contient de l’ardoise. Schiste ardoisier.
II. N. 1. Personne qui exploite une carrière d’ardoise ou qui y travaille. Les ardoisiers des carrières d’Anjou.
2. N. f. Carrière d’où l’on extrait l’ardoise.
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ARDRE v. tr. et intr. défectif (j’ars, nous ardons ; j’ardais, nous ardions ; que j’arde, que nous ardions ; ars, arse). ixe siècle. Du latin ardere, « brûler ». Arder est une réfection du xviiie siècle.
Très vieilli. Brûler. S’est conservé longtemps dans l’expression populaire Le feu Saint-Antoine vous arde ! (On disait aussi Arder.)
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ARDU, ‑UE adj. xive siècle. Emprunté du latin arduus, « élevé, difficile à gravir, abrupt, malaisé ».
Qui est escarpé, difficile. Montagne ardue. Chemin ardu. Fig. Une entreprise ardue. Une tâche ardue. Cette matière est trop ardue.
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ARE n. m. xviiie siècle. Tiré du latin area, « surface » (voir Aire).
système métrique. Mesure agraire valant cent mètres carrés (symb. a).
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AREC n. m. xvie siècle, areca, « fruit de Malaisie et d’Asie ». Emprunté, par l’intermédiaire du portugais harequa, de adakka, en malayalam, langue dravidienne.
bot. Palmier dont les bourgeons, comestibles, sont appelés choux palmistes et dont le fruit, la noix d’arec, entre dans la préparation du bétel (on dit aussi Aréquier).
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* ARÉIQUE adj. xxe siècle. Dérivé savant du grec rhein, « couler », avec le préfixe privatif.
hydrol. Qui est privé d’écoulement régulier d’eau superficielle. Les déserts du Sahara et de Gobi sont des régions aréiques.
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* ARELIGIEUX, ‑EUSE adj. xxe siècle. Dérivé de religieux avec le préfixe privatif.
Qui est étranger à toute croyance, à toute pratique religieuse.
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* ARÉNACÉ, ‑ÉE adj. xixe siècle. Emprunté du latin arenaceus, dérivé de (h)arena, « sable ».
Qui est de la nature du sable.
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ARÈNE n. f. xiie siècle, areine au sens 1. Emprunté du latin (h)arena, « sable ».
1. Vieilli ou litt. Sable fin et menu et, par ext., étendue de sable. Les brûlantes arènes de la Libye.
2. géol. Formation de sable grossier résultant de l’altération de roches cristallines. Arène granitique.
3. Terrain sablé d’un amphithéâtre, d’un cirque. Par méton. Cet amphithéâtre, ce cirque. Les combats de l’arène. Les Romains de la décadence se plaisaient aux spectacles de l’arène. Au pluriel. Les arènes de Nîmes, d’Arles. Les arènes de Lutèce. taurom. Amphithéâtre construit pour y donner des courses de taureaux. Les gradins de l’arène. Il existe de nombreuses arènes dans le Sud de la France.
4. Expr. fig. Descendre dans l’arène, s’engager dans un débat, dans une lutte, accepter un défi. L’arène politique, littéraire (vieilli), champ d’activité où s’affrontent des idées contraires.
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ARÉNEUX, ‑EUSE adj. xiiie siècle, arenous. Emprunté du latin (h)arenosus, dérivé de (h)arena, « sable ».
Vieilli. Sablonneux. L’aréneuse Libye.
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* ARÉNICOLE adj. et n. f. xixe siècle. Composé du latin (h)arena, « sable », et de ‑cole, du latin colere, « habiter, cultiver ».
zool. 1. Adj. Qui vit dans le sable.
2. N. f. Ver de l’embranchement des Annélides, qui vit dans les sables au bord de la mer et que les pêcheurs utilisent comme appât.
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* ARÉOLAIRE adj. xixe siècle. Dérivé d’aréole.
Relatif à l’aréole.
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ARÉOLE n. f. xviie siècle, au sens de « petite aire, petite surface » ; xviiie siècle, aréole mammaire (par confusion avec auréole). Emprunté du latin areola, diminutif de area, « aire, surface ».
1. anat. Petit espace entre les faisceaux des fibres. Les aréoles du tissu conjonctif. Cercle pigmenté entourant le mamelon du sein. L’aréole mammaire.
2. pathol. Inflammation de l’épiderme autour d’un bouton, d’une tumeur, etc.
3. astron. Halo irisé entourant parfois la Lune.
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ARÉOMÈTRE n. m. xviie siècle. Composé d’aréo‑, du grec araios, « peu dense, ténu, » et de ‑mètre, du grec metron, « mesure ».
Instrument servant à déterminer la densité ou la concentration des liquides. Le galactomètre, l’oléomètre sont des aréomètres. L’aréomètre Baumé.
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* ARÉOMÉTRIE n. f. xixe siècle. Dérivé d’aréomètre.
Mesure pratiquée au moyen d’un aréomètre.
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ARÉOPAGE n. m. xve siècle, ariopage. Emprunté du latin areopagus, du grec Areios pagos, « la colline d’Arès ».
antiq. grecq. L’Aréopage, le tribunal religieux d’Athènes qui siégeait sur la colline consacrée au dieu Arès. Par ext. Assemblée de personnes importantes, compétentes. Un aréopage de gens de lettres. Un aréopage de magistrats. S’ériger en aréopage.
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ARÉOPAGITE n. m. xive siècle, ariopagite. Emprunté du latin Areopagites, du grec Areopagitês.
Membre de l’Aréopage. Denys l’Aréopagite, évêque et martyr athénien du ier siècle, à qui furent attribués plusieurs traités de théologie mystique du ve siècle.
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ARÉOSTYLE n. m. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec araiostulos, composé de araios, « rare, peu dense », « espacé », et stulos, « colonne ».
antiq. Édifice à colonnes très espacées.
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* ARÉQUIER n. m. xvie siècle, arrequeri. Dérivé d’arec, areque.
Voir Arec.
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ARÊTE n. f. xiie siècle, areste, au sens 2 ; xiiie siècle, au sens 1. Du latin dialectal *aresta, en latin arista, « barbe d’épi », puis « arête de poisson ».
1. zool. Pièce osseuse ou cartilagineuse, le plus souvent mince et pointue, appartenant au squelette des poissons.
2. bot. Barbe appartenant à l’épi de certaines graminées, telles que l’orge, le seigle.
3. géom. Ligne d’intersection de deux plans. Les arêtes d’un cube, d’une pyramide, d’un parallélépipède. – archit. Angle saillant formé par deux plans. L’arête d’un toit. L’arête d’une voûte, l’angle qu’elle forme avec un mur ou une autre voûte. Voûte d’arête, voûte formée par l’intersection de deux ou de plusieurs berceaux de même hauteur. Par anal. L’arête du nez. – géogr. Ligne de crête qui sépare les deux versants d’une chaîne de montagnes. Une arête rocheuse.
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ARÊTIER n. m. xive siècle, arestier. Dérivé d’arête.
archit. 1. Pièce de charpente qui forme l’angle saillant ou l’arête de la croupe d’un toit.
2. Élément qui recouvre les angles saillants d’un toit.
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ARGÉMONE n. f. xvie siècle. Emprunté du latin argemonia, du grec argemonê.
bot. Pavot à feuilles épineuses.
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ARGENT n. m. ixe siècle, pour désigner le métal ; xiie siècle au sens de « monnaie en argent ». Emprunté du latin argentum, « métal », et, dans des textes populaires, « monnaie, richesse ».
I. chim. Métal de couleur blanche, brillant, ductile et bon conducteur de la chaleur et de l’électricité (symb. Ag ; no at. 47 ; m. at. 107,88). L’argent est un métal précieux. Argent pur, affiné. Argent fin. Un alliage d’argent. Les composés de l’argent. Des sels d’argent. Nitrate, bromure d’argent. Argent natif, voir Natif. Minerais d’argent. Une mine d’argent. Fondre de l’argent. Travailler l’argent. Barre, lingot d’argent. Feuille d’argent. Fil d’argent. Médaille en argent ou d’argent. Flambeau d’argent massif. Vaisselle d’argent. Une chaîne en argent. Une pièce de cent francs en argent. La monnaie d’argent est faite d’un alliage d’argent et de cuivre. Argent au titre de 900 millièmes, qui contient 90 % d’argent et 10 % de cuivre. Spécialt. Argent blanc, plomb argentifère. Argent fumé, argent auquel on a donné, par fumage, la teinte de l’or. Vif argent ou, vieilli, argent vif, mercure. Fig. Cet enfant est du vif argent, il ne tient pas en place. L’âge d’argent, voir Âge. En apposition. Couleur argent ou, ellipt., argent. Un revêtement argent, qui a la couleur, l’éclat de l’argent. D’un bleu argent ou, ellipt., bleu argent. Des tentures bleu argent. – hérald. Un des métaux employés dans les armoiries et qu’on représente par de l’argent ou, en gravure, par un fond uni. Cette maison porte d’argent au lion de sable.
Prov. La parole est d’argent, et le silence est d’or.
II. Moyen de paiement et d’échange. 1. Monnaie frappée dans ce métal. Il acceptait d’être payé en or ou en argent.
2. Toute sorte de monnaie métallique ou de papier-monnaie et, par ext., la valeur que représente cette monnaie. Une petite, une grosse somme d’argent. Il a toujours beaucoup d’argent sur lui. Avoir de l’argent en caisse. Une rentrée d’argent. Placer son argent sur un compte bancaire. Gagner, amasser de l’argent. Emprunter un peu d’argent. Avancer, prêter de l’argent à un ami. Dépenser son argent mal à propos. Être à court d’argent. L’argent du Trésor. L’argent du fisc. L’argent des particuliers. Intérêt, loyer de l’argent, taux auquel des capitaux sont placés. Dépréciation de l’argent, diminution de la valeur de la monnaie.
Spécialt. Argent frais, apport de fonds nouveaux. Argent liquide, sous forme de numéraire. Argent mort, qui ne rapporte pas d’intérêt. Argent de poche, monnaie que l’on emploie aux dépenses courantes. Class. Gens d’argent, hommes d’affaires, prêteurs, etc., qui vivent du commerce de l’argent.
Expr. Payer en argent comptant, au moment même où s’opère une transaction. Fig. Prendre pour argent comptant, accepter trop facilement, avec naïveté, sans esprit critique. Il a pris vos promesses pour argent comptant. En avoir, en vouloir pour son argent, obtenir, vouloir obtenir un bien ou un service répondant à la somme ou, par ext., aux efforts qu’il a coûtés. L’argent lui brûle les doigts, lui coule entre les doigts, cette personne est excessivement prodigue. Ne pas revoir la couleur de son argent, ne pas être remboursé de l’argent prêté. Faire argent de tout, tirer profit de tout, par quelque moyen que ce soit. Faire de l’argent, s’enrichir rapidement. Jeter l’argent par les fenêtres, gaspiller, dépenser sans compter, dilapider son bien. Manger de l’argent dans une affaire, y perdre davantage qu’on y gagne.
Expr. proverbiales. L’argent est le nerf de la guerre, un moyen d’action puissant et nécessaire. Pas d’argent, pas de Suisse ou, vieilli, Point d’argent, point de Suisse, on n’obtient rien si l’on ne veut, si l’on ne peut payer. Faute d’argent, c’est douleur non pareille (vieilli).
Prov. L’argent n’a pas d’odeur. Le temps, c’est de l’argent. L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître. L’argent ne fait pas le bonheur. Plaie d’argent n’est pas mortelle, le manque d’argent n’est pas un mal irréparable.
3. Ensemble des biens, richesse, fortune. C’est un homme qui a beaucoup d’argent, qui est très riche. Il a fait un mariage d’argent, il a épousé une femme pour sa fortune. Homme d’argent, femme d’argent, personne qui accorde beaucoup d’importance aux questions financières, au profit personnel. Puissances d’argent, milieux qui, par l’importance de leurs moyens financiers, peuvent exercer leur influence sur la vie publique. Le pouvoir de l’argent.
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* ARGENTAGE n. m. xixe siècle. Dérivé d’argenter.
Action d’argenter ; résultat de cette action. Argentage chimique, électrolytique. (On dit aussi Argenture.)
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* ARGENTÉ, ‑ÉE adj. xvie siècle, au sens 2. Participe passé d’argenter. Au sens 3 (xixe siècle), dérivé d’argent.
1. Qui est recouvert d’une couche d’argent ou d’une matière qui en a l’apparence. Métal argenté. Glace argentée. Papier argenté.
2. Dont la couleur rappelle l’éclat et la blancheur de l’argent. Des nuages argentés. Une mer argentée. Un homme aux tempes argentées. Lapin, renard argenté. Tilleul, peuplier argenté, dont le revers des feuilles est d’un blanc argenté. Sapin argenté.
3. Fam. Qui a de l’argent, riche.
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ARGENTER v. tr. xiiie siècle. Dérivé d’argent, « métal ».
1. Couvrir d’une mince feuille d’argent ou d’une solution de sels d’argent. Argenter un vase, des plats, des couverts. Argenter des ornements en relief.
2. Litt. Rendre brillant comme l’argent. La lune argentait les flots.
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ARGENTERIE n. f. xvie siècle. Dérivé d’argent, « métal ».
Ensemble de la vaisselle, des couverts, des ustensiles en argent d’une maison. Il a vendu toute son argenterie.
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ARGENTEUR, ‑EUSE n. xiiie siècle. Dérivé d’argenter.
Personne dont le métier est d’argenter les métaux, le bois ou d’autres matériaux.
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ARGENTIER n. m. xiiie siècle, au sens de « banquier ». Emprunté du latin argentarius, « qui fait le commerce de l’argent, orfèvre ».
1. Anciennt. Dans les maisons royales ou princières, officier préposé à la gestion de certains fonds. Le grand argentier de France, le surintendant des Finances. Auj. Fam. Le grand argentier, le ministre des Finances.
2. Meuble où l’on range l’argenterie.
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ARGENTIFÈRE adj. xvie siècle. Composé d’argenti‑, du latin argentum, et de l’élément suffixal ‑fère, du latin ferre, « porter, contenir ».
Qui contient de l’argent. Du plomb argentifère. Une roche argentifère.
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I. ARGENTIN, ‑INE adj. xiie siècle, au sens de « d’argent ». Dérivé d’argent.
1. Qui rappelle le tintement clair des pièces d’argent. Une cloche au son argentin. Par anal. La voix argentine d’un enfant.
2. Qui a l’éclat et la blancheur de l’argent. Flots argentins.
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*II. ARGENTIN, ‑INE adj. et n. xixe siècle. Tiré d’Argentine.
1. Adj. Relatif à l’Argentine. La pampa argentine. L’espagnol est la langue officielle de la République argentine.
2. N. Un Argentin, une Argentine, personne qui est originaire d’Argentine ou qui a la nationalité de ce pays.
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* ARGENTIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’argent.
Se dit d’une préparation chimique ou pharmaceutique qui contient de l’argent. Les pommades argentiques possèdent des vertus antiseptiques. Une pellicule photographique recouverte d’une émulsion argentique.
Par ext. phot. Se dit de la technique qui fixe une image sur une surface rendue sensible à la lumière grâce à des sels d’argent, par opposition à Photographie numérique. Par méton. Un appareil photographique argentique.
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ARGENTURE n. f. xive siècle, argenteure, « argent massif ». Dérivé d’argent au sens de « métal ».
1. Action d’argenter ; résultat de cette action. L’argenture d’une glace. (On dit aussi Argentage.)
2. Mince couche d’argent appliquée sur un objet. L’argenture de ces couverts est usée.
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* ARGILACÉ, ‑ÉE adj. xixe siècle. Dérivé d’argile.
Qui ressemble à l’argile par sa nature, sa couleur, son apparence.
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ARGILE n. f. xiie siècle, argille. Du latin argilla, du grec argil(l)os.
1. géol. Roche sédimentaire imperméable provenant de la décomposition des minéraux alumineux, et qui, imbibée d’eau, est facilement malléable. L’argile durcit à la cuisson. Argile réfractaire. Une argile grossière. Un vase, une statue d’argile. Fig. Statue, colosse aux pieds d’argile, personne, pays dont la force, la puissance ne sont grandes qu’en apparence et cachent une réelle fragilité.
2. Fig. et litt. Symbole de la terre avec laquelle, selon la Bible, le corps du premier homme fut formé par Dieu. Tous les hommes sont pétris de la même argile.
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ARGILEUX, ‑EUSE adj. xiie siècle. Du latin argillosus, dérivé de argilla, « argile ».
Qui est formé d’argile ; qui contient de l’argile. Couche argileuse. Terre argileuse. Terrain argileux.
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* ARGININE n. f. xxe siècle. Dérivé savant du grec argos, « brillant ».
biochimie. Acide aminé basique, qui est un constituant des protéines. Les prématurés ne produisent pas suffisamment d’arginine et doivent recevoir une alimentation adaptée.
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ARGON n. m. xixe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire de l’anglais, du grec argon, neutre de argos, contraction de aergos, « inactif, inerte ».
chim. Un des gaz rares de l’atmosphère terrestre (symb. Ar ; no at. 18 ; m. at. 39,94). L’argon constitue 1 % de l’air atmosphérique.
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* ARGONAUTE n. m. xve siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec Argonautês, composé de Argo et nautês, « matelot ».
1. zool. Mollusque céphalopode dont la femelle sécrète, pour abriter ses œufs, une sorte de nacelle calcaire qui flotte sur la mer.
2. Au pluriel. myth. grecq. Les Argonautes, nom des héros achéens qui, sur le navire Argo, partirent à la conquête de la Toison d’or. Par ext. Au sing. Un argonaute, un marin aventureux.
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ARGOT n. m. xviie siècle, au sens de « communauté de gueux » ; xviiie siècle, au sens linguistique. Origine obscure.
1. Vocabulaire conventionnel et secret en usage chez les malfaiteurs, les souteneurs, etc. Villon nous a transmis quelques termes de l’argot du xve siècle. Parler l’argot. Parler argot. Un mot d’argot.
2. Par ext. Vocabulaire qu’adoptent entre eux les gens d’une même profession, d’un même milieu. L’argot des rapins, des écoliers. L’argot des grandes écoles. L’argot des coulisses. L’argot militaire.
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ARGOTIQUE adj. xviie siècle, au sens de « qui appartient ou se rapporte à la gueuserie » ; xixe siècle, au sens linguistique. Dérivé d’argot.
Relatif à l’argot. Une expression argotique.
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* ARGOUSIER n. m. xviiie siècle, argoussier. Origine incertaine, probablement préromane.
bot. Arbrisseau épineux dont les feuilles argentées rappellent celles du saule et qui pousse au bord des eaux.
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ARGOUSIN n. m. xve siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du sicilien et du napolitain, de l’ancien catalan algutzir, « officier de police », lui-même de l’arabe al-wazir, « conseiller » (voir Alguazil).
Anciennt. Bas officier chargé de la surveillance dans les bagnes et sur les galères. Par anal. Péj. et vieilli. Agent de la force publique.
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ARGUER (u se fait entendre dans toute la conjugaison) v. tr. et intr. xiie siècle, au sens de « harceler ; accuser, blâmer » ; xiiie siècle, au sens d’« argumenter ». Du latin arguere, « montrer, dévoiler, prouver ».
I. V. tr. 1. Tirer une conséquence d’un fait. Vous ne pouvez rien arguer de ce témoignage. droit. Arguer un acte de faux, en affirmer la fausseté.
2. Litt. Arguer que, avancer comme argument, comme excuse. Il argua que sa confiance avait été surprise.
II. V. intr. 1. Tirer argument de, alléguer, prétexter. Il arguait de sa maladie pour justifier son absence. On argua de sa jeunesse pour lui pardonner.
2. Rare. Argumenter, plaider. Ils ont argué en ma faveur.
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ARGUMENT n. m. xiie siècle. Emprunté du latin argumentum, « justification, matière, sujet », dérivé de arguere, « démontrer ».
1. Affirmation raisonnée présentée à l’appui d’une démonstration. Développer un argument. Échanger des arguments. Multiplier les arguments. Être à court d’arguments. Il tira argument de ce fait pour justifier sa conduite. Spécialt. Argument a posteriori, argument tiré de l’expérience. Argument a priori, fondé non sur l’expérience mais sur le seul raisonnement. Argument à double tranchant, qui peut être retourné contre celui qui l’emploie. Argument ad hominem, de caractère personnel, tiré des paroles ou des actes de l’adversaire. droit. Raisonnement invoqué pour soutenir un moyen de procédure ou de fond. L’argument de la partie adverse.
2. Par ext. Moyen de persuasion autre que le raisonnement. La promesse d’une récompense fut un excellent argument. Il n’est pas sensible à d’autres arguments que la force. Ses derniers arguments furent les cris et les larmes. Spécialt. Argument de vente, particularité d’un produit que mettent en avant des publicitaires pour mieux en assurer la vente. La robustesse de cette voiture est un bon argument de vente.
3. Exposé sommaire du sujet d’une thèse soutenue publiquement dans une université et, par ext., bref résumé de l’intrigue d’une pièce, de l’action d’un roman, etc. L’argument d’un traité philosophique. L’argument d’une comédie, d’un ballet. L’argument d’un roman.
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* ARGUMENTAIRE n. m. xxe siècle. Dérivé d’argument.
commerce. Liste des arguments qui permettent à un vendeur de faire valoir un produit. Par ext. Liste des arguments qui viennent à l’appui d’une thèse, d’une opinion, d’un programme politique.
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ARGUMENTATEUR, ‑TRICE n. xvie siècle. Emprunté du bas latin argumentator, dérivé de argumentari, « argumenter ».
Souvent péj. Personne qui argumente, qui se plaît à argumenter. Un argumentateur obstiné.
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ARGUMENTATION n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin argumentatio, dérivé de argumentari, « argumenter ».
Action d’argumenter ; ensemble d’arguments développés pour prouver le bien-fondé d’une affirmation. Les règles de l’argumentation. Une argumentation serrée, rigoureuse. Une argumentation spécieuse, superficielle. Réfuter une argumentation.
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ARGUMENTER v. intr. xiie siècle. Emprunté du latin argumentari, dénominatif de argumentum (voir Argument).
1. Avancer des arguments. Argumenter contre un adversaire, contre une proposition. Argumenter de, tirer argument de, tirer une conséquence de. Il serait injuste d’argumenter de sa faiblesse pour l’éliminer. Péj. Il se plaît à argumenter, à discuter sans fin et vainement. Spécialt. Vieilli. Développer des arguments dans une discussion de thèse de doctorat contre un adversaire appelé Répondant.
2. Transt. Alimenter, étayer d’arguments. Un discours bien argumenté.
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* ARGUS (s se prononce) n. m. xvie siècle. Du nom propre Argus (du grec Argos), personnage mythologique qui avait cent yeux.
1. Vieilli. Surveillant, espion toujours en éveil. Poster des argus à l’entrée d’un château.
2. Publication qui fournit des informations dans des domaines particuliers. L’argus de l’immobilier. Spécialt. L’Argus de l’automobile ou, ellipt., l’Argus, périodique indiquant la cote des véhicules d’occasion. Ce modèle n’est plus coté à l’Argus. Vendre, acheter une voiture au prix de l’Argus.
3. Agence qui dépouille la presse pour faire connaître à ses abonnés les articles les concernant ou les intéressant.
4. zool. Faisan de grande taille, au plumage ocellé, vivant en Inde et en Malaisie.
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ARGUTIE (tie se prononce cie) n. f. xvie siècle. Emprunté du latin argutia, « subtilité ».
Souvent au pluriel. Raisonnement subtil mais spécieux, qui manque de solidité. Il y a plus d’arguties dans ce discours que d’arguments sérieux. Ce sont là des arguties, de vaines arguties. Se perdre en arguties.
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* ARGYRONÈTE n. f. xixe siècle. Composé à l’aide du grec arguros, « argent », et nein, « filer ».
zool. Araignée vivant sous l’eau dans une sorte de cloche qu’elle tisse et remplit d’air.
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*I. ARIA n. m. xve siècle, haria caria, « un grand tumulte ». Altération de haria, tiré de l’ancien français harier, « harceler ».
Vieilli. Souci, embarras ; difficulté imprévue. Je vous cause bien des arias. Quel aria ! quel ennui !
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*II. ARIA n. f. xviiie siècle. Emprunté de l’italien aria, « air (de musique) ».
mus. Air d’opéra accompagné par l’orchestre, par opposition au récitatif, accompagné par le clavecin ou d’autres instruments. Les arias de Monteverdi.
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ARIANISME n. m. xvie siècle. Dérivé du radical du latin Ariani, « les Ariens ».
relig. chrétienne. Doctrine des sectateurs d’Arius, qui niait la consubstantialité du Fils avec le Père, et fut condamnée par le concile de Nicée en 325.
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ARIDE adj. xive siècle. Emprunté du latin aridus, « sec, desséché », dérivé de arere, « être sec ».
1. Se dit d’une terre qui manque d’eau et, par ext., qui est stérile. Un sol aride. Une contrée aride. Des montagnes arides. Par ext. Saison aride, durant laquelle il ne pleut pas. Climat aride. Fig. Un sujet aride, un sujet qui se prête peu aux développements.
2. Qui manque de sensibilité, d’imagination ; sans attrait. Cœur aride. Esprit aride. Une vie aride, difficile, pénible.
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ARIDITÉ n. f. xiie siècle. Emprunté du latin ariditas, dérivé de aridus.
1. État de ce qui est aride et, par ext., stérile. L’aridité du désert. L’aridité d’un terroir. Par anal. L’aridité de la saison chaude. L’aridité d’un climat. Fig. L’aridité d’un sujet. relig. Aridité de l’âme, impossibilité de trouver consolation et réconfort dans la prière et la piété. Les plus grands mystiques ont connu des périodes d’aridité.
2. Manque de sensibilité, d’imagination ; le fait d’être dépourvu d’attraits. L’aridité du cœur. L’aridité d’un visage ingrat. L’aridité d’une existence. Par anal. L’aridité des sciences. L’aridité des chiffres.
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ARIEN, ‑ENNE adj. xiiie siècle. Emprunté du bas latin Ariani ou Arriani, « sectateurs de l’hérésiarque Arius ».
relig. chrétienne. Partisan de l’arianisme. Un prince, un évêque arien. Subst. Un arien, une arienne. Les ariens avaient une liturgie particulière.
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ARIETTE n. f. xviiie siècle. Emprunté de l’italien arietta, diminutif de aria (voir Aria II).
mus. Air léger, mélodie d’un mouvement vif et marqué. Comédie mêlée d’ariettes. Chanter une ariette.
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* ARIOSO n. m. xixe siècle. Emprunté de l’italien arioso, dérivé de aria (voir Aria II).
mus. Forme vocale qui, par son style, tient le milieu entre l’aria et le récitatif. Des ariosos.
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ARISTOCRATE n. xvie siècle, au sens 2. Dérivé régressif d’aristocratie.
1. hist. Partisan d’un gouvernement aristocratique. Le parti des aristocrates à Athènes fut parfois l’allié du gouvernement de Sparte.
2. Personne qui fait partie de la noblesse héréditaire. Beaucoup d’aristocrates émigrèrent sous la Révolution.
3. Personne que son tempérament, son comportement distinguent du commun. Ses qualités d’esprit faisaient de lui un aristocrate.
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ARISTOCRATIE (tie se prononce cie) n. f. xive siècle. Emprunté du grec aristokrateia, « gouvernement des meilleurs », composé de aristos, « le meilleur », et kratein, « commander ».
1. Forme de gouvernement où le pouvoir est dévolu héréditairement à un petit nombre de familles. La république de Venise était une aristocratie.
2. La noblesse héréditaire ; les nobles. Les privilèges de l’aristocratie ont été abolis dans la nuit du 4 août 1789.
3. Petit nombre de personnes généralement considérées comme les plus qualifiées, comme les meilleures du groupe auquel elles appartiennent ; élite. Aristocratie intellectuelle. Une aristocratie d’écrivains. L’aristocratie des lettres, de la science. L’aristocratie du talent, du mérite.
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ARISTOCRATIQUE adj. xive siècle. Emprunté du grec aristokratikos (voir Aristocratie).
1. En parlant d’une forme de gouvernement. Qui appartient à l’aristocratie. État, pouvoir aristocratique. Parti aristocratique, qui regroupe les partisans de l’aristocratie.
2. Propre à la noblesse héréditaire. Nom aristocratique. Famille aristocratique. Un préjugé aristocratique.
3. Digne d’un aristocrate ; distingué, raffiné. Des manières aristocratiques. Une beauté aristocratique.
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ARISTOCRATIQUEMENT adv. xvie siècle. Dérivé d’aristocratique.
D’une manière aristocratique.
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ARISTOLOCHE n. f. xiiie siècle, aristologie. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec aristolokhia, composé de aristos, « excellent », et lokhos ou lokheia, « accouchement ».
bot. Plante grimpante à fleurs jaunes en forme de cornet renflé à la base, dont plusieurs espèces servent à l’ornement des tonnelles. L’aristoloche avait la réputation de faciliter les accouchements.
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ARISTOTÉLICIEN, ‑IENNE adj. xviie siècle. Dérivé savant du latin aristotelicus, « aristotélique ».
Qui est propre à Aristote ; qui s’inspire de la doctrine d’Aristote. Les catégories aristotéliciennes. La pensée aristotélicienne. Subst. Les aristotéliciens, les adeptes de l’aristotélisme.
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ARISTOTÉLIQUE adj. xvie siècle. Emprunté du latin aristotelicus, du grec aristotelikos.
Qui se rapporte à Aristote ou à sa doctrine.
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ARISTOTÉLISME n. m. xviiie siècle. Dérivé de Aristoteles, nom latin du philosophe Aristote, en grec Aristotelês.
Philosophie d’Aristote et de ses disciples. L’aristotélisme domina l’enseignement dans les universités du Moyen Âge.
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ARITHMÉTICIEN, ‑IENNE n. xve siècle, arismeticien. Dérivé d’arithmétique.
Spécialiste de l’arithmétique.
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ARITHMÉTIQUE n. f. et adj. xiie siècle, arimetique. Emprunté du latin arithmetica, du grec arithmêtikê, « science des nombres ».
1. N. f. Science des nombres ; partie des mathématiques qui étudie les nombres entiers naturels ou relatifs ainsi que les nombres rationnels (fractions). Étudier l’arithmétique. Traité d’arithmétique ou, ellipt., arithmétique, ouvrage qui traite de cette science. Cette arithmétique était en usage dans toutes les écoles.
2. Adj. Relatif à la science des nombres, à l’arithmétique. Calcul arithmétique. Proposition arithmétique. Spécialt. Progression arithmétique, progression dans laquelle la différence de chaque terme au terme précédent est constante.
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ARITHMÉTIQUEMENT adv. xvie siècle. Dérivé d’arithmétique.
Selon l’arithmétique, d’une manière arithmétique. Procéder arithmétiquement.
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ARLEQUIN n. m. xiie siècle, dans mesnie Hellequin, « cortège de cavaliers maudits » ; xvie siècle, Harlequin, « diable (au théâtre) », puis « personnage comique ». De l’ancien français Hellequin, d’origine anglo-normande.
1. Personnage de la comédie italienne qui portait un costume formé de petites pièces triangulaires aux couleurs variées. Jouer les arlequins. Manteau, masque, batte d’Arlequin. Fig. Homme aux opinions successives et changeantes.
Un habit d’arlequin, un ensemble composé de parties disparates ; un ouvrage fait de morceaux empruntés à différents auteurs. Ce mélodrame est un habit d’arlequin.
Spécialt. Manteau d’arlequin, encadrement de la scène figurant une draperie derrière laquelle se replie le rideau.
2. Vieilli. Plat formé de restes de nourriture et qui était vendu à bas prix.
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ARLEQUINADE n. f. xviiie siècle. Dérivé d’arlequin.
Pièce bouffonne dont Arlequin est le principal acteur. Les arlequinades de Goldoni. Par méton. Pitrerie, bouffonnerie d’Arlequin. Par ext. Action ridicule, bouffonne.
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* ARMADA n. f. xvie siècle, armade. Emprunté de l’espagnol armada, « expédition militaire », puis « armée navale ».
hist. Flotte que l’Espagne arma sous le règne de Philippe II pour envahir l’Angleterre et qui fut détruite en 1588. L’Invincible Armada. Par anal. Grande flotte de vaisseaux ou d’avions de guerre. Une armada de bombardiers.
Par ext. Fam. Grande quantité de personnes. Une armada de figurants avait envahi la scène.
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* ARMAGNAC n. m. xixe siècle. D’Armagnac, nom géographique.
Eau-de-vie de raisin que l’on fabrique dans l’ancien pays d’Armagnac, en Gascogne. Un vieil armagnac.
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ARMATEUR n. m. xvie siècle. Emprunté du bas latin armator, « celui qui équipe (un bateau) ».
marine. Personne physique ou morale qui équipe un ou plusieurs navires pour le commerce, la pêche ou les compétitions. Les armateurs du Havre, de Marseille. Armateur pétrolier. Armateur gérant, armateur qui n’est pas propriétaire du navire qu’il arme.
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ARMATURE n. f. xvie siècle, au sens d’« armure ». Emprunté du latin armatura, « armure », dérivé de arma (voir Arme).
1. techn. Assemblage, cadre, charpente de bois ou de métal servant à maintenir, à renforcer les parties d’une construction, d’un ouvrage en construction ou achevé. L’armature d’une voûte, d’un vitrail, d’une statue. L’armature d’une tente. Armature du béton, barres et fils métalliques placés dans des coffrages et noyés dans le béton. – électr. Pièce conductrice d’un électro-aimant, d’un condensateur.
2. Fig. Base, soutien d’une organisation. Les lois sont l’armature de la société. Cette entreprise bénéficie d’une solide armature financière.
3. mus. Ensemble des signes d’altération, dièses ou bémols, placés sur la portée après la clef pour indiquer la tonalité du morceau (on dit aussi Armure).
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ARME n. f. xie siècle. Du latin arma, neutre pluriel en latin classique, devenu féminin singulier en latin populaire.
I. Tout moyen permettant d’attaquer ou de se défendre. 1. Instrument d’attaque ou de défense. Arme offensive, défensive. Se saisir d’une arme. Il se présenta seul et sans arme. Le malfaiteur a été pris l’arme à la main. Connaître le maniement des armes. Charger, décharger une arme. Arme de chasse, arme de guerre. Vente d’armes. Trafic d’armes. Armes de siège. Armes antiaériennes, antichars. Armes classiques. Armes chimiques, biologiques, nucléaires, qui détruisent les personnes ou les biens au moyen de produits chimiques, biologiques ou au moyen de l’énergie nucléaire. Au sing. Ensemble des armes d’une même catégorie, de même nature. L’arme chimique. L’arme bactériologique.
Spécialt. Arme blanche, qui, comme le poignard et l’épée, a une lame ou une pointe, pour le combat rapproché. Arme d’hast ou, vieilli, d’haste, hampe portant un fer aigu, tranchant ou crochu, comme la lance, la pique. Arme d’estoc, dont on utilise la pointe. Arme de taille, dont on utilise le tranchant. Arme à double tranchant, dont la lame est aiguisée des deux côtés et, fig., moyen, argument qui peut aboutir à deux résultats opposés, risquant ainsi de se retourner contre celui qui l’emploie. Arme de jet, arme de trait, machine servant à propulser des projectiles. Arme à feu, dont le projectile est propulsé par déflagration d’une charge de poudre. Loc. Port d’arme, le fait de porter une arme sur soi en dehors de son domicile et, par méton., autorisation écrite de porter une arme sur soi. Demander, obtenir un port d’armes.
2. moyen âge. Armure, équipement d’un homme de guerre. Armes complètes. Armes à l’épreuve de la dague. Cotte d’armes. Endosser les armes. Homme d’armes, soldat armé de pied en cap. Héraut d’armes, officier d’un prince chargé de porter des messages, de faire des proclamations solennelles, etc. Roi d’armes, chef des hérauts d’armes. Veillée des armes, nuit que passait dans une chapelle un écuyer avant d’être adoubé, armé chevalier.
3. Ce qui caractérise extérieurement l’état militaire. L’arme au pied, le fusil tenu de façon que la crosse repose sur le sol près du pied droit. Présenter les armes, pour rendre les honneurs, se mettre au garde-à-vous et exécuter un maniement d’armes règlementaire. Présentez armes ! Arme sur l’épaule ! commandements d’un chef à ses soldats. Prise d’armes, cérémonie militaire où figurent des troupes en armes. Place d’armes, place où les troupes se rassemblent pour les manœuvres, les revues. Salle des armes, salle où sont entreposées des armes. Expr. fig. et fam. Passer l’arme à gauche, mourir.
Spécialt. Un fait d’armes, un exploit guerrier. Suspension d’armes, cessation des hostilités convenue, pour un temps, entre deux parties belligérantes, entre deux armées. La carrière des armes ou, par méton., les armes, la carrière militaire. Embrasser la carrière des armes. Il est né pour les armes, pour porter les armes. Quitter les armes. Frères d’armes, compagnons d’armes, qui ont fait la guerre ensemble. Veillée d’armes, nuit qui précède un combat ou, par ext., une action décisive. Class. L’heureux succès de nos armes, de nos armées.
4. Chacun des corps qui composent une armée. L’artillerie, le génie sont dits armes savantes. L’arme blindée. Dans quelle arme servait-il pendant la guerre ?
5. Au pluriel. Art de l’escrime. Maître d’armes, celui qui enseigne l’escrime. Faire des armes, tirer des armes, s’exercer à l’escrime. Salle d’armes, lieu où l’on enseigne publiquement l’escrime, où l’on fait des armes.
6. Fig. Ce qui sert à lutter contre quelqu’un, à détruire une erreur, une passion, etc. Cette loi est une arme terrible entre les mains du pouvoir. Vous me fournissez des armes contre vous-même. Les armes de l’éloquence. L’arme du ridicule, qui consiste à attaquer l’adversaire en faisant rire à ses dépens.
7. Expr. Prendre les armes, s’en saisir, s’en équiper pour attaquer ou pour se défendre si l’on est attaqué. Être sous les armes, être en équipement et en ordre de combat. Être l’arme au pied, attendre l’heure du combat, et fig., être prêt à faire face à tous les évènements. Faire ses premières armes, faire sa première campagne et, fig., débuter dans une carrière. En venir aux armes, engager le combat après l’échec des négociations. Aux armes ! cri d’alerte invitant les soldats ou la population d’un pays à prendre les armes. Porter les armes contre, tourner ses armes contre, faire la guerre à. Alexandre porta ses armes jusque dans les Indes. Passer quelqu’un par les armes, le fusiller. Mourir les armes à la main, en combattant. Fourbir ses armes, les nettoyer en vue d’un combat, et, fig., préparer des arguments contre un adversaire. Faire tomber les armes des mains de quelqu’un, le désarmer et, fig., apaiser sa colère. Lutter à armes égales, en disposant de moyens équivalents. Mettre bas les armes, cesser la lutte. Rendre les armes, capituler et, fig., cesser de débattre, de disputer. Après ce désastre, l’ennemi dut rendre les armes. Je rends les armes devant vos arguments. Capituler avec armes et bagages, en livrant au vainqueur tout son matériel. Fig. Partir, arriver avec armes et bagages, avec toutes ses affaires. Faire arme de tout, se servir de tous les moyens possibles pour réussir.
II. hérald. Au pluriel. Signes héraldiques peints ou figurés sur l’écu d’une famille, d’une ville, d’une nation (on dit aussi Armoiries). Les armes des Condés. Les armes de la ville de Paris. Il hérita de tous les biens de cette maison, à condition d’en porter le nom et les armes. Chef de nom et d’armes, chef d’une famille noble. Avoir un cachet, une chevalière à ses armes. Armes parlantes, blason sur lequel le nom de la famille ou de la ville est figuré par un symbole ou un jeu de mots. Les armes parlantes de la ville de Lyon sont un lion. Les armes parlantes de la maison de Mailly sont de gueules aux trois mailles d’argent. Armes pleines, celles de la branche aînée d’une maison et qui sont sans brisure. Juge d’armes, officier qui était chargé de vérifier les armoiries de noblesse et d’en certifier l’authenticité.
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ARMÉE n. f. xive siècle. Forme féminine substantivée du participe passé d’armer, « munir d’armes ».
1. Ensemble des soldats rassemblés et équipés pour faire la guerre. Lever, mettre sur pied, entretenir une armée. Réunir, rassembler une armée. Une armée sur le pied de guerre. Mettre, ranger une armée en bataille. Armée de siège. Une armée d’occupation. Une armée en marche, en campagne. L’armée a pris ses quartiers dans notre ville. La tête, le front, les ailes d’une armée. Spécialt. Grande unité militaire placée sous le commandement d’un seul chef ou affectée à un théâtre d’opérations déterminé. L’armée de Dumouriez. L’armée de Bazaine. L’armée d’Égypte, l’armée du Rhin. La Grande Armée, nom donné par Napoléon, à partir de 1805, à l’armée qu’il commandait en personne. Les armées alliées. Corps d’armée, voir Corps. Général d’armée, officier occupant le rang le plus élevé dans la hiérarchie des officiers généraux. Général d’armée aérienne.
2. Ensemble des forces militaires organisées en vue de la défense d’un État. L’armée française. Entrer dans l’armée. Les cadres de l’armée. Armée d’active. Armée de réserve. Armée permanente, régulière. Armée de métier. Les armées de terre, de mer et de l’air. Être aux armées, faire son service militaire.
3. Par anal. Grande quantité, multitude. Une armée de fonctionnaires. Une armée de domestiques. Une armée de sauterelles, de fourmis.
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ARMELINE n. f. xiie siècle. Du latin populaire armelinus, diminutif de (mus) armenius, « hermine ».
Vieilli. Fourrure provenant de l’hermine de Laponie.
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ARMEMENT n. m. xive siècle, terme de marine. Dérivé d’armer.
1. Action d’armer, d’équiper en matériel de guerre. L’armement de jeunes recrues. L’armement d’une place forte. Un programme d’armement. La politique d’armement d’un pays.
2. Ce qui constitue l’équipement en armes d’un soldat, d’une troupe et, par ext., l’équipement offensif et défensif d’un État. Un armement sommaire, désuet. Un armement moderne, redoutable. Armement classique. Armement nucléaire. Course aux armements, compétition entre plusieurs États qui veulent s’assurer la suprématie militaire. Limitation des armements, règlementation internationale destinée à empêcher ou limiter cette course.
3. Spécialt. Ensemble des armes dont est pourvu un navire de guerre, sa puissance de feu.
4. marine. Action de mettre un bâtiment en état de naviguer. Veiller à l’armement d’un voilier, d’un pétrolier. Par ext. Le corps des armateurs ; leur profession. L’armement du Havre, de La Rochelle. L’armement de ce port est dans une situation difficile.
5. Action d’armer un mécanisme. L’armement d’un pistolet. L’armement d’un appareil photographique.
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* ARMÉNIEN, ‑IENNE adj. et n. xviiie siècle. Dérivé d’Arménie.
I. Adj. Relatif à l’Arménie. Le plateau arménien. La musique arménienne. L’Église arménienne. La diaspora arménienne.
II. N. 1. Un Arménien, une Arménienne, personne qui est originaire d’Arménie ou qui habite en Arménie.
2. N. m. L’arménien, langue parlée par le peuple arménien.
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ARMER v. tr. xe siècle, au sens 1. Du latin armare, « munir d’armes » et, en latin médiéval, « armer (quelqu’un) chevalier ».
1. Munir d’une arme ou d’armes. Un homme armé, des bandes armées. Devant ce danger, Rome arma les esclaves. Il y a dans cet arsenal de quoi armer toute une division. Un navire de commerce armé de canons. Pron. Il s’arma d’un gourdin. Les forces armées, les troupes d’un État. Par méton. Conflit armé, guerre. Spécialt. Armer chevalier un écuyer, un jeune seigneur, l’adouber.
Par anal. Armer un coq de combat, le munir d’ergots d’acier. Un crustacé armé de pinces. Un bâton armé d’une pointe de fer.
Expr. Armer quelqu’un de toutes pièces, le revêtir d’armes. Armé jusqu’aux dents, portant sur soi des armes de toute sorte. Agression, attaque à main armée, exécutée par un ou plusieurs assaillants armés. Armé de pied en cap, armé des pieds à la tête et, fig., prêt à se battre. Fig. Armer une personne contre une autre, l’exciter, la dresser contre elle. Ses excès ont armé tous les honnêtes gens contre lui. Armer le fils contre le père, l’ami contre l’ami.
2. Mettre sur le pied de guerre. Pendant la Première Guerre mondiale, la France arma huit millions et demi d’hommes. Absolt. La crise s’amplifiant, on armait de tous côtés.
3. Par anal. Surtout à la voix passive et pronominale. Munir de moyens de défense ou de protection. La justice est armée contre les délits de ce genre. J’étais bien armé pour répondre à cette objection. S’armer contre les accidents de la fortune. S’armer contre le froid, contre le mauvais temps. S’armer de courage, de patience.
4. marine. Armer un navire, un bâtiment, l’équiper, le pourvoir de tout ce qui est nécessaire à la navigation, qu’il s’agisse d’un bâtiment de guerre, de commerce ou de plaisance. Armer un vaisseau en course, pour la course, voir Course.
5. Spécialt. armurerie. Tendre le ressort de la détente. Armer un fusil, un pistolet. Par anal. Armer un mécanisme. Armer un appareil photographique. – bât. Renforcer d’une armature métallique. Du béton armé. – équit. Pron. Ce cheval s’arme contre son cavalier, il résiste aux aides et aux châtiments. – fauconnerie. Armer l’oiseau, lui attacher des sonnettes et des jets au-dessus des tarses. – mus. Armer la clef, mettre à la clef les dièses ou les bémols indiquant la tonalité d’un morceau.
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ARMET n. m. xvie siècle. Emprunté, de l’italien elmetto, lui-même de l’ancien français (h)elmet, diminutif de helme, « heaume ».
Casque fermé en usage à la fin du Moyen Âge. Don Quichotte croyait posséder l’armet de Mambrin, mais ce n’était qu’un plat à barbe.
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ARMILLAIRE (les deux l se prononcent sans mouillure) adj. xvie siècle. Emprunté du latin armillarius, dérivé de armilla (voir Armille).
N’est plus usité que dans l’expression Sphère armillaire, système de cercles, d’anneaux concentriques représentant la sphère céleste et figurant le mouvement des planètes d’après Ptolémée.
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ARMILLE n. f. xiie siècle, au sens de « bracelet ». Emprunté du latin armilla, « anneau de fer, bracelet ».
archit. Voir Annelet.
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ARMISTICE n. m. xviie siècle. Emprunté du latin médiéval armistitium, formé à l’aide du latin arma, « arme(s) », et statio, « état d’immobilité ».
Arrêt provisoire des hostilités convenu entre des belligérants. Conclure un armistice. Signer un armistice. Dénoncer, rompre l’armistice, y mettre fin. Un armistice de quelques jours. La commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918.
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ARMOIRE n. f. xiie siècle, armaries ; xvie siècle, armoire. Emprunté du latin armarium, dérivé de arma, au sens d’« ustensiles ».
Meuble à une ou plusieurs portes, et qui sert à ranger du linge, des vêtements ou d’autres objets. Armoire de chêne, de noyer, d’acajou. La corniche, les pieds d’une armoire. Les tablettes d’une armoire. Armoire à linge. Armoire à pharmacie. Armoire normande. Armoire à porte pleine, à porte vitrée. Armoire à deux corps. Une armoire à glace, une armoire dont la porte est garnie à l’extérieur d’un miroir ou, fig. et pop., un homme à la carrure puissante. techn. Armoire frigorifique, réfrigérateur de grande dimension. Armoire de commande, où sont réunis les organes de commande d’un mécanisme, d’une installation.
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ARMOIRIES n. f. pl. xive siècle, au singulier. Dérivé de l’ancien français armoyer, « orner d’armes héraldiques, armorier », dérivé d’arme.
hérald. Ensemble des figures, devises et ornements intérieurs et extérieurs de l’écu. Faire peindre, faire sculpter ses armoiries. (On dit aussi Armes.)
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ARMOISE n. f. xiie siècle. Du latin artemisia, du grec artemisia, proprement « herbe d’Artémis (déesse de la végétation et de la fécondité) ».
bot. Genre de plantes corymbifères de la famille des Composées, qui comporte un grand nombre d’espèces. L’absinthe, l’estragon sont des armoises. La graine de diverses espèces d’armoises est employée comme vermifuge.
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ARMON n. m. xive siècle. Emprunté du moyen néerlandais arm, « bras ».
Avant-train d’une voiture hippomobile sur lequel sont fixés les brancards ou le timon. artill. Anciennt. Cases d’armon, casiers se trouvant dans les armons.
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ARMORIAL, ‑ALE adj. et n. (pl. Armoriaux, ‑ales). xviie siècle. Dérivé du radical latin fictif d’armoiries.
1. Adj. Relatif aux armoiries. Livre armorial. Pièces armoriales.
2. N. m. Recueil contenant les armoiries de la noblesse d’un royaume, d’une province, d’une famille. L’armorial de France, d’Espagne. L’armorial de Normandie, de Bretagne.
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* ARMORICAIN, ‑AINE adj. xixe siècle. Emprunté du bas latin armoricanus, du latin classique aremoricus, dérivé de Aremorica, « l’Armorique ».
Relatif à l’Armorique. Le Massif armoricain. Subst. Un Armoricain, une Armoricaine, personne originaire de l’Armorique ou qui habite cette région. Expr. À l’armoricaine, préparation culinaire. Homard à l’armoricaine (on dit aussi À l’américaine).
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ARMORIER v. tr. (se conjugue comme Crier). xviie siècle. Dérivé du radical latin fictif d’armoiries.
Orner d’armoiries. Armorier de la vaisselle, une reliure. Un carrosse armorié.
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ARMURE n. f. xiie siècle. Emprunté du latin armatura, dérivé de arma, « armes ».
1. Au Moyen Âge, ensemble des armes défensives qui protégeaient le corps et les membres d’un chevalier. Armure de tournoi, de guerre. Armure légère. Armure pesante, complète. Les pièces de l’armure. Par anal. Une armure de samouraï. Par ext. L’armure d’un cheval.
2. Dispositif de protection. L’armure d’un câble, le revêtement métallique qui le protège.
3. textile. Mode d’entrecroisement des fils de chaîne et de trame d’un tissu.
4. mus. Voir Armature.
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* ARMURERIE n. f. xive siècle. Dérivé d’armure.
1. Vieilli. Profession d’armurier.
2. Magasin, dépôt, atelier de fabrication et de réparation d’armes. Acheter un fusil de chasse dans une armurerie.
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ARMURIER n. m. xiiie siècle. Dérivé d’armure.
Celui dont la profession est de fabriquer, réparer ou vendre des armes. milit. Le préposé à l’entretien et à la réparation des armes.
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* ARNAQUE n. f. xixe siècle, arnache. Déverbal d’arnaquer.
Pop. Escroquerie, vol. À ce prix-là, c’est de l’arnaque !
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* ARNAQUER v. tr. xixe siècle, arnacher. Forme picarde de harnacher, au sens argotique de « accoutrer, travestir ».
Pop. Escroquer, voler. Ce commerçant arnaque ses clients.
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* ARNAQUEUR, ‑EUSE n. xixe siècle. Dérivé d’arnaquer.
Pop. Personne qui arnaque.
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ARNICA n. f. xviie siècle. Altération du latin ptarmica, du grec ptarmikê, « ptarmique (plante sternutatoire) ».
bot. Plante à fleurs jaunes de la famille des Composées. La teinture d’arnica est un remède traditionnel contre les contusions et les entorses.
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* AROBASE n. f. xxe siècle. Emprunté de l’espagnol arroba, nom d’une unité de capacité espagnole et portugaise, lui-même emprunté de l’arabe al-roub, « le quart ».
Signe typographique en forme de a cursif minuscule entouré (@), qui sert notamment à séparer, dans les adresses de courrier électronique, le nom de l’utilisateur et celui du service de messagerie. (On trouve aussi, moins souvent, Arrobe.)
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AROMATE n. m. xiiie siècle. Emprunté du latin médiéval aromata, pluriel neutre de aroma, ‑atis (voir Arôme).
Substance d’origine végétale exhalant une odeur pénétrante et agréable, utilisée en médecine, dans l’industrie des parfums ou l’art culinaire. Le baume, la cannelle, l’encens, le genièvre, le girofle, la muscade sont des aromates.
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AROMATIQUE adj. xiiie siècle. Emprunté du bas latin aromaticus, du grec arômatikos.
1. Qui a rapport aux aromates ; qui exhale une odeur agréable. Plante, herbe aromatique. Huile aromatique.
2. chim. Se dit d’un hydrocarbure dont la formule comporte un ou plusieurs noyaux benzéniques. Le benzène est un carbure aromatique.
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AROMATISATION n. f. xvie siècle. Dérivé d’aromatiser.
Action d’aromatiser ; résultat de cette action.
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AROMATISER v. tr. xe siècle, aromatizer, « embaumer (le corps d’un défunt) ». Emprunté du bas latin aromatizare, du grec arômatizein.
Parfumer un remède, un aliment avec une substance aromatique ou tout autre ingrédient. Aromatiser du vinaigre avec de l’estragon. Aromatiser une sauce avec de la muscade. Un sirop aromatisé.
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ARÔME n. m. xiie siècle, arom, « aromate » ; xviie siècle, au sens moderne. Emprunté du latin aroma, « épice, aromate », du grec, arôma, ‑atos.
Émanation odorante et agréable de certaines substances végétales. L’arôme des fleurs. L’arôme du café. Par ext. L’arôme d’un vin, son bouquet. Arôme naturel, artificiel.
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ARONDE n. f. xie siècle, arunde, « hirondelle ». Emprunté du latin populaire de Gaule *harunda, adaptation du bas latin harundo, en latin classique hirundo.
Vieilli. Hirondelle. N’est plus usité qu’en menuiserie dans l’expression Assemblage à queue d’aronde, dans lequel la pièce mâle, taillée en forme de queue d’hirondelle, s’emboîte dans l’évidement correspondant de la pièce femelle.
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ARPÈGE n. m. xviiie siècle. Emprunté de l’italien arpeggio, « jeu de la harpe », déverbal de arpeggiare, dérivé de arpa, « harpe ».
mus. Accord dont on fait entendre successivement les notes, au lieu de les frapper toutes à la fois comme dans l’accord plaqué. Faire des arpèges. En arpège, en faisant entendre successivement les notes d’un accord.
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ARPÉGER v. tr. (se conjugue comme Alléger). xviiie siècle. Dérivé d’arpège.
mus. Jouer, exécuter en arpège. Accord arpégé.
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ARPENT n. m. xie siècle. Emprunté du latin d’origine gauloise arepennis, « mesure agraire ».
1. Ancienne mesure agraire équivalant à cent perches. Selon les contrées, l’arpent valait de trente à cinquante et un ares.
2. Par ext. Petite étendue de terrain. Il possède quelques arpents de vigne en Touraine.
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ARPENTAGE n. m. xiiie siècle. Dérivé d’arpent.
Action de mesurer la superficie d’un terrain ; ensemble des techniques relatives à cette mesure. Chaîne d’arpentage, voir Arpenteur.
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ARPENTER v. tr. xive siècle. Dérivé d’arpent.
1. Mesurer la superficie d’un terrain selon les techniques propres à l’arpentage. Faire arpenter un terrain, un champ.
2. Par anal. Parcourir à grands pas. Il arpentait le hall de la gare. J’ai arpenté Paris dans tous les sens.
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ARPENTEUR n. m. xive siècle. Dérivé d’arpenter.
Celui dont la profession est d’effectuer des relèvements et des mesures de terrain. Manuel de l’arpenteur. Chaîne d’arpenteur, ou d’arpentage, instrument de mesure long de dix mètres.
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ARPENTEUSE n. f. xviiie siècle. Dérivé d’arpenter.
entom. Chenille d’une phalène qui, progressant par ondulations successives, la queue rejoignant la tête, semble arpenter le terrain. Adjt. Une chenille arpenteuse.
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* ARPÈTE n. xixe siècle, au masculin ; xxe siècle, au féminin. Mot régional de l’Est, probablement emprunté de l’allemand Arbeiter, « travailleur, ouvrier ».
Fam. Apprenti, apprentie qui fait les courses et les petits travaux. Spécialt. Apprentie dans un atelier de couture ou de mode.
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ARQUEBUSADE n. f. xve siècle, arquebuzaide. Dérivé d’arquebuse.
Coup d’arquebuse.
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ARQUEBUSE n. f. xve siècle, haquebusche. Emprunté du néerlandais haakbus, composé de haak, « crochet », et bus, « arme à feu ».
1. Ancienne arme à feu portative qu’on faisait partir au moyen d’une mèche et, plus tard, au moyen d’un rouet provoquant une étincelle.
2. Liqueur forte obtenue par distillation de plantes aromatiques dans de l’alcool (on dit aussi Eau d’arquebuse).
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ARQUEBUSER v. tr. xvie siècle. Dérivé d’arquebuse.
Vieilli. Attaquer ou tuer à coups d’arquebuse.
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ARQUEBUSIER n. m. xvie siècle. Dérivé d’arquebuse.
1. Homme de guerre armé d’une arquebuse. Arquebusier à pied, à cheval.
2. Fabricant d’arquebuses.
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ARQUER v. tr. xiiie siècle. Emprunté du latin arcuare, « se courber en arc ».
Courber en forme d’arc. Arquer une pièce de bois, une barre de fer. Arquer la colonne vertébrale. Des sourcils arqués. Intranst. ou pron. Fléchir, se courber en forme d’arc. Cette poutre commence à arquer ou à s’arquer.
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ARRACHAGE n. m. xixe siècle. Dérivé d’arracher.
Action d’arracher ; résultat de cette action. Ne se dit guère que pour les plantes. L’arrachage des pommes de terre, des betteraves. Par ext. L’arrachage d’une souche. L’arrachage d’un piquet. Par anal. Fam. L’arrachage d’une dent.
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* ARRACHÉ n. m. xixe siècle. Participe passé substantivé d’arracher.
haltérophilie. Mouvement par lequel un athlète soulève d’un seul élan un haltère pour l’amener, bras tendus, au-dessus de sa tête. Arraché à deux bras. Arraché à un bras.
Loc. fig. À l’arraché, au prix d’un effort brusque, violent, intense. Obtenir à l’arraché ce qu’on veut. Vaincre à l’arraché. Une victoire à l’arraché.
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* ARRACHE-CLOU n. m. (pl. Arrache-clous). xixe siècle. Composé d’arrache, forme verbale d’arracher, et de clou.
Instrument ou dispositif destiné à arracher les clous. Les marteaux de menuisier comportent souvent un arrache-clou.
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ARRACHEMENT n. m. xiiie siècle, erracement, au sens 3. Dérivé d’arracher.
1. Action d’arracher ; résultat de cette action. L’arrachement d’un arbre par la tempête. L’arrachement d’un clou. L’arrachement d’une dent.
2. Séparation accompagnée d’une profonde affliction. L’arrachement d’un enfant à sa mère. Par méton. Cette affliction elle-même. Le départ de notre enfant fut pour nous un arrachement.
3. archit. Ensemble des pierres placées en saillie à l’extrémité d’un mur et destinées à recevoir les pierres d’une construction à venir. Arrachement d’une voûte, naissance de la voûte, point où les pierres du cintre s’emboîtent dans les murs qui le supportent.
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* ARRACHE-PIED (D’) loc. adv. xvie siècle. Composé de la préposition de, d’arrache, forme verbale d’arracher, et de pied. Au sens propre, « sans bouger ».
Sans relâche, sans discontinuer, avec acharnement. Il travaillait d’arrache-pied à la rédaction de son livre.
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ARRACHER v. tr. xiie siècle, arachier. Issu de l’ancien français esrachier, du latin populaire *exradicare, altération de eradicare, « arracher ».
1. Enlever ce qui tient par des racines. Arracher des mauvaises herbes. Arracher des pommes de terre. Quelques arbres ont été arrachés par la tempête. Arracher une dent. Il m’a arraché une touffe de cheveux. Pron. S’arracher un cheveu blanc. Expr. fig. et fam. S’arracher les cheveux, se désoler, se désespérer.
2. Détacher une chose fixée, retenue solidement. Arracher les pages d’un livre. Arracher un clou. Arracher une étiquette, un pansement. Par ext. Déchirer, écorcher. Ces épines m’ont arraché la peau. Pron. S’arracher la peau aux ronces du chemin. Par méton. L’enfant s’est arraché les genoux en tombant, il s’est écorché aux genoux.
Fig. Arracher une opinion de l’esprit de quelqu’un. On lui a arraché ses dernières illusions. Par exag. Vous lui arracheriez plutôt la vie. Son départ nous arrache le cœur. Ce serait lui arracher l’âme.
3. Enlever de force à quelqu’un, à un animal ce qu’il tient et ne veut pas lâcher. On lui arracha la lettre des mains. Tenter d’arracher un os de la gueule d’un chien. Arracher une arme des mains d’un malfaiteur. Fig. Il faut lui arracher l’argent. On ne peut lui arracher un mot. Il m’a arraché mon secret. Arracher une promesse, un aveu.
Expr. fig. Arracher le masque à quelqu’un, dévoiler ses intentions, révéler sa vraie nature. Arracher à quelqu’un le pain de la bouche, le priver du nécessaire.
Pron. Les loups s’arrachaient leur proie. Expr. fig. et fam. S’arracher quelqu’un, quelque chose, rechercher vivement la compagnie d’une personne, la possession d’une chose. On se l’arrache, on se dispute sa présence, sa compagnie. On s’arrache les billets de ce concert.
4. Provoquer chez une personne, malgré elle, la manifestation d’un sentiment, d’une douleur. On lui a enfin arraché un sourire. Son récit nous a arraché des larmes. Ces souvenirs lui arrachent des plaintes, des soupirs. Le coup m’a arraché un cri.
5. Obtenir une récompense après beaucoup d’efforts, beaucoup de peine. Arracher un titre, un rang. Il m’a arraché la première place. Arracher la victoire, la palme.
6. Imposer une séparation douloureuse à. Arracher un enfant à sa famille. Nous avons eu du mal à l’arracher à ce milieu. On ne peut l’arracher de la ville où il est né. Pron. L’enfant ne pouvait s’arracher aux bras de sa mère.
7. Tirer précipitamment ou avec peine d’une situation, d’un état, d’une activité. Les médecins ont pu l’arracher à la mort. Arracher quelqu’un aux dangers qui le menacent. On l’a arraché à la misère. Arracher quelqu’un au sommeil. On ne peut l’arracher de ses rêves. Arracher quelqu’un à la lecture, à l’étude. Pron. S’arracher au sommeil, à la rêverie.
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ARRACHEUR, ‑EUSE n. xiiie siècle, aracheour. Dérivé d’arracher.
1. Personne qui arrache. Un arracheur de pommes de terre, de betteraves. Spécialt. Arracheur de dents, forain qui arrachait les dents en promettant une extraction sans douleur. Expr. fig. et fam. Mentir comme un arracheur de dents, mentir effrontément.
2. N. f. Arracheuse, machine destinée à l’arrachage des tubercules, des racines, des plants.
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* ARRACHIS n. m. xiiie siècle. Dérivé d’arracher.
eaux et forêts. hort. 1. Action d’arracher un arbre, une plante. Spécialt. Arrachage frauduleux d’un arbre.
2. Ensemble des arbres que l’on a arrachés pour défricher une terre.
3. Arrachis de bois ou, au Canada, arrachis, partie d’une forêt où les arbres ont été arrachés.
4. Plant arraché dont les racines sont à nu.
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* ARRACHOIR n. m. xixe siècle. Dérivé d’arracher.
Instrument servant à arracher les plantes, les racines.
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* ARRAISONNEMENT n. m. xie siècle, metre en aresunement, « consulter (quelqu’un ou quelque chose) » ; xixe siècle, comme terme de marine. Dérivé d’arraisonner.
Action d’arraisonner un navire et, par ext., un avion ; résultat de cette action.
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ARRAISONNER v. tr. xie siècle, araisuner, « adresser la parole à quelqu’un » ; xive siècle, arraisonner, au sens 1. Dérivé de raison.
1. Très vieilli. Chercher à persuader quelqu’un d’adopter un avis, une opinion. Je l’ai arraisonné à ce sujet et il s’est rendu.
2. marine. Arraisonner un navire, l’arrêter en mer ou à l’entrée d’un port pour procéder à divers contrôles. Par ext. Arraisonner un avion, l’obliger à atterrir.
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* ARRANGEABLE adj. xixe siècle. Dérivé d’arranger.
Qu’il est possible d’arranger, de régler à l’amiable.
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ARRANGEANT, ‑ANTE adj. xixe siècle. Participe présent d’arranger.
Qui est conciliant, spécialement en affaires ; accommodant. Un négociant arrangeant. Il est d’un naturel arrangeant.
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ARRANGEMENT n. m. xiiie siècle. Dérivé d’arranger.
1. Action de mettre dans un ordre convenable ; résultat de cette action. L’arrangement des mots dans une phrase. L’arrangement des meubles d’un salon.
2. Conciliation, accord amiable. Se réunir pour un arrangement de famille. Le procès a été évité grâce à un arrangement à l’amiable. Au pluriel. Mesures prises pour régler une situation, une affaire. Prendre des arrangements pour payer ses dettes. Expr. proverbiale. Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès.
3. mus. Transformation d’une composition musicale écrite pour certaines voix ou certains instruments en vue de son exécution par d’autres voix, par d’autres instruments. Arrangement pour piano, pour orchestre. Par ext. Orchestration d’un thème musical pour une formation de jazz ou de variétés.
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ARRANGER v. tr. et pron. (se conjugue comme Bouger). xiie siècle, arengier. Dérivé de ranger.
I. V. tr. 1. Mettre dans un certain ordre, dans l’ordre convenable. Arranger des fleurs dans un vase. Elle a bien arrangé son appartement. Arranger sa toilette. Elle est toujours bien arrangée, vêtue avec soin. Spécialt. Arranger ses affaires, les mettre en bon ordre et, vieilli, prendre des dispositions testamentaires. La mort l’a surpris avant qu’il ait eu le temps d’arranger ses affaires.
2. Remettre en état ; améliorer, corriger. Arranger une pendule. Arranger un meuble. Arranger un vêtement. Il faudrait arranger la dernière partie de votre texte. Spécialt. Adapter, modifier à sa convenance. Elle arrange les faits selon son humeur. Dans ses mémoires, il a arrangé à sa façon certains évènements. Un récit un peu arrangé.
Fig. et fam. Son séjour sous les tropiques ne l’a pas arrangé. Par antiphrase. Vous voilà bien arrangé, en piteux état. Il vous a arrangé de belle manière, il vous a maltraité, malmené, par des paroles dures ou par des voies de fait.
3. Organiser, aménager ; régler. Arranger une rencontre. Arranger sa vie à sa guise. Arranger son emploi du temps. Fam. Ne vous inquiétez pas, je vous arrangerai cela, je règlerai cette affaire pour vous. Spécialt. Régler un différend par voie de conciliation ; mettre d’accord deux adversaires. Arranger une réconciliation. Arranger une querelle, la conclure à l’amiable. Arranger une affaire, la régler par voie de conciliation.
4. mus. Faire un arrangement musical. Arranger une œuvre symphonique pour le piano.
5. Convenir à, donner satisfaction à. Votre proposition arrangera tout le monde. Cela m’arrange qu’il ne soit pas là. Ce départ inopiné ne m’arrange pas du tout.
II. V. pron. 1. Ajuster sa mise, sa toilette. Elle ne sait pas s’arranger. Il passe chaque matin plusieurs minutes à s’arranger devant la glace.
2. Évoluer favorablement ; s’améliorer, se régler. Sa situation matérielle s’est arrangée. Si le temps s’arrange, nous irons au bord de la mer. Cette affaire finira par s’arranger.
3. S’entendre, se mettre d’accord. Je saurai m’arranger avec lui. Ils ne sont pas parvenus à s’arranger entre eux.
4. Prendre des dispositions en vue d’obtenir un certain résultat. Arrangez-vous pour finir ce travail le plus vite possible. Il s’arrangea pour avoir le dernier mot. Arrangez-vous pour vous rendre libre. Qu’il s’arrange comme il voudra !
5. S’arranger de quelque chose, s’en accommoder, en prendre son parti. Je n’ai qu’un vieux dictionnaire mais je m’en arrangerai.
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ARRANGEUR, ‑EUSE n. xviie siècle. Dérivé d’arranger.
1. Vieilli. Personne qui a l’art de rapprocher et de concilier des intérêts divers ou opposés. Un arrangeur de mariages. Par anal. Le temps est un grand arrangeur.
2. mus. Personne qui adapte une composition musicale à d’autres instruments que ceux pour lesquels elle a été écrite. Par ext. Personne qui orchestre un thème musical pour une formation de jazz ou de variétés.
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ARRENTEMENT n. m. xiiie siècle, arentement. Dérivé d’arrenter.
Vieilli. Action de donner ou de prendre à rente. Donner un arrentement. Prendre un arrentement. Tenir un champ, un pré par arrentement.
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ARRENTER v. tr. xiiie siècle. Dérivé de rente.
Vieilli. Donner ou prendre à rente. Arrenter une terre, une vigne.
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ARRÉRAGER v. intr. (se conjugue comme Bouger). xiiie siècle, arrieragier. Dérivé d’arrérage.
Vieilli. Être en retard de paiement. Il ne faut pas laisser arrérager ses rentes.
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ARRÉRAGES n. m. pl. xiiie siècle. Dérivé d’arrère, forme ancienne d’arrière.
Somme d’argent versée périodiquement à quelqu’un en exécution d’une obligation. Il touche tous les six mois les arrérages de sa pension.
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ARRESTATION n. f. xive siècle. Réfection de l’ancien français arestaison, dérivé d’arrêter.
Action d’appréhender un individu, au besoin par la force, pour le faire comparaître en justice ou l’incarcérer ; résultat de cette action. Ordonner l’arrestation d’un suspect. La police a procédé à leur arrestation. Arrestation arbitraire. Arrestation préventive. Mandat, ordre d’arrestation. Il a été mis en état d’arrestation. Son arrestation fut de courte durée.
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ARRÊT n. m. xiie siècle, arest. Déverbal d’arrêter.
1. Le fait d’arrêter, de s’arrêter, d’interrompre un mouvement, une action ; état de ce qui est arrêté. L’arrêt d’un moteur, d’un appareil. On a décidé l’arrêt des travaux. L’arrêt de croissance, de développement d’un enfant. Il est mort d’un arrêt du cœur. Il ne faut pas descendre avant l’arrêt complet du train. Arrêt facultatif, obligatoire d’un autobus. Temps d’arrêt, court moment d’interruption dans un mouvement, une activité. Marquer un temps d’arrêt avant de traverser. Par méton. Temps pendant lequel on reste arrêté. Nous avons fait un arrêt de quelques heures à Bordeaux. Endroit où s’arrête un véhicule assurant les transports publics. Savez-vous où se trouve l’arrêt d’autobus le plus proche ? L’arrêt du tramway a été déplacé. Je descends au prochain arrêt.
2. Loc. À l’arrêt, momentanément arrêté. Un véhicule à l’arrêt. Sans arrêt, sans discontinuer. Il travaille sans arrêt. Elle se plaint sans arrêt. En arrêt, immobile et, fig., attentif ou émerveillé. L’enfant est tombé en arrêt devant la pâtisserie.
3. Spécialt. droit du travail. Arrêt de travail, le fait, pour un salarié, d’interrompre son travail pour raison de maladie ou d’accident. Par méton. Attestation du médecin certifiant qu’un salarié doit interrompre son travail. Le médecin a signé un arrêt de travail. – équit. Façon dont un cheval s’arrête ; action de la main pour ralentir l’allure d’un cheval ou l’arrêter. – chasse. Action du chien couchant qui s’immobilise à la vue du gibier. Ce chien a fait un bel arrêt. Il est à l’arrêt, en arrêt. Tenir le gibier en arrêt, être en arrêt devant le gibier. Chien d’arrêt, chien dressé à s’arrêter quand il sent le gibier. – escr. Coup d’arrêt, par lequel on arrête en étendant le bras un adversaire qui avance et, fig., manœuvre destinée à interrompre le cours d’un phénomène jugé dangereux. Tenter de donner un coup d’arrêt à l’inflation. – jeux de ballon. Action d’intercepter et de bloquer le ballon. Arrêt de volée, en rugby, réception par un joueur immobile du ballon envoyé au pied, avant qu’il ne touche le sol. – techn. Dispositif, objet en saillie destiné à freiner, arrêter ou empêcher un mouvement. L’arrêt d’une serrure. Des arrêts de persienne. Cran d’arrêt, voir Cran I. – cout. Point d’arrêt, placé à l’extrémité d’une ouverture pour empêcher le tissu de se déchirer.
4. droit. Jugement d’une cour souveraine, par lequel une question de fait ou de droit est décidée. Poursuivre un arrêt. Prononcer un arrêt. Rendre un arrêt. Lever, casser un arrêt. Se pourvoir contre un arrêt. Exécuter un arrêt. Arrêt de la cour d’appel, du Conseil d’État, de la Cour des comptes. Arrêt de mort. Arrêt de non-lieu. Arrêt provisoire. Arrêt de cassation, arrêt d’une chambre de la Cour de cassation, annulant pour un motif de droit une décision contestée. Arrêt de rejet, arrêt de la Cour de cassation prononçant le rejet d’un pourvoi.
Fig. et vieilli. Jugement de Dieu, du destin ; décision des hommes qui ont ou croient avoir quelque autorité. Les arrêts de Dieu, de la Providence. Il faut se défier des arrêts de la critique.
Spécialt. Saisie de la personne ou de ses biens. On a fait arrêt sur son salaire. Faire saisie et arrêt ou saisie-arrêt entre les mains de quelqu’un. Mandat d’arrêt, ordre d’incarcération délivré par le juge d’instruction. Maison d’arrêt, prison destinée à recevoir des personnes condamnées à une peine de moins d’un an ou soumises à la détention provisoire.
5. milit. Au pluriel. Sanction infligée à un officier, un sous-officier, lui interdisant de sortir d’un lieu donné. Arrêts simples. Arrêts de rigueur. On l’a mis aux arrêts. Il est aux arrêts dans sa chambre. Garder ses arrêts. Lever les arrêts. Anciennt. Arrêts de forteresse, condamnant à la prison militaire.
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I. ARRÊTÉ n. m. xve siècle, aresté, « fin de compte ». Participe passé substantivé d’arrêter.
1. droit administratif. Décision exécutoire de portée générale ou individuelle, émanant d’un ou de plusieurs ministres, ou d’une autorité administrative. Un arrêté ministériel pris en application d’une loi. Un arrêté préfectoral, rectoral. L’arrêté de nomination d’un fonctionnaire. Un arrêté de promotion.
2. Arrêté de conflit, décision préfectorale obligeant une juridiction judiciaire à surseoir à statuer jusqu’au règlement de la question de compétence par le tribunal des conflits.
3. Arrêté de compte, acte par lequel une personne accepte le compte qui lui est rendu par une autre ; reconnaissance de la dette signée par le débiteur, au bas d’un mémoire par exemple.
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*II. ARRÊTÉ, ‑ÉE adj. xiie siècle. Participe passé d’arrêter.
1. Décidé, convenu. C’est une affaire arrêtée.
2. Bien établi, définitif, qui ne sera plus modifié. Avoir un plan bien arrêté. Avoir des idées arrêtées sur une question. Avoir des principes arrêtés. peint. Dessin arrêté, esquisse arrêtée, composition arrêtée, dessin terminé, esquisse, composition où l’on n’a plus rien à changer, à retoucher. Spécialt. Dessin arrêté, se dit aussi d’un dessin tracé avec justesse et fermeté.
3. hérald. En parlant d’un animal. Immobile sur ses pieds. Le lion arrêté s’oppose au lion passant ou issant.
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ARRÊTE-BŒUF n. m. inv. xvie siècle. Composé d’arrête, forme verbale d’arrêter, et de bœuf.
bot. Autre nom de la bugrane, dont les racines traçantes arrêtaient la charrue au temps où elle était tirée par des bœufs.
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ARRÊTER v. tr. xie siècle, arester. Du latin populaire *arrestare, dérivé du latin classique restare, « demeurer ».
I. Interrompre dans son déplacement, dans son action ou dans son fonctionnement, dans son déroulement. 1. Interrompre dans son déplacement. Arrêter un passant pour lui demander un renseignement. Arrêter un cheval dans sa course. J’arrêtai ma voiture ou, pron., par méton., Je m’arrêtai. Il faut s’arrêter au signal rouge. Dites au conducteur d’arrêter ou de s’arrêter un instant. Arrêter l’ennemi, interrompre sa progression. Arrêter une lettre, la saisir, l’empêcher de parvenir à destination. Des agents arrêtaient la foule, la contenaient. Ce talus pourra-t-il arrêter l’eau ? Fig. Le temps ne s’arrête jamais. équit. Arrêter et rendre, prendre des demi-temps d’arrêt successifs. – sports. Arrêter une balle. Arrêter un coup.
Par anal. Pron. Ne pas aller plus loin que. La route s’arrête là. Notre terrain s’arrête au gros chêne.
Par ext. Un mur arrêtait le regard, le bornait, le limitait.
Spécialt. Pron. En passant dans un lieu, y rester un certain temps avant d’en repartir. S’arrêter quelques jours dans une ville. Je m’arrêterai chez vous au retour. Ce train s’arrête-t-il aux Aubrais ? Expr. fig. S’arrêter en beau chemin (vieilli), en bon chemin, ne pas persévérer dans une entreprise qui paraissait bien engagée.
2. Interrompre dans son action ou dans son fonctionnement. Rien ne l’arrêtera jamais dans sa progression. Quel scrupule vous arrête ? vous retient, vous paralyse. Ne vous arrêtez donc pas à la moindre difficulté. On ne s’arrête pas ainsi au milieu d’un travail. Arrêter un mécanisme. Le moulin s’arrêta par manque d’eau. Le chauffage est arrêté. L’horloge s’est arrêtée.
Arrêter de, s’arrêter de, cesser de. Il ne s’arrêtera donc jamais de pérorer ? Elle n’arrête pas, elle ne s’arrête pas de récriminer. Arrêtez de bâiller ! Les ouvriers se sont arrêtés de travailler.
3. Interrompre dans son déroulement ; faire cesser. Arrêter une activité, un processus. D’un regard, il arrêta mon geste, mon discours. Arrêter l’offensive de l’ennemi. Les ouvriers ont arrêté le travail. Les sifflets arrêtèrent la représentation. Une plate-forme rocheuse arrêta la chute de l’alpiniste. L’hémorragie fut arrêtée au moyen d’un garrot. Son cœur s’est arrêté de battre ou, absolt., s’est arrêté. Arrêter les progrès d’un mal. Sa croissance s’est arrêtée très tôt. La vie du hameau s’était arrêtée depuis longtemps. Fig. et fam. Arrêter les frais, cesser d’apporter sa contribution à une entreprise.
II. Immobiliser, retenir, fixer. 1. Immobiliser, fixer. Arrêter un volet avec une cheville. Spécialt. Prendre et retenir prisonnier. Au nom de la loi, je vous arrête ! Il fut arrêté pour vol. chasse. Arrêter le gibier, se dit du chien d’arrêt qui, découvrant la proie, se tient immobile jusqu’à l’arrivée de son maître. Absolt. Ce chien arrête bien. – compt. Arrêter un compte, en déterminer le solde à un jour donné ou l’approuver par un acte qui décharge le comptable. – cout. Arrêter solidement une couture, des mailles. – joaill. Arrêter une pierre, la fixer en rabattant les sertissures. – bât. Arrêter une poutre, une pierre, la fixer, l’assurer.
2. Retenir ; s’assurer les services ou l’usage de (vieilli). Arrêter un cuisinier, l’engager. Arrêter des porteurs pour une expédition, les recruter. Arrêter un appartement, le retenir après avoir fixé les conditions de location ou de vente. Arrêter la location d’un bateau.
3. Fig. Tenir fixé. Sur qui arrêtez-vous vos soupçons ? Arrêter son attention, son esprit sur une question, l’étudier de près. Arrêter son regard sur une personne, sur un objet. Pron. Je ne m’arrêterai qu’à l’essentiel, je m’en tiendrai à l’essentiel. Ne pas s’arrêter aux apparences, pousser plus loin son examen. Ne pas s’arrêter à des bagatelles, ne pas s’y attarder. Il ne faut pas s’arrêter aux méchants articles de ce folliculaire, il ne faut pas leur accorder d’importance.
Par anal. Un spectacle qui arrête le regard, qui le retient.
4. Décider, fixer après délibération. Arrêter une heure, un lieu de rendez-vous. Arrêter des moyens d’action. Arrêter sa conduite, un plan de campagne. Il arrêtait les grandes lignes de son projet. Son choix était arrêté. On s’arrêta à la dernière proposition. J’examinai toutes les étoffes, puis j’arrêtai mon choix ou, pron., Je m’arrêtai ou, par méton., Mon choix s’arrêta sur celle-ci. droit. Décider par un arrêt. Le tribunal arrêta que le plaignant serait débouté, ou de débouter le plaignant.
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* ARRÊTOIR n. m. xixe siècle. Dérivé d’arrêter.
techn. Dans un mécanisme, saillie, butée fixe ou taquet limitant le mouvement d’une pièce mobile.
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ARRHES n. f. pl. xiie siècle, erre. Emprunté du latin juridique arr(h)a, « gage ».
Somme, imputable sur le prix convenu, versée par l’acheteur au vendeur lors de la conclusion d’un marché et servant de garantie en cas de dédit. Donner, recevoir des arrhes. Perdre ses arrhes.
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* ARRIÉRATION n. f. xxe siècle. Dérivé d’arriérer.
psychol. Retard dans le développement intellectuel ou affectif d’un individu. Arriération mentale, arrêt ou insuffisance du développement des facultés intellectuelles. Arriération affective, fixation des sentiments et des émotions à un stade infantile.
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I. ARRIÈRE adv. xie siècle. Du latin populaire *adretro, composé de la préposition ad, « vers, à », et du latin classique retro, « en arrière » (voir Derrière).
1. Du côté opposé à l’avant, à celui qui, dans la marche normale, se présente le premier. Avoir le vent arrière, pour un navire, avoir le vent en poupe.
Interj. Arrière, en arrière ! ordre intimé à quelqu’un pour qu’il se retire ou s’éloigne. Fig. Avec une nuance d’horreur ou de mépris. Arrière, Satan ! Arrière, les imposteurs !
2. Loc. adv. ou adj. En arrière. Dans une direction opposée au mouvement en avant ou, par anal., dans le passé, vers le passé. Penchez-vous en arrière. Se balancer d’avant en arrière et d’arrière en avant. Ne traîne pas en arrière ! Jeter un coup d’œil en arrière. Regarder en arrière, regarder vers l’endroit où l’on vient de passer ou, par anal., faire un retour sur le passé. Il se complaît à regarder en arrière au lieu de considérer l’avenir. Retourner, revenir en arrière, revenir sur ses pas ou, fig., revenir sur ce qu’on a dit ou fait précédemment, ou bien se reporter par la pensée à une époque antérieure. Il retourna en arrière pour chercher la clef qu’il avait laissée tomber. Je n’ai pas été assez clair dans mes explications, il me faut retourner en arrière. Ayant perdu le fil de sa lecture, elle revint en arrière. Faire un pas en avant, deux pas en arrière (fig.), prendre une décision pour se raviser aussitôt après. Faire marche en arrière, faire machine en arrière (vieilli) ou, ellipt., faire marche arrière, faire machine arrière, aller à reculons ou, fig., revenir sur ses dires, se rétracter, rabattre de ses prétentions, adopter une attitude en contradiction avec la précédente ou reculer avant d’avoir atteint son but. Par méton. La marche arrière, le dispositif permettant à un véhicule de reculer. Passer au point mort avant d’enclencher la marche arrière. littérature. cinéma. Retour en arrière, passage ou séquence d’un exposé, d’une narration, qui reporte le lecteur ou le spectateur à un point antérieur de l’enchaînement des idées, des évènements. – cout. Point en arrière ou, ellipt., point arrière, par opposition à Point devant, point pour lequel on pique l’aiguille dans le tissu en reculant sur le point précédent, de manière à le reprendre. Faire un point arrière.
3. Loc. prép. En arrière de, à une certaine distance derrière ; en retrait de. Il ne restait jamais en arrière de ses troupes. Il se tenait en arrière de la délégation. Fig. En retard par rapport à d’autres personnes. Cet écolier est très en arrière de ses camarades. équit. En arrière de la main, se dit d’un cheval qui se refuse à s’appuyer sur le mors, qui a tendance à reculer. Fig. Se dit d’une personne distante, peu disposée à la confiance, ou qui se tient sur ses gardes.
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*II. ARRIÈRE n. m. et adj. inv. xiiie siècle. Emploi substantivé d’arrière I.
I. N. m. 1. Côté opposé à l’avant, direction d’où l’on vient. Regarder vers l’arrière. vèn. Faire les arrières, refaire les arrières, pour relever un défaut, rechercher avec les chiens la voie de l’animal chassé en reprenant en arrière le chemin qu’il a suivi.
2. Partie qui s’oppose à l’avant. L’arrière d’un navire, la partie située entre le maître couple et le gouvernail. L’arrière d’un bateau est appelé parfois la poupe. Gaillard d’arrière. Navire sur l’arrière, navire qui a l’arrière trop enfoncé (on dit aussi sur cul). L’arrière d’un wagon. Monter à l’arrière d’une voiture. Les bagages sont à l’arrière du car. L’arrière d’un immeuble, d’une maison, par opposition au devant, à la façade. boucherie. L’arrière du bœuf, la partie postérieure de la carcasse.
3. En temps de guerre, zone en retrait de celle des opérations, par opposition au front. L’ennemi avait bombardé l’arrière afin d’y semer la panique. Par méton. Population qui se trouve sur ce territoire. Le moral de l’arrière était mauvais. Au pluriel. Les arrières, la zone où une armée en opération déploie ses moyens logistiques en vue d’assurer son ravitaillement, ses communications, l’évacuation des blessés. Être coupé de ses arrières. Ce général n’a pas assez préparé ses arrières. Fig. Base à partir de laquelle on développe ses activités. Cette entreprise veille à protéger, à assurer ses arrières. Avez-vous ménagé vos arrières ? vous êtes-vous ménagé une solution de rechange, une position de repli ?
4. sports. Dans un sport d’équipe, notamment le basket-ball, le football, le hockey, le rugby, chacun des joueurs qui, placés derrière les lignes d’attaque, ont surtout un rôle défensif. Au pluriel. Les arrières, l’espace proche du but. Le ballon revenait toujours dans nos arrières.
5. Loc. adj. D’arrière, de l’arrière, postérieur. phon. Voyelle d’arrière, syn. de Voyelle postérieure, par opposition à Voyelle d’avant. – marine. Le gaillard d’arrière, la superstructure arrière où logeaient les officiers, au temps de la marine à voile et à vapeur.
II. Adj. inv. De l’arrière, qui est situé ou placé à l’arrière. Les sièges arrière d’un véhicule. La malle arrière. La roue arrière gauche. Les feux arrière. La plaque, la lunette arrière d’une voiture. Le bordage arrière d’un bateau. Le mitrailleur arrière d’un avion de combat. Spécialt. Pêche arrière, pêche pratiquée avec un filet mouillé par l’arrière du navire. Par méton. Chalutier arrière, chalutier pratiquant cette pêche.
sports. Ligne arrière, dans divers sports d’équipe, ligne constituée, dans la zone proche du but qu’ils défendent, par les joueurs nommés Arrières.
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* ARRIÉRÉ, ‑ÉE adj. xviiie siècle. Participe passé d’arriérer.
1. Qui reste dû. Réclamer des paiements arriérés. Subst. Exiger, liquider, solder l’arriéré. Ce qui est en retard. Nous avons beaucoup d’arriéré dans notre correspondance. Il faudra un mois pour liquider l’arriéré.
2. Qui appartient à une époque révolue. Des principes arriérés. Dont le degré de civilisation est resté archaïque. Une population arriérée. Un pays arriéré.
3. Vieilli. Dont le développement intellectuel est en retard par rapport à la normale. Une classe d’enfants arriérés. Subst. Un arriéré, une arriérée. Enseignement destiné aux arriérés. (Auj., on dit plutôt Retardé.) Par plaisanterie ou comme insulte. Ne jouez pas les arriérés. Espèce d’arriéré !
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ARRIÈRE-BAN n. m. (pl. Arrière-bans). xiie siècle, riere ban, puis arriereban, terme du droit féodal. Altération, d’après arrière, de l’ancien français arban, herban, d’origine germanique (voir Ban I).
féod. Le corps des vassaux indirects. Convoquer le ban et l’arrière-ban, les hommes d’armes des vassaux directs et ceux des vassaux plus éloignés et, fig., s’adresser à tous ceux dont on peut souhaiter la présence ou espérer quelque appui. Pour se tirer d’affaire, il dut convoquer le ban et l’arrière-ban de ses amis. Pour les noces d’or, on avait invité le ban et l’arrière-ban de la famille.
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ARRIÈRE-BEC n. m. (pl. Arrière-becs). xviiie siècle.
archit. Éperon situé en aval sur les piles d’un pont, par opposition à Avant-bec.
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ARRIÈRE-BOUCHE n. f. (pl. Arrière-bouches). xixe siècle.
anat. Partie postérieure de la bouche, appelée également Pharynx.
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ARRIÈRE-BOUTIQUE n. f. (pl. Arrière-boutiques). xvie siècle.
Local situé immédiatement derrière la boutique. Il entrepose ses réserves dans son arrière-boutique.
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* ARRIÈRE-CHŒUR (ch se prononce k) n. m. (pl. Arrière-chœurs). xviiie siècle.
archit. Dans une église, second chœur situé derrière le maître-autel. Dans certaines églises conventuelles, l’arrière-chœur est réservé aux religieux.
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ARRIÈRE-CORPS n. m. inv. xviie siècle.
archit. Partie en retrait sur la façade d’un bâtiment. L’arrière-corps s’oppose à la partie saillante appelée avant-corps.
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ARRIÈRE-COUR n. f. (pl. Arrière-cours). xvie siècle.
archit. Cour ménagée sur l’arrière ou dans le corps d’un bâtiment pour servir de dégagement ou éclairer certaines pièces. L’avant-cour et l’arrière-cour.
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* ARRIÈRE-COUSIN, ‑INE n. (pl. Arrière-cousins, ‑ines). xviiie siècle.
Cousin, cousine à un degré éloigné.
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ARRIÈRE-FAIX (x ne se prononce pas) n. m. inv. xvie siècle.
physiol. Ensemble du placenta et des membranes restant dans l’utérus après la sortie de l’enfant ou du fœtus (on dit aussi Délivre).
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ARRIÈRE-FIEF n. m. (pl. Arrière-fiefs). xiiie siècle.
Fief relevant d’un autre fief.
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* ARRIÈRE-FOND n. m. (pl. Arrière-fonds). xixe siècle.
La partie la plus secrète (on dit plutôt Tréfonds). Dans le fond et l’arrière-fond de l’âme.
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ARRIÈRE-GARDE n. f. (pl. Arrière-gardes). xie siècle.
milit. Ensemble des éléments placés en arrière d’une troupe en marche, pour assurer sa protection. L’ennemi harcelait notre arrière-garde. Quelques vaisseaux formaient l’arrière-garde de l’escadre. Expr. fig. et fam. Ils en sont réduits à mener un combat d’arrière-garde.
Par anal. Ensemble des partisans d’une théorie, d’une école qui n’est plus en faveur. L’arrière-garde d’un mouvement politique, intellectuel, artistique. Iron. Ceux qui arrivent en retard par rapport au gros d’une troupe, d’un groupe. Voici enfin l’arrière-garde !
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* ARRIÈRE-GORGE n. f. (pl. Arrière-gorges). xixe siècle.
anat. Portion du pharynx située derrière les amygdales.
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ARRIÈRE-GOÛT n. m. (pl. Arrière-goûts). xviiie siècle.
Goût qui reste ou revient dans la bouche après l’absorption d’un aliment, d’une boisson. Le sucre ne masque pas l’arrière-goût de ce médicament. Ce vin laisse un arrière-goût. Fig. Un arrière-goût d’amertume, de mélancolie.
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ARRIÈRE-GRAND-MÈRE n. f. (pl. Arrière-grand-mères). xviiie siècle.
Mère du grand-père ou de la grand-mère. L’arrière-grand-mère est également appelée bisaïeule.
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* ARRIÈRE-GRAND-ONCLE n. m. (pl. Arrière-grands-oncles). xixe siècle.
Frère de l’arrière-grand-père ou de l’arrière-grand-mère.
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ARRIÈRE-GRAND-PÈRE n. m. (pl. Arrière-grands-pères). xviiie siècle.
Père du grand-père ou de la grand-mère. L’arrière grand-père est également appelé bisaïeul.
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* ARRIÈRE-GRANDS-PARENTS n. m. pl. xxe siècle.
Parents des grands-parents. Les arrière-grands-parents sont également appelés bisaïeuls. Avoir connu ses arrière-grands-parents.
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* ARRIÈRE-GRAND-TANTE n. f. (pl. Arrière-grand-tantes). xixe siècle.
Sœur de l’arrière-grand-père ou de l’arrière-grand-mère.
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ARRIÈRE-MAIN n. (pl. Arrière-mains). xiie siècle.
1. N. f. Dessus de la main. Une gifle de l’arrière-main. Par méton. Au jeu de paume, coup donné du revers de la main.
2. N. m. hippol. Partie arrière du corps du cheval de selle, qui se trouve en dehors de l’action de la main du cavalier. Cette jument a une faiblesse dans l’arrière-main.
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ARRIÈRE-NEVEU n. m. (pl. Arrière-neveux). xive siècle.
1. Fils du neveu ou de la nièce, par rapport à l’oncle ou à la tante (syn. de Petit-neveu).
2. Au pluriel. Vieilli. Les arrière-neveux, la postérité. Comment serons-nous jugés par nos arrière-neveux ?
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* ARRIÈRE-NIÈCE n. f. (pl. Arrière-nièces). xviie siècle.
Fille du neveu ou de la nièce, par rapport à l’oncle ou à la tante (syn. de Petite-nièce).
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* ARRIÈRE-PAYS n. m. inv. xxe siècle.
Partie d’une région maritime en arrière du littoral. Un arrière-pays accidenté, montagneux. L’arrière-pays de Nice.
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ARRIÈRE-PENSÉE n. f. (pl. Arrière-pensées). xvie siècle.
Pensée que l’on tient secrète ; mobile véritable mais caché d’une action ou d’un comportement. Je vous parle sans aucune arrière-pensée. Sous ses discours on devinait ses arrière-pensées.
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* ARRIÈRE-PETIT-COUSIN n. m. et ARRIÈRE-PETITE-COUSINE n. f. (pl. Arrière-petits-cousins, arrière-petites-cousines). xixe siècle.
Fils, fille d’un petit-cousin ou d’une petite-cousine. Par ext. Parent à un degré très éloigné.
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ARRIÈRE-PETIT-FILS n. m. et ARRIÈRE-PETITE-FILLE n. f. (pl. Arrière-petits-fils, arrière-petites-filles). xviie siècle.
Pour un bisaïeul ou une bisaïeule, fils d’un petit-fils ou d’une petite-fille. Louis XV était arrière-petit-fils de Louis XIV.
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* ARRIÈRE-PETIT-NEVEU n. m. et ARRIÈRE-PETITE-NIÈCE n. f. (pl. Arrière-petits-neveux, arrière-petites-nièces). xviiie siècle.
Fils, fille d’un petit-neveu ou d’une petite-nièce.
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ARRIÈRE-PETITS-ENFANTS n. m. pl. xixe siècle.
Enfants d’un petit-fils ou d’une petite-fille.
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ARRIÈRE-PLAN n. m. (pl. Arrière-plans). xixe siècle.
Dans la perspective d’un paysage ou d’un tableau, plan éloigné, par opposition à ce qui apparaît le plus près du spectateur. À l’arrière-plan, on distingue un horizon avec des traînées de brume. Les ouvertures dans cette chaîne de collines laissent voir des arrière-plans de rochers. Fig. Ce qui est ou semble secondaire par rapport à ce qui occupe l’esprit ou retient l’attention. À l’arrière-plan, à l’écart, dans une position secondaire. Reléguer quelqu’un à l’arrière-plan. Sa modestie l’a longtemps retenu à l’arrière-plan. Cette question peut demeurer à l’arrière-plan.
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* ARRIÈRE-PORT n. m. (pl. Arrière-ports). xixe siècle.
Partie la plus reculée d’un port. Dans l’arrière-port se trouvent généralement les bassins de radoub et les chantiers de construction.
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ARRIÉRER v. tr. (se conjugue comme Céder). xiiie siècle. Dérivé d’arrière.
Vieilli. 1. Différer. Ne s’emploie guère que dans l’expression Arriérer un paiement, ne pas s’en acquitter à la date de l’échéance.
2. Pron. S’arriérer, se mettre en retard, dans ses paiements, dans son travail. S’arriérer pour ses fermages. S’arriérer dans sa correspondance.
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ARRIÈRE-SAISON n. f. (pl. Arrière-saisons). xve siècle.
1. Époque de l’année où s’achève l’automne et commence l’hiver. Un temps d’arrière-saison. Les fruits de l’arrière-saison. Par anal. Commencement de la vieillesse. Se réserver des occupations pour son arrière-saison.
2. Les derniers mois qui précèdent les nouvelles récoltes ou les nouvelles vendanges. Vin à boire dans l’arrière-saison.
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* ARRIÈRE-SALLE n. f. (pl. Arrière-salles). xixe siècle.
Salle qui fait suite à la salle principale dans les cafés, les restaurants. L’arrière-salle était réservée aux habitués.
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ARRIÈRE-TRAIN n. m. (pl. Arrière-trains). xixe siècle.
1. Partie postérieure du corps d’un quadrupède (pour les chevaux de selle, on dit Arrière-main). Fam. Derrière de l’homme. Il mériterait qu’on lui botte l’arrière-train.
2. Dans un véhicule à quatre roues, partie que portent les roues arrière, par opposition à Avant-train.
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ARRIÈRE-VOUSSURE n. f. (pl. Arrière-voussures). xvie siècle.
archit. Voûte couvrant l’embrasure intérieure d’une baie, d’une porte ou d’une fenêtre et pratiquée de manière à permettre l’ouverture des vantaux.
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ARRIMAGE n. m. xive siècle. Dérivé d’arrimer.
marine. Action d’arrimer ; résultat de cette action. Un arrimage convenable, défectueux. La tenue en mer d’un navire dépend souvent du bon arrimage de la cargaison. Par ext. L’arrimage des marchandises, du fret dans les wagons, les avions.
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ARRIMER v. tr. xive siècle. Emprunté du moyen anglais rimen, « débarrasser, arranger, faire place ».
Disposer, caler convenablement et fixer solidement le chargement d’un navire et, par ext., de tout autre véhicule. Arrimer le lest. Les futailles s’arriment la bonde en l’air. Mal arrimée, la caisse est tombée du camion.
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ARRIMEUR n. m. xive siècle. Dérivé d’arrimer.
Personne chargée d’arrimer les marchandises à bord d’un navire ou de tout véhicule.
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ARRISER v. tr. xviie siècle. Dérivé de ris.
marine. Diminuer la surface d’une voile en prenant un ou plusieurs ris. Arriser le grand hunier. Une voile arrisée.
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ARRIVAGE n. m. xiiie siècle, arivage. Dérivé d’arriver.
1. Vieilli. Abord d’un navire dans un port.
2. Le fait, pour des denrées, des marchandises, etc., d’être rendues à leur point de destination. Il n’y a pas eu d’arrivage aux Halles aujourd’hui. La pénurie, la grève des transports rend les arrivages incertains. Par méton. Les marchandises elles-mêmes. De beaux arrivages. Un arrivage avarié. Par ext. Fam. Un arrivage de touristes.
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* ARRIVANT, ‑ANTE n. xixe siècle. Participe présent substantivé d’arriver.
Personne qui vient d’arriver en un endroit déterminé. Un nouvel arrivant.
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* ARRIVÉ, ‑ÉE n. xviiie siècle. Participe passé substantivé d’arriver.
Personne qui est venue en un endroit déterminé. Le premier, le dernier arrivé. Les nouveaux arrivés. Adjt. Qui a obtenu dans la société la place qu’il souhaitait. Une personne arrivée.
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ARRIVÉE n. f. xvie siècle. Forme féminine substantivée du participe passé d’arriver.
1. Action d’arriver en un lieu ; moment où cette action s’effectue. Son arrivée m’a fait grand plaisir. L’arrivée d’un train, d’un navire. Quai, gare d’arrivée, par opposition à Quai, Gare de départ. Une arrivée soudaine, intempestive. L’arrivée tardive des renforts. L’ordre d’arrivée des chevaux dans une course. Je me trouvai à son arrivée, à l’arrivée du courrier, des marchandises. Il a fixé son arrivée à telle heure. Depuis mon arrivée. Par méton. Dans un hôtel, le registre des arrivées, des voyageurs venus loger à l’hôtel. Par anal. L’arrivée des beaux jours, des premiers froids.
2. Lieu où l’on arrive. L’arrivée de la course est sur la place du village. Ligne d’arrivée, dans une course, terme de la distance à parcourir. Juge à l’arrivée, personne qui établit le classement des coureurs, des chevaux.
3. mécan. Admission d’un fluide ; dispositif qui la règle. Vérifier l’arrivée d’air, d’huile, d’essence.
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ARRIVER v. intr. xie siècle, ariver. Du latin populaire *arripare, « toucher à la rive », dérivé de ripa, « rive ».
I. marine. 1. Aborder. Sans complément de lieu. Vieilli. La tempête empêcha le navire d’arriver. Avec un complément de lieu. Arriver au port. Le vent aidant, nous arrivâmes à une plage déserte. Expr. fig. Arriver à bon port, achever un voyage sans incident.
2. Arriver sur. En parlant d’un navire. Se diriger vers, venir sur. Le vaisseau anglais arriva sur le français et lui lâcha sa bordée. Deux croiseurs arrivèrent sur nous.
3. Absolt. En parlant d’un navire. Manœuvrer pour s’écarter du lit du vent, et venir au vent arrière, par opposition à Lofer. Arrive un peu ! Arrive toute ! Arrive en grand ! commandements faits au timonier. Sans arriver ! ordre de tenir au plus près du lit du vent.
II. Parvenir au terme d’un déplacement, à destination. Nous arrivâmes à Paris. Arriver tard, arriver de bonne heure. Arriver incognito. La nuit nous empêcha d’arriver au refuge. La tortue arriva la première. Elle arrive chez elle, dans sa maison. Ils sont arrivés de voyage, d’Espagne. Vous arrivez à point, fort à propos. Il arriva à l’improviste. Une lettre est arrivée de Rome. Prévenez-moi dès que les marchandises seront arrivées. Le paquet vous arrivera vers telle date. La nouvelle n’était pas encore arrivée à ses oreilles. Impers. Il arriva des personnes que nous n’attendions pas.
Fig. Les mots lui arrivent aisément. Les idées m’arrivaient en foule. Arriver aux suprêmes honneurs, à une haute situation. Arriver au comble du bonheur, du désespoir. Comment peut-on en arriver là ? Arriver au but qu’on s’était proposé. Arriver à la connaissance d’une chose. Arriver à la perfection. Il faut donner aux fruits le temps d’arriver à leur maturité. Il n’arrivera jamais à rien.
Spécialt. Arriver à ses fins ou, absolt., arriver, obtenir le succès que l’on désirait. Il ne peut arriver à ses fins. Avec de tels moyens, on arrive. Vous aurez peine à arriver, si vous ne vous y prenez autrement. C’est un homme qui arrivera.
En arriver à, finir par. J’en arrive à croire que je vous gêne. Il en arrive à se demander s’il a tort ou raison.
Expr. Arriver comme un chien dans un jeu de quilles, déranger un groupe, une réunion où l’on n’est pas attendu. Il arrive de son pays (vieilli), de sa campagne, c’est une personne gauche, empruntée et naïve. Arriver comme mars en carême, comme marée en carême, voir Carême.
Par ext. Atteindre à un certain niveau (sans déplacement). Les roses trémières arrivent au toit de la maisonnette. L’eau lui arrivait à la taille. Fig. et fam. Il ne vous arrive pas à la cheville, votre supériorité sur lui est écrasante.
III. Venir, approcher. Il arrivait à grands pas, à pas feutrés. Arriver par le train, par avion, en auto, à pied. La foule arrive de tous côtés. La voiture arrivait sur nous et nous évita de justesse. Absolt. Nous arrivons, nous serons bientôt au terme de notre voyage. Oui ! j’arrive !… Les renforts arrivent.
Fig. La marée, la pluie, la nuit arrive. La belle saison arrive, nous arrivons à la belle saison. J’arrive maintenant à ma conclusion. Quant à la seconde objection, j’y arrive, je vais bientôt l’examiner. Arriver à la puberté, à un âge avancé.
IV. Survenir, se produire, avoir lieu. La chose arriva comme nous l’avions prévu. Cela n’arrivera jamais. Voyez ce qui m’arrive ! Cela n’arrive qu’à moi ! Cela ne m’arrivera plus, c’est une chose que je ne ferai plus, une erreur que je veillerai à ne plus commettre. Cela peut arriver à tout le monde, c’est à quoi chacun est exposé. Par menace. Que cela vous arrive encore ! Impers. Il m’arrive un grand malheur. Il vous arrivera ce que vous méritez. Quoi qu’il arrive, je ne cèderai pas. Il m’arrivait d’oublier mes clefs. Toutes les fois qu’il m’arrive de songer à cela, j’en frémis. Vous est-il jamais arrivé de… Qu’en arrivera-t-il ? qu’en résultera-t-il ? Le sujet réel est une proposition conjonctive annoncée par que suivi de l’indicatif (vieilli) ou du subjonctif. Il arrive qu’il commet des bévues. Il peut arriver que je commette une erreur.
Expr. Tout arrive ! Il en arrivera ce qu’il pourra, il arrivera ce qu’il arrivera, advienne que pourra, peu importe le résultat. Fam. Il croit que c’est arrivé, il se fait des illusions sur son propre compte ou sur la situation.
Prov. Un malheur n’arrive jamais seul. Un malheur est vite arrivé.
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ARRIVISME n. m. xxe siècle. Dérivé d’arriviste.
Disposition d’esprit caractérisée par l’ambition de parvenir aux plus hautes situations sans regarder au choix des moyens. Un arrivisme impudent.
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ARRIVISTE n. xixe siècle. Dérivé du radical d’arriver.
Personne qui est dominée par l’arrivisme.
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* ARROCHE n. f. xiie siècle. Du latin populaire *atrapica ou *atripica, en latin classique atriplex, ‑plicis.
bot. Plante de la famille des Chénopodiacées, à feuilles triangulaires. Certaines espèces d’arroche, connues sous le nom de bonne-dame, sont comestibles.
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ARROGAMMENT adv. xive siècle. Dérivé d’arrogant.
D’une manière arrogante. Répondre arrogamment.
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ARROGANCE n. f. xiie siècle. Emprunté du latin arrogantia, « arrogance, présomption ».
Attitude hautaine et péremptoire. Se présenter avec arrogance. Cet homme est plein d’arrogance.
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ARROGANT, ‑ANTE adj. xiiie siècle. Emprunté du latin arrogans, participe présent de arrogare (voir Arroger).
Qui témoigne de l’arrogance. Une personne arrogante. Subst. Quel arrogant ! Par méton. Un ton arrogant. Une déclaration arrogante.
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ARROGER (S’) v. pron. (se conjugue comme Bouger). xve siècle. Emprunté du latin arrogare (sibi), « demander pour soi », « s’approprier ».
S’attribuer indûment. S’arroger un droit, une qualité, un pouvoir. S’arroger un titre nobiliaire. Ils se sont arrogé bien des privilèges. La qualité de tuteur qu’il s’était arrogée.
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ARROI n. m. xiiie siècle. Déverbal de l’ancien français areer, arroyer, « arranger, disposer », du latin populaire *arredare, « pourvoir de provisions ».
Class. Équipage qui accompagne une personne ou une armée. Voyager en grand, en somptueux arroi. Fig. Être en mauvais arroi, en mauvaise posture.
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* ARRONDI, ‑IE adj. xiiie siècle. Participe passé d’arrondir.
Qui est plus ou moins rond, plus ou moins régulier. Un visage arrondi. Des chaussures à bout arrondi. Par ext. Une somme arrondie, arrondie au franc supérieur. phon. Par opposition à Écarté ou Rétracté. Dont la prononciation s’accompagne d’un mouvement d’arrondissement des lèvres. La voyelle française « u » est un phonème arrondi, est arrondie.
Subst. Un arrondi. L’arrondi des épaules, des joues. L’arrondi d’une corniche. aéron. Manœuvre finale d’un atterrissage, qui permet, au terme d’une trajectoire incurvée, d’amener l’appareil tangentiellement au sol. – cout. L’arrondi d’une jupe, d’un manteau, le bord inférieur qui doit être à la même distance du sol sur toute sa circonférence.
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ARRONDIR v. tr. xiiie siècle. Dérivé de rond.
1. Rendre plus ou moins rond. Arrondir une meule, une pièce au tour. Arrondir une boule de billard. Il faut que j’arrondisse ma robe. Elle est enceinte, sa taille s’arrondit. Arrondir les yeux de surprise, les écarquiller. Arrondir les bras au-dessus de sa tête en dansant, les courber en effaçant l’angle du coude. Par méton. Arrondir ses gestes. Fig. Arrondir ses manières, les rendre moins tranchantes, les adoucir.
Expr. fig. Arrondir les angles, faciliter les contacts entre les personnes ; adoucir, atténuer ce qui serait cause de conflits, de heurts.
Spécialt. équit. Arrondir un cheval, le dresser à marcher en cercle aux trois allures. – marine. Arrondir un cap, une île, un obstacle, en contourner les abords en décrivant une courbe. – phon. Arrondir les lèvres, leur donner la forme d’un cercle pour prononcer certains sons. – peint. Faire ressortir la rondeur des objets, rendre sensibles leurs courbes. – joaill. Arrondir un diamant, lui donner par usure une forme ronde.
2. Rendre plus régulier, plus simple ou plus harmonieux de forme, soit par ajout, soit par diminution. Arrondir un champ, y adjoindre les terres nécessaires pour qu’il forme un tout régulier, complet. Spécialt. Arrondir ses terres, les agrandir. Ce propriétaire a arrondi son domaine ou, par méton. (vieilli), s’est arrondi. Fig. Arrondir ses biens, sa fortune, les augmenter. Fam. Arrondir son bas de laine. Faire des heures supplémentaires pour arrondir son salaire.
Par ext. Arrondir une somme, un résultat par défaut ou par excès. Arrondir un compte au franc inférieur ou supérieur. Spécialt. Arrondir une période, ses phrases, leur donner une cadence, un rythme harmonieux. parfumerie. Arrondir un parfum, le rendre plus équilibré, plus harmonieux.
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ARRONDISSEMENT n. m. xve siècle, arondissement, « état de ce qui est arrondi » ; xviiie siècle, au sens de « territoire qui constitue un accroissement ». Dérivé du radical du participe présent d’arrondir.
1. Action d’arrondir ; résultat de cette action. L’arrondissement de ces figures est parfait. L’arrondissement des lèvres pour prononcer un son. L’arrondissement d’un domaine.
2. Circonscription administrative intermédiaire entre le département et le canton. Scrutin d’arrondissement. Certaines grandes villes, Paris, Lyon, Marseille, sont divisées en arrondissements urbains. Dans ce sens, il y a souvent ellipse de ce mot, l’adjectif ordinal suffisant pour l’indiquer. La mairie du VIIe. Faire son marché dans le XIe.
Expr. pop., par allusion au fait qu’il n’y a que vingt arrondissements à Paris. Être marié au vingt et unième arrondissement, vivre en concubinage.
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ARROSAGE n. m. xviie siècle, arrousage. Dérivé d’arroser.
Action d’arroser ; résultat de cette action. L’arrosage des rues, des pelouses et des jardins. Une lance, un tuyau d’arrosage. Une pomme d’arrosage. Éviter les arrosages excessifs. Par anal. Action de lancer des obus ou des bombes sur un objectif étendu. L’arrosage des premières lignes de l’adversaire.
Fig. et fam. Distribution d’argent ou de cadeaux destinés à s’assurer des appuis, des suffrages.
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ARROSEMENT n. m. xiie siècle. Dérivé d’arroser.
Syn. peu usité d’Arrosage.
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ARROSER v. tr. xiie siècle, au sens d’« humecter, couvrir d’un liquide ». Emprunté du latin populaire *arrosare, altération, d’après ros, roris, « rosée », du bas latin arrorare, « couvrir de rosée ».
1. Mouiller en versant de l’eau. Arroser des fleurs, des plantes, des légumes pour en favoriser la pousse. Arroser le pied des arbres. Faut-il arroser le jardin tous les jours ? ou, absolt., Faut-il arroser tous les jours ? Une pelouse bien arrosée. Arroser les rues, une promenade publique pour les nettoyer. Arroser la chaussée. On arrosait les draps sur le pré pour les faire blanchir. Fam. J’ai été bien arrosé, j’ai été bien mouillé par la pluie. Je me suis fait arroser par l’orage. Par ext. Vieilli. Irriguer. Il arrose ses prairies grâce à des canaux qui empruntent l’eau du fleuve.
Par anal. milit. Soumettre à un feu nourri, à un tir ou un bombardement intense. Arroser une base ennemie.
2. En parlant d’un cours d’eau. Traverser, et parfois irriguer. La Seine arrose Troyes, Melun, Paris, Rouen, Le Havre. Un ruisseau arrose la prairie.
3. Vieilli. Mouiller en versant un liquide quelconque. Arroser de larmes, mouiller de larmes. Madeleine arrosa de ses larmes les pieds du Christ. Arroser l’autel du sang de la victime. Arroser une terre de son sang, y verser son sang en combattant. Fig. Arroser son pain de ses larmes, vivre dans la douleur et la pauvreté. Arroser la terre de ses sueurs, travailler péniblement la terre.
4. cuis. Mouiller de jus, de sirop, etc. Arrosez bien votre rôti durant la cuisson. Arroser de rhum un baba. Fam. Arroser son café, y ajouter de l’alcool. Un café arrosé. Par anal. Fam. Arroser un repas, un mets, l’accompagner d’une ou de plusieurs boissons alcoolisées. Un festin arrosé de bons vins. Fig. Célébrer en offrant à boire. Arroser une nomination, des galons. Il faut arroser l’évènement ! Pop. Ça s’arrose !
5. Fam. Alimenter en argent. Arroser ses créanciers, leur verser de petites sommes afin de les faire patienter. Péj. Soudoyer. Il n’est pas homme à se laisser arroser. jeux. Arroser le tapis ou, simplement, arroser, fournir à chacun des autres joueurs une rétribution déterminée. Au baccara. Arroser la banque, en reconstituer le montant initial après la perte du total.
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* ARROSEUR, ‑EUSE n. xvie siècle. Dérivé d’arroser.
1. Personne préposée à l’arrosage des jardins, des rues, etc. Expr. L’arroseur arrosé (par allusion au titre d’un des premiers films de Louis Lumière), la personne qui subit le désagrément qu’elle destinait à autrui.
2. N. m. Appareil d’arrosage. Un arroseur automatique.
3. N. f. Véhicule muni d’un réservoir d’eau, affecté à l’arrosage des voies publiques. L’arroseuse municipale.
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ARROSOIR n. m. xive siècle, arousour. Dérivé d’arroser.
Récipient portatif destiné à l’arrosage, muni d’une anse et d’un bec généralement terminé par une pomme amovible percée de trous. Un arrosoir de serre, d’appartement.
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* ARROYO n. m. xixe siècle. Emprunté de l’espagnol arroyo, « cours d’eau ».
Canal reliant entre eux des cours d’eau ou des lacs dans les régions marécageuses ou les deltas des pays tropicaux.
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ARS (s peut se prononcer) n. m. xiiie siècle. Du latin armus, « épaule d’animal ».
Pli formé à la jointure des membres antérieurs et du poitrail chez les grands quadrupèdes. Saigner un cheval aux ars.
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ARSENAL n. m. (pl. Arsenaux). xve siècle, archenal. Emprunté, par l’intermédiaire de l’ancien vénitien, de l’arabe dar as-sina’a, « arsenal maritime ».
1. Établissement où étaient fabriquées, réparées et emmagasinées des armes et des munitions.
2. Arsenal maritime ou, simplement, arsenal, établissement où sont construits, armés, réparés et ravitaillés les navires de guerre. Les arsenaux de Brest, de Toulon.
3. Par emphase. Grande quantité d’armes entreposées en un lieu. La police a trouvé dans ce repaire tout un arsenal.
4. Ensemble du matériel utilisé par une personne pour l’exercice de son activité. L’arsenal du chasseur, de l’électricien, du photographe. Fig. Source où l’on peut trouver des arguments, des moyens d’action. L’arsenal des lois.
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ARSÉNIATE n. m. xviiie siècle, arseniate. Dérivé du radical d’arsenic.
chim. Chacun des sels ou esters dérivés d’un acide contenant de l’arsenic. Les arséniates sont des poisons violents.
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ARSENIC n. m. xive siècle. Du latin arsenicum, du grec arsenikon, « sulfure d’arsenic ».
chim. 1. Élément existant sous trois formes, jaune, noire et grise (symb. As ; no at. 33 ; m. at. 74,9). L’arsenic et ses composés sont très toxiques. Un empoisonnement à l’arsenic.
2. Nom donné couramment à l’anhydride arsénieux ou arsenic blanc, appelé familièrement Mort-aux-rats.
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ARSENICAL, ‑ALE adj. (pl. Arsenicaux, ‑ales). xviie siècle. Dérivé d’arsenic.
chim. Qui est de la nature de l’arsenic ou qui en contient. Un poison arsenical. Sels arsenicaux. Pâte arsenicale.
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ARSÉNIEUX adj. m. xixe siècle. Dérivé du radical d’arsenic.
chim. Qualifie l’acide à base d’arsenic contenant une quantité d’oxygène inférieure à celle de l’acide arsénique, ainsi que l’anhydride correspondant. On appelle communément l’anhydride arsénieux arsenic blanc.
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ARSÉNIQUE adj. xvie siècle. Emprunté du latin médiéval arsenicus, « qui contient de l’arsenic ».
chim. Qualifie l’acide de formule H3AsO4 et l’anhydride correspondant.
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ARSÉNITE n. m. xixe siècle. Dérivé du radical d’arsenic.
chim. Sel ou ester de l’acide arsénieux.
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* ARSOUILLE n. m. et f. xviiie siècle. D’origine obscure.
Pop. Mauvais garçon aux mœurs crapuleuses. Adjt. Une allure arsouille. Des manières arsouilles. Spécialt. Milord l’Arsouille, surnom donné jadis par le peuple de Paris à un riche lord anglais qui aimait à s’encanailler.
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ART n. m. xie siècle, arz. Emprunté du latin ars, artis (féminin), « habileté, activité ».
1. Technique, méthode, ensemble de procédés ou de règles propres à chaque genre de l’activité humaine et qui vient s’ajouter aux dons naturels. L’art de guérir. L’art de la navigation. L’art d’écrire. Un discours selon les règles de l’art. Exceller dans un art, dans son art. L’art militaire. L’art vétérinaire. L’art divinatoire. L’art oratoire. L’art culinaire. Les arts martiaux. Un homme de l’art, un spécialiste qualifié dans sa profession. Bien qu’il se sentît malade, il se refusait à consulter un homme de l’art, un médecin. Pour restaurer cette bastide, vous devrez recourir à un homme de l’art, à un architecte. Un ouvrage d’art, pont, tunnel, viaduc, etc., construit pour le passage d’une route, d’une voie ferrée. Par anal. En parlant des animaux. L’art avec lequel les castors élèvent des digues. Spécialt. Le grand art ou art sacré, doctrine des philosophes hermétiques ou des alchimistes qui cherchaient la pierre philosophale. En parlant d’activités industrielles. Les arts mécaniques, industriels. Le Conservatoire national des arts et métiers. Les arts ménagers, industries créant des appareils destinés à faciliter les tâches domestiques.
Expr. C’est l’enfance de l’art, c’est très facile.
Par ext. L’art de se faire aimer, de persuader. L’art de séduire, de tromper. Pron. Il a l’art de se faire détester.
Anciennt. Par opposition aux activités manuelles ou mécaniques. Les sept arts libéraux, matières étudiées par les hommes de condition libre. Les arts libéraux étaient constitués par le trivium : grammaire, dialectique, rhétorique, suivi du quadrivium : arithmétique, géométrie, astronomie et musique. Faculté des arts, établissement où les humanités et la philosophie étaient enseignées par des maîtres ès arts.
2. Ouvrage renfermant les préceptes d’un art. « L’Art poétique » d’Horace, de Boileau. « L’Art de la fugue » de Bach. Par anal. Recueil de préceptes moraux ou de conseils pratiques. « L’Art d’aimer » d’Ovide. « L’Art de se faire des amis ».
3. (Parfois avec une majuscule.) Activité désintéressée qui a son but et sa fin en elle-même, selon un idéal esthétique. Vivre pour l’art. Consacrer sa vie à l’art. L’Art pour l’Art, attitude de créateurs œuvrant sans préoccupation morale ou utilitaire, et n’assignant à l’art d’autre fin que lui-même. Œuvre d’art, création régie par l’idéal esthétique que s’est proposé l’auteur. Spécialt. Les beaux-arts ou les arts majeurs ou, simplement, les arts, l’architecture, la sculpture, la peinture, la gravure, appelées aussi arts plastiques, auxquelles on ajoute parfois la musique et la danse (voir Beaux-arts). Les arts d’agrément, ces mêmes arts pratiqués pour le plaisir. Le septième art, le cinéma. Les arts mineurs, tels que la poterie, la reliure, la vannerie, etc. Les arts du feu, la céramique, la verrerie, etc. Les arts appliqués ou arts décoratifs, l’ensemble des arts associés à l’architecture dans certaines constructions. Les arts graphiques, le dessin, la gravure, l’imprimerie, la photographie. Les métiers d’art, les métiers appliqués à la création d’objets d’art. Protéger, encourager les arts. Un institut d’art et d’archéologie. Un historien de l’art. Un critique d’art. Une galerie d’art. Une ville d’art, une ville remarquable par ses monuments et ses musées.
4. Ensemble des œuvres d’une même époque, d’un même pays, possédant des caractéristiques communes ou répondant à des tendances déterminées souvent appelées style. L’art rupestre. L’art égyptien, grec, chinois, précolombien. L’art roman, gothique. L’art de la Renaissance. L’art classique, baroque. Étudier l’art du xviiie siècle. Un art à son apogée, en plein épanouissement. L’art naïf, figuratif, abstrait. L’art impressionniste, symboliste, cubiste, surréaliste, expressionniste (on dit aussi l’impressionnisme, le symbolisme, le cubisme, le surréalisme, l’expressionnisme). L’art sacré, l’art profane. L’art populaire. Un art académique, archaïsant, décadent.
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* ARTÉFACT n. m. xxe siècle. Emprunté de l’anglais artefact, tiré lui-même du latin arte factum, « (quelque chose) produit par l’art ».
1. sc. Structure ou phénomène d’origine artificielle ou accidentelle, que l’on rencontre au cours d’une observation ou d’une expérience. – biol. Aspect artificiel d’un processus ou d’une formation biologique, donnant une image inexacte, mais constante, due à l’imperfection des techniques employées.
2. Par anal. Dans d’autres domaines, produit d’agents accidentels extérieurs. inform. Signal parasite.
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ARTÈRE n. f. xiiie siècle, artere. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec artêria.
1. anat. Vaisseau tubulaire de structure élastique et contractile apportant le sang du cœur dans toutes les parties de l’organisme. Trois tuniques composent les parois des artères. L’artère pulmonaire part du ventricule droit et conduit le sang noir aux poumons. L’artère aorte. Une ligature d’artère. Il eut l’artère fémorale coupée.
2. Par anal. Grande voie de communication, de circulation à l’intérieur d’une ville, d’une région, d’un pays. Ces deux rues sont les principales artères de la ville. Une artère où la circulation est devenue impossible.
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* ARTÉRIECTOMIE n. f. xxe siècle. Composé à l’aide du grec artêria, « artère », et ektomê, « ablation ».
chir. Résection d’une artère ou d’un segment d’artère.
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ARTÉRIEL, ‑ELLE adj. xive siècle. Emprunté du latin médiéval arterialis, dérivé de arteria, « artère ».
anat. Qui se trouve dans les artères ; relatif aux artères. Sang artériel. Tuniques artérielles. Tension artérielle, pression sous laquelle circule le sang à l’intérieur des artères et dont on mesure le seuil maximum et minimum avec un tensiomètre.
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ARTÉRIOLE n. f. xviie siècle. Diminutif d’artère.
anat. Prolongement d’une artère, de diamètre plus réduit. Les artérioles aboutissent à des capillaires.
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ARTÉRIOLOGIE n. f. xviiie siècle. Composé à l’aide du grec artêria, « artère », et logos, « science ».
Partie de l’anatomie traitant des artères.
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ARTÉRIOSCLÉROSE n. f. xixe siècle. Composé d’artério‑, tiré du grec artêria, « artère », et de sclérose.
pathol. Sclérose étendue des artères.
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ARTÉRIOTOMIE n. f. xvie siècle, arteriotomie. Emprunté du latin médiéval arteriotomia, « section d’une artère ».
chir. Incision pratiquée dans une artère.
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* ARTÉRITE n. f. xixe siècle. Dérivé d’artère.
pathol. Inflammation des tuniques artérielles s’accompagnant souvent d’une thrombose. Artérite infectieuse, artérite traumatique. Artérite aiguë, artérite chronique.
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ARTÉSIEN, ‑IENNE adj. xiiie siècle. Dérivé d’Artois.
1. Relatif à l’Artois. L’archéologie artésienne. Subst. Un Artésien, une Artésienne, personne originaire de l’Artois ou qui habite cette région.
2. Puits artésien, puits d’où l’eau jaillit spontanément sous pression. Les puits artésiens doivent leur nom au fait qu’au Moyen Âge ils étaient nombreux dans l’Artois. Nappe artésienne, nappe souterraine captive dont les eaux sous pression jaillissent par un conduit naturel ou artificiel qui la met en communication avec la surface du sol.
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* ARTHRALGIE n. f. xixe siècle. Composé du radical d’arthrite et de l’élément suffixal ‑algie, du grec algos, « douleur ».
pathol. Douleur articulaire.
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ARTHRITE n. f. xvie siècle, arthritis. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin, du grec arthritis, « maladie des articulations, goutte ».
pathol. Inflammation d’une articulation caractérisée par des douleurs avec limitation de la mobilité. Arthrite déformante, arthrite de la hanche. Arthrite purulente.
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ARTHRITIQUE adj. xiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec arthritikos, « qui souffre d’arthrite ».
pathol. Relatif à l’arthritisme. Douleurs arthritiques. Tempérament arthritique. Subst. Un, une arthritique, une personne atteinte d’arthrite.
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ARTHRITISME n. m. xixe siècle. Dérivé d’arthrite.
Selon les conceptions de la médecine ancienne, disposition générale de l’organisme caractérisée par des troubles de la nutrition et des éliminations, entraînant différentes affections telles que goutte et rhumatismes.
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* ARTHROPODES n. m. pl. xixe siècle. Composé à l’aide du grec arthron, « articulation », et pous, podos, « pied ».
zool. Embranchement d’animaux invertébrés généralement segmentés, au corps recouvert d’une cuticule formée de chitine, à symétrie bilatérale, et pourvu d’appendices locomoteurs articulés. Les Crustacés, les Insectes font partie des Arthropodes. Au sing. L’araignée est un arthropode.
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* ARTHROSE n. f. xviie siècle, d’abord artrose, « articulation », terme d’anatomie. Emprunté du grec arthrôsis, « articulation ».
pathol. Affection chronique dégénérative des cartilages articulaires, localisée le plus souvent dans la hanche, le genou, la colonne vertébrale, les mains et les pieds.
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* ARTHURIEN, ‑IENNE adj. xixe siècle. Dérivé d’Arthur, roi légendaire de la Grande Bretagne, qui aurait vécu à la fin du ve siècle et au début du vie siècle.
littérature. Qui se rapporte au roi Arthur ou à sa légende. Roman arthurien. Cycle arthurien, ensemble d’œuvres du Moyen Âge qui ont pour sujet le roi Arthur et les chevaliers de la Table ronde, et qu’on appelle aussi Cycle breton ou Matière de Bretagne. « Perceval ou le Conte du Graal », de Chrétien de Troyes, appartient au cycle arthurien.
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ARTICHAUT n. m. xvie siècle. Emprunté de l’italien dialectal du Nord articiocco, qui, par l’intermédiaire de l’espagnol, remonte à l’arabe harchufa.
1. Plante potagère vivace de la famille des Composées, dont les inflorescences à bractées se recouvrent les unes les autres, et dont la base charnue est comestible. Un pied d’artichaut. Un carré d’artichauts. cuis. Un fond, un cœur, un cul d’artichaut. Foin d’artichaut, poils garnissant le fond. Artichauts à la poivrade, à la vinaigrette, à la barigoule.
Expr. fig. et fam. Avoir un cœur d’artichaut, s’amouracher aisément.
2. techn. Pièce de ferronnerie hérissée de pointes et de crocs surmontant une clôture pour en empêcher l’escalade.
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ARTICLE n. m. xiiie siècle. Emprunté du latin articulus, diminutif de artus, « articulation ».
I. sc. nat. 1. entom. Chacun des segments mobiles formant tout ou partie du corps ou des membres des Arthropodes.
2. bot. Portion d’une tige comprise entre deux discontinuités nettes. La tige et les rameaux de la prèle sont composés d’articles.
II. Expr. À l’article de la mort, au dernier moment de la vie. Il n’a avoué son crime qu’à l’article de la mort.
III. droit. adm., etc. 1. Partie, division ou subdivision d’un traité, d’un contrat, d’un écrit, etc. Les articles du traité des Pyrénées, du traité de Versailles. Violer le dernier article d’un contrat. Examiner un compte article par article. Les articles du Code pénal, ses divisions élémentaires et fondamentales, qui peuvent elles-mêmes être subdivisées en alinéas.
2. droit. Chacun des éléments d’un fait dont la preuve doit être établie devant la justice. Interroger sur faits et articles. Fig. C’est un autre article, c’est un article à part, c’est une autre affaire.
3. relig. Article de foi, un des points fondamentaux auxquels une religion prescrit de croire. Dans la religion chrétienne, le Symbole des apôtres énonce les principaux articles de foi. Fig. Ce n’est pas un article de foi, cette affirmation est contestable.
IV. journalisme. édition. 1. Écrit, traitant d’un sujet déterminé, publié dans un journal, une revue, etc. Un article de politique, de littérature. Un article intéressant, diffamatoire, haineux. Un article de fond, un article développant l’essentiel d’une question. Un article de tête, un texte important paru en tête d’un journal.
2. Dans un ouvrage, chacun des sujets traités formant un tout. L’article « Autorité politique », dans L’Encyclopédie de Diderot. Les articles du Dictionnaire de l’Académie.
V. commerce. Objet destiné à la vente. Articles de ménage, de sport, de jardinage. Ces articles sont très demandés. Article de pacotille, de luxe. Article de Paris, objet de mode ou de bimbeloterie, marqué au goût parisien. Article d’exportation, destiné à l’étranger. Faire l’article, vanter sa marchandise pour inciter la clientèle à acheter ou, fig., faire de la propagande pour une idée, un parti, etc.
VI. gramm. Mot qui, dans certaines langues, précède le substantif pour indiquer sa valeur (définie, indéfinie). En français, l’article indique le genre et le nombre d’un mot comme dans : « le page, le poêle, le voile », qui sont d’autres mots que « la page, la poêle, la voile ». Article défini (le, la, les), indéfini (un, une, des), partitif (du, de la, des). Article élidé (l’). Contracté avec une préposition, l’article défini donne les formes au (à le), aux (à les), des (de les), etc.
L’article s’emploie parfois en français comme en italien devant certains noms propres d’artistes illustres, peintres, poètes, etc. Le Tasse, le Guide, l’Arioste, le Lorrain, la Patti, la Tebaldi, la Callas.
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ARTICULAIRE adj. xvie siècle. Emprunté du latin articularis, dérivé de articulus, « articulation ».
Relatif aux articulations. Artère articulaire. Douleur, rhumatisme articulaire.
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ARTICULATION n. f. xve siècle. Emprunté du latin articulatio, dérivé de articulus (voir Article).
1. anat. Ensemble des éléments qui unissent les os. Les articulations des doigts. Une lésion à l’articulation du genou. Spécialt. Jonction des diverses parties du corps chez les Arthropodes. Articulation de la tête de l’abeille avec le corselet. Les articulations des antennes d’un papillon. Par anal. mécan. Assemblage de pièces réunies par un axe permettant leur mouvement.
2. droit. Énonciation, article par article, des faits qui motivent une action en justice. Articulation des griefs.
3. gramm. stylistique. Lien qui unit un membre de phrase à un autre, une phrase à une autre, un argument à un autre. Les conjonctions de coordination et de subordination, les relatifs servent d’articulations dans les phrases. Un plaidoyer bâti avec une articulation rigoureuse. Un ouvrage confus dont on distingue mal les articulations.
4. mus. Émission des sons qui se trouvent, soit séparés les uns des autres dans le staccato, soit liés dans le legato. – phon. Point d’articulation d’un phonème, point où le canal buccal se resserre ou se ferme pour permettre l’émission de ce phonème. Dans les mots « car » et « gare », le point d’articulation des initiales se trouve près du voile du palais. Par ext. Qualité de la prononciation. Une articulation précise, nette, confuse.
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* ARTICULATOIRE adj. xvie siècle, en médecine, au sens de « qui concerne l’articulation » ; xxe siècle, au sens actuel. Dérivé d’articulation.
phon. Relatif à l’ensemble des mécanismes anatomiques et physiologiques qui permettent la production des sons par les organes vocaux. Phonétique articulatoire, qui classe les sons d’une langue selon la façon dont ils sont émis par les organes vocaux, par opposition à Phonétique acoustique, qui étudie les caractéristiques physiques des sons. Tension articulatoire, renforcement de l’effort musculaire fourni par les organes phonateurs de la bouche, qui s’accompagne d’une forte pression de l’air expiré. Les consonnes dites fortes, comme p, t ou k, sont émises avec une importante tension articulatoire.
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* ARTICULÉ, ‑ÉE adj. et n. xvie siècle. Participe passé d’articuler.
I. Adj. 1. Pourvu d’une ou de plusieurs articulations. Une poupée, une marionnette articulée. Un membre artificiel articulé. techn. Système articulé, formé de pièces jointes de telle manière qu’elles restent mobiles les unes par rapport aux autres, et que le déplacement de l’une entraîne une déformation de la figure géométrique de l’ensemble. La balance de Roberval est un système articulé.
2. Qui est exprimé en sons nets et distincts les uns des autres. Langage articulé.
II. N. m. pl. Vieilli. zool. Nom, proposé par Cuvier, d’un groupe comprenant les Arthropodes et les Annélides.
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ARTICULER v. tr. xiiie siècle. Emprunté du latin articulare, dérivé de articulus (voir Article).
1. Unir par des jointures les éléments d’un ensemble de manière à ménager entre eux un certain jeu. anat. Seulement pron. ou passif. L’humérus s’articule avec l’omoplate.
Fig. L’argumentation de son exposé s’articule parfaitement.
2. droit. Énumérer article par article. Articuler des griefs.
3. Émettre des sons vocaux. Tout l’appareil respiratoire est en jeu lorsque nous articulons un son. Partir sans pouvoir articuler un seul mot. Absolt. Prononcer distinctement en détachant les mots et les syllabes. L’art de la diction consiste avant tout à bien articuler. Cet enfant a encore du mal à articuler.
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* ARTICULET n. m. xixe siècle. Dérivé savant du latin articulus, « article », au sens de « division d’un écrit ».
Fam. Dans un journal, article de dimension réduite, insignifiant. Un articulet perdu dans les faits divers.
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ARTIFICE n. m. xiiie siècle, artefice. Emprunté du latin artificium, « art, métier » et, par extension, « habileté, ruse ».
1. Class. Art, habileté en général.
2. Procédé ingénieux permettant d’obtenir le résultat voulu. Un artifice de calcul, de mise en page. Un artifice juridique, oratoire. Les artifices de style.
3. Ce qui sert à déguiser, à tromper ; ruse. Réussir par artifice. L’humilité n’est parfois qu’un artifice de l’orgueil. Un aveu dépouillé d’artifice. Les artifices de la coquetterie. Les artifices du démon.
4. Composition pyrotechnique dont l’agencement permet d’obtenir des effets lumineux, sonores, fumigènes, mécaniques, déterminés. Tirer des pièces d’artifice. Artifices agricoles contre la grêle. La mèche de mineur, le détonateur d’une charge explosive sont des artifices industriels. Des artifices pour signaux de détresse. Artifices de théâtre, moyens destinés à imiter la foudre, les éclairs, les incendies, etc. Artifices de réjouissances ou de divertissement. Artifices de salon utilisés lors d’un banquet. Feu d’artifice, spectacle nocturne où l’on tire des pièces pyrotechniques lumineuses et sonores diversement combinées, selon une progression calculée. Les feux de Bengale, les gerbes, les cascades, les soleils d’un feu d’artifice. Les feux d’artifice du 14 Juillet.
Fig. Sa conversation est un véritable feu d’artifice, elle est émaillée de traits d’esprit propres à éblouir.
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ARTIFICIEL, ‑ELLE adj. xive siècle. Emprunté du latin artificialis, « fait avec art, fait selon l’art ».
1. Qui est dû à la technique de l’homme, par opposition à ce qui a été créé et s’est développé naturellement. Des fleurs artificielles. Une jambe artificielle. De la soie artificielle. La lumière artificielle. Une prairie artificielle. Un froid artificiel. Lac artificiel. Langage artificiel, ensemble de signes conventionnels permettant la communication par des moyens non verbaux. Le premier langage artificiel pour les sourds-muets fut imaginé par l’abbé de l’Épée. Langue artificielle, langue nouvelle créée de façon délibérée et systématique, comme le volapük, l’espéranto. Intelligence artificielle, ensemble de propriétés rapprochant du cerveau humain certains systèmes informatiques très évolués. Par ext. Respiration artificielle. Insémination artificielle. Alimentation artificielle, par une autre voie que la voie buccale.
Titre célèbre : Les Paradis artificiels, de Baudelaire (1860).
2. Qui n’est justifié ni par la nature ni par la raison. L’usage du tabac, de l’alcool crée un besoin artificiel. Un classement artificiel. Un système artificiel.
3. Qui manque de naturel ; factice. Un ton, un enthousiasme artificiel. Une gaieté artificielle. Une distinction artificielle. Subst. Préférer le naturel à l’artificiel.
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ARTIFICIELLEMENT adv. xiiie siècle. Dérivé d’artificiel.
D’une manière artificielle. Le malade est nourri artificiellement. Créer artificiellement des variétés animales ou végétales.
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ARTIFICIER n. m. xvie siècle. Dérivé d’artifice.
1. Spécialiste civil ou militaire de la fabrication, de la manipulation ou de la mise en œuvre des pièces d’artifice.
2. Spécialiste du montage et du démontage des munitions, des engins explosifs. milit. Servant d’un canon qui prépare la munition avant le chargement. Spécialt. Personne assurant l’enlèvement et la neutralisation des munitions et des engins explosifs (on dit aussi Démineur). Les artificiers du service du déminage ont désamorcé la bombe.
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ARTIFICIEUSEMENT adv. xive siècle. Dérivé d’artificieux.
D’une manière artificieuse. Présenter artificieusement les faits.
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ARTIFICIEUX, ‑EUSE adj. xiiie siècle. Emprunté du latin artificiosus, « fait avec art », d’où « rusé ».
1. Qui emploie habituellement la ruse afin de tromper. Je n’ai jamais vu un être aussi artificieux. Par méton. Des paroles, des manœuvres artificieuses.
2. Vieilli. En parlant d’œuvres littéraires. Dont l’ordonnance et le style sont des effets de l’art.
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ARTILLERIE n. f. xive siècle. Dérivé de l’ancien français artillier, « équiper, pourvoir d’engins », altération d’atillier, « arranger, ajuster », du latin populaire *apticulare, dérivé de aptare, « adapter ».
1. Matériel de guerre destiné à lancer des projectiles à une grande distance, et comprenant des bouches à feu (canons courts, canons longs, mortiers, obusiers, etc.) et leurs accessoires, ainsi que des missiles. Artillerie de siège ou de position, artillerie fixe et établie dans des places fortes, par opposition à Artillerie de campagne, artillerie mobile qui appuie et suit les troupes. Artillerie légère, dont les pièces ont un calibre compris entre 25 et 90 mm. Artillerie moyenne. Artillerie lourde, dont le calibre est au moins de 155 mm. Artillerie portée, ensemble d’unités militaires transportées par des véhicules à moteur (vieilli). Artillerie tractée, artillerie dont les pièces sont remorquées par des véhicules tracteurs. Batterie d’artillerie, unité de tir constituée de quatre ou six pièces d’artillerie destinées à battre le même objectif. Parc d’artillerie, lieu où sont entreposés le matériel et les munitions. Artillerie navale. Artillerie antiaérienne.
Fig. et pop. Faire donner la grosse artillerie, recourir aux grands moyens.
2. Ensemble des troupes employées au service de ce matériel de guerre. L’artillerie divisionnaire. L’artillerie d’armée. Servir dans l’artillerie. Régiment, batterie, section d’artillerie. Une batterie d’artillerie est commandée par un capitaine. Officier d’artillerie. L’École d’application de l’artillerie. L’artillerie est considérée comme une arme savante.
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ARTILLEUR n. m. xive siècle, au sens de « celui qui fabrique les armes ». Dérivé du radical de l’ancien français artillier (voir Artillerie).
Militaire servant dans l’artillerie.
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ARTIMON n. m. xiiie siècle. Probablement issu du bas latin artimonus, « voile du mât », du latin classique artemo, ‑onis, « petite voile », « mât d’artimon ».
marine. 1. Mât arrière d’un voilier quand il est moins haut que le grand mât ou la misaine, et placé en avant du gouvernail ; dans le cas contraire, on dit Tapecul.
2. Voile d’artimon ou, simplement, artimon, voile d’un mât d’artimon. Naviguer sur l’artimon, sur l’artimon seul, à l’aide de cette voile.
Expr. À border l’artimon ! ordre d’aller toucher une ration supplémentaire d’alcool. Raidir l’artimon, boire cette ration.
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* ARTIODACTYLES n. m. pl. xixe siècle. Composé à l’aide du grec artios, « pair », et daktulos, « doigt ».
zool. Sous-ordre de mammifères ongulés ayant un nombre pair de doigts. L’hippopotame, le bœuf, le mouton font partie des Artiodactyles. L’hippopotame, le porc sont des artiodactyles omnivores ; le bœuf, le cerf sont des artiodactyles herbivores. Au sing. Le mouton est un artiodactyle. Adjt. Ongulé artiodactyle.
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ARTISAN n. m. xvie siècle, d’abord artizan. Emprunté de l’italien artigiano, « celui qui exerce un art manuel, un métier », dérivé de arte, « art ».
1. Personne installée à son compte pour exercer un métier manuel. Une échoppe, un atelier d’artisan. Un petit artisan. Un artisan habile, ingénieux. Un maître artisan, artisan justifiant d’une qualification professionnelle règlementée ou coutumière. Travail d’artisan, travail mettant en œuvre une habileté professionnelle. Prov. À l’œuvre, on connaît l’artisan, on connaît la valeur d’un homme à ce qu’il fait.
2. Expr. fig. Être l’artisan de, être, par son activité, responsable de. Il est le principal artisan de cet état de fait. Il a été l’artisan de son destin. Elle fut l’artisan de son malheur.
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* ARTISANAL, ‑ALE adj. (pl. Artisanaux, ‑ales). xxe siècle. Dérivé d’artisan.
Qui se rapporte à la condition, à l’état d’esprit, au mode de production ou aux activités de l’artisan. Des coutumes, des vertus artisanales. Un travail artisanal. Un objet artisanal. Civilisation artisanale, par opposition à Civilisation industrielle. Fabrication artisanale. Parfois péj. Fruste ou archaïque. Cette technique est un peu artisanale.
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ARTISANAT n. m. xxe siècle. Dérivé d’artisan.
Condition ou métier d’artisan ; ensemble des artisans ; mode de production des artisans ou, par méton., ensemble des objets et denrées qu’ils produisent. Des lois sociales favorisant l’artisanat. L’artisanat populaire.
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ARTISTE n. xive siècle, au sens de « celui qui pratique un métier, artisan » ; xviiie siècle, au sens moderne. Emprunté du latin médiéval artista, « lettré, maître ès arts », dérivé de ars, artis, « art ».
1. Personne qui crée des œuvres dotées de qualités esthétiques répondant à sa conception de l’art. Un grand artiste. Un artiste peintre, par opposition au peintre artisan, au peintre en bâtiment. Un artiste sculpteur, graveur, musicien, etc. La Société des artistes indépendants.
2. Personne qui interprète sur scène des œuvres théâtrales ou musicales. Une artiste dramatique, lyrique. La troupe des artistes du Théâtre-Français. Entrée des artistes. Une loge d’artiste. Artiste de cabaret. Artiste de music-hall, de cirque. Artiste fantaisiste, artiste illusionniste.
3. Artisan ou praticien faisant preuve dans son travail d’un grand talent. Cet ouvrier est un artiste. Il est artiste en son genre.
4. Personne qui a le goût, le sentiment, l’intelligence, la pratique des arts. Il est artiste jusqu’au bout des ongles. Un tempérament d’artiste. En apposition. Un peuple artiste. Spécialt. Au xixe siècle, personne qui se comporte en artiste, par opposition à Bourgeois. En apposition. Écriture artiste, style recherché de certains écrivains vers la fin du xixe siècle. L’écriture artiste de Huysmans, des Goncourt.
5. Personne originale, indifférente aux conventions sociales. Mener une vie d’artiste. Une tenue d’artiste. En apposition. Le genre artiste.
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ARTISTEMENT adv. xvie siècle, au sens d’« à la façon d’un artisan ». Dérivé d’artiste.
Avec le souci de l’art ; d’une manière qui témoigne du savoir-faire propre à l’artiste ou à l’artisan. Un plat artistement décoré. Fig. Une intrigue artistement menée.
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ARTISTIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’artiste.
1. Qui concerne l’art ou les artistes. Les procédés, les écoles artistiques. Les milieux artistiques. La valeur artistique d’une œuvre. Avoir le sens artistique. Spécialt. Flou artistique, voir Flou.
2. Consacré à l’art. Une soirée artistique. Un cercle, une société artistique.
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* ARTOCARPE n. m. xixe siècle. Du latin scientifique artocarpus, composé à l’aide du grec artos, « pain », et karpos, « fruit ».
bot. Arbre de la famille des Moracées, très répandu en Polynésie et dans l’Asie équatoriale, dont les fruits cuits se mangent comme du pain (on dit aussi Arbre à pain).
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ARUM (um se prononce ome) n. m. xive siècle, aronc. Emprunté du latin aron ou arum, du grec arôn.
bot. Plante de la famille des Aracées, dont les fleurs groupées en épi sont enfermées dans une spathe en forme de cornet. Un bouquet d’arums. (On dit aussi Gouet.)
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ARUSPICE n. m. xive siècle. Emprunté du latin (h)aruspex, ‑icis, composé de haru, « entrailles », et ‑spex, élément tiré de specere, « regarder ».
antiq. Prêtre d’origine étrusque qui, à Rome, examinait les entrailles de certains animaux pour prédire l’avenir (on écrit aussi Haruspice).
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* ARUSPICINE n. m. xvie siècle. Emprunté du latin haruspicina (ars).
Technique de l’aruspice (on écrit aussi Haruspicine).
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* ARYANISATION n. f. xxe siècle. Dérivé d’aryen.
hist. Ensemble des mesures visant, dans l’Allemagne nationale-socialiste et les pays qu’elle occupait, à évincer progressivement les Juifs de la vie économique, en confisquant leurs biens afin de les transférer à des « Aryens », c’est-à-dire, dans le vocabulaire des nazis, des personnes considérées comme de race pure et supérieure.
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ARYEN, ‑ENNE adj. xixe siècle. Emprunté de l’anglais aryan, terme de linguistique et d’ethnologie, lui-même tiré du sanscrit arya, « noble, de haut rang ».
1. Relatif aux peuples qui se désignent eux-mêmes par le nom Arya (syn. d’Indo-iranien). Langues aryennes ; langues indo-aryennes, parlées dans l’Inde et dérivées du sanscrit. On évitera l’emploi abusif de ce mot au sens d’indo-européen.
2. Qui a rapport aux Aryens, conquérants du Nord de l’Inde à l’époque préhistorique. La mythologie aryenne. Les castes aryennes. Subst. Un Aryen, une Aryenne.
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* ARYTHMIE n. f. xixe siècle. Emprunté du grec arruthmia, « absence de rythme ou de proportion ».
pathol. Altération du rythme normal d’un organe. Arythmie respiratoire. Arythmie cardiaque.
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* ARYTHMIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’arythmie.
1. pathol. Atteint d’arythmie.
2. mus. poésie. Sans rythme régulier ni cadence déterminée. Des vers arythmiques.
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AS (s se prononce) n. m. xiie siècle, terme du jeu de dés. Emprunté du latin as, « unité de monnaie ».
1. antiq. Unité de poids, de monnaie chez les Étrusques et les Romains.
2. jeux. Face d’un dé à jouer, ou moitié d’une plaque de domino, marquée d’un seul point. Sortir l’as trois fois de suite. Six plaques de domino portent un as, une septième porte un double as. Carte à jouer marquée d’un seul signe et qui est maîtresse dans la plupart des jeux. Les quatre as. L’as de pique, de cœur, de carreau, de trèfle.
3. Fig. et fam. Personne qui excelle dans une activité. C’est un as du volant, de l’aviation. En cuisine, c’est un as !
4. Expr. fam. Être plein aux as, avoir beaucoup d’argent. Passer à l’as, être dissimulé, escamoté. Le douanier n’a rien vu, la marchandise est passée à l’as. N’avoir plus d’as dans son jeu, manquer de ressources, de moyens d’action. Être fichu, ficelé comme l’as de pique, mal habillé.
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ASBESTE n. m. xiie siècle, abestos. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec (lithos) asbestos, « (pierre) qui ne peut alimenter le feu ».
Minéral fibreux voisin des amphiboles, incombustible et utilisé comme isolant. L’asbeste est un silicate de fer, de calcium et de magnésium. L’amiante est une variété d’asbeste.
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ASCARIDE n. m. xive siècle. Emprunté du bas latin ascarida.
zool. Syn. d’Ascaris.
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* ASCARIDÉS n. m. pl. xixe siècle. Adaptation du latin scientifique ascaridae, du bas latin ascarida, « ascaris ».
zool. Famille de vers dont l’ascaris est le type. Les Ascaridés font partie des Nématodes, ou vers ronds. Au sing. Un ascaridé.
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* ASCARIDIOSE n. f. xxe siècle. Dérivé d’ascaride.
pathol. Ensemble des troubles provoqués par la présence d’ascaris dans l’organisme.
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* ASCARIS (s final se prononce) n. m. xixe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin, du grec ascaris, ‑idos, dérivé de skairein, « sauter », avec le préfixe a‑ privatif.
zool. Ver de la classe des Nématodes, parasite de l’intestin des Mammifères, en particulier de l’homme, et pouvant atteindre vingt à quarante centimètres de long (on dit aussi Ascaride).
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ASCENDANCE n. f. xviiie siècle, au sens d’« empire, autorité ». Dérivé d’ascendant.
1. Mouvement de bas en haut. astron. Mouvement apparent d’un astre qui s’élève au-dessus de l’horizon. – météor. Mouvement ascendant de l’air.
2. Ligne généalogique par laquelle on remonte d’une personne à ses parents, puis à ses grands-parents, ses arrière-grands-parents, etc. Il compte des gens d’épée dans son ascendance maternelle. J’ignore tout de mon ascendance. Par ext. L’ensemble des générations dont est issue une personne ; origine, extraction. Une ascendance bourgeoise, terrienne.
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ASCENDANT, ‑ANTE adj. et n. xive siècle. Emprunté du latin ascendens, participe présent de ascendere, « monter ».
I. Adj. Qui va en montant ou en progressant. Un courant ascendant d’air chaud. Une courbe arithmétique ascendante. astron. Qui va en montant, en parlant de certains éléments pour lesquels un déplacement vers le côté nord de l’écliptique est considéré. Latitude ascendante d’une comète. Nœud ascendant d’une planète. Les astrologues prétendaient que le point ascendant contribuait à déterminer la destinée humaine. – mus. Intervalle ascendant, intervalle dont la seconde note est plus aiguë que la première. – généalogie. Ligne ascendante, ensemble des ascendants, par opposition à Ligne descendante.
II. N. m. 1. Personne dont on descend. Un ascendant direct. Le mariage est prohibé entre ascendants et descendants. Au pluriel. L’ensemble des parents dont on est issu. Connaître ses ascendants.
2. Point de l’écliptique qui se lève à l’horizon au moment de la naissance d’un individu, et dont les astrologues considèrent qu’il influence la destinée et les tendances de celui-ci. Par méton. Influence supposée de l’astre ascendant sur la destinée. Un ascendant bénéfique.
3. Influence, pouvoir moral qu’une personne exerce sur une autre. Subir l’ascendant d’un ami. Il exerce un grand ascendant sur son frère. Usez de l’ascendant que vous avez sur lui. Il a perdu son ascendant sur elle.
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ASCENSEUR n. m. xixe siècle. Dérivé savant du latin ascensum, supin de ascendere, « monter ».
Appareil servant à transporter des personnes ou des charges d’un niveau à un autre dans une cabine fermée ou non. Les ascenseurs de la tour Eiffel. Un ascenseur hydraulique, électrique. L’ascenseur d’une mine. Un garçon d’ascenseur. Cage d’ascenseur, espace où se meut la cabine.
Par méton. La cabine elle-même. Appeler, garder, renvoyer l’ascenseur. Il est resté bloqué dans l’ascenseur en panne. Fig. et fam. Renvoyer l’ascenseur, se montrer reconnaissant d’un bienfait, d’un service, et le rendre dans la mesure de ses possibilités.
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ASCENSION n. f. xiie siècle. Emprunté du latin ascensio, « action de monter », dérivé de ascensum, supin de ascendere, « monter ».
1. Action de monter, de s’élever. L’ascension d’un ballon, d’une fusée dans l’air. L’ascension de l’eau dans les pompes aspirantes, du mercure dans le baromètre.
2. Action de gravir une montagne. Une ascension dangereuse, difficile. Faire l’ascension du mont Blanc.
3. astron. Ascension droite d’un astre, angle que fait le méridien de l’astre avec celui du point vernal.
4. relig. chrétienne. L’Ascension, l’élévation de Jésus-Christ dans une nuée quarante jours après sa résurrection. Par ext. Jour où l’Église célèbre ce miracle. Le jeudi de l’Ascension. L’Ascension est une des quatre grandes fêtes religieuses chômées en France. Par méton. Œuvre d’art représentant l’Ascension. « L’Ascension » de Raphaël, de Titien.
5. Fig. Action de s’élever dans une carrière, dans la société. Une ascension irrésistible. L’ascension vers le pouvoir.
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ASCENSIONNEL, ‑ELLE adj. xviie siècle. Dérivé d’ascension.
1. Qui tend à monter ou à progresser. La trajectoire ascensionnelle d’une fusée.
2. Qui tend à faire monter. Force ascensionnelle. La vitesse ascensionnelle d’un avion.
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ASCENSIONNISTE n. xixe siècle. Dérivé d’ascension.
Vieilli. Personne qui fait des ascensions en montagne (on dit de nos jours Alpiniste).
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ASCÈSE n. f. xixe siècle. Emprunté du grec askêsis, « exercice », dérivé de askein, « fabriquer, pratiquer ; s’exercer à ».
relig. Ensemble d’exercices ayant pour but de réprimer les tendances mauvaises et de développer les activités vertueuses pour faciliter l’union avec la divinité. La mortification et la prière constituent l’essentiel de l’ascèse. Par anal. Discipline qu’on s’impose en vue d’un idéal. Écrire est pour lui une ascèse quotidienne.
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ASCÈTE n. xvie siècle. Emprunté du latin chrétien ascetes ou asceta, « qui se consacre à des exercices de piété », du grec askêtês, « celui qui pratique un art, qui exerce une profession ».
relig. Personne qui, par la prière, le jeûne, la pénitence, la solitude et dans l’état de célibat, recherche l’union avec la divinité. Les ascètes étaient fort nombreux avant l’institution de la vie monastique. Par ext. Personne qui mène une vie austère et frugale. Une existence d’ascète.
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ASCÉTIQUE adj. et n. f. xviie siècle. Emprunté du latin asceticus, du grec askêtikos, dérivé de askein (voir Ascèse).
I. Adj. Qui se rapporte à l’ascèse, propre aux ascètes. Morale ascétique. Les pratiques ascétiques. Les livres ascétiques. Une vie ascétique. Par ext. Une maigreur, un visage ascétique.
II. N. f. 1. Partie de la théologie chrétienne qui étudie les pratiques ascétiques. Un traité d’ascétique et de mystique. « Les Ascétiques » de saint Basile le Grand.
2. Science qui traite des questions relatives à l’ascèse. Une ascétique purement philosophique. L’ascétique musulmane, bouddhiste.
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ASCÉTISME n. m. xixe siècle. Dérivé d’ascète.
1. antiq. Mode de vie destiné à dompter les appétits et les passions en vue de parvenir au Bien suprême. L’ascétisme des stoïciens, des pythagoriciens.
2. relig. Doctrine et mode d’existence tendant à favoriser l’union mystique avec la divinité grâce à des mortifications du corps et de l’esprit. L’ascétisme des esséniens, de certaines sectes brahmanes, musulmanes, etc. L’ascétisme des premiers temps du christianisme.
3. Par ext. Manière de vivre austère, frugale et rigoriste. Un ascétisme discret, intransigeant.
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* ASCIDIE n. f. xixe siècle. Dérivé savant du grec askidion, « petite outre ».
1. zool. Animal marin du sous-embranchement des Tuniciers, en forme d’outre, vivant solitaire ou en colonie. La larve de l’ascidie est mobile, tandis que l’animal adulte est fixé à un support.
2. bot. Feuille en forme d’urne ou de cornet, piège à insectes de certaines plantes carnivores, telles que le népenthès.
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ASCITE n. f. xvie siècle. Emprunté du latin ascites, « maladie qui fait gonfler le corps comme une outre ».
pathol. Épanchement de sérosité dans la cavité péritonéale. L’ascite de la cirrhose du foie. L’ascite de la tuberculose péritonéale.
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* ASCITIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé d’ascite.
Qui a rapport à l’ascite. Une affection ascitique.
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* ASCLÉPIADACÉES n. f. pl. xixe siècle. Dérivé d’asclépiade II.
bot. Famille de plantes dicotylédones originaires des régions chaudes et tempérées, à feuilles simples, pétiolées, opposées, entières et sans stipules, et dont le fruit contient de nombreuses graines à aigrette. Beaucoup de plantes de la famille des Asclépiadacées sont toxiques et contiennent un suc âcre et laiteux. Au sing. Le dompte-venin est une asclépiadacée. Adjt. Plante asclépiadacée.
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I. ASCLÉPIADE n. m. xviiie siècle. Du nom du poète grec Asclépiade.
pros. grecq. et lat. Vers lyrique employé par les Grecs et les Latins. Petit asclépiade ou, simplement, asclépiade, vers de douze syllabes constitué d’un trochée ou spondée, de deux choriambes et d’un iambe. La première ode d’Horace est en asclépiades. Grand asclépiade, vers de seize syllabes constitué d’un trochée ou spondée, de trois choriambes et d’un iambe. Adjt. Un vers asclépiade.
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II. ASCLÉPIADE ou ASCLÉPIAS (s final se prononce) n. m. xvie siècle, asclepias. Emprunté du latin asclepias, ‑adis, « dompte-venin officinal », du grec asklêpias, proprement « plante d’Asklêpios ».
bot. Genre de plantes de la famille des Asclépiadacées, à graines laineuses, auquel appartient l’herbe à la ouate, parfois cultivée dans les jardins.
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* ASCOMYCÈTES n. m. pl. xixe siècle. Composé à l’aide du grec askos, « outre », et mukês, « champignon ».
bot. Classe de champignons dont les spores se forment dans des cellules mères, ou asques. Le penicillium, la morille font partie des Ascomycètes. Au sing. Un ascomycète. Adjt. Un champignon ascomycète.
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* ASCORBIQUE adj. xxe siècle. Dérivé du radical de scorbut avec le préfixe a‑ privatif.
biochimie. Se dit d’un acide qui, en physiologie, porte le nom de vitamine C. Acide ascorbique.
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ASEPSIE (le premier s se prononce ss) n. f. xixe siècle. Dérivé savant du grec sêptos, « qui engendre la putréfaction », avec le préfixe a‑ privatif, et devenu asepsie sous l’influence du grec sêpsis, « infection ».
méd. 1. Absence de tout germe infectieux. Maintenir une plaie dans un état d’asepsie totale.
2. Méthode qui consiste à protéger l’organisme contre tout apport microbien. Stériliser les instruments du chirurgien avant l’intervention est une règle élémentaire d’asepsie. L’asepsie a remplacé l’antisepsie en chirurgie.
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ASEPTIQUE (s se prononce ss) adj. xixe siècle. Dérivé d’asepsie.
Exempt de tout germe infectieux. Pansement aseptique.
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* ASEPTISATION (le premier s se prononce ss) n. f. xxe siècle. Dérivé d’aseptiser.
Suppression de tout germe infectieux.
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ASEPTISER (le premier s se prononce ss) v. tr. xixe siècle. Dérivé du radical d’aseptique.
Rendre aseptique. Aseptiser une plaie. Des instruments soigneusement aseptisés.
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* ASEXUÉ, ‑ÉE (s se prononce ss) adj. xixe siècle, comme terme de botanique. Dérivé savant du latin sexus, « sexe », avec le préfixe a‑ privatif.
biol. Dépourvu d’organes de reproduction mâles ou femelles. Un être asexué. Une plante asexuée. Reproduction asexuée, reproduction qui s’opère autrement que par la rencontre de gamètes. Le bouturage et le marcottage sont, pour les plantes, des exemples de reproduction asexuée.
Par ext. Qui ne présente pas les caractéristiques propres à l’un des deux sexes. Une voix asexuée.
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* ASHKÉNAZE (sh se prononce ch) n. xixe siècle. Emprunté de l’hébreu ashkenazzi, dérivé d’Ashkenaz, nom d’un des descendants de Japhet.
Personne qui se rattache à la communauté et aux traditions des Juifs de l’Europe non méditerranéenne, par opposition à Séfarade. Un, une Ashkénaze. Adjt. Le judaïsme ashkénaze. La communauté ashkénaze.
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* ASHRAM (sh se prononce ch) n. m. xxe siècle. Du sanscrit ashrama, « lieu de retraite pour l’ascète ».
En Inde, ermitage hindouiste où une communauté de disciples se regroupe autour d’un maître spirituel appelé gourou. Sri Aurobindo fonda un ashram à Pondichéry. Par ext. Dans divers pays, communauté constituée par des adeptes d’une des diverses sectes de l’hindouisme.
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* ASIATE n. xixe siècle. Dérivé régressif d’asiatique.
Rare. Personne originaire de l’Asie.
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* ASIATIQUE adj. xvie siècle. Emprunté du latin asiaticus.
Qui se rapporte à l’Asie ; originaire d’Asie. Le continent asiatique. Les langues asiatiques. Subst. Un, une Asiatique.
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ASILE n. m. xive siècle. Emprunté du latin asylum, du grec asulon, « lieu sacré, inviolable ».
1. Lieu rendu inviolable par son caractère sacré. Certains temples servaient d’asile aux suppliants. Les églises furent longtemps considérées comme des asiles. Par ext. Lieu où l’on se met à couvert d’un danger. Chercher asile dans une ambassade. Droit d’asile, protection accordée par un État à une personne qui se réfugie en un lieu soumis à son autorité. Bénéficier du droit d’asile. Par méton. Asile diplomatique, protection accordée par un État aux personnes poursuivies qui se sont réfugiées dans ses locaux diplomatiques. Asile politique, protection, refuge qu’on peut trouver dans un État étranger. Demander, obtenir l’asile politique. Accorder, refuser l’asile politique.
2. Toute espèce d’abri, de refuge momentané ou durable. Des amis me donneront asile pour une nuit. Un asile de verdure, de recueillement, de silence. Un malheureux sans asile. Asile de nuit, établissement où les sans-abri sont recueillis et peuvent passer quelques nuits. Salle d’asile ou, ellipt., asile, autrefois garderie d’enfants de deux à six ans. Les asiles ont été remplacés par les écoles maternelles et les jardins d’enfants. Asile de vieillards ou, ellipt., asile, établissement d’assistance, public ou privé, pour les personnes âgées (on dit plutôt, de nos jours, Hospice ou Maison de retraite). Un asile d’aliénés. Par euphémisme. L’asile des morts, le dernier asile, le cimetière, la tombe.
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* ASINE adj. f. xviie siècle. Altération d’asinine, féminin d’asinin, emprunté du latin asininus, « particulier à l’âne ».
Relative à l’âne. Race, espèce asine.
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* ASINIEN, ‑IENNE adj. xxe siècle. Dérivé savant du latin asinus, « âne ».
zool. Propre à l’âne ; relatif à l’âne.
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* ASOCIAL, ‑ALE (s se prononce ss) adj. (pl. Asociaux, ‑ales). xxe siècle. Dérivé de social, avec le préfixe a‑ privatif.
Qui n’est pas adapté ou ne veut pas s’adapter à la vie en société. Un enfant asocial. Par méton. Un comportement asocial.
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* ASPARAGINE n. f. xixe siècle. Dérivé d’asparagus.
chim. Acide aminé, très répandu dans la nature, qui se trouve notamment dans les jeunes pousses d’asperges.
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* ASPARAGUS (le s final se prononce) n. m. xviiie siècle. Emprunté du latin asparagus, « asperge ».
bot. Nom générique de plantes appartenant à la famille des Liliacées, dont on compte environ trois cents espèces, sarmenteuses ou herbacées. Spécialt. Une de ces espèces, plante ornementale au feuillage léger, filiforme et toujours vert, dont les fleuristes font grand usage pour leurs bouquets.
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* ASPARTIQUE adj. xixe siècle. Dérivé du radical d’asparagine.
biochimie. Acide aspartique, acide aminé, qui est un constituant des protéines. Dans un milieu de pH neutre, l’acide aspartique est chargé négativement et il est alors appelé « aspartate ».
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ASPECT (ect se prononce è) n. m. xve siècle. Emprunté du latin aspectus, « regard ; vue, orientation ; apparence ».
1. Class. Vue ou apparition d’un être ou d’un objet. Il tremble au seul aspect de son maître. Au premier aspect, à première vue. Au premier aspect, il m’a paru sympathique.
2. Manière dont s’offre à la vue un être ou un objet. Un aspect qui ne dit rien de bon. Aussitôt, il changea d’aspect. Son aspect inspire confiance. Ce nuage a l’aspect d’une montagne. L’aspect de cette maison est agréable. L’aspect imposant d’un monument.
3. Manière dont on présente ou considère une réalité concrète ou abstraite. Peindre la vie sous un aspect sinistre. Présenter ses mésaventures sous un aspect plaisant. La question offre un double aspect, de multiples aspects. Les aspects nouveaux, inconnus, insolites d’un problème. Examiner une affaire sous tous ses aspects.
4. astron. Configuration de planètes ou de satellites correspondant à la conjonction, à l’opposition et à la quadrature. Römer a déterminé les instants des aspects successifs des satellites de Jupiter. Les astrologues considèrent que les aspects planétaires exercent une influence sur les destinées humaines. Aspect bénéfique, favorable, mauvais.
5. gramm. Notion grammaticale relative au verbe et selon laquelle on envisage et exprime le procès du point de vue de son déroulement interne. L’aspect peut être accompli, non accompli, momentané, duratif, inchoatif, terminatif, itératif, progressif.
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ASPERGE n. f. xiiie siècle, esparge. Du latin asparagus, « asperge ».
1. Plante potagère de la famille des Liliacées dont les jeunes pousses sont comestibles. Un plant d’asperges. Asperges d’Argenteuil, asperges violettes de Gênes. L’asperge est diurétique. Une botte d’asperges. Une omelette aux pointes d’asperges.
2. Fig. et fam. Une asperge, une asperge montée, une personne grande et très maigre.
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ASPERGER v. tr. (se conjugue comme Bouger). xiie siècle. Emprunté du latin aspergere, « saupoudrer (quelqu’un de quelque chose) », « répandre (un liquide) ».
1. Arroser légèrement en projetant un liquide en pluie. Asperger d’eau le trottoir. Il s’asperge le visage d’eau froide. liturg. Mouiller de quelques gouttes. Asperger un nouveau-né d’eau lustrale. Asperger un cercueil d’eau bénite avec un goupillon.
2. Fam. Mouiller par la projection d’un liquide, éclabousser. L’arroseur a par mégarde aspergé les passants.
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* ASPERGÈS n. m. xive siècle. Emprunté du latin asperges, deuxième personne de l’indicatif futur de aspergere (voir Asperger).
liturg. cathol. 1. Vieilli. Aspersoir, goupillon.
2. Moment où le célébrant, avant la grand-messe dominicale, fait l’aspersion des fidèles en prononçant l’antienne : « Asperges me, Domine, hysopo… », « Tu m’aspergeras, Seigneur, avec l’hysope… »
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* ASPERGILLE (les deux l se prononcent sans mouillure) n. f. xviiie siècle. Adaptation du latin scientifique aspergillus, formé sur le bas latin aspergillum, « aspersoir ».
bot. Champignon ascomycète très répandu dans la nature, dont la plupart des espèces sont des moisissures. Certaines espèces d’aspergille sont pathogènes. (On dit aussi Aspergillus.)
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* ASPERGILLOSE (les deux l se prononcent sans mouillure) n. f. xxe siècle. Dérivé d’aspergille.
pathol. Maladie de l’homme et de diverses espèces animales provoquée par certaines aspergilles.
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* ASPERGILLUS (les deux l se prononcent sans mouillure ; le s final se prononce) n. m. inv.
Voir Aspergille.
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ASPÉRITÉ n. f. xiie siècle. Emprunté du latin asperitas, ‑atis, dérivé de asper, « âpre, rugueux ».
1. Dans une surface, saillie plus ou moins importante. Les aspérités d’une écaille d’huître, d’une pierre, d’un mur, d’un terrain.
2. Manque de douceur. L’aspérité d’un accent rauque. Les aspérités de la voix, sa rudesse rocailleuse. L’aspérité du caractère. Les aspérités d’un style, ses constructions heurtées qui négligent l’élégance ou l’harmonie.
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* ASPERME adj. xixe siècle. Emprunté du grec aspermos, « sans semence ».
bot. Se dit d’une plante qui ne produit pas de graines.
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ASPERSION n. f. xiie siècle. Emprunté du latin aspersio, « action d’asperger », et, en latin médiéval, « action d’asperger d’eau bénite ».
Action d’asperger. liturg. L’aspersion des fidèles. On distingue le baptême par aspersion du baptême par immersion.
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ASPERSOIR n. m. xive siècle, asperceur. Emprunté du latin médiéval aspersorium, dérivé de aspersum, supin de aspergere, « répandre un liquide, asperger ».
1. liturg. Goupillon servant à asperger d’eau bénite.
2. Pomme d’arrosoir amovible.
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* ASPHALTAGE n. m. xixe siècle. Dérivé d’asphalter.
techn. Action d’asphalter les chaussées, les trottoirs, etc. ; résultat de cette action.
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ASPHALTE n. m. xiie siècle, asfalte. Emprunté du latin asphaltus, transcription du grec asphaltos, « bitume ».
1. Bitume naturel constitué principalement de carbone et d’hydrogène, solide, amorphe, fusible. On trouve d’importants gisements d’asphalte au Venezuela. Les anciens appelaient la mer Morte « lac Asphaltite » à cause de sa haute teneur en asphalte.
2. Matériau obtenu industriellement à partir du pétrole après élimination des composés volatils, très employé dans la construction et les travaux publics. Mélangé à du sable ou à du gravier, l’asphalte est utilisé pour bitumer les routes, recouvrir les toits, etc.
3. Par méton. Les chaussées et les trottoirs. Arpenter l’asphalte. Rouler sur l’asphalte.
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* ASPHALTER v. tr. xixe siècle. Dérivé d’asphalte.
Recouvrir d’asphalte. Asphalter un boulevard.
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ASPHODÈLE n. m. xvie siècle. Emprunté du latin asphodelus.
bot. Genre de plantes de la famille des Liliacées dont quelques espèces sont cultivées dans les jardins.
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ASPHYXIANT, ‑ANTE adj. xixe siècle. Participe présent d’asphyxier.
Qui provoque l’arrêt de la respiration et peut ainsi entraîner la mort. Un gaz asphyxiant. Par ext. Qui provoque une gêne respiratoire. L’atmosphère asphyxiante d’une salle enfumée. Fig. Qui empêche de s’épanouir. Un conformisme asphyxiant.
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ASPHYXIE n. f. xviiie siècle. Emprunté du grec asphuxia, « arrêt du pouls ».
1. pathol. Détresse respiratoire ; état d’un sujet chez lequel l’oxygène n’arrive pas en quantité suffisante aux tissus. Mourir d’asphyxie. Asphyxie par pendaison, par submersion, par obstruction des voies respiratoires, par intoxication due à des gaz délétères. Asphyxie des nouveau-nés. – bot. Dépérissement des végétaux par manque d’oxygène. Asphyxie des plantes.
2. Par anal. Paralysie des activités économiques. La grève de cet atelier provoque l’asphyxie de l’usine. Le blocus conduit à l’asphyxie de tous les ports.
3. Fig. Entrave au libre exercice des facultés morales ou intellectuelles. L’asphyxie de l’intelligence.
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* ASPHYXIÉ, ‑ÉE n. xviiie siècle. Participe passé substantivé d’asphyxier.
Victime d’asphyxie. Réanimer un asphyxié.
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ASPHYXIER v. tr. (se conjugue comme Crier). xviiie siècle. Dérivé d’asphyxie.
1. Mettre en état d’asphyxie. Les obus à l’ypérite asphyxièrent toute la compagnie. Pron. Il s’asphyxia en ouvrant le robinet du gaz. On risque de s’asphyxier quand le tirage d’un poêle est défectueux.
2. Par anal. Entraver le développement d’une personne, d’une collectivité. Le relèvement du taux d’escompte asphyxiait les petites entreprises. Pron. Ce pays s’asphyxie lentement. Fig. Asphyxier la liberté de la presse.
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I. ASPIC n. m. xiiie siècle. Emprunté du latin aspis, ‑idis, du grec aspis, ‑idos, sous l’influence de basiliscu(m), « basilic ».
zool. Vipère de France et d’Italie dont la morsure est très dangereuse. L’aspic a le tronc massif et le museau retroussé.
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II. ASPIC n. m. xie siècle, espig ; xvie siècle. Emprunté de l’ancien provençal espic, « épi » et « lavande », du latin spicum.
bot. Nom vulgaire de la grande lavande. Huile d’aspic ou Essence d’aspic, substance obtenue par la distillation des fleurs de cette lavande.
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III. ASPIC n. m. xviiie siècle. Peut-être emploi figuré d’aspic I.
cuis. Viande ou poisson froid moulé dans une gelée. Aspic de foie gras.
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* ASPIDISTRA n. m. xixe siècle. Dérivé du grec aspis, ‑idos, « bouclier ».
bot. Plante de la famille des Liliacées, originaire de l’Asie orientale, souvent cultivée pour son caractère ornemental.
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ASPIRANT, ‑ANTE adj. et n. xve siècle. Participe présent d’aspirer.
1. Adj. techn. Qui élève un fluide par la production d’une dépression d’air. Pompe aspirante.
2. N. Personne qui aspire à obtenir une charge, un titre, un poste, etc. Une aspirante au doctorat d’université. Une foule d’aspirants se présenta pour ce poste. milit. Dans les armées de terre et de l’air, grade réservé aux élèves officiers, intermédiaire entre ceux d’adjudant-chef et de sous-lieutenant. Dans la marine, élève de deuxième année de l’École navale, ou élève officier de réserve qui n’a pas le temps de navigation nécessaire pour devenir officier.
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ASPIRATEUR, ‑TRICE adj. et n. xixe siècle. Dérivé d’aspirer, « attirer par le souffle ».
1. Adj. Qui sert à aspirer. Force aspiratrice.
2. N. m. Appareil servant à aspirer des fluides, des poussières, etc. Un aspirateur de buée, un aspirateur de fumée. Spécialt. Appareil électroménager collectant dans un sac ou un récipient étanche les poussières, débris, etc., qu’il aspire. Passer l’aspirateur. Vider le sac de l’aspirateur. Aspirateur-balai, voir Balai. Aspirateur-traîneau, voir Traîneau.
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ASPIRATION n. f. xiie siècle. Emprunté du latin aspiratio, ‑onis, « souffle », et, en latin chrétien, « inspiration (divine) ».
1. Action de faire pénétrer de l’air dans ses poumons. L’aspiration est opposée à l’expiration. (On dit plus généralement Inspiration.) phon. Manière de prononcer, non pas en aspirant comme cela se dit improprement, mais en expirant fortement à l’émission de certains phonèmes. La prononciation allemande présente de nombreux cas d’aspiration.
2. Action de mettre en mouvement et d’attirer un fluide ou des particules ténues dans un espace où l’on a fait le vide. Un tuyau, une soupape d’aspiration. L’aspiration de l’eau dans le corps d’une pompe.
3. Action de porter ses désirs vers un objet. Une noble, légitime, généreuse aspiration. Une profonde aspiration au changement, à l’indépendance. Tenir compte des aspirations des peuples, de la jeunesse.
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ASPIRATOIRE adj. xixe siècle. Dérivé d’aspirer, « respirer ».
Relatif à l’aspiration. Le mouvement aspiratoire des poumons, d’une pompe.
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ASPIRER v. tr. et intr. xiie siècle, au sens d’« envoyer son souffle vers ». Emprunté du latin aspirare, « souffler vers, inspirer ».
I. V. tr. 1. Attirer l’air extérieur dans ses poumons. Aspirer un bol d’air frais.
2. Absorber par voie buccale. Aspirer un jus de tomate à l’aide d’une paille. Aspirer la fumée d’une cigarette.
3. Élever ou attirer en créant un vide partiel. Les pompes aspiraient l’eau de la cale. Les poussières du tapis ont été aspirées.
4. phon. Accompagner d’une forte expiration l’émission de certains phonèmes. Une lettre aspirée ou, subst., une aspirée. Les aspirées allemandes. En français, le « h » initial dit aspiré se borne à empêcher toute liaison et toute élision.
II. V. intr. Être porté par ses désirs vers un but, un objet. Aspirer à une retraite paisible. Aspirer à la perfection, aux honneurs. Il n’aspire qu’à vous plaire.
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ASPIRINE n. f. xixe siècle. Emprunté de l’allemand Aspirin, formé, avec le préfixe a‑ privatif, sur le radical du latin scientifique spiraea (ulmaria), « spirée », pour indiquer que cet acide n’est pas tiré de cette plante qui le contient naturellement.
pharm. Acide synthétique, dérivé de l’acide salicylique, utilisé comme antalgique, fébrifuge, et préventif de l’agrégation des plaquettes sanguines. Un comprimé d’aspirine ou, ellipt., une aspirine. Excellent médicament, l’aspirine peut cependant créer des lésions gastriques, et se montrer toxique chez les jeunes enfants.
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* ASQUE n. m. xixe siècle. Emprunté du grec askos, « outre ».
bot. Cellule mère allongée où se forment les spores des champignons ascomycètes.
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* ASSA FŒTIDA (œ se prononce é) n. f. xiiie siècle. Composé du latin asa, « résine de silphium », et fœtida, féminin de fœtidus, « fétide, puant ».
bot. Gomme-résine d’odeur nauséabonde, tirée de la férule, plante ombellifère qui croît en Orient. L’assa fœtida, utilisée parfois en pharmacie, servait, chez les Romains, de condiment.
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ASSAGIR v. tr. xiie siècle, au sens d’« instruire, faire connaître ». Dérivé de sage.
Rendre moins turbulent, plus calme, plus raisonnable. Le temps assagit les hommes. Pron. Les passions s’assagissent avec l’âge. À la longue, cet enfant s’est assagi.
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ASSAGISSEMENT n. m. xve siècle. Dérivé du radical du participe présent d’assagir.
Action d’assagir ou de s’assagir ; résultat de cette action. L’assagissement des esprits, des foules.
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* ASSAI (ai se prononce ail) adv. xixe siècle. Mot italien signifiant « beaucoup », de même origine que l’adverbe français assez.
mus. Terme qui se joint à un autre comme augmentatif. Presto assai, très vite. Largo assai, très lent.
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ASSAILLANT, ‑ANTE adj. xiie siècle. Participe passé d’assaillir.
Qui prend l’initiative d’une attaque, d’un combat. Les forces assaillantes. Subst. L’assaillant ne s’attendait pas à une telle résistance. Les assaillants furent repoussés.
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ASSAILLIR v. tr. (j’assaille, nous assaillons ; j’assaillais, nous assaillions ; j’assaillis ; j’assaillirai ; j’assaillirais ; assaille ; assaillons ; que j’assaille ; que j’assaillisse ; assaillant ; assailli). xe siècle. Du latin populaire *assalire, « sauter sur », d’où « assaillir », réfection de assilire, « sauter contre ».
1. Dans un conflit armé, attaquer violemment et de façon inattendue. Assaillir les ennemis dans leurs retranchements.
2. Agresser. Deux inconnus l’assaillirent dans la nuit. Il fut assailli au coin de la rue. Nous fûmes assaillis d’une grêle de pierres, à coups de pierres. Par anal. J’ai été assailli par un essaim d’abeilles. Les flots déchaînés assaillaient la digue. Fig. Ses souvenirs l’assaillaient.
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ASSAINIR v. tr. xviiie siècle. Dérivé de sain.
1. Rendre sain, salubre. Assainir les vieux quartiers d’une ville. Le drainage des eaux qui croupissaient dans ce vallon a bien assaini la contrée. Ces régions infestées par le paludisme sont peu à peu assainies. Assainir les eaux polluées d’un étang, d’une rivière.
2. Rendre plus pur moralement. Assainir les mœurs.
3. Amener ou ramener à un état plus satisfaisant. Les relations entre les deux pays se sont assainies. écon. Assainir une monnaie, la stabiliser en luttant contre l’inflation. Assainir un marché, le débarrasser des excédents de production.
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ASSAINISSEMENT n. m. xviiie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’assainir.
Action d’assainir ; résultat de cette action. L’assainissement des demeures, des étables, d’une contrée. L’assainissement de la situation financière.
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* ASSAINISSEUR n. m. xixe siècle. Dérivé du radical du participe présent d’assainir.
Appareil ou produit destiné à assainir ou à faire disparaître les mauvaises odeurs.
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ASSAISONNEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé d’assaisonner.
1. Action d’assaisonner ; résultat de cette action. Un assaisonnement discret, relevé.
2. Les ingrédients eux-mêmes qui servent dans cette opération. L’ail, le cerfeuil, l’oignon, le persil, la sauge, le thym sont des assaisonnements. Du bœuf bouilli, avec, pour tout assaisonnement, du gros sel et de la moutarde. Ce cuisinier abuse un peu des assaisonnements exotiques. Fig. et vieilli. Tout ce qui s’ajoute à des actes, à des paroles pour donner une coloration particulière, rendre plus piquant, agrémenter. (Au propre comme au figuré, on dit aussi Condiment.)
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ASSAISONNER v. tr. xiiie siècle. Dérivé de saison.
1. Agrémenter les aliments d’ingrédients propres à en relever le goût. Une salade bien, mal assaisonnée. Assaisonner une sauce de menthe, de sauge. La menthe, la sauge assaisonnent bien certaines sauces.
2. Fig. Accompagner ses actes, ses paroles de ce qui peut agrémenter, éveiller l’intérêt. Assaisonner un exposé aride d’anecdotes piquantes. Une candeur assaisonnée de malice.
3. Pop. Maltraiter, par des invectives, par des coups. Vous voilà bien assaisonné !
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ASSASSIN n. m. et adj. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire de l’italien, de l’arabe hashishiyyin, pluriel de hashishiyya, « fumeur de haschich ».
I. N. m. 1. Personne qui tue avec préméditation. Un assassin à gages. Un assassin professionnel. Il est tombé sous les coups d’un assassin. L’assassin a été capturé l’arme à la main. Crier à l’assassin, appeler au secours. À l’assassin !
2. Par ext. Personne que l’on tient pour responsable de la mort d’une autre. Ce chauffard est un assassin. Assassin ! invective jetée à la face d’un adversaire à qui l’on prête des intentions sanguinaires. Ils défilaient en criant : « Assassins ! »
3. Fig. Personne qui porte un coup mortel à une institution. Il fut l’assassin du régime, l’assassin des libertés publiques.
II. Adj. Litt. Qui tue. Une main assassine. Par ext. Propre à un assassin. Une audace assassine. Fig. Qui manifeste une extrême malveillance. Une critique assassine. Des sous-entendus assassins. Un regard assassin. Qui cherche à inspirer une vive passion. Une œillade assassine, sensuelle et provocante.
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ASSASSINAT n. m. xvie siècle. Dérivé du radical d’assassiner.
Homicide volontaire commis avec préméditation ou guet-apens. Une tentative d’assassinat. Il a été reconnu coupable de cet assassinat. Il fut condamné pour assassinat. Qui a commis ce lâche assassinat ? Par ext. Acte dont les conséquences peuvent être mortelles. Expulser ce vieillard de sa maison, c’est commettre un assassinat. Fig. L’assassinat d’un régime, des libertés, de l’indépendance d’un pays.
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ASSASSINER v. tr. xvie siècle. Emprunté de l’italien assassinare, dérivé de assassino (voir Assassin).
1. Tuer avec préméditation. Assassiner son rival. Il fut assassiné dans une embuscade. Par anal. Détruire. Assassiner une forêt. Fig. Ce comédien assassine son texte.
2. Être cause d’une mort. Ces calomnies systématiques l’ont assassiné. Par ext. Infliger un dommage dont les conséquences peuvent être fatales. En exigeant cette somme dès aujourd’hui, vous m’assassinez. Ton départ va l’assassiner. Fig. Assassiner la royauté, la république.
3. Par emphase. Fatiguer, importuner à l’excès. Il assassine tout le monde de compliments, de réclamations. Il va vous assassiner du récit de ses exploits. Assassiner du regard, foudroyer de regards furieux. Vieilli. Séduire en inspirant une vive passion. Vos beaux yeux l’ont assassiné. Fig. et fam. Forcer à payer une somme très excessive. Cet artisan assassine ses clients.
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ASSAUT n. m. xie siècle, asalt. Du latin populaire *assaltus, réfection du latin classique assultus, « assaut, attaque ».
1. Attaque pour enlever de vive force. Donner l’assaut à une ville, à une position. Livrer, repousser un assaut. Aller, monter, se lancer à l’assaut de la tranchée ennemie. Nos troupes eurent à soutenir un assaut furieux. Prendre, emporter une place d’assaut. Spécialt. Dernière phase d’une attaque. À l’assaut ! ordre de monter à l’assaut. Les vagues d’assaut se succédaient malgré les tirs de l’ennemi. Un char d’assaut, voir Char. Aviation d’assaut, formation aérienne soutenant les forces terrestres. Par anal. Prendre un lieu d’assaut, s’y précipiter en foule. Le théâtre fut pris d’assaut. Les places du stade furent prises d’assaut.
2. Litt. Action de tout ce qui assaille, attaque avec violence, met en péril. Les assauts de la tempête, de la mer. Le malade éprouvera encore quelques assauts de son mal. Sa fortune a essuyé un rude assaut. Subir les assauts des passions, de la tentation.
3. Sollicitation pressante, harcelante. Le nouveau ministre ne put échapper à l’assaut des photographes. Il fallut un véritable assaut pour l’amener à démissionner.
4. escr. Assaut d’armes, simulacre de duel où l’on ne se bat qu’avec des armes mouchetées. Un assaut à l’épée, au fleuret, au sabre. Assister à un assaut public dans la salle du maître d’armes. – boxe française. Rencontre courtoise. – alpinisme. Ultime partie d’une ascension, du dernier camp jusqu’au sommet.
5. Loc. verb. Faire assaut de, rivaliser de. Faire assaut de luxe, de toilettes, d’éloquence, de savoir, d’esprit, de flatteries.
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* ASSAVOIR v. tr. et loc. conj. xiie siècle. Dérivé de savoir.
Vieilli. 1. V. tr. Savoir. Utilisé uniquement dans la locution verbale Faire assavoir. Je vous le ferai assavoir.
2. Loc. conj. Variante orthographique ancienne de À savoir, précédant un membre de phrase explicatif, pour « c’est-à-dire ».
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* ASSE n. f. ou ASSEAU n. m. xixe siècle. Terme dialectal. Du latin ascia, correspondant à l’ancien français aisse, « doloire ». Asseau (xve siècle) et assette (xviie siècle) sont des formes dérivées.
Marteau dont la tête incurvée présente d’un côté une extrémité plate à section carrée, de l’autre un large tranchant. Une asse de tonnelier. Un asseau de couvreur. (On dit aussi Aissette, Assette ou Essette.)
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ASSÈCHEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé d’assécher.
Action d’assécher ; résultat de cette action. L’assèchement par drainage de terrains marécageux, d’un étang.
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ASSÉCHER v. tr. (se conjugue comme Céder). xiie siècle, assechier. Emprunté du latin assiccare, dérivé de siccare, « sécher ».
1. Rendre sec en éliminant l’eau ou l’humidité en excès. Assécher une mine, un marais.
2. Mettre à sec, tarir. Assécher un bassin, un réservoir. La saison chaude assèche les petits torrents. La mare s’est complètement asséchée depuis dix ans. Fam. Vider jusqu’à la dernière goutte. Assécher une bouteille.
Intranst. Être hors de l’eau. Un écueil qui assèche à marée basse.
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ASSEMBLAGE n. m. xve siècle. Dérivé d’assembler.
1. Action de réunir, de fixer, de mettre ensemble des éléments destinés à former un tout ; résultat de cette action. Un assemblage fixe, mobile. Un assemblage à tenons et mortaises, à queue d’aronde. Procéder à l’assemblage d’une charpente, d’un échafaudage. Un assemblage de lettres, de syllabes. L’assemblage des feuilles d’un volume.
2. Réunion, juxtaposition d’objets, de gens et, fig., de choses abstraites. Un assemblage bizarre, confus, informe. Un assemblage de bric et de broc. Un bizarre assemblage de couleurs, de sons. Cet assemblage d’hommes venus de tous les pays fut le noyau de la colonie. Un assemblage d’idées incohérentes.
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* ASSEMBLÉ n. m. xixe siècle. Participe passé substantivé d’assembler.
chorégr. Pas de danse classique qui consiste à s’élever à partir des deux pieds réunis et à retomber en cinquième position.
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ASSEMBLÉE n. f. xiie siècle. Forme féminine substantivée du participe passé d’assembler.
1. Réunion d’un certain nombre de personnes en un même lieu, généralement pour un motif commun. Une belle, une nombreuse, une maigre assemblée. Une assemblée brillante, choisie, tumultueuse. Le maire s’adressa à l’assemblée. relig. L’assemblée des fidèles, leur réunion pour un office, une cérémonie et, par ext., l’ensemble des fidèles, l’Église. Assemblée du désert, culte tenu clandestinement, dans des lieux reculés, par les réformés français persécutés, après la révocation de l’édit de Nantes. – chasse. Lieu où se rendent les chasseurs et où ils déjeunent avant d’aller au laisser-courre.
Spécialt. Dialectal. Fête patronale ou grand marché. Tous les fermiers du voisinage sont venus, se sont rendus à l’assemblée.
2. Réunion des membres d’un corps constitué, en vue d’une délibération, d’une discussion, de décisions à prendre. Réunir, convoquer une assemblée. Une assemblée plénière, ordinaire, extraordinaire, annuelle. Fixer la date de l’assemblée générale d’une société. Le président ouvre la séance de l’assemblée. Dresser le procès-verbal des décisions de l’assemblée. Une assemblée de parents d’élèves. Des assemblées ecclésiastiques, judiciaires, professionnelles. L’assemblée des créanciers, convoquée pour examiner les propositions de règlement d’un débiteur. polit. Corps constitué considéré dans sa permanence. Assemblée constituante. Assemblée législative. Assemblée fédérale. Assemblée générale des Nations unies. L’Assemblée nationale ou, simplement, l’Assemblée, la première chambre du Parlement français. L’Assemblée et le Sénat constituent le Parlement français. Convoquer, renvoyer, dissoudre l’Assemblée. Par méton. Lieu où se réunit l’Assemblée nationale. Dans les couloirs de l’Assemblée, on évoquait une probable démission du ministère. La buvette de l’Assemblée.
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ASSEMBLER v. tr. xie siècle, asembler. Du latin populaire *assimulare, « mettre ensemble ».
1. Mettre ensemble. Assembler des papiers, des livres. Assembler des matériaux pour bâtir.
2. Réunir, rendre solidaires en vue de former un tout. Assembler les éléments épars d’un mécanisme. Il assemblait patiemment les débris du vase pour les recoller. La couturière assemble les divers morceaux d’une robe avec des épingles. Assembler des pièces de charpente, les rouages d’une montre, les différentes parties d’un moteur. Il assemble difficilement ses mots, ses idées.
3. Réunir un certain nombre de personnes, par convocation ou par invitation, en vue d’une action commune. Assembler les Chambres, le Conseil. De nombreux hommes politiques étaient assemblés autour de lui. Pron. La cour, le tribunal s’assemble. Les actionnaires de cette entreprise s’assemblent deux fois l’an.
Prov. Qui se ressemble s’assemble, on recherche volontiers la compagnie des personnes dont on partage les goûts.
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ASSEMBLEUR, ‑EUSE n. xiiie siècle, assembleor. Dérivé d’assembler.
1. Personne qui assemble. Ce relieur cherche un assembleur, une assembleuse. Une assembleuse en dentelles. Litt. Zeus, l’assembleur des nuées.
2. N. f. Machine servant à assembler. Assembleuse d’imprimerie, de filature.
3. N. m. inform. Programme intervenant dans la traduction d’instructions codées en un langage directement assimilable par l’ordinateur.
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ASSÉNER v. tr. (se conjugue comme Céder). xiie siècle, asener, « viser, frapper ». Dérivé de l’ancien français sen, « sens, raison » et « direction dans laquelle on marche ».
Porter un coup violent. Il lui asséna un coup de poing, un coup de massue. Fig. Il nous assène sans cesse des vérités premières. Asséner de mauvaises nouvelles, un argument péremptoire.
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ASSENTIMENT n. m. xiie siècle. Réfection de l’ancien français assentement, dérivé d’assentir, « donner son approbation ».
Acquiescement déclaré ou tacite à un acte, à une opinion. Je n’ai pas donné mon assentiment à cette décision. C’est avec mon assentiment, sans mon assentiment qu’il a agi ainsi. Il se passera de votre assentiment. Un hochement de tête, un clin d’œil en signe d’assentiment. Refuser, différer son assentiment.
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ASSEOIR v. tr. (j’assieds, tu assieds, il assied, nous asseyons, vous asseyez, ils asseyent ou j’assois, tu assois, il assoit, nous assoyons, vous assoyez, ils assoient ; j’asseyais ou j’assoyais, nous asseyions ou nous assoyions ; j’assis ; j’assiérai ou j’assoirai ; j’assiérais ou j’assoirais ; que j’asseye ou que j’assoie ; assieds, asseyons ou assois, assoyons ; que j’assisse ; asseyant ou assoyant ; assis). xe siècle. Emprunté du latin populaire *assedere, réfection de assidere, « être assis ».
1. Mettre en appui sur son séant, soit à terre, soit sur un siège ou quelque chose qui en tient lieu. Asseoir un malade. Asseyez cet enfant. Il s’assit par terre. Asseyons-nous sur ce banc. Le gazon où elle s’était assise. Être assis en tailleur sur le sol, à califourchon sur une branche. S’asseoir en amazone. Le chien s’assied en face de son maître. On le pria de s’asseoir. Faire asseoir quelqu’un, lui présenter un siège et l’inviter à y prendre place. Faire asseoir quelqu’un à sa table, l’inviter à un repas.
Spécialt. Asseoir sur le trône, élever à la dignité royale. S’asseoir sous la Coupole, être élu à l’Académie.
Expr. S’asseoir sur le banc d’infamie, comparaître à la cour d’assises ou en correctionnelle. Fig. Être assis entre deux chaises, être dans une position incertaine, instable. Fam. S’asseoir sur quelque chose, n’en tenir aucun compte.
équit. Asseoir un cheval, l’asseoir sur ses hanches, le dresser à plier les postérieurs pour avoir la croupe plus basse que les épaules durant certains exercices de manège.
2. Établir sur des bases solides. Asseoir les fondements d’une maison sur le roc. Le château féodal était assis sur une butte. Fig. Asseoir une théorie sur des faits irréfutables. Asseoir son opinion sur des faits. finances. Asseoir l’impôt, établir les bases, l’assiette de l’imposition. Asseoir l’impôt sur le revenu.
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* ASSERMENTÉ, ‑ÉE adj. xive siècle. Participe passé d’assermenter.
Qui a prêté serment avant d’entrer dans l’exercice d’une fonction publique. Un garde champêtre assermenté. Un expert, un traducteur assermenté. Spécialt. Témoin assermenté, témoin qui a prêté serment devant un tribunal avant de faire sa déposition. hist. Prêtre assermenté, prêtre qui, en 1790, avait prêté serment à la Constitution civile du clergé. Subst. Aux assermentés s’opposaient les réfractaires.
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ASSERMENTER v. tr. xiie siècle. Dérivé de serment.
Lier par un serment la personne à laquelle on confère un office public. Assermenter un garde-chasse, un agent de police.
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* ASSERTIF, ‑IVE adj. xvie siècle, arcetif, attestation isolée ; de nouveau au xixe siècle. Dérivé du radical d’assertion.
1. logique. Qui exprime une vérité de fait. Un jugement assertif. (On dit aussi Assertorique.)
2. Qui exprime une assertion. Phrase assertive, par opposition à Phrase interrogative et à Phrase impérative. Une proposition assertive.
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ASSERTION n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin assertio, dérivé de assertum, supin de asserere, « revendiquer », puis « prétendre, affirmer ».
Proposition qu’on avance et qu’on soutient comme vraie. Assertion gratuite, hasardée, singulière. Assertion mensongère. Croire quelqu’un sur simple assertion. Il faut contrôler, vérifier vos assertions.
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* ASSERTOIRE (vieilli) ou ASSERTORIQUE adj. xixe siècle. Adaptation de l’allemand assertorisch, mot forgé par le philosophe Kant à l’aide du latin assertus, participe passé de asserere (voir Assertion).
logique. Jugement assertorique, jugement énonçant une vérité de fait sans la poser comme nécessaire, par opposition à Jugement apodictique. « Il ne pleut plus », « il y a des lions en Afrique » sont des jugements assertoriques. (On dit aussi Assertif.)
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ASSERVIR v. tr. xiie siècle, aservir. Dérivé de serf.
1. Réduire à la servitude, à un état de complète dépendance. Asservir un peuple, une nation. Fig. Mettre dans une étroite dépendance. Asservir les autres à ses volontés, à tous ses caprices. Une presse asservie. S’asservir, être asservi aux convenances, à l’étiquette, à la mode.
Par ext. Dompter, maîtriser. Asservir ses passions. La nature asservie aux besoins de l’homme. Asservir l’énergie des vents, l’atome.
2. techn. Un moteur asservi, voir Asservissement.
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ASSERVISSANT, ‑ANTE adj. xixe siècle. Participe présent d’asservir.
Qui asservit. Des lois, des règles asservissantes. Un régime asservissant. Une condition asservissante.
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ASSERVISSEMENT n. m. xve siècle. Dérivé du radical du participe présent d’asservir.
1. Action d’asservir ; résultat de cette action. Il ne put survivre à l’asservissement de sa patrie. L’asservissement des consciences, de l’opinion publique. L’asservissement à la mode, aux coutumes. Tenir un peuple dans l’asservissement.
2. techn. Procédé de réglage et de contrôle automatiques du fonctionnement d’un appareil ou d’une machine par des servomécanismes adaptés. Asservissement hydraulique, électronique. Dispositifs d’asservissement.
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ASSESSEUR n. m. xiiie siècle. Emprunté du latin assessor, dérivé du supin de assidere (voir Asseoir).
Personne qui siège auprès d’une autre pour l’assister dans ses fonctions, et au besoin la suppléer. Le doyen de la faculté a choisi son assesseur. Le président du tribunal et ses deux assesseurs.
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* ASSESSORAT n. m. xviie siècle, assessoriat. Dérivé du latin assessor, « assesseur ».
Fonction, charge, état d’assesseur.
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* ASSETTE n. f. Voir Asse.
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ASSEZ adv. de quantité. xe siècle, asez. D’un latin populaire *adsatis, « en suffisance », renforcement, par la préposition ad, du latin classique satis, attesté au sens de « beaucoup » en latin populaire.
1. Suffisamment, autant qu’il faut. Ce bâton est assez long, assez grand. Elle est assez forte pour vous tenir tête. Il court assez vite pour te rattraper. Gagner à peine assez, juste assez pour vivre. J’ai assez travaillé ce matin. « Voulez-vous encore un peu de thé ? – Non merci, j’en ai assez. » C’est assez que, il suffit que. C’est assez que ce soit défendu pour qu’il veuille le faire.
2. Sert à marquer un affaiblissement des mots auxquels il est joint. Une maison assez vaste. Il court assez vite. Cette femme est assez jolie. Il a assez peu d’esprit. Je serais assez tenté de le croire. Je le vois assez souvent. Mention assez bien. « Êtes-vous satisfait ? – Assez. »
3. Sert à marquer un renforcement. Le plus souvent dans des phrases exclamatives. Suis-je assez naïf ! je suis trop naïf. A-t-il assez souffert ! Il est assez étrange que vous refusiez ! Voilà qui est assez plaisant !
4. Sert à exprimer que la mesure est comble. C’est assez disputé. J’en ai assez de ces bavardages ! En voilà assez ! C’en est assez ! Assez de paroles !
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* ASSIBILATION n. f. xixe siècle. Dérivé d’assibiler.
phon. Transformation d’une consonne, généralement une occlusive, en une sifflante. Par assibilation, le « t » de « patience » s’est prononcé comme un « s ». Le doublet « chaire » et « chaise » est un témoin du processus d’assibilation.
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* ASSIBILER v. tr. xviiie siècle. Emprunté du latin assibilare, « siffler (contre) ».
phon. Transformer par assibilation. Le t des mots latins « potionem », « rationem » s’est assibilé et a donné en français « poison », « raison ».
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ASSIDU, ‑UE adj. xiie siècle. Emprunté du latin assiduus, « qui se tient continuellement quelque part ».
Qui fait preuve d’assiduité. Un député assidu aux séances. Être assidu auprès d’un malade. Être assidu auprès d’une femme, lui faire une cour pressante. Par méton. Un travail assidu. Des soins, des efforts assidus. Des visites assidues.
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ASSIDUITÉ n. f. xiie siècle, au sens de « persistance ». Emprunté du latin assiduitas, « présence constante ».
1. Ponctualité et régularité à se rendre où l’on doit. L’assiduité d’un fonctionnaire. L’assiduité aux séances.
2. Application constante à un travail. Cet emploi exige une grande assiduité. À force de patience et d’assiduité. Assiduité à l’étude.
3. Présence continuelle ou fréquentes visites. Son assiduité à la Cour lui valut la faveur du roi.
4. Au pluriel. Manifestations de la cour que l’on fait à une femme. Des assiduités pressantes, importunes.
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ASSIDÛMENT adv. xiiie siècle, assiduement. Dérivé d’assidu.
Avec assiduité. Suivre assidûment les cours à la faculté.
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* ASSIÉGÉ, ‑ÉE adj. xvie siècle. Participe passé d’assiéger.
Qui subit un siège. Une ville assiégée, investie, entourée de toutes parts d’ennemis. La forteresse assiégée refusait de se rendre. Par méton. Qui se trouve en un lieu soumis à un siège. La population assiégée. Le chef de l’armée assiégée négocia sa capitulation. Des bandits assiégés. La foule hostile les tenait assiégés dans leur refuge. Par anal. Un navire assiégé par les glaces. Fig. Il est assiégé de difficultés. Subst. Les assiégés tentèrent une sortie. Singulier collectif. L’assiégé.
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ASSIÉGEANT, ‑ANTE adj. xve siècle. Participe présent d’assiéger.
Qui assiège. L’armée assiégeante. Les troupes assiégeantes. Subst. Les assiégeants étaient déterminés à en finir. Singulier collectif. L’assiégeant.
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ASSIÉGER v. tr. (se conjugue comme Alléger). xie siècle. Probablement emprunté du latin populaire *assedicare, dérivé de *sedicare, lui-même de sedere, « être assis ».
1. Soumettre à un siège, investir. Assiéger une place de guerre, une ville, une forteresse, en bloquer les issues avant de donner l’assaut ou de l’amener à capituler. La police assiégeait le repaire du bandit. Par méton. Assiéger une armée dans une place, l’y enfermer pour obtenir sa capitulation. L’ennemi assiégea pendant des mois la population de la ville. Par anal. Les eaux en crue assiégeaient la petite île.
2. Se presser en foule à l’entrée ou aux abords d’un lieu afin d’y pénétrer. La foule assiégea de bonne heure les bureaux du théâtre. Les clients assiégeaient tous les magasins du quartier pour leurs derniers achats de Noël. Les curieux assiégeaient la porte du tribunal.
3. Poursuivre, importuner, obséder. Ses créanciers l’assiègent. Être assiégé par des admirateurs, des journalistes. Spécialt. Assiéger une femme, l’importuner de ses assiduités. Fig. Les remords l’assiègent. Les maux qui assiègent la vieillesse.
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I. ASSIETTE n. f. xiiie siècle. Probablement issu du latin populaire *assedita, « manière d’être assis, posé », forme féminine substantivée du participe passé de *assedere (voir Asseoir).
1. Manière d’être assis ou placé. Emploi vieilli sauf en équitation, en parlant d’un cavalier et de sa position en selle. Avoir une bonne, une mauvaise assiette. Manquer d’assiette. Perdre son assiette. Fig. Ne pas être dans son assiette, ne pas être dans son état normal, au physique comme au moral. Il ne semble pas dans son assiette.
2. Situation stable d’un corps par rapport à ceux qui le soutiennent. L’assiette d’une pierre, d’une poutre. marine. Position stable et équilibrée d’un navire dans l’eau.
3. Emplacement servant de base à une construction. L’assiette d’un camp, d’un château, d’une ville. techn. L’assiette d’une voie ferrée, d’une route, la surface occupée par cette voie, cette route et leurs parties accessoires.
4. Par anal. Base sur laquelle on établit un calcul, une estimation. droit fiscal. Assiette de l’hypothèque, bien immeuble sur lequel porte l’hypothèque. Faire l’assiette de l’impôt, établir la base de la matière imposable. – sylvic. Assiette d’une coupe, désignation de l’étendue boisée sur laquelle on doit abattre les arbres.
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II. ASSIETTE n. f. xive siècle, au sens de « service dans un repas ». Emploi spécialisé d’assiette I au sens d’« action de mettre les plats sur la table ».
1. Pièce de vaisselle à fond plat dans laquelle chaque convive place ou reçoit les aliments qui lui sont destinés. Assiette creuse, à soupe, plate, à entremets, à dessert. Assiette d’argent, d’étain, de porcelaine, de faïence. Une pile d’assiettes. Tendre son assiette. Changer d’assiette.
2. Par méton. Contenu d’une assiette. Une assiette de soupe, de fruits. Assiette anglaise, assortiment de viandes froides, garnies de cornichons, de câpres, etc.
3. Expr. fig. Ne pas lever le nez de son assiette, rester silencieux pendant tout un repas. Un casseur d’assiettes, un fanfaron. Casser les assiettes, se laisser aller à la colère. L’assiette au beurre, le pouvoir politique considéré comme une source de profits personnels. Se tenir près de l’assiette au beurre. Fam. Un pique-assiette, voir ce mot.
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ASSIETTÉE n. f. xviie siècle. Dérivé d’assiette II.
Ce que contient une assiette. Il a pris deux pleines assiettées de potage.
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ASSIGNABLE adj. xviie siècle. Dérivé d’assigner.
Qui peut être assigné. Limite assignable. Assignable en justice.
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ASSIGNAT n. m. xive siècle, assinat, au sens 1. Dérivé d’assigner au sens 4.
1. Vieilli. Constitution de rente.
2. hist. Papier-monnaie émis sous la Révolution, gagé sur les biens nationaux mais rapidement dévalué. Un assignat de cinq cents francs. Le fonctionnement excessif de la planche aux assignats ruina la monnaie française.
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ASSIGNATION n. f. xiiie siècle, assignacion. Du latin assignatio, « répartition, partage », et, en latin médiéval, « affectation, fixation d’une date ».
1. droit. Acte de procédure adressé par le demandeur au défendeur, par l’intermédiaire d’un huissier, pour le sommer de comparaître en justice.
2. adm. Assignation à résidence, mesure de sécurité prise par le ministère de l’Intérieur, obligeant à résider dans les lieux qui lui sont fixés un étranger, ou encore un individu ayant fait l’objet soit d’une libération conditionnelle, soit d’un sursis avec mise à l’épreuve.
3. finances. Action d’attribuer des fonds ; résultat de cette action. Pour le remboursement de ses avances, on lui a donné des assignations sur tel fonds.
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* ASSIGNÉ, ‑ÉE adj. xiiie siècle. Participe passé d’assigner.
droit. Sommé de comparaître devant une juridiction. Les personnes assignées. Subst. L’assigné qui ne comparaît pas est condamné par défaut. – finances. Qui est l’objet d’une assignation. La somme assignée. La part assignée, fixée, déterminée. Subst. adm. Nous avons deux assignés à résidence, deux personnes astreintes à une résidence déterminée.
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ASSIGNER v. tr. xiie siècle, asigner. Emprunté du latin assignare, « attribuer », et, en latin médiéval, « faire appel à ».
1. Déterminer, fixer. Ma mission arrive au terme qui lui a été assigné.
2. Donner, attribuer d’autorité à quelqu’un. Assigner à chacun ses fonctions. Un rôle de premier plan lui fut assigné. Assigner un logement, une part dans une donation.
3. droit. Par un exploit d’huissier, sommer de comparaître en justice. Je l’ai fait assigner à comparaître devant le tribunal. – adm. Assigner quelqu’un à résidence, l’obliger à résider dans un endroit déterminé.
4. Affecter un fonds, un bien, une somme d’argent à un emploi déterminé. Sur quel fonds cette dépense sera-t-elle assignée ?
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ASSIMILABLE adj. xixe siècle. Dérivé d’assimiler.
1. Que l’on peut considérer comme semblable ou identique. Une notion assimilable à une autre.
2. Susceptible d’être intégré dans un organisme vivant. Aliments facilement assimilables. Fig. Susceptible d’être compris. Ces principes sont aisément assimilables même par des enfants. Par ext. Capable de s’intégrer à un nouveau milieu et d’en acquérir les caractères. Des élèves difficilement assimilables.
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* ASSIMILATEUR, ‑TRICE adj. xviie siècle, terme de médecine. Dérivé d’assimiler.
biol. Propre à assurer l’assimilation. Les fonctions assimilatrices. Fig. Une intelligence assimilatrice. Le pouvoir, le caractère assimilateur de la civilisation latine.
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ASSIMILATION n. f. xive siècle ; rare avant le xixe siècle. Emprunté du latin assimulatio, assimilatio, « simulation, ressemblance ».
Action de rendre ou de présenter comme semblable ou identique, par comparaison ou par intégration.
I. Par comparaison. Affirmation d’une ressemblance, d’une identité entre deux données. Assimilation ingénieuse, flatteuse, injurieuse, hâtive. L’assimilation de la vie à une lutte.
II. Par intégration. 1. biol. Le fait pour un organisme vivant d’intégrer à sa propre substance certains éléments étrangers. La faculté d’assimilation. Assimilation chlorophyllienne, élaboration par une plante verte de sa propre substance organique, à partir de l’eau et du gaz carbonique, grâce à la chlorophylle qui capte l’énergie solaire.
2. Faculté de comprendre les connaissances nouvellement acquises et de les intégrer à son savoir. Procéder par assimilation. Être doté d’un grand pouvoir d’assimilation pour les mathématiques. Une assimilation lente et pénible.
3. Processus par lequel une personne ou une collectivité tend à se confondre avec le milieu où elle vit, en perdant certains de ses caractères propres. Une politique d’assimilation. L’assimilation des immigrés. Se refuser à toute assimilation.
4. phon. Tendance qui conduit un phonème à ressembler à un phonème voisin. Assimilation régressive, où le premier phonème est influencé par le second. La prononciation de « subside », où la sonore « s » est prononcée sourde, s’explique par l’assimilation régressive. Assimilation progressive, où le premier phonème influence le second comme dans « subsistance » où le b a fait de l’s une sifflante sonore.
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* ASSIMILÉ, ‑ÉE adj. xvie siècle. Participe passé d’assimiler.
1. Qui a un statut identique à celui d’une autre catégorie sans en avoir le titre. Subst. Fonctionnaires et assimilés.
2. Intégré. Les substances assimilées. Des connaissances mal assimilées. Un groupe totalement assimilé.
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ASSIMILER v. tr. xve siècle. Emprunté du latin assimilare, dérivé de similis, « semblable », avec le préfixe a(d)‑, « vers, à ».
1. Rendre semblable ou identique. Ces penchants honteux assimilent l’homme à la brute.
2. Considérer comme semblable ou identique. Assimiler Dieu à un architecte ou à un horloger. On ne peut assimiler ce cas à aucun autre. Le détenu pour délit politique ne saurait être assimilé à un criminel de droit commun.
3. biol. Intégrer des éléments externes à sa propre substance. Les plantes assimilent les éléments minéraux du sol. Un aliment bien assimilé. Des remèdes difficiles à assimiler. Pron. Les corps vivants croissent et s’entretiennent en s’assimilant des substances étrangères.
4. Intégrer à sa culture des éléments nouveaux. Assimiler péniblement les premiers éléments d’algèbre. Pron. Ces notions s’assimilent mieux avec l’expérience. En quelques mois, ils se sont assimilé les conjugaisons grecques. Absolt. Avoir du mal à assimiler.
5. Intégrer une personne, une population dans, à une communauté qui la reçoit en lui faisant perdre ses caractères spécifiques et en la dotant des caractères propres à cette communauté. Ces immigrants ont été assimilés. Pron. Ils se sont assimilés d’autant plus vite qu’ils connaissaient la langue du pays. Les nouveaux venus auront du mal à s’assimiler.
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* ASSIS, ‑ISE adj. xiie siècle. Participe passé d’asseoir.
1. Installé dans la position d’appui sur son séant. Restez assis, je vous prie. Assis sur une chaise, par terre, contre le tronc d’un arbre. Par méton. Place assise, siège, dans un lieu public ou un moyen de transport. Un wagon avec cent places debout et quarante places assises. Subst. Voter par assis et levés (vieilli), dans une assemblée délibérante, manifester son avis en restant assis ou en se levant.
droit. Magistrature assise, corps des magistrats rendant la justice assis sur leur siège, par opposition à Magistrature debout ou Magistrature du parquet. Les magistrats assis des cours et tribunaux civils sont inamovibles. – archit. Chien-assis, voir ce mot.
2. Établi sur des bases solides. Une forteresse bien assise, solidement assise. Une maison assise à flanc de coteau. Fig. Une théorie solidement assise.
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I. ASSISE n. f. xiie siècle. Forme féminine substantivée du participe passé d’asseoir.
1. Chacune des rangées de pierres, de briques, etc., disposées horizontalement pour servir de base ou de point d’appui à un édifice. La première assise. Lors du séisme, l’édifice trembla sur ses assises. L’assise d’une route. Assises réglées, assises dont la disposition alternée est telle que le milieu de chacun des éléments correspond aux joints de la rangée inférieure et de la rangée supérieure.
2. géol. Couche de terrain constituant le socle d’une formation pédologique. Une assise de granit, de roches volcaniques.
3. biol. Ensemble des cellules de même type disposées de manière à former une couche. Les assises génératrices produisent les tissus secondaires de la racine et de la tige. L’assise pilifère porte les poils absorbants.
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II. ASSISES n. f. pl. xiiie siècle, d’abord au singulier, au sens de « tribunal ». Forme féminine substantivée du participe passé d’asseoir.
1. moyen âge. Assemblée de seigneurs sous la présidence du suzerain. Par ext. Ordonnance rendue par ces assemblées. Spécialt. Code de lois. Les Assises de Jérusalem, recueil des lois et usages des royaumes de Jérusalem et de Chypre à l’époque des croisades.
2. droit. Session d’une cour criminelle. Présider, tenir les assises. Il sera jugé aux prochaines assises. La cour d’assises ou, ellipt., les assises, la cour criminelle elle-même. Plaider aux assises, en assises. Avocat d’assises. Par méton. Lieu où siège cette cour. Se rendre aux assises pour faire le compte rendu d’un procès.
3. Par anal. Réunion plénière des membres d’un parti politique, d’une association, etc. Notre parti tiendra ses assises après Pâques. Fig. et fam. Tenir ses assises, réunir autour de soi des disciples, des amis.
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ASSISTANCE n. f. xve siècle, assistence, d’abord au sens d’« aide, secours ». Emprunté du bas latin assistencia, de assistere (voir Assister).
1. Présence. Son assistance aux cours est fort irrégulière. Spécialt. Présence d’un officier public ou d’un ecclésiastique dans une des fonctions de son ministère. On lui donne une indemnité pour son assistance. Les chanoines prébendés touchaient un droit d’assistance à certains offices.
2. Groupe plus ou moins considérable de personnes assemblées en un lieu. Une brillante, une nombreuse assistance. Une assistance choisie, enthousiaste, recueillie.
3. Concours apporté à quelqu’un dans un travail, une activité. Votre assistance m’aura été précieuse. Une assistance efficace, généreuse, opportune, spontanée. Les époux se doivent mutuellement fidélité, secours et assistance. Donner, prêter, promettre son assistance. Demander, implorer l’assistance de quelqu’un. On peut être condamné pour non-assistance à personne en danger. Spécialt. Assistance publique (on dit aujourd’hui Aide sociale), ensemble des organismes publics chargés de venir en aide aux déshérités. Un enfant de l’Assistance, un enfant dont l’Assistance publique assume la tutelle à la place des parents.
4. droit. Intervention légale dans les actes d’une personne dépourvue de tout pouvoir. Assistance à un interdit, à un mineur non émancipé. Assistance judiciaire, prise en charge, par la société, des frais de justice qui incomberaient dans leurs procès à des personnes sans ressources (on dit aussi Aide judiciaire).
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ASSISTANT, ‑ANTE n. xive siècle. Participe présent substantivé d’assister.
1. Personne qui est présente à une réunion. De nombreux assistants, quelques rares assistants applaudirent. Il prit les assistants à témoin.
2. Personne dont la fonction est de seconder quelqu’un dans ses activités. Assistant technique. Assistant médical. L’assistante du chirurgien. Un assistant à la réalisation d’un film, celui qui seconde le metteur en scène.
3. enseign. Universitaire qui s’occupe des travaux pratiques et des travaux dirigés des étudiants, et qui participe à la recherche. Maître-assistant, fonctionnaire de rang intermédiaire entre l’assistant et le professeur. Les assistants et les maîtres-assistants constituent des corps en voie d’extinction. Spécialt. Personne de nationalité étrangère chargée de seconder les professeurs de langues vivantes d’un collège ou d’un lycée. Un assistant d’allemand. Une assistante d’anglais.
4. droit social. Assistant social, assistante sociale, personne dont le métier est d’informer, de conseiller et d’aider les individus et les familles qui rencontrent des difficultés matérielles ou morales.
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* ASSISTÉ, ‑ÉE adj. xixe siècle. Participe passé d’assister.
Qui bénéficie d’une assistance médicale, sociale, judiciaire. Une personne assistée. techn. Pourvu d’un dispositif d’assistance. Une voiture à direction assistée.
Subst. L’augmentation du nombre des assistés.
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ASSISTER v. intr. et tr. xive siècle. Emprunté du latin assistere, « être présent, se tenir auprès de, aider ».
I. V. intr. Être présent à ; être témoin ou spectateur de. Assister à une cérémonie, à un enterrement. J’assistais aux débats. Il n’a pas pu assister à la réunion. Assister à l’ouverture d’un testament. J’assisterai à l’opération. Je n’ai pas assisté à l’accident. Fig. Constater, observer. On assiste dans ce pays à une baisse de la criminalité.
II. V. tr. 1. Accompagner pour apporter une aide ; seconder. Je vous prie de m’assister dans cette démarche, dans cette entreprise. Il m’a assisté de ses conseils. Il comparut, assisté de son avocat. Vous vous présenterez à la mairie, assisté de deux témoins.
2. Aider, secourir. Assister un malheureux. Assister des réfugiés. Par ext. Soutenir moralement. Il l’a assisté durant sa maladie. Assister un condamné à mort. Que Dieu vous assiste !
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* ASSOCIATIF, ‑IVE adj. xve siècle, au sens de « qui associe ». Dérivé d’associer.
1. psychol. Qui procède par association d’idées. Mémoire associative.
2. Qui se rapporte aux associations et à leurs activités. La vie associative d’un quartier.
3. math. Dont le résultat n’est pas affecté par l’ordre dans lequel on réalise l’opération. L’addition est associative, mais la soustraction ne l’est pas.
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ASSOCIATION n. f. xve siècle, au sens général ; xviiie siècle, comme terme de psychologie. Dérivé d’associer.
I. Action d’associer, de s’associer. Je vous annonce l’association d’un nouveau collaborateur à notre entreprise. Il a été admis par association. Acte, traité d’association. psychol. Association d’idées, enchaînement d’idées, d’images, qui s’attirent l’une l’autre dans le champ de la conscience. Les trois formes de l’association des idées, selon Aristote, sont l’association par contiguïté, l’association par ressemblance, l’association par contraste.
Par anal. Une heureuse association de mots, de couleurs.
II. Le fait d’être associé. 1. Groupement d’intérêts. Former une association. Se former en association. Leur association est rompue, dissoute. Association économique, commerciale. Une association de médecins, d’avocats. Faire partie d’une association. Se retirer d’une association. Par anal. Péj. Une association de malfaiteurs.
Spécialt. Groupement, à caractère non lucratif, de personnes liées par les mêmes intérêts ou les mêmes buts. Association amicale. Association sportive, culturelle. Association cultuelle. Association familiale. Les associations d’anciens combattants. Le président, le trésorier d’une association. Association libre, association de fait. Association déclarée, régie par la loi du 1er juillet 1901, dotée de la personnalité civile ou morale et de la pleine capacité juridique. Association reconnue d’utilité publique, dont les buts sont reconnus conformes à l’intérêt général.
2. Spécialt. phil. Contrat librement consenti entre les hommes, qui sert de fondement aux sociétés humaines. – astron. Amas d’étoiles de formation récente et en cours de dispersion. L’association de Persée est en dispersion depuis sa naissance, qui remonte à quelques millions d’années. – bot. Association végétale, groupement de végétaux, le plus souvent sans aucun lien de parenté, réunis dans les mêmes milieux par des besoins physiologiques comparables.
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* ASSOCIATIONNISME n. m. xixe siècle. Emprunté de l’anglais associationism.
1. phil. Doctrine présentant la vie mentale comme réductible au mécanisme des associations d’idées. L’associationnisme de Stuart Mill. L’associationnisme de Taine.
2. écon. polit. Doctrine préconisant la libre association de groupements de producteurs. L’associationnisme de Cabet, de Fourier.
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* ASSOCIATIONNISTE adj. xixe siècle. Emprunté de l’anglais associationist.
Relatif à l’associationnisme. Les théories associationnistes. Le socialisme associationniste. Subst. Un, une associationniste, une personne favorable à l’associationnisme.
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* ASSOCIÉ, ‑ÉE n. xvie siècle. Participe passé substantivé d’associer.
Personne liée à d’autres par des intérêts communs ou par la poursuite de buts communs. C’est mon associé. Un négociant et ses associés. Les bénéfices sont partagés entre les associés.
Spécialt. Associé étranger ou, adjt., membre associé, personnalité étrangère élue membre d’une académie, d’une société savante. Les associés étrangers de l’Académie des sciences.
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ASSOCIER v. tr. et pron. (se conjugue comme Crier). xiiie siècle, d’abord assoicher, « mettre ensemble, arranger ». Emprunté du latin associare, « joindre, unir ».
I. V. tr. 1. Prendre pour compagnon, pour collègue dans une dignité, dans un emploi ; faire participer à une entreprise. Dioclétien associa Maximien à l’Empire. Je l’ai associé à mes affaires. Nous l’avons associé à nos travaux. Il associa ses deux fils à son commerce. Par anal. Associer quelqu’un à son triomphe, à sa réussite, l’y faire participer. Associer les employés aux bénéfices d’une société.
2. Mettre ensemble, réunir. Associer des idées, des mots. Associer des couleurs. Cet auteur associe l’élégance de la forme à la solidité de l’information. L’intérêt nous avait associés.
II. V. pron. 1. S’associer quelqu’un, le prendre comme collaborateur. Ils se sont associé un homme intelligent et laborieux. Je veux me l’associer pour finir plus rapidement ce travail.
2. S’associer à ou avec quelqu’un, former avec lui une société, une équipe. Voulez-vous vous associer à nous ? Je me suis associé avec plusieurs confrères. Absolt. Former une alliance. Les deux entreprises se sont associées. Il serait souhaitable que ces pays s’associent.
3. Participer. S’associer à la joie, à la tristesse d’un ami. Je m’associe à votre douleur, je la partage. Je m’associe à votre conclusion, j’y adhère.
4. En parlant de choses. S’accorder, former un tout cohérent et harmonieux. Ces deux mots s’associent mal. En elle, l’élégance s’associe à la distinction.
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* ASSOIFFER v. tr. xviie siècle. Dérivé de soif.
Donner soif à. Cette chaleur nous assoiffait. Assoiffer un prisonnier. Assoiffer une ville. Surtout au participe passé, adjt. Des chiens assoiffés. Par anal. Des fleurs assoiffées. Fig. Avide. Être assoiffé d’argent, d’honneurs.
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ASSOLEMENT n. m. xviiie siècle. Dérivé d’assoler.
agric. Action d’assoler ; résultat de cette action. Assolement triennal, le fait de pratiquer la même culture tous les trois ans sur la même parcelle.
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ASSOLER v. tr. xive siècle. Dérivé de sole, proprement « planche », emprunté du latin solea, « sorte de plancher ».
agric. Diviser un terrain en portions et y pratiquer des cultures différentes d’année en année, selon une succession déterminée.
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ASSOMBRIR v. tr. et pron. xvie siècle. Dérivé de sombre.
1. V. tr. Rendre sombre. Ces arbres assombrissent notre maison. Fig. Les malheurs l’ont assombri. La maladie assombrit son caractère.
2. V. pron. Devenir sombre. Le ciel s’assombrissait. Fig. À cette nouvelle, sa figure s’est assombrie. La situation ne cesse de s’assombrir.
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ASSOMBRISSEMENT n. m. xixe siècle. Dérivé du radical du participe présent d’assombrir.
État de ce qui s’assombrit ou est assombri. L’assombrissement du ciel. Fig. L’assombrissement de son humeur m’inquiétait.
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ASSOMMANT, ‑ANTE adj. xvie siècle. Participe présent d’assommer.
Fam. Qui accable ; qui ennuie. Un travail assommant. Une personne assommante. Sa conversation est assommante.
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ASSOMMER v. tr. xiie siècle. Dérivé de somme, « sommeil ».
1. Frapper à la tête d’un coup qui fait perdre connaissance ou même tue. Assommer un bœuf avec un merlin. Assommer à coups de bâton. Des brigands l’ont assommé dans un bois. Il l’a assommé d’un coup de poing. Il fut assommé d’un coup de massue. Pron. Perdre connaissance, se tuer en heurtant quelque chose de dur. Il s’est assommé en tombant d’une échelle.
2. Étourdir, abasourdir. Ce vacarme nous assomme. Nous étions assommés par la chaleur. Cette nouvelle l’a assommé. Fig. et fam. Incommoder, importuner. Ce bavard assomme tout le monde. Il m’assomme de questions, avec ses questions.
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ASSOMMOIR n. m. xviiie siècle. Dérivé d’assommer.
Vieilli. 1. Arme qui sert à assommer. Spécialt. Bâton flexible garni d’une boule de plomb à l’une de ses extrémités. Fig. Un coup d’assommoir, un évènement imprévu dont on reste accablé.
2. Piège destiné à assommer les animaux sauvages quand ils s’y font prendre.
3. Fig. et pop. Débit de boissons où l’on sert des alcools de qualité inférieure.
Titre célèbre : L’Assommoir, d’Émile Zola (1877).
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ASSOMPTION n. f. xiie siècle, asumpciun. Emprunté du latin chrétien assumptio, dérivé de assumptum, supin de assumere, « prendre avec soi ».
1. relig. cathol. Privilège en vertu duquel la Vierge Marie a été transportée au ciel dès la fin de sa vie terrestre. L’assomption de la Vierge ou, simplement, l’Assomption. Par ext. Fête liturgique qui rappelle cet évènement et que l’on célèbre le 15 août.
2. Par méton. bx-arts. Œuvre représentant la Vierge Marie élevée au ciel. « L’Assomption » de Mantegna, de Titien, de Murillo.
3. Nom porté par certaines congrégations religieuses. Les Augustins de l’Assomption, les Assomptionnistes. Les dames de l’Assomption. Les petites sœurs de l’Assomption.
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* ASSOMPTIONNISTE n. m. xixe siècle. Dérivé d’Assomption.
Religieux appartenant à la congrégation fondée en 1845 par le père d’Alzon et qui exerce son apostolat par la presse, l’enseignement, la direction de pèlerinages, etc. Un assomptionniste. Les Assomptionnistes sont aussi appelés Augustins de l’Assomption.
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ASSONANCE n. f. xviie siècle. Emprunté de l’espagnol asonancia, « accord des sons (dans une romance) », dérivé de asonar, « être assonant », emprunté du latin assonare (voir Assonant).
Répétition du même son, du même timbre vocalique. pros. Répétition d’un même son vocalique accentué à la fin de deux ou plusieurs vers qui se suivent. « Proverbe » et « verte », « France » et « branche » sont des assonances. Chaque laisse de la « Chanson de Roland » est composée de vers à même assonance. La rime a succédé à l’assonance au xiiie siècle.
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* ASSONANCÉ, ‑ÉE adj. xixe siècle. Dérivé d’assonance.
pros. Qui comporte une assonance. Vers assonancés. Chanson assonancée.
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ASSONANT, ‑ANTE adj. xiie siècle. Emprunté du latin assonans, participe présent de assonare, « répondre en écho », puis « produire un son ensemble ».
pros. Qui produit un effet d’assonance. Voyelle assonante. Mots assonants.
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* ASSONER v. intr. xixe siècle. Tiré d’assonant, considéré comme un participe présent.
En parlant de deux ou plusieurs mots. Comporter le même son vocalique à la dernière syllabe accentuée. Les mots « ronce », « monde », « nombre » assonent.
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* ASSORTI, ‑IE adj. xive siècle. Participe passé d’assortir.
1. Se dit de deux ou plusieurs choses qui se conviennent. Des couleurs assorties. Par anal. Des époux bien assortis. Un couple mal assorti.
2. Qui contient des éléments divers de la même espèce. Plateau de fromages assortis. Coupe de fruits assortis. Magasin bien assorti, dont les rayons sont bien fournis.
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ASSORTIMENT n. m. xve siècle. Dérivé d’assortir.
1. Convenance, rapport d’harmonie entre les éléments d’un ensemble. L’assortiment de ces couleurs est heureux, agréable à l’œil.
2. Assemblage varié d’éléments de la même espèce. Un assortiment de diamants, de pierres de couleur, de perles. Il y avait sur la table tout un assortiment de cristaux et d’argenterie. Servir un assortiment de crudités, de charcuterie. commerce. Fonds, collection de marchandises de même genre. Ce marchand a un bel assortiment de dentelles du xixe siècle.
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ASSORTIR v. tr. xixe siècle. Dérivé de sorte.
1. Mettre ensemble deux ou plusieurs choses qui s’accordent, qui se conviennent. Assortir des fleurs avec goût. Assortir des couleurs.
Assortir à, mettre en harmonie avec. Elle a assorti son sac à sa robe. Il avait une pochette assortie à sa cravate. Vieilli. Adapter à. Une peine assortie à la faute.
Par anal. Pour ce dîner, elle avait assorti ses hôtes avec soin. Pron. Leurs caractères ne s’assortissent guère.
2. Assortir de, accompagner de, compléter par. Cette étoffe est riche, il faut l’assortir d’une doublure qui le soit aussi. Il a assorti son exposé d’anecdotes pittoresques. Assortir une donation de clauses restrictives. Pron. Le prospectus s’assortissait d’illustrations alléchantes.
3. Vieilli. Fournir de toutes les choses nécessaires, convenables. Assortir un magasin, une boutique, les rayons d’une librairie. Un magasin bien assorti. Pron. Ce libraire s’assortit de tous les livres importants.
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ASSOUPIR v. tr. xve siècle. Réfection d’assouvir d’après le latin sopire, « assoupir, endormir ».
1. Endormir à demi. Les fumées du vin l’assoupissent. Son discours monotone a assoupi l’auditoire. Une drogue qui assoupit les sens. Pron. Il s’assoupit souvent après le repas.
2. Calmer, atténuer. Un remède qui assoupit la douleur. Litt. Assoupir un différend, une querelle, en empêcher l’éclat, le progrès, les suites fâcheuses. Réveiller une passion assoupie. Pron. Avec le temps, les haines s’assoupissent.
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ASSOUPISSANT, ‑ANTE adj. xvie siècle. Participe présent d’assoupir.
Qui assoupit. Cette chaleur est assoupissante. Son débit est assoupissant.
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ASSOUPISSEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’assoupir.
1. Le fait de s’assoupir ; état d’une personne assoupie. Tomber dans l’assoupissement. Sortir d’un profond assoupissement. Plonger son auditoire dans l’assoupissement. Son assoupissement fut de courte durée. Par anal. L’assoupissement d’un volcan.
2. En parlant d’un sentiment, d’une sensation, etc. Le fait d’être atténué, d’être calmé. L’assoupissement de la douleur. L’assoupissement d’une querelle.
3. État de torpeur, d’indifférence extrême. Sortez de votre assoupissement ! L’assoupissement de l’intelligence, de la conscience.
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ASSOUPLIR v. tr. xiie siècle. Dérivé de souple.
Rendre souple ou plus souple. Assouplir une étoffe, un ressort. On assouplit l’osier en le trempant dans l’eau. Assouplir le corps par des exercices quotidiens. Spécialt. Assouplir du linge, le rendre moins rêche et moins raide au moyen d’un produit assouplissant. Pron. Devenir souple ou plus souple. Le cuir s’assouplit à l’usage. équit. Assouplir un cheval, l’habituer à se mouvoir avec docilité et souplesse.
Fig. La vie se chargera d’assouplir son caractère. Assouplir un règlement. Assouplir sa politique. Pron. Les circonstances l’ont amené à s’assouplir.
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ASSOUPLISSEMENT n. m. xixe siècle. Dérivé du radical du participe présent d’assouplir.
Action d’assouplir ; le fait de s’assouplir ; l’état qui en résulte. Faire des exercices d’assouplissement. Fig. L’assouplissement des caractères. L’assouplissement d’une jurisprudence.
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ASSOURDIR v. tr. xiie siècle. Dérivé de sourd.
1. Rendre sourd momentanément. Le bruit du canon l’avait assourdi. Nous avons été assourdis par l’explosion. Par exag. Fatiguer par un excès de bruit ou de paroles. Elle criait à nous assourdir. Il nous assourdit avec sa radio.
2. Rendre moins sonore. Ce rideau assourdit un peu les bruits de la rue. Les sons nous parviennent assourdis par la distance. Fig. Diminuer l’éclat de quelque chose. Une teinte assourdie. Par anal. On retrouve dans ce texte un écho assourdi de ses œuvres de jeunesse.
Pron. Devenir moins sonore. Avec la neige tous les bruits s’assourdissent. phon. En parlant d’une consonne. Prendre la qualité d’une consonne sourde. Le « b » de « résorber » s’assourdit en « p » dans le mot « résorption ».
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ASSOURDISSANT, ‑ANTE adj. xixe siècle. Participe présent d’assourdir.
Qui assourdit. Un vacarme assourdissant. Un bavardage assourdissant.
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ASSOURDISSEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’assourdir.
1. Action d’assourdir ; le fait d’être assourdi ; l’état qui en résulte. Son assourdissement fut passager.
2. Amortissement, atténuation d’un son. L’assourdissement des bruits du dehors. phon. L’assourdissement d’une consonne. L’assourdissement de « d » en « t », de « v » en « f ».
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ASSOUVIR v. tr. xiie siècle. Du latin populaire *assopire, proprement « endormir », d’où « calmer » et « satisfaire complètement ».
1. Calmer entièrement, apaiser. Assouvir sa faim. Assouvir l’appétit d’un enfant.
2. Satisfaire pleinement. Assouvir sa rage, sa cruauté. Assouvir sa vengeance. Assouvir ses sens. Assouvir le moindre désir de quelqu’un. Pron. Son ambition ne pourra jamais s’assouvir, ne sera jamais satisfaite.
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ASSOUVISSEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’assouvir.
Action d’assouvir ; résultat de cette action. L’assouvissement de la faim. L’assouvissement des désirs, des passions.
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ASSUJETTIR v. tr. xve siècle. Dérivé de sujet.
1. Rendre sujet ; soumettre à sa domination. Assujettir une province. Ce peuple s’est laissé assujettir. Une nation assujettie par la violence.
Fig. et litt. Ses charmes m’ont assujetti. Sa bonté lui assujettit les cœurs.
2. Soumettre à quelque chose qu’on impose ; astreindre à une obligation. Il les assujettissait à des travaux pénibles. Il cherche à vous assujettir à son autorité, à son contrôle. Toute fonction assujettit à des devoirs, à des règles. Assujettir des retraites à l’impôt. Une personne assujettie à la Sécurité sociale et, subst., un assujetti, une assujettie. Pron. Elle s’est assujettie à une foule d’obligations mondaines. Il refuse de s’assujettir à votre mode de vie, à vos caprices, de s’y plier.
3. Fixer de manière à immobiliser. Assujettir un mât par des haubans. Assujettir un cordage. Assujettir des volets. Spécialt. Maintenir immobile, empêcher de bouger. Assujettir un cheval avant une intervention. Assujettir un prisonnier par des liens étroits.
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ASSUJETTISSANT, ‑ANTE adj. xviie siècle. Participe présent d’assujettir au sens 2.
Qui impose de strictes obligations. Une autorité assujettissante. Un métier assujettissant.
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ASSUJETTISSEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’assujettir.
1. Action d’assujettir. L’assujettissement de la Gaule par les Romains.
2. État de dépendance ; soumission. L’assujettissement d’un pays. L’assujettissement d’une province à un royaume. Spécialt. L’assujettissement à l’impôt, le fait de devoir s’en acquitter. Fig. L’assujettissement aux modes, à l’étiquette, aux usages.
3. Contrainte, obligation de faire habituellement ou fréquemment quelque chose. C’est un grand assujettissement. Il est des assujettissements qu’on ne peut supporter longtemps.
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ASSUMER v. tr. xve siècle. Emprunté du latin assumere, « prendre (pour soi), recevoir », d’où « se charger de ».
Prendre sur soi, prendre à son compte. Assumer une fonction. Assumer une charge. Assumer un risque. Assumer la responsabilité d’un acte. Par ext. Assumer ses actes, en accepter les conséquences. Assumer sa condition. Assumer ses limites. Pron. S’assumer, se reconnaître pour ce qu’on est.
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* ASSURABLE adj. xixe siècle. Dérivé d’assurer.
Qui peut être garanti, couvert par une assurance. Un risque assurable.
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ASSURANCE n. f. xiie siècle, asseürance, « certitude, garantie » ; xvie siècle, au sens de « contrat de garantie contre certains risques (liés alors à la navigation maritime) ». Dérivé d’assurer.
1. Le fait de tenir pour assuré ; profonde conviction, certitude. Ce malade vit dans l’assurance de sa guérison. En avez-vous l’assurance ? J’ai l’assurance d’être nommé à cet emploi. Nous n’avons pas l’assurance que tout se passera comme il l’a annoncé.
2. Confiance en soi, sentiment de hardiesse. Se croyant en pays ami, la colonne s’avançait avec assurance. Parler avec assurance. Perdre son assurance, de son assurance. Il ne manque pas d’assurance. Prendre, reprendre un peu d’assurance. Montrez plus d’assurance.
3. Promesse, garantie donnée ou reçue dans une affaire. Quelle assurance me donnez-vous que cette lettre est authentique ? J’ai reçu l’assurance formelle de ce remboursement. Exiger, prendre des assurances de quelqu’un. Obtenir des assurances d’un débiteur. Ce ne sont pas là de vaines assurances, des assurances en l’air.
Spécialt. Dans une formule épistolaire. Recevez l’assurance de ma considération la plus distinguée.
4. Le fait pour une compagnie, une société, une mutuelle, de garantir des personnes ou des biens par un contrat aux termes duquel elle s’engage à verser une indemnité en réparation de dommages éventuels. Contrat, police d’assurance. Prime d’assurance. Compagnie d’assurances. Agent d’assurances, intermédiaire entre une compagnie d’assurances et la clientèle. Par méton. Contrat par lequel on s’assure contre certains risques. Prendre, souscrire une assurance contre l’incendie, le vol, les accidents. Contracter une assurance contre tous les risques ou, ellipt., une assurance tous risques. Une assurance sur la vie ou, ellipt., une assurance vie. Assurance maritime, assurance automobile. Assurance mutuelle. Spécialt. Assurances sociales, organisme d’État créé en vue de garantir les assurés ou leurs ayants droit contre les risques de maladie, d’invalidité, de décès, etc. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les assurances sociales ont été absorbées dans le régime général de la Sécurité sociale.
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* ASSURÉ, ‑ÉE adj. et n. xiie siècle. Participe passé d’assurer.
I. Adj. 1. Class. Qui protège, qui met en sûreté. Un abri, un refuge assuré. Une retraite assurée.
2. Qui est sûr de soi ; ferme. Il semblait assuré du succès de cette affaire. Il signa d’une main assurée. Parler d’une voix assurée. Une contenance, une mine assurée.
3. Qui est infaillible, certain, sur quoi on peut compter. Des moyens assurés. Un signe assuré de ce qui va arriver. Une aide assurée. Succès assuré. Sa perte est assurée.
4. Qui est l’objet d’une assurance. Une maison, une voiture assurée.
II. N. Personne qui a contracté une assurance. La signature de l’assuré. Spécialt. Assuré social, personne affiliée à un régime d’assurances sociales.
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ASSURÉMENT adv. xiie siècle. Dérivé d’assuré, participe passé d’assurer.
1. Class. D’une manière résolue. Marcher assurément.
2. En vérité, certainement. Assurément vous vous trompez. Oui, assurément. Assurément non. Ce n’est pas vous assurément qui l’en empêcherez.
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ASSURER v. tr. et pron. xie siècle. Emprunté du latin populaire *assecurare, « rendre sûr », puis « mettre en sûreté, protéger », « promettre ».
I. V. tr. 1. Rendre stable ; maintenir, fixer. Assurer une muraille, un plancher, une poutre en l’étayant. Assurer une échelle contre un mur. Assurer un volet, une persienne. Assurer son chapeau sur sa tête. Spécialt. Fixer solidement. marine. Assurer un bout. – alpinisme. Assurer sa corde.
2. Affermir, rendre plus sûr, plus fort. Assurer les pas d’un enfant en lui tenant la main. Assurer sa fortune, sa puissance, son indépendance. Assurer sa voix. Par anal. Assurer sa contenance, son maintien, son visage, prendre une contenance, un maintien, un visage ferme.
Spécialt. alpinisme. Assurer son pied, lui donner un point d’appui solide. Assurer une cordée, rendre son ascension ou sa descente plus sûre en utilisant une corde destinée à retenir les alpinistes en cas de chute. – marine. Assurer son pavillon, le hisser au mât en tirant un coup de canon pour affirmer sa présence.
3. Procurer d’une manière certaine et durable. Assurer la nourriture des siens. Assurer la subsistance d’une ville. Assurer le bonheur, le repos, la tranquillité de quelqu’un. Cette action vous assure des droits à ma reconnaissance. Un régime démocratique assure la liberté aux citoyens.
4. Mettre en sûreté, à l’abri du danger ; protéger. Assurer les frontières. milit. Assurer ses arrières, en parlant d’une troupe en campagne, protéger ses arrières et, fig., se prémunir contre un danger éventuel, un possible revers de fortune. Ne vous engagez pas dans cette affaire sans avoir assuré vos arrières.
5. Garantir par un contrat d’assurance contre des dommages éventuels. Quelle est la compagnie qui vous a assuré ? Auprès de qui êtes-vous assuré ? Cette mutuelle assure contre tous les risques. Il est assuré à plusieurs compagnies.
Faire garantir par un contrat d’assurance. Nous avons assuré notre maison et son mobilier contre l’incendie. J’ai assuré ma voiture contre le vol. L’armateur a assuré la cargaison du navire.
6. Faire qu’une chose fonctionne de façon satisfaisante. Assurer un service, son service. Assurer la garde d’un malade. Assurer la surveillance d’un prisonnier. Assurer la marche d’une usine. Fig. Agir de sorte qu’une entreprise réussisse. Assurer l’élection d’un candidat.
7. Donner pour certain, pour réel ; affirmer pour vrai, garantir. Je n’assure pas le fait. À cet égard, on n’ose rien assurer. Il assure un mensonge aussi hardiment qu’une vérité. Il assura n’avoir rien entendu. Cela s’est passé ainsi, assura-t-elle. On assure que, certains assurent que, on prétend que, certains prétendent que. On assure que ce château est hanté.
Assurer à quelqu’un que, affirmer avec insistance. Il leur assura que la chose était vraie. Il ne nous assure pas que la chose soit vraie. L’avocat assurait au juge que son client était innocent. Je vous assure que je n’ai pas voulu vous nuire. Litt. Assurer quelqu’un que. Il assura sa famille qu’il ne cèderait pas. Vous pouvez l’assurer que ses enfants sont en bonne santé.
Assurer quelqu’un de quelque chose, l’engager à considérer cette chose comme vraie, la lui certifier. Je vous assure de mon aide. Assurez-le de mon respect, de mon dévouement. Vous pouvez l’assurer de ma reconnaissance. Ce qu’il a déjà fait nous assure de sa fidélité pour l’avenir. Dans une formule épistolaire. Soyez assuré de ma considération distinguée.
II. V. pron. 1. Prendre une position stable, s’affermir. S’assurer sur sa selle.
2. Se rendre certain par le moyen d’un contrôle, d’une vérification. Je me suis assuré de l’exactitude de cette citation. On s’est d’abord assuré de la solidité de l’échafaudage. Assurez-vous de cette nouvelle avant de la diffuser. Assurez-vous qu’il a dit vrai, s’il a dit vrai. Vous êtes-vous assuré que personne ne peut nous entendre ?
3. Se procurer ce dont on a besoin, ce qui sera nécessaire dans l’avenir. S’assurer des provisions pour six mois. Pour la promenade, assurez-vous d’un cheval. Il s’est assuré la protection d’un garde du corps. S’assurer le soutien d’une personne. Vieilli. S’assurer de quelqu’un, se ménager son appui.
4. Se prémunir, se protéger contre quelqu’un, contre quelque chose. Ils s’étaient assurés contre toute attaque de l’ennemi. Spécialt. Se garantir par un contrat d’assurance. Il s’est assuré contre le vol et contre l’incendie.
5. Class. S’assurer de quelqu’un, surveiller quelqu’un ou s’emparer de quelqu’un. Assurez-vous de sa personne !
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ASSUREUR n. m. xvie siècle, asseureur. Dérivé d’assurer.
Personne dont la profession est d’établir des contrats garantissant leur bénéficiaire contre des risques divers.
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* ASSYRIEN, ‑ENNE adj. et n. xviie siècle. Dérivé d’Assyrie, nom de la partie septentrionale de la Mésopotamie.
1. Adj. Relatif à l’Assyrie. L’art assyrien.
2. N. Un Assyrien, une Assyrienne, personne qui habite l’Assyrie ou qui est originaire de ce pays. L’assyrien, langue parlée en Assyrie au deuxième millénaire avant notre ère. L’assyrien s’écrivait en caractères cunéiformes.
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ASSYRIOLOGIE n. f. xixe siècle. Composé d’assyrio‑, tiré d’Assyrie, et de ‑logie, du grec logos, « science, étude ».
Étude de la langue et des antiquités de l’Assyrie.
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ASSYRIOLOGUE n. xixe siècle. Dérivé d’assyriologie.
Spécialiste de l’assyriologie.
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* ASTATE n. m. xxe siècle. Emprunté du grec astatos, « instable ».
chim. Élément artificiel radioactif (symb. At ; no at. 85).
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ASTER (r se prononce) n. m. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin aster, du grec astêr, proprement « étoile ».
bot. Plante de la famille des Composées, à nombreux capitules rayonnés, fleurissant en octobre.
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* ASTÉRIDES n. m. pl. xixe siècle. Dérivé d’astérie.
zool. Classe d’animaux invertébrés de l’embranchement des Échinodermes, à symétrie rayonnante en étoile à cinq branches. Les étoiles de mer font partie des Astérides. Au sing. Un astéride.
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ASTÉRIE n. f. xviiie siècle. Adaptation du grec asterios, « poisson à la peau étoilée ».
zool. Échinoderme de la classe des Astérides, qu’on appelle communément Étoile de mer.
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ASTÉRISME n. m. xviie siècle. Dérivé savant du grec astêr, « étoile ».
1. astron. Vieilli. Constellation, ensemble apparent de plusieurs étoiles.
2. phys. Phénomène de réflexion ressemblant à une étoile, observé sur certaines gemmes telles que l’émeraude, le saphir, etc.
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ASTÉRISQUE n. m. xvie siècle. Emprunté du latin médiéval asteriscus, du grec asteriskos, « petite étoile », d’où « signe d’écriture en forme d’étoile ».
typogr. Signe en forme d’étoile (*), placé avant ou après un mot et qui indique un renvoi, donne une précision convenue, ou remplace un nom ou une partie d’un nom qu’on ne veut pas faire connaître. M. D***, Mme de ***. Dans cette édition du Dictionnaire de l’Académie, l’astérisque placé avant un mot indique au lecteur qu’il s’agit d’une entrée nouvelle.
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* ASTÉROÏDE n. m. xixe siècle. Emprunté de l’anglais asteroid, lui-même du grec asteroeidês, « en forme d’étoile, étoilé ».
astron. Petit astre du système solaire décrivant le plus souvent une orbite de faible excentricité, comparable à celle des planètes. Les astéroïdes, dont quelques milliers sont actuellement connus, se trouvent entre l’orbite de Mars et celle de Jupiter. (On dit aussi Petite planète, et parfois Planétoïde.)
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* ASTHÉNIE n. f. xviiie siècle. Emprunté du grec astheneia, « absence de force ».
pathol. État caractérisé par une fatigue, une diminution de la vitalité.
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* ASTHÉNIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’asthénie.
pathol. Relatif à l’asthénie ; qui est atteint d’asthénie. Des symptômes asthéniques. Un malade asthénique. Subst. Un, une asthénique.
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* ASTHÉNOSPHÈRE n. f. xxe siècle. Composé du radical d’asthénie et de sphère.
géol. Couche interne et visqueuse du globe terrestre sur laquelle repose la lithosphère.
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ASTHMATIQUE (th ne se prononce pas) adj. xive siècle, asmatique. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec asthmatikos, dérivé de asthma (voir Asthme).
pathol. Relatif à l’asthme ; qui est atteint d’asthme. Toux asthmatique. Un gros homme asthmatique. Subst. Un, une asthmatique. Fig. Essoufflé, usé, épuisé. Un vieux moteur asthmatique.
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ASTHME (th ne se prononce pas) n. m. xiiie siècle, asme, « angoisse ». Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec asthma, « souffle court, halètement ».
pathol. Affection caractérisée par des crises de suffocation. Une crise d’asthme. Asthme chronique. Asthme bronchique. Asthme cardiaque.
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ASTICOT n. m. xixe siècle. Origine obscure.
Larve de la mouche à viande, qui a l’aspect d’un petit ver blanc. Les asticots servent d’appât pour la pêche. Par ext. Larve blanche de divers insectes. Un fromage, un fruit plein d’asticots.
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ASTICOTER v. tr. xviiie siècle. Altération de dasticoter, « parler allemand » (xviie siècle), issu de dasticot, emprunté de l’allemand Daß dich Gott…, « Que Dieu te… », premiers mots de divers jurons.
Fam. Agacer, harceler par des taquineries, de menus reproches. Il ne cesse d’asticoter son frère. Il est toujours à m’asticoter.
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ASTIGMATE adj. xixe siècle. Dérivé régressif d’astigmatique (xixe siècle), dérivé, avec le préfixe privatif, du grec stigma, « piqûre », pris au sens de stigmê, « point ».
pathol. Atteint d’astigmatisme. Un œil astigmate. Elle est astigmate. Subst. Un, une astigmate.
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ASTIGMATISME n. m. xixe siècle. Dérivé d’astigmatique.
1. pathol. Anomalie de la vision causée par une courbure inégale des milieux transparents de l’œil.
2. opt. Défaut d’un instrument d’optique qui ne donne pas d’un point une image ponctuelle.
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ASTIQUAGE n. m. xixe siècle. Dérivé d’astiquer.
Action d’astiquer.
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ASTIQUER v. tr. xixe siècle. Dérivé d’astic (xviie siècle), terme de cordonnerie, « morceau d’os de cheval servant à polir le cuir », puis « polissoir de giberne ».
Faire briller en frottant. Astiquer des chaussures, un fusil. Astiquer les cuivres, l’argenterie. Astiquer des meubles, un parquet. Pron. Fig. et pop. S’astiquer, soigner particulièrement sa toilette.
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ASTRAGALE n. m. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec astragalos, « vertèbre, os du talon ».
1. anat. Un des os postérieurs du talon. Une fracture de l’astragale.
2. archit. Dans une colonne, moulure qui sépare le fût du chapiteau. Un chapiteau orné d’astragales. Par ext. Moulure courant le long d’une façade ; frise décorative en faïence, en mosaïque, etc.
3. bot. Plante de la famille des Papilionacées, aux nombreuses espèces, dont l’une fournit la gomme adragante.
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ASTRAKAN n. m. xviiie siècle. Emprunté du russe Astrakhan, nom d’une ville de Russie.
Fourrure de jeune agneau, à laine frisée. Astrakan noir. Un bonnet d’astrakan. Un manteau en pattes d’astrakan.
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ASTRAL, ‑ALE adj. (pl. Astraux, ‑ales). xvie siècle. Emprunté du bas latin astralis, dérivé du latin classique astrum, « astre ».
Qui a rapport aux astres.
1. astron. Vieilli. Année astrale, temps que le Soleil met à revenir au point du ciel d’où il était parti, dans son mouvement apparent autour de la Terre (aujourd’hui, on dit plutôt Année sidérale).
Par anal. Lampe astrale (vieilli), lampe dont la lumière éclaire de haut en bas, sans porter d’ombre par ses appuis.
2. astrol. Influences astrales, influences attribuées aux astres sur les évènements terrestres et les destinées humaines. Thème astral, schéma figurant la position des astres qui se trouvent au-dessus et au-dessous de l’horizon d’un plan local à un moment donné (on dit aussi Figure astrologique ou Thème astrologique). – occult. Corps astral, principe intermédiaire entre l’âme et le corps.
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ASTRE n. m. xiie siècle. Emprunté du latin astrum, du grec astron, « corps céleste ».
1. astron. Tout corps céleste (étoile, planète, satellite naturel). Le mouvement des astres. Astre lent, rapide. Le cours des astres. Observer les astres à l’œil nu, au télescope. Un astre brillant. Orbite, trajectoire d’un astre. Constellation d’astres. Astre lointain. Astre errant. Expr. Beau, belle comme un astre, d’une beauté éclatante. Litt. L’astre du jour, le soleil. L’astre de la nuit, des nuits, la lune.
Fig. et vieilli. Personne illustre, brillante. Un astre naissant. Un astre déclinant.
2. astrol. Corps céleste considéré par rapport à l’influence qu’on lui attribue sur les destinées humaines et le cours des évènements terrestres. Consulter les astres. Interroger les astres. Divination par les astres. Lire dans les astres. Il est né sous un astre favorable, sous un astre malin.
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* ASTREIGNANT, ‑ANTE adj. xxe siècle. Participe présent d’astreindre.
Qui tient sans cesse occupé, qui assujettit. Une tâche astreignante. Des obligations astreignantes.
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ASTREINDRE v. tr. (se conjugue comme Atteindre). xiie siècle. Emprunté du latin astringere, « serrer, lier, attacher », « engager (sa parole) », « obliger (à quelque chose) ».
Contraindre, obliger à quelque chose de pénible. Astreindre quelqu’un à des travaux exténuants. Pron. Il faut vous astreindre à prendre de l’exercice. S’astreindre aux règles de la prosodie. Pourquoi vous astreignez-vous à ce dur métier ?
Spécialt. Être astreint à résidence, être tenu de résider dans une certaine ville, pour y exercer sa charge, ses fonctions, sa profession.
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ASTREINTE n. f. xixe siècle. Forme féminine substantivée du participe passé d’astreindre.
Contrainte, obligation. Les astreintes de la vie militaire. droit. Mesure de justice par laquelle une personne est contrainte à payer une somme pour chaque jour de retard dans l’exécution d’une obligation. Il a été condamné à vider les lieux sous une astreinte de deux mille francs par jour.
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* ASTRINGENCE n. f. xixe siècle. Dérivé d’astringent.
Qualité de ce qui est astringent. L’astringence du bismuth.
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ASTRINGENT, ‑ENTE adj. xvie siècle. Emprunté du latin astringens, participe présent de astringere, « resserrer ; contracter », d’où « constiper ».
Qui a la propriété de resserrer les tissus vivants. Ce remède a des effets astringents. Une lotion astringente. Subst. Un astringent.
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* ASTROGRAPHE n. m. xxe siècle. Composé d’astro‑, tiré du grec astron, « astre », et de ‑graphe, du grec graphein, « écrire ».
astron. Instrument permettant de mesurer, photographiquement, les coordonnées angulaires des astres. L’astrographe double de l’observatoire de Nice permet la détection des astéroïdes.
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ASTROLABE n. m. xiie siècle, astrelabe. Emprunté du latin médiéval astrolabium, du grec astrolabion, proprement « qui saisit la position des astres ».
astron. Instrument servant à déterminer la situation géographique du lieu où l’on se trouve, à partir de l’observation d’un certain nombre d’étoiles et de la mesure de leur hauteur au-dessus de l’horizon. Astrolabe à prisme.
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* ASTROLÂTRIE n. f. xixe siècle. Composé d’astro‑, tiré du grec astron, « astre », et de ‑lâtrie, tiré du grec latreia, « adoration ».
Culte rendu aux astres considérés comme des divinités.
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ASTROLOGIE n. f. xiiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin astrologia, « étude des astres, astronomie » et, en bas latin, « astrologie », du grec astrologia.
Art divinatoire prétendant prévoir les destinées humaines dans leur correspondance avec le mouvement des astres. Manuel, traité d’astrologie. Astrologie chaldéenne, égyptienne. L’astrologie a aidé aux progrès de l’astronomie.
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ASTROLOGIQUE adj. xvie siècle, au sens de « relatif à l’étude des astres ». Dérivé d’astrologie.
Relatif à l’astrologie. Prédiction astrologique. Calculs astrologiques. Éphémérides astrologiques. Signe astrologique. Figure astrologique ou thème astrologique, thème astral.
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ASTROLOGUE n. xvie siècle, d’abord au sens d’« astronome ». Emprunté, par l’intermédiaire du latin astrologus, « astronome », « astrologue », du grec astrologos.
Personne qui pratique l’astrologie. L’astrologue du roi. Consulter un astrologue.
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* ASTRONAUTE n. xxe siècle. Composé d’astro‑, tiré du grec astron, « astre », et de ‑naute, du grec nautês, « matelot ».
Personne qui fait un voyage au-delà de l’atmosphère terrestre. Les astronautes américains. (On dit encore Cosmonaute, surtout en parlant des Russes, et on dit parfois Spationaute, surtout en parlant des Européens.)
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* ASTRONAUTIQUE n. f. xxe siècle. Composé d’astro‑, tiré du grec astron, « astre », et de nautique.
Science qui a pour objet la navigation interplanétaire ; technique permettant le transport de véhicules habitables d’un astre à un autre ou sur des trajectoires situées autour d’un astre. L’astronautique a permis l’envoi des premiers hommes sur la Lune en 1969. Adjt. L’industrie astronautique.
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* ASTRONEF n. m. xxe siècle. Composé d’astro‑, tiré du grec astron, « astre », et de nef.
Véhicule circulant dans l’espace hors de l’atmosphère terrestre (on dit aussi Vaisseau spatial).
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ASTRONOME n. xvie siècle. Emprunté du grec astronomos, composé de astron, « astre », et nomos, « qui régit, ordonne ».
Spécialiste de l’astronomie. Les astronomes de l’observatoire de Paris.
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ASTRONOMIE n. f. xiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec astronomia, dérivé de astronomos (voir Astronome).
Science ayant pour objet l’observation et l’étude des corps célestes dans leur position, leur mouvement et leur constitution. Les débuts de l’astronomie chez les Chaldéens, les Babyloniens. Les principes de l’astronomie. Traité, cours, leçons d’astronomie. Astronomie planétaire, stellaire. Astronomie physique, voir Astrophysique. Astronomie mécanique (vieilli), voir Mécanique céleste.
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ASTRONOMIQUE adj. xive siècle. Emprunté du grec astronomikos, dérivé de astronomia (voir Astronomie).
Qui a rapport à l’astronomie. Observations astronomiques. Tables astronomiques. Fig. Nombre astronomique, si élevé qu’il rappelle ceux des distances astronomiques. Quantité astronomique. Ces produits sont vendus à des prix astronomiques.
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ASTRONOMIQUEMENT adv. xvie siècle. Dérivé d’astronomique.
Suivant les principes de l’astronomie.
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* ASTROPHYSICIEN, ‑IENNE n. xxe siècle. Dérivé d’astrophysique.
Spécialiste de l’astrophysique.
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* ASTROPHYSIQUE n. f. et adj. xxe siècle. Composé d’astro‑, tiré du grec astron, « astre », et de physique.
1. N. f. Branche de l’astronomie qui étudie la nature physique et chimique des astres, des milieux qui les entourent, et de l’univers. Un cours d’astrophysique théorique.
2. Adj. Qui se rapporte à cette branche de l’astronomie. L’étude astrophysique du spectre solaire a permis de connaître la composition chimique du Soleil.
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ASTUCE n. f. xiiie siècle. Emprunté du bas latin astutia, « ruse, habileté, finesse ».
1. Adresse, ruse qui a pour objet de tromper, de tirer des avantages, de nuire. C’est un homme plein d’astuce. Il a fait cela par astuce. Astuce criminelle, astuce diabolique. Redoubler d’astuce.
2. Ingéniosité, habileté à se tirer de menues difficultés. Je fais confiance à votre astuce pour trouver une solution. Nous savons que vous saurez faire preuve d’astuce, que vous avez beaucoup d’astuce. Rivaliser d’astuce. Par méton. Tour de main, manière habile de résoudre de petits problèmes pratiques. Il faut trouver une astuce pour fermer cette fenêtre. Il n’ignore rien des astuces de son métier, du métier.
3. Fam. Jeu de mots, plaisanterie. Faire, dire des astuces.
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ASTUCIEUSEMENT adv. xvie siècle. Dérivé d’astucieux.
D’une manière astucieuse. L’escroc a agi très astucieusement. Il s’y est pris astucieusement pour réparer cette pendule. Il a répondu astucieusement.
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ASTUCIEUX, ‑EUSE adj. xve siècle. Dérivé d’astuce.
1. Qui fait preuve de ruse, le plus souvent pour tromper. Des bandits, des trafiquants astucieux.
2. Qui fait preuve d’ingéniosité, d’habileté dans les affaires de la vie. Un vendeur astucieux. Il est astucieux en affaires. Un avocat astucieux lui a fait gagner son procès. Par méton. Une solution astucieuse. Un procédé astucieux.
3. Fam. Déluré, d’intelligence vive. Ce gosse est très astucieux pour son âge.
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ASYMÉTRIE (s se prononce ss) n. f. xviie siècle. Dérivé de symétrie, avec le préfixe privatif.
Absence de correspondance (dans la position, la forme, les dimensions, etc.) entre les éléments d’un ensemble, par rapport à un axe, un plan ou un centre de symétrie ; manque de symétrie. L’asymétrie d’une façade. L’asymétrie marquée d’un visage.
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ASYMÉTRIQUE (s se prononce ss) adj. xixe siècle. Dérivé de symétrique, avec le préfixe privatif.
Qui manque de symétrie. Une décoration asymétrique. gymnastique. Barres asymétriques, paire de barres horizontales placées à deux hauteurs différentes.
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ASYMPTOTE (s se prononce ss) n. f. xviie siècle. Emprunté du grec asumptôtos, « qui ne s’affaisse pas, qui ne coïncide pas ».
géom. Ligne droite qui, indéfiniment prolongée, s’approche continuellement d’une courbe sans jamais la toucher. Les asymptotes de l’hyperbole.
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ASYMPTOTIQUE (s se prononce ss) adj. xviie siècle. Dérivé d’asymptote.
géom. Qui a rapport à l’asymptote. Courbe asymptotique.
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ASYNCHRONE (s se prononce ss ; ch se prononce k) adj. xxe siècle. Dérivé de synchrone, avec le préfixe privatif.
En parlant d’un générateur de courant alternatif ou d’un moteur à courant alternatif. Dont la vitesse de rotation n’est pas en rapport constant avec la fréquence du courant.
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ASYNCHRONISME (s se prononce ss ; ch se prononce k) n. m. xxe siècle. Dérivé de synchronisme, avec le préfixe privatif.
État de ce qui est asynchrone.
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* ASYNDÈTE (s se prononce ss) n. f. xixe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin, du grec asundeton, « absence de liaison », d’où « style sans conjonctions ».
rhétor. Absence de mots de liaison entre deux phrases ou deux éléments d’une phrase, donnant plus de concision et de vivacité à l’expression. Il y a asyndète dans les expressions : « bon gré, mal gré ; donnant donnant ; bon an mal an ».
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ATARAXIE n. f. xvie siècle. Emprunté du grec ataraxia, « absence de trouble ».
phil. Tranquillité de l’âme qui n’éprouve ni crainte ni désir. Les épicuriens et les stoïciens recherchaient l’ataraxie.
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ATAVIQUE adj. xixe siècle. Dérivé du radical d’atavisme.
Qui se transmet par atavisme.
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ATAVISME n. m. xixe siècle. Dérivé savant du latin atavus, « aïeul », proprement « quadrisaïeul ».
1. biol. Réapparition de certains caractères héréditaires qui peuvent être restés latents pendant plusieurs générations ; forme d’hérédité marquée par de telles réapparitions. L’atavisme se traduit, chez les plantes et les animaux hybrides, par une tendance à retourner à un de leurs types primitifs.
2. Tendance qui se retrouve au cours des temps dans une société, un milieu. Un long atavisme. La force de l’atavisme. Le vieil atavisme révolutionnaire du faubourg Saint-Antoine.
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ATAXIE n. f. xviiie siècle. Emprunté du grec ataxia, « désordre, confusion ».
pathol. Manque de coordination dans les mouvements volontaires. L’ataxie se rencontre dans certaines maladies nerveuses. Ataxie locomotrice.
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ATAXIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’ataxie.
pathol. Qui se rapporte à l’ataxie. État ataxique. Symptômes ataxiques. Subst. Un, une ataxique.
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* ATÈLE n. m. xixe siècle. Du grec atelês, « incomplet », à cause des mains antérieures sans pouce de cette espèce.
zool. Singe d’Amérique du Sud remarquable par la longueur et la gracilité de ses membres et de sa queue (on dit aussi Singe-araignée).
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ATELIER n. m. xive siècle, astelier, « tas de bois » ; xive siècle, atelier, « lieu où un artisan travaille (le bois) » ; xve siècle, au sens général. Dérivé de l’ancien français astelle, « éclat de bois, copeau » (voir Attelle).
1. Local où se fait un travail manuel, le plus souvent artisanal. Atelier de menuiserie. Louis XVI avait à Versailles un atelier de serrurier. Un atelier de couture, de confection. Aller à l’atelier. Quitter l’atelier. Quitter un atelier.
2. Section d’un établissement industriel où des ouvriers travaillent à la même tâche. Atelier de montage, atelier de réparations. Par méton. Le personnel attaché à ce lieu de travail. Chef d’atelier. C’est un homme qui conduit bien son atelier. L’atelier de laminage s’est mis en grève.
hist. Ateliers nationaux, ateliers ou chantiers ouverts en 1848 pour donner du travail aux chômeurs.
3. bx-arts. Lieu où travaille un artiste. Un atelier de peintre, de sculpteur. Une grande verrière éclairait son atelier. Par méton. Ensemble des élèves travaillant sous la direction d’un même maître. L’atelier de ce maître est très réputé. L’atelier de David, de Rodin. Une œuvre d’atelier, exécutée sous la direction du maître par ses élèves. Une scène religieuse de l’atelier de Rubens.
4. franc-maçonnerie. Loge maçonnique.
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* ATEMPORALITÉ n. f. xxe siècle. Dérivé d’atemporel, sur le modèle de temporalité.
Caractère de ce qui est atemporel.
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* ATEMPOREL, ‑ELLE adj. xxe siècle. Dérivé de temporel, avec le préfixe privatif.
Qui est soustrait au temps ; qui ne relève pas du temps. Une vérité atemporelle.
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ATERMOIEMENT n. m. xviie siècle, attermoyemens. Dérivé d’atermoyer.
1. droit. Délai accordé à un débiteur pour l’exécution de ses engagements.
2. Souvent au pluriel. Le fait d’atermoyer ; ajournement. Vos atermoiements sont exaspérants. Ses atermoiements successifs ont fini par lasser ses amis.
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ATERMOYER v. intr. (se conjugue comme Broyer). xiiie siècle. Dérivé de l’ancien français termoier, termiier, « tarder, ajourner », dérivé de terme.
Aller de délai en délai, chercher à gagner du temps ; hésiter à prendre une décision. Ne vous fiez pas à ses promesses, il a l’habitude d’atermoyer. Il n’y a plus à atermoyer.
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ATHÉE n. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin chrétien atheos, « qui ne croit pas en Dieu », du grec atheos, « qui ne croit pas aux dieux ».
Personne qui nie l’existence de toute divinité. C’est un athée. Elle passe pour une athée. Adjt. Un siècle athée. Humanisme athée. Matérialisme athée.
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ATHÉISME n. m. xvie siècle. Dérivé d’athée.
Doctrine philosophique ou attitude de l’athée. Faire profession d’athéisme. Cette opinion est proche de l’athéisme.
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* ATHÉNIEN, ‑IENNE adj. xiie siècle. Emprunté du latin atheniensis, adjectif et substantif.
Relatif à Athènes. Paysage athénien. Population athénienne. Spécialt. Relatif à l’ancienne Athènes. La cité athénienne. La démocratie athénienne. Démosthène fustigeait la frivolité athénienne. Subst. Un Athénien, une Athénienne, personne qui habite Athènes ou qui est originaire de cette ville. Se dit spécialement des personnes qui habitaient la cité antique d’Athènes ou en étaient originaires. Les guerres entre les Athéniens et les Spartiates.
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* ATHÉROME n. m. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec athêrôma, « boule de matière graisseuse », dérivé de athêra, « bouillie de farine ».
pathol. 1. Lésion de la tunique interne d’une artère provoquée par la formation de dépôts graisseux.
2. Syn. d’Athérosclérose.
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* ATHÉROSCLÉROSE n. f. xxe siècle. Emprunté de l’allemand Atherosklerose, composé à l’aide du radical du grec athêrôma, « athérome », et de Sklerose, « sclérose ».
pathol. 1. Sclérose d’une paroi artérielle atteinte d’athérome.
2. Syn. d’Athérome.
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ATHLÈTE n. xve siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin athleta, du grec athlêtês, dérivé de athlon, « lutte ».
1. antiq. grecq. Homme qui prenait part aux jeux du stade. Le défilé des athlètes. Un combat d’athlètes.
2. Personne qui pratique l’athlétisme d’une façon suivie. Un athlète complet. Une belle athlète. Être taillé en athlète, avoir un corps robuste et bien musclé. Il a la carrure d’un athlète. Il a une santé, une vigueur, un corps d’athlète.
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ATHLÉTIQUE adj. et n. f. xvie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec athlêtikos, dérivé de athlêtes (voir Athlète). Comme substantif (xviiie siècle), emprunté du latin athletica, substantif féminin.
I. Adj. 1. Relatif à l’athlétisme. Jeux athlétiques. Entraînement athlétique.
2. Propre aux athlètes. Il a une constitution athlétique, il est robuste, musclé. Cet homme a des formes athlétiques.
II. N. f. Vieilli. Partie de la gymnastique des anciens ; art des athlètes.
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ATHLÉTISME n. m. xixe siècle. Dérivé d’athlète.
Ensemble des exercices auxquels on se livre afin d’amener le corps à son entier développement et à son maximum de force et de souplesse ; ensemble de disciplines sportives pratiquées sur un stade et donnant lieu à des compétitions. Faire de l’athlétisme, pratiquer l’athlétisme. Terrain d’athlétisme. Les épreuves d’un championnat d’athlétisme.
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ATLANTE n. m. xvie siècle. Emprunté de l’italien atlante, lui-même du grec Atlantes, pluriel de Atlas, ‑antos, « héros de la théogonie primitive, qui soutient les colonnes du ciel ».
sculpt. archit. Figure d’homme (statue ou buste) qui soutient ou paraît soutenir sur le cou et les épaules un entablement, une tribune, etc. Un balcon porté par quatre atlantes. Les atlantes d’une cheminée.
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* ATLANTIQUE adj. xive siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec atlantikos, « Atlantique », dérivé de Atlas, nom d’une chaîne de montagnes d’Afrique du Nord.
Qui concerne l’océan Atlantique et les pays riverains. Le climat atlantique. Le littoral atlantique. Spécialt. Pacte atlantique, pacte de sécurité collective à l’origine de l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord). Alliance atlantique. Politique atlantique.
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ATLAS (s se prononce) n. m. xvie siècle. Nom donné par le géographe Mercator à un recueil de cartes dont le frontispice était orné de la figure du héros mythologique Atlas portant la voûte du ciel sur ses épaules (voir Atlante).
1. Recueil de cartes géographiques. Un atlas de l’Afrique. Atlas mondial. Atlas portatif. Atlas linguistique, recueil de cartes indiquant dans quelles zones sont employés certains mots, certains phonèmes, etc. Atlas historique. Par ext. Recueil de planches, de documents graphiques joints à un ouvrage pour en faciliter l’intelligence. L’atlas de ce traité de botanique n’a pas encore paru. En apposition. Format atlas, très grand format.
2. anat. Première vertèbre cervicale, articulée en haut avec l’os occipital et en bas avec l’axis.
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ATMOSPHÈRE n. f. xviie siècle. Composé à l’aide du grec atmos, « vapeur (humide) », et sphaira, « sphère (céleste) ».
1. astron. géophysique. Ensemble de couches, principalement gazeuses, qui entourent la masse condensée, solide ou liquide, d’une planète. Atmosphère terrestre. Par ext. L’atmosphère d’une étoile, la région de l’étoile d’où provient le rayonnement observable.
Spécialt. Couche d’air qui environne la Terre. La basse, la haute atmosphère. Poids, pression de l’atmosphère. En un sens restreint, partie de l’atmosphère terrestre qui est le siège des phénomènes météorologiques. Le réchauffement, l’humidité de l’atmosphère.
2. phys. Unité de pression équivalant à environ 1 013 millibars, dans des conditions normales de température et d’accélération de la pesanteur (symb. atm).
3. Air que l’on respire dans un lieu. Atmosphère torride, glaciale. L’atmosphère de cette salle est étouffante. Fig. Milieu où l’on vit, dans la mesure où il exerce une influence morale. Atmosphère de gaieté, de travail, de vacances. L’atmosphère d’un quartier, d’une ville. Il est impossible de vivre dans une atmosphère pareille. Changer d’atmosphère.
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ATMOSPHÉRIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé d’atmosphère.
Relatif à l’atmosphère. Un phénomène atmosphérique. Perturbations, précipitations atmosphériques. Électricité atmosphérique. Pression atmosphérique, pression exercée par la couche d’air qui entoure la Terre. La pression atmosphérique normale correspond à celle d’une colonne de mercure mesurant 0,76 m de haut à 0 °C.
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* ATOLL n. m. xviiie siècle, attôle. Emprunté, par l’intermédiaire de l’anglais, de atolu, en divehi, langue indo-aryenne des Maldives.
géogr. Île constituée de récifs coralliens en forme d’anneau, entourant un lagon.
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ATOME n. m. xive siècle, athomes. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec atomos, « qu’on ne peut couper, indivisible ».
1. Anciennt. Corpuscule infiniment petit considéré comme indivisible ; élément constitutif de l’Univers. Démocrite, Épicure, Lucrèce pensaient que les corps étaient formés par la rencontre fortuite des atomes se liant par leurs crochets. Expr. fig. Avoir des atomes crochus avec une personne, se sentir des affinités avec elle. Il n’y a pas d’atomes crochus entre eux.
2. Auj. Particule composée d’un noyau formé de protons chargés positivement et de neutrons, entouré d’un nuage d’électrons à charges négatives. L’atome est la plus petite partie d’un corps simple susceptible d’entrer dans une combinaison chimique. Les molécules sont constituées par des associations d’atomes. L’atome est électriquement neutre.
Expr. La civilisation de l’atome, l’ère de l’atome, caractérisée par l’utilisation de l’énergie atomique.
3. Fig. Parcelle infime. L’homme n’est qu’un atome dans l’Univers. Il n’a pas un atome de bon sens.
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* ATOME-GRAMME n. m. (pl. Atomes-grammes). xxe siècle.
phys. chim. Masse d’une mole d’atomes, exprimée en grammes.
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ATOMIQUE adj. xvie siècle. Dérivé d’atome.
Qui a rapport aux atomes. phil. sc. Théorie atomique. – phys. chim. Noyau atomique. Masse atomique d’un élément, rapport de la masse d’un atome de cet élément au douzième de la masse d’un atome du carbone 12. Numéro atomique, numéro d’ordre d’un élément dans la classification périodique, égal au nombre d’électrons ou au nombre de protons de l’atome (symb. Z). Le numéro atomique du carbone est 6. Énergie atomique, énergie libérée dans une réaction nucléaire (on dit aussi Énergie nucléaire). Par ext. Qui produit ou utilise cette énergie. Pile atomique. Bombe atomique. Guerre atomique.
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* ATOMISATION n. f. xxe siècle. Dérivé d’atomiser.
Action d’atomiser ; résultat de cette action. Atomisation d’un alliage, d’un combustible. Fig. Émiettement extrême. L’atomisation du travail. L’atomisation de la société.
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* ATOMISER v. tr. xxe siècle. Dérivé d’atome.
1. Fragmenter, réduire en fines gouttelettes, en fines particules. Fig. Atomiser un groupe, une société, en disperser les éléments ou en détruire la cohésion.
2. Vieilli. Détruire, anéantir en utilisant l’arme nucléaire. Deux villes japonaises furent atomisées en 1945.
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* ATOMISEUR n. m. xxe siècle. Dérivé d’atomiser.
Dispositif, appareil servant à disperser un liquide en fines gouttelettes. Atomiseur à parfum.
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ATOMISME n. m. xviiie siècle. Dérivé d’atome.
phil. Doctrine qui explique la formation de l’univers par la rencontre des atomes et les combinaisons qui en résultent. L’atomisme d’Épicure, de Lucrèce.
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* ATOMISTE n. xviiie siècle, comme terme de philosophie ; xxe siècle, au sens 2. Dérivé d’atome.
1. phil. Partisan de l’atomisme. Adjt. Une philosophie atomiste.
2. Spécialiste de la physique nucléaire. Adjt. Un savant atomiste.
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ATOMISTIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’atomiste.
Relatif à l’atomisme. Philosophie, doctrine atomistique.
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* ATONAL, ‑ALE adj. (pl. Atonals, ‑ales). xxe siècle. Dérivé de tonal, avec le préfixe privatif.
mus. Qui n’obéit pas aux règles traditionnelles de la tonalité. Musique atonale. Composition atonale. Des quatuors atonals.
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* ATONALITÉ n. f. xxe siècle. Dérivé de tonalité, avec le préfixe privatif.
mus. Système d’écriture musicale qui, à l’encontre des règles traditionnelles de la tonalité, utilise tous les degrés chromatiques de la gamme.
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ATONE adj. xixe siècle. Emprunté du grec atonos, proprement « non tendu, sans vigueur, languissant », d’où « dépourvu d’accentuation ».
1. pathol. Qui manque de tonus, de vigueur, de réaction. Des muscles atones. Une plaie atone.
2. Qui manque de vie, d’énergie. Un regard, une voix atone.
3. phon. Qui est dépourvu d’accent tonique. Une syllabe atone.
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ATONIE n. f. xive siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin, du grec atonia, « relâchement, faiblesse, langueur ».
1. pathol. Diminution ou disparition de l’élasticité d’un tissu ou d’un organe. Atonie de l’estomac, de l’intestin.
2. Manque de vigueur, de vitalité, d’énergie. Atonie morale. Tomber dans l’atonie. Sortir de son atonie. Rien ne semblait pouvoir le tirer de son atonie.
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ATOUR n. m. (rare au singulier). xiie siècle. Déverbal de l’ancien verbe atourner, « préparer, disposer », « s’habiller, se parer ».
Parure élégante, recherchée. Elle avait revêtu ses plus beaux atours. De riches atours. Anciennt. Dame d’atour, dont la charge était de présider à l’habillement et à la toilette d’une reine ou d’une princesse.
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ATOUT n. m. xve siècle. Composé de à et de tout, soit parce que les cartes d’atout suppléent à toutes les autres, soit parce que jouer atout signifie « jouer pour gagner tout l’enjeu » ; d’où le sens de « carte permettant de gagner le tout ».
Dans certains jeux de cartes, couleur qui, par convention, l’emporte sur les trois autres. Atout cœur. Sans atout. Le roi, la dame, le dix d’atout. J’ai trois atouts. Abattre ses atouts. Atout maître, la plus forte des cartes de cette couleur restant dans le jeu. Fig. Avantage. Principal atout. Atout supplémentaire. Cette région possède de nombreux atouts. Avoir tous les atouts dans son jeu, tous les moyens de réussir. Il joue son dernier atout, il tente sa dernière chance.
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* ATOXIQUE adj. xixe siècle. Dérivé de toxique avec le préfixe privatif.
Dépourvu de toxicité.
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ATRABILAIRE adj. xvie siècle. Dérivé d’atrabile.
Qui est porté à la mauvaise humeur, à l’irritation ; souvent chagrin, maussade. Un caractère atrabilaire. Par méton. Un ton atrabilaire. Subst. Un, une atrabilaire.
Titre célèbre : Le Misanthrope ou l’Atrabilaire amoureux, de Molière (1666).
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* ATRABILE n. f. xvie siècle. Emprunté du latin atra bilis, « bile noire ».
méd. ancienne. Bile noire, humeur dont la présence excessive était censée engendrer la mélancolie.
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ÂTRE n. m. xiie siècle. Du latin populaire astracum, « dalle », puis « pavement », du grec ostrakon, « coquille, vase en terre cuite, carreau de brique ».
Partie de la cheminée où l’on fait le feu. Les carreaux noircis de l’âtre. Ôter les cendres de l’âtre. Le manteau de l’âtre. L’âtre d’un four, la partie plane d’un four à pain. Par méton. La cheminée. Une causerie autour de l’âtre, au coin de l’âtre.
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ATRIUM (um se prononce ome) n. m. xviie siècle. Mot latin, probablement d’origine étrusque.
antiq. rom. Pièce principale pourvue d’un toit ouvert, généralement entourée d’un portique, sur laquelle donnaient les autres pièces de la maison. Par anal. Cour entourée d’une galerie précédant une basilique ou une église primitive.
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ATROCE adj. xive siècle, atroxe. Emprunté du latin atrox, atrocis, « qui est d’une cruauté atroce », en parlant d’un geste, d’un acte.
1. Qui est d’une cruauté intolérable. Un tyran atroce. On lui infligea des supplices atroces.
2. Qui provoque une très vive douleur physique ou morale. Il souffre d’atroces douleurs d’estomac. Il eut à subir d’atroces privations. La mort de ses enfants lui a causé un chagrin atroce.
3. Par exag. Qui est extrêmement désagréable, pénible. Il fait un temps atroce. Un caractère atroce.
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ATROCEMENT adv. xvie siècle, atrossement. Dérivé d’atroce.
D’une manière atroce. Souffrir atrocement. Un corps atrocement mutilé. Par exag. Il est atrocement laid.
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ATROCITÉ n. f. xive siècle. Emprunté du latin atrocitas, dérivé de atrox, atrocis, « atroce ».
1. Extrême cruauté. L’atrocité des vainqueurs. L’atrocité d’un crime, d’un supplice.
2. Souvent au pluriel. Action très cruelle. Commettre une atrocité. L’envahisseur se livra à des atrocités. Par exag. Propos blessant ou calomnieux. Ils débitaient des atrocités sur mon compte.
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ATROPHIE n. f. xvie siècle. Emprunté du bas latin médical atrophia, « consomption », du grec atrophia, « manque de nourriture », d’où « dépérissement ».
pathol. Diminution de volume ou de poids d’un organe, d’un tissu, d’un membre. Atrophie musculaire, osseuse. Fig. Dépérissement d’une faculté, d’un sentiment. L’atrophie de l’intelligence, de la volonté.
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ATROPHIER v. tr. et pron. (se conjugue comme Crier). xvie siècle. Dérivé d’atrophie.
1. V. tr. Diminuer, affaiblir ou faire disparaître par atrophie. Il avait un bras atrophié. Fig. Ces mauvais exemples ont fini par atrophier son sens moral.
2. V. pron. Être atteint d’atrophie. Ce muscle a fini par s’atrophier. Fig. Son intelligence semblait s’être atrophiée. Il entraîne sa mémoire de peur qu’elle ne s’atrophie.
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ATROPINE n. f. xixe siècle. Dérivé savant du latin des botanistes atropa, « belladone », du grec Atropos, nom de la Parque tranchant le fil de la vie, à cause des propriétés vénéneuses de cette plante.
chim. Alcaloïde extrait de la belladone, qu’on utilise en médecine pour ses propriétés antispasmodiques.
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ATTABLER v. tr. et pron. xve siècle, atabler. Dérivé de table.
1. V. tr. Vieilli. Faire asseoir à table pour manger ou jouer. Attabler ses hôtes.
2. V. pron. S’asseoir à table pour un repas, un jeu, etc. Ils s’attablèrent à midi et ne sortirent de table qu’à six heures du soir. S’attabler devant une bonne bouteille.
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ATTACHANT, ‑ANTE adj. xviie siècle. Participe présent d’attacher.
Qui inspire de la sympathie ; qui retient l’intérêt. Un caractère attachant. Une personnalité attachante. Une étude attachante. Un spectacle, un film attachant.
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ATTACHE n. f. xiie siècle, atache. Déverbal d’attacher.
I. Ce qui attache. 1. Objet servant à attacher. Une attache en or fermait sa robe. Faire une attache avec un bout de ficelle. Le chien a rompu son attache, sa laisse. Mettre un animal à l’attache, l’attacher avec une chaîne, une corde, une longe. Garder un cheval à l’attache. Fig. Cette mère tient son fils à l’attache, elle l’empêche d’aller et venir à sa guise. Il est là comme un chien à l’attache, il est toujours à l’attache, il n’est pas libre de ses mouvements, du fait de son travail, de ses fonctions.
2. anat. Endroit où un muscle se fixe à l’os ; jointure des membres. L’attache d’un muscle. L’attache du cou. Avoir les attaches fines, avoir les poignets fins et les chevilles fines.
3. Souvent au pluriel. Sentiment parfois très fort qui unit moralement à quelqu’un ou à quelque chose ; lien, relation. Il n’a d’attache avec personne, il vit isolé ou il n’aime personne. Être dégagé de toute attache. Il a conservé des attaches avec son pays natal. Rompra-t-il jamais ses attaches ? Il a des attaches avec le ministère.
II. Action d’attacher ; le fait d’être attaché. 1. marine. Droit d’attache, redevance qu’on paie pour amarrer une embarcation à un port, à une rive. Port d’attache d’un navire, port où il est immatriculé. Port d’attache d’un officier de marine. Fig. Port d’attache ou point d’attache, endroit auquel on est attaché pour des raisons diverses et qu’on ne saurait quitter sans désirer y revenir quelque jour. Ce village est devenu mon port d’attache. Je n’ai plus aucun point d’attache dans la région.
2. Vieilli. Lettre d’attache ou, ellipt., attache, lettre accompagnant, pour les rendre exécutoires, des pièces de chancellerie, des arrêts de cour, les ordonnances d’un gouverneur de province.
Expr. Prendre l’attache d’un supérieur, prendre contact avec lui, le consulter pour s’assurer de son accord ou pour faire une démarche conjointe avec lui.
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* ATTACHÉ, ‑ÉE n. xixe siècle. Participe passé substantivé d’attacher.
1. Personne affectée à un service déterminé dans un organisme public ou privé, un ministère, une entreprise, etc. Un attaché au cabinet du ministre. Un attaché de cabinet. Attaché d’intendance. Attaché de presse, attachée de presse, dans un organisme public ou privé, dans une entreprise, personne chargée des relations avec les journalistes.
2. diplomatie. Premier grade de la carrière diplomatique. Attaché d’ambassade. Attaché autorisé, attachée autorisée, personne qui, sans faire partie de la Carrière, remplit dans un poste la fonction d’attaché. Attaché militaire, financier, culturel, commercial, fonctionnaire spécialisé, dans une ambassade ou une légation.
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ATTACHEMENT n. m. xiiie siècle, atachements. Dérivé d’attacher.
Sentiment qui fait qu’on s’attache fortement et volontairement à une personne, à une chose. Avoir de l’attachement pour quelqu’un. Éprouver pour quelqu’un un attachement profond, un vif attachement. Des preuves, des signes d’attachement. Renoncer à toute espèce d’attachement. L’attachement à l’argent, aux plaisirs.
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ATTACHER v. tr. et pron. xiie siècle, atachier. Issu de l’ancien français estachier, « attacher, ficher », dénominatif d’estache, « pieu, poteau », d’origine germanique.
I. V. tr. 1. Fixer ; maintenir immobile au moyen d’une corde, d’une lanière, d’une chaîne. Attacher une barque à la rive. Attacher ses sandales. N’ayez pas peur de ce dogue, il est attaché. Expr. fam. Il n’attache pas son chien avec des saucisses, il est avare. Attacher le grelot, être le premier à rendre publique une affaire ou à prendre une initiative délicate.
Prov. La chèvre broute où elle est attachée, beaucoup de gens préfèrent vivre et travailler là où ils sont nés.
Par anal. Attacher ses yeux, ses regards sur une personne, un spectacle, les regarder avec attention. Attacher sa pensée à un évènement, y appliquer sa pensée.
2. Faire tenir ensemble, en entourant d’un lien. Attacher des fleurs. Attacher ses cheveux avec un ruban. Par anal. Attacher un paquet avec une ficelle.
3. Nouer. Attacher des rubans les uns aux autres. Attacher les lacets de ses souliers. Par ext. Fermer au moyen d’une agrafe, d’une boucle, d’un bouton. Attacher un ceinturon, une ceinture de sécurité. Par méton. Attacher une robe, un manteau.
4. Fam. Adhérer, coller. Cette boue attache aux souliers. Les pâtes ont attaché à la casserole pendant la cuisson ou, absolt., ont attaché. Absolt. En parlant d’un ustensile de cuisson. Être tel que les aliments collent au fond durant la cuisson. Cette casserole attache.
5. Fig. Unir, joindre, lier à quelqu’un, à quelque chose d’une façon durable. Ses bienfaits nous ont attachés à lui. Il a tout fait pour m’attacher à lui. Attacher quelqu’un à son service. Attacher son nom à une découverte. On lui a conféré ce titre avec toutes les prérogatives qui s’y trouvent attachées, qui lui sont liées, qui en sont inséparables. Attacher l’esprit, retenir longuement l’attention, intéresser vivement. Cette lecture attache l’esprit. Spécialt. Unir à quelqu’un ou à quelque chose par un sentiment fort et durable. Qu’est-ce qui vous attache à lui ? Plus rien ne m’attache à ces lieux. Elle est très attachée aux principes, aux traditions. Il est très attaché à ses aises, à son confort.
6. Attribuer. Attacher de l’importance à quelque chose. Attacher un sens, une signification à un mot, à un geste. J’attache beaucoup de prix à votre opinion. Class. Faire dépendre de. Attacher son bonheur, sa gloire à quelque chose.
II. V. pron. 1. Se fixer ; se maintenir au moyen d’une corde, d’une lanière, d’une chaîne. Les deux pilotes s’attachèrent à leur siège. Par anal. Le lierre s’attache à l’ormeau. Expr. fig. Je meurs où je m’attache, ma fidélité durera jusqu’à la mort.
2. Se nouer, se fermer. Comment s’attache ce collier ? Son bracelet s’attache avec un fermoir d’argent.
3. Adhérer, coller. La poix s’attache si fort à l’étoffe qu’elle emporte la pièce. La terre grasse s’était attachée à ses bottes.
4. Fig. Se lier, s’unir étroitement à quelqu’un, à quelque chose. S’attacher au service de quelqu’un. S’attacher aux pas de quelqu’un, le suivre de près, avec obstination. Il a toujours refusé cette idée et tout ce qui s’y attache. Spécialt. Se prendre d’affection pour quelqu’un ou quelque chose. Je me suis très vite attaché à ce compagnon. Par anal. On s’attache facilement aux honneurs.
5. S’appliquer vivement, s’intéresser à une chose. S’attacher à l’étude, aux sports. S’attacher à remplir ses devoirs. Ne s’attacher qu’à des bagatelles. S’attacher à la recherche de la vérité.
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ATTAQUABLE adj. xvie siècle. Dérivé d’attaquer.
Qui peut être attaqué. La place n’est attaquable que de ce côté. Votre raisonnement n’est pas attaquable. Leur titre de propriété est attaquable.
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ATTAQUANT, ‑ANTE adj. xvie siècle. Participe présent d’attaquer.
Qui attaque. L’armée attaquante. Subst. Les attaquants ont été repoussés. (On dit plutôt Assaillants.) sports. Ce joueur de football est un excellent attaquant.
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ATTAQUE n. f. xvie siècle. Déverbal d’attaquer.
1. Action violente, agression. Ils ont été victimes d’une attaque à main armée. L’attaque d’une banque, d’un fourgon postal. Une attaque nocturne. Fig. Les attaques de l’âge, du temps. pathol. Accès subit de certaines maladies. Une attaque de goutte, de paralysie. Une attaque d’épilepsie. Une attaque d’apoplexie ou, ellipt. et fam., une attaque. Il est mort d’une attaque. – chim. Action corrosive d’un agent chimique à la surface d’un corps. L’attaque du cuivre par l’eau-forte. L’attaque d’une façade par les agents atmosphériques.
2. milit. Le fait d’attaquer. Une attaque générale. Une attaque soudaine. Chercher un point d’attaque. À l’attaque ! Donner l’ordre d’attaque. Passer à l’attaque. Aller, monter à l’attaque. Résister à une attaque. Repousser une attaque aérienne.
3. jeux. sports. Action offensive. L’attaque des avants de l’équipe adverse désorganisa notre jeu. Ligne d’attaque, ensemble des joueurs plus spécialement chargés d’attaquer. Un jeu d’attaque et de défense. Spécialt. L’attaque de la balle, la manière dont on la frappe. – jeux de cartes. Une attaque à pique, à cœur, le fait de jouer le premier cette couleur.
4. Critique dure et sévère ; paroles hostiles. Ce projet de loi est en butte aux attaques de l’opposition. Une attaque de mauvaise foi. Il repoussa l’attaque de ses adversaires par une argumentation irréfutable.
5. Le fait de commencer une entreprise, une action, une œuvre difficile, délicate. L’attaque de ce sommet est moins ardue par la face sud. mus. Début d’émission d’une note. Soigner l’attaque des notes aiguës. Les attaques de ce chanteur manquent de netteté. Chef d’attaque, artiste ou chanteur expérimenté qui soutient ou entraîne les autres. – techn. Angle d’attaque, angle sous lequel une lame ou un profil aigu aborde une surface. Le bord d’attaque d’une pale d’hélice, d’une aile d’avion, le bord qui coupe l’eau ou l’air. – vèn. Chien d’attaque, chien destiné à lever l’animal de chasse.
Expr. fig. Être d’attaque, en pleine forme, prêt à agir avec vigueur, avec énergie. Malgré son âge, il est toujours d’attaque. Ce matin, je me sens d’attaque.
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ATTAQUER v. tr. et pron. xvie siècle. Emprunté de l’italien attacare, « attacher, joindre », puis « commencer », dans attacare battaglia, « commencer la bataille », et, par ellipse, « assaillir ».
I. V. tr. 1. Assaillir ; porter les premiers coups dans une intention hostile. Il attaquait les passants à coups de pierres. Attaquer un convoi, un train. Attaquer une banque. C’est lui qui m’a attaqué, je n’ai fait que me défendre. Quand il n’est pas affamé, le loup n’attaque pas l’homme. Par anal. Chercher à vaincre, à détruire. Attaquer le mal à sa racine. Attaquer la maladie par des moyens prompts et énergiques. Par ext. Détériorer ; porter atteinte à l’intégrité de. Les charançons attaquent le blé. La rouille attaque le fer. Le métal est attaqué par les acides. Cette affection attaque les reins.
2. milit. Assaillir en s’engageant dans une guerre, en engageant un combat, une bataille. Attaquer un pays voisin. Attaquer l’ennemi, l’attaquer dans ses retranchements. Attaquer une base aérienne. Attaquer une place forte par terre et par mer. Attaquer par surprise. Attaquer de front. À l’aube, l’ennemi attaqua nos lignes. Absolt. Le commandement a décidé d’attaquer, d’engager le combat.
3. jeux. sports. Engager une action offensive. Nos avants ont attaqué les premiers. Le boxeur attaqua du droit, frappa d’abord du poing droit. – jeux de cartes. Attaquer à trèfle, à carreau, jouer trèfle, carreau d’entrée.
4. Prendre à partie violemment ; critiquer durement. Attaquer un homme sur son passé. Attaquer un auteur. Attaquer la politique du gouvernement. Attaquer une réforme. Ce projet de loi a été attaqué par l’opposition. droit. Attaquer quelqu’un en justice, intenter une action judiciaire contre lui. Attaquer un acte, un testament, en contester la validité.
5. Aborder, entreprendre. Attaquer un travail. Les cyclistes attaquent les pentes du Ventoux. Attaquer la dernière ligne droite. Attaquer un livre, commencer à le lire ou à l’écrire. Il a bien attaqué son sujet. L’acteur attaqua une longue tirade. L’orchestre attaque le prélude. mus. Bien attaquer une note, émettre, faire entendre avec justesse et précision les premières vibrations d’une note. – jeux de cartes. Absolt. C’est à vous d’attaquer, de jouer en premier. – vèn. Mettre sur pied, avec des chiens, l’animal de chasse.
II. V. pron. S’attaquer à. 1. Assaillir ; s’engager dans un combat, une bataille contre. Il s’est attaqué à plus fort que lui. Il est dangereux de s’attaquer à un individu de cet acabit.
2. Chercher à surmonter, à vaincre, à éliminer. S’attaquer à un problème, à une difficulté. S’attaquer à l’injustice. S’attaquer aux préjugés. S’attaquer aux racines du mal.
3. Commencer, entreprendre, entamer. S’attaquer à une tâche difficile. S’attaquer à la rédaction d’un rapport.
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* ATTARDÉ, ‑ÉE adj. xixe siècle. Participe passé d’attarder.
1. Qui se trouve à une heure tardive en quelque endroit. On croisait dans la rue des passants attardés.
2. Fig. Qui est d’un autre temps, archaïque, démodé. Des conceptions attardées.
3. Spécialt. Dont le développement intellectuel a été entravé. Un enfant attardé. Subst. Un attardé, une attardée.
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ATTARDER v. tr. et pron. xiie siècle, atarder. Dérivé de tard.
I. V. tr. Rare. Mettre en retard. Cet incident l’attarda.
II. V. pron. 1. Rester trop tard ou trop longtemps en un lieu. En sortant du théâtre, je me suis attardé avec des amis. Nous nous sommes attardés en chemin. Il est dangereux de s’attarder dans le quartier.
2. Consacrer trop de temps à. Ne vous attardez pas sur ces détails. S’attarder à des vétilles. Ils s’attardèrent à contempler le coucher du soleil.
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ATTEINDRE v. tr. (j’atteins, nous atteignons ; j’atteignais, nous atteignions ; j’atteignis ; j’atteindrai ; j’atteindrais ; atteins, atteignons ; que j’atteigne ; que j’atteignisse ; atteignant ; atteint). xie siècle, ateindre, variante ataindre. Emprunté du latin populaire *attangere, réfection de attingere, « toucher à, atteindre ».
1. Parvenir à toucher ou à prendre. Atteindre un livre sur l’étagère. Cet enfant casse tout ce qu’il peut atteindre. En parlant d’une chose. Parvenir à un certain niveau, à un état supérieur. L’inondation a atteint le rez-de-chaussée des maisons. La Seine a atteint sa cote d’alerte. L’inflation atteint dans ce pays des chiffres sans précédent. Par ext. Cette voiture atteint facilement les deux cents kilomètres à l’heure.
2. Parvenir à, gagner, rejoindre. Il atteignait la porte quand on l’arrêta. Nous atteindrons le village avant la nuit. Le voilier atteignit la côte. Nous voudrions atteindre le refuge avant le soir. Nous partîmes en même temps, mais j’atteignis le but avant lui. Fig. Atteindre son but, réussir dans ce que l’on se propose. Intranst. Atteindre au but. Fig. Atteindre à la perfection. Atteindre au sublime.
Par anal. L’enfant atteignait sa deuxième année. Atteindre un âge avancé. Il n’avait pas encore atteint la majorité. Avec ces provisions, ils atteindront la fin du mois. Nous atteignons enfin le terme de nos souffrances.
3. Frapper, blesser ; toucher en causant des dommages. Atteindre une cible. Il l’atteignit d’un coup de pierre. La balle l’a atteint en plein cœur. Par anal. L’épidémie atteignit la ville. Plusieurs contrées furent atteintes de ce fléau. Un chien atteint de la rage. Fig. Cette calomnie ne saurait m’atteindre. Atteindre quelqu’un dans sa dignité.
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ATTEINTE n. f. xiiie siècle, atainte. Forme féminine substantivée du participe passé d’atteindre.
1. Le fait d’atteindre ou d’être atteint. L’atteinte d’un objectif. L’atteinte d’un sommet. Il eut une légère atteinte de goutte. Son honneur est à l’abri de toute atteinte. droit. Atteinte à la vie privée. Atteinte à la sûreté de l’État, crime ou délit pouvant compromettre la sûreté extérieure ou intérieure de l’État.
Loc. Hors d’atteinte, impossible à atteindre. Les cerises de cette branche sont hors d’atteinte. Le fugitif est maintenant hors d’atteinte de ses poursuivants.
Expr. Porter atteinte à, nuire à, faire du tort à. Ces rumeurs ont porté atteinte à l’autorité du gouvernement. Cette mesure de police porte atteinte aux libertés civiles.
2. Au pluriel. Dommages ; effets nuisibles. Les fruits ont souffert des premières atteintes du froid. Nos vignobles se ressentent encore des atteintes de la sècheresse. Les atteintes de l’âge. Sa réputation a déjà reçu les atteintes de la calomnie.
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ATTELAGE n. m. xvie siècle. Dérivé d’atteler.
1. Action d’atteler ; résultat de cette action. Veiller à l’attelage des chevaux. Garçon d’attelage. Spécialt. Manière d’atteler. Un attelage à la Daumont, en arbalète, en flèche.
2. Ensemble des harnais, bricoles, courroies, etc., servant à atteler. Par anal. techn. Dispositif assurant une liaison. La barre d’attelage entre le tracteur et la moissonneuse. Une rupture d’attelage entre deux wagons.
3. Ensemble des animaux attelés. L’attelage d’une calèche. L’attelage d’une charrue. Un fringant attelage.
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ATTELER v. tr. (se conjugue comme Amonceler ). xiie siècle, ateler. Du latin populaire *attelare, issu de protelare, « conduire, éloigner », puis « atteler ».
Attacher des animaux de trait à une voiture, à une charrue, etc. Atteler un cheval à une charrette. Le garçon de ferme attelait les chevaux dans la cour. Atteler les chevaux en flèche. Ces bœufs s’attellent difficilement. Par méton. Atteler un chariot, une voiture, y attacher une ou plusieurs bêtes. Une carriole bien attelée. Absolt. Attelez ! Faites atteler ! Par anal. Atteler des wagons, les accrocher les uns aux autres. Atteler une locomotive au tender. Fig. Atteler quelqu’un à un ouvrage, lui en confier l’exécution, lui en donner la responsabilité. Pron. S’atteler à une tâche urgente.
Expr. fig. et vieillies. C’est une charrette mal attelée, ce couple est mal assorti ; ces associés ne s’accordent pas, n’agissent pas de concert dans leurs entreprises. Atteler quelqu’un à son char, le placer sous ses ordres, sous son autorité.
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ATTELLE n. f. xiie siècle, astele. Du bas latin astella, « éclat de bois », « planchette », qui remonte à assula, diminutif de assis, « planche » (voir Ais).
1. Partie du collier des chevaux de harnais à laquelle les traits sont attachés.
2. chir. Planchette rigide servant à maintenir en place des os fracturés (on dit aussi Éclisse).
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ATTENANT, ‑ANTE adj. xive siècle. Participe présent de l’ancien verbe attenir, « tenir, appartenir, dépendre », du latin populaire *attenire, altération de attinere, « toucher à ».
En parlant d’une maison, d’une pièce, d’un terrain. Qui touche à, contigu. Son jardin est attenant au mien, attenant à la mairie. Une petite pièce attenante au salon. Il demeure dans l’immeuble attenant.
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ATTENDRE v. tr. (j’attends, nous attendons ; j’attendais, nous attendions ; j’attendis ; j’attendrai ; j’attendrais ; attends, attendons ; que j’attende ; que j’attendisse ; attendant ; attendu). xie siècle, atendre. Emprunté du latin attendere, « tendre (son esprit) vers, être attentif à ».
1. Demeurer dans un lieu où l’on compte qu’une personne viendra, qu’un évènement se produira, qu’un véhicule arrivera, etc. Je vous attends chez moi. Je vous attendrai jusqu’à deux heures. Viendrez-vous m’attendre à la gare ? Nous vous attendrons au carrefour. Nous avons attendu en vain votre retour. Attendre le facteur ou, par méton., attendre le courrier. Attendre un coup de téléphone. Il attendait patiemment d’être servi. Un inconnu est dans l’entrée, il attend que vous le receviez. Elle attendait la fin de l’averse pour sortir. Sur le quai, les voyageurs attendaient l’arrivée du train. J’irai attendre le bateau à l’entrée du port. Attendre le métro, l’autobus. Par ext. Le dîner, le souper nous attend, est prêt. Votre voiture vous attend, est à votre disposition. Une lettre l’attend chez lui. Fig. Une terrible déception les attend. Voilà le sort qui les attend.
Loc. Faire attendre. Il a l’habitude de faire attendre ses visiteurs, ses clients. Faire attendre sa réponse, sa décision, la différer. Faire attendre ses créanciers, tarder à les payer. Se faire attendre, tarder à venir. Le courrier se fait attendre. Le printemps se fait attendre cette année. La riposte ne s’est pas fait attendre.
Absolt. Je n’aime guère attendre. Faudra-t-il attendre longtemps ? J’ai failli attendre, mot attribué à Louis XIV. Cela peut attendre, cela n’est pas urgent. Ce travail n’attend pas, est urgent. Ces fruits peuvent attendre, ils ne sont pas à point. Ce plat n’attend pas, il faut le manger sans plus tarder.
Expr. fig. Attendez-moi sous l’orme (vieilli), je ne serai pas où vous m’attendrez, ne croyez pas que je tiendrai parole. Vous ne perdez rien pour attendre, vous recevrez ce que vous méritez, quelque délai que cela exige. La punition est différée, mais il ne perd rien pour attendre. C’est là où je l’attends, C’est là que je l’attends ou, fam., Je l’attends au tournant, au virage, tout va bien pour lui à présent mais on verra ce dont il est capable quand surgiront les vraies difficultés.
Prov. Vieilli. Tout vient à point qui sait attendre, à qui sait attendre, on obtient tout avec du temps et de la patience.
2. Compter qu’une personne viendra, qu’un évènement se produira, etc. Nous attendons des amis à la fin de la semaine. Je vous attends à dîner. Nous attendons de vos nouvelles. J’attends ma nomination. Il attendra la récompense de ses efforts. Il attend la mort avec calme. Spécialt. Sa femme attend un bébé, elle est enceinte et, par ext., Ce couple attend un enfant. Expr. Attendre quelqu’un comme le Messie, souhaiter ardemment sa venue.
Par ext. Attendre quelque chose de quelqu’un, prévoir, espérer, redouter quelque chose de quelqu’un. Je n’attendais pas cela de vous. N’attendez d’un traître que des perfidies. C’est un homme dont il ne faut rien attendre de bon. Elle attend de nous ce service. Par méton. Je n’attendais pas moins de votre amitié, de votre complaisance. Par anal. J’attends beaucoup de cette méthode de travail. J’attendais mieux de cette nouvelle machine. Fam. Je n’en attendais pas tant, je n’espérais pas tant.
Attendre après une personne, après une chose, voir Après.
3. Différer une action, cesser d’agir jusqu’à l’arrivée de quelqu’un ou de quelque chose. Nous n’attendions que vous pour commencer. Attendre son tour pour parler. J’attendrai la belle saison pour me mettre en route. J’attends d’être mieux informé pour prendre ma décision. Avant d’ajouter foi à cette nouvelle, il faut en attendre la confirmation.
Absolt. Patienter. Attendez encore un peu et vous serez servi. Le moment n’est pas favorable, attendons encore. Attendez, il me vient une idée. Attendez une minute, un instant ou, ellipt., Attendez ! Fam., avec une nuance de menace. Attendez un peu, bande de galopins.
Expr. Attendre son heure, patienter jusqu’au moment favorable pour agir. Un coup n’attendait pas l’autre, les coups se succédaient rapidement, sans interruption.
Prov. La valeur n’attend pas le nombre des années, elle peut se manifester de bonne heure.
4. Pron. S’attendre à, escompter, tenir quelque chose pour probable ou assuré. Je m’attends à son départ. Je ne m’attendais pas à réussir si facilement. Je ne m’attendais pas à vous voir ici. S’attendre au pire. Attendez-vous à la pareille. Avec lui, on peut s’attendre à tout. Je ne m’attendais pas à cela de lui. Litt. Je m’attends que vous viendrez nous voir. Je ne m’attendais pas que les choses dussent tourner si mal.
Prov. Vieilli. Ne t’attends qu’à toi seul, n’aie confiance qu’en toi-même.
5. Loc. adv. En attendant, jusqu’à ce qu’arrive un certain évènement. Il se mit à lire en attendant. En attendant, reposez-vous. En attendant, nous nous promènerons. Fam. Pour le moment. Il a de grands projets ; mais en attendant, il est bien malade.
Loc. prép. En attendant de. Jusqu’à ce que vienne le moment de. En attendant d’y voir plus clair, différons notre décision.
Loc. conj. En attendant que, jusqu’à ce que. En attendant que cette nouvelle soit confirmée, contentons-nous d’espérer.
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ATTENDRIR v. tr. xiie siècle. Dérivé de tendre.
1. cuis. Rendre tendre et facile à mâcher. Il faut faire mariner le cuissot afin de l’attendrir. Pron. Cette viande ne s’est pas attendrie à la cuisson.
2. Fig. Émouvoir de compassion, de tendresse. Il m’avait attendri par ses larmes. Il est facile à attendrir. Laissez-vous attendrir. Ses plaintes m’attendrissent. Il la regardait d’un air attendri. Pron. S’attendrir sur le sort d’un malheureux. S’attendrir sur soi-même, se plaindre complaisamment de son sort.
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ATTENDRISSANT, ‑ANTE adj. xviiie siècle. Participe présent d’attendrir.
Qui attendrit, qui émeut de compassion, de tendresse. Comme ils sont attendrissants ! Un spectacle attendrissant. Des paroles attendrissantes.
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ATTENDRISSEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’attendrir.
1. cuis. Action de rendre plus tendre, plus facile à mâcher ; résultat de cette action. L’attendrissement d’une viande.
2. Le fait de s’émouvoir ; état d’une personne attendrie. Verser des larmes d’attendrissement. Ne nous laissons pas aller à l’attendrissement.
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* ATTENDU, ‑UE adj., prép. et n. xive siècle. Participe passé d’attendre.
1. Adj. Qui est ou a été l’objet d’une attente. Une victoire attendue. L’orage attendu éclata enfin. Les changements attendus ne se sont pas produits.
2. Prép. Étant donné, eu égard à, en raison de. Il fut relâché, attendu son jeune âge. Attendu les circonstances, le tribunal s’est montré indulgent.
Loc. conj. Attendu que, étant donné que, vu que. Attendu qu’il s’agit d’une affaire importante, je ne saurais décider seul. Attendu que le contrat ne renferme pas la clause que vous invoquez, le tribunal vous déboute de votre demande.
3. N. m. droit. Considération qui motive une requête ou un jugement et que l’on énonce dans une phrase commençant par les mots Attendu que. Chaque attendu formule un point de fait ou de droit. Les attendus de ce jugement.
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ATTENTAT n. m. xive siècle. Emprunté du latin attentatum, participe passé neutre de attentare (voir Attenter).
Action violente et criminelle contre les personnes, les biens privés ou publics, les institutions. Un lâche attentat. Préparer, commettre un attentat. Les auteurs d’un attentat. Un attentat manqué. Être victime d’un attentat. Un attentat à la bombe. Par ext. Un attentat contre la propriété.
droit ou litt. Attentat à la vie, à la liberté. Attentat à la pudeur, acte impudique commis contre une personne. Attentat aux mœurs. Fig. Un attentat à la raison, contre la raison. Un attentat au bon sens. Un attentat contre le bon goût.
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ATTENTATOIRE adj. xviie siècle. Dérivé d’attentat.
Qui attente à ; qui porte atteinte à. Un acte attentatoire aux libertés publiques. Une mesure attentatoire à la propriété.
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ATTENTE n. f. xiie siècle, atente. Emprunté du participe passé féminin substantivé latin *attendita, pour attenta, de attendere (voir Attendre).
1. Le fait d’attendre ; situation d’une personne qui attend. Une attente de quelques minutes. Quelques minutes d’attente. L’attente se prolonge. Le colis est resté en attente. Laisser un travail en attente, ne pas l’achever. Il a trouvé une situation d’attente, un poste provisoire en attendant mieux. Ligature d’attente, ligature provisoire. Salle, salon d’attente, pièce où l’on attend. Le salon d’attente d’un médecin, d’un avocat. La salle d’attente d’une clinique, d’un hôpital. La salle d’attente d’une gare, où les voyageurs attendent le départ des trains. Vivre dans l’attente. Vivre dans l’attente d’une catastrophe. Formule épistolaire. Dans l’attente d’une réponse favorable, en espérant une réponse favorable.
Spécialt. bx-arts. Table d’attente, plaque, pierre, planche, panneau sur lequel il n’y a encore rien de gravé, de sculpté, de peint. – archit. Pierre d’attente, moellon en saillie à l’extrémité d’un mur et sur lequel viendra s’appuyer une construction ultérieure et, fig., chose qu’on regarde comme un commencement. Cette mesure législative n’est qu’une pierre d’attente.
2. Prévision entraînant espérance ou appréhension. Cet enfant a répondu à notre attente. Il a comblé, dépassé notre attente. Ce succès n’a point trompé leur attente. Notre attente a été déçue. Cela est arrivé contre l’attente générale, contre toute attente.
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ATTENTER v. intr. xive siècle. Emprunté du latin attentare, « entreprendre quelque chose, surprendre, attaquer ».
Commettre un attentat contre quelqu’un ou quelque chose. Attenter à la vie d’un enfant. Attenter à ses jours, à sa propre vie, faire une tentative de suicide ou se tuer. Attenter à la pudeur, à l’honneur d’une femme. Fig. Porter atteinte à. Attenter aux libertés publiques ou, vieilli, contre les libertés publiques.
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ATTENTIF, ‑IVE adj. xive siècle. Dérivé savant du latin attentus, participe passé de attendere (voir Attendre).
1. Qui montre de l’attention ; qui agit avec application. Être attentif à un discours. Les spectateurs étaient très attentifs. Un enfant attentif. Par méton. Avoir l’esprit attentif. Prêter une oreille attentive au moindre bruit. Un regard attentif.
2. Qui marque de l’attention, de la prévenance ; attentionné. Un ami attentif. Il sait se montrer attentif auprès des femmes. Par méton. Des soins attentifs. J’apprécie sa politesse attentive.
3. Attentif à, qui veille avec attention à. Un homme attentif à ses devoirs, à remplir ses obligations. Il est très attentif à ne pas commettre d’injustice. Elle est attentive à la santé de ses enfants. Ils sont attentifs à leurs intérêts.
4. En parlant d’une chose. Qui requiert ou a requis de l’attention, de l’application. Une lecture attentive.
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ATTENTION n. f. xvie siècle. Emprunté du latin attentio, « action de tendre son esprit vers ».
1. Application de l’esprit, des sens, à un objet, à un fait déterminé. Faire un effort d’attention. Prêter attention à ce qu’on fait. Cet élève manque d’attention en classe. Il ne porte pas assez d’attention aux avis qu’on lui donne. Redoubler d’attention. Éveiller, détourner l’attention de quelqu’un. Il sait captiver l’attention du public. Forcer l’attention de quelqu’un. Regarder, observer, écouter avec attention. psychol. Concentration de l’activité mentale sur un point ou sur un objet précis. Attention spontanée. Attention volontaire.
Loc. verb. Faire attention, prendre garde. Faites attention à ce que vous dites ! Faites attention à la marche ! ou, ellipt., Attention à la marche ! Fam. Avec une nuance de menace. Fais attention ! Attention ! je ne le répèterai pas. Sans nuance de menace. Faire attention de ou à. Il faut faire attention de ne pas le heurter. Faites attention à ne pas vous tromper. Faire attention que, suivi de l’indicatif, ne pas perdre de vue que. Faites attention que les magasins sont fermés le lundi. Faire attention que, suivi du subjonctif, prendre garde que, veiller à ce que. Faites attention que le malade ne sorte pas. Parfois construit avec à ce que. Faites attention à ce qu’il prenne bien ses remèdes.
Loc. prép. À l’attention de, formule administrative précisant le destinataire d’une communication ou d’un envoi. À l’attention de monsieur le préfet.
2. Prévenance obligeante envers autrui ; soin attentif. Il m’a donné plusieurs marques d’attention durant ma maladie. C’est une attention délicate de votre part. Je signale à votre bienveillante attention le cas de cette personne. Ce garçon mérite toute votre attention. Au pluriel. Égards, marques de considération. Il a toujours des attentions pour elle. Il l’entoure d’attentions. Il est plein d’attentions pour moi.
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* ATTENTIONNÉ, ‑ÉE adj. xixe siècle. Dérivé d’attention.
Qui est plein d’attentions, de prévenances à l’égard de quelqu’un. Une épouse attentionnée.
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* ATTENTISME n. m. xxe siècle. Dérivé d’attente.
Comportement prudent et opportuniste d’une personne qui attend, pour agir, une occasion favorable.
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* ATTENTISTE adj. xxe siècle. Dérivé d’attente.
Qui préfère attendre la suite des évènements avant de prendre sa décision. Il s’est trop souvent montré attentiste. Par méton. Une politique attentiste.
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ATTENTIVEMENT adv. xvie siècle. Dérivé d’attentif.
D’une manière attentive. Lire, écouter attentivement. Regardez plus attentivement.
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ATTÉNUANT, ‑ANTE adj. xvie siècle. Participe présent d’atténuer.
droit. Qui atténue la gravité d’un crime, d’un délit. Circonstances atténuantes. On a reconnu au meurtrier des circonstances atténuantes. Trouver, accorder, refuser des circonstances atténuantes.
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ATTÉNUATION n. f. xive siècle, attenuacion. Emprunté du latin attenuatio, « affaiblissement ».
Le fait de s’atténuer ou d’atténuer ; l’état qui en résulte. On notera en fin de journée une atténuation de la chaleur. L’atténuation des symptômes est de bon augure. droit. Diminution. Ces circonstances ont valu à l’accusé une atténuation de peine. – physiol. Atténuation des virus, procédé visant à diminuer leur virulence par la chaleur, le formol, etc., en vue de la fabrication d’un vaccin.
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ATTÉNUER v. tr. xiie siècle, atenuer. Emprunté du latin attenuare, « amincir, amoindrir, affaiblir ».
1. Diminuer, rendre moins fort. Ce médicament atténuera ses souffrances. Atténuer la virulence d’une culture microbienne. Le temps atténuera votre douleur. Le feuillage atténue l’ardeur du soleil. Pron. Le mal va en s’atténuant. Sa passion s’est atténuée, est devenue moins forte.
2. Rendre moins grave. Cela n’atténue pas ses torts, sa faute. Vous auriez dû atténuer la sévérité de vos reproches. Une responsabilité atténuée.
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ATTERRAGE n. m. xvie siècle, aterrage. Dérivé d’atterrer, au sens de « prendre terre, aborder, atterrir ».
marine. 1. Voisinage, proximité de la terre ; parage voisin de la terre. Reconnaître les atterrages d’un port.
2. Action de prendre terre. Par méton. Lieu où l’on peut prendre terre. La côte ne présentait aucun atterrage.
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* ATTERRANT, ‑ANTE adj. xviie siècle. Participe présent d’atterrer.
Accablant, consternant. Ces détails sont atterrants. Il est d’une sottise atterrante.
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ATTERRER v. tr. xiie siècle, au sens 1. Dérivé de terre.
1. Class. Abattre, renverser par terre.
2. Fig. Jeter dans l’accablement, la consternation. Cette mort nous a atterrés. Être atterré par une mauvaise nouvelle. Je fus atterré de cet échec.
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ATTERRIR v. intr. xive siècle, comme pronominal, au sens de « se remplir de terre » ; xviie siècle, au sens 1. Dérivé de terre.
1. marine. Accoster, toucher terre. Fig. et fam. Arriver finalement dans, chez, sur, etc. Après de longues heures de marche, nous avons atterri dans un village abandonné. Le dossier a atterri sur le bureau du directeur.
2. aéron. Se poser sur le sol. L’avion a atterri avec difficulté à cause de l’orage. Par ext. Atterrir sur la Lune.
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ATTERRISSAGE n. m. xixe siècle. Dérivé du radical du participe présent d’atterrir.
1. marine. Action d’atteindre une côte, d’y aborder. L’atterrissage d’une chaloupe sur une plage.
2. aéron. Action de se poser sur le sol. L’atterrissage d’une montgolfière, d’un avion. Un terrain d’atterrissage. L’atterrissage est prévu dans dix minutes. L’avion a manqué son atterrissage. Nous avons fait un atterrissage forcé. Train d’atterrissage, ensemble du dispositif qui permet à un avion de se poser sur le sol ou de décoller. Sortir le train d’atterrissage. Par ext. L’atterrissage d’un hydravion.
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ATTERRISSEMENT n. m. xive siècle. Dérivé du radical du participe présent de s’atterrir au sens vieilli de « (se) remplir de terre ».
géogr. Dépôt formé par des alluvions. Les atterrissements se font toujours dans la partie concave d’un méandre.
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ATTESTATION n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin attestatio, « témoignage ».
1. Action d’attester ; déclaration attestant la réalité d’un fait. On vous demandera une attestation détaillée. Le témoin a fait devant le juge une attestation mensongère.
2. Certificat, témoignage donné par écrit. Attestation de bonne vie et mœurs. Il a les meilleures attestations. Donner, délivrer une attestation en bonne et due forme.
3. linguist. Exemple daté de l’emploi d’un mot, d’une tournure.
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ATTESTER v. tr. xiiie siècle, atester. Emprunté du latin attestari, dérivé de testis, « témoin ».
1. Certifier de vive voix ou par écrit. Il a attesté sous serment que les choses se sont bien passées ainsi. Le fait est attesté par plusieurs personnes. Les registres de l’état civil attestent qu’ils sont mariés.
2. Servir de preuve, de témoignage ; prouver. Les monuments de cette ville attestent son ancienne grandeur. Vos larmes attestent votre repentir.
3. linguist. Établir l’emploi d’un mot, d’une graphie, d’une tournure à une époque donnée par sa présence dans un texte, un recueil, un dictionnaire, etc. Surtout au passif. Ce mot n’est pas attesté dans les textes avant le xve siècle. Absolt. Cette tournure n’est pas attestée.
4. Prendre à témoin. Attester le ciel de sa bonne foi. J’en atteste les dieux. J’en atteste tous ceux qui sont présents.
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ATTICISME n. m. xvie siècle. Emprunté du latin atticismus, du grec attikismos, « qualité propre au langage attique ».
1. gramm. grecq. Forme ou tournure propre au dialecte attique et à ses imitateurs.
2. Pureté de langue particulière aux Athéniens. L’atticisme de Lysias. Par anal. L’atticisme de Cicéron. Par ext. Raffinement du style, pureté du langage chez un écrivain. Faire preuve d’un atticisme élégant.
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ATTICISTE n. m. xixe siècle. Dérivé du radical d’atticisme.
antiq. grecq. Écrivain qui s’étudiait à imiter en tout le style des écrivains attiques. Lucien est un atticiste.
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ATTIÉDIR v. tr. xiie siècle. Dérivé de tiède.
1. Rendre tiède, par réchauffement ou par refroidissement. Le soleil attiédira l’eau du lac. Cette boisson est trop chaude, il faut l’attiédir. Pron. L’atmosphère s’est bien attiédie.
2. Fig. Diminuer, amortir la vivacité, l’ardeur. Le temps attiédira leur zèle. Leur désaccord n’attiédissait pas leur amitié. Pron. Devenir moins vif. Sa passion n’a pas tardé à s’attiédir.
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ATTIÉDISSEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’attiédir.
Le fait de s’attiédir ; l’état qui en résulte. L’attiédissement d’un liquide. L’attiédissement de l’air. Fig. J’ai noté un certain attiédissement de son zèle. Son amitié pour moi n’a souffert d’aucun attiédissement.
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* ATTIFEMENT n. m. xiiie siècle. Dérivé d’attifer.
Fam. et péj. Manière d’habiller ou de s’habiller, soit avec une recherche ridicule, soit avec négligence.
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ATTIFER v. tr. xiiie siècle. Dérivé de l’ancien verbe tifer, « parer, orner », d’origine germanique.
Fam. et péj. Habiller, parer avec mauvais goût, avec négligence. Elle attife ses enfants d’une manière ridicule. Elle a tort de s’attifer ainsi. Vous voilà bizarrement attifé !
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ATTIQUE adj. et n. m. xve siècle, comme adjectif. Emprunté du latin atticus, du grec attikos, « d’Attique, d’Athènes ».
I. Adj. Relatif à l’Attique, aux Athéniens. Le dialecte attique. Les écrivains, les orateurs attiques. Spécialt. Goût, finesse attique, qui rappelle la délicatesse, la finesse du goût athénien. Sel attique, esprit fin et malicieux qui ne s’écarte jamais du bon goût. Par ext. Subst. C’est un attique, se dit d’un écrivain élégant et sobre.
II. N. m. archit. Couronnement décoratif placé au-dessus d’un entablement, formé d’un corps rectangulaire, d’une corniche et généralement d’une base. Spécialt. Par ellipse d’Étage attique. Petit étage placé au sommet d’un édifice, en retrait sur les étages inférieurs, et séparé par une corniche du reste de la construction. Attique d’un tambour ou attique circulaire, qui sert de base à un dôme pour l’exhausser.
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ATTIRAIL n. m. (pl. Attirails). xve siècle, atirail. Dérivé de l’ancien verbe atir(i)er, « accommoder, arranger ».
Ensemble des objets nécessaires pour un usage précis. Attirail de guerre. Attirail de chasse, de pêche. L’attirail d’un peintre. Par ext. Fam. Ensemble d’objets, d’accessoires dont une partie au moins est inutile, encombrante. Il est parti en vacances avec tout un attirail.
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ATTIRANCE n. f. xixe siècle. Dérivé d’attirer.
Force particulière, charme qui attire ; inclination. L’attirance du vide, de l’abîme. Éprouver de l’attirance pour quelqu’un. Je n’ai aucune attirance pour les gens de cette sorte.
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ATTIRANT, ‑ANTE adj. xvie siècle. Participe présent d’attirer.
Qui attire, qui séduit. Elle vous trouve très attirant. Elle a des manières attirantes. Un pays attirant. Un peuple attirant.
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ATTIRER v. tr. xiiie siècle, atirer. Dérivé de tirer.
1. Tirer, faire venir à soi en vertu d’une loi physique. L’aimant a la propriété d’attirer le fer. L’ambre frotté attire les corps légers non métalliques. Pron. Deux corps s’attirent en fonction de leur masse et en raison inverse du carré de leur distance. Fig. Les contraires s’attirent.
2. Inciter, déterminer un être vivant à se rapprocher. Le camelot cherche à attirer les badauds. Il l’attira dans un guet-apens. Le miel attire les mouches. La lumière attire les moustiques. Ce spectacle attire les foules. Les pillards attirés par l’espoir du butin. Je ne sais quel charme m’attire vers elle. Par ext. Solliciter, appeler. Attirer les regards sur soi. Sa beauté lui attire bien des hommages. J’attire votre attention sur ce point.
3. Provoquer, faire naître, être la cause de. Un malheur en attire un autre. Cela ne vous attirera que des désagréments. Pron. Encourir ; obtenir. Elle s’est attiré beaucoup d’inimitiés. S’attirer un refus. S’attirer les bonnes grâces de quelqu’un.
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ATTISER v. tr. xiie siècle, atisier. Emprunté du latin populaire *attitiare, dérivé de titio, « tison ».
Ranimer le feu en rapprochant les tisons ou par tout autre moyen. Attiser les braises dans l’âtre. Attiser le feu et, fig., attiser l’incendie, aviver la discorde entre des personnes. Fig. Exciter la violence d’un sentiment. Attiser une passion, un désir. Attiser les ressentiments, les haines, les discordes.
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ATTITRÉ, ‑ÉE adj. xiiie siècle, atitlé. Participe passé du verbe atiteler, « charger en titre d’une fonction », forme ancienne d’attitrer, dérivé de titre.
Qui a la préférence exclusive sur d’autres ; patenté. Fournisseur attitré de la Cour. Vous êtes son représentant attitré. Le chroniqueur attitré d’une revue. Le médecin attitré de la famille.
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ATTITUDE n. f. xviie siècle, comme terme des arts plastiques, chez Nicolas Poussin. Emprunté de l’italien attitudine, lui-même emprunté du bas latin aptitudo, ‑inis, « aptitude ».
1. Position du corps, manière de se tenir. La raideur, l’aisance naturelle d’une attitude. Une attitude penchée, cambrée. Une attitude forcée, maniérée. Prendre une noble attitude. Peindre un modèle dans diverses attitudes. Se figer dans une attitude. Changer d’attitude, adopter une autre position. Reprendre une attitude.
2. Ensemble des réactions d’un individu ou d’un groupe dans une situation donnée. Une attitude ferme, courageuse. Une attitude menaçante. Il a gardé dans toute cette affaire une attitude digne. Pour lui plaire, il vous faudrait changer d’attitude. L’attitude hostile de ce pays risque de provoquer la guerre. Spécialt. Apparence que l’on se donne, sentiment que l’on affecte. Ce n’est pas là ce qu’il pense, ce n’est qu’une attitude. Se composer une attitude.
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ATTOUCHEMENT n. m. xiie siècle. Dérivé d’attoucher, « toucher à, être près de quelque chose ».
Action de toucher, en particulier avec la main. Les rois de France guérissaient les écrouelles par l’attouchement. Des attouchements furtifs.
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ATTRACTIF, ‑IVE adj. xiiie siècle. Emprunté du bas latin attractivus, dérivé de attractum, supin de attrahere (voir Attrait).
Qui a la propriété d’attirer. L’aimant a un pouvoir attractif sur le fer. Force, puissance attractive. Fig. La force attractive de l’exemple.
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ATTRACTION n. f. xiiie siècle, atraction, « action d’attirer, d’aspirer ». Emprunté du bas latin attractio, « action de tirer à soi ».
1. Action d’attirer en vertu d’une loi naturelle. L’attraction du fer par l’aimant. Attraction électrique, magnétique. Spécialt. Attraction capillaire, attraction due à la tension superficielle, et qui provoque l’ascension d’un liquide dans les tubes de très faible calibre, la montée de la sève chez les plantes. phys. Attraction moléculaire, force s’exerçant entre les molécules d’un corps et assurant leur cohésion. Attraction universelle ou newtonienne, action mutuelle que deux corps exercent l’un sur l’autre. L’attraction de deux corps se traduit, selon Newton, par une force dirigée de l’un vers l’autre en raison directe de leur masse et en raison inverse du carré de la distance qui les sépare. – gramm. Attraction modale, remplacement d’un indicatif par un subjonctif dans une subordonnée dépendant d’une autre subordonnée au subjonctif. Dans la phrase : « Quelle que soit l’action qu’il commette, il sera pardonné », le verbe « commettre » est au subjonctif par attraction modale.
2. Le fait d’attirer, d’exercer une force de séduction. L’attraction du vide, du gouffre. L’attraction que Paris exerce sur les étrangers. Un pôle d’attraction, un lieu, une chose, une personne qui attire, séduit. La force d’attraction d’une idée.
3. Ce qui attire le public en quelque endroit. Ces cascades sont la grande attraction de la région. Par anal. Fam. Il a été l’attraction de la soirée. Spécialt. Spectacle de foire ; numéro de variétés. Les attractions de la foire du Trône à Paris. Les attractions d’un cabaret. Ce fantaisiste passe en attraction. Par ext. Divertissement, distraction, loisir. Un parc d’attractions.
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ATTRAIT n. m. xiie siècle, atret. Participe passé substantivé de l’ancien verbe attraire, « attirer, faire venir (quelqu’un) », emprunté du latin attrahere, « tirer à soi ».
1. Ce qui attire agréablement ; ce qui plaît. Céder à l’attrait de la nouveauté. Résister à l’attrait de la facilité. L’attrait de la gloire, des richesses. L’attrait de l’aventure, de l’inconnu. Cette contrée offre beaucoup d’attraits. Son imagination pare cette ville de tous les attraits. Spécialt. Au pluriel. Agréments extérieurs, charmes d’une personne, le plus souvent d’une femme. Il s’est laissé prendre à ses attraits. Elle était parée de mille attraits, de tous les attraits de la jeunesse.
2. Inclination, goût que l’on a pour quelqu’un ou quelque chose. Je me sens de l’attrait pour la musique. Il éprouve de l’attrait pour cette femme. Il ressent un grand attrait pour la vie de province.
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* ATTRAPADE n. f. xxe siècle. Dérivé d’attraper.
Fam. Réprimande en termes violents ; dispute vive.
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ATTRAPE n. f. xiiie siècle, atrape. Déverbal d’attraper.
1. Vieilli. Piège pour prendre les animaux. Fig. Tromperie ; apparence trompeuse. Ce prétendu remède n’est qu’une attrape. Il m’a fait une attrape, il m’a joué un tour.
2. Objet destiné à tromper par une fausse apparence, soit pour amuser, soit pour duper. Magasin de farces et attrapes.
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ATTRAPE-MOUCHE n. m. (pl. Attrape-mouches). xviiie siècle, d’abord comme terme de botanique. Composé d’attrape, forme verbale d’attraper, et de mouche.
1. bot. Petite plante dont les feuilles, se pliant suivant leur nervure principale, enferment l’insecte qui vient s’y poser et le digèrent. « Attrape-mouche » est le nom vulgaire de la dionée.
2. Dispositif destiné à attraper les mouches. Spécialt. Ruban enduit d’un produit collant et toxique pour les mouches. Des attrape-mouches pendaient au plafond. Adjt. Une carafe attrape-mouche. Un papier attrape-mouche.
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ATTRAPE-NIGAUD n. m. (pl. Attrape-nigauds). xviiie siècle. Composé d’attrape, forme verbale d’attraper, et de nigaud.
Fam. Ruse grossière qui ne peut tromper que les sots. Cette promesse n’est qu’un attrape-nigaud. Il se laisse prendre à tous les attrape-nigauds.
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ATTRAPER v. tr. xiie siècle, atraper, « prendre quelqu’un à une trappe, à un piège ». Dérivé de trappe.
1. Prendre un animal au moyen d’une trappe ou d’un piège. Attraper un loup dans un piège. Attraper des oiseaux avec de la glu. Poser des collets pour attraper un lièvre. Le renard se laisse difficilement attraper.
Prov. On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, on ne se gagne les gens que par de bons procédés.
2. Surprendre artificieusement, tromper. C’est un filou qui m’a attrapé. Bien malin qui pourrait l’attraper.
Spécialt. Au passif. Éprouver un mécompte, une surprise désagréable. Vous seriez bien attrapé si l’on vous prenait au mot.
3. Atteindre à la course, au vol ; saisir au passage. Le chat attrape les souris. L’aigle a attrapé un agneau dans ses serres. Attraper des papillons. Le joueur ne put attraper le ballon. Les gendarmes ont attrapé le voleur. Attraper quelqu’un par le revers du veston. Fam. Attends que je t’attrape ! Je vais essayer d’attraper le dernier train.
Par ext. Saisir un objet difficile à atteindre. Attraper un livre sur le dernier rayon de la bibliothèque. Expr. fam. Attrape qui peut ! dans une distribution dont beaucoup devraient profiter, le plus grand nombre, écarté par la force ou l’adresse des autres, ne peut avoir aucune part ou, fig., le succès va au plus habile.
4. Prendre sur le fait, surprendre. Attraper un élève en train de copier. Le braconnier s’est fait attraper comme il posait des collets. Gare à toi si je t’attrape !
5. Fam. Gronder, réprimander vertement. Tu es en retard, tu vas te faire attraper par tes parents. Pron. S’attraper, se prendre à partie, se quereller. Ils se sont attrapés violemment.
6. Vieilli. Prendre, obtenir par ruse, par tromperie, par quelque manœuvre. Ils ont attrapé l’argent des gogos. Il s’est laissé attraper toutes ses économies. Spécialt. Gagner, obtenir par chance. Ce joueur est heureux, il attrape toujours les bonnes cartes. J’ai attrapé le bon numéro.
7. Vieilli. Toucher, frapper, heurter. Il a attrapé la cible. Une pierre l’a attrapé au front, à la tempe. Le coup m’a attrapé à la jambe, au bras.
8. Être atteint par ; être victime de. Attraper un coup de poing dans une rixe. Si tu continues, tu vas attraper une paire de gifles. Il finira par attraper un mauvais coup. Spécialt. Contracter une maladie, en être atteint de façon soudaine, accidentelle. Attraper un rhume. Attraper la grippe. Cette maladie s’attrape facilement. Par méton. Attraper un virus. Par ext. Attraper un coup de soleil. Fam. Tu vas attraper mal. Tu vas attraper froid si tu ne te couvres pas. Fig. Il a attrapé un coup de sang, il est entré dans une violente colère. Par anal. Attraper un fou rire ou le fou rire.
9. littérature. bx-arts. Saisir et rendre de façon ressemblante. Attraper le style d’un auteur que l’on traduit. Le metteur en scène a bien attrapé l’atmosphère de l’époque. Molière a su attraper le caractère de l’avare. Ce peintre a bien attrapé l’expression de son modèle.
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ATTRAPEUR, ‑EUSE n. xvie siècle. Dérivé d’attraper.
Vieilli. Personne qui trompe, qui obtient par ruse ou par intrigue. Un attrapeur d’héritages.
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ATTRAYANT, ‑ANTE adj. xiiie siècle. Participe présent de l’ancien verbe attraire (voir Attrait).
Qui a de l’attrait, qui attire, qui plaît. Cette femme n’a rien d’attrayant. Un travail attrayant. Un spectacle attrayant.
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* ATTRIBUABLE adj. xvie siècle. Dérivé d’attribuer.
Dont on peut attribuer l’origine à quelqu’un ou à quelque chose. Cette erreur est attribuable à notre comptable. Cet accident est attribuable au mauvais état de la route.
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ATTRIBUER v. tr. xive siècle. Emprunté du latin attribuere, « assigner quelque chose à une tribu pour son partage ».
1. Donner en partage ; allouer ; conférer. Lors du règlement de la succession, on lui a attribué le château et les terres. Attribuer des crédits supplémentaires à un ministère. Attribuer un avantage, une distinction, un emploi. Attribuer le rôle principal à un acteur. Pron. Prendre un avantage auquel on n’a pas droit. Il s’est attribué la part du lion. Elle s’est attribué le beau rôle. S’attribuer des droits, des privilèges.
2. Considérer quelque chose comme propre à ; prêter une qualité. On lui attribue les pires défauts. Vous n’avez pas attribué à ce fait l’importance qu’il méritait.
3. Imputer ; donner la responsabilité ou le mérite de. Ne lui en attribuez pas la faute. On lui attribue cette victoire. Pron. Ce général s’attribue un succès auquel il n’a point eu de part. Il s’est attribué tout le mérite de la découverte. S’attribuer l’ouvrage d’autrui.
Par ext. On attribua ce phénomène à la forte chaleur. On attribue ce trait de caractère à l’éducation. L’incendie a été attribué à la malveillance.
Spécialt. Attribuer une œuvre à un auteur, présumer qu’elle est de lui, d’après témoignages et indices. On lui attribue ce livre, mais il n’en est pas l’auteur. Cette pièce est attribuée à Sénèque. Un portrait attribué à Albert Dürer.
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ATTRIBUT n. m. xive siècle. Emprunté du latin attributum, « chose attribuée ».
1. phil. Ce qui est propre et particulier à quelqu’un ou à quelque chose. La parole est un attribut de l’homme. L’étendue est un attribut de la matière.
2. théol. Perfection qui appartient à l’essence divine. La bonté, la sagesse, la toute-puissance sont des attributs de Dieu.
3. logique. Ce qui s’affirme ou se nie du sujet d’une proposition. Dans « L’homme n’est pas un végétal », « homme » est le sujet et « végétal » est l’attribut. (On dit aussi Prédicat.)
4. gramm. Terme de la phrase désignant un état, une qualité, une manière d’être que l’on confère à un autre terme (sujet ou objet) par l’intermédiaire d’un verbe dit attributif. Dans « il est malade ; il est tombé malade », « malade » est l’attribut du sujet « il ». Dans « je le crois malade ; le médecin trouve mon fils bien malade », « malade » est l’attribut des compléments d’objet « le » et « mon fils ».
5. Objet réel ou de convention caractérisant un personnage, une fonction, une figure mythologique ou allégorique. Les clefs sont l’attribut de saint Pierre. Le trident est l’attribut de Neptune. Le glaive et la balance sont les attributs de la Justice.
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* ATTRIBUTAIRE n. xixe siècle. Dérivé savant du latin attributum, supin de attribuere (voir Attribuer).
droit. Personne qui bénéficie d’un héritage, d’une prime, d’une gratification. Les attributaires d’une indemnité, d’un secours. Adjt. Héritier attributaire. Copartageant attributaire.
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ATTRIBUTIF, ‑IVE adj. xvie siècle. Dérivé savant du latin attributum, supin de attribuere (voir Attribuer).
1. logique. Proposition attributive, par laquelle un attribut est affirmé ou nié. Jugement attributif.
2. gramm. Relatif à l’attribut du sujet ou du complément d’objet. Verbe attributif, qui met en relation un sujet et un attribut. « Être », « paraître », « devenir », sont des verbes attributifs. Construction attributive, qui comporte un attribut.
3. droit. Qui attribue. Arrêt attributif de juridiction, qui désigne le tribunal qui aura à connaître d’une affaire.
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ATTRIBUTION n. f. xive siècle. Emprunté du latin attributio, dérivé de attributum, supin de attribuere (voir Attribuer).
1. Le fait d’attribuer quelque chose à quelqu’un. L’attribution d’une part d’héritage. L’attribution d’un bénéfice, d’une charge, d’un privilège. Demander l’attribution d’une pension. Obtenir l’attribution d’un prix, d’un secours. Solliciter l’attribution d’un appartement. Spécialt. Le fait d’attribuer une œuvre à un artiste. L’attribution de cette sonate à Bach est contestée. droit. Attribution de juridiction, connaissance d’un litige donnée à une juridiction qui n’est pas normalement compétente.
2. adm. Ensemble des pouvoirs attachés à une fonction ou conférés au titulaire d’une fonction ; compétence attribuée à un service ou à un corps. C’est là une attribution du juge d’instruction. Le plus souvent au pluriel. Cela est dans les attributions du tribunal de commerce. Une telle décision n’entre pas dans les attributions du préfet. Quelles sont les attributions de ce magistrat, de ce fonctionnaire ? Étendre les attributions d’un administrateur. Empiéter sur les attributions d’un service voisin.
3. gramm. Complément d’attribution, terme de la phrase désignant la personne ou la chose intéressée à l’action qu’accomplit le sujet. Dans « Qui donne aux pauvres prête à Dieu », « pauvres », « Dieu » sont des compléments d’attribution. Dans « J’ai fait cela pour vous », « vous » est complément d’attribution.
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ATTRISTANT, ‑ANTE adj. xve siècle. Participe présent d’attrister.
Qui provoque la tristesse. Une nouvelle attristante. J’ai été le témoin d’un spectacle attristant. Par exag. Déplorable, navrant. Il est d’une ignorance attristante.
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ATTRISTER v. tr. xve siècle. Dérivé de triste.
1. Rendre triste, peiner, affliger. Cette nouvelle m’attriste, m’a bien attristé. Elle était attristée par l’inconduite de sa fille. Pron. Elle s’attristait mal à propos. Ne vous attristez pas tant de cet échec.
2. Assombrir, rendre moins gai. Ces grandes forêts de sapins attristent le paysage. Ces rideaux attristent la pièce.
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ATTRITION n. f. xive siècle, attricion. Emprunté du bas latin attritio, « action de broyer », et, au figuré, « action d’écraser, de réprimer (un vice) ».
1. Vieilli. Action de deux corps durs qui s’usent par un frottement mutuel ; résultat de cette action. C’est par l’attrition que l’on aiguise, que l’on polit les métaux.
2. méd. Lésion d’un tissu ou d’un organe par frottement ou écrasement.
3. théol. Regret d’avoir offensé Dieu, dû à un motif intéressé, comme la honte ou la crainte d’un châtiment. La charité peut transformer l’attrition en contrition.
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ATTROUPEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé d’attrouper.
Action de s’attrouper ; résultat de cette action. Les badauds formaient un attroupement. Un attroupement se forma autour du blessé. La police reçut l’ordre de disperser les attroupements.
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ATTROUPER v. tr. xiiie siècle, atroper. Dérivé de troupe.
Assembler en un groupe, en une troupe souvent désordonnée et bruyante. La curiosité eut vite fait d’attrouper les badauds. Attrouper les mécontents, les révoltés. Pron. Au son du tocsin, les paysans des environs s’attroupèrent.
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* ATYPIQUE adj. xixe siècle. Dérivé de type.
biol. méd. Qui ne répond pas au type ordinaire, qui est en dehors des types communs. Une maladie atypique.
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AU, AUX articles contractés. Voir À.
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AUBADE n. f. xve siècle. Emprunté de l’ancien provençal albada, dérivé de alba, « aube », « aubade » (voir Aube I).
1. Dans la poésie des troubadours, poème qui se chantait à l’aube.
2. Concert donné en plein air, vers l’aube du jour, à la porte ou sous les fenêtres d’une personne pour lui faire honneur, lui rendre hommage. On donna une aubade sous les fenêtres du maire. L’amoureux donnait une aubade à sa belle.
3. Vieilli et iron. Charivari, manifestation bruyante, hostile ou moqueuse. On lui a fait une furieuse aubade.
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AUBAIN n. m. xiie siècle, aubaine, « étranger », adjectif puis substantif. Origine obscure.
droit ancien. Étranger vivant en France et non naturalisé. L’aubain n’avait le droit ni de tester ni d’hériter.
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AUBAINE n. f. xiiie siècle, aubene ; xviie siècle, au sens figuré. Féminin de l’adjectif aubain, « étranger ».
1. droit ancien. Succession aux biens d’un aubain. Droit d’aubaine, en vertu duquel le seigneur ou le roi recueillait les biens d’un aubain décédé. L’aubaine revint au roi à partir du xvie siècle. Le droit d’aubaine a été aboli en France en 1819.
2. Avantage inespéré, heureuse surprise. L’attribution de ce prix fut pour lui une aubaine. Profiter de l’aubaine. Quelle aubaine !
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I. AUBE n. f. xie siècle, albe. Du latin populaire alba, féminin substantivé de l’adjectif albus, « blanc, clair ».
1. Clarté qui blanchit l’orient au moment où le soleil va se lever ; ce moment de la journée. L’aube du jour. L’aube paraît. Se lever avant l’aube, à l’aube. De l’aube au crépuscule. Dès l’aube, il se mettait à chanter.
2. Fig. Commencement. À l’aube de la vie, dans la toute petite enfance. À l’aube d’une ère nouvelle. L’aube de la délivrance, de la victoire.
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II. AUBE n. f. xie siècle, albe. Du latin chrétien alba (vestis), « (robe) blanche des élus ».
liturg. cathol. Longue robe blanche, que revêtent pour une cérémonie religieuse les officiants et ceux qui les assistent. Le prêtre avait revêtu la chasuble par-dessus l’aube. Ceindre une aube. Un diacre en aube. Spécialt. Robe blanche que revêtent les premiers communiants.
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III. AUBE n. f. xie siècle, alve, « planchette ». Probablement du latin populaire alapa, « gifle », dont le sens primitif a dû être « paume de la main », d’où « palette ».
Chacune des pales d’une roue hydraulique. Les aubes d’un moulin. Une roue à aubes. Remonter le Mississippi sur un bateau à aubes. Spécialt. Partie d’une turbine soumise à l’action d’un fluide moteur.
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AUBÉPINE n. f. xiiie siècle, albespin. Du latin populaire *albispina, altération de alba spina, « épine blanche ».
bot. Arbrisseau épineux de la famille des Rosacées, aux fleurs blanches, parfois roses, odorantes, disposées en bouquets ou corymbes. L’aubépine fleurit au mois de mai. Le rossignol aime nicher dans l’aubépine. L’aubépine se taille facilement et fournit des haies impénétrables. (On dit aussi Épine blanche.)
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AUBÈRE adj. et n. m. xvie siècle. Emprunté de l’espagnol hobero (aujourd’hui overo).
1. Adj. Se dit d’un alezan dont la robe est parsemée de poils blancs. Un cheval aubère ou, subst., un aubère.
2. N. m. L’aubère, la couleur de la robe de ce cheval. Un aubère clair.
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AUBERGE n. f. xve siècle, aulberge, « droit de gîte » ; xviie siècle, auberge, au sens moderne. Emprunté du provençal moderne aubergo, en ancien provençal alberga, alberja, « campement, baraque ».
Anciennt. Maison généralement située dans un faubourg, un village ou sur une route, où l’on fournissait le gîte et la nourriture. Auj. Hôtellerie de bon confort ; hôtel, restaurant offrant un service de qualité. Au Moyen Âge, les auberges étaient des relais hospitaliers situés sur les routes des pèlerinages. Dîner, coucher à l’auberge. Vivre à l’auberge. Descendre à l’auberge du bourg. Une auberge renommée. L’auberge du Lion d’or, l’auberge du Cheval blanc. Une servante d’auberge. Fig. Auberge espagnole, par allusion à une caractéristique des anciennes auberges d’Espagne, endroit où l’on ne trouve rien que l’on n’ait soi-même apporté.
Expr. fam. Tenir auberge, avoir maison ouverte, recevoir volontiers à sa table amis et visiteurs. Prendre la maison de quelqu’un pour une auberge, s’y établir pour quelque temps, ou aller y dîner fréquemment, sans être invité. Pop. On n’est pas sorti de l’auberge, nous ne sommes pas tirés d’affaire.
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AUBERGINE n. f. xviiie siècle. Emprunté du catalan albergina, d’origine arabe.
Plante annuelle cultivée, de la famille des Solanacées, qui produit des fruits de forme généralement allongée et de couleur violet foncé ; le fruit de cette plante. Manger des aubergines. Un gratin d’aubergines. Aubergines frites. Aubergines farcies. En apposition. Couleur aubergine ou, ellipt., aubergine. Des manteaux aubergine, qui ont la couleur violet foncé de l’aubergine.
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AUBERGISTE n. xviie siècle. Dérivé d’auberge.
Personne qui tient une auberge. Prendre pension chez un aubergiste. Une aubergiste avenante.
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* AUBETTE n. f. xve siècle, hobette et aubette, « cabane ». Dérivé du moyen français hobe, « cabane, maisonnette », d’origine germanique.
1. Anciennt. Cabane, maisonnette. Spécialt. Bureau d’administration militaire où les sous-officiers d’une garnison allaient prendre les ordres, et où l’on visait les permissions de la troupe. Auj. Poste situé à l’entrée d’un établissement de la Marine nationale.
2. En Belgique, kiosque à journaux.
3. Dans l’Ouest de la France et en Belgique, abri pour les usagers des transports en commun. Quelques enfants attendaient sous l’aubette. (Ce terme est de loin préférable à Abribus.)
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*I. AUBIER n. m. xiie siècle, aubor ; xive siècle, aubour, puis aubier. Du latin laburnum, « arbre à bois dur et blanchâtre », très tôt altéré sous l’influence de alburnum (voir Aubier II).
Nom vulgaire d’une variété de saule. Une plantation d’aubiers.
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II. AUBIER n. m. xive siècle, aulbain ; xvie siècle, aubec, puis aubel. Du latin alburnum, dérivé de albus, « blanc ».
Partie tendre et blanchâtre, située entre l’écorce et le cœur de l’arbre. Cet arbre ne peut servir à faire une poutre, il a trop d’aubier.
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AUBIN n. m. xiiie siècle, obin ; xviie siècle, aubin. Dérivé de l’ancien français hober, « remuer, bouger », dérivé régressif de hobeler, « harceler ».
équit. Allure irrégulière et défectueuse d’un cheval qui galope des antérieurs et trotte des postérieurs. Ma jument allait l’aubin.
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AUBINER v. intr. xviiie siècle. Dérivé d’aubin.
équit. Aller l’aubin.
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* AUBURN (burn se prononce beurn) adj. inv. xixe siècle. Emprunté de l’anglais auburn, lui-même de l’ancien français auborne, « blond », du bas latin alburnus, « blanc, clair ».
Châtain roux à reflets de cuivre. Des cheveux auburn.
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* AUBUSSON n. m. xixe siècle. Tiré d’Aubusson, nom géographique.
Tapisserie tissée dans une des manufactures installées à Aubusson. Le motif des verdures s’est imposé dans les aubussons à partir du xvie siècle. Un aubusson ornait le mur de la salle de réception.
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* AUCUBA n. m. xviiie siècle. Emprunté du japonais aokiba.
bot. Plante de la famille des Cornacées, à grosses feuilles persistantes et vertes, tachetées de jaune. L’aucuba du Japon est cultivé dans les jardins d’agrément.
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AUCUN, ‑UNE adj. et pr. indéf. xe siècle, comme pronom, alcun, « quelqu’un » (dans une phrase hypothétique affirmative) ; xiie siècle, adjectif, alcun, « pas un » ; xvie siècle, d’aucuns. Du latin populaire *al(i)cunu, altération du latin classique aliquem unum, « un certain ».
I. Avec une valeur positive. D’emploi surtout littéraire et seulement dans des phrases interrogatives, dubitatives ou de coloration négative. 1. Adj. Quelque. Croyez-vous que le pouvoir ait aucun charme pour moi ? Je doute qu’il ait aucune intention de payer ses dettes. Elle m’a soigné mieux qu’aucun médecin. Cet ouvrage est le meilleur qu’on ait fait dans aucun pays sur ce sujet.
2. Pr. indéf. Le plus souvent suivi d’un complément. Quelqu’un, qui que ce soit. Il doute qu’aucun d’eux vienne ce soir. Elle est obligée de travailler sans qu’aucun de ses enfants lui vienne en aide.
Au pluriel. Aucuns (vieilli) ou d’aucuns (litt.), certains, certaines gens. Généralement employé comme sujet. Aucuns, d’aucuns prétendent que j’ai inventé cette histoire.
II. Avec une valeur négative. Dans une phrase négative (mais jamais après pas et point) ou dans une réponse elliptique. Adj. et pr. Nul, pas un. Aucun gibier ne fréquente plus cette forêt. On ne voit plus aucun de ces oiseaux. Vous n’avez aucune chance de réussir dans cette affaire. Je ne le veux en aucune manière. Il s’est adressé à moi sans aucune gêne ou sans gêne aucune. Ces prestations n’entraîneront aucuns frais supplémentaires. Il ne prend aucun soin de ses affaires. Aucun d’entre nous n’a connu de telles épreuves. Lui connaissez-vous des ennemis ? Aucun.
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AUCUNEMENT adv. xiie siècle, alcunement. Dérivé d’aucun.
1. Class. Dans les phrases interrogatives ou dubitatives. De quelque manière, en quelque façon. Est-il aucunement possible de lui donner satisfaction ?
2. Avec le mot négatif ne ou dans une réponse elliptique. En aucune manière. Je ne m’en souviens aucunement. Est-ce votre avis ? Aucunement.
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AUDACE n. f. xive siècle. Emprunté du latin audacia, dérivé de l’adjectif audax, ‑acis, de audere, « oser ».
1. Hardiesse extrême. Agir avec une rare audace, avec une audace incroyable. Noble audace. Audace héroïque. Ce général eut l’audace de passer le fleuve avec toute son armée. Être plein d’audace. Manquer d’audace. Payer d’audace, user d’audace, chercher à se tirer d’une situation critique en jouant le tout pour le tout. Par méton. Acte témoignant d’une telle hardiesse. On applaudissait aux audaces de l’acrobate. Des audaces de style.
2. Hardiesse excessive, impudence. Entrer, se présenter, parler, répondre avec audace. Tant d’audace peut-elle se concevoir ? Voyez-vous cette audace ? Il a eu l’audace de mettre en doute ma parole. Il a toutes les audaces.
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AUDACIEUSEMENT adv. xive siècle, audessement. Dérivé d’audacieux.
Avec audace. Affronter audacieusement les dangers. Parler, répondre audacieusement.
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AUDACIEUX, ‑EUSE adj. xve siècle. Dérivé d’audace.
Qui a de l’audace ; qui témoigne d’audace. Un garçon audacieux et sans scrupules. Avoir un air audacieux, une mine audacieuse. Son génie audacieux étonne et subjugue. Une manœuvre audacieuse. Un coup de main audacieux. Un pari audacieux. Projet audacieux, entreprise audacieuse. Conceptions, théories audacieuses. Une image audacieuse. Une audacieuse alliance de mots. Tenir des propos audacieux.
Subst. Un jeune audacieux. Expr. proverbiale. La fortune sourit aux audacieux.
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AU-DEDANS, AU-DEHORS, AU-DELÀ, AU-DESSOUS, AU-DESSUS, AU-DEVANT Voir Dedans, Dehors, Delà, Dessous, Dessus, Devant.
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* AUDIBILITÉ n. f. xixe siècle. Dérivé d’audible.
Caractère de ce qui est audible.
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* AUDIBLE adj. xve siècle. Emprunté du bas latin audibilis, dérivé de audire, « entendre ».
En parlant d’un son. Que l’oreille humaine est capable de percevoir. Les sons audibles sont d’une fréquence généralement comprise entre 16 et 20 000 hertz. Le conférencier parlait d’une voix à peine audible. Par ext. Des ultrasons audibles pour les chiens.
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AUDIENCE n. f. xiie siècle. Emprunté du latin audientia, « attention donnée à la parole, action d’écouter », et, en bas latin, « auditoire ».
1. Class. Attention accordée à celui qui parle. Donnez-moi un moment d’audience. Prêtez-moi audience.
Par méton. L’auditoire. Toute l’audience en fut scandalisée, en fut émerveillée.
2. Le fait d’être reçu et entendu par un personnage haut placé. L’ambassadeur a demandé audience au chef de l’État. Accorder, donner, refuser une audience. Le chef de l’État leur donna audience. Ce ministre donne audience le lundi matin. Être reçu en audience privée. Le mercredi, le pape reçoit les pèlerins en audience publique. Une salle d’audience. Lettre d’audience, qui fixe la date et l’heure de l’entretien accordé. Audience de congé, cérémonie au cours de laquelle un ambassadeur prend congé du chef d’État auprès de qui il était accrédité.
3. droit. Séance au cours de laquelle une juridiction prend connaissance des prétentions des parties, instruit le procès, entend les plaidoiries et rend son jugement. Audience publique. Audience à huis clos. Comparaître à l’audience. Appeler une cause à l’audience. Audience solennelle, audience d’apparat dans laquelle se plaident les causes les plus importantes. Audience foraine, qui se tient hors du siège de la juridiction du juge d’instance. Ouvrir l’audience. Suspendre l’audience. Reprendre l’audience. Cette cause a occupé trois audiences. L’audience est levée.
4. Intérêt que le public accorde aux œuvres d’un écrivain, aux paroles d’un orateur, etc. Rencontrer, obtenir une large audience. Il jouit d’une audience internationale.
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AUDIENCIER adj. m. xive siècle, audienchier. Dérivé d’audience.
Qui appelle les causes à l’audience. Un huissier audiencier ou, subst., un audiencier.
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* AUDIMÈTRE n. m. xxe siècle. Composé d’audio(o)‑ et de mètre, du grec metron, « mesure ».
techn. Appareil fixé au récepteur de télévision qui permet d’en mesurer le temps d’utilisation et de déterminer l’indice d’écoute de chaque émission.
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* AUDIO- Emprunté du latin audio, « j’entends ».
Élément de composition signifiant J’entends, et servant à former des termes techniques ou scientifiques.
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* AUDIOGRAMME n. m. xxe siècle. Composé d’audio‑, et de ‑gramme, du grec gramma, « lettre ».
Courbe d’enregistrement indiquant la sensibilité d’une oreille aux sons.
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* AUDIOMÈTRE n. m. xixe siècle. Composé d’audio‑, et de ‑mètre, du grec metron, « mesure ».
Appareil servant à mesurer l’acuité auditive.
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* AUDIOMÉTRIE n. f. xxe siècle. Dérivé d’audiomètre.
Ensemble des opérations qui permettent de mesurer l’acuité auditive.
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* AUDIOPHONE n. m. xixe siècle, audiphone, puis audiophone. Composé d’audio‑ et de ‑phone, tiré du grec phônê, « son, voix ».
Petit appareil que l’on adapte à l’oreille et qui est destiné à compenser les pertes d’audition (on dit aussi Prothèse auditive).
Doit être préféré au nom de marque Sonotone.
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* AUDIOVISUEL, ‑ELLE adj. xxe siècle. Composé d’audio‑, et de visuel.
Qui utilise à la fois le son et l’image. Matériel audiovisuel, qui enregistre, diffuse, reproduit des sons, des images. Les techniques audiovisuelles, celles de la télévision, du cinéma, de la radio, des disques, des bandes magnétiques. Méthode d’enseignement audiovisuelle, qui utilise ce matériel et ces techniques comme moyen d’enseignement. Subst. L’audiovisuel, l’ensemble de ce matériel et de ces techniques.
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AUDITEUR, ‑TRICE n. xiiie siècle. Emprunté du latin auditor, dérivé de auditum, supin de audire, « entendre ».
1. Personne qui écoute un discours, une lecture, un récit, une exécution musicale, une émission radiophonique, etc. Ce conférencier a toujours de nombreux auditeurs. Les auditeurs d’une station de radio. Un auditeur attentif, distrait. L’auditeur et le locuteur. enseign. supérieur. Auditeur libre, étudiant qui a été admis à suivre les cours d’une grande école sans en être élève ou ceux d’une université sans être tenu de passer les examens que l’on y prépare.
2. adm. Auditeur au Conseil d’État, à la Cour des comptes, grade correspondant au degré inférieur de la hiérarchie de ces corps. Auditeur de justice, titre porté par les élèves de l’École nationale de la magistrature.
3. droit canon. Auditeur de Rote, juge du tribunal romain qui instruit surtout les causes matrimoniales.
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AUDITIF, ‑IVE adj. xive siècle. Dérivé du latin auditum, supin de audire, « entendre ».
1. anat. Qui appartient à l’organe de l’ouïe. Le nerf auditif. Les artères auditives. Canal auditif, qui fait communiquer le pavillon de l’oreille avec l’oreille moyenne et se termine au tympan.
2. Qui a rapport au sens de l’ouïe, à l’audition. Noter les impressions auditives. Avoir la mémoire auditive plus fidèle que la mémoire visuelle. Acuité auditive. Par ext. Fam. Qui est particulièrement attentif et sensible aux sons. Il est plus visuel qu’auditif. Subst. C’est surtout un auditif.
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AUDITION n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin auditio, dérivé de auditum, supin de audire, « entendre ».
1. physiol. Perception des sons par l’oreille. Avoir une bonne, une mauvaise audition. Les troubles de l’audition.
2. Le fait d’entendre ou d’être entendu. Il est difficile de juger d’une œuvre musicale à la première audition.
3. droit. Audition des témoins, action d’entendre des témoins en justice. On procéda à l’audition des témoins. L’audition du témoin fut interrompue par un incident de procédure. – spectacles. Examen probatoire que subit un artiste en vue d’obtenir un engagement, devant un directeur de théâtre, un metteur en scène, un chef d’orchestre, un entrepreneur de spectacles. Cet acteur, ce chanteur a demandé une audition au directeur du théâtre. Donner une audition. Audition d’élèves, concert où les élèves d’un professeur de musique se font entendre, afin que le public juge de leurs progrès. Par ext. Spectacle présenté par les élèves d’un cours de danse.
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* AUDITIONNER v. tr. et intr. xxe siècle. Dérivé d’audition.
spectacles. 1. V. tr. Faire passer une audition à. Le directeur du music-hall vous auditionnera demain.
2. V. intr. Fam. Se présenter à une audition. J’auditionne demain.
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AUDITOIRE n. m. xiiie siècle. Emprunté du latin auditorium, dérivé de auditum, supin de audire, « entendre ».
1. Lieu où une assemblée se réunit pour écouter quelqu’un ou quelque chose. Spécialt. Salle où se tiennent les audiences d’un tribunal.
2. Assemblée des personnes réunies pour une audition ; public, assistance. Ce professeur, ce prédicateur a toujours un bel auditoire, un nombreux auditoire. Un auditoire enthousiaste a acclamé l’artiste. Conquérir, émouvoir, charmer, lasser son auditoire. L’auditoire éclata en applaudissements. Un frémissement parcourut l’auditoire.
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AUDITORAT n. m. xviiie siècle. Dérivé d’auditeur, d’après le latin auditor.
Fonction d’auditeur. L’auditorat à la Cour des comptes.
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* AUDITORIUM (um se prononce ome) n. m. xixe siècle. Du latin auditorium (voir Auditoire), au sens de « lieu où l’on s’assemble pour écouter ».
Salle spécialement aménagée pour les concerts, les émissions radiophoniques ou télévisées, pour l’enregistrement d’œuvres musicales ou littéraires. Un auditorium apprécié pour la qualité de son acoustique. Des auditoriums.
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AUGE n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin alveus, « vase, récipient », « sorte de corbeille ».
1. Bassin de pierre ou de bois de forme allongée, destiné à contenir la nourriture ou l’eau pour certains animaux domestiques. Mener boire les chevaux à l’auge. Donner à manger aux cochons dans l’auge.
2. Récipient où le maçon gâche le plâtre, le ciment ou le mortier avant de les employer.
3. techn. Réservoir où tourne la meule à aiguiser, empli d’eau pour empêcher l’échauffement. L’auge d’une roue hydraulique, voir Auget.
4. géomorphologie. Auge glaciaire, vallée à fond plat, en forme de U, creusée par un glacier.
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AUGÉE n. f. xve siècle. Dérivé d’auge.
Ce que peut contenir une auge. Il ne faut qu’une augée de plâtre pour boucher ce trou.
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AUGET n. m. xiie siècle. Diminutif d’auge.
1. Petite auge où l’on met la nourriture des oiseaux en cage. Un auget de bois, de faïence, de matière plastique.
2. techn. Chacun des petits seaux ou godets placés à la circonférence d’une roue hydraulique pour recevoir l’eau qui la fait mouvoir. Une roue à augets. (On dit aussi Auge.)
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AUGMENT n. m. xiiie siècle, au sens d’« augmentation, accroissement ». Emprunté du latin augmentum, dérivé de augere, « (s’) accroître ».
gramm. Préverbe, sorte de préfixe qui, dans quelques langues indo-européennes comme le grec ancien, s’ajoute au radical verbal pour caractériser certaines formes des temps passés de l’indicatif. Augment syllabique, qui consiste dans l’addition d’une syllabe. Augment temporel, qui consiste dans l’allongement d’une voyelle brève.
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AUGMENTATIF, ‑IVE adj. et n. xive siècle. Dérivé d’augmenter.
linguist. 1. Adj. Qui renforce le sens d’un mot. Préfixe, suffixe augmentatif. « Par‑ » et « re‑ » sont des préfixes augmentatifs dans « parfaire, parsemer, rechercher, ressentir » ; « ‑issime » est un suffixe augmentatif dans « rarissime ».
2. N. m. Affixe renforçant le sens d’un mot et, par ext., mot ainsi formé. Les augmentatifs « ‑on », « ‑asser », sont très courants. « Ballon » est un augmentatif de « balle », « rêvasser » un augmentatif de « rêver ».
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AUGMENTATION n. f. xive siècle. Du bas latin augmentatio, dérivé de augmentatum, supin de augmentare, « augmenter ».
Action d’augmenter ; résultat de cette action. Augmentation de volume, de poids, de vitesse. Augmentation graduelle, soudaine, progressive. Spécialt. Accroissement de prix, de valeur. L’augmentation du prix des fruits ou, ellipt., l’augmentation des fruits. Augmentation des loyers, des impôts. Augmentation du coût de la vie. Procéder à une augmentation de capital. Demander, réclamer, obtenir une augmentation de traitement ou, ellipt., une augmentation. mus. Procédé en usage dans le style contrapontique, qui consiste à répéter les notes d’un thème en augmentant leur valeur. – tricot. Action d’ajouter une ou plusieurs mailles dans un tricot, un filet ou un travail au crochet ; résultat de cette action. Faire une augmentation de deux mailles à chaque rang.
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AUGMENTER v. tr., intr. et pron. xive siècle, transitif ; xvie siècle, intransitif. Du bas latin augmentare, dérivé de augmentum (voir Augment).
1. V. tr. Rendre plus grand, développer, étendre. Il a augmenté son domaine en achetant plusieurs champs. Augmenter son capital. Augmenter le nombre des postes offerts à un concours. Augmenter les capacités défensives d’un pays. Augmenter la qualité d’une prestation. Cela n’a fait qu’augmenter sa colère. Nouvelle édition revue et augmentée. Augmenter son chiffre d’affaires. Augmenter les impôts, les charges. Spécialt. Augmenter le salaire, le traitement d’un employé ou, par méton., augmenter un employé. Le directeur a décidé d’augmenter tous les salariés de l’entreprise. tricot. Ajouter à un rang de tricot ou de filet une ou plusieurs mailles.
2. V. intr. et pron. Devenir plus grand, s’accroître ; croître en qualité, en intensité. L’eau augmente de volume en se congelant. Augmenter à vue d’œil. L’affluence augmentait d’heure en heure. Le froid va en augmentant ou va augmentant. Les douleurs articulaires augmentent avec l’âge. Son mal augmente tous les jours. Leur fortune augmente ou, pron., s’augmente de génération en génération. Leur propriété s’est augmentée d’une magnifique forêt.
Spécialt. Devenir plus cher, plus coûteux. Le sucre augmente. Les vins ont beaucoup augmenté. Le coût, le prix de la vie ou, ellipt., la vie ne cesse d’augmenter.
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AUGURAL, ‑ALE adj. (pl. Auguraux, ‑ales). xvie siècle. Emprunté du latin auguralis, dérivé de augur, « augure ».
antiq. rom. Qui est relatif aux augures ; qui appartient à l’augure. La science augurale. Les livres auguraux. Bâton augural, bâton courbe avec lequel l’augure déterminait la portion du ciel ou du sol à laquelle se limiteraient ses observations.
Fig. et litt. Un silence augural.
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I. AUGURE n. m. xiie siècle. Emprunté du latin augurium.
1. antiq. rom. Conjoncture, présage qu’on tirait de l’observation du vol des oiseaux, de l’appétit des poulets sacrés, de l’observation du ciel, etc. Prendre les augures. Bon augure. Mauvais augure. Augure favorable, augure funeste. À la Trébie, le consul Sempronius passa outre aux augures et fut battu par Hannibal. Oiseau de bon augure, oiseau de mauvais augure et, fig., personne dont l’arrivée ou les propos font prévoir quelque évènement heureux ou fâcheux. Je ne voudrais pas être un oiseau de mauvais augure, mais je crains que vous n’alliez à l’échec.
2. Fig. Tout signe qui semble présager, faire pressentir quelque chose. Cet évènement est un bon augure, est d’un bon augure, est de bon augure. La réaction du malade semble être un augure favorable. J’en conçois un heureux augure. Vous croyez que mon entreprise réussira, j’en accepte l’augure, j’espère qu’il en ira bien ainsi.
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II. AUGURE n. m. xive siècle. Emprunté du latin augur, dérivé de augere, « augmenter », l’augure donnant des présages qui assurent l’accroissement d’une entreprise.
1. antiq. rom. Prêtre qui était chargé de prendre les auspices. Le collège des augures. Bâton d’augure. La dignité d’augure était en grande considération parmi les Romains.
2. Fig. Personne qui se croit ou que l’on croit habile à prévoir l’avenir. Se prendre pour un augure. Prendre un ton d’augure. Vous avez été bon augure en cette affaire.
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AUGURER v. tr. xive siècle. Emprunté du latin augurare, dérivé de augur, « augure ».
1. antiq. rom. Observer et interpréter les auspices. Les oiseaux s’envolèrent à gauche et les prêtres augurèrent la défaite.
2. Pressentir, faire des prévisions à la suite d’observations, ou d’après certains signes. Qu’augurez-vous de leur silence ? Je n’en augure rien de bon, rien de mauvais. Augurer favorablement de l’évolution d’une maladie. J’augure mal de l’issue d’une telle entreprise.
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I. AUGUSTE adj. xiiie siècle. Emprunté du latin augustus, « consacré par les augures, entrepris sous des augures favorables ».
1. Class. Relatif aux personnes royales ou princières. Une auguste princesse. Un auguste lignage.
2. Imposant, respectable, digne de vénération. Personnage auguste. Vieillard auguste. Dans ce temple auguste. Devant cette auguste assemblée. Un geste auguste.
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*II. AUGUSTE n. m. xixe siècle. Emploi par antiphrase d’Auguste, nom de personne.
cirque. Clown grotesquement vêtu, grimé de façon outrancière et qui donne la réplique au clown blanc ou parodie le régisseur de piste.
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AUGUSTIN, ‑INE n. xive siècle. Du nom de (saint) Augustin, évêque d’Hippone.
relig. cathol. Membre d’un des ordres religieux ou d’une des congrégations placés sous le patronage de saint Augustin et s’inspirant de ses directives spirituelles. Un augustin. Les Augustins de l’Assomption, les Assomptionnistes.
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* AUGUSTINIEN, ‑IENNE adj. et n. xviiie siècle. Dérivé du nom de (saint) Augustin.
1. Adj. Relatif à l’enseignement, à la doctrine de saint Augustin.
2. N. Disciple de saint Augustin.
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* AUGUSTINISME n. m. xixe siècle. Dérivé du nom de (saint) Augustin.
Doctrine de saint Augustin et de ses disciples. Les jansénistes se réclamaient de l’augustinisme.
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AUJOURD’HUI adv. de temps. xiie siècle, au jour d’ui. Contraction de à le jour d’hui, renforcement de la forme de l’ancien français hui, hoi, « le jour où l’on est », du latin hodie, « en ce jour ».
1. Le jour où l’on est. Il arrive aujourd’hui à midi. Il part dès aujourd’hui. Il a fait bien chaud aujourd’hui. Ce n’est pas d’aujourd’hui que nous nous connaissons. La journée d’aujourd’hui est plus belle que celle d’hier. On a remis l’affaire à aujourd’hui. Ce sera pour aujourd’hui. J’ai différé jusqu’aujourd’hui, ou jusqu’à aujourd’hui à vous donner de mes nouvelles. Loc. D’aujourd’hui ou aujourd’hui en huit, en quinze, dans huit jours, dans quinze jours à compter de ce jour. Subst. Nous avons tout aujourd’hui pour régler cette affaire. Le bel aujourd’hui.
2. Par ext. À présent, à l’époque où l’on vit. Cela se faisait autrefois, mais aujourd’hui les usages ont changé. Les jeunes gens d’aujourd’hui. La mode d’aujourd’hui. Aujourd’hui qu’il est puissant, il pourra nous servir. Aujourd’hui elle veut une chose, demain elle en voudra une autre. Ce qui était bien hier peut-il être mal aujourd’hui ?
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AULIQUE adj. xvie siècle, aulicque. Emprunté du latin aulicus, dérivé de aula, « cour », du grec aulê.
Qui appartient à la cour d’un souverain. hist. Conseil aulique, tribunal suprême du Saint-Empire romain germanique. Conseiller aulique, membre de ce tribunal et, par ext., membre de tout conseil supérieur de la cour de Vienne ou membre du Conseil du prince dans certains États allemands.
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AULNAIE (l ne se prononce pas) n. f. xiie siècle, auneiz. Du bas latin alnetum, dérivé du latin classique alnus, « aulne ».
Lieu planté d’aulnes. Il y a une belle aulnaie au bord de la rivière. (On écrit aussi Aunaie.)
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AULNE (l ne se prononce pas) n. m. xiie siècle, ausne. Du latin alnus.
bot. Arbre à bois léger de la famille des Bétulacées, qui croît dans les régions tempérées et humides. Planter des aulnes. Des sabots d’aulne. L’écorce d’aulne est utilisée pour le tannage. (On écrit aussi Aune.)
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* AULOFFÉE n. f. xviiie siècle. Dérivé de au lof.
marine. Mouvement d’un voilier qui, volontairement ou non, remonte dans le lit du vent, par opposition à Abattée ; amplitude de ce mouvement.
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AUMÔNE n. f. xe siècle, almosne. Du latin populaire *alemosina, altération du latin chrétien eleemosyna, du grec eleêmosunê, « compassion ».
1. Don charitable fait à une personne nécessiteuse, misérable. Faire l’aumône. Donner l’aumône. Donner beaucoup en aumône. Distribuer des aumônes. Le tronc des aumônes, dans une église. Vivre d’aumône ou d’aumônes. Être réduit à l’aumône, à demander l’aumône.
2. Par ext. Litt. Faveur humblement sollicitée ou faveur que l’on daigne accorder. Elle lui a fait l’aumône d’un regard.
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AUMÔNERIE n. f. xiie siècle, ausmonerie, « office claustral affecté à la distribution des aumônes ». Dérivé d’aumône.
1. Charge d’aumônier dans une abbaye, un couvent de religieuses, etc.
2. Ensemble des aumôniers d’une collectivité. L’aumônerie des lycées, des collèges. L’aumônerie des prisons.
3. Local affecté à l’aumônier d’une institution, d’une collectivité.
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I. AUMÔNIER n. m. xie siècle, almosniers, « celui qui reçoit l’aumône ». Du latin chrétien eleemosynarius, « celui qui est chargé de distribuer l’aumône ».
1. Ecclésiastique jadis attaché à la maison d’un grand personnage, pour distribuer ses aumônes et assurer le service religieux de sa chapelle. Premier aumônier du roi. Aumônier de la reine. L’aumônier d’une princesse, d’un grand seigneur. L’aumônier d’un évêque. Grand aumônier de France, titre du premier aumônier de la Cour.
2. Ministre d’un culte attaché à un établissement, à une collectivité ou à un corps, pour y assurer la direction spirituelle, l’instruction religieuse et le service divin. Aumônier militaire. L’aumônier d’un hôpital, d’une prison. L’aumônier d’un collège, d’un lycée.
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II. AUMÔNIER, ‑IÈRE adj. xiie siècle. Du latin chrétien eleemosynarius, « qui fait l’aumône », dérivé de eleemosyna (voir Aumône).
Très vieilli. Qui fait largement l’aumône. Ce prince était fort aumônier.
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AUMÔNIÈRE n. f. xiie siècle, aumosnière. Dérivé d’aumône.
1. Anciennt. Bourse qu’on portait à la ceinture.
2. Auj. Petite bourse complétant une robe de mariage ou de première communion.
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AUMUSSE n. f. xiie siècle, aumuce. Du latin médiéval almutia, d’origine incertaine.
Anciennt. Chaperon garni de fourrure que portaient jadis les chanoines à l’office.
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AUNAGE n. m. xive siècle, aunaige. Dérivé d’auner.
Vieilli. Le fait de mesurer avec l’aune. Par ext. Nombre d’aunes contenues dans une pièce de tissu. Faire bon aunage. Vérifier l’aunage d’une pièce de toile.
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AUNAIE n. f. Voir Aulnaie.
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I. AUNE n. m. Voir Aulne.
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II. AUNE n. f. xie siècle, alne ; xiie siècle, aune. Origine incertaine, probablement germanique.
1. Ancienne mesure de longueur qui équivalait, à Paris, à 1,19 m environ. Mesurer à l’aune. Vendre du drap à l’aune. Une pièce de toile de vingt aunes. Une demi-aune. Par méton. Le tissu ainsi mesuré. Acheter trois aunes de dentelle.
2. Règle de bois dont on se servait pour mesurer. La longueur de l’aune variait selon les régions.
3. Expr. fig. Long, large d’une aune, très long, très large. Un nez d’une aune, d’une longueur démesurée. Faire un nez d’une aune, être désappointé, déconfit. Savoir ce qu’en vaut l’aune, savoir ce que vaut une chose, en avoir l’expérience. Il vous fera de belles promesses, mais vous savez ce qu’en vaut l’aune. Mesurer les autres à son aune, juger autrui par soi-même. Il croit toujours qu’on veut le tromper, il mesure les autres à son aune. Tout du long de l’aune (vieilli), beaucoup, excessivement. On l’a battu, il en a eu, on lui en a donné tout du long de l’aune.
Prov. Au bout de l’aune faut le drap, à force d’user des choses, elles finissent par manquer.
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AUNÉE n. f. xiiie siècle, elnee. Dérivé de l’ancien français eaune, du bas latin (h)elena.
bot. Plante de la famille des Composées, à grandes fleurs jaunes, dont la racine, aromatique et amère, était employée dans l’ancienne pharmacopée.
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AUNER v. tr. xiie siècle. Dérivé d’aune II.
Vieilli. Mesurer à l’aune. Auner une pièce de drap.
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AUPARAVANT adv. xive siècle. Forme renforcée d’avant, composée d’au, de par et d’avant. Employé comme préposition au xvie et au xviie siècle.
À une époque antérieure ; avant tel fait déjà daté. Si vous voulez partir, dites-nous auparavant ce que nous devons faire. Je l’en avais averti longtemps auparavant. Un mois, un an auparavant.
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AUPRÈS adv. xve siècle, auprez, locution prépositive ; xviie siècle, adverbe. Composé d’au et de près.
I. Class. Dans le voisinage ; tout proche. Sa cabane était isolée, auprès coulait une rivière.
II. Loc. prép. Auprès de. 1. Dans le voisinage de ; à proximité de ; à côté de. La rivière passe auprès de cette ville. Sa maison est auprès de la mienne.
2. Chez, près de quelqu’un ; dans un rapport étroit et souvent personnel avec quelqu’un. Elle a toujours vécu auprès de ses parents. Notre fils est auprès de nous depuis quelques jours. Il a auprès de lui un excellent médecin. Il s’est plaint auprès de la direction. Être admis auprès du ministre. L’ambassadeur de France auprès du Saint-Siège. Trouver grâce, protection auprès de quelqu’un. « Auprès de ma blonde », premières paroles d’une vieille chanson.
3. Fig. Dans l’esprit, dans l’opinion de. On cherche à me nuire auprès de vous. Se justifier auprès de quelqu’un.
4. Fig. En comparaison de. Votre mal n’est rien auprès du sien.
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AUQUEL pr. rel. Voir Lequel.
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* AURA n. f. xiie siècle, aure, « vent doux, souffle ». Mot latin signifiant « atmosphère, espace céleste ; souffle ».
1. méd. ancienne. Exhalaison, émanation subtile qu’on supposait s’élever de certains corps.
2. Atmosphère immatérielle qui semble émaner d’une personne. Une aura de sainteté. Il était entouré d’une aura de mystère.
3. pathol. Ensemble de symptômes sensoriels annonçant une crise d’épilepsie.
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AURÉOLE n. f. xiiie siècle, oréole ; xive siècle, auriole. Du latin chrétien aureola (corona), « couronne d’or ».
1. relig. bx-arts. Primitivement, représentation de rayons lumineux autour du corps d’un saint, qui signifiaient l’irradiation immatérielle du personnage. Par la suite, cercle doré dont peintres et sculpteurs entourent la tête du Christ et des saints. L’auréole de la Vierge Marie. Par anal. Une auréole de cheveux frisés. Fig. Gloire ; prestige. L’auréole du martyre. L’auréole de la victoire, du succès.
2. Cercle lumineux que l’œil voit autour de certains objets. Le noyau de la comète était entouré d’une auréole. Par anal. Trace en forme de cercle subsistant parfois sur un tissu dont on a enlevé une tache. La tache est partie, mais il reste une auréole.
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AURÉOLER v. tr. xixe siècle. Dérivé d’auréole.
Entourer d’une auréole. Auréoler la tête d’un saint. Fig. La victoire l’avait auréolé de gloire. Une cité auréolée d’un passé prestigieux.
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I. AURICULAIRE adj. xvie siècle. Emprunté du latin auricularius, dérivé de auricula (voir Auricule).
1. Qui a rapport à l’oreille. Nerf auriculaire. Conduit auriculaire. Pavillon auriculaire. Le doigt auriculaire ou, subst., l’auriculaire, le petit doigt, que sa petitesse permet d’introduire dans l’oreille.
2. Par ext. Relatif à l’ouïe, qui relève de l’ouïe. Témoin auriculaire, qui a entendu ce qu’il rapporte, par opposition à Témoin oculaire. Confession auriculaire, qui se fait en secret à l’oreille du prêtre, par opposition à Confession publique.
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*II. AURICULAIRE adj. xixe siècle. Dérivé d’auricule.
anat. Qui a rapport aux oreillettes du cœur. Fibrillation auriculaire.
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* AURICULE n. f. xive siècle, au sens 2, repris au xxe siècle ; xvie siècle, au sens d’« oreille ». Emprunté du latin auricula, diminutif de auris, « oreille ».
anat. 1. Le pavillon de l’oreille.
2. Diverticule de chacune des oreillettes du cœur. Les auricules sont aussi appelées appendices auriculaires.
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AURIFÈRE adj. xvie siècle. Emprunté du latin aurifer, composé de aurum, « or », et ‑fer, de ferre, « porter, contenir ».
Qui contient, qui charrie de l’or. Terrain aurifère. Sables aurifères. Fleuve aurifère.
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AURIFICATION n. f. xixe siècle. Dérivé savant du latin aurum, « or ».
chir. dentaire. Action d’aurifier ; résultat de cette action.
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AURIFIER v. tr. (se conjugue comme Crier). xixe siècle. Dérivé savant du latin aurum, « or ».
chir. dentaire. Obturer une dent creuse avec de l’or.
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* AURIGE n. m. xixe siècle. Emprunté du latin auriga.
antiq. grecq. et rom. Conducteur de char. Les auriges prenaient place sur leur char. L’aurige de Delphes, célèbre bronze grec trouvé dans ce sanctuaire.
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* AURIGNACIEN n. m. xxe siècle. Dérivé d’Aurignac, nom d’une ville du département de la Haute-Garonne.
préhist. Période du Paléolithique supérieur au cours de laquelle apparaissent pour la première fois des lames de silex retouchées, des outils en os et des œuvres d’art rupestres. L’art de l’Aurignacien. Adjt. L’industrie aurignacienne.
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AURIQUE adj. xviiie siècle. Peut-être adaptation du néerlandais *oorig, « en forme d’oreille », dérivé de oor, « oreille ».
marine. Se dit d’une voile à quatre côtés ou ralingues, en forme de trapèze. Les voiles des lougres, celles des chasse-marées sont des voiles auriques.
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AUROCHS (chs se prononce k) n. m. xvie siècle, aurox. Emprunté de l’allemand Auerochse.
zool. Bovidé sauvage de grande taille dont la race a subsisté en Europe jusqu’à une époque récente. L’aurochs est appelé aussi urus ou bœuf urus.
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AURONE n. f. xiiie siècle, abrogne, forme semi-savante ; xive siècle. Mot du Limousin, issu du latin (h)abrotanum, du grec abrotonon.
bot. Espèce d’armoise, dont les feuilles dégagent une odeur de citron.
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* AURORAL, ‑ALE adj. (pl. Auroraux, ‑ales). xixe siècle. Dérivé d’aurore.
Relatif à l’aurore. Lumière aurorale. Litt. Des teintes aurorales, qui rappellent celles de l’aurore.
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AURORE n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin aurora.
1. Lueur brillante et rosée qui paraît dans le ciel avant que le soleil soit sur l’horizon ; ce moment de la journée. L’aurore commençait à poindre. Avant l’aurore. Se lever dès l’aurore ou, fam., aux aurores. L’éclat de l’aurore. Les feux de l’aurore. Couleur d’aurore, d’un rosé doré. En apposition. Couleur aurore ou, ellipt., aurore. Taffetas, satin aurore. Des rubans aurore. Avec une majuscule. Litt. Personnification de l’aurore. L’Aurore aux doigts de rose. Les pleurs de l’Aurore, la rosée.
Par méton. Du couchant à l’aurore, du lieu où le soleil se couche au lieu où il se lève, d’ouest en est.
Spécialt. Aurore polaire. Aurore boréale, australe, lueurs mouvantes et colorées visibles à proximité des pôles, qui seraient dues au flux de particules solaires atteignant la haute atmosphère de ces régions.
2. Fig. et litt. Commencement, début. L’aurore de la vie. L’aurore d’une carrière. Ce génie était à son aurore. Une beauté dans son aurore, une jeune fille, une jeune femme d’une grande beauté.
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AUSCULTATION n. f. xvie siècle. Emprunté du latin auscultatio, « action d’écouter, d’espionner ».
Action d’ausculter. Depuis Laennec, l’auscultation permet aux médecins de reconnaître certaines lésions internes.
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AUSCULTER v. tr. xvie siècle, ausculter, « examiner, confronter », attestation isolée ; de nouveau au xixe siècle. Emprunté du latin auscultare, « prêter l’oreille ».
Écouter les bruits produits par le fonctionnement des organes du corps en vue de déceler certains symptômes. Ausculter un malade. Le stéthoscope permet de mieux ausculter le cœur.
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AUSPICE n. m. xive siècle. Du latin auspicium, « observation des oiseaux ».
antiq. rom. Le plus souvent au pluriel. Présage qui annonce l’issue d’une entreprise et que l’on tirait de l’observation du vol et du chant des oiseaux, de l’appétit des poulets sacrés. Prendre les auspices. Les Romains attachaient beaucoup d’importance aux auspices. Les auspices lui étaient favorables, lui étaient contraires. La bataille s’engagea sous d’heureux, de funestes auspices.
Loc. fig. Sous d’heureux auspices, sous de tristes, sous de funestes auspices, dans des circonstances qui présagent un succès ou un revers, un malheur, etc. Notre voyage a commencé sous les plus heureux, sous les meilleurs auspices. Sous les auspices de quelqu’un, sous sa conduite, avec son appui, sa faveur, sa protection. Débuter dans la politique sous les auspices d’un ministre.
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AUSSI adv. de quantité, de comparaison, de manière. xiie siècle, locution adverbiale alsi… cum, « de la même manière que, comme » ; puis adverbe. Composé du pronom indéfini de l’ancien français al (el), « autre chose » (du latin populaire *ale, altération de aliud, neutre de alius, « autre »), et de si, adverbe (du latin sic, « ainsi, si »).
1. Encore, de plus ; en outre. Il a perdu son temps et aussi son argent. Il a perdu sa place, et sa réputation aussi.
2. Exprime une relation d’égalité, une comparaison. Il est à plaindre, mais sa femme l’est aussi. Il est aussi riche que son frère. Tu nages aussi bien qu’elle. Il est aussi paresseux que sa femme est active. Il est aussi modeste que savant. Avec une valeur superlative. D’aussi loin qu’elle le vit, elle prit la fuite, du plus loin qu’elle le vit. Tellement. Comment un homme aussi sage a-t-il pu se tromper à ce point ? Un homme aussi tranquille et qui s’emporte ainsi !
3. Litt. Avec inversion du sujet de la proposition introduite par aussi. À cause de cela, c’est pourquoi, en conséquence. Il aurait eu tort d’agir de la sorte ; aussi ne l’a-t-il point fait. Class. Aussi bien, car, parce que, d’ailleurs. Cette robe est somptueuse ; aussi bien l’a-t-elle payée très cher. Je ne m’y rendrai pas ; aussi bien est-il trop tard.
4. Suivi du subjonctif. Exprime un degré extrême (on dit plutôt Si, Pour, Quelque). Aussi surprenant que cela puisse paraître, c’est la vérité.
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* AUSSIÈRE n. f. xixe siècle. Du latin populaire helciaria, dérivé du latin classique helcium, « corde de halage, collier de trait ».
Gros cordage, très long, servant à l’amarrage ou au remorquage des navires. On double les aussières par crainte de ruptures dues au mauvais temps. (On écrit aussi Haussière.)
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AUSSITÔT adv. de temps. xiiie siècle. Composé d’aussi et de tôt.
Sans tarder, au moment même, sur l’heure. J’irai aussitôt. Aussitôt après votre départ. On envoya chercher le médecin qui arriva aussitôt. Aussitôt le jour levé, il partit. Aussitôt arrivés, ils défirent leurs valises. Aussitôt votre lettre reçue, j’ai fait votre commission. Expr. Aussitôt dit, aussitôt fait, se dit lorsque la parole est immédiatement suivie de l’action.
Loc. conj. Aussitôt que, dès le moment où, dès que. Aussitôt qu’il m’aperçut, il vint à moi.
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AUSTÈRE adj. xiiie siècle. Emprunté du latin austerus, « âpre au goût », d’où « sévère, grave », du grec austêros.
1. Très vieilli. Qui a une saveur âpre ; astringent. Le coing est un fruit austère.
2. Qui est rigoureux pour le corps et qui mortifie les sens et l’esprit. Discipline austère. Règle austère. Jeûne austère. Faire une pénitence austère. La vie austère des moines, des ermites.
3. Qui est sévère pour soi et pour les autres. Un homme froid et austère. Par méton. Une mine, un visage austère. Par ext. Des mœurs austères.
4. Dépourvu d’ornements, de fantaisie, d’agrément. Une toilette grise et austère. Une architecture austère. Un style austère. Une austère beauté. Des lectures austères.
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AUSTÈREMENT adv. xive siècle. Dérivé d’austère.
D’une manière austère. Vivre, se nourrir austèrement.
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AUSTÉRITÉ n. f. xiiie siècle. Emprunté du latin austeritas, dérivé de austerus (voir Austère).
1. Caractère de ce qui est austère ; sévérité, sérieux, gravité. L’austérité de Caton. L’austérité de la vertu romaine. L’austérité des lois. L’austérité de ses mœurs. Ce religieux n’a pu supporter l’austérité de la règle. L’austérité du cloître, de la vie monacale.
Spécialt. Au pluriel. Pratiques austères, mortifications. Faire, pratiquer, exercer de grandes austérités.
2. Absence d’ornements, de gaieté, de fantaisie. L’austérité du style de Cîteaux. L’austérité de cet ouvrage est égayée par quelques anecdotes.
3. écon. Politique d’austérité, politique financière et économique qui tend à réduire les dépenses des entreprises et des particuliers. Imposer des mesures d’austérité.
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AUSTRAL, ‑ALE adj. (pl. Austraux ou Australs, ‑ales). xive siècle. Emprunté du latin australis, dérivé de auster, « vent du Midi ».
Situé au Sud. Le pôle austral, le pôle Sud. Les terres australes. L’hémisphère austral. La Croix du Sud est la plus connue des constellations australes.
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* AUSTRALIEN, ‑ENNE adj. et n. xixe siècle. Dérivé d’Australie.
1. Adj. Relatif à l’Australie. Le continent australien. Langues australiennes, parlées par les aborigènes d’Australie.
2. N. Un Australien, une Australienne, personne qui est originaire d’Australie ou qui a la nationalité de ce pays.
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* AUSTRALOPITHÈQUE n. m. xxe siècle. Composé d’australo‑, tiré d’austral, et de ‑pithèque, du grec pithêkos, « singe ».
paléont. Anthropoïde fossile dont les ossements ont été découverts en Afrique du Sud, remarquable par sa station bipède et sa dentition qui en font un chaînon probable de la lignée humaine.
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* AUSTRO-HONGROIS, ‑OISE adj. (pl. Austro-hongrois, austro-hongroises). xixe siècle. Composé d’austro‑, du latin Austria, « Autriche », et de hongrois.
Relatif à l’ancienne Autriche-Hongrie. La monarchie austro-hongroise.
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AUTAN n. m. xvie siècle, aultan. Emprunté de l’ancien provençal auta, issu du latin altanus, « vent de la haute mer (mare altum) ».
Désigne deux vents violents soufflant sur le Languedoc, l’autan blanc, qui vient du golfe du Lion et l’autan noir, qui vient du sud-ouest. Le vent d’autan. Litt. Tout vent violent. L’autan furieux. Le souffle des autans. Braver les autans.
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AUTANT adv. xiie siècle. Du latin populaire *aliud tantum (du latin classique alterum tantum, « une autre fois autant »), altéré en *ali tantu, *al tantu.
1. Sert à marquer l’égalité de valeur, de mérite, de nombre, de quantité, d’étendue. Il travaille autant que vous. Il y avait autant d’hommes que de femmes. Ce texte contient presque autant de fautes que de mots. Cette pièce n’attirera pas autant de monde que la précédente. Ces discours sont autant d’impostures. Elle est sage autant que belle, aussi sage que belle. Il est habile autant que modeste. Cet appartement me convient autant qu’un autre. Autant lui qu’un autre. Ellipt. J’en veux autant. S’il a réussi, je peux en faire autant. Loc. adv. D’autant, d’une quantité égale, dans la même proportion. Donnez cent francs d’acompte, vous diminuerez d’autant la prochaine échéance. Augmenter une somme d’autant, la doubler.
2. Exprime une quantité, un degré, une valeur. Je ne vous connaissais pas autant d’amis, autant de générosité. Il n’avait pas plu autant depuis des mois. Si cette maison vaut autant, c’est à cause de sa situation. Ne fumez pas autant.
Expr. fam. C’est autant de pris, se dit d’un petit avantage immédiat, quelquefois en attendant mieux. C’est autant de pris sur l’ennemi.
Prov. Autant en emporte le vent, se dit de vaines paroles, d’avantages fugitifs.
3. Loc. Autant vaut, vaudrait, suivi d’un infinitif : il est, il serait préférable de. Autant vaut partir que rester. Puisqu’il faudra s’arrêter, autant vaudrait le faire maintenant. Ellipt. et fam. Autant parler à un sourd. Autant dire, pour ainsi dire. Il a perdu plus de neuf cents francs, autant dire mille.
Autant…, autant…, introduit une corrélation ou une opposition. Autant il est vif, autant son frère est paresseux. Autant il est grincheux chez lui, autant il est aimable chez les autres. Prov. Autant de têtes, autant d’avis (traduction d’un proverbe latin), il n’y a pas deux personnes qui aient la même manière de voir.
Autant que, suivi de l’indicatif ou du subjonctif, exprime une proportion : dans la mesure où. J’irai chez vous autant que les circonstances le permettront. Nous renouvellerons cette demande autant de fois que ce sera nécessaire. Elle résistait autant qu’il lui était possible. Autant que faire se peut, exprime une possibilité sur laquelle on émet des réserves. Autant que je sache ou pour autant que je sache. Autant que je m’en souvienne ou, litt., pour autant qu’il m’en souvienne. Autant que je puisse ou pour autant que je puisse en juger. Pour autant, pourtant, malgré cela. Il ne s’est pas corrigé pour autant. Je pardonne, mais ne croyez pas pour autant que j’oublie.
D’autant que, introduit une idée de cause : vu que, attendu que. À votre place je n’irais pas, d’autant que rien ne vous y oblige. D’autant plus, d’autant mieux, d’autant moins que, surtout du fait que, surtout dans la mesure où. Je le sais d’autant mieux que j’en ai été le témoin. Ellipt. Je l’en aime d’autant mieux. Il en est d’autant moins à plaindre.
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* AUTARCIE n. f. xixe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire de l’allemand, du grec autarkeia, composé de autos, « soi-même », et arkein, « suffire ».
Le fait pour un groupe, pour un pays, de se suffire à lui-même, de vivre en économie fermée. Préconiser une politique d’autarcie.
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* AUTARCIQUE adj. xxe siècle. Dérivé d’autarcie.
Fondé sur l’autarcie. Économie autarcique.
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AUTEL n. m. xie siècle, d’abord alter. Emprunté du latin chrétien altare, surtout au pluriel en latin classique altaria, « lieu élevé réservé aux sacrifices », dérivé de altus, « haut ».
1. relig. Butte de terre, table de pierre, de bois et parfois de métal destinée aux offrandes ou aux sacrifices à une divinité. Autel funéraire. Autel votif. Autel domestique. Dresser, élever un autel. Consacrer un autel. Profaner les autels. Immoler une victime sur l’autel. L’autel de Jupiter, de Mars. Chez les Hébreux, il y avait un autel des holocaustes et un autel des parfums.
Fig. Il mérite qu’on lui élève, qu’on lui dresse des autels, il est digne des plus grands honneurs, des plus grands témoignages de la reconnaissance publique. Dresser un autel à la gloire d’un écrivain. Sacrifier quelqu’un sur l’autel de l’argent, d’une idéologie, de l’État, etc., faire prévaloir le profit, une idéologie, l’intérêt de l’État, sur un individu, fût-ce au détriment de sa vie. Sacrifier son propre intérêt sur l’autel du bien commun. Ce soldat s’est sacrifié sur l’autel de la patrie.
2. relig. chrétienne. Table de bois ou de pierre où la messe est célébrée. Nappe d’autel. Pierre d’autel. On place ordinairement des reliques sous les pierres d’autel. Un devant d’autel. Les marches de l’autel. Monter à l’autel. Baiser, encenser l’autel. Servir à l’autel. Le maître-autel, le grand autel ou l’autel majeur, dans une église, le principal autel, placé dans le chœur. L’autel de la Sainte Vierge. Autel privilégié, où toute messe procure des indulgences aux âmes du Purgatoire. Autel portatif, pierre de petites dimensions, consacrée selon les rites, sur laquelle on peut célébrer la messe en dehors d’un lieu de culte et, par ext., petite valise contenant tout ce qui est nécessaire pour célébrer la messe. Le sacrifice de l’autel, le saint sacrifice de l’autel, la messe. Le sacrement de l’autel (vieilli), l’eucharistie. Expr. S’approcher de l’autel, communier. Conduire quelqu’un à l’autel, l’épouser. Aller à l’autel (vieilli), se marier. Fig. et vieilli. Élever autel contre autel, faire un schisme dans l’Église.
Par anal. hist. Autels de la patrie, monuments érigés pendant la période révolutionnaire, symboles du culte nouveau. On éleva un grand autel de la patrie, sur le Champ-de-Mars, le 14 juillet 1790.
3. L’Église, la religion, le culte religieux. Les défenseurs du trône et de l’autel. Attaquer, renverser les autels.
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AUTEUR n. m. xiie siècle. Emprunté du latin auctor, proprement « celui qui accroît », d’où « créateur, auteur d’un livre, d’une action ».
1. Personne qui est la cause première, qui est à l’origine de quelque chose ; initiateur, inventeur. Dieu est l’auteur de l’univers. Tenir Dieu pour l’auteur de toutes choses. L’auteur d’une découverte, d’un procédé. L’auteur d’une théorie, d’une hypothèse scientifique. Il est l’auteur de ce système. L’auteur d’un projet. Les auteurs d’une loi, d’une réforme. Spécialt. Instigateur, responsable d’un acte, d’un évènement ; personne sans qui cet acte n’aurait pu s’accomplir, cet évènement n’aurait pu se produire. On recherche activement l’auteur du crime, les auteurs de l’attentat. L’auteur de l’accident avait pris la fuite. Les auteurs de la sédition, de la conjuration furent punis. On n’a pu découvrir l’auteur de ce forfait. Quel est l’auteur de cette farce stupide ? L’auteur de ce bienfait tient à rester anonyme. Elle fut l’auteur de sa propre ruine.
Expr. litt. Les auteurs d’une race, ceux dont elle est sortie. Les auteurs de nos jours, notre père et notre mère.
2. droit. Personne de qui on tient un droit. L’auteur et ses ayants droit. On lui disputait la possession de cette terre, il fit appeler ses auteurs en garantie.
3. Personne qui a composé et réalisé une œuvre littéraire, scientifique ou artistique. L’auteur de ce livre est inconnu. L’auteur des « Misérables ». Elle est l’auteur d’un excellent roman. Les auteurs d’un manuel scolaire. L’auteur de cet article me paraît mal informé. L’auteur d’un scénario. Ce musicien est l’auteur d’une douzaine de symphonies. Après la pièce, le public demanda le nom de l’auteur. Quel est l’auteur de ce tableau ? Par ext. L’auteur d’un libelle, d’un manifeste, d’une pétition, d’un tract.
Sans complément. Personne qui a écrit quelque ouvrage ou qui écrit habituellement des ouvrages. Auteur ancien. Auteur moderne. Les auteurs classiques. Auteur grec, latin. Auteur dramatique. Une femme auteur. Les auteurs sacrés. Les auteurs profanes. Auteur contemporain. La réputation, la célébrité, la gloire d’un auteur. Publier un livre à compte d’auteur, aux frais de l’auteur. Percevoir, toucher des droits d’auteur. Spécialt. Auteur-compositeur, personne qui écrit des chansons et en compose la musique. Mot d’auteur, dans une pièce de théâtre, bon mot, réplique piquante où s’exprime davantage l’esprit de l’auteur que le caractère du personnage. Film d’auteur, dont les qualités d’inspiration et de réalisation font reconnaître la personnalité d’un créateur.
4. Par méton. Ouvrage d’un écrivain. Lire un auteur. Commenter, expliquer, critiquer un auteur. Citer un auteur. Compiler des auteurs. Collection, choix des auteurs grecs, latins. Étudier les bons auteurs. Il possède à fond ses auteurs.
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AUTHENTICITÉ n. f. xvie siècle, autentiquité ; xviiie siècle, authenticité. Dérivé d’authentique.
1. droit. Caractère d’un acte dressé par un officier public ou ministériel. L’authenticité d’une pièce notariée.
2. Le fait qu’un acte ou une œuvre ont réellement l’origine qui leur est attribuée. Démontrer l’authenticité d’un poème, d’une signature. Contester l’authenticité d’un texte, d’un testament. Douter de l’authenticité d’un tableau.
3. Caractère de vérité. Plusieurs témoins attestent l’authenticité de cette information. Un caractère d’authenticité indiscutable. L’authenticité d’un sentiment, sa sincérité.
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* AUTHENTIFICATION n. f. xxe siècle. Dérivé d’authentifier.
Le fait d’authentifier.
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* AUTHENTIFIER v. tr. (se conjugue comme Crier). xixe siècle. Dérivé d’authentique.
1. droit. Donner un caractère légal à un document. Authentifier un acte. Authentifier un testament. Par ext. Authentifier une signature. (On a dit aussi Authentiquer.)
2. Prouver l’authenticité de ; déclarer authentique après expertise. Authentifier un tableau, un vase chinois.
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AUTHENTIQUE adj. xiiie siècle. Du bas latin authenticus, du grec authentikos, « qui consiste en une autorité absolue », dérivé de authentês, « qui agit de sa propre autorité ».
1. droit. Dressé dans les formes requises, par un officier public ou ministériel. Acte authentique. Pièce authentique. Contrat authentique. Écrit authentique. Titre authentique. Attestation, renonciation, déclaration authentique. L’acte de vente d’une maison doit revêtir la forme authentique. Copie authentique, certifiée conforme à l’original.
2. En parlant d’une œuvre, d’un document. Qui émane véritablement de l’auteur auquel la tradition l’attribue. Un texte authentique. Plusieurs poèmes anciennement attribués à Virgile ne sont pas authentiques. Un Rembrandt authentique. Par ext. Dont on a établi avec certitude la provenance. Des reliques authentiques. Un vase grec authentique.
3. Dont la vérité ou l’autorité ne peut être contestée. Le fait est authentique. Une histoire authentique. L’article foisonne de détails authentiques. Le témoin authentique d’un fait, qui se trouvait présent au moment où le fait s’est produit. Une tradition authentique.
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AUTHENTIQUEMENT adv. xive siècle. Dérivé d’authentique.
D’une manière authentique. Un contrat fait authentiquement.
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AUTHENTIQUER v. tr. xiiie siècle, authenticier. Emprunté du latin médiéval authenticare.
droit. Très vieilli. Rendre authentique (on dit aujourd’hui Authentifier).
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* AUTISME n. m. xxe siècle. Emprunté de l’allemand Autismus, terme créé à partir du grec autos, « soi-même ».
psychopathol. Repli morbide sur soi, accompagné de la perte du contact avec le monde extérieur.
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* AUTISTE adj. xxe siècle. Dérivé du radical d’autisme.
psychopathol. Qui est atteint d’autisme. Une enfant autiste. Subst. Un, une autiste.
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I. AUTO- Emprunté du grec autos, adjectif et pronom signifiant « même, (de) soi-même ».
Élément de composition signifiant À soi-même, propre ; par soi-même, par la personne elle-même ; soi-même et qui ne prend jamais la marque du pluriel. Auto‑ permet de créer de nombreux mots, qui ne sauraient figurer tous dans les dictionnaires.
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*II. AUTO n. f. xxe siècle. Abréviation d’automobile.
Abréviation familière et courante d’Automobile. Une promenade en auto. Se déplacer en auto. Le Salon de l’auto. Spécialt. Auto tamponneuse, dans les fêtes foraines, voiturette électrique évoluant sur une piste, entourée d’épais bourrelets en caoutchouc destinés à amortir les chocs que les conducteurs s’amusent à s’infliger mutuellement.
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* AUTO-ACCUSATION n. f. (pl. Auto-accusations). xxe siècle. Composé d’auto I et d’accusation.
Le fait de s’accuser soi-même.
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* AUTO-ALLUMAGE n. m. (pl. Auto-allumages). xxe siècle. Composé d’auto I et d’allumage.
Allumage spontané et anormal du mélange détonant dans un moteur à explosion, dû à l’échauffement des cylindres.
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* AUTO-AMORÇAGE n. m. (pl. Auto-amorçages). xxe siècle. Composé d’auto I et d’amorçage.
Amorçage spontané d’un mécanisme, d’une réaction, sans recours à un agent extérieur.
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AUTOBIOGRAPHIE n. f. xixe siècle. Dérivé de biographie avec l’élément préfixal auto I.
Récit qu’une personne compose de sa propre vie.
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* AUTOBIOGRAPHIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’autobiographie.
Qui est relatif à l’autobiographie, qui est nourri des souvenirs personnels de l’auteur. Récit, roman autobiographique.
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AUTOBUS (s se prononce) n. m. xxe siècle. Composé d’auto II et de l’élément suffixal ‑bus, issu de la terminaison d’omnibus.
Grand véhicule automobile qui sert à transporter des personnes d’un point à un autre d’une ville. Autobus à impériale. La plate-forme d’un autobus. Attendre, prendre l’autobus. Une ligne d’autobus. Couloir réservé aux autobus. Un conducteur d’autobus. (On dit aussi familièrement, par abréviation, Bus.)
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* AUTOCANON n. m. xxe siècle. Composé d’auto II et de canon.
Anciennt. Canon monté sur affût automobile.
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* AUTOCAR n. m. xxe siècle. Emprunté de l’anglais autocar, « automobile », composé d’auto, du grec autos, « même, de soi-même », et car, « voiture ».
Véhicule automobile destiné à transporter des voyageurs d’une ville à une autre. Service d’autocar. Autocar de ramassage scolaire. Les passagers d’un autocar. Voyager en autocar. (On dit aussi familièrement, par abréviation, Car.)
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* AUTOCENSURE n. f. xxe siècle. Dérivé de censure avec l’élément préfixal auto I.
Le fait de censurer soi-même ses paroles ou ses écrits.
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* AUTOCÉPHALE adj. xviiie siècle. Composé d’auto I et de ‑céphale, du grec kephalê, « tête ».
relig. chrétienne. En parlant d’une Église de la communion orthodoxe. Qui élit son propre chef. L’Église orthodoxe de Grèce est une Église autocéphale.
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* AUTOCHENILLE n. f. xxe siècle. Composé d’auto II et de chenille.
Véhicule automobile monté sur chenilles.
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* AUTOCHROME (ch se prononce k) adj. xxe siècle. Composé d’auto I et de chrome, du grec khrôma, « couleur ».
phot. Qui enregistre les couleurs. Des plaques photographiques autochromes. Subst. Un autochrome, une plaque autochrome.
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AUTOCHTONE (ch se prononce k) adj. xvie siècle. Emprunté du grec autokhthôn, « issu du sol même, indigène », composé de autos, « même », et khthôn, « terre ».
Qui est originaire du pays qu’il habite, qui n’y est pas venu par immigration. Une population autochtone. Subst. Un, une autochtone. géol. Roche autochtone, formée sur place, par opposition à Roche charriée.
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AUTOCLAVE adj. et n. m. xixe siècle, d’abord comme adjectif. Composé d’auto I et de ‑clave, tiré du latin clavis, « clé ».
1. Adj. En parlant d’un récipient. Que la pression intérieure de la vapeur maintient hermétiquement clos. Marmite autoclave. Cuve autoclave. Étuve autoclave. Chaudière autoclave. Par méton. Joint autoclave.
2. N. m. Récipient à fermeture hermétique destiné à réaliser certaines opérations sous des pressions et à des températures élevées. Stérilisation de conserves à l’autoclave. On passe à l’autoclave les instruments chirurgicaux pour les stériliser.
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* AUTOCOLLANT, ‑ANTE adj. xxe siècle. Dérivé de collant avec l’élément préfixal auto I.
Qui adhère, se colle par simple pression. Étiquette autocollante. Enveloppe autocollante. Subst. Un autocollant, une vignette autocollante.
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* AUTOCOPIANT, ‑ANTE adj. xxe siècle. Dérivé de copiant avec l’élément préfixal auto I.
Se dit d’un papier traité de telle sorte qu’il reproduit sur une ou plusieurs feuilles superposées les signes qu’on y porte.
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* AUTOCOPIE n. f. xxe siècle. Dérivé de copie avec l’élément préfixal auto I.
Procédé permettant la reproduction d’un texte ou d’un dessin à plusieurs exemplaires ; reproduction ainsi obtenue.
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AUTOCRATE n. xviiie siècle. Emprunté du grec autokratês, « qui commande souverainement, maître absolu ».
Souverain dont les pouvoirs sont sans limites ; despote, tyran. Gouverner en autocrate. Spécialt. Titre officiel des tsars de Russie, à partir de Pierre le Grand. Par anal. Personne qui prétend imposer ou impose sa volonté à tout le monde. C’est un vieil autocrate. Adjt. Pouvoir autocrate.
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AUTOCRATIE (tie se prononce cie) n. f. xviiie siècle. Emprunté du grec autokrateia, « pouvoir absolu » (voir Autocrate), ou dérivé d’autocrate.
Forme de gouvernement où le souverain exerce un pouvoir absolu. Autocratie impériale. Autocratie militaire.
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* AUTOCRATIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé d’autocrate.
Relatif à l’autocratie ; despotique, tyrannique. Un gouvernement autocratique. Fig. Une volonté autocratique.
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* AUTOCRITIQUE n. f. xixe siècle. Dérivé de critique avec l’élément préfixal auto I.
Jugement critique que l’on porte sur soi-même, sur ses actes, ses œuvres. Spécialt. Jugement que l’on porte sur ses actes politiques par référence à l’idéologie établie. Faire son autocritique.
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* AUTOCUISEUR n. m. xxe siècle. Dérivé de cuiseur avec l’élément préfixal auto I.
Sorte d’autoclave qui permet de cuire les aliments à la vapeur. L’autocuiseur permet d’obtenir des températures de cuisson supérieures à cent degrés.
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AUTODAFÉ n. m. xviiie siècle, auto-da-fé. Emprunté du portugais auto da fe, proprement « acte de foi ».
hist. En Espagne et dans l’Empire espagnol, cérémonie expiatrice au cours de laquelle l’Inquisition proclamait et rendait exécutoires ses jugements. Spécialt. Exécution par le feu des impies et des hérétiques. Ordonner un autodafé. Assister à des autodafés.
Par anal. Suppression solennelle par le feu d’un objet que l’on condamne. Faire un autodafé des livres condamnés.
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* AUTODÉFENSE n. f. xxe siècle. Dérivé de défense avec l’élément préfixal auto I.
Le fait de se défendre par ses propres moyens. Instinct, réaction d’autodéfense. Spécialt. Le fait de se défendre soi-même contre un danger sans faire appel à la police ou à la justice.
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* AUTODESTRUCTEUR, ‑TRICE adj. xxe siècle. Dérivé de destructeur avec l’élément préfixal auto I.
Relatif à l’autodestruction. Pulsions autodestructrices.
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* AUTODESTRUCTION n. f. xixe siècle. Dérivé de destruction avec l’élément préfixal auto I.
Le fait de se détruire soi-même. Ce régime politique portait en lui-même des germes d’autodestruction.
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* AUTODÉTERMINATION n. f. xxe siècle. Dérivé de détermination avec l’élément préfixal auto I.
polit. En parlant d’un peuple. Action de déterminer librement son statut politique ; résultat de cette action. L’autodétermination est une application du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Référendum d’autodétermination.
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* AUTODÉTRUIRE (S’) v. pron. (se conjugue comme Cuire). xxe siècle. Dérivé de détruire avec l’élément préfixal auto I.
Se détruire soi-même.
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AUTODIDACTE adj. xvie siècle ; xixe siècle, comme substantif. Emprunté du grec autodidaktos, composé de autos, « même, de soi-même », et didaskein, « s’instruire ».
Qui s’est instruit soi-même, sans maîtres. Un peintre, un écrivain autodidacte. Subst. Un, une autodidacte.
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* AUTODISCIPLINE n. f. xxe siècle. Dérivé de discipline avec l’élément préfixal auto I.
Le fait pour un individu ou une collectivité de s’imposer librement une discipline.
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* AUTODROME n. m. xxe siècle. Composé d’auto II et de ‑drome, tiré du grec dromos, « course ».
Piste fermée réservée aux essais automobiles et, éventuellement, aux compétitions. L’autodrome du Castellet.
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* AUTO-ÉCOLE n. f. (pl. Auto-écoles). xxe siècle. Composé d’auto II et d’école.
École où l’on apprend à conduire les automobiles en vue d’obtenir le permis. Un moniteur d’auto-école.
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* AUTOÉDITER v. tr. xxe siècle. Composé d’auto‑ et d’éditer.
Éditer à ses frais un ouvrage que l’on a écrit sans faire appel à un éditeur. Ce poète autoédite ses œuvres. Au participe passé, adjt. Un livre autoédité. Pron. Grâce à l’impression numérique, beaucoup d’auteurs peuvent s’autoéditer.
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* AUTOÉDITION n. f. xxe siècle. Composé d’auto‑ et d’édition.
Le fait d’autoéditer un ouvrage. L’autoédition se distingue de l’édition à compte d’auteur qui est assurée par un éditeur aux frais de l’auteur. Des sites d’autoédition. Publier des livres en autoédition.
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* AUTOFÉCONDATION n. f. xixe siècle. Composé d’auto I et de fécondation.
biol. Mode de reproduction d’un animal ou d’une plante, dans lequel les gamètes qui entrent en conjugaison proviennent du même individu (on dit aussi Autogamie).
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* AUTOFINANCEMENT n. m. xxe siècle. Composé d’auto I et de financement.
écon. Financement des investissements d’une entreprise par ses propres ressources, sans apport de capitaux extérieurs. Constituer des réserves pour l’autofinancement.
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* AUTOGAMIE n. f. xxe siècle. Composé d’auto I et de gamie, du grec gamos, « union, mariage ».
biol. Voir Autofécondation.
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* AUTOGÈNE adj. xixe siècle. Emprunté du grec autogenês, « né par soi-même, existant par soi-même ».
techn. Soudure autogène, liaison de deux pièces métalliques de même nature par fusion partielle, sans ajout d’un autre métal.
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* AUTOGÉRÉ, ‑ÉE adj. xxe siècle. Dérivé de géré avec l’élément préfixal auto I.
écon. En parlant d’une entreprise, d’un secteur de l’économie. Qui est géré par l’ensemble de ceux qui y travaillent. Une usine autogérée.
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* AUTOGESTION n. f. xxe siècle. Dérivé de gestion avec l’élément préfixal auto I.
écon. Gestion d’une entreprise par l’ensemble de son personnel.
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* AUTOGIRE n. m. xxe siècle. Emprunté de l’espagnol autogiro, composé de auto‑, du grec autos, « même, de soi-même », et giro, « mouvement circulaire ».
aéron. Appareil volant dont un système de pales appelé rotor assure la sustentation.
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AUTOGRAPHE adj. xvie siècle. Emprunté du grec autographos, composé de autos, « même, de soi-même », et graphein, « écrire ».
Qui est écrit de la main même de l’auteur. Lettre autographe. Manuscrit autographe. Subst. Un autographe de Voltaire. Ces archives conservent de précieux autographes. Spécialt. Signature, éventuellement accompagnée de quelques mots, dont une personne célèbre fait l’hommage. Signer des autographes. Demander un autographe. Une collection d’autographes.
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AUTOGRAPHIE n. f. xixe siècle. Dérivé d’autographe.
Procédé consistant à transporter des signes d’écriture ou un dessin sur une pierre lithographique ou quelque autre matériau qui en permet la reproduction. Par méton. Reproduction ainsi obtenue.
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AUTOGRAPHIER v. tr. (se conjugue comme Crier). xixe siècle. Dérivé d’autographie.
Vieilli. Reproduire un manuscrit ou un dessin par autographie.
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AUTOGRAPHIQUE adj. xixe siècle. Dérivé d’autographe.
Vieilli. Relatif à l’autographie. Reproduction autographique. Papier, encre autographique.
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* AUTOGREFFE n. f. xxe siècle. Dérivé de greffe avec l’élément préfixal auto I.
chir. Greffe dans laquelle le greffon est prélevé sur le patient lui-même.
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* AUTOGUIDAGE n. m. xxe siècle. Dérivé de guidage avec l’élément préfixal auto I.
techn. Technique permettant à un mobile, à un projectile de diriger lui-même son mouvement vers le point qu’il doit atteindre.
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* AUTOGUIDÉ, ‑ÉE adj. xxe siècle. Dérivé d’autoguidage.
techn. Mû par autoguidage. Des fusées autoguidées. Un missile autoguidé.
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* AUTO-IMMUN, ‑UNE adj. (pl. Auto-immuns, ‑unes). xxe siècle. Composé d’auto I et d’immun.
pathol. Se dit d’une maladie dans laquelle sont produits des anticorps dirigés contre l’organisme du fait d’un dérèglement du système immunitaire. La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune.
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* AUTO-INDUCTION n. f. (pl. Auto-inductions). xixe siècle. Composé d’auto I et d’induction.
électr. Production d’un champ électromagnétique dans un circuit électrique par variation du courant qui le traverse.
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* AUTO-INTOXICATION n. f. (pl. Auto-intoxications). xixe siècle. Composé d’auto I et d’intoxication.
pathol. Ensemble des troubles produits par l’élimination défectueuse des déchets de l’organisme.
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AUTOMATE n. m. xvie siècle. Emprunté du grec automatos, « qui agit de soi-même ».
1. Machine qui a en soi les ressorts de son mouvement. Une horloge est un automate. Certains philosophes ont prétendu que les animaux ne sont que des automates.
2. Imitation d’un corps animé renfermant un mécanisme qui le met en mouvement. Ce sont des automates qui frappent les heures au clocher de cette ville. Des gestes, une précision d’automate. Il agit comme un automate et, fig., Depuis son accident, c’est un automate. Adjt. Le joueur de flûte, le canard automate de Vaucanson.
3. techn. Mécanisme, machine automatique capable d’exécuter un programme déterminé d’opérations (on dit aussi Robot). L’industrie automobile utilise des automates pour l’assemblage et la peinture des véhicules.
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* AUTOMATICITÉ n. f. xxe siècle. Dérivé d’automatique.
Caractère de ce qui est automatique.
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AUTOMATIQUE adj. et n. f. xviiie siècle. Dérivé d’automate.
I. Adj. 1. Qui s’exécute sans la participation de la volonté. La circulation du sang est un mouvement automatique. Geste automatique. Réaction automatique. littérature. Écriture automatique, voir Écriture.
2. Qui fonctionne en tout ou partie sans qu’il soit besoin d’une intervention humaine. Frein automatique. Fermeture automatique des portières. Distributeur automatique de billets de banque. Bascule automatique. L’aiguillage automatique n’a pas fonctionné. Commande automatique ou manuelle. Arme automatique. Un pistolet automatique ou, subst., un automatique. Le téléphone automatique ou, subst., l’automatique. Traitement automatique de l’information. Calcul automatique, par ordinateur ou par machine à calculer.
3. Qui, déjà réglé par des dispositions antérieures, s’accomplit régulièrement sans nécessiter une décision expresse et dûment formulée. La reconduction automatique d’un contrat. Le prélèvement automatique d’une somme d’argent sur un compte bancaire. Avancement automatique des fonctionnaires de l’État, à l’ancienneté.
4. Fam. Qui est inéluctable, qu’on ne peut empêcher. C’est automatique : la pénurie entraîne la hausse des prix.
II. N. f. L’automatique, partie de la science et de la technique qui étudie et réalise des systèmes de commande et des appareils fonctionnant sans intervention humaine.
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AUTOMATIQUEMENT adv. xixe siècle. Dérivé d’automatique.
D’une manière automatique. Le thermostat fonctionne automatiquement. Il a été promu automatiquement à l’échelon supérieur. Fam. Automatiquement, il se fâche dès qu’on lui tient tête.
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* AUTOMATISATION n. f. xixe siècle. Dérivé d’automatiser.
Transformation en commande automatique de la commande manuelle d’un système. L’automatisation des machines réduit les besoins en main-d’œuvre. Par ext. L’automatisation d’une entreprise, le fait de l’équiper en machines automatiques.
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* AUTOMATISER v. tr. xviiie siècle. Dérivé d’automate.
Rendre automatique. Automatiser une machine. Automatiser le téléphone. Automatiser la conduite des trains. Par ext. Automatiser la production.
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AUTOMATISME n. m. xviiie siècle. Dérivé d’automate.
1. Caractère d’un acte ou d’une activité automatique. L’automatisme d’un geste. Un automatisme aveugle. physiol. Propriété que possède un organe de fonctionner sans l’intervention du système nerveux central. Automatisme cardiaque. – psychiatr. Ensemble de mouvements et d’impulsions qui sont purement mécaniques et échappent à la volonté.
2. Façon d’être ou d’agir que l’habitude a rendue automatique. C’est chez lui un automatisme. Acquérir des automatismes.
3. Qualité d’un appareil, d’une machine, qui fonctionne automatiquement.
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AUTOMÉDON n. m. xviiie siècle. Emprunté du grec Automedôn, nom du conducteur du char d’Achille.
Vieilli et iron. Cocher de fiacre, de voiture de louage.
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* AUTOMITRAILLEUSE n. f. xxe siècle. Composé d’auto II et de mitrailleuse.
Automobile blindée, armée d’une ou de plusieurs mitrailleuses.
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AUTOMNAL, ‑ALE (m se prononce parfois) adj. (pl. Automnaux, ‑ales). xiie siècle. Emprunté du latin autumnalis, dérivé de autumnus, « automne ».
Relatif à l’automne. Les travaux automnaux. Des pluies automnales.
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AUTOMNE (m ne se prononce pas) n. m. xiiie siècle. Emprunté du latin autumnus, « automne ».
1. Celle des quatre saisons de l’année qui est entre l’été et l’hiver. Dans l’hémisphère Nord, l’automne va du 22 septembre au 21 décembre. L’équinoxe d’automne. Nous avons eu cette année un bel automne. Un automne froid et pluvieux. L’automne est une saison tempérée. Des fruits d’automne. Une rose d’automne.
2. Fig. et litt. Période de la vie qui précède la vieillesse. Être dans son automne. Arriver à l’automne de sa vie. Par ext. Le commencement d’un déclin. L’automne de l’Empire romain.
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AUTOMOBILE adj. et n. f. xixe siècle, d’abord comme adjectif. Composé d’auto I et de mobile.
1. Adj. Qui se meut par ses propres moyens ; qui est actionné par un moteur à explosion ou électrique. Une voiture automobile. Un canot automobile.
2. N. f. Véhicule routier dont la propulsion est assurée par un moteur. Les ailes, les phares, les freins d’une automobile. Le tableau de bord d’une automobile. Le coffre, les sièges d’une automobile. Conduire une automobile. Le chauffeur, le conducteur d’une automobile. Une panne d’automobile. Un accident d’automobile. Une automobile d’occasion. Les marques d’automobiles.
Adjt. Qui se rapporte aux automobiles. La circulation automobile. L’industrie automobile ou, ellipt. et fam., l’automobile. Coureur automobile. Un rallye automobile. Le sport automobile.
(On dit aussi, familièrement, par abréviation, Auto.)
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AUTOMOBILISME n. m. xixe siècle. Dérivé d’automobile.
1. Pratique de l’automobile.
2. Ensemble des activités économiques et industrielles qui se rattachent à l’automobile.
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AUTOMOBILISTE n. xixe siècle. Dérivé d’automobile.
Personne qui conduit une automobile ou en fait usage.
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* AUTOMOTEUR, ‑TRICE adj. xixe siècle. Composé d’auto I et de moteur, sur le modèle de l’anglais self acting, « qui marche automatiquement ».
En parlant d’un véhicule. Qui est équipé d’un moteur lui permettant de se déplacer par lui-même sur route, sur rail ou sur l’eau. Train, fourgon automoteur. Péniche automotrice. Subst. ch. de fer. Une automotrice, véhicule automoteur qui se déplace sur rail.
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* AUTONEIGE n. f. xxe siècle. Composé d’auto II et de neige.
Au Canada, véhicule automobile muni de chenillettes, permettant de se déplacer sur la neige.
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AUTONOME adj. xviiie siècle. Emprunté du grec autonomos, « qui se régit par ses propres lois », « qui agit de soi-même ».
1. Polit. Qui se gouverne totalement ou partiellement par ses propres lois ; qui bénéficie d’une certaine liberté de s’administrer soi-même dans un cadre déterminé. Principauté autonome. Province, région autonome. Les dominions étaient des États autonomes sous la suzeraineté de la Couronne britannique.
Par ext. En parlant d’un organisme. Qui jouit d’une certaine indépendance dans l’administration, la gestion des affaires qui lui sont propres. Port autonome. Syndicat autonome, qui n’est pas affilié à une centrale syndicale. Régie autonome. Caisse autonome. Par méton. Gestion autonome. Budget autonome.
2. En parlant d’une personne. Qui est capable d’agir sans dépendre d’autrui, de se décider par soi-même ; qui jouit d’une certaine liberté d’action. Une personne autonome. Cet enfant est maintenant autonome. Par méton. Existence autonome. Volonté autonome, qui se détermine selon ses propres règles.
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AUTONOMIE n. f. xvie siècle. Emprunté du grec autonomia, dérivé de autonomos (voir Autonome).
1. Possibilité de s’administrer librement dans un cadre déterminé. Des provinces, des communes qui réclament leur autonomie. Laisser son autonomie à une société, un établissement, une filiale. Ce service jouit d’une certaine autonomie au sein de l’entreprise. L’autonomie des universités. Autonomie administrative, financière.
2. Indépendance ; possibilité d’agir sans intervention extérieure. À vingt ans, il doit avoir son autonomie. Son infirmité lui enlève toute autonomie. Spécialt. Capacité de fonctionnement d’un véhicule à moteur entre deux ravitaillements en carburant et sans intervention extérieure. L’autonomie de vol de cet avion est réduite. Cette voiture dispose d’une autonomie de quatre cents kilomètres.
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* AUTONOMISME n. m. xxe siècle. Dérivé d’autonomie.
polit. Mouvement politique, doctrine revendiquant l’autonomie d’une région, d’une province. L’autonomisme breton, corse.
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* AUTONOMISTE n. xixe siècle. Dérivé d’autonome.
polit. Partisan de l’autonomie. Les autonomistes basques. Adjt. Mouvement, parti autonomiste. Il est tout acquis aux thèses autonomistes.
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AUTOPLASTIE n. f. xixe siècle. Composé d’auto I et de ‑plastie, du grec plassein, « façonner ».
chir. Restauration d’un tissu cutané détruit, au moyen d’un greffon prélevé sur le corps du patient lui-même.
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* AUTOPOMPE n. f. xxe siècle. Composé d’auto II et de pompe, abréviation de motopompe, « pompe à moteur ».
Camion automobile équipé d’une pompe à incendie.
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* AUTOPORTRAIT n. m. xxe siècle. Dérivé de portrait avec l’élément préfixal auto I.
Portrait d’un artiste fait par lui-même. Les autoportraits de Rembrandt, de Van Gogh.
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* AUTOPROPULSÉ, ‑ÉE adj. xxe siècle. Dérivé de propulsé, participe passé de propulser, avec l’élément préfixal auto I.
techn. En parlant d’un projectile, d’un engin spatial. Qui contient le mécanisme qui le propulse.
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AUTOPSIE n. f. xvie siècle. Emprunté du grec autopsia, « action de voir de ses propres yeux ».
méd. Dissection d’un cadavre et examen détaillé des viscères en vue de déterminer les causes de la mort, ou à des fins scientifiques. Le juge a ordonné l’autopsie de la victime. L’autopsie n’a révélé aucune trace de poison. Procès-verbal d’autopsie.
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* AUTOPSIER v. tr. (se conjugue comme Crier). xixe siècle. Dérivé d’autopsie.
méd. Pratiquer l’autopsie.
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* AUTOPUNITION n. f. xxe siècle. Dérivé de punition avec l’élément préfixal auto I.
psychiatr. Comportement par lequel on cherche à se punir soi-même pour satisfaire à un sentiment de culpabilité.
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* AUTORADIO n. m. xxe siècle. Composé d’auto II et de radio.
Poste de radio conçu pour être installé à l’intérieur d’un véhicule automobile.
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* AUTORAIL n. m. (pl. Autorails). xxe siècle. Composé d’auto II et de rail.
ch. de fer. Voiture automotrice pour les transports sur rail de voyageurs. Les autorails sont équipés, le plus souvent, d’un moteur Diesel.
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* AUTORÉGLAGE n. m. xxe siècle. Dérivé de réglage avec l’élément préfixal auto I.
techn. Capacité, pour un appareil, de rétablir automatiquement son régime initial de fonctionnement après une perturbation.
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* AUTORÉGULATION n. f. xxe siècle. Dérivé de régulation avec l’élément préfixal auto I.
Régulation d’une machine, d’une fonction, sans intervention extérieure. L’autorégulation de la pression artérielle.
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AUTORISATION n. f. xvie siècle, authorisation, terme de droit. Dérivé d’autoriser.
1. Action d’autoriser ; permission. Demander, accorder, obtenir une autorisation. Autorisation préalable. Le pilote attendait, pour atterrir, l’autorisation de la tour de contrôle. Qui vous a donné cette autorisation ? Il ne parlera qu’avec votre autorisation. Par autorisation de justice. Il a agi sans mon autorisation.
2. Par méton. Acte, document écrit par lequel on autorise ou est autorisé. Voici l’autorisation du maire. Présentez-moi votre autorisation.
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* AUTORISÉ, ‑ÉE adj. xiiie siècle. Participe passé d’autoriser.
1. Dont l’autorité est reconnue, digne de créance. Un expert, un critique autorisé. Les milieux autorisés. Un avis autorisé. De source autorisée, on apprend qu’un armistice a été signé.
2. Qui a bénéficié d’une autorisation. Association autorisée. Qui est permis, licite. Stationnement autorisé. Vitesse autorisée en ville.
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AUTORISER v. tr. et pron. xiie siècle, actorisier, « approuver ». Emprunté du latin médiéval auctorizare, « confirmer », dérivé de auctor (voir Auteur).
I. V. tr. 1. Class. Revêtir d’une autorité. C’était le roi qui autorisait les magistrats. Pron. Les coutumes s’autorisent par le temps et acquièrent force de loi.
2. Autoriser quelqu’un à, le mettre en droit de, lui fournir un motif, un prétexte pour ; lui accorder la permission de. Sa conduite déloyale vous autorise à le traiter sévèrement. La confiance que vous m’accordez m’autorise à vous faire cette confidence. Rien ne vous autorise à penser cela. Qui vous a autorisé à sortir ? Les nomades ne sont pas autorisés à stationner sur le territoire de la commune. Nous voulions prendre la parole mais n’y fûmes pas autorisés.
3. Rendre possible, justifier ; permettre, rendre licite. Cela autorise tous les espoirs. Un tel laxisme autorise tous les abus. C’est une action que les lois autorisent. Autoriser la publication d’un ouvrage. Autoriser l’ouverture d’un magasin.
II. V. pron. 1. S’autoriser à, se donner le droit, la permission de. Il justifiait leur conduite pour s’autoriser à les limiter. De temps à autre il s’autorise une plaisanterie. Il ne s’autorise aucun répit.
2. S’autoriser de, prendre prétexte de ; s’appuyer sur. Il s’autorise de votre exemple pour agir ainsi. Il s’autorisa d’un entretien avec moi pour se dire mon ami.
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AUTORITAIRE adj. xixe siècle. Dérivé d’autorité.
1. Qui est jaloux de son autorité ; qui cherche à imposer sa volonté, tyrannique. Un chef autoritaire. Par méton. Un caractère, un tempérament autoritaire. Une voix autoritaire. Spécialt. Un gouvernement autoritaire. Un régime autoritaire, où le pouvoir exécutif est exercé sans partage et n’est soumis à aucun contrôle.
2. Qui relève d’une autorité. Régler une question par voie autoritaire (on dit plutôt Par voie d’autorité).
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AUTORITARISME n. m. xixe siècle. Dérivé d’autorité.
Manière d’agir d’une personne ou d’un organisme qui abuse de son autorité. L’autoritarisme de ce fonctionnaire lui a fait des ennemis.
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AUTORITÉ n. f. xiie siècle, auctorité, « texte, écrit authentique », puis autorité, « pouvoir d’imposer l’obéissance ». Emprunté du latin auctoritas, dérivé de auctor (voir Auteur).
1. Pouvoir ou droit de commander, de contraindre. Les fondements, les sources de l’autorité. Autorité paternelle. Autorité juridique, morale, politique. Autorité légitime. Autorité de fait. L’autorité d’un gouvernement. L’autorité d’un chef sur ses subordonnés. Avoir autorité sur quelqu’un. Être placé sous l’autorité d’un directeur. Autorité absolue, souveraine. Imposer son autorité. Abuser de son autorité. Se prévaloir de son autorité. Faire respecter son autorité. Perdre, compromettre son autorité. Conserver, maintenir son autorité. Faire acte d’autorité. Par ext. L’autorité des lois, leur caractère contraignant. droit. Autorité parentale, pouvoir reconnu par la loi aux père et mère sur la personne et sur les biens de leurs enfants mineurs non émancipés. Autorité de tutelle, contrôle exercé par les agents du pouvoir central sur l’activité des pouvoirs locaux. Par autorité de justice, selon ce qu’en a décidé un jugement ou un arrêt. Autorité de la chose jugée, présomption légale irréfragable selon laquelle doit être tenu pour vrai un jugement entre les mêmes parties, pour un même objet et pour une même cause. – polit. Régime d’autorité, dans lequel le pouvoir exécutif n’est pas limité par une institution démocratiquement élue. – jeux de cartes. Jouer d’autorité, jouer sans demander de nouvelles cartes.
Expr. Coup d’autorité (vieilli), coup de force. Agir de son autorité privée, de sa propre autorité, de son propre chef, sans en avoir le droit ou sans observer les formes accoutumées. Par voie d’autorité, par une décision non délibérée et qui ne souffre aucune discussion. Il fut affecté par voie d’autorité à cette tâche. D’autorité, le président suspendit la séance.
2. Par méton. Corps constitué, organisme disposant d’un pouvoir politique, administratif, etc., considéré principalement dans ses rapports avec les citoyens. L’autorité publique. L’autorité militaire. L’autorité judiciaire. L’autorité diocésaine. Les agents, les représentants de l’autorité. Il y sera contraint par décision de l’autorité. Recourir, s’adresser à l’autorité. Au pluriel. Ensemble des magistrats, des hauts fonctionnaires investis d’un pouvoir reconnu. Les autorités civiles et militaires. Les autorités constituées. Les plus hautes autorités de l’État. Les autorités locales. Les autorités assistèrent en corps à la cérémonie.
3. Faculté de s’attirer la considération, le respect, l’obéissance d’autrui. Avoir de l’autorité. Son professeur manque d’autorité. Il a beaucoup d’autorité dans sa famille. Il a voulu faire preuve d’autorité. Autorité naturelle. Un air, un ton d’autorité.
4. Crédit moral et intellectuel ; le fait d’être reconnu comme une référence. L’autorité des anciens. L’autorité d’un sage, d’un maître spirituel. L’autorité d’un philosophe, d’un savant. Il a toute autorité pour parler d’un tel sujet. Par méton. Il a pour lui l’autorité de l’âge. Par ext. Invoquer l’autorité de la tradition. L’autorité des Écritures. Ces opinions ont acquis beaucoup d’autorité. L’autorité de cet ouvrage est incontestable. Expr. Faire autorité, servir de règle, de référence en quelque matière. Les décisions de ce jurisconsulte font autorité.
5. Personne dont la compétence dans un domaine est indiscutée ; écrit, ouvrage de cette personne, que l’on invoque dans une discussion pour soutenir une thèse, confirmer un point de vue. Consulter, alléguer des autorités scientifiques. C’est une autorité dans la matière. J’ai cent bonnes autorités pour prouver ce que j’avance. Argument d’autorité, argument qui ne doit sa valeur qu’au fait d’être tiré d’un auteur reconnu par une tradition.
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* AUTOROUTE n. f. xxe siècle. Composé d’auto II et de route, sur le modèle de l’italien autostrada (voir Autostrade).
Large route à deux chaussées distinctes réservées chacune à un sens de la circulation, tracée sans croisements ni passages à niveau afin de permettre la circulation à grande vitesse des automobiles. Prendre, quitter l’autoroute. Rouler sur une autoroute. Autoroute à péage. Autoroute à deux, à trois, à quatre voies. (On a dit aussi Autostrade.)
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* AUTOROUTIER, ‑IÈRE adj. xxe siècle. Dérivé d’autoroute.
Relatif aux autoroutes. Le réseau autoroutier.
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* AUTOSATISFACTION (le premier s se prononce ss) n. f. xxe siècle. Dérivé de satisfaction avec l’élément préfixal auto I.
Le fait d’être satisfait de soi-même.
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* AUTOSOME n. m. xxe siècle. Composé d’auto I et de ‑some, tiré de chromosome, parce que ce chromosome appartient à une paire de chromosomes de taille identique.
biol. Désigne tout chromosome autre qu’un hétérochromosome. Dans un caryotype humain, on compte vingt-deux paires d’autosomes et une paire d’hétérochromosomes.
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* AUTO-STOP n. m. xxe siècle. Composé d’auto II et de l’anglais stop, de to stop, « arrêter ».
Action de se placer au bord d’une route et d’exprimer par un geste son souhait d’être pris à bord d’une automobile ; résultat de cette action. Faire de l’auto-stop. Je suis venu en auto-stop ou, fam., en stop.
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* AUTO-STOPPEUR, ‑EUSE n. (pl. Auto-stoppeurs, ‑euses). xxe siècle. Dérivé d’auto-stop.
Personne qui pratique l’auto-stop.
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* AUTOSTRADE n. f. xxe siècle. Emprunté de l’italien autostrada, composé de auto, abréviation de automobile, et strada, « route ».
Syn. vieilli d’Autoroute.
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* AUTOSUFFISANCE (le premier s se prononce ss) n. f. xxe siècle. Dérivé de suffisance avec l’élément préfixal auto I.
Le fait, pour une personne ou un pays, de pouvoir subvenir par soi-même à ses besoins.
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AUTOSUGGESTION (le premier s se prononce ss) n. f. xixe siècle. Dérivé de suggestion avec l’élément préfixal auto I.
Suggestion dont on est à la fois l’auteur et l’objet ; illusion que l’on se forge soi-même.
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* AUTOTOMIE n. f. xixe siècle. Composé d’auto I et de ‑tomie, tiré du grec tomê, « coupure », de temnein, « couper, découper ».
zool. Mutilation réflexe observée chez certains animaux, notamment chez les Arthropodes, qui s’amputent d’un membre pour échapper à un danger.
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* AUTOTROPHE adj. xxe siècle. Composé d’auto I et de ‑trophe, tiré du grec trophê, « nourriture ».
biol. Capable d’élaborer des substances organiques à partir d’éléments minéraux. Les plantes vertes sont autotrophes.
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I. AUTOUR n. m. xie siècle, (h)ostur ; xive siècle, authoure. Du bas latin auceptor, altération de acceptor, lui-même issu du latin classique accipiter, « épervier ».
zool. Rapace diurne, employé en fauconnerie.
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II. AUTOUR adv. xiie siècle, adverbe ; xive siècle, locution prépositive. Dérivé d’au (voir À) et de tour. A remplacé entour (voir Alentour).
I. Dans le voisinage immédiat. C’est une maison isolée avec un grand jardin autour. Tout autour, de tous côtés, partout aux environs. Il regardait tout autour si on le suivait. Une vieille église et, tout autour, des tombes.
II. Loc. prép. Autour de. 1. Tout près de, en faisant le tour. Avec mouvement. La Terre tourne autour du Soleil. L’aigle tournait autour de sa proie. Sans mouvement. Six personnes étaient assises autour de la table. Il avait un bandage autour de la tête.
Spécialt. À l’intérieur et à la périphérie d’un espace clos. Poser des rayonnages autour d’une pièce.
Fig. Il a autour de lui des gens qui le trompent. J’ignorais tout de ce qui se passait autour de moi. Toute son œuvre tourne autour de l’idée de liberté. Vous tournez autour de la question, vous ne la résolvez pas, vous l’éludez. Expr. Tourner autour du pot, user de détours au lieu d’aller au fait.
2. Auprès de quelqu’un, dans le voisinage immédiat de quelqu’un. Les infirmières s’empressaient autour du blessé. Elle a toujours une cour autour d’elle.
3. Fam. Environ, à peu près, approximativement. Vous dépenserez par jour autour de trois cents francs. Cela se passait autour de l’an 1500.
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AUTRE adj. et pr. indéf. ; adj. qualificatif. xe siècle, pronom et adjectif, altre au masculin, altra au féminin. Du latin alter, « autre (en parlant de deux personnes ou deux choses) ».
I. Adj. et pr. indéf. A. Différent de ce dont il est ou vient d’être question. 1. Adj. Avez-vous un autre enfant ? Il est venu avec son frère et trois autres personnes. Faites appel à un autre médecin. Je ne le dirai à personne d’autre. Il n’y a pas d’autre solution. Quel autre service attendez-vous de moi ? Il n’y a rien d’autre à prendre. Entre autres choses, parmi diverses choses. Spécialt. Exprimant une notion de temps. Cela remonte à l’autre jeudi, à l’avant-dernier jeudi. La discussion fut renvoyée à l’autre mardi, au deuxième mardi à venir. On m’a raconté l’autre jour une étrange histoire, récemment sans que le jour soit précisé. Revenez un autre jour, à une autre heure, à un moment non précisé de l’avenir.
2. Pronom. J’ai fini mon travail, donnez-m’en un autre. Il a payé un de ses créanciers mais n’a rien versé aux autres. Cette bague est plus belle que l’autre. Quel autre s’en serait avisé ? Je ne veux pas que vous l’appreniez d’un autre que moi. Quelque autre vous l’expliquera mieux que moi. Loc. D’un moment, d’une minute, d’un jour à l’autre, dans un temps rapproché, mais indéterminé. La séance va commencer d’un moment à l’autre, d’une minute à l’autre. Nous les attendons d’un jour à l’autre. Je le retrouverai un jour ou l’autre. D’une manière ou d’une autre, nous nous reverrons. Parler de choses et d’autres, ou de choses et autres, s’entretenir de sujets variés. Entre autres, parmi diverses choses. Je me rappelle, entre autres, une histoire qu’il nous racontait souvent. Expr. fam. Comme dit l’autre, comme dit un auteur dont on ne précise pas le nom.
Spécialt. Les autres, autrui. Accepter le genre de vie des autres. Il a toujours tendance à rejeter la faute sur les autres. Expr. fam. À d’autres ! allez conter ces histoires à d’autres personnes, moi, je n’y crois pas. Adjt. Nous autres, vous autres, renforcement familier de nous, vous, considérés exclusivement. Nous ne sommes pas riches, nous autres. Vous autres, taisez-vous ! Vieilli ou fam. Eux autres.
B. Dans une comparaison, Autre peut exprimer la ressemblance, l’égalité, la conformité qu’il y a entre deux personnes, entre deux choses. Je vous considère comme un autre moi-même. On a pu croire que cet enfant serait un autre Mozart. Louis II a voulu construire un autre Versailles à Herrenchiemsee.
Avec un intensif, exprime une idée de supériorité. Napoléon était un tout autre stratège, de plus grande envergure. Dans ma jeunesse, c’était bien autre chose ! Expr. fam. Voilà bien une autre affaire ou En voilà bien une autre ! voilà une situation nouvelle et délicate. C’est une autre paire de manches, c’est une affaire plus difficile. Ellipt. J’en ai vu bien d’autres ! je suis passé par des épreuves pires que celles-ci. Il n’en fait jamais d’autres, il est coutumier de ce genre de sottises.
Autre…, autre…, marque une disjonction appuyée. Autre interlocuteur, autre avis, quand on consulte plusieurs personnes, il faut s’attendre à des opinions différentes. Prov. Autres temps, autres mœurs, les mœurs changent selon les époques. Litt. Une chose…, autre chose…, il y a une grande différence entre deux attitudes. Une chose est de promettre, autre chose de tenir.
Loc. D’une part…, d’autre part…, soit introduisant une alternative, soit exposant deux aspects ou deux éléments différents d’une question ou d’un ensemble. Spécialt. Autre part, ailleurs.
C. En corrélation avec l’un. L’un, l’autre, juxtaposés ou coordonnés par une des conjonctions et, ni, ou. 1. Adj. L’une et l’autre saison est favorable ou sont favorables pour ce voyage. L’une ou l’autre conclusion recevait son accord.
2. Pron. Ils sont morts l’un et l’autre. Il a de bonnes relations avec les uns comme avec les autres. Ni les uns ni les autres ne le souhaitent. Ni l’un ni l’autre ne viendra. L’une ou l’autre viendra, mais : Ils viendront l’un ou l’autre. Vous pouvez vous adresser à l’un ou à l’autre, aux uns ou aux autres. Expr. fam. L’un vaut l’autre, il n’y a pas de différence entre eux. C’est tout l’un ou tout l’autre, il n’y a pas de milieu, il faut choisir.
L’un…, l’autre, les uns…, les autres, est employé pour disjoindre ou opposer deux êtres, deux choses ou deux groupes d’êtres ou de choses. L’un est entré dans les ordres, l’autre dans l’armée. L’une est aussi gaie que l’autre est triste. De l’un il ne dit que du bien, mais de l’autre…
L’un l’autre marque la réciprocité. Ces deux hommes se soutiennent l’un l’autre. Ils se méfient l’un de l’autre. Aimez-vous les uns les autres. Elles sont très attachées les unes aux autres. Ils sont faits l’un pour l’autre. Ils sont heureux l’un avec l’autre. Deux maisons appuyées l’une contre l’autre. Loc. fig. L’un dans l’autre, en moyenne. Nos deux immeubles rapportent, l’un dans l’autre, tant par an.
II. Adj. qualificatif. En parlant d’une seule et même personne ou d’une seule et même chose. Qui a changé, différent. Depuis son veuvage, c’est un autre homme. Il est devenu tout autre. Je la croyais autre, tout autre qu’elle n’est en réalité.
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AUTREFOIS adv. xiie siècle, d’abord au sens d’« une autre fois, dans le futur ». Composé d’autre et de fois.
Anciennement, jadis, au temps passé. Autrefois, notre pays s’appelait la Gaule. On croyait autrefois que… Ce n’est plus comme autrefois ! Les mœurs, les gens d’autrefois. Ceux d’autrefois. Un homme d’autrefois.
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AUTREMENT adv. xie siècle, altrement, « sinon ». Dérivé d’autre.
1. D’une façon autre. Faisons autrement. Il faut vous y prendre autrement. Il n’agirait pas autrement s’il voulait se venger. La chose s’est passée tout autrement. Il pense tout autrement que nous. Cet historien rapporte le fait bien autrement, tout autrement. Il agit autrement qu’il parle ou qu’il ne parle. Expr. Autrement dit, en d’autres termes. Vous avez perdu votre pari, autrement dit vous me devez cent francs.
2. Dans le cas contraire. Il vous a vendu sa propriété à bon prix, autrement il n’eût pas voulu s’en défaire. Prenez garde à ce que vous dites ; autrement vous aurez affaire à moi.
3. Bien davantage ; à un degré supérieur. Elle est autrement riche que moi. Ce vin est autrement bon que celui d’hier. Ellipt. Ceci est autrement important.
4. Fam. Pas autrement, peu, guère. Il n’est pas autrement disposé à faire ce que vous lui demandez. Vos menaces ne m’effraient pas autrement.
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* AUTRICHIEN, ‑IENNE adj. et n. xvie siècle. Dérivé d’Autriche.
1. Adj. Relatif à l’Autriche. Pâtisserie autrichienne. Paysage autrichien. Le Tyrol autrichien.
2. N. Un Autrichien, une Autrichienne, personne qui est originaire d’Autriche ou qui a la nationalité de ce pays.
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AUTRUCHE n. f. xiie siècle, ostruce. Réfection d’ostruce, emprunté du latin populaire *austruthio, composé de avis, « oiseau », et du bas latin struthio, « autruche ».
Grand oiseau du groupe des Ratites, très vorace, haut sur pattes et à cou long, dont les ailes rudimentaires garnies de plumes molles et flexibles sont inaptes au vol. Des œufs d’autruche. Les plumes d’autruche servent à faire des panaches. Expr. fig. et fam. Il a un estomac d’autruche, il digère tout sans difficulté. Pratiquer la politique de l’autruche, se refuser à voir la menace d’un danger, comme l’autruche, dont on dit qu’elle enfouit sa tête dans le sable à l’approche d’un péril.
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* AUTRUCHON n. m. xive siècle, ostruçon, attestation isolée ; de nouveau au xixe siècle. Dérivé d’autruche.
Petit de l’autruche.
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AUTRUI pr. indéf. inv. (s’emploie le plus souvent comme complément). xie siècle, altrui. Ancien cas oblique d’autre, formé à partir de *alterui, réfection du latin alteri, datif de alter, « l’un des deux, l’un l’autre ».
Les autres personnes, une autre personne, le prochain. Il ne faut pas convoiter le bien d’autrui, la femme d’autrui. Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’on te fasse. Juger d’autrui par soi-même. Parler par la bouche d’autrui. Vivre, s’amuser aux dépens d’autrui. Apprendre à respecter autrui.
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* AUTUNITE n. f. xixe siècle. Dérivé d’Autun.
minér. Phosphate naturel d’uranium et de calcium.
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AUVENT n. m. xiie siècle, auvant. Peut-être variante d’au-devant, du latin populaire *anteavante.
Petit toit en saillie aménagé ordinairement au-dessus d’une porte, d’une ouverture, pour garantir de la pluie. Sous l’auvent. Se mettre à l’abri d’un auvent pendant une averse. Par anal. L’auvent d’une tente.
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* AUVERGNAT, ‑ATE adj. xvie siècle. Dérivé d’Auvergne.
Qui est propre à l’Auvergne ; originaire d’Auvergne. Maison auvergnate. Bourrée auvergnate. Subst. Un Auvergnat, une Auvergnate, personne qui habite en Auvergne ou qui est originaire de cette province. Une réunion d’Auvergnats. Les Auvergnats de Paris. L’auvergnat, l’ensemble des dialectes parlés en Auvergne.
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AUXILIAIRE adj. et n. xvie siècle. Emprunté du latin auxiliaris, adjectif et substantif, dérivé de auxilium, « secours ».
I. Adj. 1. Qui aide, qui seconde ; qui apporte son concours. Moteur auxiliaire. Pompe auxiliaire. L’archéologie, l’épigraphie, la paléographie sont des sciences auxiliaires de l’histoire. Troupes auxiliaires. Personnel auxiliaire. Évêque auxiliaire, évêque titulaire qui assiste un évêque résidentiel dans l’exercice de sa charge sans droit de succession, à la différence du coadjuteur. Bureau auxiliaire, qui aide le bureau principal chargé d’ouvrage. Hôpital auxiliaire. Maître auxiliaire, enseignant non titulaire qui assure des suppléances. milit. Vieilli. Service auxiliaire, où étaient versés les soldats inaptes au service armé. Les services auxiliaires assuraient des tâches de secrétariat, d’intendance, etc. (on dit aussi, au singulier collectif, l’auxiliaire).
2. gramm. Verbe auxiliaire ou, subst., auxiliaire, verbe devenu outil grammatical pour former les temps composés des autres verbes. « Avoir » et « être » sont les verbes auxiliaires par excellence. Dans « je suis venu, il a gagné », les verbes « être » et « avoir » sont employés comme auxiliaires de temps. Verbe auxiliaire de mode ou semi-auxiliaire, verbe construit avec un infinitif, parfois avec un gérondif, qui, perdant son sens propre, sert à marquer diverses nuances de mode ou d’aspect. Les verbes « laisser, paraître, pouvoir, vouloir » sont des auxiliaires de mode ou semi-auxiliaires. Dans les phrases : « tu viens d’entendre ; il doit rester ; le mal va croissant ; vous semblez le craindre ; on nous a fait traverser la rue », les verbes « venir, devoir, aller, sembler, faire » sont employés comme semi-auxiliaires.
II. N. 1. Personne qui apporte son aide, son secours. Un corps d’auxiliaires. J’ai trouvé en elle une précieuse auxiliaire. Les infirmiers, les sages-femmes sont des auxiliaires médicaux. droit. Auxiliaire de justice, personne qui, de par ses fonctions, aide au bon déroulement des procédures et contribue à la bonne administration de la justice. Les avocats, les notaires, les experts sont des auxiliaires de justice.
2. adm. Personne qui n’est pas titulaire, mais prête son concours à un titulaire ou le supplée. Auxiliaire de bureau. Auxiliaire bénévole. Affecter un auxiliaire sur un poste provisoire.
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* AUXINE n. f. xxe siècle. Dérivé savant du grec auxein, « augmenter, croître ».
biol. Hormone végétale qui régit la croissance des plantes.
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AVACHIR v. tr. et pron. xive siècle. Origine incertaine, peut-être germanique.
1. V. tr. Déformer ; rendre mou. Avachir des chaussures. Un cartable avachi. Fig. Priver d’énergie, de vigueur. Sa maladie l’avachit. L’inaction l’avait avachi.
2. V. pron. Se déformer ; devenir mou. Cet habit commence à s’avachir. Se tenir mollement, s’affaler. S’avachir sur un canapé. Il passait ses journées avachi dans un fauteuil. Fig. Perdre toute vitalité, tout entrain. S’avachir dans l’oisiveté.
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* AVACHISSEMENT n. m. xixe siècle. Dérivé du radical du participe présent d’avachir.
Fam. Le fait de s’avachir ; état de ce qui est avachi. L’avachissement d’un tissu, d’une robe. Fig. Il pestait contre l’avachissement des mœurs.
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I. AVAL n. m. sing. xie siècle, comme adverbe, au sens de « vers le bas » ; xvie siècle, comme substantif. Composé de la préposition à et de val (voir À vau-l’eau).
Le côté vers lequel descend un cours d’eau. L’aval et l’amont. Pays d’aval. Aller vers l’aval. Bief d’aval. Adjt. L’extrémité aval d’une vallée. Le ski aval. marine. Vent d’aval, vent d’ouest-sud-ouest à ouest-nord-ouest qui souffle sur les côtes nord et ouest de la France.
Loc. En aval, dans la direction du courant. En aval du pont. Rouen est situé sur la Seine en aval de Paris.
Advt. Vieilli. L’un des bateaux allait amont, l’autre aval.
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II. AVAL n. m. (pl. Avals). xviie siècle. Origine incertaine. Peut-être abréviation graphique de la formule à valoir.
1. finances. Souscription qu’un tiers appose sur un effet de commerce et par laquelle il s’oblige d’en payer le montant en cas de défaillance du souscripteur. Mettre son aval au bas d’une lettre de change. L’aval peut être fourni par acte séparé. Donneur d’aval. Ses avals sont bons.
2. Par ext. Approbation, caution. Donner son aval à la politique d’un gouvernement.
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AVALAISON n. f. xiiie siècle, avaleson. Dérivé d’avaler au sens (vieilli) de « descendre ».
1. Formation d’un torrent après des pluies ou des neiges abondantes.
2. Amas de pierres entraînées par les eaux et rejetées sur le rivage.
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AVALANCHE n. f. xviie siècle. Mot du vocabulaire alpin, altération, par croisement avec aval et avaler, « descendre », de lavanche, usité en Savoie.
1. Brusque coulée de neige qui se détache d’une montagne et descend dans la vallée en se grossissant de tout ce qu’elle emporte sur son passage. Risque d’avalanche. Le redoux favorise les avalanches. Le village a été enseveli sous une avalanche. Trois skieurs ont été emportés par une avalanche. Couloir d’avalanche, ravin abrupt ouvert à flanc de montagne et formant un passage emprunté par les avalanches. Avalanche poudreuse, faite de neige poudreuse. Avalanche de fond, faite de neige lourde et qui dégage entièrement le sol. Par anal. Une avalanche de pierres.
2. Fig. Quantité de choses qui arrivent en même temps. Une avalanche de lettres. Une avalanche de coups. Une avalanche de reproches, d’injures.
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* AVALÉ, ‑ÉE adj. xive siècle. Participe passé d’avaler.
Class. En parlant d’une partie du corps d’un homme ou d’un animal. Qui pend un peu. Avoir les joues avalées, les épaules avalées. Cette chienne mettra bas bientôt : elle a le ventre fort avalé. Ce chien courant a les oreilles bien avalées. Spécialt. Se dit également de la croupe d’un cheval qui s’incline trop vers l’arrière.
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AVALER v. tr. xie siècle, comme intransitif, au sens (vieilli) de « descendre » ; xiie siècle, comme transitif, « faire descendre par le gosier ». Dérivé d’aval I.
1. Class. Abaisser, faire descendre. Avaler un tonneau de vin dans sa cave. Intranst. Suivre le courant d’une rivière. La barque va en avalant. Pron. Être affaissé, descendre trop bas. Le ventre de cette jument s’avale.
2. Faire descendre par le gosier, dans l’estomac ; déglutir. Avaler un bouillon. Avaler un cachet. Avaler une bouchée. J’ai avalé une arête. Avaler sa salive. Avaler tout rond, sans mâcher. Avaler de travers, par maladresse ou précipitation, faire entrer un liquide ou un aliment dans la trachée au lieu de l’œsophage. Par anal. Avaler la fumée d’une cigarette, l’inhaler. Par ext. Fam. Manger rapidement ; absorber. J’ai eu tout juste le temps d’avaler un sandwich.
Expr. Il avalerait la mer et les poissons, il a grand soif, un appétit insatiable et, fig., il est très avide de richesses. Vouloir tout avaler, entreprendre trop et sans réfléchir aux difficultés. Fam. Il était si furieux qu’il a failli m’avaler tout cru.
Fig. Avaler des romans policiers. Avaler des kilomètres, rouler longuement et sans jouir du paysage. Avaler ses larmes, les retenir (on dit plutôt ravaler ses larmes). Avaler sa langue, retenir les paroles qu’on avait envie de prononcer. Avaler ses mots, les prononcer de façon peu distincte. On dirait qu’il a avalé sa canne, son parapluie, son sabre, son maintien est raide, guindé.
3. Fig. et fam. Accepter, supporter sans mot dire. Avaler un outrage. Surtout dans des expressions. Avaler le morceau, avaler la pilule, supporter avec résignation quelque chose de désagréable. La pilule fut dure à avaler. Avaler des couleuvres, supporter des chagrins, des humiliations sans se plaindre. Ses enfants lui auront fait avaler bien des couleuvres ! Par ext. Croire. Il avale tout ce qu’on lui raconte. Tu ne me feras pas avaler cette histoire. Ce que vous me dites là est plutôt dur à avaler.
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AVALEUR, ‑EUSE n. xve siècle. Dérivé d’avaler.
1. Fam. Personne qui consomme de façon immodérée de la nourriture, de la boisson, des médicaments. C’est une grande avaleuse de bouillons, de tisanes. C’est une grande avaleuse de remèdes.
2. Avaleur de sabres, forain, saltimbanque qui, en public, s’introduit des lames métalliques dans le gosier et l’œsophage.
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AVALISER v. tr. xixe siècle. Dérivé d’aval II.
1. finances. Garantir un effet de commerce en donnant son aval. Avaliser des traites, une lettre de change.
2. Par ext. Cautionner, approuver. Vous avalisez donc ses prétentions ?
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* À-VALOIR n. m. inv. xxe siècle. Composé de la préposition à et de valoir.
finances. Paiement partiel d’une somme due, acompte. Au lieu d’un remboursement total, mon débiteur m’a donné un à-valoir.
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* AVALOIR n. m. xiiie siècle. Dérivé d’avaler.
1. techn. Cavité en forme de tronc de cône, reliant le foyer d’une cheminée au conduit de fumée, ou un ruisseau à l’égout.
2. Voir Avaloire.
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AVALOIRE n. f. xviie siècle. Dérivé d’avaler.
1. Pièce de harnais d’un cheval de trait, qui passe derrière la croupe et lui permet de retenir la voiture dans une descente. Le harnais ne vaut plus rien, l’avaloire est rompue. L’avaloire descend trop bas, il faut la rehausser.
2. Gosier d’un glouton. Quelle avaloire ! (On dit aussi Avaloir.)
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AVANCE n. f. xive siècle. Déverbal d’avancer.
1. Action de se porter en avant ; progression. L’avance de l’ennemi répandait la panique. Notre avance s’est poursuivie durant cinq jours.
2. Le fait d’être en avant de quelqu’un dans l’espace, dans le temps, dans un classement, etc. Le favori a conservé son avance jusqu’à la fin de la course. Son cheval a gagné avec une longueur d’avance. Les bandits ont plusieurs heures d’avance sur la police. Prendre, reprendre de l’avance. Perdre, rattraper son avance. À la mi-temps, nous avions deux buts d’avance. Par anal. Ma montre prend de l’avance, a dix minutes d’avance. L’avion a quelques minutes d’avance sur son horaire. techn. Avance à l’allumage d’un moteur à explosion, production de l’étincelle avant la fin du temps de compression.
Fig. Partie déjà faite d’une tâche à accomplir, d’un programme à réaliser. J’ai fait ma valise, c’est autant d’avance. J’ai pris de l’avance pour ma documentation.
3. Somme payée par anticipation. Faire une avance de mille francs. Fournir une somme à titre d’avance. Il a demandé une avance sur son salaire. Accorder, refuser une avance. Obtenir une avance sur titres, un prêt garanti par un dépôt de titres. Avance sur pension, somme versée par une administration en attente de la liquidation d’une retraite. droit. Avance d’hoirie, voir Avancement. – cinéma. Avances sur recettes, somme allouée à un producteur pour aider à la réalisation d’un film, et qui ne sera remboursée que si les recettes le permettent.
4. Au pluriel. Tentatives faites en vue d’un accord, d’une entente, ou pour séduire quelqu’un. Je veux bien me réconcilier avec lui, mais je ne ferai pas les avances. Elle n’a pas répondu à ses avances.
5. Loc. adv. D’avance, à l’avance, par avance, par anticipation. Je savais d’avance ce que vous diriez. Se préparer d’avance, à l’avance à un entretien important. Je m’en réjouis par avance pour vous. Il faut s’y prendre longtemps à l’avance pour louer sa place. Je vous règle deux mois d’avance. Je vous en avertis par avance. En avance, avant le moment fixé ou prévu. Le train est arrivé en avance. L’hiver est en avance cette année. Fig. Cet élève est très en avance pour son âge, son intelligence, ses connaissances sont plus développées que la moyenne. Être en avance sur son temps, avoir des idées, des conceptions qui tranchent par leur hardiesse sur celles de ses contemporains.
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AVANCÉ, ‑ÉE adj. xvie siècle. Participe passé d’avancer.
1. Qui fait saillie, qui dépasse l’alignement. Le toit n’est pas assez avancé pour protéger les murs de la pluie. Les escarpements avancés d’un massif montagneux. milit. Qui est situé en avant de la ligne principale de défense. Les ouvrages avancés d’une place. Retranchements avancés. Un poste avancé ou, subst., une avancée. Sentinelle avancée. Les éléments avancés d’un corps de cavalerie, ses patrouilles de reconnaissance.
2. Précoce, en avance par rapport à la moyenne. Votre enfant est très avancé pour son âge. La végétation est avancée pour la saison.
3. Qui dénote un stade de développement supérieur. Une technique avancée. Une civilisation avancée. Fig. Qui est, ou prétend être, à l’avant-garde. Des idées avancées.
4. Loin de son début ; proche de son terme. Le jour est fort avancé. À une heure avancée de la nuit, à une heure tardive de la nuit. La saison était bien avancée. Atteindre un âge avancé. Le corps était dans un état de décomposition avancée. Mon roman est bien avancé, il est presque fini. En parlant d’une personne. Être avancé, être bien avancé, avoir progressé, s’être rapproché du but que l’on cherchait à atteindre. Je suis bien avancé dans ce travail. Vous ne serez pas plus avancé pour cela. Par antiphrase. Fam. Être bien avancé. Tout est à refaire, me voilà bien avancé !
5. Qui commence à se corrompre. Un poisson déjà avancé. Une viande avancée.
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* AVANCÉE n. f. xviiie siècle. Forme féminine substantivée du participe passé d’avancer.
Ce qui forme saillie. L’avancée d’un toit, d’un balcon sur la façade. fortifications. Petit ouvrage placé en avant de la porte d’une place forte.
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AVANCEMENT n. m. xiie siècle. Dérivé d’avancer.
1. Le fait d’avancer, de s’avancer. L’avancement des montres lors du changement d’heure.
2. Progression, développement. L’avancement des travaux a été gêné par le mauvais temps. Louis XIV a contribué à l’avancement des lettres, des arts, des sciences.
3. adm. Progression dans une hiérarchie. L’avancement régulier des fonctionnaires, des militaires. Avancement au grand choix, au petit choix, à l’ancienneté. Il vient d’avoir, d’obtenir de l’avancement. Tableau d’avancement, où sont inscrits les fonctionnaires susceptibles d’une promotion.
4. droit. Avancement d’hoirie, don fait par anticipation à un héritier. Cette maison lui a été donnée en avancement d’hoirie (on dit aussi Avance d’hoirie).
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AVANCER v. tr., intr. et pron. (j’avance, nous avançons ; j’avançais, nous avancions ; j’avançai ; j’avancerai ; j’avancerais ; avance, avançons ; que j’avance ; que j’avançasse ; avançant ; avancé). xiie siècle ; xve siècle, au sens I 3. Du latin populaire *abantiare, dérivé de abante (voir Avant I) ; dérivé d’avance au sens 3, pour le sens de « donner par avance ».
I. V. tr. 1. Pousser en avant, porter en avant ; rapprocher un objet de quelqu’un ou de quelque chose. Avancez la table. Il avança la tête hors de la voiture. Avancer le bras, avancer le pied. Avancer un pion, au jeu de dames, le pousser sur une autre case. Avancez cette table vers moi, vers le feu. Avancez-moi un fauteuil. La voiture de Monsieur est avancée.
Fig. Mettre en avant, présenter comme véritable. Avancer une hypothèse, une opinion. Avancer un argument. Je n’avance rien que je ne puisse prouver. Ce que vous avancez est bien contestable. Il a avancé l’idée que vous pourriez nous aider dans cette affaire.
2. Porter en avant dans le temps. Avancer son départ. Avancer le jour de son départ. Avancer le dîner, l’heure du dîner. Les chagrins ont avancé sa mort. Spécialt. Avancer une montre, une pendule, une horloge, faire tourner les aiguilles vers la droite pour qu’elles marquent un moment ultérieur à celui qu’elles marquaient.
3. Faire un versement anticipé ou payer pour le compte de quelqu’un ; consentir une avance. Avancer une partie de leurs appointements à des employés. Comme il était absent, j’ai avancé cet argent pour lui. Les banques n’avancent plus d’argent à cette entreprise. Pourriez-vous m’avancer mille francs ? Il est juste qu’on lui rende ce qu’il a avancé.
4. Fig. Faire progresser, rapprocher de son terme ; rapprocher du but, procurer quelque avantage. Avancer un ouvrage, un travail. Si vous vouliez m’aider, cela m’avancerait beaucoup, me ferait gagner du temps. Cela ne vous avancera à rien, ne vous sera d’aucun profit.
II. V. intr. et pron. 1. Aller, se porter de l’avant. Avancez donc ! J’avançai sur la pointe des pieds. Nous avancions avec peine dans cette tempête de neige. Il me fit signe d’avancer. Nous ne pouvons plus ni avancer ni reculer. Il fallait avancer avec précaution sur ce sol glissant. Pron. Je le vis qui s’avançait vers moi.
2. Fig. Faire des progrès. Son affaire n’avance guère. Un travail qui n’avance pas. Une construction qui avance lentement. L’enquête avance. Il avance rapidement dans son œuvre. Spécialt. Progresser dans la société ; obtenir de l’avancement. Il a trop de protecteurs pour ne pas avancer rapidement. Avancer en grade. Expr. Avancer en âge, vieillir.
3. S’applique également à l’écoulement du temps. La nuit avance ou, pron., s’avance. L’heure avance ou, pron., s’avance. Spécialt. En parlant d’un mouvement d’horlogerie. Fonctionner trop vite et marquer une heure plus tardive que l’heure officielle. Cette horloge avance. Ma montre avance de dix minutes ou, par méton. et fam., J’avance de dix minutes.
4. Faire saillie. On a abattu le devant de cette maison parce qu’elle avançait trop sur la rue. À cet endroit, un promontoire avance dans la mer ou, pron., s’avance dans la mer.
5. Se dit particulièrement en matière d’affaires et de négociations lorsqu’on met en avant quelque chose qui fait contracter une sorte d’engagement. Il s’est trop avancé en vous faisant cette promesse.
6. Fam. S’acquitter partiellement d’une tâche de façon à pouvoir, le moment venu, la terminer sans hâte. Je me suis avancé dans mon travail.
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AVANIE n. f. xiiie siècle, aveinie. Probablement emprunté de l’italien avania, « présents que les pachas turcs exigeaient injustement des marchands chrétiens », d’origine arabe.
Affront délibéré, traitement humiliant infligé en présence de tiers. On lui a fait une avanie. N’y allez pas : vous vous exposeriez à quelque avanie. Subir des avanies. Fig. Les avanies du sort.
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I. AVANT prép. et adv., par opposition à Après. xe siècle. Emprunté du bas latin abante, renforcement du latin classique ante, « devant, avant », par ab‑, marquant l’éloignement (dans l’espace ou dans le temps).
I. Marque, relativement au complément introduit, soit l’antériorité dans le temps ou, par anal., dans l’espace, soit la priorité d’ordre ou de situation. 1. Antériorité dans le temps. Avant la nuit. Avant midi. Avant Noël. Partir un peu avant le jour. Avant l’heure prévue. Avant la fin de l’année. Avant un an, sans attendre qu’une année se soit écoulée. Avant le terme. Naître avant terme. Soldes avant travaux. Avant tout examen. Avant la guerre. Venez me parler avant votre promenade, avant la séance, avant mon cours. Avant le déjeuner. Avant le dessert. Avant le déluge. La tortue est arrivée avant le lièvre. Cette dame était là bien avant notre arrivée, bien avant nous. Le roman français avant Balzac. Spécialt. Avant Jésus-Christ ou, par abréviation, av. J.-C., avant la naissance du Christ, début de l’ère chrétienne. César mourut en 44 avant Jésus-Christ. grav. Estampe avant la lettre, épreuve tirée avant que l’on ait gravé la légende. Expr. fig. Avant la lettre, qui a un caractère précurseur. Turner fut un impressionniste avant la lettre.
Dans un complément de nom et précédé de la préposition de. Un tombeau d’avant l’ère chrétienne. L’Europe d’avant la guerre de 1914.
Class. Avant pouvait être suivi d’un infinitif. Avant mourir. Avant boire. Ne se rencontre plus guère que dans des expressions figées où l’infinitif est perçu comme un substantif. Avant dîner, avant déjeuner. droit. Jugement avant dire droit, avant faire droit, jugement rendu en cours d’instance et statuant sur un incident ou une mesure accessoire. Subst. Un avant faire droit. Prononcer un avant dire droit, un jugement provisoire ou interlocutoire.
2. Par anal. Antériorité dans l’espace. En deçà de. Vous trouverez sa maison à droite avant l’église. Cet accident a eu lieu bien avant le tournant, dans la ligne droite avant le petit bois. Une station avant Les Aubrais.
Devant. Dans une file d’attente. Monsieur était avant moi, immédiatement devant moi.
Expr. proverbiale. Mettre la charrue avant les bœufs ou devant les bœufs, dans une suite d’opérations, ne point suivre l’ordre logique.
3. Priorité d’ordre ou de situation dans une série, un ensemble, une hiérarchie. Ne mettez pas le tome 2 avant le tome 1. Faire passer le travail avant le plaisir, sa famille avant ses amis. En parlant de personnes (vieilli). Mettre Diderot avant Voltaire, préférer Diderot à Voltaire. Le sergent vient avant le caporal. Vous êtes classé avant vos concurrents.
4. Loc. prép. Dès avant, sans attendre. Ils s’éveillèrent dès avant le lever du jour. Avant de, avant que de (class.), suivi de l’infinitif. Il faut réfléchir avant d’entreprendre, avant que d’entreprendre. Passez me voir avant de partir. Lire son journal avant d’aller se coucher. Il a voulu la revoir avant de mourir. Téléphonez avant de venir. Il est homme avant d’être juge.
5. Loc. conj. Avant que, suivi du subjonctif. Je rentrerai avant que la nuit soit tombée. Il préparera le dossier avant que je passe le voir. Le ciel rougit avant que le soleil apparaisse. Renforcé par Même. Dans la brume, on perdit le navire de vue avant même qu’il ait quitté la baie. Avec ne explétif, surtout lorsque les faits sont envisagés de façon plus subjective, objets d’une intention, de doutes, de craintes. J’ai tenu à lui téléphoner avant qu’il ne parte. Agissez avant qu’il ne soit trop tard. Rentrez les orangers avant que le froid ne vienne. Achetons cette voiture avant que son prix n’augmente.
6. Loc. adv. Avant peu, dans peu de temps, bientôt. Il pleuvra avant peu. Je vous donnerai des nouvelles avant peu. Avant tout, avant toute chose, avant toutes choses, d’abord, en priorité. Il pense avant tout à sa carrière. Régler cette affaire avant tout.
II. Adv. 1. Marque l’antériorité dans le temps. Quelques jours avant. Ce n’était pas en 1960, c’était bien avant. Nous voici de nouveau réunis au complet, comme avant. Et avant ? l’aviez-vous déjà rencontré ? (On dit de préférence Auparavant.) En complément de nom. Le jour d’avant, le jour précédent. La nuit d’avant.
2. Marque l’antériorité dans l’espace. Ce n’est pas au carrefour, mais un peu avant. Je ne vais pas jusqu’à Lyon, je descends avant ou, en complément de nom, à la gare d’avant.
3. Marque la priorité d’ordre ou de situation. Selon le protocole, il doit passer avant.
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II. AVANT adv., n. m. et adj. inv., par opposition à Arrière. xviie siècle, comme terme de marine ; xixe siècle, aller de l’avant. Emploi substantivé d’avant I.
I. Adv. 1. marine. Avant partout ! ordre donné aux canotiers de nager aux avirons.
2. Avant précédé d’adverbes tels que trop, très, fort, aussi, si, plus, etc., forme des locutions adverbiales signifiant : loin du point de départ, profondément, près du but, soit dans l’espace, soit dans le temps. Il s’est enfoncé trop avant dans la forêt. Travailler fort avant dans la nuit. C’est déjà beau d’être allé aussi avant. Le poignard pénétra si avant que le cœur fut atteint. Arrêtons-nous, impossible d’aller plus avant. Fig. Ce sentiment a pénétré très avant dans son cœur. Ce jour-là, ils ne lurent pas plus avant. Vous vous êtes engagé trop avant dans cette affaire. Poussez plus avant vos recherches.
3. Loc. adv. En avant, dans la direction de ce qui est devant soi ; devant le groupe dont on fait partie, par opposition à En arrière. Se pencher en avant, s’élancer en avant. Il est tombé en avant. Se porter en avant. Pousser son cheval en avant. On les a envoyés en avant. En avant ! ordre de marche ou d’attaque. Il regarde en avant, il regarde devant lui ou, fig., il envisage l’avenir. Un auteur en avant de son siècle (vieilli), en avance sur son époque. Mettre en avant un argument, un prétexte, l’avancer, l’alléguer. Vous mettez en avant un principe fort dangereux. Mettre quelqu’un en avant, chercher à le faire valoir. Il ne songe qu’à se mettre en avant. Marche en avant (vieilli) ou, ellipt., marche avant, sens normal de la marche d’un véhicule. Aller, rouler en marche avant. Par méton. La marche avant, le dispositif permettant à un véhicule de se déplacer dans le sens normal. Passer, engager la marche avant d’un chariot électrique. marine. Faire machine en avant (vieilli), faire machine avant.
4. Loc. prép. En avant de, devant ou en tête de. Ce coureur est toujours en avant des autres. Les lignes de défense en avant de la place forte. En avant de la troupe marchait le tambour-major.
II. N. m. 1. Côté opposé à l’arrière, direction où l’on va. Regarder vers l’avant. marine. Tout ce qui s’étend, hors du navire, en avant du plan du maître couple. Loc. Par l’avant, droit devant, dans l’alignement du cap du bateau.
Expr. Aller de l’avant, marcher de l’avant, progresser avec décision. Malgré la pluie, le peloton allait de l’avant. Fig. Dans cette affaire, il faut aller de l’avant, s’engager à fond.
2. Partie antérieure, par opposition à la partie arrière. L’avant d’une locomotive, d’une voiture. Je préfère être à l’avant. marine. L’avant d’un navire, la partie qui va du centre de gravité à l’étrave. Se pencher à l’avant du bateau. Ce bateau est sur l’avant, il canarde, il est trop enfoncé de l’avant (on dit aussi sur le nez). – boucherie. L’avant du bœuf, la partie antérieure de la carcasse.
3. milit. Dans la guerre de position, partie du front qui comprend les avant-postes et les premières lignes. Ce régiment est depuis longtemps à l’avant, il va être relevé.
4. sports. Dans certains sports d’équipe (rugby, football, etc.), partie du terrain proche des buts de l’adversaire. Par méton. Joueur de première ligne. Un avant, les avants.
5. Loc. adj. D’avant, antérieur, de l’avant. phon. Voyelle d’avant, syn. de Voyelle antérieure et de Voyelle palatale. – marine. Le gaillard d’avant.
III. Adj. inv. De l’avant, qui est situé ou placé à l’avant. Les pattes avant d’un quadrupède. Les roues avant, celles qui sont à l’avant du véhicule. Le train avant. Le siège avant gauche. Le mitrailleur avant d’un avion de combat.
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AVANTAGE n. m. xiie siècle. Dérivé d’avant I.
1. Profit ; ce qui est utile, favorable. C’est un avantage appréciable pour nous. Un léger, un mince avantage. Examinez bien les avantages et les inconvénients de la proposition qui vous est faite. C’est un homme qui tire avantage de tout, qui en tire parti ou profit, ou bien qui s’en prévaut. Il ne tire aucun avantage personnel de ses activités au service de la communauté. Quels sont les avantages à espérer de ce nouveau procédé de fabrication ? Spécialt. Plaisir qui honore, privilège. Nous avons eu l’avantage de rencontrer vos parents. Auriez-vous le rare avantage de plaire à cette personne ? Au pluriel. Les avantages d’une femme, ses charmes physiques. Cette toilette met en valeur ses avantages. droit. Libéralité marquant prédilection ; tout ce que l’on donne à quelqu’un au-delà de ce qu’il pouvait exiger ou attendre. Faire des avantages à l’un de ses enfants, de ses héritiers présomptifs. Il a fait des avantages à sa femme au détriment de ses enfants. Avantages entre époux. Avantage direct. Avantage indirect. Avantage prohibé. Avantage matrimonial, enrichissement procuré à l’un des époux par le contrat de mariage ou, quelquefois, par la loi. Avantage en nature, élément de rémunération fourni sous une forme autre qu’une somme d’argent. La gratuité du logement ou de la nourriture constitue un avantage en nature. Avantage acquis, dans une entreprise, amélioration du statut des salariés par rapport à ce que prescrit la loi. – commerce. Condition de faveur. Consentir des avantages à un bon client. – équit. Prendre avantage, prendre son avantage ou prendre de l’avantage pour monter à cheval, se servir d’une légère hauteur, d’une petite élévation pour se mettre facilement en selle.
Expr. Avoir avantage à, avoir intérêt à. Vous auriez avantage à lui parler. À l’avantage de, favorable à, de nature à servir. Ce qu’on raconte d’elle n’est pas à son avantage. Être, paraître à son avantage. Se montrer à son avantage, sous un aspect particulièrement favorable. Elle est habillée, coiffée à son avantage, d’une manière qui ajoute à sa beauté, à sa grâce, à son charme. Je l’ai pris à mon avantage (vieilli), je l’ai attaqué quand j’étais dans une position favorable. – équit. Être monté à son avantage, avoir un cheval proportionné à sa taille.
2. Supériorité ; ce par quoi on l’emporte. Vous avez sur vos concurrents l’avantage d’être du pays. Il a sur vous cet avantage qu’il est immédiatement disponible. L’avantage de l’expérience. Tirer parti de son avantage. Exploiter, perdre, conserver son avantage. Reprendre l’avantage. milit. Les ennemis avaient l’avantage du terrain, du nombre, de la surprise, de la mobilité. Class. Succès partiel ou momentané. Nos troupes remportèrent de grands avantages. – marine. Avoir, prendre l’avantage du vent, avoir, prendre le dessus du vent, relativement à un autre voilier. Faire avantage d’une voile, de deux voiles à un autre bateau moins bon voilier, se priver d’une, de deux voiles afin d’égaliser la marche. – jeux. sports. Ce qu’on rend de pièces ou de points à un adversaire plus faible afin que la partie soit à peu près égale. Je ne jouerai contre lui que s’il me donne de l’avantage. Quel avantage vous fait-il, vous accorde-t-il ? Au tennis, point marqué par un joueur lorsque les adversaires sont à égalité à quarante, et après lequel un nouveau point marqué par le même joueur lui assure le gain du jeu. Avantage au service. Avantage détruit. Dans certains sports d’équipe. Règle de l’avantage, règle laissant à l’arbitre la latitude de ne pas sanctionner la faute d’un joueur lorsqu’il estime qu’elle peut tourner au bénéfice de l’équipe adverse. L’arbitre a eu raison de laisser jouer la règle de l’avantage. L’avantage du terrain, la supériorité morale dont bénéficie l’équipe qui joue sur son propre terrain.
Expr. À l’avantage de, de façon à donner le dessus, une supériorité à. La discussion s’est terminée à l’avantage de nos thèses.
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AVANTAGER v. tr. (se conjugue comme Bouger). xiiie siècle, avantagier, « avoir l’avantage ». Dérivé d’avantage.
1. Faire bénéficier d’un avantage, favoriser. Il n’a pas voulu avantager ses amis. Le testament avantageait le fils cadet. Ce cheval est avantagé par le terrain lourd.
2. Mettre en valeur. La lumière avantageait son teint. Son nouveau tailleur l’avantage.
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AVANTAGEUSEMENT adv. xve siècle. Dérivé d’avantageux.
D’une manière profitable, favorable. Placer quelqu’un, se placer avantageusement. Il s’en est sorti avantageusement. Présenter avantageusement un ami.
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AVANTAGEUX, ‑EUSE adj. xve siècle. Dérivé d’avantage.
1. Qui assure un profit. Ce n’est pas une solution avantageuse pour vous. Elle a trouvé un parti avantageux. Faire un prix avantageux, des conditions avantageuses.
2. Favorable, qui sied, qui flatte. Une couleur, une parure avantageuse. Une taille avantageuse. Fig. Avoir une idée avantageuse de quelqu’un. Présenter quelque chose sous le jour le plus, le moins avantageux. Péj. Avoir une opinion avantageuse de soi. Prendre un air, un ton avantageux, trop assuré, prétentieux. Subst. Faire l’avantageux.
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AVANT-BEC n. m. (pl. Avant-becs). xve siècle.
archit. Partie avancée d’une pile de pont, en forme d’éperon, située face à l’amont, par opposition à Arrière-bec, et destinée à protéger l’ouvrage du courant.
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AVANT-BRAS n. m. inv. xiiie siècle.
anat. Segment du membre supérieur allant du coude au poignet.
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* AVANT-CENTRE n. m. (pl. Avants-centres). xxe siècle.
jeux de ballon. Au football, joueur placé au milieu de la ligne d’attaque. Au rugby, avant qui est au centre de la première ligne dans les mêlées et qui a pour mission de talonner le ballon (on dit aussi Talonneur).
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AVANT-CORPS n. m. inv. xviie siècle.
archit. Corps de maçonnerie qui fait saillie sur la façade principale d’un bâtiment, par opposition à Arrière-corps.
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AVANT-COUR n. f. (pl. Avant-cours). xvie siècle.
Espace libre qui précède la cour principale ou la cour d’honneur d’un grand bâtiment.
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AVANT-COUREUR n. et adj. m. (pl. Avant-coureurs). xive siècle.
1. N. m. Class. Personne qui précède une personne ou un groupe et en annonce l’arrivée. Les avant-coureurs d’une armée.
2. Adj. m. Qui annonce ou présage un évènement proche. Un coup de vent avant-coureur de l’orage. Ces frissons sont les symptômes avant-coureurs de la grippe. Les signes avant-coureurs d’une révolution.
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AVANT-COURRIER, ‑IÈRE n. et adj. (pl. Avant-courriers, ‑ières). xvie siècle.
Class. Rare au masculin. 1. N. Celui, celle qui devance, qui annonce. Les brumes sont les avant-courrières de l’automne.
2. Adj. Qui devance, qui annonce. Une ombre avant-courrière de la nuit.
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AVANT-DERNIER, ‑IÈRE adj. (pl. Avant-derniers, ‑ières). xviiie siècle.
Qui précède immédiatement le dernier dans une succession, dans une hiérarchie. Les soldats de l’avant-dernier rang. L’avant-dernier souverain. Cet élève était avant-dernier au classement. L’avant-dernier article d’une loi. L’avant-dernière syllabe d’un mot, la pénultième. Subst. L’avant-dernière de la famille.
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AVANT-GARDE n. f. (pl. Avant-gardes). xiie siècle, avant-garde, au sens 1.
1. Partie d’une armée ou d’une flotte qui précède le gros des forces pour en assurer la sécurité. L’avant-garde, le gros des troupes et l’arrière-garde. L’avant-garde est au contact de l’ennemi.
2. Ce qui a ou prétend avoir un rôle de précurseur. Une avant-garde littéraire, artistique. Ce groupe veut être de toutes les avant-gardes. Être à l’avant-garde de la mode. Des mouvements d’avant-garde. La peinture d’avant-garde.
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* AVANT-GARDISME n. m. (pl. Avant-gardismes). xxe siècle. Dérivé d’avant-garde au sens 2.
Caractère de ce qui a ou prétend avoir un rôle de précurseur. Un avant-gardisme de surface. Rechercher l’avant-gardisme à tout prix.
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* AVANT-GARDISTE adj. (pl. Avant-gardistes). xxe siècle. Dérivé d’avant-garde au sens 2.
Qui est ou prétend être à l’avant-garde. Une œuvre avant-gardiste. Des peintres avant-gardistes. Subst. Un avant-gardiste.
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AVANT-GOÛT n. m. (pl. Avant-goûts). xviie siècle, avantgoust.
Première impression annonçant celles qui vont suivre. Ce fumet donne un avant-goût du festin. Fig. Vous avez eu un avant-goût de l’accueil qui vous attend. Un avant-goût des joies du paradis.
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* AVANT-GUERRE n. f. (pl. Avant-guerres). xxe siècle.
Période précédant une guerre (et plus particulièrement la guerre mondiale de 1914-1918). Dans l’immédiate avant-guerre. Les années d’avant-guerre. L’architecture d’avant-guerre. Advt. Avant-guerre, la vie semblait plus facile.
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AVANT-HIER adv. de temps. xiie siècle, avant ier ; xiiie siècle, avant-hier.
Le jour précédant la veille de celui où l’on se trouve. Il est parti avant-hier. Je suis malade depuis avant-hier. Il y a travaillé tout avant-hier.
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AVANT-MAIN n. (pl. Avant-mains). xvie siècle.
1. N. f. Vieilli. Partie de la main qui se trouve du côté de la paume. Une gifle de l’avant-main.
2. N. m. hippol. Partie du cheval de selle qui est en avant de la main du cavalier. La tête, le cou, les épaules, le poitrail du cheval forment l’avant-main.
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* AVANT-MUR n. m. (pl. Avant-murs). xve siècle.
1. Petit mur adossé à un autre.
2. Partie la plus extérieure d’une enceinte fortifiée.
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AVANT-PORT n. m. (pl. Avant-ports). xviiie siècle.
1. Partie avancée d’une installation portuaire, qui donne accès aux divers bassins du port proprement dit et de l’arrière-port.
2. Port construit en aval d’un premier port. Saint-Nazaire est l’avant-port de Nantes.
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AVANT-POSTE n. m. (pl. Avant-postes). xviiie siècle.
milit. Poste avancé d’une armée. Nos avant-postes sont au contact de l’ennemi.
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* AVANT-PREMIÈRE n. f. (pl. Avant-premières). xixe siècle.
Présentation d’un spectacle à la presse avant la première représentation. Voir un film en avant-première, avant la présentation officielle.
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AVANT-PROJET n. m. (pl. Avant-projets). xixe siècle.
Ébauche sujette à modifications, qui précède le projet définitif. L’avant-projet d’une loi, d’un règlement, d’un budget. Soumettre à un éditeur l’avant-projet d’une encyclopédie. Par ext. Maquette ou ébauche qui précède l’exécution d’une œuvre d’art. L’avant-projet d’un monument commémoratif.
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AVANT-PROPOS n. m. inv. xvie siècle.
Sorte de courte introduction mise en tête d’un livre ; ce qu’on dit avant de venir au fait, quand on entreprend un exposé, une narration. Dans son avant-propos, le romancier explique la genèse de son œuvre. Il nous a imposé un avant-propos bien inutile.
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AVANT-SCÈNE n. f. (pl. Avant-scènes). xvie siècle, comme terme de l’antiquité gréco-romaine, pour traduire le latin proscenium, « partie du théâtre où jouaient les acteurs ». Au sens actuel (xviiie siècle), composé d’avant I et de scène, terme d’architecture.
Partie du théâtre située en avant du rideau et qui s’étend jusqu’à l’orchestre. Loge d’avant-scène ou, par méton., avant-scène, loge placée le plus près de la scène, à droite ou à gauche. Louer une avant-scène.
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AVANT-TOIT n. m. (pl. Avant-toits). xive siècle.
Partie d’un toit qui fait saillie. Les avant-toits des chalets de montagne abritent leur entrée de la neige.
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AVANT-TRAIN n. m. (pl. Avant-trains). xviie siècle, avantrein, au sens 2.
1. Partie d’une voiture à cheval comprenant les roues de devant et le timon.
2. milit. Engin à deux roues servant à la traction des canons et des caissons.
3. Partie antérieure du corps d’un quadrupède comprenant les membres antérieurs et le poitrail (pour les chevaux de selle, on dit Avant-main).
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AVANT-VEILLE n. f. (pl. Avant-veilles). xiiie siècle.
Jour qui précède immédiatement la veille. Le 23 décembre est l’avant-veille de Noël.
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AVARE adj. et n. xvie siècle. Réfection de l’ancien français aver, issu du latin avarus, « avide, avare ».
I. Adj. 1. Class. Avide. L’avare Achéron, les enfers, qui refusent de rendre ceux qu’ils ont pris.
2. Qui a un attachement excessif pour les richesses et se complaît à les amasser au lieu de les dépenser. Un homme, une femme avare. Il est si avare qu’il se refuse tout. Il est d’un caractère avare. Prov. À père avare, fils prodigue.
3. Économe, qui ménage, épargne ce qu’il possède ou ce qui lui a été confié. Ce général est avare du sang de ses soldats. Il est avare de louanges, il ne les dispense pas aisément. Il n’est pas avare de compliments. Elle est avare de son temps, elle ne le gaspille pas en occupations inutiles. Pour lui, la fortune ne fut point avare de ses dons. Par anal. Une terre avare, qui ne donne que de maigres récoltes. Par méton. Qui n’est dispensé qu’avec parcimonie. Un jour avare tombait de la lucarne.
II. N. Personne dont la passion est d’amasser de l’argent. C’est un vieil avare, une vieille avare. Je n’ai rien pu tirer de cet avare. Harpagon est le type de l’avare.
Titre célèbre : L’Avare, de Molière (1668).
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AVAREMENT adv. xvie siècle. Dérivé d’avare.
Rare. D’une manière avare.
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AVARICE n. f. xiiie siècle. Réfection de l’ancien français averice, d’après le latin avaritia, « avidité, cupidité ».
Attachement excessif à l’argent, aux biens matériels ; passion d’accumuler les richesses. Il est d’une avarice insatiable, d’une avarice sordide. Par avarice, par pure avarice, il se prive de tout.
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AVARICIEUX, ‑EUSE adj. xiiie siècle. Dérivé d’avarice.
Vieilli. Qui est d’une avarice mesquine. Un caractère avaricieux. Subst. C’est un avaricieux qui lésine sur les moindres dépenses. Au diable les avaricieux !
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AVARIE n. f. xiiie siècle. Emprunté du génois avaria, « fait de jeter par-dessus bord les marchandises d’un navire menacé de naufrage », d’origine arabe.
1. marine. Dommage survenu à un bâtiment ou à sa cargaison. Éprouver, subir des avaries. Relâcher dans un port pour réparer une avarie. Par méton. Frais imprévus engagés pour éviter ou réparer ce dommage.
2. Toute espèce de détérioration survenue à une machine, à des objets, soit au cours d’un transport, soit dans un entrepôt, une usine. Le taux d’avarie d’un produit fabriqué.
3. Fam. et très vieilli. Syphilis.
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* AVARIÉ, ‑ÉE adj. xviiie siècle. Dérivé d’avarie.
1. Se dit d’un navire qui a subi une avarie. Une chaloupe avariée.
2. Surtout en parlant de denrées alimentaires périssables. Qui a subi un dommage au cours d’un transport ou dans un entrepôt. Du blé avarié par l’humidité. Brûler des marchandises avariées.
3. Fam. et très vieilli. Atteint de la syphilis.
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AVARIER v. tr. (se conjugue comme Crier). xixe siècle. Tiré de l’adjectif avarié, pris comme participe passé.
Détériorer, gâter en faisant subir une avarie. La tempête avait avarié la goélette. L’humidité avait avarié nos provisions. Mieux emballé, ce fromage ne se serait pas avarié.
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AVATAR n. m. xixe siècle, d’abord au sens propre. Emprunté du sanscrit avatara, « descente sur terre d’êtres supraterrestres », composé de ava, « en bas », et d’un dérivé de tarati, « il traverse ».
Chacune des incarnations successives du dieu hindou Vichnou. Fig. Chacune des formes diverses que prend une personne ou une chose. Que d’avatars dans la vie politique de cet homme ! Cette institution va connaître un nouvel avatar.
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À VAU-L’EAU loc. adv. xviie siècle. Issu de la locution avau l’eauavau est la forme ancienne de à val.
Très vieilli. En s’abandonnant au fil du courant. Une barque vide s’en allait à vau-l’eau. Ne s’emploie pratiquement plus qu’au figuré. Une entreprise, une affaire qui va à vau-l’eau.
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AVÉ n. m. xviie siècle. Emploi métonymique d’Ave (Maria).
Chacun des grains du chapelet sur lesquels on dit l’Ave Maria. Il y a dans le rosaire cent cinquante avés et quinze paters.
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AVEC prép. xie siècle, avuec, avoc, avoec, préposition et adverbe. Du latin populaire *apu(d)-hoc, « avec cela », renforcement de apud, « auprès de, avec ».
I. Exprime des relations de diverses natures. 1. L’accompagnement. En compagnie d’une ou de plusieurs personnes. Son frère est avec elle. Déjeuner avec des amis. Il viendra avec sa femme. Il partit avec dix mille hommes. En parlant de choses. Il a de la fièvre avec des courbatures. Un gâteau au chocolat avec de la crème fouettée. « Avant que » se construit avec le subjonctif. Advt. Fam. Il a pris mon manteau et s’en est allé avec. Expr. fam. Et avec ça. Et avec ça, Madame ? formule de vendeur pour suggérer un achat supplémentaire. Fig. Et avec ça, mal élevé, en plus de ses autres défauts, il manque d’éducation.
2. Une unité de lieu, de temps. Au même endroit que, dans le même ensemble que. Votre livre est avec les miens. Mettez tous ces papiers les uns avec les autres. Mélanger du vin avec de l’eau. Fig. Mêler l’ironie avec l’indignation. Au même moment que. Il se lève avec le soleil. Se coucher avec les poules.
3. Une caractéristique essentielle. Muni de, pourvu de. Une maison avec un petit jardin. Un immeuble avec ascenseur. Une jeune fille avec des nattes. Un chapeau avec des plumes. Marque aussi une caractéristique accidentelle. On l’a retrouvé avec une jambe cassée. En ce sens, le contexte peut donner la valeur concessive de malgré, en dépit de. Avec une pareille fortune, vivre si chichement ! Avec tout le respect que je vous dois, je ne suis pas d’accord.
4. L’union, l’adhésion, l’accord, etc. Conjointement à, à l’égard de. Elle dansait avec son fiancé. Il doit se marier avec ma cousine. S’associer avec quelqu’un. Je suis d’accord avec vous sur ce point. Il est aimable avec tout le monde. Discuter, bavarder avec son voisin. Faire la paix avec l’ennemi. Par ext. Un comédien doit s’identifier avec son personnage, s’assimiler complètement à lui. Cette pièce communique avec la pièce voisine, lui est raccordée. Sa cravate va avec son veston, lui est assortie.
5. L’hostilité, l’opposition, la rupture, etc. (souvent l’équivalent de Contre). Rome était alors en guerre avec Carthage. Se disputer avec un camarade. Se brouiller avec tous ses amis. Il s’est battu en duel avec son rival. C’est incompatible avec la loi. Par ext. Pour ce qui est de. Avec ces gens-là, il faut se méfier. Avec les enfants, il faut s’attendre à tout.
6. Loc. prép. D’avec (souvent l’équivalent de De). Indique la séparation de ce qui était uni ou confondu. Elle a divorcé d’avec son mari (on trouve aussi : Elle a divorcé avec son mari ou Elle a divorcé de son mari). Distinguer la fausse monnaie d’avec la bonne, l’ami d’avec le flatteur. Discerner le vrai d’avec le faux.
II. Avec introduit des compléments circonstanciels indiquant la manière, l’instrument, etc. 1. La manière. En usant de, en faisant montre de. Parler avec des sanglots dans la voix. Opérer avec une rapidité remarquable. Il supportait son malheur avec patience. Se défendre avec courage. Il m’a reçu avec brusquerie. Loc. adv. Avec plaisir, formule de simple consentement. « Viendrez-vous dimanche ? – Avec plaisir », volontiers.
2. L’instrument. Au moyen de, à l’aide de. Découper le rôti avec un couteau. Manger avec sa cuiller, avec ses doigts. Frapper avec un bâton. Il ne marche qu’avec des béquilles. Il est venu avec sa voiture. Avec l’héritage de son oncle, il a acheté une maison. Nous en viendrons à bout avec le temps. Avec votre appui, il réussira. Il cherche à m’en imposer avec ses grands airs. Advt. Fam. Ce couteau est trop aiguisé, je me suis coupé avec.
3. La matière. À base de, à partir de. Une maison construite avec des briques. Fabriquer du papier avec de la pâte de bois. Faire une crème avec des œufs.
4. La cause. En raison de. Avec ce froid, toutes les fleurs ont gelé. Vous vous attirerez des désagréments, avec votre franchise. Qu’il est fatigant, avec ses questions ! Elle est ridicule, avec ce chapeau.
5. Associé parfois à un conditionnel. Avec lui, tout serait plus facile, s’il était là, s’il vous aidait, tout serait plus facile.
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AVEINDRE v. tr. (se conjugue comme Atteindre). xiie siècle, avoindre. Variante de l’ancien verbe avenir, « arriver, atteindre », du latin advenire (voir Advenir).
1. Très vieilli. Aller chercher une chose, la retirer hors du lieu où elle est placée ou rangée, en particulier pour l’apporter à une personne qui la demande.
2. Au Canada. Aveindre une personne, la rejoindre, parvenir à elle.
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AVELINE n. f. xiiie siècle, avellane, avelaine. Emprunté du latin (nux) avellana, « noisette d’Abella (ville de Campanie) ».
bot. Sorte de grosse noisette dont on extrait une huile fine. Des avelines de Provence.
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AVELINIER n. m. xiiie siècle, avellanier ; xviiie siècle, avelinier. Dérivé d’aveline.
bot. Arbrisseau qui porte les avelines. On le nomme plus communément Coudrier.
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Ave Maria (ave se prononce avé) n. m. inv. xive siècle. Composé de Ave, formule latine de salutation, et Maria, « Marie ».
Prière qui reproduit les paroles de la salutation angélique adressée à la Vierge au moment de l’Annonciation et qui, en latin, commence par les mots Ave Maria, gratia plena. Réciter un Ave Maria. On dit plus souvent, par ellipse, un Ave. Dire cinq Pater et cinq Ave. Par méton. Endroit du sermon où le prédicateur s’interrompait, au xviie siècle, pour implorer les secours du Saint-Esprit par l’intercession de la Vierge. Il était arrivé avant l’Ave Maria.
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* AVEN (n se prononce) n. m. xixe siècle. Emprunté du dialecte du Rouergue et probablement formé sur la racine celtique ab‑, « eau, rivière ».
géol. Dans certaines régions calcaires, puits naturel creusé par les eaux d’infiltration, et qui conduit à des cavités karstiques. L’aven Armand, l’aven d’Orgnac.
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I. AVENANT, ‑ANTE adj. xie siècle. Participe présent de l’ancien verbe avenir, issu du latin advenire, « convenir » (voir Advenir).
Qui plaît par son air affable et sa grâce. C’est un homme fort avenant. Être accueilli par une vendeuse avenante. Par méton. Elle a des manières avenantes, un air avenant. Par ext. Un village avenant.
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II. AVENANT (À L’) loc. adv. xiiie siècle. Emploi d’avenant I en locution prépositionnelle puis adverbiale.
De même, pareillement. La maison était délabrée : boiseries vermoulues, carreaux brisés, et tout à l’avenant ou le tout à l’avenant.
Loc. prép. À l’avenant de, en accord, en harmonie avec. Le repas fut à l’avenant de l’accueil.
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III. AVENANT n. m. xiiie siècle. Participe présent substantivé de l’ancien verbe avenir, « arriver » (voir Advenir et Aveindre).
droit. Clause additionnelle modifiant un ou plusieurs points d’une convention, d’un contrat. Ce contrat d’assurance a fait l’objet de plusieurs avenants.
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AVÈNEMENT n. m. xiie siècle, au sens d’« arrivée » ; xiiie siècle, au sens 1 ; xive siècle, au sens moderne. Dérivé de l’ancien verbe avenir, « arriver, se produire ».
1. relig. chrétienne. L’avènement du Messie, la venue du Fils de Dieu parmi les hommes lors de l’Incarnation ; son retour en majesté, comme juge, à la fin des temps.
2. Accession à une dignité souveraine. L’avènement de Louis XVI. L’avènement d’un nouveau pape au pontificat. hist. Droit de joyeux avènement, tribut féodal qu’on levait sur le peuple au début de chaque règne. Don de joyeux avènement, don que l’on faisait au roi lorsqu’il montait sur le trône et, par ext., libéralité faite par le roi lors de son accession au trône. Le roi octroya des remises de peine en don de joyeux avènement.
3. Accession à un pouvoir de fait. L’avènement de la bourgeoisie au xixe siècle. Fig. L’avènement d’une ère nouvelle.
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AVENIR n. m. xve siècle. Issu, par ellipse, de la locution le temps à venir.
1. Le temps futur. L’avenir, le présent et le passé sont les trois modes du temps. L’avenir immédiat, l’avenir proche. L’avenir éloigné. Dans un avenir rapproché. Dans un avenir lointain. Dans un avenir indéterminé. Attendons de voir ce que l’avenir nous réserve.
Loc. adv. À l’avenir, désormais, dorénavant. À l’avenir, les séances auront lieu le lundi après-midi. À l’avenir, méfiez-vous de lui.
2. Ce qui sera dans les temps à venir ; situation future. La connaissance anticipée et infaillible de l’avenir est un des attributs de Dieu. Nul ne peut répondre de l’avenir. L’avenir en décidera. Prévoir l’avenir. Chercher dans le passé des leçons pour l’avenir. Prédire l’avenir. Lire l’avenir dans le marc de café. Plans d’avenir. Avez-vous des projets d’avenir, pour votre avenir ? L’avenir d’une personne, d’une collectivité, d’une idée, d’un projet. En économisant, il songeait surtout à son avenir. L’avenir de cette industrie paraît difficile. Redouter l’avenir. Avoir foi en l’avenir. Songer à l’avenir. Se soucier de l’avenir. Préparer, construire, engager l’avenir. Un avenir heureux, brillant, prospère. Un avenir fâcheux, sombre. Un avenir de misère. Avoir devant soi un bel avenir.
Spécialt. Réussite future, situation future conforme à ce qu’on désire. Assurer l’avenir de ses enfants, un avenir à ses enfants. Il n’a pas d’avenir, aucun avenir, il est condamné à échouer. Cette idée n’a aucun avenir. Ce brave garçon n’a pas un grand avenir, ne connaîtra pas une grande réussite dans la société. Un jeune homme d’avenir, plein d’avenir, qui a de l’avenir, qui semble promis à la réussite. Une technique d’avenir. Fam. Son avenir est derrière lui, il a déjà obtenu toute la réussite qu’il pouvait espérer.
Par ext. L’avenir, les générations futures, la postérité. L’avenir vous rendra justice. Que dira l’avenir ? Aux yeux de l’avenir. La science de l’avenir, celle qui sera pratiquée par les générations à venir.
Titre célèbre : L’Avenir de la science, d’Ernest Renan (1890).
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AVENT n. m. xiie siècle, advent ; xiiie siècle, avent. Emprunté du latin adventus, « arrivée, avènement », d’où, en latin chrétien, « venue du Christ » (voir Advenir).
relig. chrétienne. Période de quatre semaines pendant laquelle l’Église se prépare à célébrer la fête de Noël. L’avent est le commencement de l’année liturgique. Les quatre dimanches de l’avent. Au pluriel. Vieilli. Les avents de Noël. C’est aux avents qu’on a coutume de planter. Par méton. Prêcher l’avent, jeûner l’avent, prêcher, jeûner pendant cette période.
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AVENTURE n. f. xie siècle. Emprunté du latin populaire *adventura, « ce qui doit arriver », pluriel neutre substantivé, pris comme féminin singulier, de adventurus, participe futur de advenire, « arriver, se produire » (voir Advenir).
1. Ce qui doit arriver, destin heureux ou malheureux. La bonne et la mauvaise aventure (vieilli). Dire la bonne aventure à quelqu’un, lui prédire ce qui doit lui arriver en recourant à la chiromancie, à la cartomancie ou à toute autre pratique divinatoire. Diseur, diseuse de bonne aventure, personne qui se prétend capable de prédire l’avenir.
Par ext. Ce qui peut arriver ; hasard. N’est plus guère usité en ce sens que dans quelques expressions et locutions. C’est grande aventure si je n’en viens pas à bout, il faudrait qu’un hasard fort contraire s’en mêlât.
Loc. adv. À l’aventure, au hasard, sans dessein, sans réflexion. Partir, errer à l’aventure. Par aventure ou d’aventure, par hasard. Si par aventure, si d’aventure vous le voyez, prévenez-le.
2. Évènement notable qui advient fortuitement. Il lui est arrivé une singulière, une fâcheuse aventure. Ce fut une étrange aventure. Une drôle d’aventure. Une aventure bizarre, comique.
3. Entreprise hasardeuse, comportant imprévu et risque. Aventure périlleuse, difficile, dangereuse. Tenter l’aventure, essayer de réussir dans une affaire dont le succès est très incertain. Nous ne réussirons peut-être pas, mais tentons l’aventure. Il voulut risquer l’aventure. Se jeter dans l’aventure. Aimer les aventures, courir après les aventures, aimer les entreprises extraordinaires, hasardeuses. Les coureurs d’aventure. L’attrait de l’aventure. Avoir l’esprit d’aventure. Spécialt. Fam. Intrigue amoureuse. Une aventure galante. Il se contente d’aventures faciles. Cette amourette fut sa première aventure.
Le plus souvent au pluriel. Histoire, vraie ou imaginaire, riche en péripéties et en rebondissements. Un roman, un film d’aventures. Les aventures de Robinson Crusoé.
4. commerce. Mettre à la grosse aventure (vieilli), engager une somme d’argent dans une opération de commerce maritime, au risque de la perdre si le navire périt. On dit encore aujourd’hui Prêter à la grosse aventure ou, ellipt., à la grosse, prêter à gros intérêts sur une chance incertaine.
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* AVENTURÉ, ‑ÉE adj. xiie siècle, aventuree, au sens d’« arrivé par hasard, par aventure ». Participe passé d’aventurer.
Risqué, hasardé et, par ext., douteux. C’est là une opinion bien aventurée.
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AVENTURER v. tr. xiie siècle. Dérivé d’aventure.
Hasarder, exposer à des risques. Aventurer une somme au jeu. Aventurer sa réputation son honneur dans des affaires douteuses. Pron. S’aventurer dans un quartier mal famé. Elle s’est aventurée plus qu’elle ne l’aurait dû. S’aventurer dans une intrigue. Est-ce trop s’aventurer que de soutenir cette opinion ?
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* AVENTUREUSEMENT adv. xive siècle, au sens de « par hasard, par aventure ». Dérivé d’aventureux.
D’une manière aventureuse.
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AVENTUREUX, ‑EUSE adj. xiie siècle, au sens 2 ; xive siècle, au sens 1. Dérivé d’aventure.
1. Qui, par goût, recherche l’aventure. Cet homme est très aventureux dans ses entreprises. Une humeur aventureuse. Un esprit aventureux. Par méton. Une vie aventureuse.
2. Risqué, incertain. C’est un projet aventureux.
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AVENTURIER, ‑IÈRE n. xve siècle, advanturier. Dérivé d’aventure.
1. Au Moyen Âge, militaire qui ne touchait pas de solde et se payait sur le butin. Son armée n’était qu’un ramassis d’aventuriers accourus de tous les pays. Par anal. Nom donné jadis aux corsaires, aux flibustiers, etc.
2. Personne qui, par goût, cherche l’aventure, qui court le monde et s’engage volontiers dans des entreprises hasardeuses. De hardis aventuriers. Les aventuriers du Nouveau Monde.
3. Personne qui, pour parvenir à ses fins, use d’expédients, de procédés douteux. Méfiez-vous, c’est un aventurier. Un aventurier politique. Il s’est laissé duper par une aventurière.
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AVENTURINE n. f. xviie siècle. Dérivé d’aventure, d’après le procédé de fabrication de cette pierre, car la limaille est jetée à l’aventure sur du verre en fusion.
1. Pierre artificielle constituée d’un verre de couleur jaune renfermant de petits cristaux de cuivre.
2. Quartz contenant des inclusions brillantes de mica.
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* AVENTURISME n. m. xxe siècle. Dérivé d’aventure.
En politique, tendance à prendre des décisions précipitées et hasardeuses. L’aventurisme de ce gouvernement ne peut qu’entraîner des catastrophes.
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AVENU, ‑UE adj. xiiie siècle. Participe passé de l’ancien verbe avenir, « arriver, se produire » (voir Advenir).
Ne s’emploie que dans les expressions : Non avenu ; nul et non avenu, considéré comme inexistant. Une clause nulle et non avenue. Considérer une chose comme nulle et non avenue, n’en tenir aucun compte, comme si elle ne s’était pas produite.
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AVENUE n. f. xiie siècle, avenue, « approche, arrivée ». Forme féminine substantivée du participe passé de l’ancien verbe avenir, « arriver, se produire » (voir Advenir).
1. Class. Voie d’accès à un lieu. Les gardes occupaient toutes les avenues du palais. Fig. Les avenues du pouvoir, de la fortune, les moyens de devenir puissant, riche.
2. Allée plantée d’arbres qui conduit à une habitation. Une avenue d’ormes, de tilleuls. On arrive au château par une large avenue. Par ext. Toute voie d’accès en ligne droite. Percer des avenues dans un bois.
3. Dans les villes, large artère rectiligne ouvrant une perspective. L’avenue de l’Opéra. L’avenue des Champs-Élysées.
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* AVÉRÉ, ‑ÉE adj. xvie siècle. Participe passé d’avérer.
Reconnu vrai, établi comme sûr et certain. C’est un fait avéré.
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AVÉRER v. tr. et pron. (se conjugue comme Céder). xiie siècle, comme transitif, au sens de « réaliser, accomplir ». Emprunté du latin médiéval a(d)verare, dérivé de verus, « vrai ».
I. V. tr. Class. Reconnaître ou faire reconnaître pour vrai. Avérer une hypothèse. C’est une chose qu’on ne peut avérer.
II. V. pron. 1. Absolt. Rare. Être reconnu pour vrai, être confirmé. La nouvelle s’avéra bientôt. Ses qualités se sont avérées.
2. Se révéler en réalité. Il s’est avéré un excellent homme d’affaires. L’entreprise s’avéra vaine. L’enquête s’est avérée difficile. Impers. Après quelques recherches, il s’avéra que la chose était impossible. Il s’est avéré que vous aviez raison. On évitera le non-sens : Cette nouvelle s’est avérée fausse.
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AVERS n. m. xixe siècle. Emprunté du latin adversus, « qui est en face de » (voir Adverse).
Face d’une monnaie, d’une médaille, côté qui porte l’effigie, par opposition à Revers (on dit aussi Droit et Face).
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AVERSE n. f. xviie siècle. Issu de la locution pleuvoir à la verse, puis pleuvoir à verse.
Pluie subite et abondante. Il est tombé hier soir une grosse averse. Nous avons essuyé une averse en rentrant. Par ext. Une averse de neige, de grêle. Par anal. Recevoir une averse de coups. Fig. Une averse de reproches.
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AVERSION n. f. xiiie siècle, au sens d’« égarement » ; xviie siècle, au sens actuel. Emprunté du latin aversion, « action de détourner », d’où « dégoût, répulsion ».
Violente antipathie, répugnance extrême. Avoir, éprouver de l’aversion pour quelqu’un, contre quelqu’un. Cet individu nous inspire une profonde aversion. Avoir de l’aversion pour le vin. Elle a de l’aversion pour l’étude ou, vieilli, de l’aversion à l’étude ou, très vieilli, elle a aversion à l’étude, une aversion à l’étude.
Expr. vieillie. Bête d’aversion, animal pour lequel on éprouve une vive répugnance. L’araignée est sa bête d’aversion. Fig. et fam. C’est ma bête d’aversion, c’est une personne pour qui j’éprouve une antipathie toute particulière.
Loc. verb. Avoir, prendre en aversion. Avoir le mensonge en aversion. Il avait pris son voisin en aversion.
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* AVERTI, ‑IE adj. xvie siècle. Participe passé d’avertir.
Informé, expérimenté. Il a agi en homme averti. Il est assez averti de ces problèmes, il est au courant, au fait de ces problèmes. Un critique averti, un critique qui possède une sage expérience jointe à toute l’information nécessaire. Avec une nuance de menace. Tenez-vous pour averti, tenez compte de cet avertissement, n’oubliez pas l’avis que je vous donne. Par méton. Un regard, un œil averti, exercé. Un esprit averti. Spécialt. En matière morale. L’enfer des bibliothèques est réservé à des lecteurs avertis, au courant des réalités de la vie. Un public averti, informé et qui ne risque pas d’être choqué dans sa pudeur ou de subir une influence malsaine. Une jeune fille avertie, qui sait à quels risques elle est exposée.
Prov. Un homme averti en vaut deux, quand on a été prévenu de ce qu’on doit craindre ou de ce qu’on doit faire, on est doublement en état de prendre ses précautions ou ses mesures.
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AVERTIR v. tr. xiie siècle, soi avertir, « s’apercevoir, se rendre compte de ». Du latin populaire *advertire, issu du latin classique advertere, « tourner vers ».
Informer, prévenir. On m’a averti de son arrivée prochaine. Avertir quelqu’un d’un accident, l’en informer. Avertir d’un danger, d’une menace. Je l’ai averti de tout, mis au fait de tout. On l’avertit qu’il se tramait quelque chose contre lui. Des visiteurs sont arrivés sans nous avertir ou, absolt., sans avertir, à l’improviste. Je l’ai averti à temps. Pourquoi ne pas m’avoir averti avant que je ne tombe dans ce piège ? pourquoi ne pas m’avoir mis en garde ? Avec une nuance de menace. Je vous avertis qu’il faudra changer de conduite. Je vous avertis, je vous en avertis : cela ne se produira plus. Spécialt. Avertir quelqu’un de, suivi d’un infinitif, l’informer de ce qu’il doit ou devrait faire. Une lettre l’avertit de se présenter au commissariat. Avertissez-le d’éviter la route du bord de mer. Avertir un élève, un fonctionnaire, lui adresser un avertissement. En parlant d’un automobiliste. Prévenir de sa présence ou de son approche en faisant fonctionner l’avertisseur du véhicule. N’avertissez qu’en cas de danger.
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AVERTISSEMENT n. m. xive siècle, advertissement. Dérivé du radical du participe présent d’avertir.
1. Information visant à diriger dans sa conduite ou à mettre en garde la personne à qui on la donne. Un avertissement charitable, salutaire, gratuit. Donner, envoyer, recevoir un avertissement. Fig. Un avertissement du ciel, un évènement qui paraît être une mise en garde de la Providence.
Spécialt. Réprimande, remontrance adressée à un fonctionnaire, à un élève, accompagnée parfois d’une menace de sanction. Un avertissement avec inscription au dossier.
2. En tête d’un ouvrage, note explicative de l’auteur ou de l’éditeur. Avertissement au lecteur.
3. droit. Convocation adressée aux deux parties adverses pour qu’elles se présentent devant le tribunal d’instance en vue d’une tentative de conciliation. – droit. fisc. Avis adressé à un contribuable pour l’informer du montant et des modalités de paiement de son dû. Avertissement sans frais.
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AVERTISSEUR n. m. xiiie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’avertir.
1. théâtre. Vieilli. Personne qui, dans les coulisses et les loges, prévient les acteurs de leur prochaine entrée en scène.
2. Appareil dont le déclenchement signale un incident, un danger. Un avertisseur d’incendie. Adjt. Sifflet avertisseur. Sirène avertisseuse. automobile. Dispositif sonore à commande jadis mécanique, aujourd’hui électrique (correspond en ce sens à l’anglais Klaxon et doit lui être préféré). Il est interdit aux automobilistes d’utiliser leur avertisseur en ville, sauf en cas de danger.
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AVEU n. m. xiiie siècle, comme terme du droit féodal ; xviie siècle, au sens 2. Déverbal d’avouer.
1. moyen âge. Reconnaissance d’un suzerain par son vassal ou d’un vassal par son suzerain. La cérémonie de l’aveu. L’aveu et le dénombrement d’un fief. Un homme sans aveu, un homme qui, n’étant lié à aucun seigneur, ne pouvait invoquer la protection de personne. Auj. Par ext. Un homme sans aveu, un individu sans foi ni loi, peu honorable, que personne ne veut reconnaître. Des gens sans aveu.
2. Class. Consentement, agrément donné, le plus souvent par un supérieur, à ce qu’une personne a fait ou a dessein de faire. Je ne veux rien entreprendre sans votre aveu. Elle s’est mariée avec l’aveu de ses parents. Il prétend avoir agi de votre aveu.
3. Action de reconnaître un fait, bon ou mauvais, que l’on avait le dessein de cacher. Je vais vous faire un aveu : j’ai tout perdu au jeu. Faire l’aveu d’une faute, d’une erreur, d’une confusion, d’une omission. Par ext. Faire l’aveu de ses opinions, de ses sentiments. Il lui fit l’aveu de son amour. Spécialt. Échanger de tendres aveux. droit. Reconnaissance par un plaideur de l’exactitude d’un fait allégué contre lui, du droit prétendu par son adversaire. Aveu d’une dette, reconnaissance de ce qui est dû. – droit pénal. Reconnaissance par une personne, devant la police ou l’autorité judiciaire, de faits pour lesquels elle est ou peut être poursuivie. L’aveu, élément de preuve laissé à l’appréciation du juge, ne lie pas celui-ci. Faire l’aveu d’un crime. Lorsque la déclaration est faite en justice, l’aveu est judiciaire. Obtenir, tirer des aveux de quelqu’un. Arracher, extorquer des aveux à quelqu’un. Il est passé aux aveux. Des aveux spontanés, provoqués, publics. L’inculpé entra dans la voie des aveux. Il a rétracté ses aveux.
Loc. prép. De l’aveu de, selon le témoignage de, au dire de. C’est lui qui a le mieux parlé, de l’aveu de tout le monde. De l’aveu de tous, cet ouvrage est très réussi.
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* AVEUGLANT, ‑ANTE adj. xvie siècle, attestation isolée ; de nouveau au xixe siècle. Participe présent d’aveugler.
1. Qui éblouit, qui empêche momentanément de voir. Une lumière aveuglante. Fig. Une passion aveuglante, qui fait perdre le sens de la réalité.
2. Fig. Incontestable. Une vérité aveuglante. C’est d’une évidence aveuglante.
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AVEUGLE adj. et n. xie siècle, avogle ; xve siècle, aveugle. Issu d’une locution du bas latin ab oculis, tirée, par ellipse, de orbus ab oculis, « privé d’yeux ».
I. Adj. 1. Privé du sens de la vue. Il est aveugle. Elle est aveugle. Cet enfant est aveugle de naissance. Il devient aveugle, il perd peu à peu la vue. Fig. Aveugle à, qui ne peut ou ne veut pas percevoir. Il était aveugle à la beauté de ce paysage. Par méton. Un regard aveugle, un regard qui ne voit pas, ou qui paraît ne pas voir. anat. Point aveugle, zone de la rétine dépourvue de cellules visuelles.
Expr. fig. et fam. Changer, troquer son cheval borgne contre un cheval aveugle, changer par méprise une chose défectueuse contre une autre plus défectueuse encore ; éviter un inconvénient pour tomber dans un autre, plus grave.
2. En parlant d’une personne. Qui a le jugement troublé par la passion, ou qui manque de lumières, de raison. Les amants sont aveugles. L’ambition, la colère le rend aveugle. Chacun est aveugle dans sa propre cause. Aveugle sur ses défauts, il est clairvoyant sur ceux des autres. Il faut être bien aveugle pour ne pas s’apercevoir de pièges aussi grossiers.
Par ext. Qui agit ou paraît agir sans aucun discernement. Il fut l’aveugle instrument de leur vengeance, l’instrument inconscient. Le hasard, cette puissance aveugle. Le sort est aveugle. La fortune est aveugle, la fortune favorise souvent des personnes qui ne le méritent pas.
3. En parlant d’une disposition, d’un sentiment, d’une passion. Qui ne permet pas la réflexion, l’examen ; qui trouble le jugement, qui prive de lumières, de raison. Une obéissance aveugle, qui ne connaît pas de limite et écarte toute objection. Soumission aveugle. Complaisance aveugle. Zèle aveugle. Confiance aveugle. Une foi aveugle en quelqu’un, dans ce que dit quelqu’un. La haine est aveugle, elle suit sa propre impulsion en échappant au contrôle de la raison. Ambition aveugle. Amour aveugle.
4. Spécialt. archit. Façade aveugle, dépourvue d’ouvertures. Arcade, fenêtre aveugle, fausse arcade, fausse fenêtre aménagée pour la symétrie. – anat. Cavité aveugle, se terminant en cul-de-sac dans les os ou les tissus du corps. Trou aveugle de l’os frontal, de la langue. – géol. Vallée aveugle, vallée qui se termine brusquement contre un versant et dont les eaux sont absorbées par le sol. – cuis. Fam. Bouillon aveugle, potage trop maigre pour qu’apparaissent à la surface les petits ronds de graisse appelés « yeux ».
II. N. 1. Personne privée de la vue. Un aveugle-né, un aveugle de naissance. Un aveugle de guerre. Une jeune aveugle. La canne blanche des aveugles. Un chien d’aveugle. Aider un aveugle à traverser la rue. Un livre en braille à l’usage des aveugles. L’Institut national des jeunes aveugles. Il tâtonnait dans la nuit comme un aveugle.
2. Loc. adv. À l’aveugle (vieilli), ou en aveugle, comme le ferait un aveugle. Il avançait en aveugle dans le souterrain. Fig. Sans discernement ou sans réflexion. Il agit en aveugle. Juger en aveugle.
3. Expr. Juger des faits comme un aveugle des couleurs, sans en avoir aucune connaissance. C’est un aveugle qui en conduit un autre, il ne montre pas plus de prudence ou d’habileté que celui dont il prétend diriger les actions.
Prov. Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois, on brille aisément au milieu d’un entourage médiocre.
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AVEUGLEMENT n. m. xiie siècle, avoglement, déjà aux sens 1 et 2 ; xvie siècle, aveuglement. Dérivé d’aveugle.
1. Class. Privation du sens de la vue. Dieu frappa Paul d’un aveuglement soudain et passager sur le chemin de Damas. (Aujourd’hui, on dit plutôt Cécité.)
2. Obscurcissement de la raison et du sens critique pouvant aller jusqu’à l’absence totale de jugement. Les aveuglements de la passion. Un aveuglement volontaire. L’aveuglement des esprits. L’aveuglement des sots.
3. techn. L’aveuglement d’une voie d’eau, son obturation provisoire par des moyens de fortune.
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AVEUGLÉMENT adv. xvie siècle. Dérivé d’aveuglé, participe passé d’aveugler.
Sans aucune réflexion, sans réserve. Se jeter aveuglément dans le danger. Suivre aveuglément ses caprices. Obéir aveuglément.
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AVEUGLER v. tr. xie siècle, avogler ; xiiie siècle, aveugler. Dérivé d’aveugle.
1. Priver de la vue. Vénus fit aveugler Anchise.
2. Éblouir, empêcher momentanément de voir. Une lumière trop vive aveugle. Les éclairs nous aveuglaient. Il était aveuglé par l’éclat du soleil sur la neige.
3. Priver de discernement, de jugement. La colère l’aveuglait. L’orgueil vous aveugle. Pron. S’aveugler sur ses propres défauts, refuser de les voir. Ces parents s’aveuglent sur les aptitudes de leur fils, ils se font des illusions sur ses capacités.
4. techn. Boucher, obturer. Aveugler une fenêtre. Aveugler une voie d’eau.
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AVEUGLETTE (À L’) loc. adv. xve siècle, aveuglectes, a veuglettes, adverbe. Dérivé d’aveugle, sur le modèle d’à mucette, « en cachette » (xve siècle).
Sans voir clair, à tâtons. Chercher ses lunettes à l’aveuglette. Fig. Juger, agir, décider à l’aveuglette, au hasard, sans disposer des éléments d’information nécessaires ; sans discernement ou sans réflexion. Se lancer à l’aveuglette dans une aventure.
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* AVEULIR v. tr. xive siècle, au sens de « réduire (une qualité) à néant », attestation isolée ; de nouveau, au xixe siècle, au sens actuel. Dérivé de veule.
Litt. Rendre veule ; priver d’énergie, de volonté. Les délices de Capoue aveulirent l’armée d’Hannibal. Pron. S’aveulir, sombrer dans l’indolence et la lâcheté. Le Bas-Empire s’est aveuli rapidement.
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* AVEULISSEMENT n. m. xixe siècle. Dérivé du radical du participe présent d’aveulir.
Litt. Action d’aveulir ou de s’aveulir ; résultat de cette action. Lutter contre l’aveulissement général.
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* AVIAIRE adj. xxe siècle. Emprunté du latin aviarius, « qui se rapporte aux oiseaux », lui-même dérivé d’avis, « oiseau ».
Relatif aux oiseaux. Élevage aviaire. Peste aviaire ou grippe aviaire, maladie infectieuse d’origine virale touchant les oiseaux sauvages et domestiques. Le virus de la grippe aviaire est transmissible aux mammifères.
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AVIATEUR, ‑TRICE n. xixe siècle. Dérivé du verbe avier (voir Aviation).
Pilote ou membre de l’équipage technique d’un avion. Spécialt. Militaire servant dans les forces aériennes. Il rêve d’être aviateur. Porter un uniforme d’aviateur. En apposition. Pilote aviateur, personne qui a obtenu le brevet de pilote d’avion.
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AVIATION n. f. xixe siècle. Dérivé du néologisme éphémère avier, « voler (dans les airs) » (xixe siècle), lui-même dérivé du radical du latin avis, « oiseau ».
1. Navigation aérienne au moyen d’appareils plus lourds que l’air. Aviation commerciale. Aviation civile. Aviation de tourisme. Un club d’aviation. Un terrain d’aviation. Une compagnie d’aviation. Le Salon de l’aviation.
2. Ensemble des activités industrielles relatives à la production d’avions, d’hélicoptères. Il travaille dans l’aviation. Une usine d’aviation.
3. milit. Arme aérienne. L’aviation de chasse, de reconnaissance, de bombardement. Il sert dans l’aviation. Un camp d’aviation. L’aviation légère de l’armée de terre. L’aviation embarquée, l’ensemble des aéronefs mis en œuvre par l’aéronavale à partir des bâtiments de la flotte militaire. L’aviation de patrouille maritime.
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* AVICOLE adj. xixe siècle. Composé du latin avis, « oiseau », et de l’élément suffixal ‑cole, sur le modèle d’agricole.
1. Qui concerne l’élevage des oiseaux, des volailles. Un établissement avicole.
2. zool. En parlant d’un parasite. Qui vit sur les oiseaux.
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* AVICULTEUR, ‑TRICE n. xixe siècle. Composé du latin avis, « oiseau », et de l’élément suffixal ‑culteur, sur le modèle d’agriculteur.
Personne qui pratique l’aviculture.
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* AVICULTURE n. f. xixe siècle. Composé du latin avis, « oiseau », et de culture.
Élevage des oiseaux, des volailles. L’aviculture fermière, industrielle.
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AVIDE adj. xve siècle. Emprunté du latin avidus, dérivé de avere, « désirer vivement ».
I. Avec un complément introduit par de. Qui désire avec beaucoup d’ardeur. Être avide de gloire, d’honneurs. Avide de nouveauté. Avide de connaissances, avide de connaître le monde. Avide de savoir. Avide de biens, d’argent, de gain, cupide. Avide de viande, de fruits, qui désire ardemment se nourrir de viande, de fruits. Un tigre avide d’une nouvelle proie. Fig. et litt. Être avide de sang, de carnage, aimer la guerre, se plaire à répandre le sang. Par anal. Une terre avide d’eau. chim. biol. Vieilli. Apte à absorber ou à fixer en grande quantité. Des tissus avides d’oxygène. La chaux vive est avide d’eau.
II. Sans complément. 1. Qui manifeste une grande cupidité. Il est si avide qu’il est prêt à tout pour s’enrichir. Une âme avide et basse.
2. Glouton, vorace. Un enfant avide. Cet homme est si avide qu’il dévore plutôt qu’il ne mange. Par méton. Un estomac avide. Des mains avides. Un regard, un œil avide, qui manifeste une attention passionnée ou un vif désir de manger, de posséder.
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AVIDEMENT adv. xvie siècle. Dérivé d’avide.
Avec avidité. Lire avidement tous les ouvrages d’un auteur. Rechercher avidement les honneurs. Spécialt. Convoiter avidement le bien d’autrui. Manger, boire avidement.
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AVIDITÉ n. f. xive siècle. Emprunté du latin aviditas, dérivé de avidus, « avide » (voir Avide).
1. Désir ardent et insatiable. Lire un livre avec avidité. Son avidité de gloire, pour la gloire, est sans limite. L’avidité de savoir. Spécialt. Désir intense de biens matériels, grande cupidité. Son avidité des richesses, des honneurs. Reprocher à quelqu’un son avidité.
2. Appétit immodéré que l’on satisfait goulûment ; voracité. Manger avec avidité. Les poules picorent le grain avec avidité.
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AVILIR v. tr. xiiie siècle, avillir. Dérivé de vil.
1. Rendre méprisable, vil. Sa conduite l’avilit aux yeux de tous. Certaines attaques avilissent leur auteur. Un peuple avili par la tyrannie. Pron. Elle s’est avilie à ses propres yeux.
2. Vieilli. Déprécier, enlever de la valeur à. L’abondance de ces marchandises les a avilies, en a avili le prix. L’inflation avilit la monnaie.
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AVILISSANT, ‑ANTE adj. xviiie siècle. Participe présent d’avilir.
Qui dégrade, déshonore. Il se trouve dans une situation avilissante. Un état avilissant. Une dépendance avilissante.
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AVILISSEMENT n. m. xvie siècle. Dérivé du radical du participe présent d’avilir.
1. Action d’avilir, de dégrader ; résultat de cette action. Vivre dans l’avilissement et la honte. Ce peuple essayait de sortir d’un long avilissement.
2. Vieilli. Perte de valeur, dépréciation. L’avilissement d’une monnaie, d’une devise.
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* AVINÉ, ‑ÉE adj. xiiie siècle. Participe passé d’aviner.
Pris de vin. Un homme aviné. Par méton. Une haleine avinée, qui sent le vin. Des voix avinées, qui trahissent l’ivresse.
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AVINER v. tr. xiiie siècle. Dérivé de vin.
Appliqué à un récipient de bois neuf, l’imbiber de vin. Aviner une cuve, des futailles avant usage. Pron. Fig. et vieilli. S’aviner, boire avec excès.
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AVION n. m. xixe siècle. Dérivé savant du latin avis, « oiseau ».
Aéronef plus lourd que l’air dont la sustentation est assurée par des ailes porteuses, et la propulsion par un ou plusieurs moteurs. Avion à hélices, avion à réaction. Les ailes, la carlingue d’un avion. Un avion de ligne. Un avion de tourisme, de transport. Un avion postal. Avion-cargo, voir Cargo. Avion long courrier, moyen courrier, voir Courrier. Avion de chasse, de bombardement, d’assaut, d’appui tactique. Prendre l’avion. Voyager en avion. Affréter un avion. Le décollage, le vol, l’atterrissage d’un avion. Le pilote d’un avion. L’avion prit de l’altitude. Notre avion vole à neuf mille mètres. (On disait autrefois Aéroplane.)
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AVIRON n. m. xiie siècle. Déverbal de l’ancien verbe avironner, « aller autour de, parcourir », dérivé, avec la préposition à, de l’ancien français viron, « tour, rond, cercle ».
1. Pièce de bois en forme de pelle allongée servant à propulser et manœuvrer une barque, un canot. La poignée, le manche de l’aviron. Le plat, ou la pale, ou la pelle de l’aviron. Les tolets d’aviron. Saisir les avirons. Peser sur les avirons. (Les marins emploient ce mot de préférence à Rame, qui est son synonyme.)
2. sports nautiques. Rame légère, à long manche, des embarcations sportives. Par méton. Pratique du canotage à l’aviron. Faire de l’aviron. Une équipe d’aviron. Un champion d’aviron.
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AVIS n. m. xiie siècle. Issu de la préposition à et de l’ancien français vis, du latin visum, « ce qui semble (bon) », participe passé neutre de videre, « voir ».
1. Ce que l’on pense ou exprime sur une question débattue. Dire son avis. Donner son avis. Garder son avis pour soi. C’est du moins mon avis. À mon avis, à mon humble avis, d’après ce que je pense. Être de l’avis de quelqu’un. Je me range à votre avis. Je ne partage pas votre avis. Si j’ose exprimer mon avis. Vous ne me ferez pas changer d’avis. Son avis a finalement prévalu. Quel est votre avis ? Un avis préalable. Je suis d’avis d’y aller, qu’il faut y aller. M’est avis que (vieilli), il me semble que. Expr. fam. Changer d’avis comme de chemise. Prov. Autant de têtes, autant d’avis.
2. Conseil donné. Avis amical, charitable, paternel. Prendre avis de quelqu’un, l’avis de quelqu’un, solliciter ses conseils. Il a su profiter des avis reçus. Un avis salutaire. Avec une nuance de menace. C’est un avis que je vous donne. Expr. Un donneur d’avis, une personne toujours prête à donner des conseils qu’on ne lui demande pas. Quel ennuyeux donneur d’avis. Sauf meilleur avis, sans prétendre qu’un autre avis ne puisse mieux valoir. Je pense, sauf meilleur avis, que nous ferons bien de partir avant la nuit. Prov. Deux avis valent mieux qu’un.
3. Appréciation, jugement. Exprimer, émettre un avis favorable, défavorable. De l’avis de ses professeurs, il devrait être reçu.
4. droit. Dans toutes les branches du droit, résultat de consultations, facultatives ou obligatoires, demandées à des personnes, conseils ou commissions. Les avocats ont donné leur avis et l’ont signé. Prendre les avis d’une commission. Les avis sont partagés, tout le monde n’est pas d’accord. Un des membres du conseil a réservé son avis. Avis du Conseil d’État, opinion du Conseil d’État en interprétation d’une ordonnance, d’un règlement ou d’une loi. Avis consultatif, opinion sollicitée, mais qui n’entraîne pas une décision juridique obligatoire. Combien d’avis contraires ? avis sollicités lors d’un vote à main levée. Expr. Sauf avis contraire, à moins d’une annulation, d’un contrordre ultérieur.
5. Class. Information, nouvelle. Je vous donnerai avis de tout ce qui se passera. Il m’a transmis des avis sûrs. Je me tiendrai prêt à partir au premier avis. Avis secret. Avis fidèle. On eut avis de l’armée qu’une bataille serait bientôt livrée. On a reçu avis de Rome. Les avis qu’on reçoit de tous côtés portent que… Spécialt. Avertissement. Je vous donne avis qu’il est dangereux de se fier à cet homme.
6. Notification verbale ou écrite. Avis au public ! en tête d’une information placardée sur les murs pour que le public en prenne connaissance. Avis ! La population est informée que… Avis de mobilisation générale. Avis de décès. Avis de recherche. commerce. Lettre d’avis, par laquelle un expéditeur ou un transporteur annonce au destinataire l’arrivée d’un envoi. Avis de réception. – banque. Avis de crédit, de débit, document informant un correspondant qu’une somme est ou sera portée au crédit, au débit de son compte. – édition. Avis au lecteur, note liminaire de l’auteur ou de l’éditeur d’un ouvrage.
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AVISÉ, ‑ÉE adj. xiie siècle. Participe passé d’aviser.
Qui n’agit qu’à bon escient ; qui sait trouver dans chaque occasion ce qu’il convient de faire. C’est un homme sage et avisé. Une personne fort avisée. J’ai été fort mal avisé d’engager ce paresseux. Vous seriez bien avisé de renoncer à ce projet.
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*I. AVISER v. tr. xie siècle. Dérivé de viser.
Voir soudain en face de soi ce qui jusqu’alors n’avait pas frappé l’œil ; remarquer tout à coup. Il avisa son ami dans la foule. Aviser un strapontin encore libre.
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II. AVISER v. tr., intr. et pron. xiiie siècle, comme transitif ; xvie siècle, comme pronominal. Dérivé d’avis.
1. V. tr. Informer, avertir par un avis. On vient de l’aviser de sa mutation. Il fut avisé par la voie hiérarchique.
2. V. intr. Aviser à quelque chose, y réfléchir. Avisez maintenant à ce que vous devez faire. Absolt. Réfléchir sur la conduite à tenir. Nous aviserons en temps utile. Il sera toujours temps d’aviser.
3. V. pron. S’aviser, se rendre compte soudain. Il s’avisa de la perte de son portefeuille. Je m’avisai alors qu’il était l’heure de partir. Elle s’est avisée de son erreur. Par ext. Imaginer, découvrir. S’aviser d’une solution nouvelle. Être assez audacieux pour. S’il s’avise de me réclamer de l’argent, il sera mal reçu.
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AVISO n. m. xviiie siècle. Emprunté de l’espagnol aviso, « annonce, avertissement », puis terme de marine, dérivé du verbe avisar, « prévenir, avertir ».
marine militaire. Anciennt. Petit bâtiment rapide qui portait des avis, des ordres, effectuait des missions de reconnaissance et de liaison. Aujourd’hui, navire de combat de faible tonnage, affecté soit à la surveillance dans les eaux territoriales, soit à la lutte contre les sous-marins. Expédier un aviso, des avisos. Aviso-escorteur, gros aviso destiné aux opérations océaniques lointaines et aux stations d’outre-mer.
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AVITAILLEMENT n. m. xve siècle, au sens d’« approvisionnement en vivres », puis comme terme de marine. Dérivé d’avitailler.
Action d’avitailler ; résultat de cette action. Assurer l’avitaillement d’un navire. Par ext. L’avitaillement d’un avion. Vieilli. On a pourvu cette place forte d’un avitaillement considérable. Par méton. Ce dont on pourvoit un navire. Un avitaillement abondant. (voir Ravitaillement.)
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AVITAILLER v. tr. xiiie siècle, au sens de « pourvoir de vivres et du nécessaire ». Dérivé de l’ancien français vitaille, « vivres », du bas latin victualia, « aliment, vivres ».
Pourvoir un navire avant son départ de tout ce qui lui sera nécessaire. Avitailler un bateau en vivres, en combustible. Absolt. Avitailler à terre. Par ext. Avitailler un avion, une fusée. Vieilli. Avitailler une place, une ville qui risque d’être assiégée. Par méton. Êtes-vous bien avitaillés ? (voir Ravitailler.)
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* AVITAILLEUR n. m. xive siècle, advitailleur, au sens 1 ; xvie siècle, comme terme de marine. Dérivé d’avitailler.
1. Vieilli. Personne ou entreprise chargée de fournir à un navire tout ce qui lui sera nécessaire.
2. Navire pétrolier destiné à fournir en carburant un autre bateau. Par ext. Véhicule à citerne destiné à assurer le transport du carburant d’un aéronef ou du propergol d’un astronef, et le remplissage de leurs réservoirs.
3. Dispositif servant à avitailler un aéronef en carburant, un astronef en propergol. (voir Ravitailleur.)
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* AVITAMINOSE n. f. xxe siècle. Dérivé de vitamine avec le préfixe privatif.
pathol. Maladie due à la carence d’une vitamine dans l’organisme. Le scorbut est une des conséquences de l’avitaminose C.
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* AVIVAGE n. m. xviiie siècle. Dérivé d’aviver.
techn. Action d’aviver, de donner de l’éclat. L’avivage d’une couleur.
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* AVIVEMENT n. m. xiiie siècle. Dérivé d’aviver.
chir. Mise à vif des bords d’une plaie pour en favoriser la cicatrisation.
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AVIVER v. tr. xiie siècle. Dérivé de vif.
1. Rendre plus vif, plus ardent. Aviver le feu en soufflant. La course avivait son teint. Le froid avivait ses douleurs. Fig. Accroître, augmenter l’intensité. Cet anniversaire avivait ses regrets. Ce souvenir avive mes remords.
2. Faire briller, donner de l’éclat à. Aviver les couleurs d’un tableau en le nettoyant. Aviver un marbre, lui donner du brillant. Aviver une pièce de bronze, la gratter légèrement avant de la dorer.
3. Traiter pour rendre plus net. menuiserie. Aviver une poutre, la tailler à arêtes vives. – grav. Aviver une taille, la recreuser. – chir. Aviver les bords d’une plaie, les nettoyer en les débarrassant des chairs mortes.
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* AVOCAILLON n. m. xixe siècle. Dérivé d’avocat I.
Fam. et péj. Avocat sans talent.
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AVOCASSER v. intr. xive siècle, avocacer. Dérivé d’avocat.
Vieilli et fam. 1. Exercer sans dignité ou sans talent la profession d’avocat. Voilà dix ans qu’il avocasse.
2. N’user que d’arguments médiocres et sans valeur. Cet orateur ne discute pas en homme d’État, il avocasse.
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AVOCASSERIE n. f. xive siècle, advocacerie. Dérivé d’avocasser.
Vieilli et fam. Chicane indigne d’un bon avocat ; action ou habitude d’avocasser. Ce plaidoyer n’était qu’une longue avocasserie.
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* AVOCASSIER, ‑IÈRE adj. xixe siècle. Dérivé d’avocasser.
Vieilli et fam. Relatif aux mauvais avocats. La gent avocassière. Une chicane avocassière.
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I. AVOCAT, ‑ATE n. xiie siècle. Emprunté du latin advocatus, « celui qui est appelé à assister quelqu’un en justice », d’où « défenseur ».
1. Auxiliaire de justice régulièrement inscrit à un barreau, et qui a pour profession d’assister ou de représenter les parties, de postuler et de plaider devant les tribunaux. L’avocat exerce aujourd’hui l’ensemble des attributions qui étaient dévolues, jusqu’en 1971, aux avoués près les tribunaux de grande instance et aux agréés près les tribunaux de commerce ou, jusqu’au 1er janvier 1992, aux conseils juridiques. La nouvelle avocate a prêté serment. Avocat stagiaire. La conférence du stage des avocats. Admission dans l’Ordre des avocats. Un avocat inscrit au barreau de Paris. Un avocat fameux, célèbre, éloquent. Une savante avocate. Un avocat d’affaires. Un avocat d’assises. L’avocat demandeur, l’avocat défendeur. La robe de l’avocat. Un cabinet d’avocat. Qui prenez-vous comme avocat ? Son avocat a bien plaidé. La provision, les honoraires d’un avocat. Un avocat sans causes ou, vieilli, un avocat sous l’orme, un avocat qui n’a pas de clients. Il s’est fait l’avocat des causes perdues. Avocat-conseil, avocat appointé par une société pour la conseiller. Avocat commis d’office, avocat désigné par le bâtonnier à la demande d’un inculpé qui ne s’est pas choisi de défenseur particulier, ou d’un justiciable admis au bénéfice de l’aide judiciaire (dans ce dernier cas, on dit plus exactement Avocat commis ou Avocat désigné).
Spécialt. Avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation, auxiliaire de justice ayant la qualité d’officier ministériel, qui jouit du monopole de représenter les parties et de plaider devant la Cour de cassation, le Conseil d’État et le tribunal des conflits (on dit parfois encore Avocat aux Conseils). Avocat général, membre du ministère public institué auprès du procureur général, et qui porte la parole au nom de la loi et de l’ordre public. Le réquisitoire de l’avocat général.
2. Personne qui intercède pour une autre, qui soutient une cause. Vous avez en lui un avocat zélé. Vous serez l’avocat de ce projet auprès du ministre. Sa mère a été sa meilleure avocate. Ils se sont faits les avocats d’une mauvaise cause.
3. relig. cathol. Avocat du diable, promoteur de la foi chargé de présenter les objections dans un procès de béatification ou de canonisation.
Par ext. Dans une controverse, personne qui, non sans quelque mauvaise foi, soutient une cause généralement jugée mauvaise, ou oppose des objections systématiques à la thèse qui vient d’être défendue. Se faire l’avocat du diable.
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*II. AVOCAT n. m. xviie siècle. Emprunté par l’intermédiaire de l’espagnol abogado, avocado, du nahuatl auacatl.
Fruit comestible de l’avocatier.
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* AVOCATIER n. m. xviiie siècle. Dérivé d’avocat II.
bot. Arbre fruitier exotique, de la famille des Lauracées. L’avocatier se multiplie par semis et par greffage.
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* AVOCETTE n. f. xviiie siècle. Emprunté du latin scientifique avocetta, pour avosetta, d’origine vénitienne.
zool. Oiseau échassier noir et blanc, au bec recourbé, vivant sur les côtes atlantiques.
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AVOINE n. f. xiie siècle, aveine. Terme des parlers de l’Est. Emprunté du latin avena.
1. Plante de la famille des Graminées dont le grain sert principalement à la nourriture des chevaux et de la volaille. Un champ d’avoine. Semer de l’avoine. Paille d’avoine. Balle d’avoine, pellicule qui enveloppe les grains d’avoine. On faisait autrefois des matelas, des paillasses de balle d’avoine. Couper, faucher les avoines. Traverser le champ d’avoine ou, par méton., traverser les avoines. Couleur d’avoine ou, ellipt., avoine, d’un blond pâle. Des cheveux avoine. Par ext. Folle avoine ou avoine stérile, graminée sauvage ressemblant à l’avoine.
2. Le grain même de cette plante. Avoine blanche, noire. Donner de l’avoine à son cheval. Un picotin d’avoine. Une mesure d’avoine. Cribler l’avoine. Farine, flocons d’avoine. Du gruau d’avoine. Expr. fam. Il a bien gagné son avoine, il n’a pas volé son avoine, la peine qu’il s’est donnée mérite bien le salaire qu’il a reçu.
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* AVOINÉE n. f. xxe siècle. Dérivé de l’ancien verbe avoiner, « battre l’avoine », puis, par analogie, « battre, cogner quelqu’un ».
Pop. Sévère correction, volée de coups infligée à une personne ou à un animal ; fig., défaite cuisante. Prendre une avoinée (on dit aussi Prendre son avoine). Il a mis une belle avoinée à son adversaire, à son ennemi.
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I. AVOIR v. tr. (j’ai, tu as, il a, nous avons, vous avez, ils ont ; j’avais, nous avions ; j’eus ; j’aurai ; j’aurais ; j’ai eu ; j’aurai eu ; aie ; ayons ; ayez ; que j’aie, que tu aies, qu’il ait, que nous ayons, que vous ayez, qu’ils aient ; que j’eusse ; eussé-je ; ayant ; eu). ixe siècle. Du latin habere. Avoir entre dans la formation de nombreuses locutions qui seront définies au mot principal.
I. Exprime diverses formes de possession, diverses relations du sujet avec ce qui lui appartient. 1. Tenir en sa possession, posséder. Avoir du bien, de gros revenus. Vous avez là une jolie fortune. Avoir de beaux livres, une vaste bibliothèque. Ils ont plusieurs immeubles dans Paris. Il a pour demeure un ancien relais de poste. Il a un seul costume. Elle a trois paires de gants. L’un a tout, l’autre n’a rien. Souvent par euphémisme. Il a de quoi vivre et, fam., Il a de quoi, il est dans l’aisance. Fam. Il n’a plus le sou. Absolt. Le plaisir d’avoir. Par ext. Avoir un diplôme, en être titulaire. Par méton. Il a la Légion d’honneur.
2. Disposer de, jouir de. Elle a un emploi. Il a le vivre et le couvert. Vous aurez une voiture de fonction. Nous avons des avantages en nature. Je n’ai pas où ranger mes livres. Nous avons de belles promenades, dans notre ville. Vous avez un train pour Lyon dans une demi-heure. Vous avez le temps de réfléchir à cette proposition. Avoir du temps pour s’occuper de ses enfants, pour ses amis, pour soi. Vous avez une minute pour répondre. Vous avez maintenant la parole, la permission de prendre ou de garder la parole, dans une assemblée délibérante. Avoir le droit d’ester en justice. Avoir droit à une pension. Vous avez la liberté de refuser. Avoir du crédit. Avoir l’estime, la confiance d’autrui. Cet appartement a beaucoup de soleil. Ici, votre plante aura plus de lumière. Je n’ai plus grand-chose à boire. Je n’ai rien à répondre. Qu’avez-vous à dire pour votre défense ? Par ext. Vous avez ma parole, vous pouvez compter sur ma promesse. Spécialt. Pouvoir vendre, louer, prêter, etc. L’agence a encore quelque chose à louer, elle a un joli petit studio. Aujourd’hui, le marchand a de belles fraises. Avez-vous un crayon ? pouvez-vous me prêter un crayon ? Auriez-vous de quoi écrire ? Par méton. Avez-vous l’heure ?
3. Entrer en possession de, acquérir, recevoir, obtenir. À Noël, j’ai eu un beau cadeau. J’ai eu ce cheval à bon compte, pour presque rien. Puis-je avoir une pomme, du feu, une chambre ? On n’a pas ce livre facilement. Il a beaucoup de mauvaises notes, depuis quelques semaines. Elle aura le prix d’excellence. Cette comédie a beaucoup de succès. Vous avez la communication avec Londres. Il a eu tout ce qu’il demandait. Il n’a eu que ce qu’il méritait. Spécialt. Engendrer, donner naissance à. Il vient d’avoir un enfant. Pourra-t-elle encore avoir des enfants ? Cette chatte a-t-elle déjà eu des petits ?
Par ext. Avoir son avion, avoir son train, arriver à temps pour le prendre. Fam. Avec cette carabine, il n’est pas facile d’avoir la cible, de l’atteindre. Il rentre bredouille, il n’a pas eu son lièvre, il ne l’a pas attrapé. Fig. et fam. Attraper, dominer par force ou par ruse. Il a eu son adversaire. Vous n’aurez pas cet homme facilement : il est très malin. Pop. Avoir une femme, faire d’elle sa maîtresse. Avoir un homme, faire de lui son amant.
4. Posséder en matière de caractères concrets, constants ou occasionnels ; comprendre en soi. Elle a de grands yeux. Elle a les yeux noirs. Il a l’œil vif. Ils ont les yeux fermés. Il a le cheveu dru. Il a les cheveux courts. Il a de belles mains. Il a les mains écorchées. Il a le cœur fragile. Elle a la bouche de sa mère, sa bouche ressemble à celle de sa mère. Il a tout d’un ours, d’un sauvage. Cet enfant aura bientôt l’âge de raison. Le loup a de grandes dents. Cet oiseau a un plumage très coloré. La rose a des épines. Cette plante a des fleurs d’un rouge éclatant. Cet arbre a un ombrage épais. Cette région a des paysages grandioses. Cette ville a de beaux édifices, de vastes promenades. Le château a de hautes tours. Cette armoire a un pied vermoulu. Certains plaisirs ont leurs dangers. Cet emploi n’a pas que des avantages. Par anal. Mon intervention a pour objet de préciser un point. Son article a comme sujet l’orfèvrerie byzantine.
Spécialt. Comporter en fait de caractères dénombrables ou mesurables ; contenir, compter, mesurer. Cet enfant a six ans. Chez l’homme, l’adulte a trente-deux dents. Cette voiture a quatre portes, quatre roues motrices, cinq places, seize soupapes, trois litres de cylindrée. Ma maison a cinq étages. L’immeuble a quarante appartements. La commune a trente mille habitants. Ce couloir a dix mètres de long.
Par ext. Présenter en fait de caractères extérieurs à soi. Ce rosier a des pucerons. Le château a un beau parc. Il a de la boue, une tache sur ses vêtements. Ce théorème a deux corollaires. Spécialt. Porter, tenir. Il avait ce jour-là son costume bleu. Avait-elle des gants ? Elle avait encore ses bottes aux pieds. Il a la rosette de la Légion d’honneur à la boutonnière. Il a une fleur à la main. Se dit aussi de certains documents. Avez-vous vos papiers ? Non, je ne les ai pas sur moi.
Fig. Il a l’oreille fine, les dents longues, la langue bien pendue.
5. Posséder en matière de qualités abstraites. Il a du talent. Elle a une patience d’ange. Cet enfant a une intelligence éveillée. Il a de l’esprit. Elle a de l’énergie. Il a les défauts de ses qualités. Il n’a pas le sens commun. Il a le don d’énerver tout le monde. Aura-t-il la force de refuser ? Avoir le cœur à rire, du cœur à l’ouvrage. Avoir bon goût, bon cœur. Il a cela de bon qu’il est sans rancune. Il n’a rien de commun avec cet individu. Avoir mauvais caractère. Il a de qui tenir, il a les mêmes qualités ou défauts que ses ascendants. Ses yeux ont beaucoup de vivacité. Ce rêve a quelque chose d’effrayant. Cette poésie a de la douceur et de la grâce. Cette ville a quelque chose de triste. Ce paysage a une grandeur sauvage. L’architecture de cet édifice a un caractère imposant.
II. Exprime des rapports autres que la possession. 1. Être lié avec une ou plusieurs personnes par une relation plus ou moins durable, plus ou moins habituelle. Avoir un mari, une femme. Avoir un amant, une maîtresse et, par méton., avoir une liaison. Avoir une nombreuse parenté, des oncles, des neveux. Elle a pour père une sorte de tyran. Elle a comme mère une brave femme. Il a un enfant de sa seconde femme. Combien d’enfants avez-vous ? Il n’a plus ses parents. Il n’a pas d’égal. Vous avez en lui un protecteur zélé. Il n’a pas de supérieur. Il a des subordonnés, des collègues. Nous avons beaucoup d’amis. Il a beaucoup d’ennemis. Avoir de nombreux correspondants et, par méton., avoir une correspondance suivie avec un confrère. Avoir quelqu’un comme interlocuteur privilégié et, par méton., avoir de fréquents entretiens avec quelqu’un. Avoir à qui parler. Elle a trop d’élèves. Avoir un notaire, un avocat. Ils n’ont plus de médecin au village. Le village n’a plus d’épicier. Cet ouvrage a pour auteur un jeune universitaire. Cette doctrine a ses partisans. Ce chien a un maître bien négligent. Cette ville eut des enfants célèbres. Avoir quelqu’un avec soi, en être accompagné ou disposer de son soutien. Avoir quelqu’un pour soi, de son côté et, par ext., avoir sa conscience pour soi, avoir le bon droit de son côté. Avoir affaire à quelqu’un, voir Affaire. Fam. Nous avons, vous avez des gens qui…, il y a, il existe, on trouve des gens qui… N’avons-nous pas des gens qui croient à de telles absurdités ? Vous avez des personnes qui sont prêtes à tout pour parvenir. Pop. J’ai mon frère qui est malade.
2. Recevoir chez soi. En ce moment, nous avons des hôtes. Ils ont des invités. Aurez-vous beaucoup de convives ? Le dimanche nous avons souvent des amis ou de la famille. Ils ont du monde à dîner.
3. Se trouver dans telle ou telle situation par rapport à quelqu’un ou à quelque chose. J’avais ma nièce à ma droite et sa fille à ma gauche. Il avait un camion devant sa porte. Avoir une chose à portée de la main, sous les yeux, à côté de soi.
III. Exprime l’état ou le comportement du sujet. 1. Être exposé à tel évènement ou facteur extérieur. Quel temps avez-vous ? Nous avons beau temps. Nous avons de la neige. Nous aurons de fortes chaleurs. Ils auront du froid. Nous avons eu de la pluie pour rentrer. Nous avons bon vent, vent contraire. Par anal. Avoir de la chance, de la malchance, des ennuis, des difficultés. Nous avons eu trois fois la guerre en un siècle. Avoir un procès. J’ai eu un différend avec mon propriétaire. Par ext. Avoir une existence agitée.
2. Éprouver physiquement. Avoir chaud, avoir froid. Avoir faim, une faim de loup. Avoir soif, grand-soif. Avoir de la fièvre. Avoir mal. Avoir des douleurs, des rhumatismes. Avoir le vertige, des nausées. J’ai eu des insomnies. Il a une forte grippe. Les médecins n’ont pu dire encore ce qu’il a. Il pâlit, qu’a-t-il ?
3. Éprouver moralement. Avoir de la joie au cœur. Avoir quelque chose sur le cœur. Il a du vague à l’âme, du chagrin. Avoir des remords, des scrupules. Avoir peur, grand-peur. Avoir honte. Avoir pitié. Avoir foi en son destin. J’ai peine à le croire. Avoir de l’amour, de la haine, de l’affection, de l’aversion. Ce chien a beaucoup d’attachement pour son maître. Il a de l’amitié pour vous. J’ai horreur de cette ville, j’ai cette ville en horreur. Il vous a en grande estime. Je ne sais ce qu’il a, mais depuis quelques jours, il ne parle plus à personne. Vous paraissez bien triste, qu’avez-vous ? Loc. Avoir pour agréable (vieilli), être satisfait de, approuver. Il ne fera cela qu’autant que vous l’aurez pour agréable. Par anal. Concevoir en son esprit. Avoir une idée, un projet en tête.
4. Faire sienne une manière d’être ou d’agir ; adopter une certaine attitude. Avoir un air d’enterrement. Avoir l’air, voir Air II. Je n’aurai garde de l’oublier. Je n’ai pas le cœur à le contredire ou de le contredire. Elle avait à cœur de donner toute satisfaction. Avez-vous l’intention de vous y rendre ? Avoir pour but, comme dessein, se proposer comme but, pour dessein. Il a la volonté de réussir. Elle a eu l’audace de me répondre. Il a eu le bon esprit de partir. Il a l’habitude de s’attarder au téléphone. Avoir soin de ses enfants. Avoir le tort de s’obstiner. Loc. Avoir tort, avoir raison, être dans le faux, dans le vrai. Malgré qu’il en ait, en dépit qu’il en ait (vieilli), quoi qu’il en ait, malgré ses objections. Spécialt. S’exprimer par. Avoir un geste, un cri, un soupir. Avoir un mot malheureux. Avoir un mouvement de sympathie. Avoir une parole aimable pour chacun.
IV. Emplois idiomatiques. 1. Avoir à suivi de l’infinitif. Devoir, être plus ou moins impérativement contraint de, obligé de. J’ai à vous remercier. Tu as une visite à faire. On avait à craindre une erreur. Vous avez à prendre vos précautions. J’ai à parler dans cette réunion. J’ai à écrire une lettre, j’ai une lettre à écrire. Elle avait à prendre un médicament. Nous n’avons rien de particulier à signaler. Je n’ai rien à faire. Expr. Avoir maille à partir, voir Maille II.
2. N’avoir qu’à suivi de l’infinitif. Cet acteur n’a qu’à paraître et tout le monde rit, il suffit qu’il paraisse pour que tout le monde rie. Avec une nuance de reproche. Tu n’avais qu’à manger moins. Vous n’aviez qu’à tenir votre droite. Avec une nuance de menace. Il n’a qu’à venir et je lui dirai deux mots. N’avoir plus qu’à, il ne reste plus qu’à. Je n’ai plus qu’à démissionner. Après ça, je n’ai plus qu’à me taire. Vous n’avez plus qu’à plier bagages.
3. Avoir beau suivi de l’infinitif. Avoir toute facilité pour (vieilli). Prov. A beau mentir qui vient de loin, voir Beau.
Avec une valeur concessive, marque la vanité, l’inutilité de l’action indiquée par l’infinitif. Il a beau travailler, il ne réussit guère, bien qu’il travaille, il ne réussit guère. Il aura beau parler, il ne nous persuadera pas, quoi qu’il puisse dire, il ne nous persuadera pas.
4. En avoir. Locution figée où en renvoie à une réalité plus ou moins précisément déterminée par le contexte. J’en ai assez de ce désordre. Restez, j’en ai pour cinq minutes, mon occupation actuelle ne durera pas plus de cinq minutes. Vous en aurez pour cinq cents francs. Il en a au moins pour trois ans. Il en avait contre tout l’univers, il en voulait à tout le monde.
V. Il y a. Gallicisme. 1. Il est, il existe, il se trouve. Il y a un café au coin de la rue. Il y a lieu de le croire. Il y a sujet de craindre. Y aurait-il du bon sens à se conduire ainsi ? N’y eût-il que cette seule raison, elle doit vous déterminer. Il ne peut y avoir d’obstacle. Y a-t-il quelqu’un ici ? Il n’y a personne. Il y avait plus de mille personnes. Il n’y avait personne pour le croire. Il y aura des gens pour croire à ces sornettes ! Il y en a qui seront étonnés. Il y a une dame qui vous demande, une dame est là qui veut vous voir. Il y a le courage et il y a la témérité. Il y a voiture et voiture, il faut distinguer entre des modèles aux qualités très différentes. Il y a tout à espérer. Il y a à parier, tout à parier ou, fam., gros à parier qu’il réussira. Il n’y a rien que je ne fasse pour vous. C’est un emploi où il n’y a rien à faire. Il n’y a rien à faire, tout effort est superflu. Il n’y a rien à faire pour le guérir de son vice. Il y a de quoi se mettre en colère, il est justifié de se mettre en colère. Il n’y a pas de quoi, réponse familière à des remerciements. Expr. fam. Il n’y en a que pour lui, il accapare l’attention générale. Il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Loc. fam. Tant il y a que (vieilli) ou tant y a que (très vieilli), toujours est-il que. J’ignore le motif de leur querelle ; tant il y a qu’ils se battirent. Pop. Tout ce qu’il y a de suivi d’un adjectif, extrêmement. Une petite robe tout ce qu’il y a de chic.
2. Il y a, pour indiquer une durée. Joue le rôle d’une préposition. Il y a deux jours, je l’ai rencontré. Suivi de que. Il y a deux mois que je vous en ai parlé, voilà deux mois que je vous en ai parlé. Il y a plusieurs années que je ne l’ai vu. Il y avait huit jours qu’il était parti, il était parti depuis huit jours. Il y aura bientôt trois ans qu’il habite ici.
3. Il n’y a qu’à suivi d’un infinitif. Il suffit de. Il n’y avait qu’à le mettre dehors. Il n’y avait qu’à y songer plus tôt.
VI. Auxiliaire. Le verbe Avoir sert à former les temps composés et surcomposés. 1. Les temps composés de tous les verbes transitifs, y compris avoir lui-même. Tu auras chanté. La lettre que j’ai écrite. Elle a lu beaucoup de romans. J’ai eu. Nous en aurions eu.
2. Les temps composés des verbes essentiellement impersonnels et de la plupart des verbes intransitifs, y compris le verbe être. Il a neigé. Il avait plu ce soir-là. Ils ont tremblé. Ils ont vécu longtemps. Elle avait plongé. Il aura dîné. Elle a été. Vous auriez été. Expr. On ne peut pas être et avoir été.
Certains verbes intransitifs admettent aux temps composés tantôt être, tantôt avoir, selon le sens. Ces plantes avaient dégénéré, étaient complètement dégénérées. Nous avons convenu de notre erreur, nous étions convenus d’un rendez-vous. J’ai descendu quatre à quatre, je suis descendu depuis une heure.
3. Les temps surcomposés de tous les verbes, en première position pour les verbes transitifs et intransitifs, en deuxième position (rare) pour les verbes pronominaux. Dès que j’ai eu fini de déjeuner, j’ai repris la route. Si tu n’avais pas été parti, qu’aurais-tu fait ? Il aura sans doute été fait abstraction de ces considérations. Rare. Quand il s’est eu réveillé, il s’est remis au travail.
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II. AVOIR n. m. xie siècle, aveir, « bien, fortune » ; xviie siècle, comme terme de comptabilité. Emploi substantivé d’avoir I.
1. Ensemble des biens qu’on possède. Il a dilapidé son avoir. Voilà tout mon avoir. Spécialt. Ce qu’on possède en argent. Il a transféré tous ses avoirs à l’étranger.
Vieilli. Bien, patrimoine. Cette maison se loue bien, c’est un bel avoir.
2. compt. Partie d’un compte où sont portés les éléments créditeurs. Le doit et l’avoir, le passif et l’actif. Par méton. La somme portée en avoir.
3. commerce. Crédit dont un client dispose chez un commerçant pour des achats éventuels, à la suite notamment d’une erreur de facturation ou de la reprise de marchandises fournies antérieurement. Voulez-vous un remboursement ou un avoir ? Par méton. Document remis au client par le commerçant pour attester le montant de ce crédit. Vous me rendrez ces marchandises et je vous remettrai un avoir. – droit fiscal. Avoir fiscal, somme déjà payée en impôt sur certains revenus, qui doit être déclarée au fisc, mais qui vient en déduction de l’impôt sur le revenu.
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* AVOISINANT, ‑ANTE adj. xviiie siècle. Participe présent d’avoisiner.
Proche, jouxtant. Se promener dans les bois avoisinants.
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AVOISINER v. tr. xvie siècle. Dérivé de voisin.
Être situé à proximité de. Les terres qui avoisinent la ferme. Les États avoisinant la France.
Fig. Présenter une similitude, se rapprocher de. Un courage qui avoisine la témérité.
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AVORTEMENT n. m. xiie siècle. Dérivé d’avorter.
1. Chez la femme, interruption de grossesse, spontanée ou provoquée, avant le sixième mois. Par ext. Dans le règne animal. Certaines maladies infectieuses provoquent des avortements dans les troupeaux.
2. Dans le règne végétal. Arrêt de croissance ou dépérissement d’un organe en formation. La coulure, en altérant le pollen, provoque l’avortement des grappes de la vigne.
3. Fig. Échec, insuccès ; le fait de ne pas aboutir, de décevoir des attentes, des espérances. L’avortement d’un plan, d’un projet. L’avortement d’un talent prometteur.
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AVORTER v. intr. xiie siècle. Du latin abortare, dérivé de aboriri, proprement « mourir en naissant » (voir Abortif).
1. Chez la femme, expulser un fœtus avant qu’il soit viable. Avorter volontairement. Avorter accidentellement. Elle a avorté à la suite d’une chute. Dans un cas accidentel, on dit plutôt Faire une fausse couche. Par ext. Dans le règne animal. Cette vache risque d’avorter.
2. En parlant de plantes. Interrompre son développement. Les gelées ont fait avorter mes vignes.
3. Fig. Ne pas aboutir. Ce grand projet a avorté faute de capitaux.
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* AVORTEUR, ‑EUSE n. xixe siècle. Dérivé d’avorter.
Personne qui, en dehors de la légalité, fait avorter une femme.
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AVORTON n. m. xiiie siècle, au sens vieilli ; xvie siècle, au sens péjoratif. Dérivé d’avorter.
1. Vieilli. Fœtus né avant terme, mais viable.
2. Tout être vivant qui n’est pas arrivé à son développement normal. Cet enfant ne grandira plus, c’est un avorton. Par ext. Être humain de petite taille, contrefait, chétif.
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AVOUABLE adj. xive siècle, avowable. Dérivé d’avouer.
Que l’on peut avouer sans honte. Ce projet est avouable. Il faut n’employer que des moyens avouables. Des motifs peu avouables. Ne reconnaître que des fautes avouables.
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AVOUÉ n. m. xie siècle, avöé, « seigneur protecteur d’un vassal » ; xviiie siècle, au sens actuel. Emprunté du latin advocatus, « défenseur » (voir Avocat I).
1. Jusqu’en 1971, officier ministériel représentant les parties devant un tribunal de grande instance ou une cour d’appel. Depuis lors, officier ministériel établi près une cour d’appel pour représenter les parties pendant la durée de l’instance et faire en leur nom tous les actes de procédure nécessaires. Une étude d’avoué. Un clerc d’avoué. L’avoué du demandeur, du défendeur. Les attributions qui étaient naguère celles des avoués de première instance sont aujourd’hui dévolues aux avocats.
2. féod. Seigneur chargé de défendre le temporel et de châtier les sujets d’un établissement ecclésiastique. L’avoué de Cîteaux. L’avoué de l’évêché d’Arras.
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AVOUER v. tr. xiie siècle, avoer. Emprunté du latin advocare, « convoquer », puis « avoir recours à quelqu’un comme défenseur », d’où « approuver » et « reconnaître comme seigneur ».
1. droit féodal. Reconnaître pour son suzerain, pour son maître, ou, réciproquement, pour son vassal, pour son serviteur.
Il l’avouait pour son seigneur. Par anal. Reconnaître pour sien. Avouer un parent pauvre (vieilli). J’avoue pour maître ce philosophe. Avouer un enfant, l’avouer pour fils, le reconnaître. Litt. Avouer un écrit, un ouvrage, reconnaître qu’on en est l’auteur. Spécialt. Avouer un subordonné, le couvrir de son autorité, approuver ce qu’il a jugé à propos de faire d’après l’autorisation qu’on lui en a donnée. Par méton. J’avoue toutes les mesures prises par mon service. Par ext. Reconnaître comme légitime. Le monde ne saurait avouer de telles actions.
2. Se reconnaître l’auteur d’une action fautive. Avouer franchement son erreur. J’avoue m’être trompé. Il a avoué ingénument son larcin. Il a tout avoué. Il avoue avoir commis ce crime, qu’il a commis ce crime. Il s’avoue coupable de ce crime. Absolt. L’accusé a fini par avouer. Prov. Péché avoué est à demi pardonné.
3. Reconnaître pour vrai ; admettre. Je vous avoue que je n’y connais rien. Je vous avoue que je ne sais rien de ce qui s’est passé. J’étais, je l’avoue, un peu confus. Avouez-le, vous avez été bien surpris. C’est un pauvre homme, il faut l’avouer. Il faut avouer que cet homme est bien étourdi. Pron. S’avouer vaincu. S’avouer plus faible qu’un autre.
Spécialt. Révéler un sentiment secret. Peu de temps après, il lui avouait son amour. Pron. Ils se sont avoué leur amour.
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I. AVOYER n. m. xive siècle, avoyé. Forme romande d’avoué.
Premier magistrat de certains cantons suisses.
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*II. AVOYER v. tr. (se conjugue comme Broyer). xiie siècle, aveer, « mettre sur la voie, diriger ». Dérivé de voie.
techn. Avoyer une scie, lui donner de la voie, élargir son mordant en inclinant ses dents alternativement à gauche et à droite. Avoyer une égoïne. Une pince à avoyer.
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AVRIL n. m. xiie siècle, avrill. Du latin aprilis, « avril ».
Le quatrième mois de l’année civile. Cette année, Pâques tombe en avril. Nous avons eu un avril bien pluvieux. Poisson d’avril, mystification ou petite farce faite traditionnellement le 1er avril. Faire un poisson d’avril à quelqu’un.
Dicton. En avril, ne te découvre pas d’un fil ; en mai, fais ce qu’il te plaît, au début du printemps un retour du froid est toujours possible.
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* AVULSION n. f. xive siècle. Du latin avulsio, de même sens.
chir. Syn. d’Évulsion.
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AVUNCULAIRE (un se prononce on) adj. xviiie siècle. Dérivé savant du latin avunculus, « oncle maternel ».
Relatif à un oncle ou à une tante. Une succession avunculaire.
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AXE n. m. xive siècle. Emprunté du latin axis, « essieu (d’un char) ; axe (d’une machine) », d’où « axe de la sphère terrestre ».
1. mécan. Pièce rigide, de forme allongée, qui passe à travers un objet et autour de laquelle cet objet peut tourner sur lui-même, ou qui assure l’assemblage d’autres pièces en les articulant. L’axe d’une roue, d’une poulie. Le barillet du révolver tourne sur son axe. Les lames des ciseaux pivotent sur leur axe.
Par ext. Partie centrale allongée autour de laquelle s’organise une chose. anat. Axe cérébro-spinal, ou névraxe, partie du système nerveux comprenant l’encéphale et la moelle épinière. – bot. Organe allongé portant des appendices, comme la tige porte des feuilles et des bourgeons.
2. Ligne fictive autour de laquelle s’effectue la rotation d’un objet réel ou théorique. L’axe de la Terre. L’axe de rotation d’une planète. géom. Axe de révolution, droite autour de laquelle tourne une figure, engendrant ainsi une autre figure dans l’espace. – mécan. Axe d’un couple, droite perpendiculaire au plan de ce couple.
3. Ligne fictive qui, passant par le milieu d’une chose, la divise en deux parties symétriques ou considérées comme telles. L’axe du corps humain. L’axe d’une rue. L’axe d’un bâtiment, d’un escalier. Dans l’axe, dans le prolongement d’une telle ligne. Mettre une pièce dans l’axe d’une autre. Le chœur de cette église n’est pas dans l’axe de la nef. géom. Axe de symétrie, droite partageant une figure de telle sorte que chaque point de la figure a son symétrique par rapport à cette droite. L’axe de symétrie d’un segment, d’un cylindre droit, d’un cône, d’une sphère, d’une conique, d’un tore. L’axe de révolution d’une figure à deux dimensions devient l’axe de symétrie de la figure à trois dimensions engendrée par la révolution. – phys. Axe d’un cristal ou d’un réseau cristallin, axe de symétrie du cristal ou du réseau. – opt. Axe d’une lentille, ligne droite passant par les centres des deux surfaces qui la délimitent. Axe optique, ligne idéale rejoignant le centre de l’œil à l’objet observé.
Par ext. Voie de communication importante reliant deux régions, deux métropoles. Un grand axe ferroviaire. Il préfère les grands axes aux départementales. L’axe Paris-Lyon. hist. L’axe Rome-Berlin, l’alliance conclue en 1936 entre l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste. Les puissances de l’Axe, l’Allemagne, l’Italie et leurs alliés pendant la Seconde Guerre mondiale.
4. Ligne de référence, direction générale, orientation. L’axe de marche d’une armée. L’axe d’une pensée, d’un discours. Cet archéologue a pris pour axe de ses travaux l’étude des rites funéraires. Le nouveau ministère considère que la défense de la monnaie doit être l’axe de sa politique. math. Droite orientée, dans un plan ou dans l’espace. Les axes de coordonnées, de référence. L’axe des abscisses, des ordonnées. Axe réel, axe imaginaire. L’axe polaire.
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* AXER v. tr. xvie siècle, axé, « fixé sur un axe ». Dérivé d’axe.
Orienter, placer dans une direction déterminée. Axer une construction perpendiculairement au fleuve. Fig. Construire autour d’une idée directrice. Axer un roman sur la montée d’une classe sociale.
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* AXIAL, ‑ALE adj. (pl. Axiaux, ‑ales). xixe siècle. Dérivé d’axe, d’après le latin axis.
Relatif à un axe. Symétrie axiale. techn. Éclairage axial, éclairage au moyen d’appareils installés dans l’axe d’une rue ou d’une avenue.
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AXILLAIRE (les deux l se prononcent sans mouillure) adj. xive siècle. Dérivé savant du bas latin axilla, « petite aile », d’où « aisselle », diminutif de ala, « aile ».
1. anat. Qui se trouve à l’aisselle ou dans son voisinage. Artère, veine axillaire. Le creux axillaire.
2. bot. Qui naît dans l’aisselle formée par la tige et une feuille ou, plus rarement, par la tige et un rameau. Fleurs axillaires. Un bourgeon axillaire.
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* AXIOLOGIE n. f. xxe siècle. Composé à l’aide du grec axios, « qui vaut, qui mérite », et logos, « étude, science ».
phil. Science et théorie des valeurs d’ordre philosophique, spécialement des valeurs morales.
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* AXIOLOGIQUE adj. xxe siècle. Dérivé d’axiologie.
phil. Relatif aux valeurs d’ordre philosophique.
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* AXIOMATIQUE adj. et n. f. xvie siècle ; rare avant le xixe siècle. Emprunté du grec axiômatikos, « qui a un air d’autorité ; élevé en dignité ».
1. Adj. Qui se fonde sur des axiomes, qui en procède déductivement, qui a le caractère de l’axiome, qui a rapport aux axiomes. Méthode, théorie axiomatique. Un système axiomatique.
2. N. f. Ensemble organisé d’axiomes servant de fondement à une science hypothético-déductive. Par ext. Discipline qui organise en système les axiomes impliqués par une science ou un groupe de sciences.
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* AXIOMATISER v. tr. xxe siècle. Dérivé d’axiomatique.
Fonder sur des axiomes, organiser sous forme axiomatique.
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AXIOME n. m. xvie siècle, au sens 1. Emprunté, par l’intermédiaire du latin, du grec axiôma, « ce qui paraît juste, convenable », d’où « ce qui est requis pour servir de base à une démonstration, principe évident de soi-même ».
1. phil. Prémisse considérée comme évidente et reçue pour vraie sans démonstration. « Le tout est plus grand que la partie » est un axiome. À la différence du postulat, l’axiome est une proposition si évidente qu’il est impossible à quiconque en comprend le sens de la mettre en doute.
2. math. Proposition non démontrée prise comme base d’une théorie.
3. Par ext. Proposition admise sans discussion. Axiomes juridiques. Admettre, établir, énoncer un axiome. Gobineau professait l’inégalité des races comme un axiome. Par ext. Sentence. Il ne parle que par axiomes.
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* AXIS (s se prononce) n. m. xviie siècle, attestation isolée ; de nouveau au xixe siècle. Emprunté du latin axis, « axe ».
anat. Deuxième vertèbre du cou. L’atlas et l’axis.
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* AXOLOTL n. m. xviie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire de l’espagnol, du nahuatl axolotl, composé de a(tl), « eau », et xolotl, « serviteur ».
Salamandre américaine qui se reproduit généralement à l’état larvaire, au stade des branchies externes. Considéré primitivement comme une espèce distincte, l’axolotl se métamorphose sous l’action d’une hormone thyroïdienne en un amphibien adulte, l’amblystome, muni de branchies internes et de poumons.
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* AXONE n. m. xixe siècle. Emprunté de l’anglais axon, du grec axôn, « axe, arbre, pivot ».
anat. Prolongement du corps cellulaire d’un neurone, parcouru par l’influx nerveux (syn. moderne de Cylindraxe). Gaine de myéline d’un axone. Certains axones font synapse avec la plaque motrice d’un muscle.
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AXONGE n. f. xive siècle. Emprunté du latin axungia, proprement « graisse pour essieu », d’où « graisse de porc », composé de axis, « essieu », et ungere, « oindre ».
Vieilli. Graisse fine obtenue par fusion et filtration à partir de la panne de porc, et que l’on employait comme excipient pour les pommades grasses.
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AYANT CAUSE n. m. (pl. Ayants cause). xive siècle. Composé d’ayant, participe présent d’avoir, et de cause.
Syn. d’Ayant droit.
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AYANT DROIT n. m. (pl. Ayants droit). xixe siècle. Composé d’ayant, participe présent d’avoir, et de droit.
droit. Personne qui tient son droit d’une autre appelée Auteur. Syn. d’Ayant cause.
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* AYATOLLAH n. m. xxe siècle. Emprunté de l’arabe ayat allah, « signe de Dieu (Allah) », « verset du Coran ».
Dignitaire de l’islam chiite investi d’une haute autorité.
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* AYE-AYE n. m. (pl. Ayes-ayes). xixe siècle. Emprunté du malgache aiay, d’origine onomatopéique.
Lémurien nocturne et solitaire de Madagascar, de la taille d’un gros chat, qui vit dans les arbres ou les cannes de bambou et se nourrit d’insectes. L’aye-aye, devenu très rare, est menacé d’extinction.
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AZALÉE n. f. xixe siècle. Emprunté du latin des botanistes azalea, formé sur le féminin de l’adjectif grec azaleos, « sec ».
Genre d’éricacées, d’origine exotique. L’azalée de l’Inde est cultivée en serre.
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AZEROLE n. f. xvie siècle, asarole. Emprunté de l’ancien aragonais azarolla, d’origine arabe.
Fruit de l’azerolier, au goût aigrelet, de la couleur et de la grosseur d’une cerise, et contenant plusieurs petits noyaux. De la gelée d’azerole.
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AZEROLIER n. m. xviie siècle. Dérivé d’azerole.
bot. Arbre de la famille des Rosacées, épineux comme l’aubépine dont il est proche.
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AZIMUT (t se prononce) n. m. xvie siècle, azimuth. Emprunté de l’espagnol acimut, d’origine arabe.
astron. Angle formé par le méridien d’un lieu et un cercle vertical quelconque. Azimut magnétique, arc de l’horizon compris entre le méridien d’un lieu et le méridien magnétique, cet arc déterminant la déclinaison de l’aiguille aimantée. Par ext. milit. Une défense tous azimuts, apte à intervenir dans toutes les directions.
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AZIMUTAL, ‑ALE adj. (pl. Azimutaux, ‑ales). xvie siècle. Dérivé d’azimut.
astron. Qui représente ou mesure les azimuts. Instrument azimutal. Un compas azimutal ou, subst., un azimutal.
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*I. AZOÏQUE adj. xixe siècle. Dérivé savant du grec zôon, « animal », avec le préfixe a‑ privatif.
1. zool. Qui ne comporte aucune vie animale. Un milieu azoïque.
2. géol. paléont. Qui ne présente aucune trace de vie animale fossile. Des terrains, des calcaires azoïques.
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*II. AZOÏQUE adj. xxe siècle. Dérivé du radical d’azote.
chim. Se dit d’un composé organique dont la molécule renferme deux atomes d’azote liés ensemble et deux radicaux carbonés. Colorants azoïques.
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* AZOOSPERMIE n. f. xixe siècle. Composé formé à partir du grec zôon, « animal », et sperma, « semence », avec le préfixe a‑ privatif.
pathol. Absence de spermatozoïdes dans le sperme.
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AZOTATE n. m. xixe siècle. Dérivé du radical d’azote.
chim. Vieilli. Sel ou ester de l’acide azotique ou nitrique (on dit aujourd’hui Nitrate). Azotate ou nitrate de sodium du Chili, produit utilisé comme engrais, explosif, etc.
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AZOTE n. m. xviiie siècle. Dérivé savant du radical du grec zôtikos, « vital », lui-même de zôê, « vie », avec le préfixe a‑ privatif.
chim. Corps simple, inodore, en général chimiquement inerte aux basses températures, constituant en volume 78 % de l’air atmosphérique, dont on le sépare par liquéfaction et distillation (symb. N ; no at. 7 ; m. at. 14). L’azote est un des constituants fondamentaux des substances organiques. Azote ammoniacal. Cycle de l’azote, passage de l’azote de l’air aux organismes végétaux, puis animaux, par l’intermédiaire de la terre.
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AZOTÉ, ‑ÉE adj. xixe siècle. Dérivé d’azote.
chim. Qui contient de l’azote. Substances azotées. Les engrais azotés. Les amines sont des composés organiques azotés.
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* AZOTÉMIE n. f. xxe siècle. Composé d’azote et de l’élément suffixal ‑émie, tiré du grec haima, « sang ».
physiol. Teneur du sang en azote non protéique. Le taux d’azotémie. Par ext. Taux excessif de l’urée dans le sang.
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AZOTEUX, ‑EUSE adj. xixe siècle. Dérivé d’azote.
chim. Syn. vieilli de Nitreux. Acide azoteux, acide composé d’azote, d’hydrogène et d’oxygène (HNO2).
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AZOTIQUE adj. xviiie siècle. Dérivé d’azote.
chim. Syn. vieilli de Nitrique. Acide azotique, acide composé d’azote, d’hydrogène et d’oxygène (HNO3).
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* AZOTITE n. m. xixe siècle. Dérivé d’azote.
chim. Syn. vieilli de Nitrite. Sel ou ester de l’acide azoteux ou nitreux.
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* AZOTURIE n. f. xixe siècle. Composé d’azote et de l’élément suffixal ‑urie, tiré du grec ouron, « urine ».
pathol. Taux excessif d’urée ou d’autres composés azotés dans les urines.
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* AZTÈQUE adj. xixe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire de l’espagnol, du nahuatl aztecah, pluriel d’aztecatl, « originaire d’Aztlan (lieu légendaire) ».
Relatif aux Aztèques, peuple du Mexique, de langue nahuatl, qui fonda la ville de Tenochtitlan, appelée Mexico par les Espagnols. Art aztèque. Civilisation aztèque. Calendrier aztèque. Subst. Un, une Aztèque.
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AZUR n. m. xie siècle, lazur ; xiie siècle, azur. Emprunté, par l’intermédiaire du latin médiéval azurium, de l’arabe lazaward, « lapis-lazuli » et « couleur de cette pierre ».
1. Syn. vieilli de Lapis-lazuli. On dit parfois encore Pierre d’azur.
2. Verre coloré en bleu par l’oxyde de cobalt et réduit en poudre extrêmement fine, pour servir notamment en peinture. Bleu d’azur. De l’azur de première qualité.
3. Couleur d’un bleu intense. Une mer d’azur. Un ciel d’azur, lumineux et pur. En apposition. Des yeux d’un bleu azur ou, ellipt., bleu azur. Par méton. Le ciel lui-même. L’oiseau prit son vol à travers l’azur. Spécialt. La Côte d’Azur, la côte méditerranéenne entre Menton et Toulon.
4. hérald. Sur un blason, émail de couleur bleue. Champ d’azur. Il porte d’azur à la bande d’argent. En gravure, l’azur est représenté par des tailles horizontales. L’azur symbolise la justice, la loyauté, la beauté et le bon renom.
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* AZURAGE n. m. xixe siècle. Dérivé d’azurer.
techn. Opération, effectuée après le blanchiment, qui consiste à parfaire l’impression de blancheur produite par un textile, par un linge ou par un papier, en lui donnant un ton légèrement bleuté par l’adjonction dans l’eau du rinçage, soit d’un colorant bleu ou violet, soit d’une matière fluorescente.
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AZURÉ, ‑ÉE adj. xiiie siècle. Dérivé d’azur.
De couleur azur. Fond azuré. Des lambris azurés. Litt. La voûte azurée, le ciel. La plaine azurée, la mer.
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* AZURER v. tr. xvie siècle, asurer. Dérivé d’azur.
1. Teindre ou peindre en bleu d’azur. Par ext. Litt. Donner une teinte bleutée à. La lumière du matin azurait les montagnes.
2. Soumettre à l’azurage. Azurer du linge.
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* AZURITE n. f. xixe siècle. Dérivé d’azur.
minér. Carbonate naturel de cuivre basique, hydraté, de couleur bleue.
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* AZYGOS (s final se prononce) adj. xvie siècle. Emprunté du grec azugos, « qui n’est pas soumis à un joug, non apparié », d’où, « non pair », car cette veine ne se trouve que du côté droit.
anat. Se dit de la veine qui, dans la cage thoracique, établit une communication entre les deux veines caves.
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AZYME adj. xiiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin chrétien, du grec azumos, dérivé, avec le préfixe a‑ privatif, de zumé, « levain ».
Sans levain. relig. Pain azyme, pain non fermenté que les juifs consomment pendant la semaine de la Pâque pour commémorer l’Exode, et dont certains chrétiens, notamment ceux de rite latin ou de rite arménien, se servent comme matière de l’eucharistie. Subst. Fête des Azymes, rite agraire peu à peu intégré à la Pâque juive, fête pastorale, ces deux fêtes ayant coïncidé avec la sortie d’Égypte des Hébreux. Par méton. Nom parfois donné à la Pâque elle-même. – pharm. Pain azyme, pain sans levain en feuilles très minces, dont on fait l’enveloppe des cachets pour l’administration des médicaments.
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